La Moisson du Soleil

LA MOISSON DU SOLEIL

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Nous sommes ici, donc, pour étudier : vous pour m’écouter et moi pour vous parler. Certainement, savoir écouter est quelque chose de très difficile ; il est plus facile de savoir parler. Lorsqu’on écoute, en général, il intervient un « traducteur » à l’intérieur de nous, qui est le Moi, l’Ego, le Moi-Même, le Soi-Même, et il traduit tout selon ses propres concepts, idées, opinions, etc., etc., etc.

Ainsi, savoir écouter n’est pas si facile. Avant tout, il est nécessaire de comprendre qu’il y a quelque chose en nous qui est au-delà de ce qui est purement physique : nous avons un corps de chair et d’os, cela est évident, et n’importe qui accepte cette réalité, mais il y en a très peu qui comprennent que nous avons une psychologie susceptible de modifications ; il est nécessaire de la comprendre si en réalité et en vérité nous désirons nous transformer.

Ceux qui acceptent qu’ils ont une psychologie commencent, de fait, à S’AUTO-OBSERVER ; lorsque quelqu’un s’auto-observe, c’est le signal qu’il tente de se transformer (nous avons besoin de nous transformer). La vie telle qu’elle est, en réalité et en vérité, n’est pas très attractive : naître, grandir, vieillir et mourir s’avère trop ennuyeux ; travailler terriblement pour exister et exister d’une manière misérable, ça n’a pas de sens ; et non seulement existent de façon misérable les gens qui ont de l’argent, mais aussi les gens qui n’en ont pas.

Il y a deux façons de se vautrer dans la boue : certains se vautrent dans la boue de la misère et d’autres se vautrent dans la boue de la richesse. Tout cela est désolant ! Ainsi, vivre pour vivre, exister « parce que c’est comme ça », sans savoir pourquoi ni dans quel but, c’est quelque chose qui n’a pas la moindre importance. Que sommes-nous, dans quel but existons-nous, pourquoi vivons-nous ? Que de tourments ! Et finalement, quoi ? Chacun de nous n’est qu’une simple MACHINE chargée de TRANSFORMER DES ÉNERGIES.

Il s’avère que les énergies des Sept Planètes (les ÉNERGIES PLANÉTAIRES de notre système solaire) ne peuvent passer « comme ça » à l’intérieur de la Terre, par le fait même que notre planète est différente, c’est un monde gouverné par 48 Lois, un monde complètement différent des autres mondes du système solaire.

En regardant les choses de ce point de vue, il est clair que ce système solaire a besoin, en général, de canaux pour que l’Énergie Cosmique ou Universelle puisse passer directement à l’intérieur de l’organisme planétaire. Et il ne s’agit pas uniquement qu’elle passe : elle a besoin de se transformer au moyen de ces mêmes canaux ; seule une énergie transformée et donc adaptée à l’organisme de la planète Terre, pourrait être utile à ce dernier.

Prenez en compte que la Terre est un organisme VIVANT qui a besoin d’exister, qui a besoin des énergies de l’existence, des énergies cosmiques pour vivre. Ainsi, comme nous avons besoin d’énergie pour exister, la Terre a aussi besoin d’énergie pour vivre et exister (c’est un organisme). Mais les énergies que reçoit la Terre pour pouvoir exister viennent des autres planètes du système solaire. Je répète : mais comme notre Terre est très différente des autres planètes, il faut que cette énergie se transforme pour pouvoir alimenter la planète Terre et elle ne pourrait pas se transformer s’il n’existait pas des canaux par où passe l’énergie.

Heureusement, ces canaux existent, le Soleil les a faits ; ils sont constitués par la VIE ORGANIQUE que, comme une fine pellicule, le Logos a établie sur la croûte terrestre. Ainsi donc, la mince pellicule de vie organique : végétale, animale, humaine, est nécessaire pour que les énergies puissent se transformer et passer à l’intérieur de la Terre. C’est seulement ainsi que la Terre peut exister ; dans le cas contraire, elle ne pourrait pas exister en tant qu’organisme vivant. Nous, les êtres humains, nous sommes simplement des machines par où l’énergie cosmique doit passer ; chacun de nous reçoit certaines charges d’électricité et de magnétisme qu’ensuite il transforme inconsciemment, et qu’il retransmet automatiquement à l’intérieur même de la Terre. C’est pour cela que nous existons !

Et que d’amertumes pour que la Terre existe, pour que cette masse planétaire tourne autour du Soleil ! Et nous qui nous croyons si grands, alors que réellement, nous ne sommes que de simples petites machines transformatrices d’Énergie !

Et le but de notre existence est cela : pour que cette énorme masse planétaire existe, nous devons continuer avec nos « petites vies »… nos vies malheureuses… les nôtres : travailler pour manger et pouvoir vivre ; exister pour l’économie de la nature ! Peu lui importe quelles sont nos idées, nos croyances ; elle, l’unique chose qui l’intéresse, c’est de recevoir l’aliment lui correspondant, l’Aliment Énergétique qui doit passer par notre corps ; c’est tout.

Et nous, comment vivons-nous ? En nous disputant à la maison, ou dans les rues ou sur les champs de bataille ; en souffrant sous la botte d’un tyran : celui de l’usine ou peut-être celui du bureau ; en payant nos inévitables impôts pour pouvoir figurer en tant que citoyens, en payant un loyer pour qu’on ne « nous fiche pas à la porte », etc. Et tout, absolument tout, pour que cette masse puisse exister, pour que cette planète puisse faire partie du concert des mondes, pour qu’elle puisse palpiter et avoir une existence. Tant de mères qui souffrent. Combien sont malades ou il leur manque de la nourriture ; certaines n’ont même pas de lait pour leurs enfants ! Combien de personnes âgées avec leurs expériences bien connues, combien d’enfants qui commencent à recevoir des réprimandes ! Finalement… tout cela, pour qu’une masse planétaire existe.

Cela est un peu dur, un peu cruel, dirais-je : impitoyable. Et voilà ce que nous sommes, rien d’autre que cela ; si seulement nous étions des êtres humains, nous serions quelque chose ; mais ni même cela ! De pauvres HUMANOÏDES INTELLECTUELS condamnés à la peine de vivre, voilà ce que nous sommes !

Cela pourrait sembler très pessimiste, si nous faisons le contraste. Nous nous souvenons des fameuses fêtes, nous rions devant un verre, etc., et il nous semble que la vie comporte des moments heureux. Et le fait est que nous ne savons pas comprendre ce qu’est le « BONHEUR », nous confondons les instants de plaisir avec l’authentique et légitime Félicité. Évidemment nous marchons sur des chemins erronés. Et que reste-t-il une fois qu’on se lasse du plaisir ? Uniquement les désillusions, la déception ! Combien de fois se marient un homme croyant adorer une femme ; une femme qui croit aimer un homme ! Ils se marient ; mais en réalité et en vérité ils étaient autofascinés, ils ne s’aimaient pas ; ils croyaient qu’ils s’aimaient, mais ils ne s’aimaient pas. Ils pensaient qu’ils s’aimaient. Ce qui arrive, c’est qu’on confond l’amour avec la passion ; une fois la passion purement animale satisfaite, la seule chose qui reste dans le couple qui s’adorait tant, c’est le dégoût, l’ennui, la déception et c’est tout.

À partir de ce moment, la chose devient routinière : on parle seulement de comptes bancaires, du loyer, du « linge qui est sale » et « qu’il faut laver », « qu’il faut que le petit déjeuner soit prêt à temps pour partir au travail »… de temps en temps, sortir quelque part, faire une promenade, comme pour chercher une échappatoire à l’ennui, ou aller à une fête qui se termine par une terrible « cuite » et une grande déception.

Et ainsi passe la vie, jusqu’à ce qu’on devienne vieux ; et une fois vieux, nous nous sentons des vétérans, nous aimons que nos petits-enfants nous appellent, qu’ils nous disent alors « grand-père » pour leur raconter nos tristes histoires dont nous nous sentons orgueilleux (des histoires courantes de la vie) : « De mon temps, le Président untel fit telle et telle et telle œuvre » ; pour leur raconter quelque lutte sanglante fratricide à laquelle nous avons pris part, et même peut-être en montrant pour preuves, nos blessures de guerre dont nous pouvons bien nous sentir orgueilleux. Pure tristesses ! : « Notre frère untel est mort », « notre cousin a perdu sa fortune » ou « c’était le bon temps », etc. Finalement arrive la mort. Vie malheureuse ! Et c’est pour cela que nous travaillons tant, c’est pour cela que nous souffrons tant !

Heureusement, dans le LOGOS il y a quelque chose de plus : le Soleil est compatissant. Car s’il est bien certain qu’il nous a convertis en de pures petites machines là, servant sa Nature (la Nature qu’il a créée), il n’est pas moins certain qu’il a aussi créé un intérêt.

