La Force du Christ et la Dissolution de l’Égo

LA FORCE DU CHRIST ET LA DISSOLUTION DE L’ÉGO

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Voilà donc arrivé l’instant précis de nous rencontrer tous ici, dans ce bois, pour un échange mutuel d’impressions. Nous sommes réellement une grande famille appelée à transformer le monde. Avant tout, il convient que chacun d’entre nous se préoccupe de se transformer lui-même. Si nous nous transformions nous-mêmes, nous transformerions le monde ; et comme ceci est notre désir, nous devons travailler sur nous-mêmes.

(Le Maître se place à un endroit plus haut pour continuer de parler)

Ici, je suis un peu plus haut ! Nous sommes, comme vous le voyez, dans un lieu très beau, entouré de très beaux arbres ; il y a là, devant les yeux de chacun d’entre nous, un ancien Monastère.

Sans aucun doute, ce qui est fondamental, c’est la partie mystique ; CE QUI COMPTE, C’EST LE CHRIST INTIME.

Ce Monastère, ces arbres, ont une certaine saveur christique délicieuse qui nous invite à la Transformation Spirituelle.

On a beaucoup parlé du Christ historique ; on a beaucoup parlé de Jésus de Nazareth en tant que Grand Messager ; mais le moment est venu de penser au Christ Intime : le Christ est une réalité d’instant en instant, de moment en moment ; ce qui compte, c’est le Christ Intime ; Lui peut nous transformer totalement ; Il vient en nous lorsque l’Égo est mort. Nous devons travailler intensément sur nous-mêmes en dissolvant les éléments indésirables que nous portons à l’intérieur de nous. C’est ainsi que le Christ viendra en nous.

Mes frères, c’est le moment, pour l’humanité, d’apprendre à mieux comprendre l’ÉSOTÉRISME CHRISTIQUE SOLAIRE ; l’instant est venu pour nous de chercher le Christ au-dedans de nous-mêmes, ici et maintenant.

Il nous donne Pouvoir sur tout ce qui est, sur tout ce qui a été, sur tout ce qui sera. Celui qui incarne le Christ acquiert le Pouvoir sur le Feu, sur l’Air, sur l’Eau, sur la Terre.

Je veux vous démontrer maintenant, dans la pratique, LE POUVOIR DU CHRIST ; et je vais vous le démontrer en dissolvant un petit nuage qu’il y a là-bas. Vous voyez ce petit nuage, là-bas ? Je vais le désintégrer en 4 minutes. Asseyez-vous s’il vous plaît.

Il est là, devant vos yeux, en train de se désintégrer ; regardez-le ! Je l’ai désintégré là pour que vous voyiez le Pouvoir du Christ Intime. Il agit sur toute la Nature. Mais je vais en désintégrer un autre, un peu plus grand. Celui qui est sur le côté droit. Vous le voyez ? Là, on l’a désintégré ! Vous êtes satisfaits ?

Question. Oui, Maître.

Maitre. Ainsi donc, le Christ incarné dans un homme a un pouvoir sur la Nature entière, sur le Cosmos, sur le Feu, sur l’Air, sur l’Eau, sur tout ce qui est, sur tout ce qui a été, sur tout ce qui sera. Moi, j’aime vous parler avec des faits.

Ainsi, mes chers frères, je vous invite à suivre le CHEMIN DU CHRIST INTÉRIEUR ; à penser au Christ, non pas comme un personnage historique, mais comme à une Force Intime. Le Christ est le Logos ; et le Logos existe dans tout ce qui est, dans tout ce qui a été et dans tout ce qui sera. C’est une force comme l’Électricité, comme le Magnétisme, comme la Force de Gravité, etc. Cette Force extraordinaire s’exprime à travers n’importe quel homme convenablement préparé.

Nous, ce qu’il nous faut, c’est DISSOUDRE NOS DÉFAUTS PSYCHOLOGIQUES, en finir avec nos erreurs, réduire en cendres l’Égo pour que le Christ vienne en nous. Le Christ Intime ! Celui qui, maintenant, a pu désintégrer, en votre présence, deux nuages.

Je termine sur ces paroles, frères. Nous allons continuer notre excursion. Paix Invérentielle !

Question. Paix Invérentielle ! […]

Maitre. Maintenant, tous les frères convenablement concentrés, nous allons chanter notre puissant mantra AUM.

AAAAAAAAOOOOOOOOOMMMMMMM [Ils répètent].

TAT. (Ils répètent ainsi 🙂 TAAAAAAAT.

SAT. (Ils répètent ainsi 🙂 SAAAAAAAT.

Bon, je dois vous dire que vous chantez très mal. Ce n’est pas ainsi. Je vais les chanter en premier, seul, pour que vous appreniez à le faire ensuite. Car il semble que les frères se trompent en chantant ces mantras, là-bas, dans les lieux respectifs où ils travaillent dans l’ésotérisme. Je vais les chanter en premier : AAAAAAAAOOOOOOOOOMMMMMMM

TAT, SAT, TANNNNNN, PAAANNN, PAAZ

C’est comme ça. Répétez-le donc, (ils le répètent).

Ces mantras, il faut toujours savoir les chanter correctement, pour que se produise et apparaisse leur effet […] la droite sur la gauche, on baisse les mains et voilà, bien sûr, le signe du microcosme.

Refaites-le… Ah, c’est bien, maintenant on va s’asseoir sur le sol, parce que je vais vous donner une conférence :

Mes frères, nous nous sommes tous réunis car nous devons avoir un entretien profond ; nous devons examiner tous nos points de vue, en relation précisément avec ce qui nous intéresse.

Avant tout, nous devons nous informer, faire des investigations, chercher ; mais que cherchons-nous ? Que voulons-nous ? Que désirons-nous ? Nous sommes ici à cause de quelque chose et pour quelque chose. Alors, pourquoi sommes-nous ici ?

Évidemment, nous avons quelques inquiétudes et c’est quelque chose que vous ressentez ; nous devons donc savoir comment résoudre ces inquiétudes, de quelle façon travailler, voilà ce qui est important.

