Deuxième Chaire d’Anthropologie Gnostique

DEUXIÈME CHAIRE D’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Cette question de l’origine de l’homme est réellement très discutable, très épineuse. Dans son œuvre, M. Darwin a établi certains principes dont devraient se rappeler les anthropologues matérialistes. M. Darwin dit : « Une espèce qui évolue positivement ne pourrait en aucune façon descendre d’une autre qui évolue négativement ». M. Darwin affirme également : « Deux espèces similaires, mais différentes, peuvent se rapporter à un ancêtre commun, mais jamais l’une ne provient de l’autre ».

Ainsi, à mesure que nous avançons dans ces études sur l’Anthropologie Scientifique, il est évident que nous rencontrons certaines contradictions dans le Matérialisme. Comment est-il possible que les principes darwinistes soient ignorés ? Comment est-il possible qu’aujourd’hui encore, il y en ait qui pensent que l’homme descend du singe ?

Indiscutablement, les faits parlent d’eux-mêmes et, jusqu’à ce jour, on n’a jamais trouvé le fameux CHAÎNON MANQUANT. Où est-il ?

On a beaucoup parlé contre l’existence du père de Manu, le DHYAN-CHOHAN, mais en réalité, il y a des millions de personnes dans le monde oriental et même occidental qui acceptent le Dhyan-Chohan.

De plus, cette croyance est plus logique que celle de l’homme-singe que Haeckel a voulu faire exister, mais qui n’a été véritablement rien de plus qu’une simple fantaisie de son auteur.

Le temps passe et nulle part sur la Terre on n’a découvert le fameux « homme singe ». Où y aurait-il un singe qui raisonne, qui pense, qui ait un langage accessible à tout le monde ? Lequel est-ce ?

Incontestablement, ce genre de fantaisies littéraires ne sert, au fond, absolument à rien. Que l’on observe, par exemple, la dimension des cerveaux : la masse céphalique d’un gorille n’atteint même pas le tiers du cerveau de n’importe quel sauvage d’Australie (qui est, entre parenthèses et nous le savons bien, la créature la plus primitive de notre globe terrestre).

Il manquerait un chaînon qui relierait le gorille le plus avancé au sauvage le plus arriéré d’Australie. Où se trouve ce maillon ? Qu’en a-t-on fait ? Existe-t-il, en fait ?

Il est indubitable que sur le CONTINENT DE LA LÉMURIE, durant l’ÈRE MÉSOZOÏQUE, ont surgi les PREMIERS SINGES. Mais, quelle est leur origine ? La Gnose affirme, de manière emphatique, que certains groupes Lémuriens humains se sont mêlés avec des bêtes sous-humaines pour engendrer les espèces des singes.

Il est évident que Haeckel ne s’est absolument jamais opposé à l’idée que les singes soient nés dans la Lémurie ; il a toujours accepté la réalité de ce continent.

Mais réfléchissons un peu. Où était située la Lémurie ? Dans l’océan Pacifique, c’est évident. Elle couvrait une vaste zone de cette mer. Au terme de dix mille années de tremblements de terre, elle fut peu à peu submergée par les vagues furieuses de l’océan. Mais, il est resté des vestiges de la Lémurie, en Océanie, en Australie, dans l’Ile de Pâques, etc. La Lémurie a été une réalité, elle a occupé un lieu, il y a de cela très longtemps.

Ceci pourra déranger aujourd’hui les anthropologues matérialistes, partisans de la Pangée. Ces messieurs sont tellement embouteillés dans leur dogmatisme au sujet de la Pangée qu’ils n’acceptent absolument pas la possibilité de l’existence de la Lémurie.

Que les singes soient nés durant l’Ère Mésozoïque, à l’époque même du MIOCÈNE, troisième partie de L’ÉOCÈNE, n’a absolument rien d’étrange. Mais, nos affirmations ne s’arrêtent pas là. D’autres espèces de singes ont eu également leur origine dans l’ATLANTIDE de Platon, qui n’est toujours qu’un simple mythe pour les matérialistes fanatiques de la Pangée. Cependant, même s’ils le nient, l’Atlantide a existé. Elle a bien été découverte, même s’ils s’y opposent.

Quiconque a étudié le sol marin sait très bien qu’entre l’Amérique et l’Europe il existe encore aujourd’hui une grande plate-forme. Il y a peu de temps, précisément, quelques scientifiques qui ont découvert l’Atlantide se sont proposé de l’explorer depuis l’Espagne ; cependant, c’était l’époque du régime de Franco et ce ne fut pas possible. L’Atlantide n’est donc pas la légende fantastique que l’on croit. Elle a été réelle.

Autrefois, la carte du monde était complètement différente. Tout change. Même la propre Pangée des anthropologues matérialistes a dû subir de terribles changements, car nous savons bien que les CONTINENTS FLOTTENT. Monsieur Mario Roso de Luna l’a clairement expliqué et ceci ne doit surprendre personne.

Les matérialistes fanatiques de la Pangée sont d’accord sur ce point, ils ne le nient pas ; mais ils sont encore très loin de connaître les causes, les raisons de la dérive des continents. J’estime que s’ils étudiaient Mario Roso de Luna (ce que je considère presque comme impossible), leurs informations seraient plus complètes.

Si nous considérions notre Terre comme un œuf, le jaune serait les continents soutenus par le blanc, et entre le jaune et le blanc, il y aurait des substances, des liquides, des éléments que la science matérialiste ignore actuellement.

Il y en a qui croient que certains types de singes supérieurs, comme le gorille, l’orang-outan, le chimpanzé, viennent de la Lémurie. Il y en a aussi qui affirment catégoriquement que les groupes inférieurs, comme le catarhinien, le platyrhinien, etc., viennent de l’Atlantide. Nous ne ferons pas d’objections à ce sujet, mais nous devons y réfléchir profondément.

Pour le moment, ils formulent des commentaires très sympathiques : la Science matérialiste invente tous les jours de nouvelles hypothèses. Ils ont établi une chaîne très curieuse et ridicule au plus haut point concernant nos éventuels ancêtres.

Comme roi de cette chaîne apparaît le REQUIN, dont descendraient les CAÏMANS, d’après ce que disent les anthropologues matérialistes. Théorie ridicule, n’est-ce pas, qui n’a pu être conçue, en réalité, que par « un mental de caïman » !

Et ils poursuivent ensuite avec le fameux OPOSSUM, créature semblable au crocodile, mais un peu plus évoluée, soulignent-ils. De là, ils passent (en suivant le cours de la grande chaîne des merveilles) par un certain petit animal, auquel on a donné, ces temps-ci, beaucoup d’importance. Je me réfère, avec emphase, au « LÉMURIEN » ou « Lémur », comme ils l’appellent. Ils lui attribuent un placenta discoïdal, opinion rejetée par les zoologues eux-mêmes. Nous trouvons d’énormes contradictions dans ces subterfuges de la Science de l’Anthropologie matérialiste.

Elle poursuit en disant que de ce petit animal (qui a pu exister il y a quelque cent cinquante millions d’années), descend à son tour le singe et enfin le gorille. Dans cette chaîne, le gorille serait notre ancêtre immédiat, l’ancêtre de l’homme !

Comme je le disais dans ma précédente conférence, certains anthropologues ne manquent pas de mentionner à ce propos la pauvre SOURIS, et ils veulent même l’inclure aussi dans cette chaîne. Comment ? De quelle manière ? Les composantes de la chaîne ne seraient donc plus au nombre de sept mais de huit. Libre à eux et à leurs théories !

Ils affirment, avec une assurance extraordinaire, que « l’homme était minuscule, microscopique, c’est-à-dire si petit que nous serions, aujourd’hui, stupéfaits de le voir ».

Sur quoi se basent-ils ? Sur le fait que la souris est petite, très petite ; que comme nous sommes, d’après eux, fils de la souris (je ne sais pas à quel endroit ils incluent la souris, peut-être avant le Lémur, ou après lui), nous nous sommes développés, jusqu’à parvenir à la hauteur de grande civilisation et de perfection extraordinaire que nous avons aujourd’hui.

