Cinquième Chaire d’Anthropologie Gnostique

CINQUIÈME CHAIRE D’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Il y a des faits, des événements cosmiques et géologiques qui valent vraiment la peine d’être étudiés dans le domaine de l’Anthropologie ; il n’y a pas de doute que l’Anthropologie Scientifique Gnostique écarte tous les voiles entourant l’origine de l’Homme et de l’Univers.

De toute évidence, cette mécanique de la nature s’avère prodigieuse, mais jamais nous n’accepterions la possibilité d’une mathématique sans mathématicien, ou d’une mécanique sans mécaniciens.

Je ne veux pas défendre un Dieu anthropomorphe, dans le genre du Jéhovah judaïque, avec sa doctrine : « Œil pour œil et dent pour dent ». Nous savons que ce type de dogmatisme suscite, comme conséquence ou corollaire, et par opposition, une réaction de type athéiste et matérialiste.

Il est nécessaire de comprendre que tout abus est préjudiciable à l’humanité. Dans les temps anciens, on rendait un culte aux Dieux, c’est-à-dire aux PRINCIPES INTELLIGENTS DE LA NATURE ET DU COSMOS, au Démiurge Architecte de l’Univers, qui n’est pas une personne humaine, ni divine, mais plutôt l’Unité Multiple Parfaite, le Logos platonicien.

Malheureusement, dans la Rome auguste des césars, voire même dans la Grèce d’autrefois, il y a eu un processus de dégénérescence religieuse. Lorsqu’on a abusé du culte des DIEUX, le MONOTHÉISME, avec son Dieu anthropomorphe, a surgi par réaction. Beaucoup plus tard, ce monothéisme, avec son Dieu anthropomorphe, a produit, par réaction, le MATÉRIALISME actuel.

De sorte que l’abus du POLYTHÉISME entraîne, à la longue, l’anthropomorphisme monothéiste, la croyance au Dieu anthropomorphique biblique. L’abus du monothéisme engendre à son tour l’athéisme matérialiste. Telles sont les phases religieuses par lesquelles passent les peuples.

Franchement, au nom de la vérité, je considère que le moment est venu d’éliminer cet anthropomorphisme monothéiste qui a engendré tant de funestes conséquences. L’athéisme matérialiste n’existerait pas aujourd’hui si les clergés religieux n’avaient pas abusé de ce culte. Car ce culte avait surgi par réaction.

Malheureusement, l’athéisme matérialiste est né par réaction contre l’anthropomorphisme monothéiste et, à son tour, la croyance en un Dieu anthropomorphe est le résultat de l’abus polythéiste ; lorsque les cultes aux Dieux de l’Univers ont dégénéré, alors, par simple réaction, a surgi le monothéisme.

Il nous faut reconnaître les Principes Intelligents de la Nature et du Cosmos. Mais, je le répète, nous ne sommes pas en train de défendre un Dieu anthropomorphe. Reconnaître des Principes intelligents me semble s’opposer à toute analyse scientifique.

Observons, par exemple, une fourmilière. Nous voyons là les Principes Intelligents en pleine activité, dans la façon dont ces fourmis travaillent, la façon dont elles font leurs palais, dont elles se gouvernent, etc. C’est la même chose avec une ruche d’abeilles dont l’ordre est stupéfiant.

Dotons chacune des fourmis ou chacune des abeilles d’une Monade pythagoricienne ou d’un Jiva des hindous, et il est logique que, par le fait même, toute la fourmilière, toute la ruche, prenne un sens, parce que toutes les créatures vivent d’un Principe Monadique. Le Matérialisme de Haeckel, de Darwin et de Huxley est complètement anéanti face à cela.

Nous ne sommes en train de rendre un culte à aucun Dieu anthropomorphe ; nous voulons uniquement que l’on reconnaisse que la Nature est pourvue d’intelligence. Cela ne nous semble pas absurde que la Nature soit dotée d’Intelligence. L’ordre existant dans la construction de la molécule et de l’atome nous démontre de façon très claire des Principes Intelligents.

Nous sommes précisément à l’époque où nous devons vérifier les principes. Si nous ne sommes pas d’accord avec le Matérialisme, c’est parce qu’il ne résiste pas à une analyse profonde, il n’est qu’un monceau d’ordures, c’est évident.