Nous sentons tous qu’il y a quelque chose, quelque chose que l’humanité ne connaît pas. Nous sentons tous qu’il y a des forces, des merveilles de la Création que les gens sont loin de soupçonner. Nous cherchons quelque chose, mais que cherchons-nous ? Que désirons-nous ?

Si nous étions heureux, nous ne serions pas en train de chercher quelque chose, n’est-ce-pas ? Mais nous ne sommes pas heureux, c’est pourquoi nous cherchons ; nous ressentons une inquiétude ou une série d’inquiétudes intimes ; nous savons qu’il y a quelque chose de plus et que ce monde douloureux n’est pas tout. Cela, nous le savons ! Et nous cherchons ce « quelque chose de plus ». Mes frères, l’heure des grandes réflexions est arrivée.

Nous avons lu de très beaux livres. Qui n’a pas entendu parler une fois des « Mille et Une Nuits » ? Nous avons lu les Quatre Évangiles : les miracles que faisait le GRAND KABIR JÉSUS, apaisant les tempêtes, calmant les vents, etc. Pour les gens, cela paraît impossible. Mais, je vous ai démontré qu’il n’est pas impossible de désintégrer un nuage (aujourd’hui, en votre présence, j’ai désintégré deux nuages). Nous pouvons aussi calmer une tempête ou déclencher un ouragan si nous le voulons. Tous ces pouvoirs existent en réalité, à l’état latent en chacun de nous, en chacun de vous et ils peuvent se développer. De sorte, donc, que ce qui est raconté dans « Les Mille et Une Nuits », ce n’est pas une fantaisie. Les miracles du Grand Maître Jésus de Nazareth, ce n’est pas une fantaisie ; les miracles des Apôtres, ce n’est pas non plus une fantaisie.

Mais il faut chercher quelque chose. Qu’est-ce que nous cherchons ? Qu’est-ce que nous voulons ?

Nous aspirons tous à quelque chose. À quoi aspirons-nous ? Si nous aspirons à quelque chose, si nous ressentons vraiment ce que nous sommes en train de ressentir, pourquoi vivons-nous dans cet état si douloureux où nous nous trouvons ? Pourquoi ? Pourquoi souffrons-nous ? Ce sont des énigmes que nous devons résoudre.

Mes frères, je vous invite donc à réfléchir. Qu’est-ce qui nous empêche d’être en communication avec les créatures invisibles de la Nature ? Qu’est-ce qui nous empêche d’entrer dans la Dimension Inconnue ? Si d’autres ont pu le faire, pourquoi, nous, nous ne pouvons pas ?

On dit qu’il y a des saints qui lévitaient. Pourquoi nous autres nous ne pouvons pas le faire ?

On dit qu’ANANDA, le disciple de Gautama (le BOUDDHA SAKYAMUNI), traversa une roche de part en part, en présence de toute la congrégation, sans se faire aucun mal. Qu’est-ce qui se passe avec nous ? Pourquoi ne pouvons-nous pas le faire ? Les gens modernes se moquent de toutes ces choses, ils les considèrent comme de pures fantaisies, des idioties sans la moindre importance, etc. Les ultramodernes se croient très sages, mais ils ne savent rien des Mystères de la Vie et de la Mort. Eisenhower est mort entouré de docteurs ; Staline, en Russie, est mort entouré des meilleurs chirurgiens de l’époque ; ils sont tous morts.

Alors, où est la science des pédants ? Pourquoi n’ont-ils pas réussi à rallonger la vie au-delà de la normale ? Pourquoi doit-on vieillir comme tout le monde et mourir ? Beaucoup de pseudo-sages, de très grands érudits meurent comme tout le monde ; alors ? En quoi consiste la science de ces scientifiques modernes ? Pourquoi tant de théories, s’ils ne sont pas capables de défendre la vie humaine, qui est ce qui a le plus de valeur ? Pourquoi voulons-nous leur science ? S’il nous faut mourir comme tout le monde, alors où est la science des sages ?

Je vous invite à réfléchir un peu, à vous écarter un « tantinet » de tout ce dépotoir de théories que nous avons dans la cité, pour réfléchir : je comprends que la Nature est à l’intérieur de l’homme ; nous comprenons que l’homme est à l’intérieur de la Nature. Mais l’affirmer pour l’affirmer, simplement parce que nous devons l’affirmer, simplement parce que nous devons dire quelque chose, cela ne nous satisfait pas non plus.

IL NOUS FAUT EXPÉRIMENTER. Oui, expérimenter ! C’est ce dont nous avons besoin. Mais il y a quelque chose qui nous empêche d’expérimenter. Quelle est cette chose ? Les Psychologues nous parlent du Moi psychologique, du Moi de la Psychologie expérimentale, etc., mais nous autres, nous allons plus loin, avec une Psychologie plus profonde, avec une Psychologie Révolutionnaire, rebelle. Nous savons, en vérité, qu’il y a des pouvoirs énormes en nous, mais il faut que ces pouvoirs s’expriment à travers nous et nous n’y parvenons pas. Qu’arrive-t-il ? L’heure est venue de découvrir la cause de notre douleur, c’est indispensable.

Le Moi Psychologique est une réalité que personne ne peut nier. Nous avons tous un Moi et nous savons que nous l’avons. Quand nous frappons à une porte et que quelqu’un nous demande : « Qui est-ce ? », nous répondons : « Moi ». Ainsi, personne ne peut nier le Moi Psychologique. Mais ce Moi Psychologique, qu’est-ce que c’est ? Y aurait-il une manière de le photographier, un écran de radar capable de l’enregistrer, quelque plaque très sensible qui puisse réellement le graver ? Il n’y a pas de doute qu’à l’avenir existeront les possibilités les plus extraordinaires, comme celle de pouvoir photographier le Moi de la psychologie ; on n’en est pas loin.

On a déjà réussi à photographier les Ondes Mentales et on a pu photographier le FOND VITAL ORGANIQUE (on le nomme « Corps bioplastique »). Nous savons bien que c’est le corps vital de l’Ésotérisme Christique. Il n’est donc pas étrange que, dans le futur, on puisse photographier les différents éléments qui constituent le Moi ; cela ne doit pas nous surprendre.

