Interview à Radio Université

INTERVIEW À RADIO UNIVERSITÉ

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Question. Pour commencer notre entretien avec le Dr Samaël Aun Weor, nous voudrions lui demander ce qu’est le Mouvement Gnostique et quels sont ses objectifs. Docteur, s’il vous plaît.

Maitre. Le mouvement gnostique s’occupe précisément de la gnose. « GNOSE » est un mot qui veut dire : « CONNAISSANCE », « SAGESSE ». Elle renferme les quatre aspects que nous pourrions appeler : SCIENCE, PHILOSOPHIE, ART et (comme conséquence ou corollaire) MYSTIQUE TRANSCENDANTALE.

Ses objectifs ? Apporter l’enseignement de type gnostique à toute l’humanité, sans distinction de sectes, races, castes, sexes ou couleurs.

La gnose existe dans toute pièce archéologique : dans toute niche, pyramide, dans tout sépulcre, etc. Ce qui est intéressant, c’est précisément d’extraire la gnose (sagement et selon des règles) des différentes pièces archéologiques trouvées non seulement dans notre patrie mexicaine mais sous toutes les latitudes du monde.

Question. Docteur, dans les enseignements gnostiques scientifiques, on parle beaucoup de l’Atlantide. Pourriez-vous nous parler de ce sujet ?

Maitre. Il est certain que l’ATLANTIDE de Platon a cessé d’être un simple mythe et qu’elle est devenue un fait concret, réel et effectif. Il y a peu de temps, en Espagne, un groupe de scientifiques se préparait à explorer l’Atlantide.

Évidemment, elle a été découverte dans l’océan qui porte son nom. Les experts dans le domaine maritime savent bien qu’il existe une plate-forme au fond de la mer (située entre l’Europe et l’Amérique). Indiscutablement, cette plate-forme, c’est l’Atlantide. À une époque, ce continent était à fleur d’eau, comme on dit, c’est-à-dire qu’il a existé et que de nombreux millions d’êtres humains y ont vécu. Il s’étendait du sud au nord. Il eut une puissante civilisation et, plus tard, il sombra dans les vagues furieuses de l’océan.

Indéniablement, l’Atlantide disparut à la suite du quatrième Mouvement qui existe dans notre monde Terre. Je veux me référer, de manière emphatique, au mouvement de RÉVOLUTION DES AXES de la Terre (car il existe non seulement le mouvement de rotation, non seulement celui de translation ou balancement, mais il y a un quatrième mouvement connu par la science astronomique qui est celui de la révolution des axes de la Terre).

Ainsi, quand les axes de la Terre traversèrent cette terrible révolution périodique, l’Atlantide fut submergée dans les vagues de l’océan. Une verticalisation des pôles fut plus que suffisante pour que les mers changent de lit et que l’Atlantide se retrouve ensevelie dans l’océan.

Des preuves de l’existence de l’Atlantide, on en compte « par millions ». Nous devons maintenant nous souvenir des vases trouvés dans les ruines de l’ancienne TROIE, découverte que fit l’archéologue Schliemann (un Allemand) : des vases de marbre, de pierre ou de faïence c’est-à-dire de différents matériaux, au fond desquels on trouva des pièces portant le signe du ROI KRONOS de l’Atlantide, et on a trouvé ce même type de vases à Tihuanaguaco, en Amérique centrale, avec les mêmes pièces et les mêmes seings du roi Kronos de l’Atlantide.

Des plaques commémoratives de l’événement atlante, il y en a à Lhassa et aussi en Amérique centrale, à Tihuanaguaco, où il est rappelé que le « PAYS AUX COLLINES D’ARGILE », l’Atlantide, fut submergé au fond de l’océan, après une grande catastrophe, et tous les livres des peuples anciens (je me réfère aux codex de l’Est et de l’Ouest du monde) rappellent cet événement dans leurs Saintes Écritures.

De plus, la question raciale est, en soi, plus que suffisante pour pouvoir rendre témoignage de l’Atlantide. Considérons, par exemple, ici, dans notre pays (le Mexique) un certain type de physionomie YUCATÈQUE. Rendons-nous, ne serait-ce qu’un instant, à CHICHEN ITZA : nous y trouverons l’œil bridé, propre à la RACE JAPONAISE, CHINOISE ou ORIENTALE. Ceci est plus que suffisant pour nous indiquer un tronc commun entre l’Est et l’Ouest. Évidemment, ce tronc est le seul élément qui puisse nous expliquer cette similitude de races.

De plus, si nous observons la question du langage, nous découvrirons, par exemple, ATLAS (dans l’ancienne Grèce, qui porte le monde sur ses épaules), qui est une racine d’Atlante ou d’Atlantide. Cela vient nous rappeler précisément le grand continent submergé, n’est-ce pas ?

Ainsi, à mesure que le temps s’écoulera et que les investigations se poursuivront, on sortira de plus en plus de preuves de l’existence de l’Atlantide. Mais le plus intéressant, c’est que l’on commence déjà à sortir, du fond de la mer, beaucoup de pièces archéologiques qui achèvent d’ôter le doute de la tête de ceux qui doutent encore.

Question. Dr Samaël Aun Weor, on a dit que les Égyptiens ou les Mayas, ou peut-être les Incas, pourraient avoir été les héritiers de la culture de l’Atlantide. Quelle opinion pourriez-vous nous donner sur ces informations ?

Maitre. Bien, des héritiers de l’Atlantide nous en avons autant à l’Est qu’à l’Ouest du monde et, sans aller très loin, rappelons-nous qu’en Égypte, actuellement, il y a des PYRAMIDES MAYAS. Cela, en soi, est très surprenant.

Nous ne devons pas oublier non plus L’ALPHABET NAGA-MAYA (au Tibet). L’ALPHABET MAYA, par exemple, est semblable au Naga tibétain, et il y a même une phrase, dans l’Évangile biblique, que l’on attribue à Jésus, le grand Kabîr. On dit que, au sommet du calvaire, il prononça la phrase : « HELI, HELI, LAMAH ZABACTANI ». Les Juifs se disaient en eux-mêmes : « Mais que veut-il dire ? Peut-être qu’il appelle Élie ou l’un des prophètes. Nous allons voir si Élie vient l’aider »… (tout cela, en hochant la tête en signe de moquerie, bien sûr).

Les Juifs, réellement, ne comprirent pas la signification de cette phrase (ce n’était pas une phrase juive, ni sanskrite, ni tibétaine). N’importe quel indigène du Guatemala sait la traduire instantanément (je me réfère aux Mayas). Cette phrase veut dire, selon les Mayas du Yucatán ou du Guatemala : « JE M’OCCULTE DANS L’AUBE DE TA PRÉSENCE ».

Ainsi donc, Jésus de Nazareth parlait le maya. Évidemment, le Maya vient originellement de l’Atlantide. Avant que ce continent si célèbre ne fût submergé par les vagues furieuses de l’océan qui porte son nom, la race maya s’était établie dans l’Orient et dans l’Occident du monde. Elle colonisa le Tibet et aussi l’Égypte, et nous en avons les témoignages dans l’alphabet Naga-Maya du Tibet et aussi dans les pyramides égyptiennes. Ainsi donc, l’Est autant que l’Ouest du monde héritèrent des prodigieuses connaissances de l’Atlantide.