Il ne va pas créer une Nature, il ne va pas créer une Vie Organique sur la croûte terrestre d’un monde chargé de faire des tours autour du Soleil « parce que c’est comme ça ». Ça n’aurait aucun sens qu’il crée une planète pour qu’elle tourne autour d’un centre de gravitation, pour rien d’autre que « parce que c’est comme ça », comme pour « plaisanter » ou pour se distraire, sans but défini.

Cela n’aurait pas de sens que cette planète ait été créée pour rien ; il faut qu’elle ait été créée pour quelque chose. Car créer pour rien serait, dirions-nous, la plus grande bêtise qui puisse exister. Je crois que même vous, vous ne le feriez pas ; vous ne pourriez pas faire un quelconque appareil et aller jusqu’à souffrir pour cet appareil, le faire exister pour rien, pour ensuite le détruire. Je crois que cette Création a un but. Il réclame un prix, oui, et il l’exige vraiment pour avoir créé la fine pellicule d’Existence Organique sur la face du monde ; Il veut faire sortir quelque chose de là ; il a un intérêt et, de plus, il a raison : il veut faire une RÉCOLTE D’HOMMES SOLAIRES.

L’idée n’est pas mauvaise, mais certes difficile. Il s’agit d’un essai (très effrayant pour sûr, et plutôt laborieux) dans le tube à essai de la Nature. Voilà ce qu’il veut : CRÉER DES HOMMES SOLAIRES.

Il me vient en mémoire, à cet instant, DIOGÈNE avec sa Lanterne. Il s’en fut, un jour, par les rues d’Athènes, avec une lampe allumée, cherchant un homme ; mais il ne le trouva pas. Et il allait dans les maisons des savants avec sa lanterne, il passait dans les habitations avec sa lampe, cherchant dans les recoins, dans les patios et dans les couloirs.

– Que cherches-tu Diogène, lui disait-on ?

– Un Homme !

– Mais, les rues sont remplies d’hommes, les places publiques sont remplies d’hommes !

– Ce ne sont pas des Hommes, répondait-il, ce sont des bêtes : ils mangent, dorment et vivent comme des bêtes !

Et il visita la maison des scientifiques, et celle des artistes, mais de partout c’était la même chose. Il est évident que ses ennemis augmentaient à mesure qu’il visitait des maisons, et encore des maisons ; tous se sentaient manifestement offensés par Diogène. Et il avait raison : il ne le trouva pas !

Beaucoup, ensuite, ont voulu croire que oui, il l’avait trouvé quelque part ; les partisans de MARAT pensaient qu’il l’avait trouvé dans une grotte et que c’était Marat. Des sottises ! En vérité, il ne le trouva pas. Que Marat fut un Homme, c’est l’affaire de Marat ! Mais trouver un Homme Véritable quelque part, c’est difficile. Il ne le trouva pas !

Diogène vivait dans un tonneau ; c’est là qu’il mangeait et qu’il vivait, il n’avait même pas de maison ; il vivait alors dans un tonneau, c’est-à-dire un récipient, un baril. Ce qui est intéressant chez Diogène Laërce, c’est qu’au moment de mourir, est venu lui rendre visite rien moins qu’ALEXANDRE LE GRAND : celui qui réussit à placer sous son sceptre toute l’Europe et toute l’Asie. Il s’offrit le luxe de le chasser : un petit homme comme Diogène, vivant dans un tonneau, qui s’offre le luxe de chasser Alexandre le Grand. Il dit dans son agonie :

– Alexandre, retire-toi et laisse-moi seul avec mon Soleil (c’est-à-dire avec son DIEU INTERNE), et il ne resta d’autre issue à Alexandre que de partir. C’est-à-dire qu’il « l’a foutu à la porte ». Un humble homme comme Diogène, qui « fout à la porte » Alexandre le Grand ? C’est un luxe que tout le monde ne peut se permettre, n’est-ce pas ?

Bien… poursuivant notre discourt, nous arrivons à la conclusion qu’il est très difficile, très laborieux, de trouver des Hommes Authentiques, au sens le plus complet du terme.

Heureusement le Soleil a déposé dans les glandes sexuelles des GERMES POUR L’HOMME. Ces germes pourraient se développer, si nous coopérions avec le Soleil ; alors nous cesserions d’être simplement des machines parlantes (comme nous le sommes actuellement), et nous nous convertirions véritablement en Hommes, en ROIS DE LA CRÉATION.

Mais dire que cette humanité est composée d’Hommes, c’est exagéré ; car je comprends que l’Homme est le maître, le seigneur, le Roi (c’est ainsi que le dit la Bible), le Roi de la Création, créé pour gouverner toutes les espèces animales, végétales, pour gouverner la mer, pour gouverner l’air, le feu ; et s’il n’est pas Roi, il n’est pas Homme. Lequel d’entre vous peut gouverner les éléments ? Lequel d’entre vous est capable de déchaîner des tempêtes ? Lequel d’entre vous est capable de détruire un incendie ? Lequel d’entre vous est capable de mettre en activité les volcans de la Terre ou de faire trembler le monde, de déclencher un tremblement de terre ou de l’arrêter ? Si nous ne sommes pas maîtres de la Création, alors nous ne sommes pas des Hommes. Car il est écrit dans la Bible que « l’Homme est le Roi de la Création ».

Ainsi nous sommes des Rois ou nous n’en sommes pas ; si nous sommes victimes des circonstances, si un tremblement de terre supprime 7000 personnes, comme c’est arrivé maintenant en Europe, le sept de ce mois-ci, que sommes-nous ? Victimes des circonstances. Où sont les Hommes ? Si les éléments peuvent nous écraser de la même manière que nous écrasons du pied une fourmilière, où se trouve alors la caractéristique de l’ « Homme » que nous disons être ? Réellement, nous avons beau nous prétendre tels, nous ne sommes rien de plus que de « simples animaux intellectuels » condamnés à la peine de vivre. Mais il y a des germes, oui, dans nos glandes, des germes qui pourraient nous transformer en Hommes. Ces germes doivent se développer en nous, et ils peuvent se développer si NOUS COOPÉRONS AVEC LE SOLEIL ET SES IDÉES SOLAIRES. C’est pour cela qu’il a créé cette race, entre autres ; non seulement pour qu’elle serve à l’économie de la Nature, mais aussi avec le but bien défini de faire une Récolte d’Hommes Solaires.

Au temps d’Abraham le Prophète, le Soleil a pu faire une belle récolte d’Hommes Solaires ; durant les huit premiers siècles du Christianisme, il a obtenu une autre petite récolte ; au Moyen Âge, quelques-uns ; actuellement, il est en train de faire l’ultime effort, car puisque cette humanité perverse du XXe siècle est devenue ennemie des idées solaires, terriblement matérialiste, mécanique et lunaire à cent pour cent, le Soleil fait un ultime effort : il essaie maintenant de faire, « à perte », une petite récolte d’Hommes Solaires.

Ensuite, une fois faite la récolte, il détruira la Race, car elle ne lui sert plus pour son expérience. À quoi sert encore cette Race ? Elle n’a plus de raison d’être, elle ne sert plus à ses expériences. Des gens qui n’ont plus aucun intérêt pour les idées solaires, qui pensent seulement aux comptes bancaires, aux automobiles flamboyantes, aux actrices d’Hollywood ; des gens qui veulent seulement des satisfactions passionnelles, sexuelles, des drogues, etc., ne servent certainement pas aux expériences du Soleil ; des gens comme cela doivent être détruits, et c’est ce que va faire le Soleil : détruire ces gens ; et il créera une nouvelle race, dans de nouveaux continents qui surgiront du fond de la mer.

Les continents actuels seront, avant peu, au fond des océans ; les palais du Gouvernement, les mairies, les riches demeures, serviront d’abri aux poissons et aux phoques ; c’est la réalité. Des Terres nouvelles devront surgir de l’océan, où indiscutablement, il y aura des gens nouveaux, une race spéciale, différente, qui puisse servir à l’Expérience Solaire ; c’est la réalité des faits.

Et je parle en des temps angoissants, en des temps où les gens ne croient plus à la fin du monde, en des temps où les gens disent seulement : « Mangeons et buvons, parce que demain nous mourrons » ; en des temps où les gens ne se préoccupent que des comptes bancaires, du « qu’en dira-t-on », du « on dit qu’on dit », de la dernière mode, de la drogue ou de la luxure. Je parle donc de cela dans un seul but : vous inviter à la réflexion. Est-il possible de développer les germes solaires ? Oui, ils sont là pour que l’Homme naisse en nous, de la même façon que le papillon naît dans la chrysalide. Mais avant tout, il faut qu’il y ait de LA DISPONIBILITÉ POUR L’HOMME ; s’il n’existe pas la disponibilité pour l’Homme, l’Homme ne peut naître en nous.