Ainsi, mes frères, je vous invite à réfléchir : quand le Moi n’existait pas, la seule chose qui existait au-dedans de nous était ce qu’on appelle la « Conscience », l’« Essence », ce que nous avons d’Âme. Alors la vie était belle ; il n’existait ni le mien ni le tien ; tout était à tous et chacun pouvait cueillir sur l’arbre du voisin, sans aucune crainte. C’était l’ÂGE D’OR, l’Âge des Titans, l’Âge où des rivières d’eau pure de vie, émanaient lait et miel.

Le corps humain de cette époque ressemblait à une caisse de résonnance qui enregistrait toutes les ondes de la Nature et du Cosmos : les yeux ne s’étaient pas atrophiés comme maintenant ; tout être humain pouvait percevoir la moitié d’un HOLTAPAMNAS. Qu’entend-on par « Holtapamnas » ? La moitié des tonalités de la couleur. Un Holtapamnas a exactement cinq millions et demi de tonalités de couleur. Malheureusement, lorsque le Moi naquit en nous, à cause des diverses erreurs commises, le sens de la vue s’atrophia et se mit à dégénérer de plus en plus. Et maintenant, c’est à peine si nous percevons les sept tonalités de la couleur, les sept couleurs fondamentales du prisme solaire. La vue est dégénérée.

Même à l’époque de l’ancienne Babylonie, la vue n’était pas autant dégénérée. L’École des Peintres de Babylonie pouvait enregistrer des milliers de tonalités de couleur. Il est arrivé la même chose avec les autres FACULTÉS : quand le Moi s’est développé en chacun de nous, la Conscience a été emboutie, a été embouteillée, a été attrapée par ce Moi, et les capacités pour pouvoir entendre, toucher et palper se sont également dégénérées.

Dans la LÉMURIE, tout être humain pouvait utiliser, articuler 51 VOYELLES. Écoutez bien ! 51 voyelles et 300 CONSONNES. Mais, avec le développement du Moi au-dedans de nous-mêmes, la capacité de la parole a dégénéré et, aujourd’hui, c’est à peine si nous arrivons à articuler les voyelles et consonnes de notre alphabet.

L’odorat était encore très développé en Babylonie ; il existait une école qui se consacrait exclusivement à l’étude de l’odorat. Le Roi […] de cette époque ferma cette école, parce que les disciples de cette même école découvrirent les mauvaises manigances du Gouvernement. Cela ne convenait naturellement pas au Roi et c’est pourquoi il fit fermer l’école. Toutes les affaires suspectes étaient enregistrées par l’odorat des disciples de cette école.

En d’autres temps, je connus, dans le Pacifique, les îles Malabars ; sept îles merveilleuses. J’étais toujours étonné, en passant par-là, de voir les habitants de ces îles. C’étaient des géants qui mesuraient jusqu’à trois mètres de haut ; leurs os étaient élastiques ; leur oreille était double et une cloison qui était au milieu leur donnait une double ouïe ; ils avaient deux langues et pouvaient parler avec deux personnes différentes, avec deux interlocuteurs à la fois, dans des langues différentes.

Ils manipulaient des serpents. Je me rappelle que chaque fois que les navires passaient par là, je les voyais manipuler des couleuvres ; ils soignaient avec des serpents. Nous, nous savons bien que le serpent à sonnettes soigne le cancer. Cela a déjà été démontré, même si les hommes de la Science officielle le rejettent.

Que sont devenus ces gens, ces habitants des Malabars ? Ils ont disparu. Du jour au lendemain, on n’entendit plus parler des Malabars, absolument plus.

Nous, les ésotéristes, nous savons bien ce qui est arrivé. Ce que je vais vous dire, les scientifiques intolérants de notre époque, les modèles de sagesse, les pseudo-savants ultramodernes qui, eux, savent tout et ne savent rien, ne l’accepteraient pas. Mais la crue réalité, c’est que les habitants des Malabars furent dûment sélectionnés par le Roi du Monde, par MELCHISÉDECH, Roi de Salem. (« Ni père, ni mère, ni aucune lignée connue », pour parler au sens terrestre, comme dit Paul de Tarse. Parce que le Père du Divin Melchisédech est une réalité et sa Mère Divine en est une autre).

Mais parlons de MELCHISÉDECH en tant qu’Homme. Il sélectionna donc ces gens et les emmena dans son Royaume souterrain, dans l’AGHARTI (Il y a un Royaume souterrain, même si beaucoup le nient. Les entrées de ce royaume sont connues par plus d’un demi-million de personnes en Asie). C’est là que vit MELCHISÉDECH, Roi de Salem, et c’est précisément lui, MELCHISÉDECH, qui est le Génie de la Terre. Nous savons bien que le Grand Kabîr Jésus témoigna de l’existence de MELCHISÉDECH.

Oui, mes frères, réfléchissons un peu : bien sûr, ces êtres n’avaient pas développé l’Égo et c’est pourquoi ils pouvaient faire des prodiges et des merveilles. Ils furent sélectionnés.

L’Égo est un ensemble d’éléments indésirables qui vivent à l’intérieur de nous. Si les amibes sont réelles, si les vers, dans l’estomac, les microbes, dans tout le corps, sont réels, pourquoi les divers éléments inhumains qui constituent l’Égo ne seraient-ils pas réels ? Bien sûr qu’ils sont réels !

Au-dedans de ces éléments indésirables EST EMBOUTEILLÉE LA CONSCIENCE, l’Essence, notre partie animique. À cause de cela, malheureusement, les êtres humains ont perdu leur pouvoir sur la Nature ; ils ne sont plus capables d’entrer en Terre Promise, dans les Champs d’Olisis, dans l’Éden où des rivières d’eau pure de vie émanent lait et miel.