Question. Docteur, pour quelles raisons y a-t-il tant de similitude dans toutes les cultures universelles que nous connaissons et que, dans toutes, des pyramides soient édifiées ?

Maitre. Cela est dû, précisément, au tronc commun atlante. Il serait impossible qu’il y ait tant de ressemblances entre l’Est et l’Ouest s’il n’existait pas un tronc commun. Indéniablement, l’Atlantide parle d’elle-même.

Comme restes de l’Atlantide, nous avons les Antilles et aussi l’archipel des Canaries. Bien plus, j’estime que même l’Espagne fut un morceau de l’Atlantide… l’Espagne elle-même.

Ainsi, si cela n’avait été par ce tronc commun, il ne serait pas possible de nous expliquer la ressemblance entre l’Orient et l’Occident concernant les pyramides, les traditions, les légendes, etc.

Question. Dr Samaël Aun Weor, en 1947, dans des grottes proches de la mer Morte, on a trouvé ce que l’on appelle aujourd’hui les célèbres « Manuscrits de la mer Morte ». Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

Maitre. Il est certain que les ROULEAUX DE LA MER MORTE sont la propriété des ESSÉNIENS. On a trouvé des rouleaux métalliques. Leur correcte interprétation et traduction ont demandé beaucoup de travail, surtout quand il a fallu les découper sous forme de petites lamelles, phrase par phrase. Mais on y est parvenu avec un bon résultat et, aujourd’hui, nous les avons en notre pouvoir, et c’est ce qui compte.

Il s’agit de la sagesse des esséniens : une ancienne secte hébraïque, avec de grandes connaissances archaïques. Cette secte vivait précisément sur les bords de la mer Morte. Les esséniens furent avant tout des Sages, dans le sens le plus complet du terme. Ils connurent la sagesse ancienne et se dédièrent à travailler sur eux-mêmes (je parle du point de vue psychologique). Il est évident qu’ils atteignirent de grandes transformations dans l’aspect psychosomatique, dans l’aspect mystico-sensoriel et aussi dans le transcendantal. Ils atteignirent l’ÉVEIL DE LA CONSCIENCE. Que demander de plus ?!

Question. Concernant une théorie qui dit qu’il est possible que Jésus-Christ ait été éduqué ou formé par les esséniens, quel fondement solide cette affirmation pourrait-elle avoir ?

Maitre. Bon, ce qui arrive c’est que dans les « Rouleaux de la mer Morte » on cite le MAÎTRE DE LA RECTITUDE qui existait environ cinq siècles avant Jésus, et on a vraiment confondu le Maître de la rectitude (cité par les esséniens) avec le Jésus historique, le grand Kabîr.

Mais il faut savoir comprendre que ce Maître de la rectitude, cité par les esséniens, n’est pas, à proprement parler, historique, dans le sens concret du mot. Prenons-le comme le PROTOTYPE PSYCHOLOGICO-INDIVIDUEL de l’être humain. Compris ainsi, nous n’aurons aucune espèce de confusion.

Il est évident que, selon d’anciennes théogonies et de vieilles traditions qui se perdent dans la nuit terrifiante de tous les âges, la partie supérieure de l’ÊTRE, dans toute créature humaine, est CHRISTIQUE au plus haut point.

Cela fait vraiment de la peine que l’on ait, aujourd’hui, oublié ces connaissances archaïques. À cause de cet oubli, l’humanité est tombée dans une sorte d’anthropomorphisme très grave. C’est pourquoi il n’est pas étrange qu’en ces temps, on fasse du CHRIST un personnage purement historique ou anthropomorphique, alors que l’on devrait faire de lui ce qu’il est véritablement : un PROTOTYPE DE PERFECTION HUMAINE en chacun de nous.

Question. Et concernant les Rouleaux de la mer Morte, il y a eu aussi une grande confusion à la suite de leur découverte et de toutes les péripéties pour les déchiffrer. Mais j’ai aussi cru comprendre qu’il y a eu ensuite un grand silence à ce sujet, c’est-à-dire que l’on a cessé depuis longtemps de parler de cette grande découverte. Pourriez-vous nous en donner la raison, qu’en pensez-vous ?

Maitre. Certes, il y en a une, et de poids : si, au début, les gens s’enthousiasmèrent de ces découvertes, ils se refroidirent ensuite de ne pas pouvoir comprendre le sens de ces rouleaux, et, à la fin, ils tombèrent dans l’oubli. Cependant, il y a des gens qui étudient encore les ROULEAUX DE LA MER MORTE. Je crois qu’il vaudrait la peine de les étudier, car ils contiennent des enseignements ésotériques transcendantaux qui, convenablement compris, pourraient éclairer beaucoup de coins obscurs de notre entendement.

Question. Dr Samaël Aun Weor, dans tous les livres anciens, dans toutes les anciennes traditions et légendes de l’humanité (nous les appelons ainsi, des légendes, car parfois nous ne parvenons pas à comprendre ce qu’elles renferment en elles-mêmes), on dit qu’il existait jadis « des objets volants ». Dans « Le Ramayana », on parle de « guerres nucléaires » ou de quelque chose qui pourrait y ressembler, de « vaisseaux volants », et dans toutes les anciennes cultures on parle aussi de ces « objets ». Alors, nous voudrions que vous disiez à nos auditeurs s’il y a des objets qui pourraient venir d’autres planètes, quel type de gens viennent dans ces vaisseaux, si ce sont des extraterrestres ou si ce sont des gens qui ont habité sur notre planète, il y a de nombreux millénaires, et qui, pour diverses circonstances et cycles de la vie, ont vu leurs civilisations s’éteindre. Nous voudrions que vous nous parliez de cela, Dr Samaël Aun Weor.

Maitre. C’est avec le plus grand plaisir que nous parlerons un peu de ces inquiétantes questions liées précisément aux EXTRATERRESTRES.

En ce qui me concerne, j’ai eu une expérience directe avec eux. Pour moi, ce n’est pas une question purement théorique ou utopique, mais, en réalité, je les ai connus directement.

Il me revient en mémoire, en cet instant, une rencontre avec des extraterrestres : je me trouvais précisément dans le « Désert des Lions », dans le District Fédéral. Soudain, un « objet volant non identifié » descendit dans une clairière du bois. Mû par la curiosité, je me dirigeai vers cet endroit et grande fut ma surprise d’y trouver un vaisseau cosmique rond, plat, posé sur un trépied d’acier.

Une trappe s’ouvrit et un homme descendit par une petite échelle. Environ onze personnes vinrent à sa suite, toutes minces, de taille moyenne, à la peau cuivrée, au front ample, aux yeux bleus, à la physionomie noble, etc. Je m’approchai de celui que je considérais être le capitaine du vaisseau (l’homme qui était descendu le premier). Je le saluai et grande fut ma stupéfaction quand il me répondit dans un espagnol parfait. (Je m’attendais à tout, sauf à ce que les extraterrestres parlent espagnol).

En général, tous ceux du vaisseau s’assirent sur quelques troncs de bois (d’arbres qui avaient été abattus, qui étaient là, sur le sol). Je m’adressai au capitaine, lui disant :

– Je suis un écrivain, j’aimerais que vous m’emmeniez sur une autre planète de l’espace. Il me demanda :

– Sur quelle planète ? Je lui dis :

– Sur Mars ! Réponse :

– C’est là, à côté.

