Ceci est une Association d’Anthropologie
CECI EST UNE ASSOCIATION D’ANTHROPOLOGIE
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
Pourquoi êtes-vous quelque peu réticents à étudier l’Anthropologie ? C’est parce que vous n’êtes pas d’ici. Mais, comme vous venez de vos pays d’origine respectifs. De quoi aurons-nous l’air devant les autorités ? Comment allons-nous nous en tirer face au gouvernement, le jour où le Ministère de l’Éducation nous enverra un investigateur, pour voir quelle sorte d’Anthropologie nous enseignons ? Comment allons-nous nous en tirer face au Ministère de l’Éducation ?
Pourquoi ne voulez-vous pas étudier l’Anthropologie ? C’est l’ANTHROPOLOGIE QUI VOUS OUVRIRA LES PORTES EN EUROPE ET DANS LE MONDE ENTIER, parce que l’Anthropologie est mondialement respectée. Pourquoi ne voulez-vous pas étudier l’Anthropologie ?
Vous dites : « Oui, j’étudie la Psychologie, mais pas l’Anthropologie ». Mais, c’est l’Anthropologie dont nous avons besoin ! Parce que nous devons nous en tirer honorablement face au gouvernement, face aux autorités. Nous sommes une association d’Anthropologie.
Quelle est notre Anthropologie, où est-elle ? Je vous ai écrit un livre, le livre de « la Doctrine Secrète de l’Anahuac », combien d’entre vous l’ont étudié ? Ou bien voulez-vous que je vous en écrive un autre ? Parlez-moi avec franchise ; je vous en ai déjà écrit un et j’espère que vous l’avez tous bien maîtrisé, que vous le connaissez du début à la fin, n’est-ce pas ? Ou bien, ne l’avez-vous pas étudié ?
Question. Maître, ce livre n’est-il pas trop difficile ?
Maitre. Difficile ? Et alors qu’est-ce que vous voulez ? N’êtes-vous pas, par hasard, des missionnaires ? N’êtes-vous pas là pour étudier ? À Guadalajara, on vous a donné un cours, mais il a été rapide ; c’était pour vous former « à toute allure » en tant que missionnaires ; oui, des Missionnaires « à toute allure » dans un cours de trois mois. Maintenant, vous devez vous préparer, oui, vous préparer ; il faut vous préparer.
Ici, nous avons l’œuvre de Lopez Portillo : « Quetzalcóatl ». Vous devez l’acheter. Pourquoi ? Parce que nous en avons besoin. Nous en avons précisément besoin parce que vous devez connaître par cœur l’œuvre de Lopez Portillo du début à la fin, pour vous en tirer honorablement face aux autorités, face aux gens, face aux gouvernants, face aux Secrétaires d’État ; vous devez vous en tirer honorablement, c’est évident. Vous devez faire en sorte de mettre les autorités dans votre poche, qu’elles soient contentes.
Les mercredis, en Troisième Chambre, nous donnons des chaires d’Anthropologie Gnostique. Nous sommes en train de les taper à la machine et de les envoyer.
Bon, l’autre problème c’est que […] M. est aussi disposé à continuer de travailler comme toujours. Alors la congrégation en recevra tout le bénéfice.
Notre frère M. dit qu’il les imprime ; ça ne coûte pas un centime, c’est gratuit pour tous. Notre frère M. dit qu’il fait tout le travail qu’il doit faire et qui est de mettre les leçons en ordre, comme il se doit, corriger l’orthographe et la grammaire, la formulation, etc., parce qu’une conférence parlée est une chose et une conférence écrite en est une autre ; c’est un travail très riche qu’il est en train de faire en faveur de la Grande Cause.
Alors, le problème est résolu. Ce qui importe c’est que chaque étudiant reçoive la leçon.
Nous avons besoin maintenant, quand nous finirons cette réunion si importante, que soit consignée sur le registre de l’Institution l’adresse personnelle de chacun des frères ici présents, maintenant même, dans cette assemblée, pour le bien de la Grande Cause.
Maintenant, passons à un autre aspect qui est aussi très important ; je prie les frères d’y porter toute leur attention.
Question. Vénérable !
Maitre. Voyons, prend la parole.