SI NOUS DÉTRUISONS L’EGO, LA LUMIÈRE NAIT, nous restons illuminés, nous nous éveillons ; nous commençons à exercer des pouvoirs sur le Feu, sur l’Air, sur l’Eau, sur la Terre. Il faut que l’Égo soit dissout, désintégré ; nous le portons tous en nous et il faut le détruire. Si nous n’agissons pas de cette façon, NOUS N’AURONS PAS LA PUISSANCE d’utiliser les Pouvoirs du Feu, de l’Air, de l’Eau et de la Terre ; mais si nous détruisons l’Égo, si nous le désintégrons, si nous le réduisons en cendres, les Pouvoirs, la Lumière, la Sagesse et l’Amour authentique viendront évidemment à nous ; mais il faut en finir avec l’Égo, le désintégrer, il faut le réduire en cendres, en poussière de la Terre, en poussière cosmique.

Colère, convoitise, luxure, envie, orgueil, paresse, gourmandise, sont les sept éléments les plus destructifs que nous portons en nous et ils constituent l’Égo. On dit que Jésus de Nazareth sortit sept démons du corps de Marie Madeleine. Eh bien ce sont les sept Péchés Capitaux qui, si nous les multiplions encore par sept autres et sept autres, et encore et encore, nous obtiendrons une Légion. Chacun de nous porte une Légion à l’intérieur ; dans l’Évangile, on appelle le possédé « Légion » :

– « Quel est ton nom ? »

– Il lui dit : « Légion ».

Chacun de nous est une légion, mais une légion de démons. Malheureusement, dans ces conditions, notre Conscience est embouteillée dans la légion, elle se trouve dans chaque démon. C’est pourquoi nous sommes des incapables ; c’est pourquoi nous n’avons pas l’authentique Illumination ; c’est pourquoi nous ne pouvons plus manier les Éléments de la Nature, etc. Mais si nous détruisons la Légion, si nous cessons d’être une légion (comme nous nomme l’Évangile), alors demeurera de nouveau en nous la Conscience libre, sans tache, pure, propre, droite.

Ainsi, mes frères, l’heure est venue de comprendre la nécessité de DISSOUDRE L’EGO, de le réduire en cendres, de le convertir en poussière de la Terre, en poussière cosmique. Tout être humain a, en général, 3 % de Conscience éveillée et 97 % de Conscience endormie. Lorsque nous éliminons certains éléments indésirables que nous portons à l’intérieur de nous (que ce soit la colère, que ce soit la convoitise, que ce soit la luxure, que ce soit l’envie, que ce soit l’orgueil, la paresse ou la gourmandise, etc.), le pourcentage de Conscience augmente, parce que l’Essence emprisonnée dans ces éléments indésirables s’émancipe et ainsi nous pouvons arriver à avoir 4 % de Conscience Éveillée, 5 %, 10 % etc. Celui qui arrive à avoir 50 % jouira d’une Grande Illumination. Mais pour arriver à rester complètement illuminés et resplendissants, il faut au moins 100 % de Conscience éveillée. Maintenant, mes frères, vous commencez à voir qu’il est nécessaire de s’éveiller.

Vous êtes endormis ; rendez-vous compte que vous êtes endormis. Vous n’êtes pas éveillés ; le monde n’est pas tel que vous le voyez ; vous le voyez en rêves ; vous n’avez pas encore vu le monde ; vous le voyez à travers votre fantaisie, à travers votre rêve, mais vous ne connaissez pas le monde, vous ne l’avez pas vu ; vous y vivez et vous croyez que vous le connaissez, mais il n’est pas tel que vous le croyez. Il est différent et il a sept DIMENSIONS BASIQUES, fondamentales, mais vous ne les connaissez pas.

Il vous faut sortir de l’état hypnotique dans lequel vous vous trouvez ; quand vous sortirez de cet état, VOUS VERREZ LE MONDE TEL QU’IL EST : Vous verrez l’air de diverses couleurs ; au lieu de ces arbres physiques, vous verrez les Élémentaux gigantesques des arbres ; vous verrez la Terre de façon très différente, vous verrez que c’est un organisme vivant et que vous êtes accrochés à l’épiderme de cet organisme, de cet animal vivant que vous nommez « Terre ». Vous la verrez de manière très différente. Jusque-là, vous ne l’avez pas vue, vous ne connaissez pas la planète Terre.

Et les pseudo-scientifiques (ces pédants ultramodernes de l’Antéchrist) encore moins. Ils ne savent rien de rien. Les scientifiques de l’Antéchrist non seulement ignorent, mais, de plus, ils ignorent qu’ils ignorent. Ils croient savoir beaucoup de choses, alors qu’en vérité ils ne savent rien. Et non seulement ils ne savent pas mais, en plus, ils ne savent pas qu’ils ne savent pas.

RÉVEILLEZ-VOUS, MES FRÈRES ! Sortez de la léthargie dans laquelle vous vous trouvez ! Réveillez-vous ! Mais l’Éveil n’est possible qu’en éliminant les éléments indésirables que vous portez à l’intérieur de vous. La partie pratique de tout cela est fondamentale. Si moi, je ne vous parlais pas, maintenant, de la partie pratique, de la façon de désintégrer ces éléments indésirables pour obtenir l’Éveil et voir le monde tel qu’il est, alors j’aurais perdu mon temps, je ne vous aurais rien dit. Mais je vous invite à l’Auto-observation Psychologique ; je vous invite à entrer sur le terrain d’une Psychologie expérimentale, révolutionnaire, rebelle, à sortir de l’état de coma dans lequel vous vous trouvez.

Les endormis acceptent très facilement l’idée qu’ils ont un corps de chair et d’os, parce qu’ils peuvent le toucher physiquement ; mais cela leur coûte d’accepter qu’ils ont une Psychologie, parce que celle-là, par contre, ils ne peuvent ni la voir ni la toucher. Lorsque quelqu’un admet vraiment qu’il a une Psychologie, il commence à s’observer lui-même. Et quand quelqu’un commence à s’observer lui-même, alors, évidemment, il se convertit en une personne distincte, en une personne différente, en quelqu’un qui a des inquiétudes intimes, en quelqu’un qui veut changer, en quelqu’un qui veut s’éveiller.