C’est là où sont les germes, mais ils peuvent se perdre et, ce qui est normal, c’est qu’ils se perdent (ces germes sont très difficiles à développer). Il faut que ces germes se développent, et ces germes ne peuvent croître, ces germes ne peuvent se développer que si nous coopérons avec le Soleil. C’est dans le SEXE que se trouve le SECRETUM SECRETORUM de l’Autoréalisation Intime de l’Être. Mais nous ne devons pas être scandalisés devant le Secretum Secretorum.

Quand ils pensent au sexe, les gens ne se rappellent que leurs vices, leur lascivité, leurs immondes fornications, leurs abominables adultères, […] Regardons comment s’unissent les Pôles Positifs et Négatifs dans le calice de la fleur pour qu’il y ait création ; regardons les espèces qui vivent et respirent sous les rayons du Soleil. Le Cygne, par exemple, avec son doux plumage, nous parle de l’amour. Le Cygne se nourrit d’Amour ; dans le couple, si l’un des deux meurt, l’autre succombe de tristesse.

Il existe un ORDRE DU CYGNE (basé aussi bien en Europe qu’aux États-Unis) ; cet Ordre se consacre seulement à étudier ce qui s’appelle « AMOUR ». Évidemment, l’Amour afflue du fond même de la Conscience, c’est un fonctionnalisme de l’Être, c’est une Énergie Cosmique et Transcendantale. Pour qu’il y ait Amour, il faut qu’il y ait affinité de pensées, affinité de sentiments, des inquiétudes ou pensées identiques.

Le baiser est la communion mystique de deux Âmes, avides d’exprimer de façon sensible ce qu’elles vivent intérieurement ; l’acte sexuel, en soi-même, est la consubstantiation de l’Amour dans le réalisme psychophysiologique de notre nature. Regardons un vieillard amoureux : il rajeunit ; toutes ses glandes travaillent mieux et les énergies qui affluent du fond de la Conscience activent ces petits micro-laboratoires qui s’appellent les « glandes endocrines » ; alors elles produisent un plus grand flux, un plus grand pouvoir, une plus grande quantité d’hormones. Ces hormones envahissent les canaux sanguins et advient le processus de reconstruction, de revitalisation cellulaire.

Ainsi, il vaut la peine de réfléchir à ce qu’on appelle « Amour », à ce qu’on appelle « Sexe », parce que SEXE et AMOUR sont intimement reliés, car je le répète, l’acte sexuel est la consubstantiation de l’Amour dans le réalisme psychophysiologique de notre nature. Comme l’Amour est grand ! Seules les grandes Âmes peuvent et savent aimer ! Simplement, nous ne devons pas confondre l’Amour avec la passion, comme je l’ai déjà dit. Donc, c’est grâce à l’Amour, au Sexe, à cette force extraordinaire qui flue dans tout ce qui est, dans tout ce qui a été, dans tout ce qui sera, que les créatures peuvent se reproduire incessamment, que les fleurs et les fruits peuvent exister sur la face de la Terre, que tous les êtres peuvent se multiplier.

Ainsi donc, regarder le Sexe avec dégoût, en le considérant comme un tabou ou un péché, comme un motif de honte ou de dissimulation, est un blasphème : cela équivaut à cracher, carrément sur le sanctuaire du Troisième Logos. Ainsi, cela vaut la peine de comprendre qu’il est nécessaire de travailler avec le pouvoir merveilleux du Sexe. Si c’est par la force merveilleuse du Troisième Logos qu’existe toute la Nature, si c’est grâce à la Force Sexuelle que nous existons, alors il est indispensable de comprendre ce qu’est cette force pour ne pas la profaner ; il est nécessaire de savoir en user pour nous transformer radicalement.

De nombreuses fois nous avons donné la clé de la transmutation : « Connexion du LINGAM-YONI sans éjaculation de l’ENS SEMINIS », car en l’Ens Seminis se trouve tout l’ENS VIRTUTIS du FOHAT.

C’est la clé, c’est le Secretum Secretorum de la transmutation. Je n’use pas pour cela de paroles grossières, car le Sexe est sacré, et sa clé doit être exposée avec droiture ; pour celui qui comprend, qu’il comprenne, qu’il travaille, car cela est fondamental. Lorsqu’on transmute le SPERME SACRÉ EN ÉNERGIE, on peut générer un changement total. Les Sages Alchimistes médiévaux nous parlent du MERCURE de la Philosophie Secrète ; et celui-ci, en lui-même, n’est autre que l’ÂME MÉTALLIQUE DU SPERME SACRÉ.

Lorsqu’on transmute le sperme, l’EXIOHEHARI, lorsqu’on ne commet pas le crime de renverser le VASE D’HERMÈS TRISMÉGISTE, le trois fois grand Dieu Ibis Thot, évidemment, on fabrique le Mercure, le Mercure des Sages qui n’est autre que l’Énergie Créatrice qui monte au cerveau. Mais ce Mercure doit passer par des phases déterminées avant de pouvoir être utile et cela est connu des Alchimistes.

Savoir préparer le Mercure est indispensable. Au début les EAUX MERCURIELLES sont NOIRES comme du charbon, putréfiées, immondes. Beaucoup d’Alchimistes perdent leur temps car ils ne blanchissent jamais les Eaux de la Vie, et ils ne les blanchissent pas simplement parce qu’ils ne savent pas RAFFINER LE SACREMENT DE L’ÉGLISE DE ROME. Il faut comprendre ce sacrement ; si vous lisez le mot ROMA à l’envers, que dit-il ? AMOR, n’est-ce pas ? Si vous changez les syllabes : au lieu de « Roma », mettez le mot à l’envers, cela donne « AMOR ».

Le Sacrement de l’Église de l’Amour est profané par beaucoup de néophytes : ils travaillent grossièrement dans la FORGE DES CYCLOPES, de façon rude, brutale, passionnelle, mais ils ne raffinent pas leur travail et leurs Eaux restent noires. Lorsqu’on commence à raffiner le Travail, ces Eaux deviennent BLANCHES, ineffables ; alors on a le droit d’utiliser la Tunique Blanche de Thot, de la Chasteté ; beaucoup plus tard, lorsque les Eaux deviennent JAUNES, elles sont alors prêtes à être fécondées par le SOUFRE. Le Soufre est le FEU, le Feu enfermé alors dans nos organes créateurs, le Feu qui, en se mélangeant avec le Mercure, c’est-à-dire avec l’Énergie Sexuelle, monte victorieux par le canal médullaire jusqu’au cerveau ; l’ascension du Feu Sacré est extraordinaire.

Le Premier Centre qui s’ouvre est celui de l’Église du Coccyx ou ÉGLISE DE PHILADELPHIE, dans l’os coccygien qui nous donne pouvoir sur l’Élément Terre.

Le Second Centre qui s’ouvre est situé à la hauteur de la prostate et il nous donne pouvoir sur les eaux tourmentées de l’océan.

Le Troisième Pouvoir qui s’ouvre se trouve à la hauteur du nombril et le pouvoir qu’il nous confère est sur l’élément Feu ; nous pouvons alors mettre en activité les volcans de la Terre.

Le Quatrième Pouvoir qui s’ouvre se trouve à la hauteur du cœur et il nous donne pouvoir d’entrer et de sortir du corps à volonté ou de mettre le corps en État de Jinas, il nous confère la maîtrise sur l’élément Air.

Le Cinquième Centre qui s’ouvre se trouve dans le larynx créateur et il nous permet de parler synthétiquement et d’écouter les symphonies du Cosmos.

Le Sixième Pouvoir se trouve à la hauteur de l’entre sourcil et il nous confère la Divine Clairvoyance, faculté qui nous permet de voir les Mondes Supérieurs.

Le Septième Centre qui s’ouvre se trouve dans la glande pinéale ; il nous confère le pouvoir de la Polyvoyance, de voir toutes les régions de l’Espace infini.

Le Mercure mélangé au Soufre ouvre tout cela. Lorsque le Mercure se mélange avec le Soufre, c’est-à-dire avec le Feu, il devient ROUGE comme la pourpre.

Malheureusement, je répète, nombreux sont ceux qui demeurent bloqués, car ILS NE RAFFINENT PAS le Sacrement de l’Église de Rome. L’excédent de tout ce SOUFRE, de tout ce MERCURE et même du SEL SUBLIMÉ qui monte, mélangé avec le Soufre et le Mercure, lorsqu’il se cristallise dans nos cellules, dans notre Système Nerveux Grand Sympathique, prend la forme extraordinaire et merveilleuse du CORPS ASTRAL. C’est un Corps qui vient se fabriquer dans l’organisme, dans le « Laboratoire », un Corps magnifique. On sait qu’on a un corps astral lorsqu’on peut fonctionner avec lui, quand on peut l’utiliser, comme les mains, comme les pieds.

Avec le corps astral, nous pouvons visiter d’autres planètes du SYSTÈME SOLAIRE ; avec le corps astral, nous pouvons nous mettre en contact avec les 30 ÆONS qui ont surgi à l’Aurore de la Création ; avec le corps astral, nous pouvons nous mettre en contact avec tous ces DOYENS, ces ARCHANGES et ces TRÔNES qui existent dans l’Univers.

