L’Amour et le Sexe

L’AMOUR ET LE SEXE

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Distingués messieurs, distinguées dames. Nous nous dirigeons nouvellement à vous aujourd’hui, dans le but de parler un peu au sujet de l’Amour et du Sexe.

« L’Amour commence par une étincelle de sympathie, se substantialise avec la force de l’affection et se synthétise en adoration ».

« Un mariage parfait est l’union de deux êtres ; l’un qui aime plus, l’autre qui aime mieux ».

« L’Amour est la meilleure religion accessible ».

Hermès Trismégiste, le trois fois grand Dieu Ibis Thot, a écrit sur la Table d’Émeraude la phrase suivante : « Je te donne l’Amour dans lequel est contenu tout le Summum de la Sagesse ».

Réellement, l’Amour en lui-même, est le résumé de toute sagesse. Il est écrit que la SAGESSE, en ultime synthèse, se résume à l’AMOUR, et l’Amour au BONHEUR.

Quand l’être humain est amoureux, il devient noble, charitable, serviable, philanthrope, il se trouve en état d’extase, et s’il s’éloigne de l’être adoré, il suffit d’un simple mouchoir ou d’un portrait, d’un anneau ou d’un souvenir quelconque pour qu’il entre en état d’extase ; ainsi est l’Amour.

Réellement l’Amour est une effusion, une émanation énergétique qui jaillit du plus profond de la Conscience ; c’est, disons, un sentiment superlatif de la Conscience.

L’Énergie Cosmique qui jaillit du fond de notre cœur stimule les glandes endocrines de notre organisme et les amène à travailler ; alors, beaucoup d’hormones sont produites, elles inondent le système sanguin et nous remplissent d’une grande vitalité. Dans la Grèce antique le mot « HORMONE » signifiait « SOIF D’ÊTRE », « FORCE D’ÊTRE ».

Observons un vieillard décrépi : il suffirait de le mettre en contact avec une femme, il suffirait qu’il soit amoureux pour que mystérieusement il s’exalte ; alors ses glandes endocrines produiraient d’abondantes hormones qui, en inondant le système sanguin, le revitaliseraient extraordinairement ; ainsi est l’Amour.

En réalité et en vérité, l’Amour revitalise, l’Amour éveille en nous des POUVOIRS innés DE L’ÊTRE. Quand il est véritablement amoureux, l’être humain devient intuitif, mystique.

En ces moments-là, il pressent ce qui va arriver dans le futur et s’exclame souvent : « J’ai l’impression que c’est un rêve, je crains que, plus tard, tu doives rencontrer une autre personne sur ton chemin ». De tels pressentiments intuitifs, au fil du temps et de la distance, se réalisent exactement ; ainsi est l’amour.

En Europe et aussi aux États-Unis, il existe un Ordre merveilleux, je fais référence à l’ORDRE DU CYGNE. Cette institution analyse scientifiquement les divers processus de ce qu’on appelle « Amour ».

En Inde, l’amour a toujours été symbolisé par le CYGNE KALA-HAMSA, lequel flotte merveilleusement sur les Eaux de la Vie. Réellement, le cygne allégorise de façon emphatique les bonheurs ineffables de l’Amour.

Observons un lac cristallin où le cygne glisse sur les eaux purissimes où se reflète le ciel. Quand un des deux du couple meurt, l’autre succombe de tristesse, car l’Amour se nourrit d’Amour.

« Aimer, comme il est grand d’aimer ! Seules les grandes Âmes peuvent et savent aimer ». C’est ce qu’a dit un grand penseur. Observons les étoiles tournant autour de leurs centres de gravitation universelle ; elles s’attirent et repoussent en accord avec la LOI DE L’AIMANTATION COSMIQUE. Elles s’aiment et recommencent de nouveau à s’aimer.

Bien des fois on a vu, que deux mondes s’approchent, resplendissent, brillent dans le firmament de la nuit étoilée. Soudain, quelque chose se produit : « Une collision de planètes ! » s’exclament les astronomes depuis leurs tours merveilleuses. Amour, oui ! Elles se sont trop rapprochées, elles ont fusionné leurs masses, elles se sont intégrées par la force de la tendresse, elles se sont converties une nouvelle masse. C’est là le miracle de l’Amour dans le firmament.

Observons une fleur ; les atomes de la molécule dans la rose parfumée d’ambroisie, baignée par les rayons de la lune dans la nuit étoilée, au bord d’une source cristalline, nous parlent d’Amour. Ces atomes autour de leurs centres nucléaires respectifs ; évidemment, la molécule en elle-même est un système solaire en miniature. Pourquoi les atomes y tournent-ils autour de leurs centres de gravitation comme les planètes autour du Soleil ? Ils sont attirés par cette force merveilleuse qui s’appelle Amour.

