La Véritable Origine de l’Homme
LA VÉRITABLE ORIGINE DE L’HOMME
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
Cette nuit, ici réunis, nous allons commencer notre conférence qui touche précisément à l’énigme de l’homme qu’il est nécessaire de connaître, dans le but de nous forger une idée claire de nous-mêmes.
Il convient, avant tout, d’essayer de connaître l’origine de l’homme : d’où vient-il et quel est alors le motif fondamental de son existence. Beaucoup de choses ont été dites à propos de l’homme et il est nécessaire d’entrer plus profondément dans ce domaine.
Actuellement, sur la face de la terre, vit une population d’environ quatre milliards cinq cent millions de personnes (c’est évidemment la RACE ARYENNE qui peuple la surface de la terre). Les continents actuels sont densément peuplés : l’Europe, l’Amérique, l’Asie, l’Afrique et l’Océanie sont les cinq continents où se développe l’humanité.
Si nous nous demandons d’où est sortie cette humanité, quelle est son origine, pensez-vous, par hasard, que cette humanité qui peuple les cinq continents ait eu son origine dans ces continents ?
On a trouvé des restes humains dans les grottes de GRIMALDI et de CRO-MAGNON, et on a essayé de reconstruire l’Histoire ou la Préhistoire d’après ces races de Grimaldi et de Cro-Magnon.
On a trouvé des ossements de géants (au Brésil, on a trouvé un squelette humain de plusieurs mètres, environ six ou sept mètres de hauteur) ; on a trouvé des squelettes de géants dans plusieurs endroits. On a aussi trouvé (surtout dans les Cavernes de Cro-Magnon) des squelettes d’êtres humains qui ressemblent simplement à des gorilles, des orangs outans ou quelque chose de ce style.
De tout cela, on en a faussement déduit que la race humaine provient peut-être des simiens ou des « singes ».
La théorie de DARWIN a eu beaucoup de résonance à son époque et on a pensé que l’homme venait du singe. De temps en temps, cette affirmation inquiète beaucoup l’humanité et on essaie de savoir si l’homme vient du singe ou si c’est le singe qui vient de l’homme. Qui vient de qui ? À certaines époques, cette inquiétude s’apaise ; à d’autres époques, la même inquiétude surgit à nouveau.
Quelque part, un pseudo-scientifique, une espèce de « fils à papa » eut l’idée que la race humaine venait des sauvages (comme il disait) et, bien sûr, cela « plut beaucoup à papa », mais en définitive, il ne résolut rien.
Qui vient de qui ? Je ne pense pas que toute cette population (de quatre milliards cinq cent millions qui peuplent actuellement le monde) soit venue de ces cinq continents. Je ne le pense pas, car il s’avère que le monde a changé plusieurs fois de physionomie.
Avant d’avoir la physionomie que vous pouvez voir sur une carte (ou dans n’importe quel hémisphère), il avait une PHYSIONOMIE DIFFÉRENTE. Il y a des cartes très anciennes ; il existe d’autres cartes qui ont été trouvées dans d’autres coins du monde, où la physionomie de la terre est différente.
Ainsi, elle n’a pas toujours eu les mêmes continents, ni la même physionomie non plus. À d’autres époques, elle a eu une physionomie différente : les Pôles d’aujourd’hui étaient l’Équateur, et l’Équateur d’aujourd’hui était les Pôles. Alors, les continents actuels n’existaient pas ou il n’en existait que des parties (surgies du fond des mers) et il y avait un continent densément peuplé qui était situé dans l’océan Atlantique.
Ainsi, la physionomie du monde était différente. Alors, je ne crois absolument pas que l’origine de la race humaine se trouve dans les continents actuels.
Quand la race humaine s’est développée dans l’antique ATLANTIDE, elle était très différente.
Les simiens ou l’espèce d’hommes-singes trouvés dans les grottes de Cro-Magnon et de Grimaldi (et d’autres cavernes), appartiennent bien plus à des descendants en involution ou à des dégénérés de la Race des Atlantes.
Je dis que de même qu’existe l’évolution et aussi l’involution dans les plantes, et de même qu’existe l’évolution et aussi l’involution chez les animaux ou chez les humains, etc., il doit aussi exister l’ÉVOLUTION ET l’INVOLUTION DANS LES CIVILISATIONS.
Par exemple, quand on parle avec certaines tribus du monde, situées en Occident ou en Orient, on se rend compte qu’elles ont derrière elles d’énormes civilisations ; qu’elles ont ou qu’elles conservent dans leur mémoire des légendes qui correspondent à leurs ancêtres (à des ancêtres disparus et à des civilisations très anciennes), et elles parlent de leurs ancêtres avec beaucoup d’extase.
Même les cannibales, qui semblent si primitifs, ont derrière eux des traditions énormes : ils conservent des traditions d’époques immémoriales, d’énormes cités, etc. Alors, ils ne sont pas « primitifs » ; ils sont simplement dégénérés, en involution (certaines tribus sauvages, très cruelles et sanguinaires, sont en involution, ou descendent d’antiques civilisations). Il est difficile de trouver aujourd’hui des gens véritablement primitifs car les races humaines involuent et évoluent.
Avant que ces cinq continents aient existé, je le répète, l’Atlantide existait. Actuellement, nous sommes très amoureux de la civilisation moderne : nous sommes émerveillés par ses fusées atomiques qui voyagent vers la Lune, la sphère de Jupiter ou la planète Vénus ; nous sommes surpris par les expérimentations atomiques, les recherches physiologiques, l’étude sur les cellules vivantes, etc. Nous sommes si fascinés par ces expérimentations que nous en sommes arrivés avec certitude à la conclusion que c’est la civilisation la plus puissante qui ait existé dans le monde.
Nous sommes tombés dans une espèce de « système géocentrique ». Je parle ainsi car vous savez très bien qu’autrefois, au Moyen Âge, on croyait que tous les astres tournaient autour de la Terre ; nous sommes alors tombés dans une espèce de « géocentrisme », car nous pensons que toute l’histoire du monde doit tourner autour de notre fameuse civilisation.
Je pense qu’il nous faut une espèce « d’héliocentrisme moderne », un nouveau Newton qui serait capable de nous démontrer que notre si fameuse civilisation n’est rien de plus qu’une des multiples civilisations qui ont existé sur la planète Terre. Un jour viendra où on pourra le démontrer concrètement.