Cette idée de la création de l’Homme à travers des processus mécaniques est plus incongrue que celle de l’Adam surgi instantanément du limon de la Terre. Elles sont aussi absurdes l’une que l’autre.

Nous reconnaissons qu’il y a de l’intelligence dans toute cette mécanique de la Nature, dans le mouvement des atomes autour de leur centre de gravitation, dans le mouvement des mondes autour de leur soleil.

Il est certain et tout à fait vrai que notre soleil, qui nous éclaire et nous donne vie, est l’un des soleils de cette grande constellation qui tourne autour d’ALCYONE, de cette constellation qu’on a appelée, depuis les temps antiques, les PLÉIADES. Qu’il existe sept soleils qui tournent autour d’Alcyon, cela n’a rien d’étrange. Nous vivons dans un coin des Pléiades, sur une petite planète qui tourne autour du soleil, laquelle est peuplée par les « animaux intellectuels ». Ce monde minuscule s’appelle la Terre.

En général, chaque soleil des Pléiades, chacun de ces sept soleils, donne vie à des mondes correspondants qui tournent autour de lui. Il est certain, et nous ne le nions pas, que notre planète Terre est un petit monde qui tourne autour du septième soleil des Pléiades. Il n’est pas moins certain que les Pléiades ont besoin d’un Principe Directeur Intelligent. Naturellement les porcs du Matérialisme ne croient qu’en la graisse et le saindoux, ils s’acharnent à vouloir réduire le pauvre bipède tricentré ou tricérébré à une simple machine de production et de consommation bidimensionnelle.

Les matérialistes veulent enlever à l’humanité les Principes Intelligents ; ils veulent dépouiller de force toute la mentalité humaine de ses valeurs éternelles, les VALEURS DE L’ÊTRE.

Nous comprenons parfaitement qu’en enlevant à l’humanité les valeurs de l’Être, elle dégénère épouvantablement. C’est ce qui arrive en ce moment de crise mondiale et de faillite de tous les principes.

Les pédants de l’Anthropologie matérialiste s’obstinent à précipiter les pauvres gens du XXe siècle sur le chemin de la plus franche perdition.

Les Pléiades ont besoin d’un Principe Directeur, ou de Principes Directeurs, pour ne pas tomber encore une fois dans si fatal qu’il a produit l’athéisme matérialiste.

Le Principe Directeur est plural, mais il a l’Anthropomorphisme qui a été une représentation que les porcs du Matérialisme n’accepteraient absolument pas. Je veux faire allusion au SOLEIL ASTRAL ÉQUATORIAL DES PLÉIADES, invisible pour les lentilles des télescopes, mais visible pour ceux qui ont développé le type de vision le plus extraordinaire qui est celui de l’INTUITION PRAJNA PARAMITA dans son degré le plus élevé. Ce terme, assez difficile du fait qu’il est sanscrit, est inacceptable pour l’Anthropologie athéiste, mais réel dans sa transcendance pour les Hommes Véritables.

Le soleil équatorial des Pléiades coordonne intelligemment toutes les œuvres et activités cosmiques, humaines, minérales, végétales et animales, de même que ce groupe de corps célestes connu sous le nom de Pléiades. Le soleil équatorial est, en réalité, la somme des Principes Intelligents que détestent les partisans du Matérialisme. Mais, le monde est le monde et il le sera toujours. Le Matérialisme produit toujours une dégénérescence du cerveau et du mental, une involution des valeurs humaines, une décadence totale, une inaptitude au développement de la Raison Objective de l’Être.

Les Pléiades, avec leur soleil, constituent un beau panorama de l’univers. Le soleil des Pléiades n’est pas un soleil visible, c’est un soleil astral, situé dans la Cinquième Coordonnée. Si nous n’acceptions que trois coordonnées, si nous étions embouteillés dans la géométrie tridimensionnelle d’Euclide, nous serions comme les matérialistes athées, ennemis de l’Éternel, qui croient seulement, comme les ânes, au pâturage qu’ils voient.

Que les Principes Intelligents de ce soleil astral maintiennent les Pléiades en parfaite harmonie, est une chose que nous n’ignorons pas. Nous possédons des méthodes et des procédés pour le développement de certaines facultés transcendantales de l’Être, qui nous permettent de voir au-delà des simples télescopes et d’aller en profondeur plus loin que le microscope.