Il est écrit que si tous les êtres humains, sans différence de race, sexe, caste ou couleur, abandonnaient ne serait-ce qu’une minute leurs ressentiments, leurs vengeances, leurs guerres, leurs haines, et s’aimaient tendrement, jusqu’au venin des vipères disparaîtrait.

C’est que l’Amour est une Force Cosmique, une force qui surgit du vortex de tout noyau atomique, une force qui surgit du vortex de tout système solaire, une force qui surgit du centre de toute Galaxie, une force extraordinaire qui, dûment utilisée, peut opérer des prodiges et des merveilles, comme ceux qu’opéra le Divin Rabbi de Galilée lors de son passage sur la Terre ; ainsi est l’Amour.

Le BAISER en lui-même (considéré par beaucoup de façon luxurieuse), est, en réalité et en vérité, la consécration mystique de deux Âmes avides d’exprimer de manière sensible ce qu’elles vivent intérieurement.

L’ACTE SEXUEL est la consubstantiation de l’Amour dans le réalisme psychophysiologique de notre nature.

En Asie, jamais on n’a élevé de monuments aux grands héros, ni même à un Gengis Khan, avec ses sanglantes batailles, mais à l’Amour, à la femme. C’est parce que les Asiatiques ont compris que c’est seulement grâce à la force merveilleuse de l’Amour que nous pouvons nous transformer radicalement.

La maternité, l’Amour, la femme, voilà quelque chose de grandiose qui résonne toujours dans le chœur de l’espace de manière perpétuelle. « La femme est la plus belle pensée du Créateur faite chair, sang et vie ».

Nous, les hommes, un beau tableau nous fascine, un beau coucher de soleil nous enchante, une éclipse observée depuis quelque observatoire nous remplit d’admiration.

Mais la femme provoque immédiatement en nous la soif de la posséder, la soif de faire un avec elle, la soif de nous intégrer à elle, pour participer à la plénitude de l’Univers. Cependant, NOUS NE DEVONS, en aucune façon, REGARDER L’AMOUR ET LA FEMME DE FAÇON LUXURIEUSE ; nous devons nous souvenir que l’Amour en lui-même est pur, saint, noble. Quand on profane la femme par un regard luxurieux, on marche avec certitude sur le chemin de la dégénérescence. Nous devons la voir dans toute sa plénitude naturelle.

La femme, née pour une Sainte Prédestination, est la seule qui pour nous les hommes, puisse nous libérer, des chaînes de la douleur. L’homme, pour la femme, est quelque chose de semblable ; elle voit en l’homme toute espérance, toute protection, elle veut se compléter en l’homme, elle voit en lui, précisément, le Principe Masculin Éternel, la force même qui a mis en activité tout ce qui est, tout ce qui a été, tout ce qui sera.

Homme et Femme, en réalité et en vérité, sont les DEUX COLONNES DU TEMPLE. Les deux colonnes ne doivent pas être exagérément proches ni, non plus, excessivement éloignées ; il doit y avoir un espace afin que la lumière passe au milieu d’elles.

Quand on étudie la force de la tendresse, quand on comprend ce qui s’appelle « Amour », on sent qu’il doit exister dans les profondeurs du sexe, quelque chose qui peut en toute vérité nous apporter l’illumination, quelque chose de mystique qui pourrait nous transformer en SURHOMMES.

Il n’y a personne qui ne pressente que par l’amour on puisse changer ; et il est vrai que c’est seulement grâce à cette force merveilleuse qu’il est possible de changer. ADAM et ÈVE sont sortis du Paradis Terrestre ensemble, et c’est ensemble, enlacés, qu’ils doivent retourner au Paradis. Adam et Ève sont sortis de l’Éden pour avoir mangé du fruit dont on leur avait dit : « Vous n’en mangerez pas ». Il est évident qu’en arrêtant de le manger nous retournerons à l’Éden. Si par la porte du sexe, nous sommes sortis de l’Éden, seulement par cette porte merveilleuse nous pourrons retourner à l’Éden. L’Éden est le Sexe lui-même.

Dans le sperme sacré, se combattent les Puissances Atomiques du Bien et du Mal, elles luttent pour la suprématie. Le sperme sacré est réellement formidable ; en lui se trouvent les principes mystiques, ethniques et scientifiques qui pourraient faire de nous quelque chose de différent ; un Surhomme. Friedrich Nietzsche nous parle du Surhomme. Rappelons-nous ces phrases de Nietzsche lorsqu’il dit : « Quand Zarathoustra eut 30 ans, il abandonna sa maison et, s’éloignant de sa maison, il s’en alla dans la forêt ; là, il resta dix ans à méditer. Un matin en regardant le lever du soleil, il dit : « Écoute-moi, Astre grandiose, voilà dix ans que tu montes tous les jours à ma caverne, et si ça n’avait été pour toi, pour mon Aigle et pour mon Serpent, je serais déjà fatigué de moi et de ce lieu ».