C’est sur le terrain de la vie pratique que nous devons nous AUTODÉCOUVRIR, dans la relation avec les gens de notre propre maison, dans la relation avec nos amis, au café, au restaurant, à l’usine ; si nous sommes alertes et vigilants comme le vigile en temps de guerre, nous pourrons voir nos défauts ; il est évident que les défauts cachés affleurent spontanément et alors nous les voyons.

Un défaut découvert doit être COMPRIS profondément, dans tous les Niveaux du Mental ; un défaut découvert doit être correctement ÉLIMINÉ.

Éliminer, c’est ce qui est fondamental : ÉLIMINER. Nous ne pourrons pas éliminer sans avoir compris.

Quelqu’un peut éliminer un défaut quand il sait qu’il l’a et quand il l’a compris ; sinon, comment l’éliminer ? Pensons à cela mes chers frères : l’élimination. Mais comment éliminer ?

Tous les peuples ont rendu un culte à Tonantzin, à Marie, Maya, Isis, Adonia, Rhéa, Cybèle, etc. Les anciens peuples de l’Anahuac étaient serpentins à cent pour cent. Nous savons bien que cet Éternel Féminin, Dieu-Mère comme on dit en Ésotérisme christique, est symbolisé par le cobra sacré des anciens mystères, le serpent igné de nos pouvoirs magiques que les hindous appellent toujours Kundalini.

Si quelqu’un a compris qu’il a tel ou tel défaut de type psychologique et que ce défaut est un obstacle pour atteindre la Sagesse, il doit alors se concentrer sur ce cobra sacré des anciens mystères que les orientaux ont appelé Kundalini ; il doit vraiment le supplier avec insistance, comme les disciples d’Isis, dans les anciens mystères, suppliaient leur Mère bénie de désintégrer le défaut qu’ils avaient intégralement compris dans tous les niveaux du mental.

Vous pouvez être sûrs que Devi Kundalini Shakti vous aidera, à condition que votre conduite soit droite. C’est par ce chemin que nous allons désintégrer, réduire en cendres, convertir en poussière cosmique nos défauts psychologiques. Le mental à lui seul ne pourra jamais altérer fondamentalement aucun défaut de type psychologique. Le mental peut étiqueter les défauts sous des noms différents, les faire passer d’un département de l’entendement à un autre, les cacher à soi-même et aux autres, les justifier ou les condamner, mais pas les altérer radicalement.

Il faut un pouvoir qui soit supérieur au mental. Heureusement, ce pouvoir existe en chacun de nous ; je veux me référer de façon emphatique à Devi Kundalini Shakti. C’est seulement avec ce pouvoir transcendantal que nous pouvons réellement éliminer les divers éléments à l’intérieur desquels est embouteillée la Conscience. Si nous désintégrons ces éléments, l’éveil survient ; on acquiert le pouvoir sur le feu, sur l’air, sur l’eau, sur la terre, sur la nature entière, sur le cosmos.

Je crois que les frères sont en train de comprendre la nécessité de désintégrer leurs erreurs, de désembouteiller la Conscience, de la rendre libre. Personne ne peut savoir ce qu’est la véritable liberté tant que la Conscience se trouve dans les oubliettes immondes du Moi psychologique. Personne ne peut savoir ce qu’est la Félicité tant que la Conscience continue à être emprisonnée dans les oubliettes immondes du Moi.

Personne ne peut savoir réellement ce qu’est la VÉRITÉ, tant qu’il ne l’expérimente pas. Et personne ne peut arriver à expérimenter la Vérité tant que la Conscience se trouve dans le moi-même, dans le Je même, dans ma Personne, dans ce que Je suis, dans ce qu’est chacun de nous.

La Vérité n’est pas une question de théories, ni de concepts, ni de suppositions ; la Vérité, il faut la voir, la toucher, la palper, il faut l’expérimenter, comme lorsque l’on met le doigt dans le feu et qu’on se brûle.

Une opinion, aussi respectable soit-elle, n’est pas la Vérité ; une idée sur la Vérité ne veut pas dire que c’est la Vérité ; un concept, aussi sage soit-il, sur la Vérité, n’est pas non plus la Vérité ; la Vérité est l’inconnu d’instant en instant, de moment en moment ; la Vérité, il faut l’expérimenter, et elle ne peut être expérimentée qu’en l’absence du Moi. Il est nécessaire de réduire le Moi en poussière pour que la Vérité reste en nous.

Jésus-Christ a dit : « Connaissez la Vérité et elle vous rendra libres ». Il est nécessaire de connaître la Vérité, mais elle ne peut être connue si elle n’est pas expérimentée ; et on ne peut l’expérimenter qu’en l’absence du Moi.

Il faut donc désintégrer le Moi, le réduire en poussière, pour que reste en nous la Vérité. Alors, nous serons comblés de plénitude, la félicité sera dans nos cœurs, le bonheur sans limite ; nous verrons le monde tel qu’il est et non pas comme il semble être ; nous écouterons les plus sublimes symphonies du Cosmos ineffable ; nous serons bienheureux, d’un bonheur sans limites, nous serons en état de béatitude parfaite ; toute larme disparaîtra de nous, il n’y aura alors plus de douleur. Tant que le Moi continue de vivre, nous devrons souffrir : Les racines de la douleur, nous les portons en nous-mêmes et pas en dehors de nous ; elles se trouvent dans les différents défauts que nous portons à l’intérieur de nous.

Le monde est très différent. L’heure est venue de « mourir » pour voir le monde tel qu’il est. Ainsi, mes chers frères, je vous invite à la dissolution du Moi, du moi-même, du soi-même. C’est ainsi seulement que vous pourrez jouir de la Félicité authentique.

Bien, mes chers frères, maintenant, je vais me limiter à écouter vos questions et après nous exercerons, à l’aide de l’Esprit Saint, notre Don de Guérison. Voyons, mon frère.

Question. Nous autres, en réalité, portons-nous le Christ ou devons-nous l’incarner ?