Avec le corps astral, nous pouvons voyager vers tous les mondes de la GALAXIE, y compris vers Sirius, qui est la Capitale Centrale, autour de laquelle tourne toute cette grande Voie Lactée.

Il est interdit, oui, d’aller au-delà du SOLEIL CENTRAL SIRIUS. Je veux que vous sachiez que Sirius est le centre fondamental de la galaxie. Toutes les constellations de la Voie Lactée, tous les Systèmes Solaires, et même notre système solaire, dans lequel nous vivons et respirons, tournent autour de Sirius ; il est le centre de gravitation de tous ces mondes, le nôtre inclus. C’est pourquoi l’Initié, lorsqu’il a un corps astral, n’a le droit d’aller que jusqu’à Sirius. Au-delà de Sirius, c’est interdit, car au-delà de Sirius il y a d’autres Galaxies avec des lois différentes qu’on ne comprend pas.

Moi-même, avec mon Véhicule Sidéral Astral avec l’EÏDOLON, comme nous dirions en Haute Magie, lorsque j’ai essayé d’aller au-delà de Sirius, j’ai été renvoyé à Sirius, car il nous est interdit d’aller au-delà du Soleil Central Sirius.

Je sais qu’il y a d’autres galaxies bien au-delà, des galaxies dont nous ne comprenons pas les lois. Il y a aussi des anti-galaxies, de l’antimatière, des antimondes, des anti-soleils, des anti-étoiles, des anti-atomes. Des galaxies, par exemple d’antimatière, sont incompréhensibles pour nous, ce ne serait pas possible de les comprendre. Même des savants comme Einstein s’avéreraient absolument ignorants dans le domaine de la Physique ou des Mathématiques si on les emmenait vivre dans une galaxie d’antimatière où les charges électriques sont inversées. Comment pourrions-nous comprendre cela ? Une anti-étoile avec des charges inversées, faite d’antimatière. Ce n’est pas possible que nous la comprenions, cela n’existe pas dans nos textes de Physique.

Maintenant, pensons à ce que cela signifierait pour nous de passer au-delà de Sirius : de manipuler des lois que nous ne pouvons pas comprendre, que nous n’avons pas étudiées dans notre galaxie ; nous serions pratiquement sans défense, nous serions devenus des bouts de bois, emportés par l’océan tempétueux ; même en possédant un corps astral, nous ne serions rien de plus que de misérables bouts de bois. Ainsi est l’Infini !

Comment pourrions-nous nous entendre avec des gens qui ont un corps fait d’antimatière, dont les charges sont inversées, dont les concepts appartiennent à des Dimensions que nous ne connaissons pas ? Impossible, nous ne comprendrions pas un iota !

Ainsi, il vaut la peine d’avoir un corps astral ; cela vaut la peine pour connaître d’autres régions de l’Espace, mais jamais nous ne pourrions aller, avec un tel corps, au-delà de Sirius.

Une fois que nous nous sommes donnés le luxe de créer ce véhicule, il est indispensable de créer aussi le CORPS MENTAL, si nous voulons être des Hommes, des Hommes avec un Mental Individuel ; car aujourd’hui, nous n’avons pas un Mental Individuel, nous avons beaucoup de mentals. Si nous considérons qu’à l’intérieur de nous, nous portons l’Ego, le moi-même de la Psychologie Expérimentale, et que celui-ci existe en nous de manière pluralisée, indubitablement chacun de ces « éléments » a son propre mental. Il y a en nous, donc, beaucoup de mentals. Chaque mental a ses idées, chaque mental a son critère : le Moi de la colère a ses idées, son avis, sa documentation ; il se justifie, il a sa logique pour argumenter ou pour défendre ou pour situer ; il peut parfaitement se défendre devant un tribunal, avec une intelligence surprenante, pour dire : « Moi, j’avais raison, j’ai tué cet homme car il avait commis tel ou tel délit ».

Le Moi de la luxure a aussi sa logique : il pourrait se présenter devant le meilleur des tribunaux et avec des textes de Physiologie en main, s’autodéfendre, se baser sur beaucoup d’arguments. Il pourrait dire que « la luxure est une fonction naturelle de l’être humain », que « tout ce qui existe doit se développer sexuellement » ; il pourrait dire « qu’il n’avait pas de luxure », que « ce qu’il faisait, c’est qu’il était en train de se développer dans sa fonction érotique » et « qu’il est naturel qu’Éros existe en nous » ; il pourrait faire un exposé de Physiologie en Chaire, il pourrait peindre sur un tableau toute la physiologie d’Éros et le fonctionnement des ovaires et des testicules, et laisser tout le monde stupéfait.

Ainsi donc, chacun des Mois que nous avons en nous a sa logique, a son mental, a son raisonnement, son propre mental. Ce qui est intéressant, c’est que tous ces mentals que nous portons à l’intérieur de nous se disputent entre eux ; les différents mentals que nous portons s’affrontent les uns avec les autres. Alors quoi ? Nous avons beaucoup de mentals, et cela, personne ne l’ignore.

Il nous faut créer un Mental Individuel, mais on ne pourrait le créer sans transmuter le sperme sacré en énergie. Évidemment, avec la transmutation on fabrique ce qui s’appelle le « Mercure », et c’est avec le Mercure des Sages que nous pouvons cristalliser à l’intérieur de nous, former, organiser, créer le Mental Individuel. Lorsque quelqu’un possède un corps mental Individuel, il peut appréhender, capter, assimiler toute la Science de l’Univers ; il peut aussi utiliser le Véhicule Mental pour voyager dans l’Espace sacré, de monde en monde ; avec le Mental Individuel, il peut pénétrer dans le DEVACHAN, c’est-à-dire la Région Mentale Supérieure du Cosmos et de la Nature.

Le Mental Individuel s’avère splendide, formidable, merveilleux. Mais ce n’est pas tout : les gens sont victimes des circonstances, les gens sont manipulés par les circonstances, ils dépendent de la Loi des Accidents (nous voyons cela quotidiennement). On ne pourra pas véritablement apprendre à diriger les circonstances sans avoir auparavant créé le CORPS DE LA VOLONTÉ CONSCIENTE.

Quand quelqu’un fabrique un tel Corps, évidemment il n’est plus esclave des circonstances, il peut les diriger intentionnellement, se convertir en maître, en Seigneur. Et on fabrique ce corps seulement avec le Mercure des Sages qui est le résultat de la transformation ou transmutation de l’Énergie Créatrice. Avec les corps astral, mental et causal, et avec un corps physique splendide, nous pouvons nous donner le luxe de recevoir nos PRINCIPES ANIMIQUES ET SPIRITUELS, et de nous convertir en Hommes Véritables, en Hommes Réels.

Le corps causal est le dernier des véhicules qu’il faut créer ; je pourrais vous dire que l’HOMME CAUSAL est l’Homme Véritable. C’est dans le Monde des Causes Naturelles que nous rencontrons l’Homme Véritable : l’Homme Causal. On a plaisir à voir l’Homme Causal dans la Région des Causes Naturelles ; nous les voyons travailler là pour l’humanité.

Les Hommes Causals sont de VÉRITABLES BODHISATTVAS dans le sens transcendantal de la parole, des Bodhisattvas qui travaillent sous la direction du Père qui est en secret ; chacun obéit à son Père, car « il y a autant de Pères dans le Ciel, que d’hommes sur la Terre » (chacun de nous a son Père qui est en secret). L’Homme Causal se développe sous la direction du Père et vit dans le Monde des Causes Naturelles, c’est l’Homme Véritable.

L’Homme Causal, l’Homme réel, l’Homme dans le sens le plus grand de la parole, nous le trouvons dans le Monde des Causes Naturelles ; c’est dans cette Région qu’on écoute les symphonies du Cosmos, c’est dans cette Région qu’on écoute les mélodies de la Vie Universelle, c’est dans cette Région que se trouve le KARMA, car c’est dans cette région que travaillent les Seigneurs de la Loi. L’Homme Causal peut absorber ses Véhicules Astral et Mental pour vivre précisément dans cette Région ; et de là, il se projette vers les Régions du Mental Cosmique et ses profondeurs ou vers les Régions du Monde Astral, pour apparaître par la suite dans le Monde Physique.

Au nom de la vérité, je devrais vous dire que pour pouvoir exister ici avec vous, pour pouvoir converser ici avec vous, je dois me projeter personnellement, depuis le Monde Causal, car j’ai mon CENTRE DE GRAVITÉ dans le Monde des Causes Naturelles ; c’est de là que je me projette vers le Mental, puis vers l’Astral, et enfin en faisant de grands efforts, je viens ici, dans le Physique, pour converser avec vous.

Mais je suis en train de converser avec vous avec concentration, car mon Centre de Gravité se trouve dans le Causal, je suis un Homme du Monde Causal. Et si je dis quelque chose, si j’explique quelque chose, c’est par commandement, parce qu’on m’a donné l’ordre de vous remettre ce Message ; et je le fais avec grand plaisir, afin que vous puissiez fouler le Sentier de la Révolution de la Conscience, de la Révolution en marche, de la Révolution Spirituelle, Intégrale, Divine.