Et Zarathoustra descendit de la forêt. Un saint en le voyant lui dit : « Où vas-tu Zarathoustra ? Voilà bien dix ans que tu es monté là-haut ! Oh ! Zarathoustra est devenu un enfant ». « Je vais – dit Zarathoustra – voir l’humanité, j’aime les êtres humains ». « N’est-ce pas par amour pour l’humanité – s’exclama le saint – que je suis ici, dans ce lieu. Je chante des chants, et il les chanta, et ainsi je louange le Dieu qui est mon Dieu. Écoute-moi, Zarathoustra, je vais te faire un petit cadeau ». Le saint enveloppa un fouet dans une étoffe et le lui donna en disant : « Si tu vas là où est la femme, n’oublie pas le fouet ».

Cette phrase douloureuse a été mal interprétée. Beaucoup ont cru que Zarathoustra conseillait à l’homme de fouetter la femme ou quelque chose de ce genre ; non!, Nietzsche, l’auteur de Zarathoustra, était extrêmement doux et il aimait la femme. En réalité et en vérité, il a seulement voulu insinuer l’idée d’utiliser le FOUET DE LA VOLONTÉ pour se dominer soi-même et ne pas se laisser emporter par les passions animales. Ainsi, le fouet ne sert pas contre sur la femme mais contre nous-mêmes ; et c’est symbolique ou allégorique.

Et quand Zarathoustra arriva à la ville, il dit : « Je viens vous parler du Surhomme ; l’Homme n’est qu’un pont tendu entre l’animal et le Surhomme ; un dangereux pas sur le chemin, un dangereux regard en arrière, tout en lui est dangereux ».

Nietzsche a parlé du Surhomme, mais il a oublié l’Homme. D’abord nous devons créer l’Homme à l’intérieur de nous-mêmes ; seulement ensuite nous pouvons nous offrir le luxe de nous élever au niveau du Surhomme.

Réellement il est nécessaire que l’Homme naisse en nous. En ces instants il est écrit : « Nous ne sommes que des animaux rationnels ». Un professeur de médecine s’exclamait au Mexique, en parlant de nous : « Nous sommes des mammifères intellectuels ». C’est bien, on nous dira ce qu’on voudra, mais, en vérité, nous devons créer l’Homme en nous-mêmes, il nous faut de la DISPONIBILITÉ POUR L’HOMME. Il existe des germes pour l’Homme et ils sont situés exactement dans nos glandes sexuelles.

Je sais que je me trouve face à un public cultivé, et dans l’Auditorium de la Culture d’Hermosillo, c’est pourquoi, lorsque je vous parle de ces choses apparemment indécentes, je le fais avec la certitude absolue de me trouver face à un auditoire décent, cultivé. De sorte qu’en réalité, si je dis que nous sommes des « animaux intellectuels », je ne crois pas que quelqu’un soit offusqué, puisque depuis toujours nous avons entendu dire que nous sommes des « animaux rationnels », et si nous disons « intellectuels », eh bien c’est la même chose.

Ainsi qu’en réalité et en vérité nous devons être disponibles pour l’Homme, ceci est clair. À l’intérieur de nos glandes endocrines sexuelles, ai-je dit, existent les GERMES POUR L’HOMME. Ces germes pourraient se développer ou être définitivement perdus. Si nous les développons, au dedans de nous naîtra l’Homme ; mais si nous ne travaillons pas sur nous-mêmes, ils seront définitivement perdus.

L’Homme doit se former à l’intérieur de nous de la même manière que le papillon se forme à l’intérieur de la chrysalide, et ce n’est possible que grâce à la force merveilleuse de l’Amour et du Sexe. Je l’ai déjà dit, et je le répète, « le sexe est la consubstantiation de l’Amour dans la réalité psychophysiologique de notre nature ».

Ainsi, en développant ces germes de l’Homme, nous nous transformerons. Ces germes, indiscutablement, peuvent et doivent se développer en nous selon des procédés scientifiques et amoureux.

En ce moment, le SOLEIL est en train de faire une nouvelle création. IL VEUT CRÉER DES HOMMES. Au temps d’Abraham, le Soleil a fait un essai dans le tube de la Nature (dans le tube à essai), et il a réussi quelques créations ; durant les huit premiers siècles du christianisme, le soleil a réalisé de nouvelles expérimentations et il est parvenu à créer un groupe d’hommes et en ces moments précis de crise mondiale et de banqueroute de tous les principes, le Soleil est en train de faire un nouvel effort dans le laboratoire de la Nature. Il veut créer des Hommes. Et il est possible de les créer ; l’important, c’est de connaître la Clé, le système, la méthode.

