Conférence à Guadalajara

CONFÉRENCE À GUADALAJARA

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Question. […] Il me semble qu’il fait référence à […] n’ont pas de problème avec les autorités de […]

Maitre. […] Cette politique de Jean XXIII […] Je vais vous dire une grande vérité […] La crue réalité des faits, c’est que cette nouvelle politique du Vatican, c’est nous qui avons dû l’initier à l’époque de Pie XII. Nous avons dû écrire une lettre que nous avons envoyée à Pie XII, peut-être la connaissez-vous […] on en a fait une grande publicité […]

Dans cette lettre, nous avons proposé un Concile œcuménique, nous avons proposé une Confédération de Religions. Nous avons attiré l’attention de Pie XII pour qu’il cesse son attitude de persécution contre toutes les religions du monde. Nous lui avons montré la nécessité de nous unir pour former un bloc contre le communisme, etc. C’était une longue lettre que vous devez connaître, que beaucoup d’entre vous connaissent dans le Mouvement gnostique parce qu’elle a été publiée.

Bon, résultat : Jean XXIII a pris cette lettre et a immédiatement déclenché le Concile Œcuménique, la Confédération de Religions […] en n’attaquant pas de nouveau les autres cultes […] Paul VI a suivi la même politique.

De sorte que […] nous avons généré la nouvelle politique du Vatican, ce qui fut favorable pour nous. La persécution à notre encontre s’acheva, elle se termina. Mais si nous n’avions pas envoyé cette lettre, cette persécution religieuse existerait encore.

Depuis, Paul VI « marche main dans la main » avec le patriarche de l’église d’Orient […] de l’église d’Arménie, etc. Conclusion : la politique a changé grâce à cette lettre (la missive adressée à Pie XII). De sorte qu’il a fallu faire un travail politique […] pour que le Mouvement gnostique puisse avancer.

Plus tard, il y a eu certains cas, comme celui qui s’est produit dans un village du Venezuela, où un petit curé se souleva contre les gnostiques en les attendant de pied ferme. Il convoqua le village pour brûler la maison où se réunissaient les gnostiques, il lança des pierres contre la maison et fit cinquante diableries de ce style.

Alors A. C. E., qui était le directeur du Mouvement gnostique vénézuélien, a écrit une lettre à M. le Cardinal (je crois que c’est au Cardinal de là-bas, n’est-ce pas ?). Bon, le résultat ne s’est pas fait attendre : ce cardinal a fait partir immédiatement ce petit curé du village où il se trouvait et l’a envoyé ailleurs, hors du pays, je crois, n’est-ce pas ?

Question. […]

Maitre. Oui, les gnostiques ont été favorisés. Les forces armées sont arrivées au village et elles ont aidé les gnostiques. Et ce […] curé est parti du village et il a été envoyé ailleurs. Et les gnostiques sont restés dans le village. Cela ne se serait pas passé comme ça avant, à l’époque de Pie XII, mais grâce à la nouvelle politique du Vatican, cette persécution religieuse n’existe plus, elle est terminée. Et la nouvelle politique du Vatican, c’est nous qui l’avons provoquée, avec la lettre, la missive que nous avons remise à Pie XII. Conclusion : un Concile œcuménique eut lieu.

La nouvelle politique de confédération ou de confraternité avec les autres cultes se développa. Depuis, tout marche très bien, nous n’avons plus de problèmes, il y a même beaucoup de petits curés dans la gnose. Il n’y a plus de problèmes. Il y a des petits curés, tous en soutane, qui sont dans la Gnose.

Question. […]

Maitre. Eh bien, facilement […] pour nous. S’ils pouvaient nous laisser cette cathédrale […] la cathédrale de Guadalajara, ce serait bien […] Bon, tu disais mon frère ?