Cette autre réponse fut pour moi surprenante. « Là, à côté », me dis-je en moi-même, et cet homme l’avait dit avec autant de naturel que s’il s’agissait d’aller au magasin du coin.

Toutes mes suppliques furent inutiles. Je lui manifestai que je souhaitais écrire sur la vie dans d’autres mondes, rapporter des preuves pour convaincre les Terriens. Je lui expliquai que les Terriens sont sceptiques à cent pour cent, incrédules et matérialistes, qu’il ne servirait à rien que j’aille sur une autre planète si je ne ramenais pas des preuves, car même en s’agenouillant, en pleurant des larmes de sang pour convaincre les Terriens, ils ne me croiraient pour rien au monde si je ne leur ramenais pas quelque chose. Il faut leur rapporter un appareil, un animal ou « dans le pire des cas » une pierre rare de là-bas, quelque chose d’étrange, car ils sont terriblement incrédules et matérialistes.

Bien, j’exposai au capitaine tout ce que je pus… il resta silencieux. L’une des dames (parce qu’il y en avait deux dans l’équipage) se leva et dit :

– Si nous plaçons une plante qui n’est pas aromatique à côté d’une autre qui l’est, il est évident que celle qui n’est pas aromatique s’imprégnera de l’arôme de celle qui l’est, n’est-ce pas ? Je répondis :

– Bien sûr. Puis elle continua :

– Il se passe la même chose avec les mondes. Des mondes qui, dans le passé, allaient mal, avec des humanités perverses, se sont imprégnés, peu à peu, des vibrations des mondes voisins et maintenant, ils vont bien. Mais nous venons d’arriver sur la planète Terre, comme vous le voyez, et ici il ne se passe pas la même chose. Que se passe-t-il sur cette planète ?

La question fut terrible et je dus réfléchir profondément avant de répondre. Enfin, je dis :

– Bien, c’est que cette planète Terre est une erreur des Dieux. Mais « j’arrondis » mon opinion en continuant avec les paroles suivantes : c’est le KARMA des mondes (« Karma » est un mot oriental qui signifie « cause et effet » : telle cause, tel effet). La dame acquiesça d’un signe de tête, l’autre dame fit de même, ainsi que tout l’équipage.

Puis ils se levèrent. Je compris qu’ils allaient se retirer. Je profitai de cet instant pour réitérer ma demande au capitaine. Cet homme me dit enfin :

– « SUR LE CHEMIN, NOUS VERRONS ! » Et il dit ceci en levant solennellement l’index.

Je comprends ce que sont ces Hommes : ils parlent peu mais disent beaucoup. Pour eux, la parole est d’or et ils ne manquent jamais à leur parole.

Je me réjouis de ces paroles. Nous nous serrâmes la main et tout l’équipage rentra à l’intérieur de son vaisseau. Je me retirai à une distance respectable, étant donné que la radiation aurait pu en finir avec moi et, de loin, je pus voir ce vaisseau tourner sur son axe et s’élever jusqu’à se perdre dans l’infini.

Voilà ce qui m’arriva, et depuis ce jour, pour moi, la question des extraterrestres est une chose très sérieuse. Cela m’enleva ma curiosité, je le confesse. Je compris que pour pouvoir devenir un voyageur intergalactique, je devais d’abord en finir avec mes défauts psychologiques.

Je sais que tant que je ne serai pas un Homme suffisamment digne pour pouvoir faire partie de cet équipage, je ne ferai rien d’autre que soupirer. Je suis en train de me dédier maintenant, précisément, à corriger mes défauts, afin d’arriver (un jour) à être admis dans ce vaisseau. Je crois qu’un jour ce capitaine reviendra pour moi, qu’il tiendra sa parole.

Je pense qu’il s’agit de voyageurs intergalactiques. C’est ce que j’ai pressenti. Nul doute que ce vaisseau qui descendit dans le bois était sorti du ventre d’un vaisseau mère qui était resté en orbite.

En Équateur, il est arrivé quelque chose d’historique : un certain individu qui avait plus de chance que moi et qui était membre d’une école orientale eut la visite, très tôt le matin, d’extraterrestres. Ils l’emmenèrent dans un vaisseau jusqu’à GANYMÈDE et lui montrèrent la puissante civilisation qui existait là-bas. On lui proposa de vivre à Ganymède (il s’agit, entre parenthèses, d’un satellite qui tourne autour de la planète Jupiter. Jupiter a douze Lunes).

Cet individu fut ramené sur la Terre, car c’est ce qu’il demanda, pour remettre ses biens matériels (sa voiture, sa maison et ses propriétés, en général) à son frère. Il fut ramené et remit formellement à son frère sa voiture, sa maison, son argent et tout. Il invita son frère et sa belle-sœur à un repas d’adieu. Il indiqua qu’il s’agissait d’un long voyage (il s’abstint de dire quelle était la destination de ce voyage).

Et c’est en plein repas que le vaisseau atterrit dans le jardin de sa maison (un immense jardin).

– Ah ! Maintenant, nous comprenons de quoi il s’agit !, dire ses proches. Il leur dit :

– Oui, ils viennent me chercher, mais je ne vais pas être emmené de force, je m’en vais pour mon plaisir.

Il monta dans le vaisseau et partit pour Ganymède (sur Ganymède, il existe une puissante civilisation).

Bien, ce qui est intéressant c’est qu’il laissa à son frère une boîte, un appareil mécanique, quelque chose de mieux qu’un appareil de télévision ou de radio, qui lui permettait, par la concentration de la pensée, d’entrer en contact avec Ganymède et avec les habitants de Ganymède. De sorte qu’ils restèrent en communication et son frère se prépara aussi psychologiquement pour être (un jour) emmené sur Ganymède… Il n’est pas superflu de vous dire qu’il a été lui aussi emmené sur Ganymède.

Sur Ganymède, il y a une puissante civilisation. Je pense que la planète Terre ne peut pas être la seule à être habitée. Il serait absurde de supposer que, parmi tant de milliers, de millions et de milliards de mondes qui peuplent l’espace infini, seule cette planète Terre, ce grain de sable dans l’espace, peut avoir l’exclusivité de posséder la vie.

Penser ainsi, c’est penser avec un mental médiéval. C’est comme ceux qui, au Moyen Âge, supposaient que la Terre était plate, carrée et qu’elle ne bougeait pas. Rappelons-nous que Galilée osa dire qu’elle était ronde et qu’elle tournait, et ils allaient le brûler vif dans l’inquisition. Il dut jurer, en mettant la main droite sur la Bible. Ils lui dirent :

– Jurez-vous que la Terre n’est pas ronde et qu’elle ne tourne pas ? Il jura et il dit :

Eppur si muove, si muove, dit-il. Je le jure, pourtant elle tourne, elle tourne !

De même, penser aujourd’hui qu’il n’y a des habitants que sur la Terre et que c’est le seul monde qui ait de la vie, c’est penser avec un mental médiéval, de style inquisitorial. Ce n’est pas intelligent, nous devons être révolutionnaires dans notre façon de penser.

Question. Dr Samaël Aun Weor, vous me faites réfléchir sur quelques points qui m’ont toujours inquiété. On a parlé des grands secrets que renferme la grande pyramide d’Égypte. Nostradamus a aussi parlé, dans ses œuvres, d’événements qui se sont produits dans l’histoire de l’humanité et qui ont été soulignés par eux. L’histoire se répète-t-elle ou l’homme peut-il voir le futur ?