À propos de Sexologie Transcendantale, la SOCIÉTÉ ONÉIDA aux États-Unis sous le contrôle d’illustres médecins, est en train de réaliser des expériences remarquables. 25 couples ont été soumis à une observation scientifique. On a enseigné à ces 25 couples l’acte sexuel grâce auquel la transformation de l’Énergie Créatrice est possible.

Nul doute que cet acte est fondé sur la Clé suivante : « Immitere membrum virile in vaginam feminae sine eiaculatione seminis ». C’est-à-dire qu’on peut réaliser la connexion du Lingam-Yoni, durant la copulation chimique, mais – disent les docteurs de la Société Onéida – sans éjaculation de l’Ens Seminis, c’est-à-dire sans renverser le Vase d’Hermès Trismégiste, le trois fois grand Dieu Ibis Thot.

Cela signifie qu’on ne doit pas parvenir à la consommation de l’acte sexuel. COÏTUS INTERRUPTUS ! S’exclament les docteurs de la médecine. Certains se prononcent contre cette formule, d’autres l’acceptent. Ceux qui l’acceptent peuvent TRANSMUTER LE SPERME SACRÉ EN ÉNERGIE CRÉATRICE. Ce type très raffiné d’énergie arrivera jusqu’au cerveau à travers certains conduits nerveux qui sont reliés au Vague et au Sympathique.

Quand le Sperme Sacré se transmute en énergie, le cerveau se séminise et le sémen se cérébralise. Voilà un chemin de revitalisation extraordinaire, un chemin qui peut nous transformer radicalement. Voilà une méthode pour produire de l’Énergie Sexuelle. C’est une énergie plus puissante que l’électricité ; cette énergie flue dans tout ce qui est, dans tout ce qui a été, dans tout ce qui sera ; ce type d’énergie a donné naissance à l’Univers ; ce type d’énergie a donné naissance à notre Système Solaire, ce type d’énergie émanant de tout noyau a mis en activité la Galaxie dans laquelle nous vivons.

Ainsi, en réalité et en vérité, l’Énergie Créatrice de l’Univers a un pouvoir formidable. Dans notre organisme, il y a toute une centrale électrique, pour ainsi dire, au moyen de laquelle il est possible de conduire une énergie d’une telle finesse jusqu’à la masse cérébrale.

Il ne s’agit pas de faire monter le Sperme Sacré jusqu’au cerveau, parce qu’alors le mental deviendrait fou, ce serait absurde ; ce que l’on peut faire, c’est transmuter le Sperme en Énergie, ce qui est différent. Et le sage Einstein a dit : « La masse se transforme en énergie, l’énergie se transforme en masse ». Il est possible de transformer la masse séminale en Énergie Créatrice pour dynamiser le cerveau et éveiller les Facultés Transcendantales qui existent dans notre physiologie organique.

Ceux qui acceptent cette Clé merveilleuse, formidable, se convertiront en véritables Hommes. Il y a des germes qui doivent se développer pour donner naissance à l’Homme. Je me réfère, par exemple, au germe du CORPS ASTRAL. Quand ce germe se développe, le Sperme Sacré, alors transformé en Énergie, en arrive à se cristalliser à une octave supérieure, sous la forme merveilleuse et splendide du Corps Astral. Ce corps est en relation avec le système nerveux grand sympathique. On sait qu’on possède un Corps Astral quand on peut l’utiliser, quand on peut sortir du corps physique à volonté, quand on peut voyager, avec ce véhicule, à travers l’inaltérable infini.

Le sperme, transmuté en Énergie, à une seconde octave encore plus haute, arrive à se cristalliser à l’intérieur de notre organisme sous la forme extraordinaire et merveilleuse du CORPS MENTAL. On sait qu’on possède un Corps Mental quand on peut appréhender, capter les grandes Vérités Cosmiques contenues dans la Nature. Posséder un Corps Mental est quelque chose d’extraordinaire.

Le Sperme Sacré, transmuté en Énergie Mystique, finit par se cristalliser à une troisième octave encore plus haute sous la forme plus magnifique du CORPS DE LA VOLONTÉ CONSCIENTE. Lorsque quelqu’un possède les Corps Physique, Astral, Mental et Causal, il reçoit ses PRINCIPES ANIMIQUES SPIRITUELS et se convertit en un HOMME véritable. Avant ce moment, on n’est pas un HOMME, avant ce moment, on est uniquement un « mammifère intellectuel ». Comme disent les professeurs de médecine.