Que Dieu et Sainte Marie me gardent ! À notre époque, la souris occupe la première place dans les conférences publiques. Et au train où vont les choses, d’ici peu, le gouvernement devra interdire de tuer les souris puisque, selon eux, elles ne sont rien moins que nos ancêtres.

Mais, où sont les chaînons ? Comment est-il possible que, du requin, soit apparu le caïman, comme ça, du jour au lendemain, ou au terme d’un certain nombre de siècles ?

Des millions d’années ont passé et les requins continuent tranquillement d’exister. Et on n’a jamais vu, soit dans l’Atlantique, soit dans le Pacifique, qu’à partir d’une espèce de requins naissaient de nouveaux crocodiles.

D’abord, parce que les crocodiles ou les caïmans, du moins ceux que j’ai connus (et ils ne sont certainement pas encore assez civilisés pour venir ici, dans les rues, inventer des théories), en réalité, on ne les trouve pas dans la mer, mais dans les fleuves ou dans les lacs.

Connaîtriez-vous par hasard une seule espèce de caïmans ou de crocodiles qui ait surgi des vagues tumultueuses de l’océan ? Tout le monde sait bien que les caïmans sont des animaux d’eau douce. Nous les avons vus dans les grands fleuves et cela, j’en suis sûr ! J’ai parcouru également les océans et je n’ai jamais vu ou entendu dire qu’un pêcheur ait attrapé un caïman en plein océan. Ils ont péché des requins, mais des caïmans, quand donc ? Nous parlons de faits concrets, clairs et définitifs.

Et où seraient le ou les chaînons qui relieraient le caïman à l’opossum ? Et où seraient les chaînons qui relieraient l’opossum à ce petit animal, le Lémur, dépourvu de placenta, signalé par Haeckel comme une créature ayant un placenta discoïdal ?

Pour continuer, où seraient les chaînons qui relieraient cette créature au singe ? Et où seraient enfin les chaînons du singe au gorille ? Et où seraient les chaînons du gorille à l’homme ? Quels sont-ils ? Nous sommes donc en train de voir des faits concrets : il manque les chaînons. Parler pour parler est trop absurde.

On a trop parlé de la MONÈRE, atome de l’abîme aqueux, première goutte de sel dans un océan silurien, dont le fond est couvert de boue et où la première couche de roches n’avait pas encore été déposée. Mais, quelle est l’origine de la Monère ? Pourrait-on concevoir, par hasard, qu’une chose aussi extraordinaire que le premier point atomique du PROTOPLASME, si bien organisé et à la construction si complexe, ait résulté du hasard, de l’accidentel ?

J’ai compris que si l’on nie les PRINCIPES INTELLIGENTS de la Nature, le Protoplasme perd tout sens d’organisation.

Le temps passe et l’Anthropologie matérialiste sera peu à peu détruite. Jusqu’à présent, les anthropologues matérialistes n’ont pas pu dire à quelle date, ni comment a surgi le premier homme. Ils formulent des hypothèses, rien de plus, et ces hypothèses s’avèrent assez ridicules, elles n’ont aucun fondement sérieux.

Dans l’Anthropologie matérialiste, on a souvent recours à l’Australie. C’est une position très commode pour l’Anthropologie purement matérialiste que de dire que les tribus existant en Australie descendent du singe. Scientifiquement, cela ne tient pas debout si on mesure les cerveaux et qu’on fait des comparaisons.

Je le répète, le cerveau d’un gorille très avancé n’atteint même pas la moitié du volume de celui d’un sauvage d’Australie. Il manquerait donc un maillon entre le gorille le plus avancé et un sauvage d’Australie. Où est ce maillon ? Qu’on nous le présente, qu’on nous le montre ; nous attendons tous ici de le voir. Affirmer pour le plaisir d’affirmer, sans base sérieuse, est une chose terriblement ridicule.

Je disais, dans ma première conférence, que ces messieurs du Matérialisme Anthropologique affirment de façon très grandiloquente qu’ils ne croient que ce qu’ils voient, mais les faits nous démontrent leur fausseté : ils croient fermement à des hypothèses absurdes qu’ils n’ont jamais vérifiées.

Le fait de dire : « À l’origine, nous provenons du requin » et d’établir ensuite une chaîne de caprices, simplement à partir de ressemblances physionomiques, démontre, au fond, une superficialité poussée à l’extrême.

Lorsqu’ils écrivent cela, ils abusent trop de l’intelligence des lecteurs. Lorsqu’ils parlent de cela, ils s’avèrent, en fait, terriblement comiques, voire même absurdes.

Que dans la Lémurie (continent que les horribles fanatiques de la Pangée mettent aujourd’hui en doute) des êtres humains se soient mêlés à des bêtes, nous ne le mettons pas en doute. De là sont sortis, non seulement des singes, mais de multiples formes bestiales sur lesquelles aujourd’hui encore existe de la documentation dans le monde, tant à l’Est qu’à l’Ouest.

Nous citerons, comme exemple, certains singes lémuriens étranges, qui pourraient être la risée des matérialistes superficiels de cette époque (mais il faut vraiment affirmer la réalité avec courage). Je me réfère à une espèce qui a existé, et qui tantôt marchait sur les mains et les pieds (comme n’importe quel singe) et tantôt se dressait sur les deux pieds ; leur visage était à la fois bleu et rouge (produit du croisement de certains êtres humains avec des bêtes sous-humaines du Miocène, spécialement de l’Époque Mésozoïque). Et ils parlaient, à ce que disent les vieilles légendes.

Nous en trouvons les fondements dans les papyrus et dans beaucoup de monuments anciens. Donc les formes simiesques qui ont surgi sur le vieux Continent Mu furent multiples.

Mais, comment l’homme est-il apparu ? De quelle façon ? Jusqu’à présent, cela a été un vrai casse-tête pour les matérialistes, partisans de Darwin et de Haeckel et même pour les anthropologues matérialistes contemporains.

Où pourrions-nous découvrir l’origine de l’homme ? Incontestablement, dans l’homme lui-même, sinon en quel autre endroit ?

Limitons-nous maintenant à l’AUSTRALIE. Qu’en disent les anthropologues matérialistes ? Que « les tribus australiennes actuelles ont pour ancêtres les singes ».

Bien sûr, ils ne peuvent pas le prouver, néanmoins ils l’affirment, ils le croient ; ils ne l’ont pas vu mais ils le croient, bien qu’ils disent qu’ « ils ne croient jamais à une chose qu’ils n’ont pas vue ». Vous voyez comme ces anthropologues du Matérialisme sont paradoxaux.

En réalité, les tribus australiennes sont, je le répète, les plus primitives qui existent actuellement dans le monde. Quelle serait l’origine de ces tribus ? Il faudrait savoir quelle est l’origine de l’Australie.

En vérité, l’Australie est un morceau de la Lémurie située dans le Pacifique, une terre vieille, très vieille. Là, on pourrait obtenir beaucoup de vie si l’on semait suffisamment. Tout ceci, artificiellement, car elle se trouve déjà en état de décrépitude.

Où sont les ancêtres de ces tribus ? Nous parlons de leurs corps physiques. De toute évidence, nous trouverons leurs ossements au fond même du Pacifique ; des ossements de bêtes parce qu’en vérité les aborigènes australiens sont issus du mélange de certains hommes avec certaines bêtes ; ils sont passés par beaucoup de transformations et ils existent actuellement.

Il faudrait observer ces tribus pour se rendre compte, à l’évidence, qu’il s’agit du croisement d’habitants de l’antique Lémurie avec certaines bêtes de la Nature.

Par exemple, en Australie, il y a des endroits où les poils sur le corps des personnes sont si abondants que l’on dirait plutôt une fourrure de bête. Ceci donne naturellement un fondement apparent qui fait dire à ces messieurs matérialistes : « Voilà… ce sont les fils des anthropoïdes. Notre théorie est démontrée ! ».

Les anthropologues matérialistes sont terriblement superficiels, ils n’ont vraiment pas de maturité dans le jugement, ils ont un mental en état de décrépitude, dégénéré, et c’est vraiment déplorable.