Maitre. La GRANDE PYRAMIDE est assurément formidable. Toutes les mesures de la grande pyramide sont prophétiques. La Deuxième Guerre Mondiale (qui s’est produite entre les années 1939 et 1945) y a été très clairement prophétisée. La Première Guerre Mondiale, survenue entre 14 et 18, a également été dûment prophétisée, et la grande catastrophe qui s’approche et qui est à notre porte y est prophétisée.

Rappelons-nous les Mayas (qui ne sont pas aussi ignorants que les gens le supposent). Ils avaient des connaissances grandioses en astronomie et ils les ont encore. Ils attendent, en ces instants précis, le KATUN-13. Il y a peu de temps de cela, j’étais précisément parmi eux, et j’ai eu directement des informations sur ce que je dis : ils attendent la GRANDE CATASTROPHE pour le Katun-13.

Les TREIZE KATUNS mayas sont merveilleux. C’est une sorte de cycles historiques, bien définis. Les 12 Katuns précédents se sont accomplis avec une entière exactitude mathématique et, en ces moments précis, ils se préparent pour le Katun-13, dans lequel (dit-on) il y aura une grande catastrophe qui changera la physionomie géologique de notre monde Terre, de manière totale et définitive. Il est évident qu’avec cette catastrophe qui va se produire, doit survenir le désastre pour toute notre race : l’humanité mourra dans sa totalité.

Cependant, je pense aussi qu’un petit groupe peut être sauvé. Après chaque catastrophe, il y a toujours des survivants. Pourquoi n’y en aurait-il pas maintenant ?

Nous savons qu’il y a un monde géant, colossal, imposant, qui fait route vers la Terre, qui suit une orbite définie. Il s’agit d’un monde qui appartient à un autre système solaire. Je veux me référer, expressément, au SYSTÈME SOLAIRE DE TYLAR. Ce monde colossal à, en réalité, une orbite terrible, énorme.

Quand arriva la fin de l’ÉPOQUE DE LA LÉMURIE (continent situé jadis dans l’océan Pacifique), le feu des volcans entra en éruption et ce gigantesque continent s’enfonça graduellement au cours des 10 000 ans de tremblements de terre, jusqu’à ce qu’il disparût définitivement (il fut recouvert par les eaux du Pacifique). Comme restes de la Lémurie ? Nous avons toute l’Australie et l’île de Pâques située en face du Chili.

Quand arriva la fin de l’époque de la RACE ATLANTE, la RÉVOLUTION DES AXES du monde se produisit. Alors, les mers changèrent de lit et avalèrent ce grand continent, avec toute sa puissante civilisation.

Et voici que revient ce monde colossal. Évidemment, il apportera une grande catastrophe (il s’agit de BARNARD I, selon les astronomes).

Or, ces affirmations que je suis en train de faire ne sont pas des a priori, elles sont justifiées. Dans notre institution, nous avons vraiment une carte, une carte cosmologique, tracée non pas par nous, mais par les observatoires d’astronomie (c’est d’ordre officiel). Il y est dessiné ce que la grande catastrophe va provoquer.

HERCOLUBUS est un monde six fois plus grand que Jupiter, des milliers de fois plus grand que la Terre, et il se dirige vers l’orbite de la Terre. Quand il se trouvera à une certaine distance, il attirera indéniablement le feu liquide qui existe à l’intérieur de notre monde. Ce dernier jaillira à la superficie, et, de partout, il y aura des volcans en éruption, et le feu liquide circulera. En bref : toute l’écorce terrestre brûlera.

Et lorsque Hercolubus ou Barnard I (comme on l’appelle maintenant, à notre époque) s’approchera au plus près, il se produira une autre RÉVOLUTION DES AXES de la Terre, semblable à celle de l’Atlantide. Alors les pôles se transformeront en équateur et l’équateur en pôles, les mers se déplaceront, les continents actuels seront submergés au fond des océans.

En bref : la fin de la RACE ARYENNE arrive. Nul doute que, plus tard, de nouveaux continents surgiront du fond des mers.

Je ne pense pas non plus que toute l’humanité doive mourir. Évidemment, il doit y avoir des survivants et il y en aura : il y aura un petit groupe de survivants qui servira de noyau pour la future grande race qui devra venir.

Mais pensez qu’une grande catastrophe arrive et que ce sont les observatoires d’astronomie eux-mêmes qui ont dessiné la carte de la catastrophe (la question est officielle). Si on n’en a pas fait la publicité dans tous les pays de la Terre, c’est à cause de la censure de nombreux gouvernements qui ne veulent absolument pas que les observatoires provoquent une psychose collective, mais ce sujet est d’ordre officiel.

Les MAYAS le savent. Je suis allé chez eux et j’ai demandé à un vieillard Maya :

– Ton fils verra-t-il cela ? Réponse :

– Mon fils ne le verra pas.

– Ton petit-fils le verra-t-il ?

– Oui, mon petit-fils le verra.

Les Mayas sont des Sages, dans le sens le plus complet du terme. Quant à ceux qui osent dire que les Mayas sont des ignorants, on voit qu’ils méconnaissent complètement l’anthropologie.

Question. Bien, j’allais vous poser une question sur un aspect exposé, plus ou moins, en ces termes, mais vous en avez déjà donné la réponse. Pour passer à un autre thème, je voudrais que vous nous expliquiez, Dr Samaël Aun Weor, une loi appelée « Solioonensius » (est-ce le nom correct, docteur ?).

Maitre. C’est correct ! Le « SOLIOONENSIUS » est une loi très intéressante. Il se trouve que, près de notre système solaire d’Ors, existe le SOLEIL BALEOOTO (qui est un autre système voisin). De temps à autre, le système du soleil Baleaoto s’approche de notre système solaire d’Ors. Alors ce système se défend, pour ainsi dire, électriquement, et la tension électrique augmente dans tout ce système et aussi dans notre monde, c’est clair. Et comme conséquence ou corollaire, un état de psychose et de nervosité extrême se produit dans toute l’humanité, une sorte, disons, d’ALTÉRATION ÉLECTRICO-BIOLOGIQUE dans toutes les espèces vivantes, et surviennent les grandes révolutions à feu et à sang. Les peuples se soulèvent contre les gouvernements et partout il y a des désastres.

Rappelons-nous la Révolution française. Elle a été causée par un Solioonensius. Le peuple s’est soulevé alors contre Louis XVI et la guillotine a réglé leur compte à tous les nobles de Paris (ce fut horrible !).

Rappelons-nous la Révolution de 1917, en Russie, qui fut le produit d’un autre Solioonensius. Certains sages gnostiques attendaient ce Solioonensius et ils savaient ce qui allait se produire en Russie en 1917. La tête du tsar Nicolas de Russie tomba, les bolcheviks se soulevèrent donc contre le tsar et survint la grande révolution.

Ces Solioonensius ont toujours été terribles. En Égypte, il y en a eu un autre. Dans un de ces Solioonensius, le Pharaon et toute sa famille furent tués : on les transperça avec des câbles d’acier, formant ainsi un collier macabre. Tous les corps, traversés par un câble d’acier, furent ensuite jetés au Nil.