…Nahuatl, j’ai trouvé quelque chose de très intéressant. Il dit: « Les Dieux créèrent les hommes en bois et après les avoir créés ils les fusionnèrent avec la Divinité ». Puis il ajoute: Les Hommes ne parviennent pas tous à réintégrer la Divinité. Évidemment ceux qui y parviennent se convertissent en Surhommes, dans le sens le plus transcendantal de la parole.

L’Homme qui veut atteindre les hauteurs du Surhomme doit éliminer de lui-même tous ses défauts de type psychologique ; en d’autres termes, je dirais : il doit ÉLIMINER DE LUI-MÊME LE “JE” PSYCHOLOGIQUE, le moi-même. Il est nécessaire que naisse en nous l’Homme véritable.

Cependant, comme je l’ai déjà dit, les semences ou les germes pour l’Homme peuvent se perdre, et ce qui est normal c’est qu’ils se perdent. Quand on travaille avec ces germes, on parvient alors à ce qu’ils ne se perdent pas, et que germe, naisse en nous l’Homme. L’Homme est le ROI DE LA CRÉATION, l’Homme qui a pouvoir sur le feu, sur l’air, sur l’eau, sur la terre. Une petite poignée d’Hommes, sans plus, fut suffisante pour provoquer la PANNE DE NEW YORK. Souvenez-vous, mes chers amis, de cette affaire de la panne de New York…

En réalité deux navettes cosmiques sont apparues dans l’espace vital des États-Unis ; alors la Force Armée a envoyé contre elles des avions très bien armés de mitrailleuses et de fusées atomiques, etc. Les navettes flottaient dans l’espace, sereines… et quand elles se sont vues mitraillées, elles se sont séparées ; l’une se perdit dans le firmament ; l’autre descendit très doucement sur une tour d’Énergie Électrique ; alors vint la panne de New York qui fut extraordinaire ; la circulation s’interrompit, il y eut beaucoup d’accidents, les gens semblaient comme fous dans les rues et les avenues de cette cité de gratte-ciel.

On fit immédiatement des recherches, à l’aide de cerveaux électroniques, pour voir d’où provenaient les dégâts, mais on n’en trouva pas, il n’y avait aucune espèce de dégâts et pourtant la lumière s’éteignit. Désespérés, les généraux des États-Unis dirent : « Voilà le talon d’Achille de la puissante nation nord-américaine ». À quoi pourraient vraiment leur servir toutes leurs fusées si, en réalité, ils n’ont pas d’énergie électrique ?

Les Extraterrestres, un groupe d’Hommes (d’Hommes Réels) à bord d’un vaisseau cosmique ont été suffisamment forts pour paralyser les États-Unis et une partie du Canada.

Tel est l’Homme : c’est un Roi, c’est un Seigneur, il a pouvoir (comme c’est écrit) sur la Nature entière. Tout autre est « l’animal intellectuel », il n’a pas ce pouvoir ; il est victime de toutes les circonstances ; il est faible ; il naît, meurt, se bat, souffre, pleure ; c’est un malheureux.

Il faut que l’Homme naisse en nous, et c’est possible grâce à l’Amour, grâce à la femme, grâce à l’acte sexuel. L’heure est venue pour nous de CESSER POUR TOUJOURS DE PROFANER LE SEXE. Les revues pornographiques, la luxure, la façon dont on regarde le sexe comme si c’était véritablement quelque chose d’immonde, cela cause de l’horreur.

Un Homme Réel ne profane jamais le sexe ; l’Homme réel sait que LE SEXE EST SACRÉ, il sait que cette Force merveilleuse a donné naissance à l’Univers ; il sait que le jour où cessera le flux de cette Énergie Sexuelle dans la Nature, les plantes cesseront de se reproduire, les animaux cesseront de se reproduire, tout ce qui existe disparaîtra, la Terre se changera en désert.

Alors, pourquoi devons-nous voir de la morbidité dans le Sexe ? Pourquoi devons-nous cracher sur le Sanctuaire Sacré de l’Amour ? Pourquoi devons-nous regarder avec luxure ce qui est sacré ; la copulation chimique ou métaphysique ?

Réfléchissons un peu ; l’heure est venue de réfléchir, l’heure est venue pour nous d’apprendre à transmuter le Sperme Sacré en Énergie Créatrice. Malheureusement, le monde est entré dans le CYCLE INVOLUTIF DESCENDANT.

Il y a actuellement des pays où l’homosexualité s’est répandue de façon alarmante. Il y a un pays, quelque part, où la majorité des habitants sont des homosexuels et des lesbiennes. Ainsi le monde s’est engagé sur la voie involutive descendante ; l’authentique virilité s’est perdue, aujourd’hui les hommes ont tendance à se féminiser et les femmes, tendance à se masculiniser.