Il y a des systèmes, il y a des méthodes, avec lesquels on peut constater le fait qu’avant notre civilisation (qui paraît si « reluisante »), a existé une autre civilisation plus puissante que la nôtre.
Je veux me référer, maintenant, de manière emphatique, aux fameuses ANNALES AKASHIQUES DE LA NATURE, à la mémoire de la Nature (car la Nature a une mémoire).
Les expérimentations avec le « Carbone 14 », par exemple, nous ont démontré que la Lune est plus ancienne que la Terre ; et nous pouvons aussi démontrer qu’il y a des systèmes qui permettent de lire les Mémoires de la Nature.
Les Registres Akashiques sont une réalité (un jour, ils tomberont dans les mains des scientifiques ; je ne le nie pas). Nous, les gnostiques, nous avons des procédés grâce auxquels nous pouvons étudier les Registres Akashiques de la Nature.
Celui qui veut étudier ces Registres Akashiques devra développer, de manière extraordinaire, le LOTUS AUX 1000 PÉTALES qui est en relation avec la Glande Pinéale (le CHAKRA SAHASRARA) et les pouvoirs latents qui se trouvent dans la Glande Pituitaire (le LOTUS AUX DEUX PÉTALES et aux 96 RADIATIONS). Cette paire de petites glandes est extraordinaire. Une fois développées, elles nous donnent accès à « l’ULTRA », aux Perceptions Extrasensorielles et aussi aux Registres Akashiques de la Nature.
Quand on étudie les Registres Akashiques de la Nature, on y voit des espèces de « films vivants », toute l’histoire de la Terre et de ses races comme des « films vivants ». Les Sages qui ont pu étudier les Registres Akashiques, savent que l’ATLANTIDE a été une réalité, que c’était un énorme continent qui s’étendait du Nord au Sud.
Ce gigantesque continent a servi de scène à la Race qui nous a précédés au cours de l’histoire. Je fais allusion à la Grande Race des Atlantes qui était une Race de Géants (c’est pourquoi la légende des siècles nous parle du « GÉANT BRIARÉE », « celui aux cent bras »), une Race de véritables Cyclopes.
Cette race parvint à avoir une civilisation puissante, des millions de fois plus puissante que la nôtre : en matière de transplantation, ils transplantaient toutes sortes de viscères : des foies, des reins, des cœurs et ils réussirent même à faire des transplantations de cerveaux (c’était formidable !).
Dans le domaine de la Physique Nucléaire, ils parvinrent à l’éclairage atomique de façon massive. Toutes les villes utilisaient l’éclairage atomique : les campagnes étaient éclairées par l’Énergie Nucléaire, les maisons par l’Énergie Atomique.
Dans le domaine de la Mécanique, je peux vous assurer que leurs automobiles étaient non seulement amphibies, mais qu’elles pouvaient aussi voler dans les airs et elles étaient propulsées par l’Énergie Nucléaire. Ils extrayaient l’énergie non seulement de l’Uranium et du Radium, mais de beaucoup d’autres métaux et aussi de beaucoup de graines végétales (et elles étaient très bon marché).
Dans le domaine de la navigation aérienne, ils avaient des vaisseaux plus puissants que ceux que nous avons actuellement : de véritables bateaux volants ou « navires-volants » propulsés par l’Énergie Nucléaire.
Des voyages vers la Lune, ils en faisaient encore mieux que ceux que font maintenant « Partisans » et « Adversaires ». Leurs fusées atomiques avec lesquelles ils voyageaient vers la Lune étaient surprenantes, et ces astronautes n’allaient pas seulement sur la Lune, ils allaient aussi sur n’importe quelle planète du Système Solaire.
De sorte qu’avec notre si fameuse civilisation et notre pseudo-sagesse moderne, nous ne leur arrivons même pas à la cheville ; et nous ne pouvons même pas cirer les chaussures des Atlantes.
En matière d’Anatomie et de Biologie, ils ont fait des progrès que nous sommes loin de soupçonner : une reine atlante, KATEBET, « celle au triste destin », réussit à se maintenir en vie (avec toute sa jeunesse) durant des milliers d’années. Malheureusement (et voici comment s’initia la décadence de la civilisation Atlante), elle établit une « Anthropophagie Solaire », digne de réprobation. C’est ainsi que commença la dégénérescence ou involution des Atlantes.
On sacrifia alors aux Dieux des jeunes filles et de jeunes garçons, etc., pour telle ou telle raison. Ensuite, ces cadavres (les cadavres des jeunes sacrifiés) étaient emmenés dans un laboratoire pour en extraire certaines glandes dont avait besoin la fameuse Katebet, « celle au triste destin », et ces glandes servaient à remplacer les glandes atrophiées de Katebet.
Mais, ils n’extrayaient pas seulement les glandes physiques des cadavres, non. Aujourd’hui, les fameux scientifiques modernes sont si dégénérés qu’ils ne savent plus utiliser les Principes de la Vie. Les Sages Atlantes savaient utiliser les PRINCIPES VITAUX contenus dans les glandes endocrines.
Les Sages Atlantes n’ignoraient pas que les vibrations de l’Éther ou en d’autres termes les TATTVAS, entrent dans les glandes endocrines (ou petits micro-laboratoires qui produisent des hormones), et qu’ils ne ressortent jamais de là car ils se transforment en hormones ; ceci, les sages atlantes ne l’ont jamais ignoré.
Ils savaient utiliser ces Tattvas ou Vibrations de l’Éther Universel. Quand ils faisaient une transplantation de glandes sur Katebet, ils le faisaient en se servant conjointement des Tattvas : ils utilisaient les Vibrations de l’Éther ou Principes de la Vie.
De sorte que ces scientifiques étaient immensément supérieurs aux endocrinologues modernes qui ne savent rien de ces choses, qui ignorent même l’existence des Tattvas, car ils n’ont jamais pris la peine d’étudier Rama-Prasa, ou le Docteur Krumm-Heller. Les Atlantes étaient remarquablement avancés.
Il existait une Université Atlante merveilleuse. Je fais allusion, en le soulignant, à la SOCIÉTÉ AKALDAN, une véritable Université de Sages. Ceux-ci étudièrent merveilleusement la « Loi de l’Éternel Heptaparaparshinock » (la LOI DU SEPT) ; ils apprirent à concentrer les rayons solaires pour les faire pénétrer dans certaines chambres ; ils savaient transformer les sept couleurs du prisme solaire, c’est-à-dire qu’ils détachaient la « POSITIVE » ou « DIAPOSITIVE » des rayons du prisme Solaire.