Question. […]
Maitre. Évidemment, le travail sur soi-même est fondamental, je ne le nie pas, et sans cela on n’arrive à rien (silence, je vous prie). Le travail sur soi-même, c’est la base. Mais, il y a des petits frères qui ne veulent parler que de la pure Psychologie, à toute heure du jour ou de la nuit, c’est-à-dire qu’ils donnent toujours les mêmes leçons de Psychologie aux gens ; alors que se passe-t-il ? À la longue, les gens se fatiguent et s’en vont ; ils se lassent et ne reviennent plus.
Alors il faut que l’Enseignement soit varié. C’est évident. Parce que si on ne donne à quelqu’un rien de plus qu’une même matière et tous les jours la même, matin et soir, à la longue il ne revient plus.
Faites-en l’essai avec la nourriture : le matin, la même nourriture (les mêmes haricots, le même riz, la même chose) ; le soir, la même chose ; au petit-déjeuner, la même chose. Qu’arrive-t-il à la longue ? Vous vous fatiguez et vous allez chercher un autre endroit pour manger.
Il en va de même avec l’Enseignement. IL FAUT ENSEIGNER DE TOUT. Aux gens, il faut leur enseigner les États de Jinas, leur enseigner à sortir en Astral, leur enseigner l’Astrologie. Il faut leur enseigner de tout pour qu’ils ne se fatiguent pas, sinon ils ne reviennent plus. Cela ne veut pas dire qu’on cesse d’enseigner le travail sur soi-même, bien sûr qu’il faut le faire, et il faut le faire au moins une fois par semaine, mais, en plus, il faut leur donner d’autres choses.
En ce qui concerne l’Enseignement, il y en a beaucoup qui restent embouteillés dans Gurdjieff et Ouspensky et qui ne veulent plus sortir de là. Et ils sont en train de devenir plus gurdjieffistes que Gurdjieff, comme si Gurdjieff était le seul à avoir parlé. Mais, Gurdjieff n’est rien de plus qu’un débutant dans ces études. La doctrine de Gurdjieff est une ébauche, uniquement une ébauche, et si vous y restez embouteillés vous n’avancerez jamais.
Rendez-vous compte que maintenant nous allons vous remettre la PISTIS SOPHIA, et c’est là où vous allez vous rendre compte que Gurdjieff est seulement un enfant. Ne restez donc pas embouteillés dans Gurdjieff. C’est bien pour se documenter, mais pas pour y rester embouteillé.
Notre Enseignement est plus grandiose ! Nous allons vous remettre la Pistis Sophia, et là, il y a tout le Corps de Doctrine de Jésus de Nazareth tel qu’il l’a remis sur le Mont des Oliviers. Je suis en train de terminer ce travail. Au cours du premier semestre de l’année prochaine, je vous remettrai la Pistis Sophia, pour qu’au lieu de rester embouteillés dans Gurdjieff, vous étudiiez Jésus de Nazareth, qui est plus profond, plus pratique et plus transcendantal.
Alors, mes frères, ne donnez pas aux gens la même nourriture toute la journée. Il faut aussi réviser un peu le plan d’études, au Siège Patriarcal, mais cela nous le ferons après, là-bas. Nous sommes aujourd’hui avec les Missionnaires Nationaux et nous n’allons pas commencer à tout réviser le plan d’études ici, parce qu’il va faire jour. Je crois que les frères ont envie d’aller dormir et ils ont bien raison, surtout s’ils doivent se lever de bon matin pour aller à Teotihuacan.
Ainsi, mes frères, réfléchissez un peu : il faut DONNER AUX GENS UN ENSEIGNEMENT VARIÉ, et pas toujours le même parce qu’ils ne reviennent plus. Souvenez-vous que l’École de Gurdjieff n’a que de petits groupes de trois, quatre, huit personnes, dix, douze au maximum, pourquoi ? Parce qu’étant donné qu’ils parlent toujours de la même chose et du même aspect psychologique, les gens s’ennuient, s’en vont et ne reviennent plus.