Question. Nous savons que circulent toujours, parmi nous, les frères gnostiques, des nouvelles qu’on doit parfois […] et d’autres non. J’ai entendu dire que cette lettre qui a été envoyée au Vatican a causé (à ce qu’on m’a dit) la mort de deux autres frères qui étaient des Maîtres : le Maître Propato et le Maître Sivananda. Qu’y a-t-il de vrai dans cela ?

Maitre. Non, CE N’EST PAS VRAI. Mais là, par contre, il y a une chose à propos de laquelle il vaut la peine de faire des investigations et qui m’a laissé pensif, parce que PROPATO, c’est-à-dire le MAÎTRE LUXEMIL, qui a été le fondateur de l’Action Libératrice Sud-américaine, avec une quantité de […] membres et qui s’est associé à la Gnose, et […] donc, cela nous fait beaucoup réfléchir, le fait que, bien qu’étant l’une de nos meilleures colonnes en Argentine, il a désincarné, n’est-ce pas ?

Quant à l’autre Maître, SIVANANDA (Sivananda s’est désincarné ces jours-ci), il a aussi été un des frères qui s’est associé à nous. Il avait déjà commencé à réaliser son gigantesque travail ; et il n’était rien moins que le Gourou Deva Sivananda. Il s’est associé avec moi. Et tous deux sont désincarnés ?

Je crois […] que quand un Maître a un gigantesque travail à accomplir, il doit répondre seul de ce travail […] leur ont ôté la vie, les pauvres ! Ainsi, il ne me reste plus qu’à me lamenter. Mais, réellement, chacun d’eux avait une mission à accomplir et ce n’était pas à eux de s’occuper de cette question du Mouvement gnostique, mais à moi. Alors, ils leur ont ôté la vie.

Question. […]

Maitre. Eh bien oui, ou comme on dit ici à Guadalajara : « Pos si ». De sorte que nous irons de l’avant, mes chers frères. En tout cas, ce que je veux vous dire c’est que : CELA, PLUS PERSONNE NE L’ARRÊTE !

J’ai étudié le sujet dans les Mondes Internes (avant-hier soir, j’ai examiné le panorama) et je vois que nous sommes, précisément, à la veille des grandes batailles mondiales, à la veille d’une action mondiale : l’Europe et l’Asie. Et on voit que dans les Mondes Supérieurs […] Ainsi, réfléchissez à ce que signifie le fait d’être missionnaire.

Question. […]

Maitre. Vous devrez tous lutter à l’échelle mondiale.

Question. […]

Maitre. Eh bien, bien sûr que oui ! Là oui, comme on dit ici : « Sûr que yes ».

Question. […] les femmes célibataires ?

Maitre. Les femmes célibataires ? Eh bien, chacune a sa mission à accomplir. Chacun reçoit sa mission en temps et en heure. On donne à chacun un lieu où il peut aller travailler dans le Grand Œuvre.

Question. Maître, dans d’autres existences.

Maitre. Eh bien, mon Dieu, imaginez-vous ! LA PLUS GRANDE PARTIE EST AVEC MOI par simple RÉCURRENCE. Croyez-vous que vous seriez ici si vous n’aviez pas été avec moi dans le passé ? Je vous certifie que si vous pouviez vous rappeler, à cet instant, de vos vies antérieures, vous vous verriez à Rome avec moi […] à l’époque où j’avais la personnalité de Jules César, et vous vous verriez dans les troupes romaines.

Question. […]

Maitre. Eh bien, mon Dieu ! […]

Question. Maître […]

Maitre. Bon, le fait que vous ayez beaucoup entendu parler de MARDI LOBSANG RAMPA […] il n’y a pas […] qui n’ait pas lu Mardi Lobsang Rampa, qui, entre parenthèses, a donc accompli une mission, non pas pour permettre de s’autoréaliser, mais, par contre, comme un appel, un « signal », parce qu’il a DONNÉ UN ENSEIGNEMENT POUR DÉBUTANTS, de manière populaire, à des personnes qui jamais, dans leur vie, n’ont entendu parler de ces choses-là, n’est-ce pas ? Et bon nombre de ceux qui ont lu Mardi Lobsang Rampa sont aujourd’hui avec nous.