Voir les sept couleurs du prisme, c’est une chose, mais les transformer de manière positive, en détacher la « positive », c’est autre chose.
Les scientifiques modernes ont étudié les sept couleurs fondamentales du Spectre Solaire, mais ils n’ont pas détaché la « diapositive » de ces sept couleurs. Les Sages Atlantes savaient détacher la « positive réelle » des sept couleurs du Prisme Solaire, et avec cette « positive » des sept couleurs, ils réalisaient de véritables prodiges.
Je me rappelle, à ce propos, le cas de deux SAGES CHINOIS qui ont fait des expérimentations (dans le style Atlante) avec les sept couleurs du Spectre Solaire. En détachant la « positive » des sept couleurs, ils ont mis, par exemple, de l’opium devant un rayon coloré et ensuite ils ont vu comment l’opium se transformait en une autre substance.
Ils ont mis un morceau de bambou, trempé dans une substance déterminée, devant une couleur bleue, par exemple (la positive, pas la négative du Spectre), et ils ont vu comment ce bambou se teintait véritablement en bleu.
Ils ont fait passer, par exemple, le son (des notes comme par exemple la note DO, RÉ ou Ml), en combinaison avec une couleur déterminée, et ils ont vu comment la note altérait la couleur, elle lui donnait une couleur complètement différente.
Dans le Continent Atlante, on utilisait les sept rayons, dans leur forme positive, pour réaliser des prodiges ; on étudiait à fond la Loi de l’Éternel Heptaparaparshinock.
Un Sage, qui utilisait du lait de chèvre mélangé avec de la résine de pin sur une plaque de marbre, a vu comment, en se décomposant, ce lait avec la résine formait sept couches distinctes, et cela le conduisit (dans l’Atlantide) à étudier la Loi de l’Éternel Heptaparaparshinock, la Loi du Sept.
Les Atlantes ont donc réussi à faire de véritables merveilles dans le domaine scientifique. ILS ÉTAIENT SCIENTIFIQUES ET MAGES À LA FOIS : ils créaient un robot et le dotaient d’un Principe Intelligent, d’un ÉLÉMENTAL Végétal ou Animal qui servait d’« Âme » ou d’« Esprit » au robot. De sorte que ces robots se convertissaient en véritables créatures vivantes qui servaient leurs maîtres, leurs seigneurs.
Cette Race Atlante existait avant qu’existe la race humaine actuelle. Ils avaient d’énormes villes, mais malheureusement ils dégénérèrent, comme je l’ai dit : ils créèrent la bombe atomique et mêmes des armes plus mortelles, et, avec la guerre, ils dévastèrent des villes entières ; de multiples villes subirent l’holocauste ou les holocaustes atomiques.
Si nous croyons être les plus grands Sages de l’Univers, nous nous trompons, car avant nous une race plus puissante, plus civilisée, plus cultivée a existé. En vérité, à côté d’eux, nous ne sommes que des barbares, des gens non civilisés et incultes. Il est dommage que l’Atlantide ait dégénéré ; c’est parce que toute race naît, croit, se développe et meurt.
Pendant la décadence de la Race Atlante, survinrent des choses horribles : l’humanité dégénéra (à cause des vices, c’est sûr), elle tomba dans l’homosexualité, dans le lesbianisme, dans les drogues, etc. Au moment de la dégénération, on abusa de tout et cette race devait évidemment être détruite. Qu’elle ait eu sept sous-races ? Personne ne peut le nier, mais elle finit par dégénérer.
Les Sages de la Société Akaldan firent des expérimentations notables ; ils furent les premiers à utiliser le SPHINX, qu’ils placèrent face à l’Université. Beaucoup plus tard dans le temps, quand les Sages de la Société Akaldan comprirent qu’une grande catastrophe s’approchait, ils émigrèrent sur un petit continent qui s’appelait « GRABONTZI » ; je me réfère au continent Africain qui, au début, était petit ; plus tard, de nouvelles terres émergées du fond des océans contribuèrent à agrandir le continent de Grabontzi (l’Afrique d’aujourd’hui).
Au début, les membres de la Société Akaldan se trouvaient au sud du continent Africain ; ensuite, ils émigrèrent vers « CAIRONA » (aujourd’hui le Caire). Sur les terres de Nivée, du Nil, ou de l’Égypte et là ils établirent leur fameuse Université et le Sphinx (face à elle).
Les GRIFFES DE LION du Sphinx représentent le FEU ; la TÊTE du Sphinx représente l’EAU ; les PATTES DE TAUREAU du Sphinx représentent l’Élément TERRE ; les AILES du Sphinx représentent l’Élément AIR.
Il faut quatre VERTUS pour pouvoir arriver à l’Autoréalisation Intime de l’Être : on doit avoir le COURAGE du Lion, l’INTELLIGENCE de l’Homme, les AILES de l’Esprit et la TÉNACITÉ du Taureau ; c’est ainsi seulement qu’on peut arriver à l’Autoréalisation Intime de l’Être.
La Société Akaldan à Cairona (aujourd’hui le Caire) établit un TEMPLE D’ASTROLOGIE. On étudiait alors les Astres, non avec des télescopes, comme on fait aujourd’hui, mais avec le SIXIÈME SENS.
Quand on examine les Pyramides (surtout la Grande Pyramide), on voit sous forme de « tubes » certains canaux qui partent du fond, de la profondeur d’une crypte souterraine jusqu’en haut, jusqu’à la partie supérieure de la Pyramide. On a eu beaucoup d’idées, on a fait beaucoup de conjectures sur ces « canaux », mais ceux-ci étaient des télescopes, et l’observatoire n’était pas en haut, mais en bas, au fond même de la crypte.
On mettait là un récipient d’eau ; à une date déterminée, on savait que tel astre serait visible et qu’il se refléterait certainement dans l’eau. Les Adeptes de l’Astrologie observaient l’astre en question dans l’eau, non seulement avec leurs Facultés physiques, mais aussi psychiques. Au lieu de regarder vers le haut, ils regardaient vers le bas, vers l’eau, et là, avec leur Sixième Sens, ils étudiaient les astres dans l’eau.