Nous devons tenir compte, non seulement des Pléiades, mais aussi de toute la Galaxie dans laquelle nous existons, de la GRANDE VOIE LACTÉE avec ses centaines de milliers de soleils, ses millions de mondes, de lunes et de pierres éparses. Galaxie extraordinaire qui tourne autour du SOLEIL SIRIUS. Incontestablement, ce soleil est gigantesque. Près de Sirius, il y a une LUNE cinq mille fois plus dense que le plomb, cette lune tourne autour de Sirius.

De Sirius viennent des radiations extraordinaires jusqu’à la matière cosmique. Nous ne pouvons pas nier que de cette lune, cinq mille fois plus dense que le plomb, viennent également de terribles radiations infrahumaines.

On pourrait dire que les radiations de Sirius affectent tous les SUPRA-CIEUX de n’importe quelle chose et que les INFRA-RADIATIONS ténébreuses du satellite qui tourne autour de lui affectent les infra-enfers qui produisent des états chaotiques dans la mentalité des créatures humaines, engendrant l’athéisme matérialiste, etc.

Mais la galaxie en soi, avec tout cet ordre extraordinaire, avec sa forme spiraloïde, tournant autour du soleil Sirius, a besoin, indubitablement, de Principes intelligents pour la gouverner.

En ce moment, il me vient en mémoire le SOLEIL POLAIRE. Il n’y a pas de doute qu’en lui se trouvent les Principes Intelligents qui contrôlent, gouvernent et coordonnent savamment cette galaxie dans laquelle nous vivons, bougeons et avons notre Être. Il s’agit d’un soleil spirituel merveilleux, extraordinaire gouvernant complètement la Voie Lactée.

Il est évident que cette Galaxie sans ses Principes intelligents, même si elle gravitait autour de Sirius, même si elle était gouvernée intelligemment, il lui manquerait quelque chose, il lui manquerait le Soleil Spirituel, le Soleil Polaire, qui est le fondement même de tous ces Principes Intelligents.

Mais la question n’en reste pas là, nous devons aller plus loin. Einstein a dit : « L’Infini tend vers une limite ». Il a également affirmé que « l’Infini était courbe ».

Nul doute qu’il existe de nombreux infinis. Au-delà de cet infini, il y a un autre infini. Et, bien au-delà, un autre ; et entre un infini et un autre infini, il y a toujours des espaces vides. Il n’y a pas de limite pour les nombreux infinis.

Notre infini, l’infini que j’appellerai « d’Einstein » – puisque c’est lui-même qui a dit : « l’Infini tend vers une limite » – a environ cent mille galaxies, avec, pour chacune, une moyenne de cent mille soleils, avec leurs millions de mondes. C’est ce que l’on peut percevoir à l’aide des télescopes. Mais, en vérité, cet infini dans lequel nous vivons a besoin de Principes Souverains Intelligents qui le coordonnent, afin d’éviter, si possible, collisions et catastrophes de toutes sortes.

Il existe, heureusement, le SOLEIL CENTRAL, le SOLEIL SACRÉ ABSOLU. C’est dans ce Soleil Sacré Absolu que sont les Intelligences Directrices de tout cet infini dans lequel, je le répète, nous vivons, nous bougeons et avons notre Être.

Donc, l’Intelligence gouverne tout le cosmos : de l’infiniment grand à l’infiniment petit, du Macrocosme au Microcosme, d’un système de mondes à une ruche d’abeilles ou une fourmilière. L’Intelligence Cosmique réside précisément dans chaque particule de cette Grande Création.

Mais, poursuivons. Nous vivons ici, comme nous l’avons déjà dit, sur une petite planète de l’univers infini, sur un petit monde qui tourne autour du septième soleil des Pléiades, et dont la mécanique est gouvernée par des Principes Intelligents ; mais les géologues eux-mêmes, qui ont tant étudié, ne connaissent même pas la mécanique vivante de cette planète Terre.

On a toujours cru, par exemple, que les continents sur lesquels nous existons étaient fixes, solides et inamovibles, mais cette conception est erronée. Nous, les scientifiques gnostiques, nous savons bien que cette planète ressemble bien plus, dans sa constitution, à un œuf qu’à une masse ferme.