Je ne veux pas dire que Mardi Lobsang Rampa et ses enseignements puissent mener quiconque à l’Autoréalisation, bien sûr que non, mais, pour le moins, ils aident les gens à connaître quelque chose, n’est-ce pas ? Maintenant, concernant ce qui lui est arrivé, c’est exact. Nous savons bien que le corps physique de Mardi Lobsang Rampa, à cause de tant de souffrances et de tortures, est devenu à la fin inutilisable. Ce corps a été momifié au Tibet, c’est vrai.

De sorte que Mardi Lobsang Rampa a désincarné. Il a pris un corps anglais, il a changé de corps : il a pris le corps d’un anglais qui n’avait pas envie de vivre, et s’il ne s’était pas fait sauter la cervelle, c’est par miracle, parce qu’il avait même envie de se suicider. Le pauvre homme était là, sans travail, tout en peine. Naturellement, cela ne donne aucunement envie de vivre, n’est-ce pas ?

Un jour, cet anglais était en train de faire le « singe » ou « mono » (comme vous dites par-là, en Amérique du Sud), montant sur un arbre, faisant des idioties de ce type. Soudain, son pied s’est dérobé […] et en ces instants précis, cet anglais […] les Maîtres ont coupé le cordon d’argent de l’Anglais et l’ont connecté immédiatement au cordon d’argent de Mardi Lobsang Rampa. Alors, Mardi Lobsang Rampa est resté vivant avec ce corps physique.

La femme de cet anglais est immédiatement arrivée : « Aïe ! Que t’est-il arrivé « mon petit » ? […] un petit linge d’eau tiède ». À la fin, Mardi Lobsang Rampa est parvenu à bien contrôler le corps (il a dû apprendre à le contrôler). Il ne savait pas parler l’anglais, pas même un traître mot […] Là, il fit des signes à la pauvre femme, comme il put (entre parenthèses, il resta une fois pour toutes avec une épouse, il s’est retrouvé « casé »).

La crue réalité des faits, c’est que M. Mardi Lobsang Rampa est aujourd’hui un anglais. Il vit à […] pour le Canada, il est passé par l’Uruguay […] un homme bon. Les atomes de sa momie ont permuté avec les atomes du corps anglais. Ainsi, il s’est pratiquement retrouvé avec son ancien corps, réadapté, pour vivre. On dit que même les cicatrices du corps momifié sont restées.

Question. […]

Maitre. Bon, ils sont passés au corps anglais. Eh bien, il m’est arrivé quelque chose de très semblable, à la différence près que je n’ai pas eu à permuter mes atomes avec le corps d’une autre personne, mais simplement avec mon propre corps que j’ai laissé en Égypte, durant la dynastie du pharaon Khephren.

J’ai laissé ce corps vivant, en état de catalepsie (parce que je suis rentré vivant dans le sépulcre), sur l’ordre de mon Dieu, et j’ai laissé ce corps en catalepsie, avec toutes ses facultés en suspens. Alors, maintenant, actuellement, au moyen de la permutation atomique, je suis à nouveau EN TRAIN DE ME RÉINCARNER DANS MON PROPRE CORPS ÉGYPTIEN (de sorte que c’est quelque chose de semblable). Bien sûr, je ne suis pas encore totalement réincarné dans ce corps, parce que c’est un long travail du point de vue ésotérique, n’est-ce pas ? Dans ce sens, j’ai un an. La seule chose que j’ai actuellement, c’est le cerveau égyptien qui me permet de penser ou grâce auquel j’élabore la pensée ésotérique. La tête est pratiquement la seule chose que j’ai réussi à avoir, ce qui me donne l’âge d’un an. L’an prochain, j’aurai deux ans, et l’autre année, trois ans. Quand j’aurai sept ans, le changement sera plus notable. Quand j’atteindrai l’âge de 21 ans, le changement se verra totalement, j’aurai alors la totalité du corps égyptien, ici, dans l’Occident du monde. Et mon corps latin restera définitivement dans le sépulcre, occupant la place de la momie, la place que la momie égyptienne a laissée vacante.