Les frères de la Société Akaldan, les Grands Sages, étaient des ASTROLOGUES très sages : lorsqu’un enfant naissait, ils faisaient immédiatement son horoscope. Pas des horoscopes de style moderne, pas des horoscopes purement conventionnels qui ont la cote, non ; celui-ci était très différent : les Sages Astrologues regardaient directement les astres. Avec des procédés qu’on ignore aujourd’hui, ils pouvaient lire l’horoscope des enfants […] sûr à cent pour cent […] jamais leurs prophéties, ni leurs calculs n’échouaient.
À Cairona, on mariait les enfants dès la naissance ; on savait qui allait être leur épouse et on les fiançait. Cela ne veut pas dire qu’ils allaient pour autant vivre ensemble dès le début, car c’eût été absurde, mais la petite fille qui venait de naître savait déjà qui allait être son mari, et le garçon était informé en son temps et à son heure de celle qui allait être sa femme. À leur majorité, on les unissait par le mariage.
Les citoyens s’orientaient dans leur profession, dans leur travail, dans leur occupation, avec une précision mathématique, sous la direction de ces Astrologues. Ceux-ci savaient très bien pourquoi était né chaque citoyen, à quoi servait chaque homme, car chaque homme sert à quelque chose. Ce qui est important, c’est de savoir à quoi il sert et ces Sages Astrologues savaient à quoi servait chaque créature qui naissait, et ils ne se trompaient jamais ; c’était des Sages de la Société Akaldan !
Ils quittèrent l’Atlantide avant que ce continent ne soit ébranlé par les tremblements de terre et les raz-de-marée. Ils partirent à temps, car ils savaient très bien que la fin approchait. Et il est clair que lorsque la révolution des axes de la Terre eut lieu, lorsque les Pôles se convertirent en Équateur et que l’Équateur se convertit en Pôles, lorsque les mers se déplacèrent et que l’Atlantide se fendit pour s’immerger au fond du ténébreux océan, les Atlantes, indiscutablement, avaient déjà été avertis.
C’est alors que les multitudes, splendidement vêtues, se sont réunies dans les Temples (l’un d’eux était le TEMPLE DE RA-MU). Les femmes parées de bijoux et les hommes splendidement vêtus, criaient en disant :
– « Ra-Mu sauve-nous ! »
Finalement, Ra-Mu apparut à l’Autel. Les foules pleuraient en lui demandant :
– « Sauve-nous ! ». Ra-Mu leur répondit :
– « Vous périrez avec vos femmes et vos enfants, avec vos biens et vos esclaves ; je vous avais avertis. À quoi sert cette supplique ? Et de la même manière que vous mourrez tous, viendra aussi une nouvelle civilisation qui se lèvera sur de nouvelles terres (se référant à notre RACE ARYENNE), et s’ils agissent comme vous avez agi, ils périront aussi. Il est nécessaire de savoir qu’il est plus indispensable de donner que de recevoir, et de savoir donner ce que l’on reçoit ».
Eh bien, les paroles de Ra-Mu ne servirent à rien. On raconte que la fumée et les flammes étouffèrent ses dernières paroles ; l’Atlantide s’enfonça avec ses millions d’habitants.
Aujourd’hui, des palais entiers se trouvent là, au fond de l’océan, et ils servent d’habitacles aux phoques et aux poissons ; des cités entières sont submergées au fond de l’océan Atlantique. Ce gigantesque continent paraissait plus grand que toute l’Amérique réunie, depuis le Canada jusqu’à l’Argentine et au Chili. Un énorme continent avec une puissante civilisation !
C’est ainsi que nous, messieurs, nous n’avons rien de spécial. La civilisation actuelle n’est pas la première et elle ne sera pas non plus la dernière ; elle n’est ni la plus élevée, ni la plus grandiose ; jusqu’à présent, elle a été la plus pauvre, la plus dégénérée.
Pouvons-nous, par hasard, conquérir actuellement l’espace ? Sommes-nous capables de voyager à l’aide de fusées atomiques vers Mars, Mercure ou Vénus ? Qu’avons-nous comme projet ? Oui, on peut avoir de jolis projets, mais actuellement, qu’en avons-nous fait ?
En matière de transplantations, transplante-t-on des cerveaux ? Sommes-nous capables de créer des robots dotés de Principes Intelligents ?
Rien de cela, nous n’avons pas de raison de prétendre être les plus puissants ! Et c’est pourquoi notre civilisation moderne si célèbre périra ; « Et de toute cette civilisation perverse de vipères, il ne restera pas pierre sur pierre ! Babylone la Grande, la mère de toutes les fornications et abominations de la Terre, sera détruite » dans très peu de temps.
Nous nous sentons très grands avec nos avions supersoniques, nous croyons être les « maîtres de la création », mais, d’ici peu, il ne restera rien, absolument rien, de cette civilisation perverse de vipères !
Ainsi, avant que cette race qui peuple les cinq continents n’ait existé, la Race Atlante existait. Les Mayas, par exemple, sont les descendants de l’Atlantide. Les Mayas ont émigré soit au Tibet, soit en Égypte, soit en Amérique Centrale. Cela paraît incroyable, mais on parle encore le Maya au Tibet, et le Langage Maya est le Langage Sacré, Rituel, du Tibet. Rappelons-nous que le NAGA-MAYA est très similaire.
Jésus de Nazareth avait appris le Maya au Tibet. Cette phrase de Jésus : « HELI, HELI, LAMAH ZABACTANI » (certains la traduisent : « Seigneur, Seigneur, comme tu m’as glorifié » ; et d’autres : « Seigneur, Seigneur, pourquoi m’as-tu abandonné ? »), eh bien, cette phrase n’est pas hébraïque. C’est pourquoi, lorsque les Juifs ont entendu que le Christ disait « Heli, Heli, Lamah Zabactani », ils se sont dit : « Mais, celui-ci appelle Élie, quelle est cette langue ». Ils n’ont pas compris, ils ont cru qu’il appelait Élie pour qu’il vienne le sauver.
Cependant, n’importe quel indien du Yucatan ou du Guatemala peut traduire cette phrase : « Heli, Heli, Lamah Zabactani », car elle est en Maya et non en Hébreux. C’est pourquoi les Juifs ne l’ont pas comprise, et elle signifie (selon les Mayas et la traduction qu’ils en font) : « JE M’ABSORBE DANS LA PRÉAUBE DE TA PRÉSENCE » (c’est une phrase rituelle Maya).