On a beaucoup parlé des dynasties de l’ancienne Égypte des Pharaons, mais on a très peu parlé (en vérité, du point de vue historique) de ce qui s’est passé entre les dynasties.

Lors d’un de ces Solioonensius, pour pouvoir élire un nouveau gouverneur, il fut dit que « Le Pharaon serait celui qui mettrait dans un certain vase d’albâtre le plus grand nombre d’yeux de nobles ». Nul doute que des crimes horribles furent commis. Pensez à ce que cela signifie !

Chaque fois qu’un Solioonensius arrive à notre monde, il se produit donc des événements de ce type. C’est la loi du Solioonensius : c’est une tension électrique qui produit indéniablement des altérations dans les nerfs de l’humanité. Les désordres électro-biologiques sont terribles.

Question. Dans l’histoire de l’humanité, il y a eu aussi des cas d’Hommes que nous pourrions dire « exceptionnels » (je me réfère aux « Mutants »). Que pourriez-vous nous expliquer, docteur ?

Maitre. Oui, les MUTANTS existent ! Et on pourrait devenir un Mutant si on dissolvait réellement l’Égo, le Moi, car, indubitablement, le Moi n’est pas source de bénédictions, mais plutôt de désastres. Le Moi est un ensemble de passions, de haines, de violences, de rancœurs, de luxure, d’alcool, etc.

Si on réussissait à éliminer l’Égo, le Moi, seul resterait en nous l’ÊTRE, et l’Être, en lui-même, est l’Être, et « La raison d’être de l’Être est l’Être lui-même ». Quand l’Être demeure en nous et que l’Égo a été éliminé, alors la plénitude règne en nous.

Les Mutants sont des individus sacrés, dans le sens le plus complet du terme, des individus qui ont réussi à éliminer l’Égo, le Moi, des individus transformés. C’est possible et nous avons des méthodes et des systèmes grâce auxquels nous pouvons dissoudre le Moi psychologique.

Question. C’est-à-dire que l’on pourrait devenir un Mutant, une personne ayant une plus grande connaissance, de plus grandes expériences, un plus grand vécu.

Maitre. C’est ainsi ! On peut devenir un Mutant si on le souhaite. Il suffit de connaître le système, la méthode, et nous, dans notre institution, nous l’avons.

Question. Pourriez-vous nous donner quelques noms de personnes qui, selon vous, sont parvenues à cet état idéal de Mutant ?

Maitre. Bien sûr, avec le plus grand plaisir ! Nous avons le COMTE DE SAINT-GERMAIN, on le mentionne dans l’Histoire. Et bien que vous n’y croyez pas (parce que je sais que vous n’allez pas y croire, je le sais d’avance), il a vécu durant les XVI, XVII, XVIII et XIXe siècles en Europe. Il a vécu dans les cours de tous les rois, il fut un ami de Marie-Antoinette, il fut un ami de Louis XV et il figure dans toutes les cours de ces époques. En Autriche, on le connaît sous le nom du « PRINCE RAKOCZY », etc. (il s’agit d’un Mutant).

Si je vous disais que le comte de Saint-Germain est vivant, je suis certain que la seule chose que je pourrais attendre de vous serait un sourire sceptique, et ce, à juste titre, et sinon, quoi d’autre ? Car, naturellement, vous n’avez jamais étudié la SCIENCE DES MUTANTS, c’est évident. Mais, pour nous qui avons fait un certain type de recherches sur ce sujet, nous savons que c’est possible.

Jusqu’à présent, l’humanité n’a eu accès qu’à la science officielle et la science officielle n’est pas toute la science de l’univers. Je ne crois pas que vous pensez que l’université peut contrôler toutes les connaissances universelles. Je crois que l’université nous donne une technique pour gagner notre vie, mais elle ne peut en aucune manière contrôler toute la Science du Cosmos Infini.

Ainsi, il y a une différence entre la science officielle et la Science pure. Nous devons reconnaître que la science officielle est la somme totale de toutes les théories approuvées à notre époque et ces théories changent constamment : une théorie peut, aujourd’hui, être à la mode et demain une autre (elles changent aussi souvent que les modes des femmes).

Mais la SCIENCE PURE est une chose très différente. Pour entrer dans l’amphithéâtre de la Science pure, il faut avoir ouvert son MENTAL INTÉRIEUR. Nul doute qu’un Mutant a ouvert son mental intérieur et, par conséquent, il peut entrer dans l’amphithéâtre de la Science pure et manipuler la vie.

Les scientifiques ne savent pas manipuler la vie. Ils connaissent la mécanique des phénomènes, ils ont étudié et analysé le fond vital de la cellule vivante, mais que savent-ils, par exemple, de l’origine réelle de la vie ? Des théories et rien de plus que des théories, car ils ne peuvent pas démontrer quelle est l’origine de la vie ! Quelqu’un peut avoir une théorie, et un autre, une autre théorie, mais personne ne peut démontrer réellement ce qu’est l’origine de la vie. Ils peuvent manipuler la mécanique de la cellule vivante, mais, en réalité, ils ne savent pas manipuler le FOND VITAL.

Pour manier le fond vital, il faut véritablement connaître la Science pure, et nul ne peut connaître la Science pure hormis celui qui a ouvert son mental intérieur.

En effet, celui qui a ouvert son mental intérieur entre dans l’amphithéâtre de la Science Cosmique, il devient vraiment un Sage, dans le sens le plus transcendantal du terme.

Ainsi, commençons par diviser les gens en deux sortes : ceux qui connaissent la science officielle et ceux qui sont entrés dans l’amphithéâtre de la Science Cosmique (ce sont deux types de savants). Ceux qui sont dans la science officielle, commune et courante, ne croiront jamais ceux qui sont dans l’amphithéâtre de la Science Cosmique, ils ne les accepteront jamais, pourquoi ? Parce qu’ils sont au-delà de leurs capacités.

Pour pénétrer dans l’amphithéâtre de la Science Cosmique, je le répète, il faut ouvrir son mental intérieur.

Il existe trois sortes de mental : le premier, nous pourrions l’appeler MENTAL SENSORIEL. Il élabore ses concepts avec les perceptions sensorielles externes et il ne peut rien connaître DU RÉEL… rien.

Le deuxième est le MENTAL INTERMÉDIAIRE, on y trouve les croyances. Un homme peut s’offrir le luxe de croire en tout ce qu’il veut, mais ceci ne le transformera pas. Quelqu’un pourrait croire que le soleil existe et quelqu’un pourrait croire qu’il n’existe pas, mais, pour le soleil, cela lui serait indifférent que l’on croie ou que l’on ne croît pas en lui… Les gens qui ont leur mental intermédiaire développé ne savent rien du Réel, ils ne font que croire et c’est tout.

Le MENTAL INTÉRIEUR est quelque chose de plus important. Celui qui ouvre son mental intérieur a, de fait, une perception directe du Réel. Le mental intérieur est la connaissance de ce qui est fondamental, connaissance directe de Cela qui est vraiment le Réel. C’est seulement en ouvrant notre mental intérieur que nous pouvons pénétrer dans l’amphithéâtre de la Science Cosmique. Sinon, ce n’est pas possible.

C’est pourquoi, si je vous dis que le comte de Saint-Germain vit à notre époque actuelle et que j’ai le courage de le déclarer, je suis aussi absolument certain que jamais personne ne me croira. Pourquoi ? Parce que personne n’a ouvert son mental intérieur. Mais ceux qui l’ont ouvert savent qu’effectivement le comte de Saint-Germain existe.