Question. Se trouve-t-il momifié ?

Maitre. Non, IL N’EST PAS MOMIFIÉ, MAIS COMME EN CATALEPSIE.

Question. Et vous pourrez l’utiliser à nouveau, Maître ?

Maitre. PLUS TARD. En tout cas, j’ai déjà une partie du corps égyptien : la tête. Cette tête avec laquelle je vous parle à cet instant est restée plus de quatre mille ans sous terre.

Question. Maître, et quel âge aviez-vous quand vous avez laissé votre corps en état de catalepsie ?

Maitre. ENVIRON 45 ans, ou une QUARANTAINE D’ANNÉES.

Question. Pour faire l’échange, devez-vous aller là-bas ?

Maitre. Eh bien, AVEC L’ÉCHANGE ATOMIQUE, par exemple : si un atome de mon cœur (supposons) se détache, cet atome qui se détache de mon cœur voyagera dans la quatrième Verticale qui pousse l’atome vers la momie égyptienne (en Égypte), mais, à son tour, en chemin, il rencontrera l’autre atome qui vient aussi du cœur de la momie et ils se croiseront en chemin.

De sorte que le lieu qui est resté vacant est occupé par l’autre atome similaire qui vient de la momie. Et à son tour, l’atome qui est parti d’ici va occuper la place qui est restée vacante dans le cœur de la momie. Et ainsi, grâce à l’échange atomique, é-chan-ge a-to-mi-que, écoutez bien : É-chan-ge. Savez-vous ce qu’est un échange ? Je vais rester absolument en possession de mon corps égyptien.

Question. Et quels dangers cela peut-il représenter, Maître ?

Maitre. Eh bien […] le processus va se réaliser au cours de nombreuses années. Actuellement, d’un point de vue ésotérique, nous dirions que j’ai un an. Si je ne me réincarnais pas de cette manière et de cette façon, je serais actuellement dans un berceau, comme un enfant d’un an. De sorte que je suis en train d’effectuer la réincarnation de mon vivant dans mon propre corps égyptien.

Question. Vénérable Maître, alors ne serait-il pas possible que ce corps meure ?

Maitre. Eh bien, il est clair que je suis en train de me réincarner dans mon propre corps, n’est-ce pas ? Si je n’avais pas le corps égyptien, je serais alors désincarné ou bien je devrais attirer des atomes différents pour former un nouveau véhicule. Mais, grâce à l’échange atomique, il m’est donc devenu possible de me revêtir d’un nouveau corps. Je suis en train de le faire. Et ainsi, je peux donc être avec vous dans cette grande œuvre.

Question. Maître, comment s’appelait le pharaon ?

Maitre. À l’époque du PHARAON KHEPHREN.

Question. Et le nom ?

Maitre. C’est Khephren ! À l’époque du pharaon Khephren, j’ai vécu en Égypte et j’ai laissé mon corps momifié, c’est-à-dire en catalepsie.

Question. Mais ce que je vous ai demandé, c’est le nom du pharaon, Maître.

Maitre. Le nom du pharaon est Khephren.

Question. Et votre nom ?

Maitre. Mon nom, eh bien, je le garde secret pour l’instant, je vous le dirai plus tard, pour l’instant je le garde secret […] je n’ai pas l’autorisation.

Question. C’est-à-dire que le corps vital doit aussi faire l’échange ?