Si nous voulons vraiment découvrir l’origine de l’homme, nous devons connaître à fond l’ONTOGENÈSE. Il ne serait pas possible de connaître la PHYLOGENÈSE si nous excluions l’Ontogenèse. Que l’on observe les processus de récapitulation de l’être humain à l’intérieur du ventre maternel. La Nature fait toujours des récapitulations.

Observez une semence, le germe d’un arbre. Il y a là en puissance un arbre complet, il ne lui manque que de se développer et, pour se développer, il a besoin de terre, il a besoin d’eau, d’air et de soleil.

La Nature récapitule tous les processus de l’arbre qui a servi pour ainsi dire de père au germe qui doit se développer. Ou, en d’autres termes, nous dirions : la Nature récapitule, dans ce germe qui doit se développer, les processus par lesquels est passée toute la famille de cet arbre, toute cette espèce d’arbres ; et il va se développer lentement, il va croître de la même façon que les autres arbres ou que l’arbre dont ce germe s’est détaché.

Il y a toujours un processus de récapitulation, feuille après feuille, jusqu’à ce que, finalement, l’arbre donne aussi fruit et semence pour que les autres arbres qui naîtront effectuent toujours les mêmes récapitulations.

Observons comment la Nature récapitule toutes ses merveilles dans le Cosmos : chaque année le Printemps, l’Été, l’Automne et l’Hiver reviennent ; c’est une récapitulation parfaite.

De même, je le répète, dans le ventre maternel, il y a aussi une récapitulation correcte de toute l’espèce humaine. Dans le ventre maternel se trouvent toutes les phases par lesquelles l’être humain est passé depuis ses origines les plus anciennes.

En premier lieu, personne ne pourrait nier que, dans le ventre, le fœtus passe par les QUATRE RÈGNES DE LA NATURE : en premier, il est pierre, deuxièmement plante, troisièmement animal et quatrièmement homme.

En tant que pierre, germe ou corpuscule, il est inorganique : il est l’ovule qui se détache de l’ovaire et qui va s’unir à la matière organique. La circulation conduit cet ovule jusqu’au fond même de la matière organique pour son développement.

Dans le deuxième aspect, nous voyons l’état végétal, une espèce de carotte, arrondie à la base et pointue dans la partie supérieure. Lorsqu’on l’étudie cliniquement, cela ressemble plutôt à un oignon avec plusieurs couches, entre lesquelles il y a un liquide merveilleux. Du nombril de ce qui apparaît comme un oignon, pend la possibilité d’un fœtus, comme le fruit d’une plante. Voilà l’état végétal.

Plus tard, apparaît la forme animale. En effet, le fœtus prend la forme d’un têtard et ceci est entièrement démontré. Et, pour finir, il prend une forme humaine. Les quatre phases sont l’une Minérale, l’autre Végétale, l’autre Animale et l’autre Humaine. Mais a-t-on vu jusqu’à maintenant un singe par ici ? Quel médecin l’a constaté, quel scientifique a vu un jour la phase de l’anthropoïde ? Quel est le docteur qui a vu, un jour, au cours du processus de RÉCAPITULATION FŒTALE, le fœtus prendre la forme d’un singe catarhinien ou platyrhinien, d’un orang-outan ou d’un gorille ?

Donc, ce que la Science matérialiste affirme est absurde. L’origine de l’homme doit être cherchée dans le ventre même de la femme. C’est dans ces processus de récapitulation que se trouvent l’origine de l’homme et les phases par lesquelles il est passé.

Il n’est pas, non plus, apparu de requin dans le ventre d’une mère. Où est-il ? Quel est-il ? Où se trouve ce Lémurien (petit animal qu’on a mentionné auparavant et pour lequel Haeckel en personne s’est même passionné) ? Dans quelle phase de la grossesse apparaît-il ?

Pourquoi ces messieurs veulent-ils échapper à ce qui est correct ? Pourquoi ne cherchent-ils pas l’origine de l’être humain à l’intérieur de l’être humain lui-même ? Pourquoi vont-ils la chercher au-dehors ? Toutes les Lois de la Nature existent à l’intérieur de nous-mêmes, et si nous ne les trouvons pas à l’intérieur de nous, nous ne les trouverons jamais à l’extérieur.

Mais, nous sommes arrivés à un point très délicat et assez difficile. Que nous ayons été pierre, que nous ayons été plante, que nous ayons été animal ou homme, voilà qui est bien, qui est accepté. Mais quand ? Comment ? Quelles causes primaires ou secondaires ont gouverné tous ces processus ? Mystères !

Pourriez-vous, par hasard, résoudre ces énigmes ? Si les matérialistes n’étaient pas fanatiquement attachés au dogme de la Géométrie Tridimensionnelle d’Euclide, tout serait différent.

Malheureusement, ils s’obstinent à vouloir que tous acceptent ce dogme de force. Ils veulent nous maintenir embouteillés dans ce dogme. C’est aussi absurde que de vouloir mettre la Vie Universelle en bouteille ou de vouloir enfermer un océan dans un verre en cristal.

Ils s’opposent violemment à cette question des Dimensions Supérieures de la Nature et du Cosmos. À quoi cela est-il dû ? Simplement au fait que leur mental est décrépi, dégénéré et qu’ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, c’est évident.

Qu’il existe une Quatrième Coordonnée, une Quatrième Verticale ? C’est indéniable, mais cela dérange les matérialistes. Pourtant, Einstein – qui a coopéré à ce qui touche à la bombe atomique – a accepté la Quatrième Dimension.

En mathématique, personne ne peut nier la Quatrième Verticale. Mais, les gens matérialistes de notre époque n’envisagent même pas l’éventualité qu’il puisse exister une autre Dimension ou d’autres Dimensions supérieures dans la Nature.

Ils veulent à tout prix que nous restions enfermés ou que nous nous auto-enfermions tous dans le Monde Tridimensionnel d’Euclide. Et, à cause de cette fausse position absurde dans laquelle ils se trouvent, ils bloquent complètement les progrès de la physique.

De nos jours, il devrait déjà exister des Vaisseaux Cosmiques capables de voyager à travers l’infini. Mais, ce souhait sera irréalisable tant que la physique continuera à être embouteillée dans le Dogme des Trois Dimensions d’Euclide.

Si ces messieurs – qui, jusqu’à présent, ont été incapables de répondre à la question : d’où a surgi l’homme, à quelle date, et comment ? – acceptaient vraiment la possibilité d’une Quatrième, d’une Cinquième, d’une Sixième et d’une Septième Dimension, tout serait différent.

Mais, nous sommes sûrs qu’ils ne l’acceptent pas, ni ne l’accepteront jamais, Pourquoi ? Parce que leur mental se trouve dans un processus de franche dégénérescence, à cause de l’abus sexuel ; et, dans ces conditions, il n’est pas possible qu’ils acceptent cette thèse que nous leur présentons. Ils devraient commencer par régénérer leur cerveau avant de pouvoir accepter nos postulats gnostiques.

Pierre, plante, animal et homme, voilà la base même d’une Anthropologie sérieuse. Pensons à la forme antérieure à l’état humain, à nos ancêtres légitimes. Incontestablement, nous trouverions la vie animale dans la nature, mais située dans une Quatrième Dimension (ce qui est choquant pour le Matérialisme).

Toutefois, ce sont ces mêmes matérialistes qui se moquaient de Pasteur et de ses théories, qui le raillaient lorsqu’il désinfectait les instruments chirurgicaux. Ils ne croyaient pas aux micro-organismes, parce qu’ils ne les voyaient pas ; mais aujourd’hui, ils les acceptent.

La vie animale peut-elle exister dans une Quatrième Coordonnée ? Oui, évidemment ! Y a-t-il un système, une méthode de vérification ? Bien sûr que oui, mais il s’agit de systèmes très différents de ceux de la Science matérialiste qui est retardataire.