Je veux donc que vous compreniez que l’Homme est ce qui compte, et que ce qui intéresse le Soleil, c’est de créer des Hommes ; le Soleil désire faire une récolte d’Hommes Solaires et il travaille fébrilement, en ce moment, pour y réussir. Je veux que vous sachiez que lorsqu’une Race perd tout intérêt pour les Idées Solaires, le Soleil perd aussi tout intérêt pour la Race et il la détruit. En ce moment, le Soleil veut détruire cette Race, car elle ne sert plus à son expérience. Mais avant de la détruire, il fait un suprême effort, il sort avec un grand effort une récolte, bien que petite, d’Hommes Solaires.

Si vous répondez à notre appel, si vous créez en vous la disponibilité pour l’Homme, le Soleil pourra vous absorber en tant qu’Hommes Solaires, mais il est nécessaire que vous coopériez avec le Soleil ; c’est seulement ainsi que vous pourrez vous transformer en Hommes Solaires.

Il est urgent, avant tout, que vous sachiez transmuter. L’Homme Solaire ne peut se créer qu’avec l’Énergie Solaire, et cette énergie se trouve contenue précisément dans le L’AZOTH BRUT des Sages, dans le Minéral brut ; cet élément est l’Exiohehari, c’est-à-dire le sperme sacré. Ceux qui commettent le crime de l’extraire de leur organisme à des fins passionnelles S’ÉLOIGNENT TROP DU SOLEIL SACRÉ ABSOLU et ils s’enfoncent définitivement dans les Mondes Infernaux, jusqu’à leur désintégration finale.

Pour que les germes de l’Homme puissent se développer dans l’organisme, il est nécessaire qu’ils soient touchés par les rayons, les émanations qui viennent du Soleil Sacré Absolu ; sans ces émanations, les germes demeurent stériles et ils dégénèrent et involuent épouvantablement jusqu’à la SECONDE MORT. Pour que les Ondulations Cosmiques qui viennent du Soleil Sacré Absolu puissent toucher les germes de l’Homme, il faut que nous ne nous éloignions pas du Soleil Sacré. On s’éloigne trop de cet astre LORSQU’ON FORNIQUE ET QU’ON ADULTÈRE. Ainsi, nous devons comprendre que ni les fornicateurs ni les adultères, sont touchés par le Soleil Sacré Absolu ; c’est pourquoi ils échouent.

Le Soleil ne peut pas sortir de récolte des fornicateurs, non plus des adultères. Pour que le Soleil fasse une quelconque récolte, il faut que nous marchions en accord avec la Loi. Qu’entend-on par « fornicateur » ? Celui qui renverse le Vase d’Hermès Trismégiste.

Qu’entend-on par « adultère » ? Celui qui a un contact sexuel avec une personne qui ne lui appartient pas. Par exemple : un homme qui prend une autre femme et abandonne celle qu’il a, adultère. Même plus, s’il la prend uniquement pour transmuter, il est toujours adultère. Car s’il porte dans son épine dorsale un type d’énergie (celle de son épouse), et qu’il a ensuite un contact avec un autre type d’énergie (autre que celle de son épouse), ces types d’énergie équivalents se détruisent entre eux. C’est une Loi Physique que deux types équivalents d’énergie en opposition se détruisent entre eux ; il se produit un court-circuit, ON BRÛLE UN CÂBLE, lequel ? Celui d’un certain « fil » qui existe dans l’épine dorsale et par lequel monte le Soufre, c’est-à-dire le Feu ; et lorsque ce « Fil » brûle, l’Alchimiste perd alors des Degrés, des Pouvoirs, et il fracasse dans le Grand Œuvre.

Le travail est donc très délicat ; c’est pourquoi il est dit dans « l’Apocalypse » de saint Jean que « Ni les adultères, ni les fornicateurs ne pourront entrer dans la Nouvelle Jérusalem » ; cela est évident. Ils s’éloignent trop du Soleil Sacré Absolu ; les émanations du Soleil Sacré n’arrivent pas à toucher leurs Germes Sexuels, et ceux-ci deviennent alors involutifs et finissent par SE PERDRE.

Celui qui veut coopérer avec le Soleil Sacré Absolu doit posséder des facultés extraordinaires : il ne doit avoir perdu ni sa CAPACITÉ D’ÉTONNEMENT, ni non plus sa CAPACITÉ D’AVOIR DU REMORDS. Celui qui n’est plus jamais capable de s’étonner de rien ne peut pas non plus approcher ce qui est nouveau. Celui qui n’est pas capable de ressentir de remords pour ses mauvaises actions marche indiscutablement sur le chemin de l’échec. Il y a des gens qui n’éprouvent plus de remords pour rien ; mais qu’est-ce que le « remords » ? Quand l’Être, quand les parties supérieures de l’Être se trouvent face au Soleil Sacré Absolu, elles voient la réalité, et si ses parties inférieures marchent sur le chemin erroné, surgissent alors en l’Être le remords. Ce remords de l’Être est transmis à la personnalité.

Mais quand quelqu’un ne peut plus éprouver de remords pour rien, c’est le signal qu’il s’est éloigné définitivement de l’Être, car seul l’Être éprouve des remords ; ainsi s’il n’est plus capable d’éprouver de remords, il est très loin de l’Être, de son propre ÊTRE et des différentes parties de l’Être, car l’Être a différentes parties Autonomes et Autoconscientes. Que pourrait-on espérer de quelqu’un qui n’éprouve plus de remords ? Ce quelqu’un est un candidat certain pour l’Abîme et la Seconde Mort. Mais s’il y a quelqu’un qui a encore des remords, qui est capable d’éprouver des remords pour les mauvaises actions qu’il a commises, cette personne est digne d’admiration pour nous.

J’admire franchement ceux qui éprouvent encore des remords ; je connais certaines personnes qui sont encore capables de pleurer pour les mauvaises actions qu’elles ont commises dans des vies antérieures. Lorsque j’écoute ce genre de personnes, je ne peux que ressentir… ressentir du réconfort dans le cœur. Je sais que ces gens peuvent S’AUTORÉALISER. Mais lorsque je rencontre quelqu’un qui n’éprouve du remords pour rien ni pour aucune des mauvaises actions qu’il a commises, la douleur envahit mon cœur, car je sais que ce quelqu’un est un cas ABSOLUMENT PERDU ; cela est la crue réalité.

Il me vient encore en mémoire une scène lorsque j’étais adolescent. À cette époque, je me suis retrouvé avec un grand intellectuel ; il ne fait aucun doute que celui-ci aimait le vin et, entre une opinion et l’autre, je ne manquais pas de l’accompagner avec quelques verres. Cependant, un autre jour, je ressentis un grand remords ; je lui ai dit :

– Je ressens du remords d’avoir pris ces verres. Il me répondit :

– Moi, par contre, je ne ressens aucun remords ; qu’on en amène d’autres.

Je fus rempli d’horreur. Je voyais comme cet homme buvait et buvait sans cesse ; et les heures passaient et il continuait à boire. Je le rencontrais dans les rues qui buvait, étant devenu un désastre et dans le plus horripilant laisser-aller ; huit jours passèrent et je le voyais qui buvait encore ; je me tins éloigné de lui ; je l’avais accompagné avec quelques verres, mais je ne suis jamais plus retourné avec lui. Cet événement m’arriva lorsque j’étais encore adolescent. Je ressentis alors du remords pour ces quelques verres que j’avais pris. Mais lui, il a dû mourir, évidemment, il y a bien longtemps ; il est possible qu’il involue maintenant dans les entrailles de la Terre, en buvant encore ; il ne lui est jamais arrivé d’avoir du remords. Celui qui n’éprouve pas de remords est un cas absolument perdu, il fracasse inévitablement.

Ainsi, mes chers amis, nous mettons fin à cette conférence, mais nous donnons aussi l’opportunité de conclure notre réunion en répondant à des questions.

Vous avez tous la liberté de demander ce que vous voulez, mais en relation avec le thème exposé, sans sortir du thème, afin de garder un ordre.

Si quelqu’un a une question, qu’il la pose ! Celui qui veut dire quelque chose, qu’il le dise ! Celui qui n’est pas d’accord, qu’il expose pourquoi il n’est pas d’accord ! Vous avez la liberté de parler, je ne suis pas un dictateur de concepts ! Je suis venu pour partager avec vous des idées. Je crois qu’en travaillant entre nous tous, nous pourrons découvrir beaucoup de choses utiles. Ainsi, vous avez la liberté de dire ce que vous voulez dire ou de réfuter ce que vous voulez réfuter.

Question. Maître […] inclut uniquement l’homme ?