Maitre. Le Christ Intime, IL FAUT L’INCARNER. Il est comme l’Électricité, comme la Force de Gravité ; il se trouve dans chaque atome du Cosmos ; il est profondément caché au fond de tout ce qui est, de tout ce qui a été, de tout ce qui sera ; il n’est pas un individu humain ou divin ; il est au-delà de la Personnalité et du Moi ; il est ce qui est, ce qui a toujours été et ce qui toujours sera. Il est la vie qui palpite en chaque atome comme elle palpite en chaque soleil. Il faut l’incarner ! À celui qui sait, la parole donne pouvoir, personne ne l’a prononcée, personne ne la prononcera, si ce n’est celui qui l’a incarnée. Il faut incarner le Verbe. Il est écrit : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu, et par lui toutes choses furent faites, et sans lui, rien de ce qui est fait n’aurait été fait ». Il faut l’incarner. On l’incarne en suivant le Sentier de la Christification, en dissolvant les éléments indésirables que nous portons à l’intérieur de nous, en transmutant la Libido Sexuelle citée par Saint Augustin, en travaillant dans la Forge des Cyclopes. Une autre question ?

Question. […]

Maitre. TOUS LES ÊTRES qui peuplent la surface de la Terre SONT SOMNAMBULES. Tous ces millions d’êtres humains qui vont et viennent dans les rues de la ville sont somnambules. Le gérant qui s’occupe de sa gérance est somnambule, ainsi que le misérable ouvrier agricole qui travaille sa terre. Tous les humanoïdes intellectuels sont des somnambules ; ainsi, frère, ne te préoccupe pas de cette question de somnambulisme, parce que « c’est du pareil au même ».

Question. Maître, comment peut-on savoir si l’on est en train de travailler convenablement à la dissolution du Moi ?

Maitre. Le sens de l’Auto-observation Psychologique devra se développer peu à peu ; il se développe à l’usage. Au début, tu pourras découvrir que tu as tel ou tel défaut psychologique grâce à la simple association intellectuelle, et tu t’attacheras à travailler pour le désintégrer. Mais, plus tard, avec le temps, à mesure que tu continueras de t’auto-observer, le sens de l’Auto-observation Psychologique se développera et, enfin, le jour viendra où tu pourras voir parfaitement tes défauts ou des Mois qui personnifient ces défauts. Tu pourras les voir et tu pourras voir le travail que tu es en train de réaliser. Mais, IL FAUT D’ABORD QUE LE SENS DE L’AUTO-OBSERVATION PSYCHOLOGIQUE SE DÉVELOPPE. Et il se développe à l’usage, en l’utilisant. Parce qu’il est écrit que « un sens qu’on n’utilise pas s’atrophie ». Il faut l’utiliser, le sortir de son état d’atrophie grâce à l’Auto-observation constante. Voilà !

Question. En travaillant intensément, en combien de temps peut-on « mourir » ?

Maitre. LE TEMPS N’A PAS DE RÉALITÉ, c’est quelque chose de purement subjectif. Quelle heure est-il ?

Question. Deux heures vingt-cinq.

Maitre. Pourrais-tu me mettre ces heures ici pour qu’on les examine, pour voir de quels éléments chimiques elles sont faites ? Alors, qui a inventé ça ? Cela n’a aucune réalité, C’EST UN CONCEPT SUBJECTIF, rien de plus ; quelque chose qui est fait pour les mécanismes d’horloge. LE TEMPS N’EXISTE PAS. Il n’existe qu’un Éternel Instant, un Éternel Maintenant.

Le Soleil se lève et se couche, et entre le lever et le coucher du soleil, nous mettons nos chères heures : c’est une de nos fantaisies, parce qu’entre le lever et le coucher du soleil, il n’y a pas d’heures ; tous ces processus se réalisent d’instant en instant, de moment en moment.

Ainsi, le concept de l’effort compte, mais plus que le concept de l’effort, LA SEULE CHOSE QUI COMPTE là-dedans, CE SONT LES TERRIBLES SUPER-EFFORTS INTIMES qu’il faut réaliser en nous-mêmes et au-dedans de nous-mêmes, ici et maintenant.

Et cela n’est pas une question de pur intellectualisme. Pour dissoudre les Mois, les défauts, pour annihiler le moi-même, l’Égo, il faut passer par de terribles crises émotionnelles pendant le travail. N’oubliez pas que « Si l’eau ne bout pas à cent degrés, ce qu’il faut cuire ne peut être cuit et ce qu’il faut désintégrer ne peut être désintégré ». De même, si nous ne passons pas par de terribles crises émotionnelles, l’Égo ne se désintègre pas et ce qui doit se cristalliser en nous ne se cristallise pas. À mesure que nous allons désintégrer l’Égo, ce que nous appelons « Âme » va se cristalliser en nous. Mais, qu’est-ce que l’Âme ? Des pouvoirs, des attributs, des vertus, des forces spéciales. Et, à la fin, en désintégrant ce qu’il faut désintégrer, en cuisant ce qui doit être cuit, le jour viendra où TOUTE L’ÂME SE CRISTALLISERA EN NOUS et alors nous serons une Âme et notre propre corps sera devenu une Âme. Il faut cristalliser en nous ce que l’on nomme « Âme ». Vous m’avez compris ?

Question. Oui, Maître.

Maitre. Une autre question ?

Question. Oui, Maître, je voudrais vous demander […] c’est-à-dire qu’on ne peut pas travailler sur tous les défauts en même temps, alors, je voudrais que vous me disiez comment nous pouvons faire pour éliminer chacun d’eux ou bien si nous pouvons travailler avec tous ?

Maitre. Eh bien, tout dépend si nous sommes bien « rodés ». Parce que c’est sur le terrain de la vie pratique que nous allons nous voir entièrement, tels que nous sommes. Supposons donc que nous ayons une fiancée et que nous marchions dans la rue. Et nous rencontrons cette fiancée en train de parler tout bas, très bas, avec un autre « copain ». Que sentirons-nous ? Nous sentirons de la jalousie, pas vrai ?

Question. De la jalousie.

Maitre. Et si nous arrivons à nous sentir irrités ?

Question. De la colère, aussi.