Qui possède ces méthodes ? Nous les avons, et c’est avec un grand plaisir que nous les enseignons à ceux qui veulent vraiment investiguer dans le domaine de la Science Pure.

Y a-t-il donc eu une vie animale dans la Quatrième Coordonnée ? C’est évident qu’il y en a eu une. Et y a-t-il eu une vie végétale dans la Cinquième Coordonnée ? Oui, il y en a eu une. Et y a-t-il eu une vie minérale dans la Sixième Coordonnée ? Oui, il y en a eu une, mais je précise que la vie minérale de la Sixième Coordonnée, ou la vie végétale de la Cinquième ou la vie animale de la Quatrième ne ressemblaient en rien à la vie minérale, végétale et animale de notre monde purement physique.

Que, plus tard, cette vie minérale, végétale et animale se soit condensée, ici, sur ce globe de matière tridimensionnel, nous ne le nions pas, mais ce fut au cours de millions d’années.

Comment pourrions-nous définir, d’une certaine façon, les processus évolutifs depuis le minéral jusqu’à l’homme ? Ce ne serait pas possible si nous excluions de la Nature la question posée par Leibniz. Je me réfère aux MONADES (Principes Intelligents de la Nature, les Monades ou Jivas).

Il est indéniable qu’entre la Monère Atomique de Haeckel et le Zaristripa de Manu, le Jiva des hindous ou la Monade de Leibniz (ou comme on veut l’appeler), il y a tout un abîme. Parce que la Monère Atomique de Haeckel est très loin de ce qu’est la véritable Monade ou Principe de Vie.

Ainsi, il est certain et entièrement vrai que les Étincelles Virginales ou simplement les Monades de Leibniz ont évolué dans le Règne Minéral, à l’époque des grandes activités de la Sixième Dimension. Elles ont également évolué dans le Règne Végétal, dans la Cinquième Dimension, et ont progressé jusqu’à l’État Animal, dans la Quatrième Dimension. C’est indiscutable.

Le jour est proche où ces Dimensions de la Nature pourront être vues, à travers des appareils optiques de haute précision. Mais, en attendant que ce jour arrive, nous pouvons être sûrs que nous, les anthropologues gnostiques, nous devrons supporter les mêmes moqueries que Pasteur a endurées lorsqu’il parlait des microbes. Mais un jour, grâce à l’optique, ces Dimensions seront perceptibles et alors les railleries cesseront.

Pour le moment, comme je vous l’ai dit, on effectue des expériences pour transformer LES ONDES SONORES EN IMAGES et, lorsqu’on aura réussi, on pourra voir tous les processus évolutifs et involutifs de la Nature. Et alors, l’Antéchrist de la Fausse Science sera mis à nu devant le verdict solennel de la conscience publique.

Quant à l’organisme humain, ne voyez-vous pas qu’au début il est invisible ? À l’œil nu, on ne voit pas le spermatozoïde, ni l’ovule lorsqu’ils amorcent le processus de la conception, lorsque la cellule germinale commence à se former. Qui pourrait supposer qu’une créature puisse sortir d’un spermatozoïde et d’une cellule fertilisante ? Et cela se voit-il à l’œil nu, par hasard ? On sait que cela existe grâce au microscope, évidemment. Nous allons donc préciser par des faits.

Les Monades qui sont passées par le Règne Minéral dans la Sixième Dimension sont aussi passées par le Règne Végétal dans la Cinquième et par le Règne Animal dans la Quatrième. Et c’est précisément à la fin de la Quatrième Dimension qu’est apparue une créature ressemblant à l’anthropoïde, mais qui n’en était pas un, qui n’était pas un gorille, ni un chimpanzé, ni quoi que ce soit de ce genre.

Tandis qu’approchait l’époque d’activité pour le Monde Tridimensionnel d’Euclide, cette forme a subi quelques changements, quelques métamorphoses, analogues à celles qu’a subies la planète Terre, et pour finir, elle s’est cristallisée sous une forme humaine. Il faut tenir compte du fait que la morphologie des créatures humaines et de la Nature change au fur et à mesure que passent les siècles.

Il est irréfutable que la morphologie humaine a surgi en accord avec l’ÂGE PROTOPLASMIQUE de notre Terre, pour venir réellement à l’existence. En passant par les périodes HYPERBORÉENNE, LÉMURIENNE et ATLANTE, jusqu’à nos jours, la morphologie s’est un peu modifiée.

Les créatures qui nous ont précédés – l’ancienne race humaine (comme le disent, comme l’attestent les traditions de l’ancien Mexique et de divers pays de la Terre), étaient des GÉANTS et ils ont progressivement diminué en taille pour devenir tels qu’ils sont actuellement.

Si nous voulions expliquer les Quatre Étapes (Minérale, Végétale, Animale et Humaine) dans le cadre exclusif de la Zone Tridimensionnelle d’Euclide, sur cette Terre, je suis sûr, absolument sûr, que tout cela susciterait réellement de nouvelles énigmes totalement insolubles. Au fur et à mesure que nous approfondissons cette question, et après l’échec retentissant subi par l’Anthropologie matérialiste, qui n’a pas pu véritablement donner de date, ni dire comment et quand est apparu l’être humain, il ne reste plus aujourd’hui aux scientifiques d’autre remède que d’accepter la crue réalité des Dimensions Supérieures de la Nature et du Cosmos.

Qu’ils nient ? Ils ont le droit de le faire. Qu’ils en rient ? J’ai déjà dit que « Celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas est en passe de devenir idiot ». Est-ce parce qu’ils ne le voient pas ? Pasteur ne voyait pas non plus les microbes et, cependant, de nos jours, l’optique peut les voir.

Au fur et à mesure que le temps passera, la Science matérialiste sera désarçonnée par les nouvelles découvertes et elle s’enfoncera de plus en plus dans le puits de sa propre ignorance.

Cette histoire du Néopithèque avec ses trois fils bâtards : le Cynocéphale avec une queue, le singe sans queue et l’homme arboricole, s’avère donc juste bonne pour un Molière et ses caricatures. En vérité, nous n’avons rien, dans le sang, du Pithécoïde et, jusqu’à présent, les faits parlent en notre faveur.

Mes chers frères, pour ce soir ma conférence est terminée. Bien sûr, je vous laisse toute liberté de poser les questions que vous voulez pourvu qu’elles se trouvent dans le cadre de la conférence que vous venez d’écouter.

Question. Maître, quelle relation y a-t-il, dans la Science Officielle, entre l’Abominable Homme des Neiges, le Yeti, et l’Évolution ?

Maitre. Bon, là nous sortons complètement du sujet, par conséquent je ne répondrai pas à cette question. Les questions doivent porter sur le sujet que nous sommes en train de traiter et non pas être hors sujet.

Question. Si la Science matérialiste ne peut pas fixer de date sur l’origine de l’homme, nous, par contre, pourrions-nous la fixer approximativement ?

Maitre. Bien sûr que oui, nous pouvons la fixer ! À l’évidence, l’origine de l’homme se situe au DÉBUT DE L’ÉPOQUE PROTOPLASMIQUE de notre Terre, il y a quelque 350 millions d’années. C’est évident.

Question. Comment peut-on le vérifier ?

Maitre. […] Évidemment, la seule manière, ou la seule chose qui pourra nous donner raison et le démontrer, ce sera LORSQUE APPARAÎTRONT CES APPAREILS avec lesquels on fait actuellement des expériences. Des expériences se font en Italie et d’autres se font aux États-Unis, et on a déjà obtenu de très bons résultats.

On est parvenu, par exemple, à décomposer les ondes sonores correspondant à Jésus de Nazareth et à les transformer en images ; et l’image présentée a été très correcte ; on continue avec ces expériences. (Bien sûr, ce que je dis ici ne fait pas partie de la conférence, mais c’est à part). Mais, EN ATTENDANT que ce jour arrive, nous n’avons pas d’autre solution que de FAIRE APPEL À L’INTUITION DU PRAJNA-PARAMITA qui, à coup sûr, nous permet d’investiguer ; ce sens, le Prajna-Paramita, à son degré le plus élevé, nous permet d’investiguer dans les Registres Akashiques de la Nature.