Ici, dans notre Institution, il y a quelques frères et des Instructeurs qui sont en train de commettre cette erreur et, comme conséquence, il y a un groupe qui est en train de partir ; il y a quelques personnes qui sont parties. Elles disent : « Depuis que nous sommes rentrées en Première Chambre, en Deuxième Chambre, c’est la même chose, la même chose : l’histoire de la Psychologie et le Travail sur soi-même. Ils n’enseignent rien de plus. Il y a un programme mais on ne nous apprend rien ». Il y a déjà des plaintes. Et si on continue comme ça, dans le style de Gurdjieff, personne ne reviendra, les gens s’en iront.
Ce qui est intéressant, ce n’est pas seulement d’attirer les gens, de « pêcher » les gens, ce qui est intéressant, c’est de savoir les conserver, de ne pas les perdre. Nous devons varier un peu le « menu », parce que sinon nous allons perdre les gens, nous allons rester sans personne et nous allons nous ennuyer.
Nous allons leur donner l’Enseignement relatif au Travail sur soi-même (fondamental) au maximum une fois par semaine ou dans une conférence, mais nous allons leur donner de tout.
Il faut même leur enseigner la botanique, ils doivent connaître la botanique. J’ai déjà envoyé à l’imprimerie à Saint-Domingue au Salvador, en Colombie, au Venezuela, mon livre intitulé « Médecine Occulte et Magie Pratique », corrigé et augmenté, avec une énorme quantité de formules pour guérir des maladies, avec des formules tout à fait nouvelles et inconnues pour mettre le corps physique dans la Quatrième Dimension, pour voyager dans le Temps, c’est-à-dire des formules de Haute Magie pour invoquer les Anges, pour les matérialiser physiquement, etc.
J’ai mis toutefois un avertissement : « Les personnes qui auraient peur sont priées de ne pas faire ce genre d’invocations, parce qu’elles pourraient mourir instantanément », c’est tout. Que voulais-tu dire ?
Question. […] Ils sont surtout intéressés par la Culture Maya, par la Culture Nahua.
Maitre. Avant tout, nous devons procéder de façon ordonnée. Maîtrises-tu déjà « la Doctrine Secrète de l’Anahuac » ? Connaissez-vous toute la Science des Nahuas ? Vous êtes ici en pleine Vallée du Mexique. Connaissez-vous la Culture de Teotihuacan, celle qui est ici, à […] Ou bien vous ne la connaissez pas ? Avez-vous reçu les cours donnés par notre frère V. M. Ch. ou ne les avez-vous pas reçus ?
C’est ça. Vous ne connaissez pas l’histoire des Nahuas (et nous habitons précisément ici, dans la Vallée du Mexique), et vous voulez connaître la Culture de l’Amérique Centrale, la Culture Maya ? Nous allons procéder par ordre. Le jour où vous maîtriserez « La Doctrine Secrète de l’Anahuac », le jour où vous maîtriserez le thème sur les Nahuas que va vous enseigner ici V. M. Ch., le jour où vous connaîtrez un peu plus les Nahuas et que vous aurez une information complète, vous pourrez faire des recherches sur les Mayas, parce que sinon, vous n’allez pas connaître les Nahuas, ni non plus les Mayas.
Ça c’est une chose, mais maintenant passons à un autre problème. Vraiment, si vous ne connaissez pas l’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE SCIENTIFIQUE, on peut vous « injurier ». Parce que c’est bien d’avoir de l’information sur la Culture Nahua, sur les Mayas ou sur quoi que ce soit, mais si vous ne connaissez pas l’Anthropologie Gnostique Scientifique, on va vous « injurier », on va se « moquer de vous », c’est la crue réalité des faits. C’est bien d’avoir de l’information sur la culture, mais si vous ne connaissez pas la partie scientifique, je le répète, on va vous « injurier ».
C’est pourquoi il est important pour vous de recevoir les cours qu’on est en train de vous donner sur l’Anthropologie Gnostique Scientifique. Dans ces cours, nous allons attaquer durement l’Anthropologie matérialiste. De sorte que vous connaîtrez, à travers la polémique contre la Culture Anthropologique Matérialiste, les bases de cette culture et vous verrez qu’elle ne résiste pas à une analyse profonde.