Question. Pourriez-vous nous dire son nom actuel ou qui est-ce actuellement ?

Maitre. Il existe un témoignage très sérieux. Il s’agit de GIOVANNI PAPINI, « l’enfant gâté du Vatican » (qui, entre parenthèses, fut excommunié pour avoir écrit son livre « Le diable »). Il porte témoignage dans […] sur le COMTE DE SAINT-GERMAIN, et Giovanni Papini est un écrivain très sérieux, il a une plume en or.

Il voyageait dans l’Océan Indien en 1939 (la Deuxième Guerre Mondiale venait de commencer), et sur le pont, il vit un personnage vraiment énigmatique. Il décida de l’aborder. L’homme se montra accessible, ils sympathisèrent et il ne vit aucun inconvénient à lui montrer ses papiers d’identité : il s’agissait du Comte de Saint-Germain.

Il revenait d’Europe. Il s’était entretenu avec les hommes d’État et il avait tenté de les conseiller afin qu’ils ne commettent pas l’erreur de se lancer dans la guerre, mais comme il les trouva très engagés dans la dure bataille, il ne lui resta pas d’autre solution que de retourner en Asie.

À Calcutta, où le bateau s’arrêta, le comte de Saint-Germain mit pied-à-terre. Là, un groupe de vénérables vieillards le reçut (des Lamas tibétains qui étaient venus pour lui). Il partit avec eux.

Le comte de Saint-Germain déclara à Giovanni Papini qu’« il reviendrait (dans le monde occidental) en l’an 1999 », que « maintenant il allait partir vers son sanctuaire du Tibet » (voilà le cas d’un Mutant).

Les Mutants existent, bien que les gens n’y croient pas. Ainsi, je vous dirais, comme Galilée : « Eppur si muove, si muove ».

Question. Dr Samaël Aun Weor, pourquoi fait-on tant d’emphase sur la date transcendantale de 1999 ? Vous venez de la mentionner, avec le comte de Saint-Germain. Nostradamus la cite aussi, comme une date qui sera transcendantale pour l’histoire de l’humanité. Que pourriez-vous nous dire à ce sujet ?

Maitre. Assurément, c’est une date dont on parle beaucoup. NOSTRADAMUS indique l’année 1999 comme étant l’année de la GRANDE CATASTROPHE. Il affirme qu’« Un roi absolument terrible, dit-il, attaquera Paris depuis le ciel ». Il se réfère indéniablement, dans ses feuillets, à la planète Hercolubus. Quant au terme « Paris », il est profondément symbolique. Il fait alors allusion, proprement dit, à la planète Terre en général, parce que le langage de Nostradamus est ainsi : allégorique.

Il est dit que « La Terre semblera avoir été sortie de son orbite » (en cette année-là), « qu’il y aura une grande obscurité ». Indéniablement, il s’agit d’une éclipse. Évidemment, quand Hercolubus se placera entre le soleil et la terre, il devra se produire une éclipse. Et tout le monde, tous les étudiants qui ont déjà lu « Les Centuries » attendent cette date. Cependant, les MAYAS affirment que c’est seulement dans le KATUN-13 que viendra cette catastrophe et les Mayas situent cette catastrophe en l’an 2043.

De sorte qu’il y a deux opinions : l’une est celle de Michel de Nostradamus (le grand astrologue et médecin) et l’autre est celle des Mayas du Yucatán. Moi, franchement, je crois que l’événement peut survenir dans le Katun-13. Sur ce point, je suis avec les Mayas.

Question. Pour changer un peu de thème, docteur, que pourriez-vous nous dire à propos du Karma ?

Maitre. Bien, « KARMA » est un terme qui signifie « CAUSE ET EFFET » : toute cause produit son effet et tout effet peut se transformer en cause.

C’est cela, le mot « Karma » : LOI D’ACTION ET DE CONSÉQUENCE. C’est évident : une mauvaise action aura une mauvaise conséquence et une bonne action aura une bonne conséquence. C’est ainsi que travaille la loi du Karma. Chacun de nous est l’artisan de son propre destin, chacun de nous crée son propre destin, est le créateur de son destin.

Si nous savons bien profiter du présent, au maximum, en travaillant de manière juste, nous nous créerons évidemment un bon karma, un bon destin, nous aurons un futur merveilleux. Mais si nous ne savons pas profiter de la vie d’instant en instant, nous nous créerons un karma désastreux.

Un homme qui sait vivre de manière droite (d’instant en instant), qui profite de chaque seconde de sa vie pour travailler en faveur de l’humanité et pour se transformer psychologiquement est un homme d’avenir, c’est un homme qui peut se créer un futur merveilleux.

Question. En quête de la vérité transcendantale, il est toujours apparu, dans l’histoire de l’humanité (et ce, de nombreuses fois), des groupes ou des associations qui ont travaillé avec un caractère secret. Nous pourrions nous référer aux esséniens, aux cathares, aux Phéniciens, aux francs-maçons. Quelle relation tous ces groupes auraient-ils avec l’Association gnostique que vous représentez, docteur ?

Maitre. Bien, l’Association Gnostique d’Études Anthropologiques et Culturelles, association civile, respecte toutes les écoles, organisations, sectes, ordres, etc. Cependant, nous savons très bien que si on ne travaille pas avec les TROIS FACTEURS DE LA RÉVOLUTION DE LA CONSCIENCE, on n’arrive à aucune conclusion logique. Je veux me référer, de manière emphatique, à ces trois aspects qui sont : NAÎTRE, MOURIR ET SE SACRIFIER POUR L’HUMANITÉ.

NAÎTRE : il est nécessaire de créer l’Homme en nous-mêmes, car l’homme actuel n’est pas encore un Homme développé. Je suis d’accord avec ce qu’un certain professeur universitaire a dit à Mexico : « Nous – affirma-t-il – nous ne sommes que des mammifères rationnels ».

Il me semble que cette définition est correcte. Maintenant, l’intéressant serait de créer l’Homme en nous-mêmes et c’est possible en apprenant à TRANSMUTER LES SÉCRÉTIONS SEXUELLES, parce que c’est par moyen du sexe que nous nous reproduisons (nous sommes fils du sexe, nous sommes fils d’un homme et d’une femme). Si nous apprenons à transmuter la libido sexuelle, comme nous l’enseigne Sigmund Freud dans sa « psychanalyse », il est alors possible de créer, en nous-mêmes, l’Homme.

Frédéric Nietzsche nous parle du SURHOMME, mais il a commis une très grave erreur : il a oublié l’Homme. Il faut tout d’abord créer l’Homme avant de penser au Surhomme. Évidemment, si nous transmutons le SPERME SACRÉ, l’EXIOHEHARI, nous pouvons obtenir de l’ÉNERGIE CRÉATRICE. L’énergie, indéniablement, se condense en d’autres formes de vie.

L’énergie créatrice (par exemple, à une octave supérieure) se condense en le fameux CORPS ASTRAL dont nous parlent les anciens sages, dont nous parle Paracelse (Philippus Théophrastus Bombastus von Hohenheim). Ce corps astral n’est pas perceptible pour les yeux physiques, mais celui qui l’a peut l’utiliser. On sait que l’on a un corps astral quand on peut l’utiliser, quand on peut voyager avec lui hors du corps physique, quand on peut, avec ce véhicule, se transporter vers n’importe quel lieu de l’espace infini (c’est une réalité, et des photographies du corps astral ont même été faites, de très bonnes photographies, avec des lentilles très sensibles).