Ainsi donc, pour nous aider et pour le démontrer aux gens, nous devons patienter un peu et attendre simplement qu’aux États-Unis et en Italie ils perfectionnent les appareils, car à l’heure actuelle, ils sont en train de les perfectionner. On est maintenant sur la voie de la décomposition des ondes sonores du passé en figures, en images. Ceci n’aurait pas été possible avant.

Si quelqu’un veut vérifier ce que nous sommes en train de dire, il doit s’engager dans nos études et se consacrer au développement du sens appelé « Intuition Prajna-Paramita ». S’il le développe, s’il suit nos indications, il pourra le constater par lui-même. C’est clair. Y a-t-il une autre question ?

Question. Maître, à quoi se réfère exactement la Pangée ?

Maitre. La PANGÉE se réfère donc aux CONTINENTS FLOTTANTS : autrefois, L’Europe et l’Amérique étaient unies et elles se sont séparées peu à peu, au cours du temps ; l’Asie et l’Amérique aussi étaient très proches et après elles se sont éloignées.

Monsieur Mario Roso de Luna a parlé longuement au sujet des continents flottants. Nous savons bien que Monsieur Mario Roso de Luna a été totalement un gnostique et un véritable ésotériste. Voyons, ma sœur.

Question. Maître, quelles conditions se sont présentées ou ont été nécessaires pour un changement d’une dimension à une autre, d’une morphologie à une autre ?

Maitre. Il est clair qu’au fur et à mesure que la morphologie de la planète Terre change, la morphologie des créatures change aussi. L’ancêtre humain légitime n’est pas du tout semblable à l’anthropoïde, et il n’est pas un anthropoïde, ni rien qui lui ressemble. Il s’agit d’une ressemblance, rien de plus. Dans l’antiquité, avant que les activités du monde proprement physico-chimique surgissent, c’est-à-dire à l’époque de la Quatrième Dimension, quand la vie animale se développait dans cette Quatrième Coordonnée, il est donc passé par une certaine métamorphose de la même façon que la Terre. Et de là a surgi l’Homme Protoplasmique de l’époque polaire. Cet Homme Protoplasmique, à son tour, a aussi changé de morphologie lorsque la Terre est passée par des métamorphoses, lorsque la Terre a changé de morphologie.

Pour confirmer cela, à l’heure actuelle, il y a les tribus d’Australie ; leur morphologie est en étroite relation avec cette île qui ressemble plutôt à un continent. Ils se trouvent d’ailleurs dans un état, certes, assez lamentable. Y a-t-il autre chose ?

Question. Maître, selon la Science matérialiste, les restes les plus lointains datent d’environ 35 mille années : les résidus d’anthropoïdes qu’il y a eu après l’homme. Pour nous, la distance la plus longue est de 350 millions d’années. Or, ces 350 millions d’années correspondent-elles à un homme ou à l’étape d’évolution de l’homme pendant ces différents millions d’années ?

Maitre. Bon, nous avons parlé de l’époque où est apparu l’homme ; nous avons parlé de la Terre Protoplasmique ; nous avons parlé de l’époque où la première tentative d’homme est passée par une transformation de sa morphologie, comme la Terre aussi est passée par la même transformation ; nous avons parlé de cela.

Mais, en ce qui concerne l’affirmation que tu fais au sujet des matérialistes qui disent que « les données qu’on a sur l’homme datent tout au plus de quelques 35 mille années », tu as une opinion un peu erronée, parce qu’ils acceptent, par exemple, pour le Miocène (troisième partie de l’Éocène) des âges qui figurent entre 15 et 25 millions d’années ; c’est actuellement accepté officiellement.

De sorte que cette opinion que tu as s’avère maintenant plutôt hors de propos. Quelqu’un d’autre a-t-il quelque chose à dire ?

Question. Maître, quand l’Essence, à travers la Loi Évolutive, passe de l’état d’animal à l’état d’homme, celle-ci a-t-elle ou non une espèce animale spécifique ?

Maitre. Répète la question, voyons.

Question. Quand l’Essence, par la Loi Évolutive, passe de l’état d’animal à l’état d’homme, celle-ci a-t-elle ou non une espèce animale spécifique ?

Maitre. Il y a différentes lignées par lesquelles on peut revenir à l’état humain, c’est évident ; IL N’Y A PAS UNE ESPÈCE DÉFINIE, bien sûr que non. Il y a différentes lignées par lesquelles on peut revenir à l’état humain. Maintenant, il faut aussi prendre en compte (et cela nous le verrons plus tard, dans de prochaines conférences) qu’il existe non seulement l’Évolution, mais aussi l’Involution. À la fin de chaque sous-race de n’importe quelle race il y a involution ; et à la fin même de chaque race, il y a involution, c’est évident (mais nous parlerons de cela plus tard). Une autre question ?

Question. Maître, vous avez parlé de la Quatrième, Cinquième et Sixième Dimension. D’après ce que j’ai compris, plus haute est la Dimension, plus de subtilité il y a dans la matière, n’est-ce pas ?

Maitre. C’est ainsi !

Question. C’est-à-dire, la Cinquième est plus subtile que la Quatrième, et la Sixième est plus subtile que la Cinquième ?

Maitre. C’est ainsi !

Question. Alors, pour quelle raison ces Règnes sont situés de manière inverse : dans la Quatrième, l’Animal, dans la Cinquième, le Végétal, dans la Sixième, le Minéral qui est le plus dense ?

Maitre. Parce que…, maintenant en concrétisant, mais ceci nous n’allons pas l’enregistrer pour la conférence parce qu’aux matérialistes nous devons leur parler d’une manière différente. Nous n’allons pas le concrétiser pour le livre, je m’explique, mais ici, entre nous, je dirai ce qui suit :

Dans le MONDE DU MENTAL s’est développé, naturellement, la PREMIÈRE RONDE d’évolution. La première chose qui y est apparue a été le RÈGNE MINÉRAL ; dans le MONDE ASTRAL est apparu le RÈGNE VÉGÉTAL ; dans le MONDE ÉTHÉRIQUE est apparu le RÈGNE ANIMAL ; et dans le MONDE PHYSIQUE est alors apparu l’HOMME, sur la calotte du Pôle Nord : la Première Race, la RACE PROTOPLASMIQUE. Ensuite, sont venus les HYPERBORÉENS, ensuite les LÉMURES, ensuite les ATLANTES et ensuite les ARYENS (nous tous) ; voilà l’ordre.

Il est évident que quand on étudie ces questions dans les Mondes Internes, on voit les choses d’une certaine manière, on les voit très différentes et on doit savoir les comprendre. Par exemple, il est clair que les Monades du Règne Minéral, pendant la Première Ronde, ont un visage humain. Et alors on a tendance à penser que là-bas tous étaient humains ; mais non, il s’agit simplement des Élémentaux du Règne Minéral. On a besoin d’une très bonne capacité de pénétration avec l’Intuition Prajna-Paramita pour voir le Règne Minéral authentique, en laissant de côté ses Monades.

C’est la même chose au sujet du végétal dans la Deuxième Ronde, dans le Monde Astral : on voit des Élémentaux, des personnes très intelligentes ; des millions de personnes…, ce sont donc les Élémentaux. Mais avec l’Intuition Prajna-Paramita, on concentre un peu mieux son attention et on peut voir, simplement, que le Royaume Végétal est une chose et que les Monades, très différentes, en sont une autre.

Si on descend dans la Troisième Ronde, on voit aussi des créatures pures, très belles, intelligentes, compréhensives qui vont, qui viennent. On pense que ce sont des hommes de la Troisième Ronde, mais il n’en est rien ; ce sont des Élémentaux. Et si on observe plus attentivement les corps de ces Élémentaux, on verra qu’ils ont différentes formes animales que, de nos jours, dans cette Quatrième Ronde, on ne voit plus (des formes animales différentes).