Maitre. LE CORPS VITAL DE LA MOMIE ÉGYPTIENNE EST DÉJÀ ICI. C’est lui que j’utilise pour vous parler. LA PERSONNALITÉ ÉGYPTIENNE est déjà ici et c’est à travers elle que je suis en train de vous parler. La personnalité que j’avais est partie en Égypte, et la personnalité d’Égypte est venue ici. Le corps vital que j’avais est parti là-bas, et le corps vital de la momie est venu ici. Le cerveau avec lequel je pensais est parti là-bas. Maintenant, celui que j’ai ici, c’est le cerveau de la momie, avec lequel je suis en train de raisonner. Et ainsi, je suis en train de faire un échange, lentement, parce que c’est un travail qui dure de nombreuses années, jusqu’à ce que j’y parvienne totalement.

Question. Maître, quand l’échange s’achèvera, apparemment […]

Maitre. Bon, similaire, parce qu’au moyen de cet échange, je me suis intégré, ou en d’autres termes, les atomes, la forme égyptienne doit maintenant se SOUMETTRE À L’ARCHÉTYPE que j’ai actuellement dans la quatrième Coordonnée. Et alors, le véhicule égyptien s’accommode donc maintenant à la nouvelle structure. Mais c’est un avantage, parce que grâce à ce véhicule, je pourrai travailler avec l’humanité jusqu’à la fondation de la sixième race racine et bien au-delà.

Question. Alors, vous devez laisser votre personnalité là-bas ? Parce que si vous ne voulez pas parler avec cette personnalité, mais avec l’autre.

Maitre. L’autre personnalité est restée liée là-bas. La personnalité que j’avais.

Question. Et à aucun moment cette personnalité n’essaiera de revenir ?

Maitre. Si, l’autre jour j’étais en Troisième Chambre et là-bas, je l’ai vue arriver ! Elle avait envie de prendre la parole. Je n’ai pas eu d’autre solution que de dégainer mon épée et de lui dire : « Retourne à ton sépulcre ! ». Je n’ai pas eu d’autre solution que de la renvoyer, que pouvais-je faire d’autre.

Question. Maître, est-ce que l’un d’entre nous, ici présent, possède aussi une momie et pourrait aussi effectuer cet échange ?

Maitre. OUI, CERTAINS D’ENTRE VOUS ONT UNE MOMIE. Nous, les anciens Égyptiens, nous momifiions nos cadavres dans le but d’atteindre la résurrection. Dans mon cas concret, je peux vous dire que c’est déjà […] Je suis en train de sortir, pour vous parler dans un langage plus accessible à tous, je vous dirais, en vous parlant dans le langage du « Livre des Morts » que : « Je suis en train de sortir à la lumière du jour avec ma momie ». C’est ainsi seulement que je peux rester avec vous. Dans le cas contraire, cela m’aurait été impossible parce que mon corps actuel est pratiquement déjà mort.

Mon corps actuel, je le répète, qui est déjà pratiquement mort (et je dis « qu’il est mort », parce que je suis en train de m’incarner dans ce nouveau véhicule) avait évidemment déjà atteint la soixantaine, n’est-ce pas ? Comment pourrais-je accomplir mes voyages en Europe ? Impossible ! Parce que dans 20 ou 30 ans, j’en aurais 90. Alors, quand ? Et l’Asie, l’Afrique et l’Océanie, quand ? Non, mon corps était déjà trop vieux. Et je n’ai pas eu d’autre solution que de me réincarner dans mon propre corps égyptien.

Voilà la différence entre le cas de Mardi Lobsang Rampa et le mien : il a dû se mettre dans un corps étranger […] je suis en train de me mettre dans mon propre corps égyptien.

Question. […]

Maitre. Eh bien, mon Dieu, il y a diverses manières […] de sorte.

Question. Maître, comme vous avez la personnalité égyptienne, cela veut-il dire que vous avez actuellement une facilité pour parler la langue égyptienne ?