Bien, et à une octave plus haute, dirions-nous, à une deuxième octave plus élevée, l’énergie créatrice peut se condenser sous la forme du CORPS MENTAL. Le corps mental nous donne « une individualité intellectuelle », car nous remplir la tête de nombreuses théories est une chose, mais avoir « l’étincelle » (dans le sens le plus complet du terme), une véritable intelligence, c’est autre chose.

À une troisième octave plus haute, l’énergie créatrice peut se cristalliser ou se condenser sous la forme du CORPS CAUSAL. Celui qui possède un corps causal, ou corps de la volonté consciente, peut déterminer des circonstances à volonté, il n’est plus victime des circonstances. Au contraire, il peut créer de nouvelles circonstances.

Celui qui possède les corps physique, astral, mental et causal peut recevoir les PRINCIPES ÉTHIQUES, BOUDDHIQUES ou CHRISTIQUES (ou comme on veut les appeler) et il se convertit en Homme réel, en Homme véritable, dans le sens le plus complet du terme.

Évidemment, celui qui développe le SENS DE L’AUTO-OBSERVATION PSYCHOLOGIQUE peut percevoir l’Astral, percevoir le Mental, percevoir le Causal, mais il faut posséder ces corps de manière intégrale, unitotale, pour pouvoir être un Homme réel. Avant cela, on n’est pas un Homme, on est un « mammifère rationnel », comme l’a dit ce professeur de l’université de Mexico.

Ainsi, il vaut la peine de travailler avec cette énergie pour nous transformer en Hommes.

Le deuxième facteur nécessaire, c’est de DISSOUDRE L’ÉGO (le Moi psychologique), le réduire en poussière, afin que seul l’ÊTRE demeure en nous.

Et enfin, LEVER LA TORCHE BIEN HAUT pour éclairer le chemin des autres. Une école qui ne travaille pas avec ces Trois Facteurs de la Révolution de la Conscience est donc, à l’évidence, embouteillée dans les théories et n’arrive à aucune conclusion. Aussi respectable que soit une organisation, si elle oublie ces Trois Facteurs de la Révolution de la Conscience, elle ne sert à rien.

Je respecte toutes les organisations, qu’elles soient de l’Orient ou de l’Occident. Je me réfère seulement, de manière emphatique, aux Trois Facteurs, et je dis que si ces écoles ne connaissent pas ces Trois Facteurs, elles devraient les connaître et c’est tout.

Question. Dr Samaël Aun Weor, on a beaucoup parlé de la réincarnation de l’homme, du fait que nous renaissons maintes et maintes fois, jusqu’à compléter notre état de perfection spirituelle. Que pourriez-vous nous dire à ce sujet ?

Maitre. C’est avec grand plaisir que je vais répondre à cette très intéressante question. Pour certains, la RÉINCARNATION est une théorie, pour d’autres, un motif de foi, une croyance, pour d’autres, une superstition, pour d’autres, une plaisanterie, un sarcasme, et rien de plus. Mais, pour nous qui nous rappelons nos vies passées, la réincarnation est un fait.

Or, il faut faire une pleine différenciation entre la LOI DE RÉINCARNATION et LA LOI DE L’ÉTERNEL RETOUR DE TOUTES CHOSES.

« INCARNATION » signifie « DESCENTE DE LA DIVINITÉ DANS UN HOMME ». La répétition de cet événement, c’est précisément cela : la réincarnation.

Je répète : L’incarnation est la descente de la divinité dans un Homme. Quand l’événement se répète, on l’appelle Réincarnation. De sorte que se réincarner n’est possible que pour les Hommes qui se sont AUTORÉALISÉS : un Jésus de Nazareth, un Bouddha, un Hermès Trismégiste, un Quetzalcóatl, etc.

Le RETOUR, c’est autre chose. Mais, pour savoir comment on retourne, je dois aborder légèrement la question de la mort.

La MORT, en elle-même, est un reste de fractions. Une fois l’opération mathématique terminée, la seule chose qui continue, ce sont les « VALEURS ». Ces valeurs sont avalées par l’éternité, elles s’immergent dans l’espace psychologique, dans l’ultra de toutes les choses, dans les dimensions supérieures de la Nature et du Cosmos. Les valeurs s’attirent et se repoussent, conformément aux lois de l’aimantation universelle, puis elles retournent, elles reviennent, elles se réincorporent, elles génèrent de nouvelles cellules avec leurs perceptions et leurs sensations et un nouvel organisme apparaît. Telle est la loi de l’éternel retour de toutes les choses.

Cette loi est accompagnée par une autre, qui s’appelle LOI DE RÉCURRENCE : tout se reproduit comme avant. Et cette phrase doit aussi être expliquée : la vie est comme un film. Quand on arrive à la mort, on est simplement revenu au point de départ originel. Alors, ce « film » s’absorbe dans l’éternité. Quand les valeurs retournent, reviennent, se réincorporent, elles développent ou projettent à nouveau, sur le tapis de l’existence, le « film de la vie » (c’est le même « film » de toujours). Si on n’altère pas ces valeurs, le « film » se poursuivra sans altération, mais si on arrive à éliminer les fausses valeurs, le « film » pourra être modifié.

Un homme est ce qu’est sa vie. Si un homme ne travaille pas sur sa propre vie, il perd misérablement son temps.

Nous, les gnostiques, nous voulons faire de notre vie un chef-d’œuvre. Quand nous y parvenons, nous atteignons la LIBÉRATION FINALE. Mais il faut travailler sur notre propre vie, la modifier, la transformer radicalement, et cela n’est possible qu’en ÉLIMINANT (de notre nature psychologique) les éléments psychiques indésirables : colère, convoitise, luxure, envie, orgueil, paresse, gourmandise, etc.

Nos défauts psychologiques sont si nombreux que « même si nous avions mille langues pour parler et un palais d’acier, nous ne parviendrions pas à tous les énumérer entièrement ».

Ainsi donc, nous mourons et nous retournons toujours, et nous nous mouvons en accord avec la loi de récurrence : tout se reproduit comme avant, les conséquences en plus. Chaque existence est une répétition de la vie passée, avec, en plus, ses conséquences.

Ceux qui arrivent à se rappeler leurs existences antérieures pourront vérifier ce que nous affirmons ici. Quant à moi, au nom de la vérité, je dois vous dire que je me souviens de toutes mes existences antérieures. C’est pourquoi, pour moi, ce que j’affirme est un fait.

Question. Oui, docteur : pourriez-vous nous parler de l’une de vos existences antérieures ?

Maitre. Certaines peuvent être importantes et d’autres peuvent ne pas avoir la moindre importance. Si je dis que, dans ma précédente existence, je fus DANIEL CORONADO, que je fis Partie de la « division du Nord », par exemple, avec les forces de Pancho Villa, eh bien, certains le croiront et d’autres ne le croiront pas, mais, pour moi qui l’ai vécue, c’est un fait. Il serait très long de me mettre à raconter toute une vie. Je me contente de vous dire que je fus Daniel Coronado, que j’étais dans la révolution et que je n’ai absolument rien oublié de ce qui m’arriva dans cette existence.