Et en dernier, à la fin, on voit apparaître une créature réellement semblable au singe, mais ce n’est pas un singe ; elle lui ressemble, elle a une certaine similitude, elle a quelque chose de semblable à l’anthropoïde, mais ce n’est pas un anthropoïde. Bien sûr, cette créature, à son tour, lorsque la Terre subit un changement, une transformation, lorsque la métamorphose de la Terre s’altère, cette forme anthropoïde s’altère aussi et apparaît le premier homme, la Première Race humaine vivant sur le continent Polaire qui était jadis situé dans la zone équatoriale.

Et ensuite viennent les transformations successives de la Terre ou métamorphoses de la Terre qui donnent aussi naissance à des changements dans la race humaine à l’Époque Hyperboréenne, à l’Époque Lémurienne, à l’Époque Atlante et jusqu’à nos jours.

Si on est observateur, on voit que chaque race humaine est exactement en accord avec le milieu ambiant dans lequel elle se déroule et se développe.

Question. Maître, ce processus évolutif a eu lieu mais continue-t-il encore à se produire ?

Maitre. Il CONTINUE encore à SE PRODUIRE. Dans la Sixième Race, il y aura un autre changement de la morphologie de la Terre et, comme séquence ou corollaire, il apportera un autre changement à la race humaine. La Sixième Race sera très différente de la nôtre ; et la septième sera aussi complètement différente de la nôtre. C’est-à-dire que LA MORPHOLOGIE DE LA TERRE ET DES RACES ÉVOLUE DE MANIÈRE PARALLÈLE ; c’est évident.

Question. Quelle relation y a-t-il entre les organismes des Élémentaux qui sont maintenant dans le Règne Minéral de cette Troisième Dimension et le processus que vous mentionnez ?

Maitre. Les Élémentaux qui sont en train de passer maintenant par le stade d’Élémentaux dans le Monde Minéral, continuent là. Un jour, ils deviendront des végétaux, un autre jour, ils deviendront des animaux, et, pour finir, ils parviendront à être humains.

Ce que je vois, par contre, ce sont de graves erreurs de la part de certains. Il y a ceux qui, en voyant par exemple des figures humaines des Rondes précédentes, pensent simplement que c’étaient des hommes qui descendaient peu à peu, etc. Mais, nous devons réellement comprendre que la Monade prend toujours une figure humaine. Et il ne faut pas confondre la Monade avec l’Homme. L’Homme est quelque chose qui doit s’autocréer ; l’Homme n’existe pas encore réellement. Il y a quelques Hommes, les autres sont aujourd’hui encore « des animaux intellectuels », c’est la crue réalité. Parle !

Question. Vénérable Maître, si l’Homme vient des Dimensions, alors que penser de la culture Maya qui dit, dans le Popol-Vuh, que les Dieux ont expérimenté plusieurs formations (ils les ont faits en boue, en bois, etc., sous des formes diverses), mais qui ne reconnaissaient pas leur origine, jusqu’à ce qu’ils soient finalement tombés sur un Homme qui a reconnu sa propre origine ? Cela a-t-il un rapport avec la question, Maître ?

Maitre. Bon, c’est hors sujet. Il est clair que les Dieux ont pris des figures d’Hommes, mais c’est hors sujet, non ? Nous devons strictement nous en tenir aux questions du programme ; maintenant, nous n’étudions pas d’autres cultures, ni rien ; maintenant nous nous limitons strictement à la question de l’Anthropologie scientifique. Parce que les frères ont besoin d’être d’abord préparés en Anthropologie scientifique avant de pouvoir traiter des sujets de cultures, de traditions, etc. Nous allons voir comment ils vont se préparer en Anthropologie scientifique.

Mais, je peux simplement vous dire que les Monades, dans des Rondes précédentes, ont pris des figures humaines. Quant aux Dieux, les Dieux ont existé dans toutes les Rondes. Ils ont existé dans la Première Ronde avec les Élémentaux de la Nature, comme ils ont existé dans la Seconde Ronde, dans la Troisième, et encore de nos jours dans la Quatrième Ronde ; et je peux même aussi dire qu’il y a maintenant beaucoup de Dieux qui ont des corps humains ; voilà tout. Voyons.

Question. […]

Maitre. Comment ?

Question. Le Rayon de Création.

Maitre. Bon, maintenant, nous n’en sommes pas au Rayon de la Création, parle-moi d’Anthropologie scientifique. Voyons, un autre là-bas.

Question. Maître, d’après ce que j’ai compris de la science des hommes, c’est-à-dire de la Science matérialiste, on dit que « l’homme est d’abord minéral, ensuite l’homme, lors de sa formation […] Est-ce qu’en réalité l’homme, lors de sa formation, se forme d’abord comme minéral, après comme végétal, après comme animal et qu’il passe après à l’humanoïde, pendant sa formation, au moment où le fœtus se forme ? Est-ce ainsi, Maître ?

Maitre. C’est bien tel que nous l’avons exposé. Ils doivent le reconnaître parce que c’est ainsi. Mais ce qui arrive, c’est qu’ils ne se concentrent pas, ils ne portent pas une attention suffisante à ces processus de RÉCAPITULATION FŒTALE qui sont si importants.

Il faut tenir compte de ce que – comme je vous l’ai dit – l’ONTOGENÈSE EST LA BASE MÊME POUR CONNAÎTRE LA PHYLOGENÈSE. Eux, ils sont en train de chercher l’origine de l’homme en dehors d’eux-mêmes et ils sont complètement dans l’erreur.

Question. Je crois, Maître, qu’ils l’acceptent […] que l’homme passe par ces quatre étapes, avant de devenir humain.

Maitre. Ils ne l’acceptent pas. Ils acceptent, parfaitement, qu’il passe par ces quatre étapes dans le ventre maternel. Mais, ils ne sont pas capables d’approfondir l’Ontogenèse comme il se doit. Parce que s’ils acceptaient vraiment l’Ontogenèse comme il se doit, ils n’iraient pas chercher des « singes » pour savoir d’où on naît ; ils ne soutiendraient pas non plus des théories aussi absurdes que celle qui dit que « nous venons de la souris », ou – en dernier recours – que « nous venons du mandrill ».

Par ces affirmations, ils démontrent à satiété qu’ils N’ONT vraiment PAS APPROFONDI L’ONTOGENÈSE. Il n’est pas possible, je le répète, de connaître la Phylogenèse sans approfondir les mystères de l’Ontogenèse. Voilà ce qui arrive aux scientifiques matérialistes.

Or, s’ils acceptaient vraiment le fait que nous soyons passés par les Quatre Règnes, ils devraient approfondir davantage cette question. ILS NE DEVRAIENT PAS NIER LES MONADES DES QUATRE RÈGNES. Sans les Monades, il ne serait pas possible de comprendre véritablement les processus évolutifs des Quatre Règnes de la Nature, ni le passage de chacun de nous à travers les quatre Règnes.

Par conséquent, ils ne savent rien sur ces questions. Ils se bornent à chercher des preuves ailleurs. Ils veulent que nous descendions du requin ; ils veulent la « sœur » souris (ils mettent maintenant la souris au rang de première dame de la maison). Ils cherchent partout des preuves, mais en réalité ils n’ont fait qu’échouer lamentablement.

Qu’ils approfondissent l’Ontogenèse, pour connaître la Phylogenèse ! QU’ILS CHERCHENT L’ORIGINE DE L’HOMME DANS L’HOMME LUI-MÊME ! Qu’ils ne cherchent pas l’origine de l’homme en dehors de l’homme, parce que c’est absurde ! Et ils sont en train de chercher l’origine de l’homme en dehors de l’homme ; c’est absurde à cent pour cent. Voyons, parle.

Question. Maître, dans la conférence, vous indiquiez que selon la thèse gnostique l’origine de l’homme se trouve dans le singe, dans l’union entre des Hommes et une certaine catégorie de bêtes. Ces bêtes, existent-elles de nos jours ?

Maitre. Ce que j’ai dit, c’est que les singes (qu’ils soient descendants de la Lémurie, comme les orangs outans, les gorilles, les chimpanzés) ou descendants de l’Atlantide (comme les catarhiniens et platyrhiniens, etc.), ont pour ancêtres l’Homme et la bête. Parce que certaines tribus lémures se sont mélangées avec des bêtes et de là a résulté un certain type de singes ; ça s’est produit de même à la fin de l’Atlantide.