Si nous observons un œuf d’oiseau, nous voyons qu’il a un jaune qui est mobile et qui repose sur le blanc ou substance pâteuse ou fluidifiée. Il se produit la même chose avec notre monde Terre : il a vraiment la forme d’un œuf. Les continents sont comme le jaune et ils reposent sur une substance claire, pâteuse, fluide, gélatineuse, etc. Ce jaune n’est pas immobile, il bouge et tourne périodiquement sur un axe.

Il y eut une époque où l’Amérique et l’Europe étaient réunies, mais maintenant elles sont séparées. C’est ce que disent les anthropologues matérialistes au sujet de la PANGÉE, mais ils ignorent les rythmes, les mouvements périodiques et la véritable histoire géologique de cette chose qu’ils appellent la « Pangée ». Ce sont encore de véritables écoliers de maternelle qui ne savent rien de la géologie.

Pour continuer, nous dirons qu’il y a des preuves plus que suffisantes pour démontrer clairement le mouvement des masses continentales.

Un jour, l’ATLANTIDE a existé dans l’océan qui porte son nom ; ce continent a été contesté par les porcs du Matérialisme, mais il a été dûment démontré, et de façon concluante, par les véritables sages qui, de temps en temps, sont apparus sur Terre.

Que ce continent ait été englouti comme la crème dans le lait est un peu absurde, c’est une affirmation idiote des ignorants instruits qui « non seulement ignorent, mais qui, de plus, ignorent qu’ils ignorent ». Si l’Atlantide a été engloutie, c’est à cause de la RÉVOLUTION DES AXES DE LA TERRE ; mais ceci, les anthropologues du Matérialisme ne le savent pas.

Cette catastrophe de l’Atlantide a laissé nos continents actuels en mauvaise posture. Observez les Amériques et vous verrez que, du côté du Pacifique, elles penchent comme si elles voulaient s’enfoncer dans l’océan, alors que du côté Est, elles se soulèvent ; c’est quelque chose de similaire à ce qui se passe pour un bateau : il ne coule jamais verticalement, mais toujours par le côté.

La Cordillère des Andes elle-même penche vers l’océan Pacifique. Observez ensuite l’Europe : il n’y a pas de doute qu’elle veut s’enfoncer dans la Méditerranée, elle s’immerge, elle s’abaisse peu à peu et tous ces pays bas s’inclinent vers la mer, dans ses profondeurs. Nous voyons aussi cela en Allemagne et en Russie. Et regardons enfin le continent asiatique : il s’incline comme s’il voulait s’enfoncer du côté de l’océan Indien.

Ainsi, les continents ont été ébranlés par la Grande Catastrophe Atlante, qui a déséquilibré véritablement la formation géologique de notre monde Terre.

Nous avons beaucoup parlé de soleils et de catastrophes et de toutes les choses de ce style. Les SOLEILS D’ANAHUAC nous invitent à la réflexion. Les Soleils d’Anahuac sont très intéressants. Ce sont ceux du feu, de l’air, de l’eau et de la terre. Ils indiquent de terribles catastrophes cosmiques.

On dit que les fils du Premier Soleil, les Protoplasmiques, ont péri dévorés par les tigres ! Les Tigres de la Sagesse, bien sûr. On dit que les fils du Deuxième Soleil, les Hyperboréens, ont péri, rasés par de violents ouragans. Il s’agit de l’humanité qui a vécu dans les terres en forme de fer à cheval situées autour du Pôle Nord. On affirme que les fils du Troisième Soleil, les Lémuriens, ont péri par une pluie de feu et de grands tremblements de terre. Les fils du Quatrième Soleil, les Atlantes, ont péri par les eaux. Les fils du Cinquième Soleil, les Aryens, les gens de notre époque, périront par le feu et les tremblements de terre. Cela sera ainsi et s’accomplira dans peu de temps. Les fils du Sixième Soleil, les Koradhi, sur la Terre future de demain, mourront également.

Après vous avoir parlé des Soleils d’Anahuac, nous passerons à un cycle mineur. Il y a toujours, naturellement, un ÂGE PRIMAIRE, SECONDAIRE, TERTIAIRE et QUATERNAIRE.