Il est nécessaire que la femme retourne à son foyer, qu’elle soit la reine de son foyer, qu’elle instruise ses enfants ; il est nécessaire que l’homme reconquière ses valeurs viriles et qu’il s’exprime avec la puissance de l’homme.

L’homme doit être bien Homme et la femme doit être vraiment Femme. Ainsi, le moment est venu de comprendre que nous devons apprendre à transmuter pour que les germes de l’Homme se développent à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant.

Le Soleil, je le répète, est en train de faire une grande expérience, en ce moment, dans le Laboratoire de la Nature : il veut créer des Hommes Solaires. Toute race humaine qui existe sur la face de la Terre n’a qu’un objectif : servir à l’expérience du Soleil. Une expérience très difficile. Parce que si nous ne coopérons pas avec le Soleil, il est impossible que l’Homme puisse naître en nous ; si nous ne coopérons pas avec le Soleil, nous fracasserons.

Malheureusement, l’humanité est devenue épouvantablement mécanique, lunaire. En ces temps, on est en train de perdre tout intérêt pour les IDÉES SOLAIRES. Maintenant les gens ne pensent qu’aux comptes de banque et aux celluloïds. Malheureusement, même le chant de l’Amour semble s’enfuir. Maintenant, dans les mariages, on ne pense qu’à des comptes de banque et aux celluloïds, à des calculs d’arithmétique, et c’est tout. En Russie, les jeunes ne veulent plus se marier ; c’est lamentable ; le gouvernement russe est alarmé ; et les jeunes ont même raison ; car on veut chaque fois les soumettre à tant de règlements qu’ils en ont perdu tout intérêt pour le mariage.

En revanche, la dégénérescence, l’homosexualité, le lesbianisme, se multiplient dans tous les pays de la Terre, et il règne une douleur extrême. Bientôt, il nous faudra voir une TROISIÈME GUERRE MONDIALE et un grand holocauste atomique. Parce que lorsque véritablement on ne canalise pas les Énergies Sexuelles correctement, la seule chose que cela provoque sur la face de la Terre, ce sont des guerres et de l’amertume. Nous sommes tous coupables d’une future Troisième Guerre Mondiale, nous sommes tous en train de canaliser les Énergies Créatrices de façon erronée ; nous avons tous cessé de voir dans la femme la beauté de l’Amour pour en faire uniquement une figure pornographique.

Les êtres humains de notre époque se vautrent dans le lit de Procuste, les maladies vénériennes se répandent de partout ; c’est infiniment regrettable.

Il y a encore des pays où l’on trouve une espèce de souvenir de ce que furent les enchantements de l’Amour des temps passés. Rappelons-nous des GEISHAS DU JAPON ; elles reçoivent les hommes avec une infinie décence : leur mission consiste exclusivement à savoir recevoir, et elles s’y préparent durant de nombreuses années, elles deviennent polyglottes, etc. Quand elles aiment un homme, elles l’emmènent, le conduisent à une fontaine cristalline remplie de fleurs, lui donnent un bain, en l’oignant de lotions et d’onguents merveilleux du Monde Oriental, elles le vénèrent et, religieusement, le conduisent à leur chambre pour la copulation chimique. Mais ce n’est pas l’acte sexuel violent, brutal, du Monde Occidental, il est précédé de multiples cérémonies mystiques ; tel est le Japon.

Malheureusement, le Monde Occidental est en train de s’introduire dans ce pays, et d’ici peu, même le plus beau parfum du Japon aura disparu. Souvenez-vous que, il y a 30 ans de cela, les hommes et les femmes du Japon se baignaient nus, il n’y avait pas de morbidité, personne ne ressentait de la luxure en contemplant le sexe opposé, ils ressemblaient à de grands enfants qui jouaient sur les plages.

Mais, un jour, vint Douglas Mac Arthur, et il prohiba le bain nu sur les côtes du Japon, alléguant, en cela, des principes de moralité. Les Japonais qui n’avaient jamais pensé à mal, se regardèrent eux-mêmes, et, comme dit la Genèse biblique, « ils virent qu’ils étaient nus ». Et, de même que la Genèse dit : « L’homme et la femme se couvrirent alors de feuilles de figuier », de même les Japonais couvrirent leur nudité. Et c’est depuis cette époque qu’ils ont commencé à voir ce qu’ils n’avaient jamais vu auparavant : la malice dans le sexe. Avant, ils le regardaient avec respect, ils ne ressentaient pas de luxure. Maintenant tout a changé ; le Monde Occidental est aussi en train de corrompre, d’abîmer le Japon.