Maitre. QUAND JE DIS « HOMME », J’INCLUS LA FEMME. Car il est écrit qu’elle […] (et même parce qu’elle est sortie de la côte de l’homme) et si on nomme toujours l’homme, il est évident que la femme est incluse dans l’homme ; la femme est l’autre partie de l’homme, c’est évident. De sorte que je ne les ai pas exclues.

Un autre frère a-t-il quelque chose à demander ? Voyons, mon frère.

Question. À propos du Voyage Astral, vous avez dit qu’on peut s’en servir pour visiter d’autres planètes, n’est-ce pas ? Peut-on voyager […] avec le corps humain ?

Maitre. En corps astral, on peut voyager vers n’importe quel monde de l’espace infini, mais IL EST INTERDIT, par les Cosmocrates, à l’animal intellectuel erronément appelé « Homme » de SORTIR DE SON MONDE avec son corps physique.

Les voyages interplanétaires sont pour les Hommes et pas pour les « bêtes intellectuelles ». Mais il s’avère que les bêtes ont élevé la Tour de Babel ; ils veulent s’échapper par de fausses portes ; pour cette raison, ils seront foudroyés, ils seront châtiés. L’animal doit rester dans son jardin zoologique, le « jardin zoologique » de « l’animal intellectuel » est la planète Terre ; c’est là qu’il vit et c’est là qu’il doit exister. Essayer de s’échapper de là, c’est un crime puni par la Loi. Ceux qui sont actuellement en train d’inventer des fusées pour voyager vers Mars sont complètement dans l’erreur. Ils pourront faire quelques essais, mais à la fin, ils échoueront ; toutes les étoiles de l’intellect échoueront, ils seront foudroyés par la Loi. Les voyages cosmiques, je le répète, ne sont pas pour les « animaux », mais pour les Hommes, au sens le plus complet de la parole.

On peut aussi mettre son corps en État de Jinas, mettre le corps physique dans la Quatrième Verticale pour voyager, mais on ne doit jamais essayer d’amener son corps vers d’autres mondes, car c’est un manque de respect envers la Divinité ; c’est tout. Une autre question ?

Question. L’Homme Véritable, ou l’Homme Roi, auquel fait mention la Bible.

Maitre. La Bible n’appartient pas au passé, elle appartient au présent ; et la Genèse n’appartient pas non plus uniquement au passé, elle correspond au présent. Actuellement, nous avons besoin de VIVRE LA GENÈSE DANS L’ALCHIMIE : « Séparer les Eaux Inférieures des Eaux Supérieures » ; et les Supérieures doivent passer par beaucoup de transformations avant qu’elles soient utiles et les Inférieures doivent devenir cristallines […] la vie. Tout le travail a Sept Périodes, tel que dans la « Genèse » ; à la dernière période apparaît l’Homme véritable.

La « Genèse » est un livre d’Alchimie pour des Alchimistes et on ne la comprend que dans le Laboratoire de l’Alchimie. De sorte que c’est avec l’Alchimie que peuvent se créer les Hommes véritables qui sont capables de voyager de sphère en sphère, de monde en monde ; c’est tout.

Une autre question ? Voyons…

Question. […]

Maitre. Oui, quant au PATRIARCHE NOÉ, il est donc le MANU VAIVASVATA lui-même, le Grand Homme Solaire qui conduisit le peuple Atlante jusqu’au Plateau de l’Asie Centrale, appelé « Tibet » ; c’est lui qui sortit les hommes à la Face Resplendissante, à la Face Jaune, du continent submergé, avant que celui-ci ne s’enfonçât dans les vagues furieuses de l’océan. Moïse et tous ces autres Patriarches que cite la Bible sont des Hommes au sens le plus complet du terme, des Hommes Solaires… Une autre question ?

Question. Maître […] déclarations, dans un livre de Lobsang Rampa, que nous voyageons dans le Monde Astral, mais inconsciemment ; je voudrais savoir si le corps physique reste endormi.

Maitre. Il est clair que le corps physique, durant le sommeil, se repose dans le lit. Normalement, CE QUI S’ÉCHAPPE DU CORPS PHYSIQUE, C’EST L’ÉGO, puisque les gens ne possèdent pas encore de corps astral. L’Ego voyage alors vers différents lieux de la Terre ; il revit différentes scènes, drames, comédies, tragédies qu’il transmet par le Cordon d’Argent jusqu’à l’être. La transmission se fait inconsciemment. Et le cerveau dans ce cas ressemble à un écran de télévision ; il fonctionne ainsi, il procède ainsi, et il répète exactement ce que l’Ego transmet. À la télévision, nous voyons la chose suivante : les images sont transmises depuis la centrale, elles sont transmises à travers l’espace ; les ondes-images arrivent donc aux appareils de télévision et ceux-ci répètent exactement ce qui a été transmis depuis le centre de télévision.

De la même manière, nous dirions que le cerveau est un écran de télévision qui reçoit les images exactement comme elles sont transmises par l’Ego, telles qu’il les vit. De telle manière que le cerveau ne fait que refléter ce que l’Ego transmet, c’est un écran de télévision, un écran qui répète exactement et qui reçoit, avec une exactitude mathématique, les ondes qui lui arrivent de l’Ego. Peu importe où se trouve l’Ego, ainsi, il pourrait être sur Mars ou Jupiter. La transmission télévisuelle se réalise et le cerveau, comme un appareil de télévision, comme un écran, reçoit.

Question. Cela veut-il dire que nous n’avons pas encore construit l’Astral ?

Maitre. LES GENS N’ONT PAS FABRIQUÉ LEUR CORPS ASTRAL ; ce qu’ont les gens, c’est l’Ego ; ce qu’ils possèdent, c’est l’Ego ; et à l’intérieur de l’Ego, est embouteillée l’Essence, la Conscience. Ainsi, les gens vivent inconsciemment en dehors du corps physique, ils marchent comme des somnambules, ils ne savent pas qu’ils sont dans le Monde Astral, mais tout ce qu’ils vivent, ils le transmettent inconsciemment à l’écran de télévision et celui-ci le reflète avec une totale exactitude. Cet écran est le cerveau. Voyons…

Question. […] un délai […]

Maitre. LE DÉLAI EST DÉJÀ PASSÉ : le sablier est arrêté ; à côté du sablier se trouve le squelette de la Mort avec la faux, prêt à éliminer tous ces millions d’êtres humains qui n’ont servi à rien, qui peuplent la surface de la Terre. Bon, n’exagérons pas en disant qu’ils n’ont servi à rien, ils ont servi à l’économie de la Nature ; ils continuent à servir : même les corps physiques, une fois détruits, servent d’engrais à la terre ; pour cela, oui, ils ont servi.

De manière que les temps sont finis, mais si nous profitons de ce qui reste avant la destruction, du peu de temps qui nous reste, nous pouvons nous convertir en Hommes Solaires.

Saturne est en attendre de faire son désastre, ne l’oubliez pas. Quoi d’autre ?

Question. […]

Maitre. Eh bien, UNE PETITE POIGNÉE ; je ne les ai pas comptés, je sais qu’il y en a une petite poignée et c’est tout. IL FAUT AUGMENTER CETTE QUANTITÉ, c’est sûr ; puisque le Soleil s’est occupé de travailler, puisqu’il a créé la Vie Organique à la surface du monde, il mérite bien sa récolte, il l’a bien gagnée, bien méritée. Si un homme sème du café, il a le droit de le récolter et s’il sème son maïs, il doit récolter son maïs, et s’il sème des haricots, il a droit à ses haricots. Que va demander le frère ici ?

Question. […]

Maitre. Parle !

Question. […] se sont des idées que j’ai, mais je ne sais pas s’il y a…

Maitre. Bon !

Question. L’une est qu’en tant qu’étudiant en Médecine, l’Homme m’intéresse, mais il y a deux choses : l’animal intellectuel m’intéresse, car il est ce que nous Sommes et je m’intéresse aussi à l’Homme, à celui dont vous parlez et il est clair que cela se voit dans l’organisme du point de vu intellectuel, mais même avec ce point de vue, on trouve des éléments qui composent l’organisme et plusieurs fois sa fonction n’est pas parfaitement bien définie. Mais qu’ils sont capables de se projeter à l’extérieur de ce corps, comme dans le cas de la Télépathie. Mais je crois que… je ne sais pas si je suis dans l’erreur, Maître, mais je crois que nous sommes dans une ère, à une époque où se sont unies tant de races, principalement ici, en Amérique que… se sont unis, à la fin, certains essences d’enzymes ou de substances dans tout l’organisme et qui sont en train de fonctionner actuellement comme elles ne fonctionnaient pas avec la même certitude, sont en train de se manifester maintenant, comme c’est le cas de la Télépathie, la Clairvoyance etc., etc. Je crois que c’est une étape dans laquelle la question de l’Être, c’est-à-dire l’occulte, commence à arrêter d’Être occulte pour se manifester comme Être, dans son occulte et dans son physique.