Nous n’établirons pas de parallèle entre ces âges et les cinq races qui ont existé. Cette fois, nous fonderons les âges sur quelque chose de différent, plus précisément sur les mouvements qu’expérimente le « jaune d’œuf » terrestre, ce mouvement géologique qui s’effectue périodiquement sur son propre axe, le mouvement des continents sur cette substance pâteuse et gélatineuse.

Nous pouvons, de ce point de vue, parler d’âges Primaire, Secondaire, Tertiaire, Quaternaire, etc., d’un ÉOCÈNE, d’une Période Primaire, donc, inconnue des gens, d’un OLIGOCÈNE, d’un MIOCÈNE et d’un PLIOCÈNE tous caractérisés par différentes catastrophes, et par des glaciations terribles, nous ne le nions pas. L’Atlantide marquerait alors la fin de l’Ère Tertiaire ; la fin de l’Atlantide, je précise. Cette Ère Tertiaire fut très belle avec ses édens délicieux, avec ses grands paradis.

Il y a eu plusieurs GLACIATIONS. Il n’y a aucun doute que nous approchons d’une autre glaciation. Il y a des catastrophes produites par la révolution des axes de la Terre, par la verticalisation des pôles du monde. Mais, il y a aussi des catastrophes qui sont produites par le mouvement des continents. Alors ont lieu des tremblements de terre et surviennent des glaciations.

On parle de cinq glaciations qui seraient occasionnées par les mouvements des continents ; mais nous devons savoir aussi qu’il y a eu des glaciations produites par la verticalisation des pôles de la terre. Les catastrophes et les glaciations sont donc multiples ; c’est évident.

Si nous disions que l’Homme n’a pas existé aux époques du Miocène, du Pliocène ou de l’Éocène, nous affirmerions quelque chose de faux. Et il est curieux de constater que bien que les espèces archaïques d’animaux se soient peu à peu éteintes, l’homme a continué d’exister. Je parle de l’Homme, cette fois, dans un sens purement conventionnel, car nous savons bien que « l’animal intellectuel » n’est pas l’Homme véritable, mais il est évident que nous devons adopter une façon de parler.

Qu’il y ait eu des changements terribles ? En effet, il y en a eu. Pensons, par exemple, à la race humaine qui a surgi dans l’Éocène, avec son climat tropical, vernal, chaud, à la race qui s’est développée et s’est épanouie durant l’Oligocène avec sa température moyenne, et enfin à la race qui a vécu dans le Miocène, avec le froid, avec les températures voisines de la dernière glaciation.

Ce qui est intéressant, c’est que, malgré tant de glaciations et de catastrophes, les êtres humains continuent d’exister.

L’HOMME PALÉOLITHIQUE existe encore. Incroyable, mais vrai. Toutes les espèces animales des époques archaïques, les énormes reptiles du Mésozoïque, ont disparu, et, cependant, les êtres humains continuent d’exister. Comment cela est-il possible ? Comment est-ce possible que toutes les créatures archaïques soient mortes et que l’être humain soit toujours vivant ?

Les époques Primaire, Secondaire et Tertiaire de notre monde sont passées et nous voyons toujours des êtres humains dans les rues. Ceci nous confère une autorité plus que suffisante pour dire à M. Darwin, à M. Huxley et à M. Haeckel (qui ont fait tant de mal à l’humanité avec leurs théories matérialistes) que l’être humain a existé bien avant l’époque Paléolithique.

Dans la chaire précédente, j’ai parlé du Nombril de l’Univers, de l’OMEYOCAN ; je l’ai comparé au germe – et c’est ainsi – duquel est née notre planète Terre. Il est clair que l’Omeyocan s’est développé dans plusieurs dimensions, avant que la Terre ait pu exister physiquement. Je veux dire que dans l’Omeyocan, dans le Nombril du monde, la planète Terre était en gestation et qu’elle est passée par diverses périodes d’activité dans différentes dimensions avant de se cristalliser sous sa forme physique actuelle.

Il est évident que l’être humain, comme semence, s’est développé depuis l’Omeyocan et s’est peu à peu cristallisé à travers différentes dimensions, jusqu’à prendre la forme physique de l’Époque Polaire.