Je ne sais pas pourquoi les gens veulent voir un tabou, un péché, là où il n’y en a pas ; je ne sais pas pourquoi ils veulent voir dans le sexe quelque chose d’indigne et de morbide. Observons les fleurs ; leurs organes sexuels se trouvent au centre ; elles se dressent vers le Soleil et montrent à l’Astre Roi leurs organes créateurs sans aucune espèce de malice. Pourquoi faudrait-il que nous soyons inférieurs aux fleurs ? Pourquoi ne voulons-nous pas comprendre LA SAINTETÉ DU SEXE ET DE L’AMOUR ? Pourquoi ne voulons nous pas comprendre que le sexe, que l’Énergie Créatrice est une Force Merveilleuse qui provient originellement du Divin ? (De l’Esprit Saint, dirait-on dans le Christianisme pur).

Malheureusement, les gens marchent sur le chemin involutif descendant. La face de la Terre est rongée jusqu’à la moelle des os. La corruption a atteint le maximum. Le fait qu’il y ait des pays à fort pourcentage d’êtres humains qui sont des homosexuels et des lesbiennes, voilà qui est horrible, monstrueux, dans le sens le plus terrible du terme. L’heure est venue de comprendre ces questions.

Au moment où je m’adresse à vous, je me souviens aussi qu’à Rome, les PRÊTRESSES DE L’AMOUR faisaient de cela un culte sacré, et même les femmes qui prenaient part aux orgies pendant les nuits athéniennes regardaient l’Amour avec un profond respect. Jamais hommes et femmes ne se vautraient dans le lit de Procuste d’une manière aussi brutale et inhumaine que le font les gens du XXe siècle.

Divers cultes sacrés que pratiquaient les Vestales elles-mêmes précédaient toujours l’enchantement mirifique de l’Amour et de l’acte sexuel. Toujours dans les temps antiques, on considérait le sexe avec une profonde vénération, avec grand respect. Je suis certain que si les hommes et les femmes apprenaient à aimer, le monde se transformerait totalement.

En ces instants, me revient en mémoire la Lémurie, ce vieux continent extraordinaire qui, jadis, était situé dans l’Océan Pacifique. La Lémurie était habitée ; il est clair que lorsqu’arriva le monde géant HERCOLUBUS (qui, entre parenthèses, se rapproche également aujourd’hui de notre Race Aryenne), il produisit alors des événements catastrophiques dans le vieux continent Mu : le feu des volcans jaillit à la surface, de toutes parts le feu liquide brûla la face de la Terre, d’horribles tremblements de terre et d’épouvantables raz-de-marée anéantirent les grandes villes du continent lémure, et, finalement, celui-ci sombra peu à peu dans les vagues déchaînées du Pacifique (comme restes de la Lémurie, il y a l’île de Pâques et aussi l’Océanie).

Il arriva que, pendant l’époque de la troisième sous-race lémure, les Hommes et les Femmes qui s’aimaient étaient conduits, à certaines époques, jusqu’aux Temples Sacrés des Mystères, et alors, sous la direction des Grands Sages, ils s’unissaient sexuellement pour créer et créer encore.

L’ACTE SEXUEL (en ces temps de l’Arcadie où les fleuves d’eau pure de vie abondaient de lait et de miel), ÉTAIT UN SACREMENT INEFFABLE. Personne, en ces temps antiques, n’aurait osé réaliser l’acte sexuel en dehors du Temple. Même les Rois des différentes villes fortifiées se rendaient vers le saint lieu pour copuler face à l’Autel ; l’acte sexuel était sacré. Mais les êtres humains se reproduisaient par Kriyashakti, le pouvoir de la volonté et du yoga ; personne ne répandait le Sperme Sacré ; Hommes et Femmes se retiraient de l’acte sexuel sans répandre le sperme ; le sperme se convertissait en Énergie Créatrice et éveillait d’extraordinaires facultés chez ces Hommes-Cyclopes. C’était une autre époque…

Maintenant, IL Y A DES APPAREILS, à notre époque, QUI VONT DÉMONTRER LA RÉALITÉ DE CE QUE JE SUIS EN TRAIN DE DIRE ; bientôt il sera possible de décomposer les ondes sonores de la Lémurie et, une fois qu’on les aura transformées en images, sera démontrée avec des faits concrets à la télévision, la réalité de ces affirmations.

En réalité et en vérité, le sexe était vraiment sacré. Quelconque spermatozoïde pouvait s’échapper des glandes endocrines pour féconder une matrice. Ainsi venaient au monde les Fils de la Sagesse, les Fils de la Volonté et du Yoga. En ces temps antiques, lait et miel jaillissaient des fleuves d’eau pure de vie, tout était à tous et chacun pouvait manger de l’arbre du voisin sans aucune crainte. C’était l’Époque Paradisiaque, l’époque des Titans, les êtres humains n’avaient pas dégénérés, ils possédaient un Sixième Sens qui leur permettait de voir l’auréole des étoiles et de communiquer avec des habitants d’autres mondes.