Maitre. Bon, c’est avec beaucoup de plaisir que je vais répondre à ta question. Tu es étudiant en Médecine, mais tu dois savoir la vérité : c’est que la Science ou les scientifiques actuels n’ont jamais eu véritablement connaissance de l’organisme humain. Vous tous, les étudiants en Médecine, vous êtes victimes d’une illusion, VOUS CROYEZ QUE VOUS CONNAISSEZ LE CORPS HUMAIN, MAIS VOUS NE LE CONNAISSEZ PAS. Je pourrais, pour ma part, faire des affirmations insolites devant la Faculté de Médecine, mais je suis absolument sûr qu’ils les rejetteraient entièrement, parce que l’étudiant de n’importe quelle faculté, je ne parle pas exclusivement de la Faculté de Médecine, est un ROBOT PROGRAMMÉ ; si on lui pose une question et si on lui donne une opinion qui est en dehors du programme, comme il n’est pas programmé pour cette affirmation, il est hors du programme, il la rejette évidemment, car elle n’est pas dans le programme du robot.

À n’importe quel robot qui existe dans le monde, tu peux lui poser des questions, mais ne va pas lui poser des questions qui sont en dehors du programme, parce que le robot n’est pas programmé pour des questions qui sont en dehors du programme.

Il arrive la même chose avec la Faculté de Médecine : elle a son programme ; chaque étudiant, chaque professeur, chaque docteur, finalement chaque autorité est un « robot programmé ». Donc, si je dis à l’un de ces « robots programmés » que le corps humain peut changer de forme en état de Jinas, qu’il peut prendre l’aspect d’un animal ou d’une plante, l’unique chose à laquelle je m’expose, c’est qu’ils m’envoient des tomates et des œufs pourris. Pourquoi ? Parce que ce « robot » n’est pas programmé pour recevoir ce type de données et que ce qui est en dehors du programme est considéré comme absurde. Cependant, la crue réalité, c’est que le corps humain peut se rendre invisible ; il peut passer dans une autre dimension de la Nature et du Cosmos ; il peut prendre une autre forme. Bien sûr, le « robot » ne l’accepte pas, car le « robot » n’est pas programmé pour recevoir ces données ; le « robot » répond : « Sorcelleries, enchantements, ha, ha, ha ! Cela ne sert à rien, tomates, œufs pourris contre le conférencier… siècle moyenâgeux ». Naturellement, car le « robot » n’est pas programmé pour recevoir de telles données.

Si je dis à un étudiant en Médecine ou à une classe entière, à un groupe entier de la faculté, qu’il est possible de séparer du corps physique, un bras ou une « patte » et de le reprendre : « C’est impossible, on ne connaît pas cela en chirurgie, on n’a jamais fait cette expérience ; qu’un homme puisse séparer à volonté son corps ou une partie de son corps et ensuite le réintégrer en totalité sans opération chirurgicale, c’est absurde ! ».

Et ils ont raison de répondre ça ; car le « robot » n’est pas programmé pour recevoir des informations aussi insolites ; pour ces « robots », c’est absurde et même, en outre stupide ; ça ferait l’effet de ces contes, comme pour « des contes de fées », pour de petits enfants. Mais les sages savent que c’est possible.

Si on dit à un « robot » que LES SORCIÈRES existent, le robot dira : « Ah ! À notre époque, des sorcières, allons, allons, et en plein XXe siècle, à l’ère de l’atome, des molécules, des fusées qui sont envoyées sur Mars ». C’est impossible pour un « robot ». Mais, la vérité est la vérité et les faits sont les faits. Elles existent !

Si je vous dis que je les connais, qu’elles existent et que j’en rends témoignage, vous diriez : « Ah, le Maître Samaël croit aussi aux sorcières », non ? Mais, rien de cela n’est en dehors de la réalité de ce qui existe ; c’est pourquoi il y a un dicton qui dit : « Il ne faut pas croire aux sorcières, mais qu’il y en ait… il y en a ! ». Je connais un homme de la faculté, un licencié qui est un grand intellectuel ; il a été Marxiste-Léniniste à cent pour cent ; matérialiste comme personne. Mais à la fin, l’homme habitué à la recherche scientifique, a résolu de chercher quelque chose de plus, et il a trouvé le Gnosticisme Universel. Dans le domaine de la Gnose, il s’est consacré à l’expérimentation. Cet homme est aujourd’hui gnostique, bien qu’il ait été Marxiste et licencié en Économie et aussi en Droit. Cet homme a connu, bien sûr, l’une de ces « calchonas » qui se disent « sorcières » ; et il ne s’agit pas d’un charlatan, car il l’a vue directement.

Si je lui disais de faire cette déclaration en public, il ne le ferait peut-être pas, de peur que les « robots programmés » des facultés l’excommunient. De plus, il appartient à cette génération de Lopez Portillo ; il est impossible pour lui d’aller se déclarer en faveur des pauvres sorcières, impossible : que diraient-ils… que diraient ces messieurs de la société, ces messieurs au col amidonné !

Il est inconvenant de dire ce dont il est certain. Que l’on ait découvert l’une de ces « calchonas » ou « harpies », comme on les désignait dans les temps anciens, ou comme les qualifie Dante dans sa « Divine Comédie », cela n’a rien d’étrange. Bien sûr, il la découvrit au moment où elle lui volait un cochon. Lorsqu’il l’interrogea la « calchona » pour savoir pour quelle raison elle le faisait, elle dit : « Je suis pauvre et j’ai besoin de fêter le mariage de ma fille ».

Mais ce qui est insolite dans cette histoire, la narration est telle que tous les hommes de laboratoire, toutes les lumières du savoir se moqueraient de moi, c’est simplement le fait que la malheureuse n’avait pas de jambes, qu’elle les avait laissées à la maison.

Il ne lui fit aucun mal et la « calchona » put heureusement emporter dans la Quatrième Verticale, ce cochon pour son banquet, le banquet des démons. Naturellement, ce que je suis en train de dire pourrait être mis entre guillemets, et même la presse pourrait se donner le luxe de faire des caricatures de moi. Je connais très bien les lumières de l’intellect ! C’est la crue réalité des faits.

Ainsi donc, qu’une harpie puisse laisser ses jambes, comme le relatent tant de textes de l’époque coloniale, ceux qui racontent des merveilles sur l’époque des colonisations, c’est incongru. Cependant, cela a pu être vérifié. Et la très sainte Inquisition le vérifia avec certitude et brûla deux d’entre elles sur les bûchers coloniaux ; là les malheureuses brûlèrent comme des torches enflammées. Mais qu’elles retournent de nouveau chercher leurs jambes qu’elles ont laissées dans leur lit, comment cela est-il possible ? L’université n’accepterait pas cela pour un million de dollars, ni même pour mille milliard de dollars. Et si un professeur osait l’accepter, ils feraient partir ce professeur de l’Université à coup de tomates et d’œufs pourris.

Mais la réalité est la réalité et comment faire pour que la réalité cesse d’exister ? Les faits sont les faits et devant les faits, nous devons nous incliner. Si un corps peut changer de forme, si des parties de ce corps peuvent se séparer à certains moments, sur quoi repose la science médicale ?

Maintenant, je connais d’autres universités très différentes, qui ne sont pas celles que l’on connaît actuellement. Je les ai trouvées chez les gens « sauvages » entre guillemets, n’est-ce pas ? Mais ces gens ont d’autres idées sur l’anatomie et ils étudient plus longtemps : ils étudient jusqu’à 13 ans. Des Universités très sérieuses, mais ridiculisées par le XXe siècle. Et cependant, dans ces Universités, leur conception de l’anatomie change de façon fondamentale ; et ces médecins réalisent des guérisons qui sont étonnantes. Je connais ce type d’Universités. De sorte qu’il n’y a pas que les universités que nous possédons, il y a d’autres universités dans le monde qui connaissent la Médecine de manière différente.

La crue réalité des faits, c’est qu’il y a deux types de science : celle des FRIPOUILLES DE L’INTELLECT, ET LA SCIENCE PURE. La Science Pure est pour les Sages, et celle de l’intellect est formée de cette pourriture de théories modernes qui abondent tant de toutes parts ; des théories qui passent de mode comme les modes des femmes. Aujourd’hui une théorie, demain elle a déjà changé, cette théorie est passée de mode, il en vient déjà une autre, et finalement, quoi ?

Nous devons arriver à la conclusion que tant qu’on ne se connaît pas soi-même, on ne peut non plus connaître l’Univers, NI RIEN. Avant tout, nous devrons NOUS CONNAÎTRE NOUS-MÊMES, avant de pouvoir connaître l’Univers, avant de pouvoir connaître la Nature, avant de pouvoir connaître le corps humain. Quant aux Pouvoirs, l’humanité a trop dégénéré.

Dans la Lémurie, je suis sûr que n’importe quel citoyen normal pouvait contempler clairement la moitié d’un HOLTAPAMNAS. Et qu’entend-on par « Holtapamnas » ? Un Holtapamnas est la totalité des couleurs du système solaire et de l’Univers. Ensuite, beaucoup plus tard déjà dans l’Atlantide, les yeux humains ne pouvaient même pas percevoir la moitié des tonalités de couleur, mais seulement un tiers.