Mais, il faut que vous ayez cette préparation. Le jour viendra où vous serez vraiment assez préparés pour commencer à faire des recherches sur les Mayas. Mais nous sommes ici, dans la Vallée du Mexique, et ici il y a des Nahuas. Que savez-vous des Nahuas ? Et nous voulons aller là-bas, au Yucatan, au Guatemala ou au « Guatepire » ? Non, nous sommes ici.
Vraiment, il ne sera pas cette fois-ci le « dindon de la farce », parce que la question économique est dure. Chacun paye ses cotisations, et lui, là-bas, vous donne les copies.
Question. […]
Maitre. Mais, si vous avez V.M. qui est en train de vous offrir l’illustration de la langue Nahuatl, du vocabulaire Nahuatl ! Vous l’avez ici (c’est vrai qu’il a adopté une fille qui est Nahua, sans mélange de sang, et qui parle le Nahuatl), alors pourquoi vous préoccupez-vous ? Si nous l’avons nommé Instructeur, c’est parce qu’il est spécialiste en la matière, pour qu’il vous aide à éclaircir toutes ces questions, alors pourquoi vous préoccupez-vous ?
Question. […]
Maitre. Non, ne pensons pas aux livres que vous allez égarer. Les cours, on peut les imprimer et les faire parvenir à vous tous. Je crois que c’est une très bonne idée.
Question. […]
Maitre. […] les différentes nations. Les frères arrivent avec le souvenir : « Je suis Vénézuélien », « Je suis Bolivien », « Je suis Argentin », « Je suis Colombien ». Ils arrivent ici et ils disent : « Et moi qu’est-ce que j’ai à voir avec la Culture de ce peuple mexicain ? Moi, je suis Équatorien ou Chilien ! ». Et voilà justement ce qui nous porte préjudice, n’est-ce pas ? Si vous êtes ici, vous êtes Mexicains ! D’où sortez-vous que vous êtes Équatoriens, d’où sortez-vous que vous êtes Colombiens ? Ce sont des souvenirs que vous avez dans le Mental, puisque vous respirez l’air d’ici, vous mangez la nourriture d’ici, vous buvez l’eau qu’il y a ici.
Alors le souvenir que vous avez de vos pays d’origine, n’est rien de plus qu’un souvenir que vous avez dans le Mental. Au bout de sept ans, tous les atomes de l’organisme ont changé, il ne vous reste même pas un atome de votre terre d’où vous croyez être originaires.
Cette histoire, il faut la laisser de côté et penser que vous êtes dans l’Égypte véritable, ici, au Mexique. Parce qu’en réalité, la culture autochtone mexicaine est convoitée par les Allemands, par les Français, par les Anglais. Il y a beaucoup d’Allemands qui étudient la Culture Nahua, les Cultures Zapotèque et Toltèque, et qui sont en train de faire des recherches au musée et partout.
Comme disait Krumm Heller : « Pendant que les Mexicains vont en Inde pour étudier les Hindous, nous les Allemands, nous allons au Mexique pour y trouver la véritable Sagesse… ».
Il faut se mettre à jour, savoir que vous êtes ici ; c’est ça l’important ; et il faut étudier ce que nous avons ici. Ici, nous avons une sagesse prodigieuse et nous allons donc l’étudier ! Vous n’êtes pas en Équateur, ni au Pérou, vous êtes ici et il faut étudier ce que nous avons ici.
Il faut se mettre à jour, c’est ça dont nous avons besoin, mes chers frères : laissez de côté tous ces préjugés qui nous causent pas mal de tort. Parce que notre Institution est fondamentalement anthropologique et il faut que nous nous mettions à jour.
Alors, notre frère V. M. Ch. va faire des recherches, il va réfléchir et étudier comment organiser les Cours de Nahuatl par correspondance, et envoyer les cours à tous les Missionnaires.
D’autre part, le Lieutenant-colonel M. R. T. se propose de bon cœur et avec une bonne volonté d’éditer l’Anthropologie Scientifique.
Notre frère G. se consacre aux résumés, aux corrections des fautes d’orthographe et aux remaniements et enfin à tout ce qui concerne les conférences orales d’Anthropologie Scientifique pour les éditer. Que chacun fasse ce qu’il peut, mais qu’il fasse quelque chose.
Je crois – à ce qu’il me semble – que maintenant nous devons aller nous coucher, il y en a qui ont sommeil.