De sorte qu’il y a des singes qui viennent de la Lémurie, et il y en a d’autres qui viennent de la fin de l’Atlantide. Quelques singes viennent du Miocène et de l’Époque Mésozoïque elle-même ; et il y a d’autres singes qui viennent de la fin de l’Atlantide ; c’est la crue réalité des faits.

Question. Vénérable Maître, dans une question qu’on vous a posée et qui se référait à l’origine de l’homme, vous parliez de 350 millions d’années, approximativement, mais je crois que, plus que tout, nous devons essayer de préciser la différence.

Maitre. Si vous voulez vraiment que je vous donne des précisions, c’est avec beaucoup de plaisir que je vais le faire. Évidemment, il faut faire la différence entre l’Homme-Homme et « l’animal intellectuel ». Les Hommes-Hommes sont ceux des trois premières races.

« L’animal intellectuel »…, comment est né « l’animal intellectuel » ? Il provient du mélange de CERTAINS HOMMES QUI ONT DÉGÉNÉRÉ pendant l’époque du Miocène (ou troisième partie de l’Éocène) ; ILS SE SONT MÉLANGÉS AVEC DES BÊTES DE LA NATURE et de là sont nés certains monstres – comme je vous l’ai déjà dit -, certains singes qui se tenaient sur les paumes des mains et des pieds, certains avec des visages bleus, d’autres avec des visages rouges, qui parlaient et qui, tout à coup, se dressaient sur leurs deux pieds, gigantesques, horribles ; et d’innombrables bêtes de toutes sortes.

Évidemment, de l’une de ces bêtes humaines est sorti ce qu’on appelle, en réalité, « l’animal intellectuel » qui existe encore aujourd’hui.

De sorte que je dois vous dire, au nom de la vérité, que VOUS VENEZ DE CE MÉLANGE. VOUS ÊTES « DES ANIMAUX INTELLECTUELS ». Ce sera un peu dur pour vous, mais c’est la vérité.

Il faut faire la différence entre les « animaux intellectuels » et les Hommes. Les Hommes appartiennent à la Première, Seconde et Troisième Race ; à partir de la fin de la Troisième Race jusqu’à nos jours, ce sont de purs « animaux intellectuels », mélange d’Hommes qui ont dégénéré avec des bêtes de la Nature ; c’est de là que sont apparus « les animaux intellectuels ».

Bien sûr, avant de pouvoir marcher sur leurs deux pieds, ils sont passés par certains changements très difficiles, jusqu’à ce qu’ils prennent l’apparence d’Hommes réels. Ceci ne veut pas dire qu’ils n’aient pas eu l’Organe Kundartisseur (la queue, comme vous le savez déjà). Question.

Question. Pardon Maître, c’est-à-dire que, tout au long de votre conférence, vous avez mis en relation l’aspect morphologique avec l’aspect ontologique, n’est-ce pas ? Pourrions-nous dire que c’est la méthodologie de l’Anthropologie Gnostique : faire appel, disons, à l’aspect physique ou au changement de forme et, de plus, à l’étude de l’Essence ou de la Monade ?

Maitre. Regarde, je vais te dire ! La crue réalité des faits, c’est que si tu n’étudies pas la morphologie, tu ne pourras pas comprendre cela à fond, n’est-ce pas ? Évidemment, dans le ventre maternel, c’est-à-dire par l’Ontogenèse, tu peux découvrir les traces de l’être humain : par où il est passé, quels sont ses phases, ses changements, sa morphologie, etc.

Et j’ai mis en rapport, exactement, l’Ontogenèse avec la Phylogenèse. J’ai fait passer par votre mental tous les processus de la Phylogenèse à travers l’Ontogenèse. Et j’arrive à la conclusion que si nous voulons réellement connaître l’histoire de l’Homme, les processus évolutifs par lesquels nous sommes passés, il nous faut forcement aller au ventre maternel ; nous voyons là, dans l’Ontogenèse, tout le processus historique de la Phylogenèse. C’est la crue réalité des faits.

Que nous ayons été pierre, c’est exact ! Que nous ayons été plante, que nous ayons été animal, c’est juste ! Mais, évidemment, ce mouvement de la Phylogenèse ne serait pas possible si les Monades n’existaient pas.

Ce sont précisément les Monades du Règne Minéral qui luttent, qui combattent pour arriver un jour au végétal ; ce sont les Monades végétales qui luttent, un jour, pour arriver à l’animal ; ce sont ces mêmes Monades du Règne Animal qui, un jour, donnent naissance au premier spécimen d’Homme qui, au moyen d’un changement morphologique, en accord avec la Terre, fait qu’apparaisse réellement « l’Homme primitif », « l’Homme réel ».

Bien sûr, en arrivant à cet état « d’Homme Primitif », « d’Homme Réel », je parle donc d’une manière symbolique, je fais référence à la figure humaine. Puisque nous savons déjà que pour pouvoir fabriquer l’Homme il faut travailler beaucoup sur soi-même. Mais, je ne m’arrête pas maintenant à ces analyses parce que cela vous induirait en erreur. Y a-t-il une autre question ? Voyons, parle.

Question. Maître, […] en ce qui concerne une donnée que vous avez émise ou expliquée […] que nous venons réellement d’un mélange avec des animaux de la race précédente et que nous avons pris des formes d’animaux et que nous nous sommes dressés, de cela surgit une question, Maître : ne serait-ce pas tous ces corps qui ont été laissés, qui se sont perdus, qui ont été enterrés, que prend l’Anthropologie matérialiste pour affirmer la thèse de l’apparition de l’homme ?

Maitre. Vraiment pas. Parce que l’Anthropologie matérialiste établit une chaîne absurde : avant tout, le requin ; en deuxième, le caïman ; en troisième, l’opossum ; ensuite, le petit animal lémurien ; avec des possibilités pour la souris, qui – comme je vous l’ai déjà dit – est arrivée à occuper un poste très important : ensuite vient le singe et finalement le gorille ; et du gorille on arrive à l’homme. Voilà la petite chaîne ! Une petite chaîne absurde parce qu’il lui manque des maillons, où sont-ils ?

Question. Ils lient tout cela d’une manière mécanique, non seulement depuis le requin, mais depuis bien avant ; c’est plutôt depuis cette cellule que le Maître a citée, dans la profondeur des mers, et bien au-delà, depuis l’apparition même de la planète […] c’est-à-dire, à travers une logique, pouvoir leur démontrer que ce qu’ils exposent, comme la planète qui serait apparue à partir de la nébuleuse qui s’est condensée au fur et à mesure et que soudain est apparue la planète avec la mer, et de là va sortir la cellule d’où vont sortir les algues, et des algues va sortir le requin, et ainsi de suite.

Maitre. C’est juste, je suis d’accord avec cela ! Mais, si nous faisions maintenant un mélange de tout cela, si nous mélangions en ce moment les questions de la Cosmogénèse avec l’Anthropologie, d’abord, toute la nuit n’y suffirait pas, nous resterions ici, au moins six mois ; on devrait nous apporter le petit déjeuner sous la porte ; ceci ne finirait jamais.

Nous allons développer ce thème de façon ordonnée. Il faudra indiscutablement décomposer ce que tu affirmes, mais nous allons le faire avec une didactique, petit à petit (parce que, entre parenthèses, nous voulons en faire un livre. Ces conférences seront assemblées sous forme d’un livre et ce livre sera publié au grand jour. Par conséquent, on doit avoir une didactique).

Il n’y a pas de doute qu’une Terre Protoplasmique a existé ; qui pourrait le nier ? Elle a existé ! Et, par conséquent, un homme Protoplasmique a existé : la première ébauche de l’homme à l’Époque Polaire. Nous ne pouvons pas non plus nier que la Terre se soit trouvée autrefois dans le Monde Astral, dans le Monde Mental, bien sûr ; elle s’est cristallisée peu à peu jusqu’à l’époque actuelle.