En Babylonie, les peintres pouvaient encore disposer pour leurs peintures, pour leurs travaux, de quelques milliers de tonalités de la couleur. Aujourd’hui, c’est à peine si nous percevons les sept couleurs du prisme solaire et quelques rares tonalités ; la vue a dégénéré, rares sont les yeux aujourd’hui qui ont une vue correcte, pas bonne mais correcte.

Dans la Lémurie, on utilisait 300 CONSONNES et 51 VOYELLES qui étaient articulées comme il se doit. La capacité de langage a dégénéré et aujourd’hui, c’est à peine si nous utilisons l’alphabet de la langue que nous parlons.

L’odorat, en Babylonie, était extraordinaire. Il y avait une école qui se consacrait précisément à l’ÉTUDE DU SENS DE L’ODORAT. Bien sûr, elle a été fermée, supprimée, car ces gens avaient une capacité olfactive si extraordinaire qu’ils pouvaient, grâce à l’odorat, découvrir les affaires suspectes du gouvernement y compris les « pots de vin » entre parenthèses ; résultat : le roi l’annula.

Ainsi, nous sommes en processus de dégénération. Les Hommes de la Lémurie pouvaient parler le Verbe très Pur de la LANGUE DIVINE qui coule, comme une rivière d’or, sous l’épaisse forêt du Soleil. Avec ce langage, on pouvait alors parler avec les Élémentaux du Feu, des Airs, des Eaux, de la Terre et les Lémuriens avaient pouvoir sur les Éléments. Qu’en est-il aujourd’hui ? Dans notre Tour de Babel, nous parlons seulement des langues qui n’ont plus ce pouvoir. Nous avons involué ; les pouvoirs qu’avait autrefois l’humanité se sont perdus.

Actuellement, autour de nous, surviennent des milliers de PHÉNOMÈNES PHYSIQUES, je ne parle plus de phénomènes psychiques, mais physiques; que l’humanité n’est pas capable de percevoir. Avec la Conscience endormie, « l’humanoïde » ne perçoit qu’un millionième de tous les phénomènes qui se passent autour de lui ; écoutez bien cela : un millionième des phénomènes physiques, c’est ce qu’arrive à percevoir la Conscience de « l’humanoïde ».

Il y a une multitude de phénomènes physiques qui surviennent autour de nous et qui ne sont même pas perçus par les plus grands scientifiques des facultés. Alors, ce qu’il y a maintenant, c’est l’involution, la dégénérescence, dont on ne peut sortir que grâce à la Transmutation Sexuelle et à la Dissolution de l’Ego animal. Voilà ma réponse. Voyons.

Question. […] Comme des machines, je me demande […] je me suis souvent posé des questions sur le « chaînon manquant » que tant d’hommes de science ont cherché en […] le Tibet, etc. Il y a peu de temps, je me suis dit que le « chaînon » est le […] interne que nous devons éveiller.

Maitre. Écoute, je vais te dire une terrible vérité : il existe ici, parmi les inquiétudes intellectuelles du monde, ce fameux problème de l’homme et du singe. Certains soutiennent que l’homme vient du « singe », d’autres que le « singe » vient de l’homme. De temps en temps l’opinion publique s’agite avec le même problème, et ensuite elle s’endort de nouveau pour des centaines d’années, c’est par vagues. Il y a des époques où la fièvre envahit les gens, par ici : ils reviennent à la même chose, à savoir qui vient de qui et quel est le chaînon qui unit l’homme au « singe », au primate, le fameux « chaînon manquant ». Je répète : certains pensent que l’homme vient du singe, d’autres que c’est l’inverse, que c’est le singe qui vient de l’homme ; finalement, personne ne sait qui vient de qui.

Mais, la crue réalité des faits, c’est qu’à l’époque de la Lémurie, surtout vers la fin, disons à l’époque POSTLÉMURIENNE, certains « animaux intellectuels » se sont croisés avec certaines bêtes de la Nature. Certains éléments masculins se sont croisés avec des bêtes féminines et c’est de là qu’est provenu un certain type de singes, simiens.

Plus tard, lorsque L’ATLANTIDE fut immergée au fond de l’océan, certaines femmes se retrouvèrent isolées dans certaines régions de la Terre et, à leur tour, elles se croisèrent aussi avec des bêtes masculines, et c’est de là qu’est provenu un autre type de « singe », de simiens, d’orangs outans, etc. De sorte que la crue réalité, c’est que les simiens de cette catégorie : les singes, les chimpanzés, les orangs outangs, les gorilles, PROVIENNENT DE LA RACE HUMAINE.

S’ils pouvaient parler notre langue et faire une « minauderie » tous ces singes qui sont enfermés à Chapultepec, au Mexique, ils pourraient bien dire : « Nous sommes vos enfants, nous vous représentons ; nous sommes le résultat de vos barbaries, nous sommes le résultat de vos bestialités ; nous vous accusons parce que vous nous avez donné la vie… Pervers, vagabonds ! » Mais les malheureux ne peuvent dire cela et ils doivent rester enfermés dans leurs cages, servant là de cru témoignage « sanglant » pour tous les pauvres « animaux intellectuels ».

De sorte qu’ils cherchent le chaînon qui unit l’homme au « singe », alors que les bêtes de cette espèce qui ont servi de chaînon, tant à la fin de la Lémurie, que de l’Atlantide, ont disparu de la scène de la Nature ; plutôt que de chercher le chaînon manquant, mieux vaut qu’ils se chargent d’éliminer de leur intérieur ce qu’il y a de bestial. Voilà qui est dit ! Voyons mon frère.

Question. […]

Maitre. S’il-vous-plaît, répétez, je n’ai pas prêté attention.

Question. […]

Maitre. Bon… Je comprends, je comprends. Indubitablement, le Translucide travaille. Chez l’Être humain, il existe deux types d’Imagination : l’une que nous pourrions appeler l’IMAGINATION INTENTIONNELLE, c’est le Translucide. Avec elle, on capte le Monde Astral avec ses figures, les merveilles du Monde du Mental ou les choses extraordinaires du Monde Causal, etc.

Il existe aussi un autre type d’Imagination ; je veux me référer expressément à l’IMAGINATION MÉCANIQUE. Il est indiscutable que c’est la Fantaisie, formée des déchets de la mémoire ; elle est incohérente, insipide, sans substance, inodore, elle ne sert pas.

Chez le peintre ou l’artiste qui est éduqué spirituellement, ce qui fonctionne naturellement, dans le mental, c’est l’Imagination Créatrice, le Translucide qui peut percevoir la Réalité dans les Mondes Supérieurs, pour ensuite la matérialiser avec sa main artistique, sur la toile. Ainsi donc, ils utilisent le Translucide et cela est louable et merveilleux ; c’est tout.

Question. […]

Maitre. NOUS NE DEVONS NOUS PRONONCER CONTRE AUCUNE RACE, car les Juifs sont un peuple comme n’importe quel autre peuple du monde ; et dans un peuple, il y a toutes sortes de gens : il y en a des bons, il y en a des mauvais, il y a des créateurs, il y a des destructeurs, il y a de tout. De sorte que se prononcer contre un peuple serait absurde ; c’est tout.

Question. […] Voir des images que l’on peut avoir vécues auparavant et peut être que […] une réincarnation ?

Maitre. Eh bien, CELA DÉPEND ; chaque cas est très particulier, chaque cas est très individuel ; il faut examiner chaque image. On ne peut contester ceci de façon générale. Pendant les rêves, nous pouvons souvent vivre des scènes qui appartiennent à des vies antérieures ; ou nous pouvons souvent vivre, pendant les rêves, certains drames, comédies et tragédies qui ne coïncident pas avec l’époque actuelle. Évidemment que ces événements appartiennent à des vies antérieures, à des vies passées ; c’est tout.

Question. […]

Maitre. Quand je dis « vies passées », je me réfère aux vies antérieures que tout être humain a.

Une autre question des frères et sœurs ? Voyons, parle.

Question. […]

Maitre. Comment dis-tu ? Dis-le-moi plus lentement !

Question. […] Kalki Avatar […].

Maitre. LE KALKI AVATAR est ici, à l’intérieur de moi ; ma personne ne vaut rien, l’œuvre est tout, compris ? Ma personne, je le répète, ne vaut rien, le Kalki Avatar est ici, à l’intérieur de moi ; Lui est Lui, c’est lui qui est important et non ma personne ; c’est l’Être qui a… Lui, mon Être, la partie supérieure de mon Être est l’Avatar, mais ma personne, la personne ne vaut pas « cinq sous » ; voilà !

Je crois que nous avons terminé cette soirée, mes chers amis. Et demain, quel est le programme ? Dans la soirée.

Question. Dans la soirée?

Maitre. Oui.