Maitre. Bon, je vais te dire une grande vérité : j’ai mon cerveau égyptien, c’est sûr que oui, n’est-ce pas ? Mais je dois encore beaucoup travailler pour finir de me réincarner totalement dans mon corps, parce que pour pouvoir parler la langue, il me manque encore des atomes terminaux, et IL FAUT FINIR DE FAIRE LA TOTALITÉ DE L’ÉCHANGE pour rester vraiment […]

Heureusement que, pour le moins, je me rappelle mon existence égyptienne, et je me la rappelle parfaitement, et que je connais tous les mystères des pharaons et tous les mystères de la Haute et Basse-Égypte, et qu’en plus, je peux parfaitement connaître en profondeur la totalité du « Livre des Morts ». Ainsi, de ce côté, JE N’AI PAS OUBLIÉ LA SAGESSE ÉGYPTIENNE, et le cerveau égyptien me permet d’actualiser encore plus cette connaissance.

Question. Maître, alors, avec cette nouvelle réincarnation […]

Maitre. Eh bien, maintenant, je suis un petit garçon d’un an. Cette existence est si longue qu’elle durera jusqu’à la fin du Mahamanvantara.

Question. Maître, tous ceux qui ont laissé des momies étaient-ils des Initiés ?

Maitre. Oui, des Initiés.

Question. […]

Maitre. Des prêtres initiés […] Par exemple, dans la Vallée des Rois, on a trouvé beaucoup de momies, mais les MOMIES MORTES sont une chose et les MOMIES VIVANTES en sont une autre. La mienne est restée vivante. Je suis né en Égypte, mais je ne suis pas mort en Égypte : à un certain âge, on m’a donné l’ordre de laisser mon corps en catalepsie dans un sarcophage et, avec l’aide des Hiérophantes, cela s’est fait ainsi.

De sorte que mon corps est resté vivant. Ce corps n’est pas non plus resté tout le temps dans le sépulcre : à la fin de n’importe quelle existence karmique, j’ai toujours pris mon corps égyptien et j’ai vécu parmi les êtres humains avec mon corps égyptien, ici et partout.

De sorte que, de ce point de vue, je peux vous dire que JE SUIS IMMORTEL. Il y a longtemps que je n’ai pas bénéficié de la chère Parque souveraine. Vous avez la joie d’avoir profité de la mort. Moi, je regrette beaucoup de ne pas avoir bénéficié de la mort depuis plus de quatre mille ans. Bien que je me sois désincarné, j’ai abandonné un corps pour aller m’étirer là-bas, dans le sarcophage, puis soulever ce couvercle si lourd, sortir par le corridor (qu’il y a à gauche) jusqu’à l’extérieur de la pyramide, avec un petit tissu, un pagne que je portais ici, pour voir ensuite comment me mettre à nouveau des habits, des vêtements, et enfin, comment m’arranger pour continuer à travailler, en attendant que vienne l’heure de prendre un autre corps karmique. Quand vient le moment de prendre un autre corps karmique, je mets de nouveau l’égyptien dans son sarcophage et je prends à nouveau le corps karmique. De sorte qu’il ne m’a servi à rien de mourir, je n’ai pas pu profiter de la mort depuis quatre mille ans.

Question. Maître, pourquoi l’appelle-t-on corps karmique ?

Maitre. Parce que tous ces véhicules que vous avez sont du Karma pur. Ou alors, lequel d’entre vous n’a pas de Karma ?

Question. L’un de ceux qui sont présents ici pourrait-il atteindre l’Immortalité […]

Maitre. Eh bien, bien sûr que oui !

Question. Parce que […] il me semble que c’est déjà de la prédestination ou que c’est déjà écrit dans le Livre de la Vie. Si vous saviez que l’un de nous pourrait atteindre l’immortalité […] ?

Maitre. Je pourrais vous le dire, mais je ne le dis pas, et sais-tu pourquoi ?

Question. […]

Maitre. Parce que cela leur nuirait, leur ferait du tort. Si un Bodhisattva dit celui qui est Bodhisattva, il devient in-sup-por-ta-ble. Mieux vaut ne pas le dire… et ainsi éviter que…