Mais ici, nous touchons des questions qui dérangent les matérialistes. Ils disent « qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient », néanmoins, ils croient en toutes leurs utopies. Ils cherchent l’Homme Primitif dans les couches souterraines de l’Époque Quaternaire. Ils inventent chaque jour plus de théories auxquelles ils croient ; ils ne les ont pas vues mais ils y croient. Alors ils disent des mensonges, ils croient en ce qu’ils ne voient pas, ce sont des faussaires, c’est évident. Ils affirment des choses fausses en disant « qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient » et ils croient en quelques conjectures et hypothèses qu’ils n’ont jamais vérifiées, jamais.

Nous autres, nous pouvons vérifier ce que nous disons ; nous avons des systèmes d’investigation, à travers les techniques les plus difficiles de la MÉDITATION, grâce auxquelles nous développons certaines facultés, telles que par exemple, le type d’Intuition le plus élevé appelé Prajna-Paramita, qui nous permet vraiment d’étudier les REGISTRES AKASHIQUES de la Nature. Dans ces registres figure toute l’histoire de la Terre et de ses Races. Et si les porcs du Matérialisme abandonnaient leur position fanatique et décidaient d’entrer dans les disciplines de la Gnose, ils pourraient développer ces facultés grâce auxquelles l’histoire de la Terre et de ses Races leur serait accessible.

Alors, mes chers frères, cela vaut la peine que nous réfléchissions profondément à toutes ces questions. L’heure est venue pour chacun d’entre nous de réfléchir sur lui-même et sur l’univers.

L’Homme a existé sur la Terre bien avant l’Âge Primaire, bien avant l’Époque Paléolithique. Et, je le répète, ce qui nous donne le droit d’affirmer ce qui précède, c’est le fait concret que nous continuons d’exister alors que tous les animaux, toutes les créatures des temps archaïques ont disparu dans leur majorité. S’il en est ainsi, nous avons le droit de dire que « nous sommes aussi vieux que la Terre, que la nature ». Parce que « les faits sont les faits et devant les faits nous devons nous incliner ».

Si nous n’avons pas péri, si nous n’avons pas disparu de la scène du monde à travers toutes les catastrophes et bien que toutes les créatures des temps mésozoïques se soient éteintes, alors nous avons le droit de dire que nous sommes des créatures spéciales, que nous avons existé sur Terre avant que les créatures du Pliocène ou des temps Mésozoïques soient apparues sur la surface de la Terre. Ce droit nous est donné précisément par le fait que nous existons, le fait concret que des éternités sont passées et que nous, nous continuons à vivre.

Les créatures qui furent nos contemporaines sont mortes et cependant nous sommes ici, vivants. Toutes ont péri, mais nous continuons à vivre. C’est pourquoi nous avons des bases pour rire au nez de Huxley, de Darwin ou de Haeckel (personnage qui fut si fatal à l’humanité). Pour parler comme Job : « Que son nom soit rayé de l’histoire et qu’il ne figure jamais dans les rues ».

Les différents cadres dans lesquels cette humanité s’est développée méritent d’être pris en ligne de compte. Comme les merveilleux Soleils des Nahuas sont sages ! Ils évoquent non seulement la race qui a été dévorée par les Tigres de Sagesse, mais également les Hyperboréens qui ont péri, balayés par de forts ouragans, les Lémuriens qui ont péri par un « Soleil de pluie de feu » et de grands tremblements de terre, et les Atlantes qui ont péri, noyés par les eaux.

Ces Soleils Nahuas vont plus loin : ils contemplent aussi les mouvements de ce « jaune d’œuf à l’intérieur du blanc », les mouvements périodiques de ces continents qui tantôt se séparent et s’éloignent, tantôt produisent de grandes glaciations d’où toute vie disparaît pour faire place à de nouvelles activités.

Ces Soleils d’Anahuac travaillent pendant les périodes Primaire, Secondaire, Tertiaire, Quaternaire, etc. Enfin, on les érige lors des changements de Feu, tous les cinquante-deux ans. Actuellement, nous sommes dans le cinquième de ces changements, le Cinquième Soleil. C’est dire que la Doctrine Secrète de l’Anahuac contient des trésors précieux que n’accepteraient jamais les ennemis du Mexique, les anthropologues du Matérialisme athée.

Je termine sur ces paroles. Paix Invérentielle !