Maitre. Bon. Et si nous ressentons beaucoup de douleur, qu’est-ce qu’il y a eu ?

Question. Du sentiment ; du ressentiment.

Maitre. Donc, l’amour-propre a été blessé. Le Moi de l’amour-propre a été blessé. Ainsi, il y a trois Moi dans cet exemple : le Moi de la jalousie, le Moi de la colère, le Moi de l’amour-propre. Que faire ? De retour à la maison, nous devons donc ENTRER EN MÉDITATION, RECONSTRUIRE LA SCÈNE avec l’Imagination Créatrice et ensuite essayer de COMPRENDRE le Démon de la jalousie, qui a été fondamental, celui de la colère et celui de l’amour-propre. UNE FOIS CES TROIS COMPRIS (on va les comprendre chacun séparément), mais une fois compris NOUS PROCÉDONS À L’ÉLIMINATION.

Nous comprendrons d’abord celui de la jalousie. Au moyen de l’analyse, nous arriverons à la conclusion que la jalousie est absurde. Ensuite, CONCENTRÉS SUR DEVI KUNDALINI, NOUS DEMANDERONS SA DÉSINTÉGRATION.

Nous nous concentrerons sur la colère et nous verrons que la colère est de la folie, que la colère est une forme de folie, qu’elle est bestiale. Nous nous concentrerons sur Devi Kundalini et lui demanderons la désintégration de ce Démon. Nous comprendrons celui de l’amour-propre, celui de l’auto-importance, et nous prierons alors Devi Kundalini de désintégrer cet élément psychologique de l’amour-propre, parce que l’amour-propre est absurde.

Ainsi, chacun de ces trois éléments étant compris, nous allons donc les désintégrer. Dans chaque scène de la vie pratique entrent en jeu plusieurs Mois, et ceux-là, quelle que soit la scène, il faut les réduire en poussière. Voilà ma réponse.

Question. Pour nous concentrer sur notre Mère Divine, quel mantra faut-il prononcer pour pouvoir la matérialiser ?

Maitre. Pourquoi veux-tu la matérialiser ?

Question. Pour pouvoir m’adresser à Elle.

Maitre. Dis-moi, quand tu parlais avec ta « petite mère », dans ton enfance, avais-tu besoin de quelque technique spéciale ?

Question. Non.

Maitre. Si tu avais faim, tu demandais du lait à ta maman et elle te donnait le sein (tu criais simplement, et c’est tout). Donc, C’EST PAREIL AVEC NOTRE MÈRE COSMIQUE, c’est la même chose : comme le fait l’enfant qui pleure lorsqu’il a faim. Il commence à pleurer « eehh, eeehh ». Alors la « petite mère » sait qu’elle doit lui donner le sein et elle le nourrit. Nous devons faire de même, nous autres, avec notre Divine Mère Kundalini, c’est tout. Être naturels, être spontanés, parler avec elle, crier, prier, et, à la fin, notre « petite mère » doit savoir ce qu’elle va faire pour nous. Voyons, frère.

Question. […]

Maitre. Bon, bon, bon. « Ne mélangez pas le gymnase avec la magnésie ». Tu dois savoir que c’est différent, mon frère. La question du Karma est une chose, mais ce que tu dis est autre chose, c’est différent, c’est de la Magie Sexuelle, CE SONT DEUX DÉPARTEMENTS DIFFÉRENTS.

Maintenant, parlons de Karma, vu que c’est cela dont tu veux parler. Si tu es en train de passer, par exemple, par telle ou telle souffrance, que faire ? Il faut SE CONCENTRER SUR ANUBIS (le Grand Régent de la Loi), LUI DEMANDER, pour le moins, qu’il te donne UNE OPPORTUNITÉ pour payer en TRAVAILLANT POUR L’HUMANITÉ ; négocie avec lui par le biais de la Méditation profonde ; et travaille de quelque façon pour le bien de nos semblables. Par exemple, nous pouvons servir beaucoup le peuple avec les chaînes, en diffusant la Connaissance, en la répandant partout, en amenant les autres sur le Chemin Ésotérique et, bien sûr, ainsi nous aurons une opportunité pour annuler les vieilles dettes, c’est évident.

Ainsi, le Karma est une chose, et le travail avec la Transmutation est autre chose, c’est différent. Le Karma appartient au DÉPARTEMENT DE LA LOI et la Transmutation appartient au LABORATOIRE ALCHIMIQUE. Ce sont deux Ministères différents. Le Laboratoire de l’Alchimiste est le Laboratoire de la Nature, et le Laboratoire de la Nature est en nous-mêmes, ici et maintenant. Il est constitué de tous ces ustensiles qui sont symbolisés clairement dans les vieux textes d’Alchimie.

Il faut étudier l’Alchimie ! Étudie Sendivogius, étudie Nicolas Flamel, Raymond Lulle […] étudie Fulcanelli (il est formidable), tu verras que, grâce à l’Alchimie, tu peux te transformer. Voyons, ma sœur.

Question. Pourriez-vous, s’il vous plaît, expliquer cette question des Mois Bons ?

Maitre. Ah ! ! ! Ils vont jusqu’à être sympathiques. Mais, en vérité, je te le dis, aussi bons soient-ils, ILS NE SAVENT PAS FAIRE LE BIEN : ils font le bien quand on ne doit pas le faire. C’est grave. Un fumeur de marijuana, par exemple, vient nous demander l’aumône et on la lui donne. Pourquoi ? Parce que le Moi Bon la lui a donnée. Arrive un ivrogne qui nous demande l’aumône et on la lui donne pour qu’il continue de prendre de la « pulque » au café ou de la tequila ou ce qu’il aime le plus, non ? Ainsi, c’est ce que font les Bons Mois : ils font le bien quand on ne doit pas le faire.

Rappelons-nous quelque chose de très important : est bon ce qui est à sa place ; est mauvais ce qui est hors de sa place. L’eau dans le lavabo est bonne ; l’eau, en dehors du lavabo, envahissant la salle, entrant dans les chambres, est mauvaise. Le feu, par exemple, est magnifique dans la cuisine ; mais il est mauvais hors de la cuisine, brûlant les rideaux de la salle. Ainsi, ce qui est à sa place est bon, et ce qui est hors de sa place est mauvais.