Question. Était-ce celle qui a précédé immédiatement celle-ci ?

Maitre. La toute dernière. Et si je me mettais à raconter toutes mes existences antérieures, je suis certain que notre honorable public finirait par s’endormir, car elles sont très longues. Pensez à ce que raconter ne serait-ce qu’une seule vie signifie : des prénoms, des noms, l’histoire, la biographie de toute une existence, c’est très long. Maintenant, raconter quelques dizaines ou des centaines d’existences antérieures, eh bien, ce n’est pas opportun, c’est très long. Je me borne à vous dire que je me rappelle mes existences antérieures.

Question. Dans le programme que vous étudiez, il y a un point qui traite du développement des « chakras ». Que pouvez-vous nous dire à ce propos ?

Maitre. Les « CHAKRAS » ou centres magnétiques de l’homme sont très importants. Évidemment, il en existe sept fondamentaux dans l’épine dorsale. Les éveiller, c’est une question sexuelle.

Avant tout, nous devons reconnaître que, dans le SPERME SACRÉ, il existe la force la plus merveilleuse qui peut nous transformer radicalement.

Actuellement, il y a une société, aux États-Unis, qui s’appelle la « SOCIÉTÉ ONÉIDA ». Les membres de cette société sont dûment contrôlés par de grands médecins scientifiques et aucun homme (là-bas) ne commettrait jamais l’erreur d’éjaculer l’ENS-SEMINIS, c’est-à-dire l’Entité du Sémen.

Le contact sexuel de tous les couples contrôlés par la « société Onéida », des États-Unis d’Amérique du Nord, permet qu’il y ait une connexion du LINGAM-YONI, mais jamais d’éjaculation de l’Ens-Seminis.

Et, au nom de la vérité, on a étudié l’organisme de chacun des individus soumis à cette expérience et on a obtenu des améliorations extraordinaires : des individus qui étaient vieux, malades, jouissent maintenant d’une pleine santé grâce à la TRANSMUTATION.

Car lorsque l’on ne renverse pas l’Ens-Seminis (à l’intérieur duquel est contenu l’ENS VIRTUTIS, comme dirait Paracelse), alors le sperme Sacré se transforme en Énergie créatrice. Cette énergie monte jusqu’au cerveau par certains canaux (en relation avec le vague et le sympathique). C’est ainsi que le cerveau se séminise et que le sperme se cérébralise.

Enfin, vient l’instant où les ATOMES SOLAIRES ET LUNAIRES (c’est-à-dire positifs et négatifs des courants séminaux) entrent en contact dans le TRIVENI, près du coccyx, et alors, par induction électrique, une troisième force s’éveille. Je veux me référer à la KUNDALINI, c’est-à-dire à une énergie très subtile, très fine, plutôt du type igné, bien que psychique, qui monte le long du canal de la moelle épinière. À mesure que cette énergie très fine monte, elle éveille aussi, évidemment, les centres magnétiques ou chakras qui existent dans l’épine dorsale.

Le premier chakra qui s’éveille est relié à nos organes créateurs, le deuxième, à la prostate, le troisième, à la région ombilicale, le quatrième, au cœur, le cinquième, au larynx créateur, le sixième, à la région de l’entre-sourcils ou plexus caverneux, et le septième, à la glande pinéale.

Dans chacun de ces sept centres, il y a des facultés psychiques extraordinaires. Dans le premier centre, par exemple, il y a certains POUVOIRS PSYCHIQUES qui nous donnent la force sur l’élément terre. Dans le deuxième centre ou prostatique, il y a certaines puissances psychiques qui nous donnent la domination sur l’eau. Dans le troisième centre, situé à la hauteur du nombril, il existe des pouvoirs qui (éveillés) nous donnent la domination sur le feu. Dans le quatrième centre, nous acquérons des pouvoirs sur l’air. Dans le cinquième, nous acquérons la CLAIRAUDIENCE ou capacité à entendre dans l’ultra de toutes les choses. Dans le sixième, nous acquérons le développement de la CLAIRVOYANCE qui nous permet de voir dans l’ultra de l’Univers, et dans le septième centre, relié à la glande pinéale, nous obtenons le pouvoir de la POLYVOYANCE qui nous confère des facultés reliées aux différentes dimensions de la Nature et du Cosmos.

Évidemment, c’est seulement grâce à la transmutation de l’énergie créatrice qu’il est possible d’obtenir de tels pouvoirs, et on peut les obtenir, mais il faut TRANSMUTER le Sperme Sacré en Énergie Créatrice et sublimer définitivement la libido sexuelle.

Beaucoup pourraient rejeter la transmutation de la libido sexuelle, préconisée par Sigmund Freud dans sa « psychanalyse » et par les scientifiques de la « Société Onéida », etc., mais nous, qui nous sommes déjà habitués à la transmutation de la libido sexuelle, nous savons qu’elle est réellement bénéfique, parce qu’elle augmente le potentiel vital dans l’organisme humain.

Question. Vous nous parlez du pouvoir sur les éléments, comme la terre, comme l’eau, comme l’air, comme le feu. À quel type de pouvoirs se réfère-t-on exactement ?

Maitre. Nous avons déjà parlé des Mutants. Indéniablement, ils ont le POUVOIR SUR LES ÉLÉMENTS DE LA NATURE, comme le démontra Jésus de Nazareth quand il calmait les tempêtes ou marchait sur les eaux de la mer de Galilée. Ils ont le pouvoir sur les éléments de la Nature, comme le démontrent encore (aujourd’hui) certains Yogis de l’Inde, qui marchent sur le feu sans se brûler, qui peuvent flotter dans l’air et traverser une roche de part en part sans se faire aucun mal.

Ce que je suis en train de citer n’est pas un simple bavardage insubstantiel de causerie ambiguë. Beaucoup de voyageurs sont revenus de l’Inde et témoignent de cela. En Inde, cela est très ancien. Il existe encore des ordres, des sociétés, des loges qui sont dirigés par de véritables Mutants, dans le sens le plus complet du terme.

Question. Dr Samaël Aun Weor, croyez-vous que cette humanité aura le temps d’atteindre le degré de Surhomme ?

Maitre. Indéniablement, si les gens le décident, ils y parviendront. Nous avons justement, dans notre institution, toutes les règles précises pour y parvenir, nous avons des méthodes et des systèmes qui nous permettent d’atteindre ces niveaux. L’important, c’est naturellement d’ÉTUDIER et de PRATIQUER.

Question. Le Surhomme, quelles vertus doit-il réunir ou quelles vertus possédera-t-il quand il parviendra à ce degré ?

Maitre. En premier lieu, celui qui atteint les hauteurs du SURHOMME se distingue par sa MODESTIE et par sa SIMPLICITÉ. Un Surhomme ne dira jamais qu’il en est un. Au contraire, il tâchera de passer inaperçu partout où il ira, il ne tentera jamais de s’enorgueillir ni de le publier aux quatre vents. Le véritable Surhomme se distingue par son HUMILITÉ. Le véritable Surhomme est anonyme et inconnu de partout, il est simple, dans le sens le plus complet du terme.

Question. Dr Samaël Aun Weor, nous voulons vous remercier de votre présence dans ces studios de « Radio Université » et de l’amabilité […]