Les TOURANIENS étaient aussi des survivants de l’Atlantide, qui se consacraient malheureusement à la MAGIE NOIRE. Ils ont aussi réussi à atteindre le Tibet (pour comble des combles), comme les élus ARYENS et ils ont émigré jusqu’à la Perse antique. Finalement la Grande Loi a pu les vaincre et ils ont été détruits.
Les PEAUX ROUGES sont des descendants de l’Atlantide ; nos ancêtres, les anciens NAHUAS : Zapotèques, Toltèques, etc., sont originaires de l’Atlantide ; quasiment toutes les tribus d’Amérique descendent de l’Atlantide.
Ainsi, à mesure que l’on avance dans ces études, on se rend compte que la race actuelle n’a pas eu son origine (comme beaucoup le supposent) sur les mêmes continents que ceux où nous habitons, LA RACE ACTUELLE VIENT D’UNE AUTRE RACE, elle vient de l’Atlantide. Elle ne vient pas des simiens (des orangs outans, des « singes »), comme le supposent bêtement M. Darwin et ses acolytes ; elle descend, je le répète, du tronc Atlante, et cela est démontré.
Mais les Atlantes, avec leur puissante civilisation, ne descendent pas à leur tour du continent Atlante. Les Atlantes, avec toute leur civilisation qui a été grandiose, ne descendent pas de l’Atlantide, ils descendent de la LÉMURIE.
La Lémurie a été un continent encore plus ancien que le continent Atlante. Les Lémures habitaient un continent qui se trouvait dans l’océan Pacifique. Il s’agissait d’un continent gigantesque qui s’étendait dans une mer en furie ; un énorme continent qui couvrait quasiment tout l’emplacement du Pacifique, plus grand que l’Atlantide, plus grand que l’Europe, plus grand que l’Asie.
La civilisation Lémure fut évidemment puissante, elle aussi. Les Lémures étaient une race de gigantesques cyclopéens, de CYCLOPES (ils pouvaient normalement mesurer jusqu’à quatre, cinq ou six mètres de haut). C’était des géants, c’était une Race de Géants.
La Lémurie a eu aussi une puissante civilisation (énorme, formidable). Dans la Lémurie s’élevaient d’énormes villes cyclopéennes, entourées de murailles de pierre et de lave de volcans. Beaucoup de gens habitaient aussi dans les campagnes, comme maintenant. Au début, à l’époque Pré-lémurienne, nous pouvons vous dire qu’il existait une Race d’Hermaphrodites, d’HERMAPHRODITES LÉMURES.
La séparation en sexes opposés eut lieu à l’époque post-lémurienne. Ainsi, nous pouvons diviser la Lémurie en deux moitiés ou la Race Lémurienne en deux époques : PREMIÈRE ÉPOQUE, existence des Hermaphrodites ; SECONDE ÉPOQUE, division de la race en deux sexes.
Considérons, au début, la race humaine comme des Hermaphrodites ; les sexes séparés n’existaient pas, la race était hermaphrodite. Alors, chaque Individu Lémure Sacré avait les organes sexuels (masculin et féminin) totalement développés.
Ils se reproduisaient au moyen du système de GEMMATION. À un certain moment, cet Hermaphrodite éliminait (de ses ovaires, naturellement), au moyen des « menstrues », un ovule ou œuf parfaitement développé, d’une taille qui pouvait être proche de celui d’un oiseau, avec son enveloppe calcaire complète. Cet œuf était placé dans une ambiance spéciale et, à l’intérieur, était conçue une nouvelle créature. Et, finalement, quand cette créature sortait de la coquille, elle s’alimentait normalement aux seins du Père-Mère.
Les Lémures se reproduisaient ainsi. L’acte sexuel n’existait pas, car chaque individu était complet par lui-même. La reproduction se faisait par le système de Gemmation.
Mais, il arriva qu’à l’Époque Post-Lémurienne, on vit clairement que certains enfants naissaient avec un organe sexuel plus accentué que l’autre (certains naissaient avec l’organe masculin plus développé que le féminin, ou vice versa) et ce processus devint de plus en plus notoire, jusqu’à ce qu’enfin naquissent des enfants unisexués (mâles ou femelles).
Mais ce processus de division en sexes opposés se réalisa au cours de milliers, peut-être un million d’années, cela ne se fit pas du jour au lendemain. C’est pour cela qu’on dit : « Ève est sortie de la côte d’Adam » (c’est un symbole, pour représenter la division en sexes opposés).
Quand vint enfin la division totale en sexes opposés, la coopération fut alors nécessaire pour créer. Les « menstrues » continuèrent d’exister dans la moitié féminine, dans l’élément féminin, mais cet ovule naissait alors infécond ou venait infécond. Il fallait qu’il y ait coopération avec le sexe masculin pour que l’ovule soit fécondé et pour pouvoir ainsi reproduire l’espèce.
À certaines époques de l’année, les ELOHIMS CRÉATEURS, les KUMARATS, réunissaient les gens pour qu’ils se reproduisent. On était en admiration de voir comment ces races, ces tribus, voyageaient d’un lieu à l’autre pour se rendre à des dates déterminées dans les Temples où ils devaient se reproduire. L’ACTE SEXUEL ne se réalisait jamais en dehors du Temple ; ce sacrement se réalisait seulement dans le Temple, C’ÉTAIT UN SACREMENT DU TEMPLE, et les couples, hommes et femmes, s’unissaient sexuellement pour créer dans les cours pavées des Temples, sous la direction des Kumarats.
L’humanité jouissait de FACULTÉS SPIRITUELLES : elle pouvait parfaitement percevoir toutes les merveilles de la Nature et du Cosmos. Sa capacité de vision lui permettait de voir la moitié d’un HOLTAPAMNAS, c’est-à-dire la moitié de la totalité des tonalités de la Couleur Universelle (nous savons bien qu’un Holtapamnas est composé de cinq millions et demi de tonalités de couleur). L’ouïe était assez pénétrante pour pouvoir capter les symphonies de l’Univers ; l’odorat était si aiguisé qu’il pouvait parfaitement surpasser celui des chiens d’aujourd’hui.