C’est pourquoi on dit qu’en premier il y eut le feu ; le feu s’est transformé en air. Le Feu, c’est lorsque la Terre était mentale ; il s’est transformé en air quand la Terre fut astrale ; il s’est transformé en eau, quand la Terre fut éthérique ; celle-ci est devenue physique quand la Terre s’est condensée physiquement, lorsqu’est apparu le quatrième élément qu’on appelle « matière physique ». Mais cette matière physique a surgi de ces Régions là – comme je vous le disais – depuis l’Iliaster jusqu’à la Région purement Tridimensionnelle d’Euclide.

Question. […] Regardez Maître : En ce qui concerne le feu, ils disent aussi (les matérialistes) que c’était un grand feu qui s’est transformé en air ; c’est devenu une mer (eau) et après est sortie la terre ; et une fois qu’il y a eu la Terre, il y a eu la forme matérielle, il y a eu le minéral. Après, il y a eu le végétal avec les algues (nous savons bien que ce n’est pas vrai, Maître), après les algues, les animaux et après les animaux est sortie la forme humaine […] mais qui manipulent une intuition de l’évolution réelle de l’homme, n’est-ce pas Maître ?

Maitre. Je vais te dire une grande vérité. Nous avons profondément étudié le Matérialisme historique, et nous savons ce qu’est cette science. Ils lancent des hypothèses sans aucun fondement.

Qui pourrait nier qu’en premier il y a le feu ? Pour cela on n’a pas besoin d’étudier l’Ésotérisme. Le feu est fondamental. Mais eux, ils le font simplement dépendre de là-bas, de recoins de la nébuleuse, de « marmites » où il y a le feu, de « fournaises » ardentes d’où sortent des mondes ; mais, qui les allume ? Qui allume ces « fournaises », et pourquoi les mondes doivent-ils sortir de là ? Ils ne savent rien de ces choses !

Et ensuite, ils échafaudent à propos de vertébrés, en commençant par le simple protoplasme de Haeckel jeté au fond d’une mer remplie de boue, parce que même les premières couches de pierre n’étaient pas encore apparues, dans les époques siluriennes ; mais les matérialistes sont-ils sûrs de cela ? Que peuvent-ils savoir sur la constitution de notre monde à l’aube de la vie ? Strictement rien ! Nous ne pourrions nier que nous sommes passés par les phases de pierre, de plante, d’animal et d’homme : c’est juste ! Mais où ?

Question. Il y a huit jours, je vous ai posé des questions sur les mutations, et vous nous avez expliqué que cette mutation n’avait pas lieu d’être. Mais alors, ce changement, ce passage d’une forme de l’être humain en une autre forme, comment cela se passe-t-il ?

Maitre. Il y a des changements morphologiques.

Question. Oui, ces changements.

Maitre. Ceux-là se font en accord avec la Nature. Parce qu’une chose est le Lémure gigantesque, phénoménal, de quatre mètres de haut, qui ne rentrerait pas ici, dans ce salon, et autre chose est l’homme de la Cinquième Race, une personne de notre époque.

Au fur et à mesure que la morphologie de la Terre change, la morphologie des créatures change aussi. Mais, une chose est une chose et une autre chose est une autre chose. Penser qu’au moyen de ces changements le singe se soit transformé en homme, c’est complètement différent et, en outre, absurde. Quelle autre question y a-t-il ?

Question. Maître, que dites-vous des conditions requises pour un cas comme celui du singe, qui est quelque chose d’exceptionnel puisqu’il provient de l’homme ?

Maitre. Eh bien, de nos jours ce n’est pas vraiment possible. Mais, à cette époque de l’ancienne Lémurie, en plein Miocène, et encore plus, durant l’époque des reptiles (l’époque Mésozoïque), les conditions étaient différentes : les Rayons de l’Okidanock omniprésent et omnipénétrant s’échangeaient de façon différente et rendaient possibles de tels croisements sexuels entre les Hommes et les bêtes ; encore plus dans l’Atlantide : ces croisements étaient toujours possibles. De nos jours, c’est très difficile. Un homme peut tomber dans la bestialité, ou une femme peut tomber dans la bestialité, mais il en sortira difficilement une créature.

Par conséquent, il y a bien eu des changements dans la morphologie de la Terre et dans les forces occultes qui la gouvernent.

Question. On m’a relaté, Maître, qu’il n’y a pas longtemps, sur la côte Nord de la Colombie, une de ces mutations avait eu lieu : un enfant est né avec un visage de cochon et un corps d’enfant, et il est mort quelques instants plus tard. On en a beaucoup parlé et c’est devenu quelque chose d’international ; ça s’est passé sur la côte, à Sabanalarga.

Maitre. Bon, mais nous ne pensons pas que la maman de cet enfant se soit unie à un porc, cela me semble impossible. Il est possible que la mère ait trop fixé son imagination sur un porc, oui. Et que cela se soit complètement gravé sur le fœtus, que cela ait modelé le fœtus.

Question. Maître, c’est une truie qui a eu l’enfant.

Maitre. Comment ?

Question. C’est une truie.

Maitre. Ah, alors ça change la chose ! En effet, ça change la chose ! Alors il a pu y avoir un « singe » très spécial qui se soit uni avec cette truie. Oui, ce sont des cas possibles, mais pas définitifs, parce qu’on ne peut pas dire que ce porc ait survécu avec un visage humain, avec une figure humaine, il n’a pas pu survivre.

Il est évident que l’homme qui s’est uni à cette truie, est indiscutablement un « porc », lui aussi, c’est évident. Bon, voyons.

Question. Maître, comment pourrions-nous définir l’Anthropologie Gnostique ?

Maitre. C’est une Anthropologie, par opposition, différente de l’Anthropologie matérialiste, n’est-ce pas ? Nous savons que « anthropos » veut dire « homme ». Et « l’Anthropologie » est donc l’origine ou l’histoire de l’homme, n’est-ce pas ?

Mais « Gnostique » veut dire « Gnosis », « Connaissance ». C’est une connaissance anthropologique plus profonde, qui va à sa racine gnostique, à sa racine savante ; elle va chercher le véritable Homo-Sapiens. Elle cherche l’Homo-Sapiens à travers un système d’études qui est différent, qui est précisément gnostique.

C’est un système différent, et nous arrivons à l’Homo-Sapiens par un chemin très différent. Nous arrivons à l’Homo-Sapiens à travers notre propre recherche. Nous ne cherchons pas dehors, nous cherchons à l’intérieur de nous-mêmes ; et c’est à l’intérieur de nous-mêmes que nous trouvons la véritable origine de l’Homme. Pas à l’extérieur, mais à l’intérieur ! Voyons.

Question. Il n’y a pas longtemps, j’ai lu qu’en Russie ils étaient en train de faire des expériences de croisements entre des singes et des êtres humains. Y aura-t-il la possibilité qu’un être puisse sortir de ce croisement ?

Maitre. Eh bien oui, il y a eu cent femmes inséminées avec des spermatozoïdes de singes et de là sont nés cent enfants qui sont morts. C’est possible, donc, que ce soit ainsi.

Les scientifiques cherchent à savoir pourquoi ils sont morts. C’est ce qui reste à savoir : pourquoi sont-ils morts ? Que cherchent les Russes avec cela ? À créer une race d’esclaves pour qu’ils s’occupent de simples travaux manuels, tandis qu’eux se consacrent aux arts et à la science ; c’est ce qu’ils pensent.

Comme je vous l’ai dit, deux espèces différentes, bien que semblables, peuvent avoir un ancêtre commun, mais jamais l’une ne dépend de l’autre.

Mais c’est un autre cas, très différent, lorsqu’un anthropoïde se croise sexuellement avec un être humain. Étant donné qu’ils sont semblables, il est possible que des créatures puissent naître. Et oui, cent créatures sont nées, mais elles sont mortes immédiatement.

Je crois, mes chers frères, que c’est suffisant pour aujourd’hui, parce qu’il commence à se faire tard.