Il s’avère que les Mois Bons font le bien alors qu’on ne doit pas le faire ; pourquoi ? Parce qu’ils sont subjectifs à cent pour cent. IL NOUS FAUT DÉSINTÉGRER LES MOIS BONS et il nous faut désintégrer LES MOIS MAUVAIS. Un bon industriel, quelqu’un qui a une usine spécialisée en… en pantalons, me disait clairement l’autre jour :

– « Maître, si je désintègre le Moi qui fait des pantalons, qui est un Moi Utile, qui est un Moi Bon, alors mon usine fermera (qu’il repose en paix et l’usine ferme) ».

Je lui ai dit :

– « Elle ne fermera pas ! Parce que l’Être a beaucoup de parties autonomes et conscientes, et il y a une partie consciente de toi-même, une partie de ton propre Être, qui peut parfaitement remplacer ce Moi Bon ou utile, et qui fera les pantalons beaucoup mieux. Total : l’usine ne fermera pas, elle continuera ». Voyons, ma sœur.

Question. […] Nous sommes en train de méditer chaque jour sur lui et nous n’arrivons à rien. Et toujours ils se manifestent.

Maitre. Bon, ça, par contre, c’est « de la farine d’un autre sac », tu sais ? Il arrive qu’il y ait des Mois si forts, tellement forts, que tu ne les désintègres même pas avec une bombe atomique. Dans ce cas, il ne reste pas d’autre remède que d’appeler la foudre de la Kundalini en pleine Forge des Cyclopes, c’est-à-dire que c’est la […] QUI SEULEMENT SE DÉSINTÈGRE PENDANT LA COPULATION CHIMIQUE, quand on travaille dans la Neuvième Sphère, au moyen de l’Électricité Sexuelle Transcendante. C’est ainsi seulement, à l’aide de la Mère Divine, qu’on pourra désintégrer les Mois de ce genre.

Question. […] Si l’on a fait cette pratique […] et on a demandé en priant la Mère Divine.

Maitre. IL TE MANQUE PLUS DE COMPRÉHENSION, et il y a certains types de MOIS QUI NE SE DÉSINTÈGRENT PAS DU JOUR AU LENDEMAIN. Il y a des Mois qui durent même des années avant d’être désintégrés. Ils sont si forts que l’on met des années entières avant de pouvoir les désintégrer. C’est que « ce n’est pas du gâteau » tu sais ?

Question. Pour travailler avec un défaut, il faut se confronter à lui. Mais dans le cas de la luxure […]

Maitre. Le Moi de la luxure… ou LES MOIS DE LA LUXURE SONT MULTIPLES. Chaque scène a un Moi de luxure différent : si toi, par exemple, tu te mets à regarder une jeune fille… c’est-à-dire que tu vois qu’elle a de très belles jambes et tu ressens de la luxure, c’est un Moi que tu dois désintégrer, réduire en cendres, en poussière de la terre, en poussière cosmique. Mais, si un autre jour, il arrive qu’une autre jeune fille passe, et là ce ne sont plus les jambes qui attirent ton attention, mais le fait qu’elle ait une très belle poitrine, alors c’est un autre Moi que tu dois désintégrer ; et si, un autre jour, tu t’assois pour peindre des paysages dans l’Astral et que là tu portes de l’intérêt à une dame, dans qui sait quel luxueux appartement, alors ceci est un autre Moi. Alors tu dois les étudier chacun séparément. Tu m’as compris ?

Question. Oui, Maître.

Maitre. Bien sûr, l’autre jour, un « chango » (comme nous disons par ici, ou singe ou ouistiti, comme on dit là-bas, dans d’autres pays) retint mon attention car, à Acapulco, il regardait toutes les jeunes filles ainsi […] Et il regardait surtout leurs jambes. Évidemment, c’était un singe très amoureux. Heureusement ils l’avaient attaché avec une corde. Il n’y a aucun doute que ce pauvre « chango » (le pauvre singe ou gorille ou quoi que ce soit) ait été un humanoïde dégénéré, c’est pourquoi il a cette habitude de dégénéré. Bien sûr, bien que cela paraisse incroyable, ces créatures ont des Mois très forts.

J’ai connu un chimpanzé, là-bas, à Chapultepec. Ils le tenaient enfermé dans une cage. Il se sentait terriblement offensé quand on lui disait : « vilain singe ». Alors, il s’agitait, il criait, il sautait et se retournait contre la personne, même si c’était avec les bananes qu’il était en train de manger. Il les jetait à la personne. Il tolérait tout sauf qu’on lui dise « vilain singe ». Bon… Tu as une autre question, mon frère ?

Question. Oui, Maître. On dit que pour éliminer les défauts, il faut travailler avec la « Forge ». Est-ce que l’âge a quelque chose à voir ?

Maitre. L’âge ?

Question. Oui, si on est très jeune ou très vieux.

Maitre. Bon, un petit vieux de 90 ans ne peut déjà plus mâcher l’eau, tu sais ? Tu ne vas pas attendre d’arriver à 90 ans pour travailler dans la Forge Incandescente de Vulcain. Tu es jeune et.

Question. Non, mais, à partir de quel âge ? Disons, 15 ou 16 ou 21. On a besoin de combien ? On devra avoir.

Maitre. Écoute, je vais te dire une chose : selon la Loi de la Nature et du Cosmos, on peut commencer à avoir un contact sexuel seulement À PARTIR DE 21 ANS : le germe qui entre dans le ventre maternel pour son développement et sa gestation, par le fait de naître, de venir au monde, une fois qu’il est devenu une créature vivante, n’a pas terminé son développement ; il continue ses processus de développement pendant les 7 premières années, les 14 premières années, jusqu’à 21 ans. Par conséquent, avoir une relation sexuelle avant 21 ans est une monstruosité, c’est un délit.

À d’autres époques, on respectait ces règles, ces lois ; mais maintenant l’humanité est totalement dégénérée.