Cette humanité pouvait utiliser dans son alphabet, 51 voyelles et 300 consonnes articulées car le Pouvoir du Verbe, de la Parole, n’avait pas dégénéré ; on parlait la LANGUE UNIVERSELLE qui avait des Pouvoirs sur le feu, sur l’air, sur l’eau et sur la terre. C’était une humanité supérieure, des millions de fois supérieure à la nôtre : elle développa de puissantes civilisations et sut aussi utiliser l’énergie de l’atome et des rayons cosmiques ; elle avait des vaisseaux avec lesquels elle voyageait dans l’espace infini, des vaisseaux merveilleux.
Dans la Lémurie, n’importe quel être humain pouvait vivre environ 12 à 15 siècles, c’est-à-dire un peu plus de mille ans. C’était une race forte, vigoureuse ; on pouvait parfaitement saisir une énorme pierre et la lancer au loin avec une grande force ; pour bouger une pierre pareille, nous aurions besoin maintenant d’une puissante grue, et peut-être même qu’avec la grue nous n’y arriverions pas. Ainsi, les Lémures étaient une race vigoureuse, très forte.
Cependant, le lieu d’origine de la Race des Lémures n’a pas été non plus le Pacifique, comme on le croit. Les ancêtres de la Lémurie se trouvaient sur le CONTINENT HYPERBORÉEN, qui, comme une espèce de fer à cheval, se refermait tout autour du Pôle Nord et du Pôle Sud.
Dans le Continent Hyperboréen, il existait une race puissante d’ANDROGYNES (non pas Hermaphrodites, mais Androgynes). Pas une race qui était venue simplement se poser sur la croûte terrestre, comme les Lémures, non ; les Hyperboréens étaient différents : ils flottaient dans l’atmosphère, dans l’atmosphère de cette époque. Cependant, ils créèrent leur civilisation (nombreux sont ceux qui pensent que les Hyperboréens ne connurent jamais la guerre, mais en réalité, on sait qu’il y eut une Race d’Hyperboréens qui savait faire la guerre).
Alors, les RÈGNES Minéral, Végétal, Animal et Humain se mélangeaient beaucoup. Il existait des Minéraux-Végétaux et des Végétaux-Minéraux, des Animaux-Végétaloïdes et des Végétaloïdes-Animaux.
Quant aux êtres humains, ils étaient complètement androgynes ; ils pouvaient allonger leur corps à volonté pour prendre une taille immense ou la réduire jusqu’à l’état d’un point mathématique.
Ils se reproduisaient comme se reproduisent les coraux (c’est ainsi qu’ils se reproduisent), c’est-à-dire par BOURGEONNEMENT. Nous savons bien qu’il y a des plantes qui peuvent se reproduire par simple bourgeonnement : elles rejettent une pousse qui croît et se développe. C’est ainsi aussi que de ces corps pouvait naître un rejeton qui ensuite se détachait et donnait naissance à une nouvelle créature qui s’alimentait du Père-Mère.
C’était une race très guerrière d’hommes grands et minces, protégés par de grands boucliers et empoignant des lances, ils utilisaient des armes inconnues et se battaient contre d’autres tribus.
Les Hyperboréens vécurent à une époque très différente de l’Histoire du monde. Ils possédaient une VUE SPIRITUELLE totalement développée, c’est-à-dire qu’ils avaient la Glande Pinéale saillante, ce qui leur permettait de voir l’ULTRA de toutes les choses.
Si nous pensons qu’une plante est le corps physique d’un ÉLÉMENTAL, alors chaque plante a une Âme et l’Âme de chaque plante est un Élémental Végétal.
Lorsqu’ils regardaient une forêt, les Hyperboréens ne la voyaient pas comme nous la voyons aujourd’hui (comme un ensemble d’arbres ou quelque chose de ce style), car pour eux cette forêt était une forêt de géants, avec d’énormes mains, qui comme ceux de BRIARÉE (celui aux cent bras), se déplaçaient à droite et à gauche. Cette forêt n’était pas quelque chose de silencieux, mais ils entendaient ici et là les voix des colosses, des géants, c’est-à-dire les voix des Élémentaux des arbres gigantesques.
C’était une autre façon de voir les choses, pas comme nous les voyons maintenant, avec cette vue dégénérée, avec cette vue misérable que nous possédons, qui peut seulement voir la chose physique ; c’était une autre vue : c’était la vue qui nous permettait de voir les Dimensions Supérieures de la Nature et du Cosmos ; c’était une vue différente (pénétrante, omnisciente) ; nous voyions la Terre comme elle était et non comme elle est en apparence, non comme nous la voyons actuellement.
Il y avait des CONNAISSANCES et une SAGESSE supérieures à celles que nous possédons actuellement. Tout ce que nous savons maintenant ne sert à rien d’autre qu’à structurer un peu l’intellect et c’est tout. Les Hyperboréens étaient plus sages et ils étaient gouvernés par le SURHOMME, par les SURHOMMES de tous les temps et de tous les âges.
Et ils eurent des règnes et des civilisations, mais l’origine de leur race n’était pas non plus sur le Continent Hyperboréen. Ils savaient que leurs ancêtres demeuraient en arrière dans le temps. Les ancêtres des Hyperboréens étaient les HOMMES PROTOPLASMIQUES, les HOMMES POLAIRES, les HOMMES GLACIAIRES, la Première Race (celle-ci vivait sur la calotte du Pôle Nord). Les Hommes Glaciaires ! Les Hommes Protoplasmiques !
On ne peut que se moquer du « protoplasme », de « cet atome de sel » de Haeckel et de ses acolytes ; ils croient donc que de là vient le protoplasme, le molluscoïde, le mollusque, et que l’Évolution a continué conformément à ce dogme inébranlable de l’Évolution, accepté également par Darwin et ses partisans. Non, le Protoplasme a plus d’ancienneté !
Ce n’est pas non plus ce « protoplasme » d’autres auteurs, « flottant dans l’océan », non ; nous pensons à l’HOMME PROTOPLASMIQUE, nous pensons à la Race Protoplasmique, qui a existé dans l’ÎLE SACRÉE, cette île qui fut la première à exister et qui sera la dernière à cesser d’exister. Je fais allusion à la TERRE NORDIQUE, à la TERRE DE CRISTAL, comme auraient dit nos ancêtres d’Anahuac : à la « LOINTAINE THULÉ », à ce continent qui est maintenant recouvert par les glaces du Pôle Nord. À cette époque, ce continent occupait la zone équatoriale du monde, puisque sa position était différente : l’Équateur actuel se trouvait à la place des Pôles, et les Pôles se trouvaient à la place de l’Équateur.
Il y avait d’énormes et profondes forêts et il s’est créé une gigantesque Civilisation Polaire. La Terre était d’un bleu magnifique, très beau ; les montagnes étaient transparentes comme le cristal. La race humaine se reproduisait par ce système que nous connaissons encore dans notre organisme, dans le sang : celui de la DIVISION CELLULAIRE.
Nous savons bien qu’une cellule se divise en deux et que commence le processus de gestation de neuf mois : la Cellule Germinale se divise en deux, les deux se divisent en quatre, les quatre en huit, et ainsi commence le processus de gestation, le processus de division cellulaire.
Ce processus existe encore dans notre sang. Pourquoi existe-t-il ? Parce qu’il a existé et que les Hommes Polaires se reproduisaient avec ce processus : à une période déterminée, l’organisme du Père-Mère se divisait en deux (comme se divise la cellule vivante) et ils se reproduisaient donc ainsi, par le processus de division cellulaire.
Quand une créature naissait, on fêtait cela comme un grand événement. Les Hiérophantes se réunissaient dans les Temples pour travailler sur les Élémentaux, et (à cette époque) on utilisait les symboles ésotériques de manière différente, pour nous indiquer que la vie allait vers la manifestation, vers le physique.
Les Hommes de l’Époque Polaire pouvaient allonger leur corps à volonté ou le réduire, jusqu’à ce qu’il devienne un point mathématique. Ils étaient ANDROGYNES, et ils pouvaient tantôt faire ressortir leur aspect féminin (pour ressembler à de belles femmes), tantôt submerger en eux-mêmes, leur aspect féminin, pour faire affleurer, pour mettre en évidence leur aspect masculin. C’est-à-dire qu’ils étaient de véritables ANDROGYNES DIVINS : dans leur Imagination se reflétait le firmament étoilé, ils parlaient face à face avec les Dieux de l’Aurore du Mahamanvantara ; ils parlaient le VERBE D’OR qui « comme une rivière d’or coule sous l’épaisse forêt du Soleil ».
Alors Uriel, Grand Maître venu de Vénus, leur enseigna l’Art et la Science. Uriel laissa un livre écrit avec des RUNES : livre qu’ont étudié ensuite les Hommes de l’Époque Polaire (ou de l’ÉPOQUE PRIMAIRE, si on veut les appeler ainsi), la Race Protoplasmique.
Tout cela est écrit dans les Registres Akashiques de la Nature. Si vous développez l’ÉPIPHYSE et l’HYPOPHYSE, avec cette paire de glandes et concentrés comme il se doit, vous pourrez revoir tous ces écrits, vous pourrez vérifier, par vous-mêmes, ce que je suis en train de dire actuellement.
D’où est sortie la Race Polaire ? Quelle a été son origine ? Ils savaient très bien qu’ils s’étaient développés à une époque antérieure, eux qui avaient vécu dans une Dimension Supérieure (dans la QUATRIÈME COORDONNÉE), eux qui avaient agi là et qui avaient connu les Mystères de l’Univers.
Et les Hommes de la Quatrième Coordonnée n’ignoraient pas qu’ils étaient venus de la Cinquième ; les Hommes de la Cinquième Coordonnée n’ignoraient pas qu’ils étaient venus de la Sixième Coordonnée ; et les Hommes de la Sixième Dimension n’ignoraient pas qu’ils étaient venus de la Septième ; et les Hommes de la Septième Dimension n’ont jamais ignoré qu’ils s’étaient développés à partir du GERME ORIGINEL PRIMITIF. De sorte que le Germe Élémental Atomique, Primitif, de la race humaine existait avant que n’ait existé l’Univers, il existait dans le CHAOS.
Tous les germes de la race humaine, des Élémentaux végétaux et des espèces animales, étaient dans le Chaos ; avant que n’existât l’Univers, ces germes dormaient dans le Chaos. Quand l’Univers a frémi avec le Verbe, quand le VERBE CRÉATEUR du Premier Instant a mis en mouvement tous les atomes, ces germes ont surgi du Chaos, ils ont eu leur Première Manifestation dans la Septième Dimension, ils se sont cristallisés et se sont un peu plus développés dans la Sixième, ensuite dans la Cinquième, plus tard dans la Quatrième, et le jour est arrivé où ces germes sont apparus (avec un certain développement) sur notre planète Terre, déposés sur une TERRE PROTOPLASMIQUE, comme de simples Protoplasmes vivants.
De sorte que la race humaine est venue du Chaos, elle s’est déroulée à partir du Chaos, s’est développée à partir du Chaos et elle existe actuellement. Un jour, les organismes humains reviendront à l’État Germinal Primitif et retourneront au Chaos (ils sont sortis du Chaos et ils retourneront au Chaos).
Un jour, notre Terre fut un Protoplasme ; plus tard, notre Terre sera un cadavre, une nouvelle Lune (après la Septième Race). Alors, la vie se déroulera dans les Sphères Supérieures et retournera au Chaos, car elle est sortie du Chaos et devra retourner au Chaos.
Ainsi se termine ma conférence de ce soir. Ceux qui veulent demander quelque chose peuvent le faire avec la plus entière liberté.
Question. Quelle fut l’origine de la division des sexes ?
Maitre. La division des sexes devait se réaliser du fait que les Créatures Divines, les Êtres, avaient besoin, forcément, d’« AVOIR DES VÉHICULES MASCULIN ET FÉMININ SÉPARÉS, POUR LEUR PROPRE AUTODÉVELOPPEMENT ET LEUR EXPÉRIENCE INDIVIDUELLE ». Telle en est la cause […] Une autre question ? Vous pouvez tous poser des questions avec la plus entière liberté.
Question. Étant dans ce monde tridimensionnel, peut-on voyager dans la Quatrième dimension, la connaître, ou avoir une quelconque manifestation de la Quatrième Dimension ou Quatrième Coordonnée ?
Maitre. La nuit dernière, précisément, nous avons donné ici une conférence sur cela ; et nous avons expliqué ce qu’est la Quatrième Verticale et comment entrer consciemment, avec son corps physique, dans la Quatrième Dimension.
Nous ayons dit, la nuit dernière, qu’IL EST POSSIBLE QUE LE CORPS PHYSIQUE ENTRE DANS LA QUATRIÈME VERTICALE, nous avons donné une clef ; nous avons parlé précisément d’HARPOCRATE (ou Harpocratis) ; nous avons dit que si on se concentrait profondément sur Harpocrate au moment de s’endormir, nous avons dit que si on imaginait un œuf de couleur bleue, et qu’avec l’imagination on se sente comme un poussin dans cet œuf imaginaire, nous avons dit que si la concentration était profonde et que nous invoquions Harpocratis, arriverait un moment où nous ressentirions comme une espèce de « fourmillement » dans le corps et que si nous nous grattions nous perdrions l’opportunité ; tout cela nous l’avons dit en l’expliquant ici.
Alors nous déclarons que si, au moment où l’on se sent comme enflé, comme « rondelet », on se levait de son lit, plein de foi, on pénétrerait avec l’aide d’Harpocrate (ou Harpocratis) dans la Quatrième Verticale, où l’on pourrait étudier les Mystères de la Vie et de la Mort.
Hier soir, nous avons parlé amplement de la SCIENCE JINAS. Aujourd’hui, ce n’est pas mon propos de parler autant de la Science Jinas, car aujourd’hui nous sommes en train de parler exclusivement d’Anthropologie Gnostique. Quelqu’un d’autre a-t-il quelque chose à demander ?
Question. Est-ce depuis ce « Chaos » que vous mentionnez qu’on a commencé à faire naître nos Moi ?
Maitre. LES MOI N’ONT RIEN À VOIR AVEC LE CHAOS ; ils sont une création diabolique de nous-mêmes, de nos erreurs, de nos défauts, ici et maintenant. Le Chaos est le Chaos et la raison d’être du Chaos est le Chaos lui-même. Le Chaos est sacré ; c’est là que se trouvent latents les germes de la vie, là qu’ils se développent et c’est de là qu’ils procèdent et descendent ensuite, de dimension en dimension, pour apparaître ici, de manière concrète. C’est tout ! Une autre question ?
Question. Oui, mon frère : je veux vous demander, respectueusement, s’il y a de la documentation écrite sur la conférence intelligente que nous venons d’écouter de votre bouche, et s’il y en a, sous n’importe quelle forme, que nous pourrions amener à notre intellect. Où pouvons-nous boire à cette fontaine ? Avez-vous des livres sur cette documentation dont vous venez de nous parler, au moins sous une forme à notre portée ? Je ne sais pas si je m’exprime bien ?
Maitre. J’ai écrit, une fois, un « MESSAGE DE NOËL », je ne me rappelle pas lequel c’est… Y en a-t-il un ? Regarde voir.
Question. […]
Maitre. Comment ?
Question. […]
Maitre. Non, « Message 1969 ».
Question. 69, je crois.
Maitre. 69, oui, où je parle de tout cela… 68-69… Veuillez vérifier rapidement si je vous ai fait parvenir ce Message des années 1968-69, où j’ai écrit sur tout cela.
Cependant, il y a d’autres auteurs qui ont expliqué beaucoup de choses en matière d’Anthropogenèse. Je peux vous recommander très spécialement le second volume de « LA DOCTRINE SECRÈTE », intitulé « ANTHROPOGENÈSE », dont l’auteur est la Maîtresse Helena Petrovna Blavatsky. Il y a aussi Rudolf Steiner, par exemple, dans son « TRAITÉ DE SCIENCE OCCULTE », qui nous a bien éclairés à ce sujet.
Je peux vous parler (sur cela) amplement, du fait que j’ai vécu concrètement ce que je suis en train de vous expliquer. De sorte que je n’ai pas besoin de l’étudier pour vous en parler ; je l’ai VÉCU. Et aujourd’hui je ne me suis pas étendu sur tout le thème (ce que j’aurais voulu), car cela prendrait toute la nuit et nous n’arriverions pas à finir ; même en mille nuits je n’aurais pas fini de vous expliquer tout le développement de cet Univers depuis qu’il a surgi du Chaos. En tout cas, je l’ai vécu et je le connais par expérience directe. Quelqu’un a-t-il autre chose à dire, à demander ? Voyons.
Question. Il y a […] parle beaucoup du « Chaos » et du « Cosmos ». Il y a beaucoup de différence, parce que par « Chaos » on entend désordre et par « Cosmos » on entend ordre ; alors, je suis.
Maitre. DU CHAOS SORT LE COSMOS. Indubitablement, au moyen de la LOI DU TROIS, c’est-à-dire au moyen du SAINT TRIAMAZIKAMNO, il est possible de réaliser des créations de nouvelles Unités. Quand les Forces Positive, Négative et Neutre convergent toutes en un point donné, une Création se réalise.
La Création de n’importe quelle nouvelle Unité Cosmique ne serait pas possible sans la conjonction de ces Trois Forces qui forment, en elles-mêmes, le Saint Triamazikamno. Ces Trois Forces sont : la Sainte Affirmation, la Sainte Négation, la Sainte Conciliation. Mais, créer est une chose et organiser en est une autre. On peut créer, mais s’il n’y a pas d’organisation, à quoi servirait la Création ?
Pour qu’un COSMOS (qui signifie, entre parenthèses, ORDRE DE MONDES) surgisse à l’existence, il faut une autre Loi. Je veux me référer, de manière emphatique, à la LOI DE L’ÉTERNEL HEPTAPARAPARSHINOCK, c’est-à-dire la LOI DU SEPT. C’est au moyen de la Loi du Saint Triamazikamno que se fait la création, mais c’est au moyen de la Loi du Sept que se fait l’organisation de ce qui a été créé (sous la forme d’un Cosmos).
Ainsi, notre Système Solaire existe grâce à deux Lois : premièrement, celle du Saint Triamazikamno ; deuxièmement, celle de l’Éternel Heptaparaparshinock. C’est grâce à ces deux Lois qu’existent actuellement notre Système Solaire et notre planète Terre. Du Chaos a donc surgi un Cosmos ; du Chaos surgissent tous les Cosmos. Ensuite, des Ténèbres sort la Lumière.
Une autre question ? Bien, comme je n’entends rien, comme il n’y a pas d’autres questions, nous considérons que cette conférence est terminée. Paix Invérentielle !