Nous ne nions pas qu’ils étaient des GÉANTS, oui, de quatre mètres de stature. Nous avons de vives représentations de cela dans les SCULPTURES merveilleuses de THULÉ. On a dit que ces sculptures étaient atlantes, mais en réalité, elles viennent nous rappeler l’Humanité Lémure, les Fils de la Sagesse, ces gens d’alors qui parlaient délicieusement le Grand Verbe Universel, qui tel un fleuve d’or court toujours sous l’épaisse forêt du Soleil.

La douleur n’existait pas, c’était encore l’époque où l’humanité vivait à l’état paradisiaque, c’était l’époque où celui qui savait faire vibrer de la lyre chantait de délicieuses mélodies. En ces temps antiques, la Lyre d’Orphée ne s’était pas encore brisée en morceaux sur les pavés du Temple.

C’était l’époque où l’humanité se considérait comme une seule famille. La femme ne souffrait pas à l’accouchement, elle se réjouissait en mettant au monde une nouvelle créature ; la haine n’existait pas sur la face de la Terre, il n’y avait pas de guerres : tout était Amour et Beauté Spirituelle.

Mais quand les êtres humains dégénérèrent, quand ils commencèrent à forniquer, quand ils renversèrent le vase d’Hermès Trismégiste, ils perdirent leurs précieuses facultés, et alors, ILS SORTIRENT DE L’ÉDEN.

Ce que je suis en train de vous dire sera un jour corroboré quand certains appareils, qu’on est en train de perfectionner à l’heure actuelle, pourront capter les ondes du Continent Mu et les transformer en images. Mes amis, quand l’humanité a dégénéré sur ce même continent Mu, à la fin de ce continent, c’est alors que les gens ont commencé à se reproduire de la même manière qu’aujourd’hui ; ils ne se rendirent plus dans les Temples pour l’acte sexuel, non ; ils se reproduisaient dans leurs cabanes, dans leurs maisons, dans leurs palais, en éjaculant l’Ens Seminis, et c’est à partir de cette époque que commença le processus involutif descendant.

La Lémurie sombra dans le Pacifique, et surgit la fameuse ATLANTIDE chantée par Platon. Cette Atlantide s’étendait du Sud au Nord ; elle abrita une puissante civilisation avec des fusées atomiques qui pouvaient traverser l’infini pour descendre non seulement sur la Lune, mais sur d’autres planètes de notre système solaire.

L’éclairage était atomique, leurs voitures amphibies ou aériennes étaient mues ou propulsées par l’énergie solaire. Les Atlantes eurent aussi, au début, une grande culture spirituelle ; ils ne connaissaient pas les guerres, l’Amour régnait ; les Hommes et les Femmes rendaient un culte à l’Amour ; ils se souvenaient de la fin de l’ère Lémure et ne désiraient aucunement retomber dans l’involution. Malheureusement, à la fin de l’Atlantide (comme nous qui nous trouvons actuellement à la fin de notre Race Aryenne), ils dégénérèrent de manière épouvantable et se livrèrent aussi aux orgies sexuelles.

Un jour parmi tant d’autres, se produisit une révolution des axes de la Terre, quand la planète Hercolubus s’approcha dans l’espace étoilé ; alors les mers changèrent de lit et l’Atlantide, avec ses millions d’habitants, sombra dans les vagues tumultueuses de l’océan qui porte son nom. Surgit un peu plus tard la nouvelle terre ; ces continents où actuellement nous, pervers, nous habitons.

Au début notre race fut belle, pleine de beauté. Souvenons-nous des peuples paradisiaques de l’ancien Mexique, souvenons-nous, à cet instant, des puissantes cultures spirituelles du plateau central du Tibet, souvenons-nous, en ce moment, de l’antique Ithaque. Sans aucun doute, à cette époque les Dieux Aryens communiquaient avec les gens, et le bonheur régnait de partout.

Mais les divers cycles historiques changèrent, et, dans ces moments de crise mondiale et de banqueroute de tous les principes, l’humanité s’est précipitée définitivement sur le chemin de la dégénérescence sexuelle.

À l’évidence, nous avons besoin de nous transformer avant qu’il ne soit trop tard. Nous pouvons et nous devons donner naissance à l’Homme à l’intérieur de nous-mêmes ; nous devons coopérer avec le Soleil, nous devons nous intéresser aux idées solaires, nous devons nous convertir en HOMMES SOLAIRES au sens le plus complet du terme.

L’Amour, en soi, a surgi depuis l’Aube de la Création. Ce monde, cet univers a surgi du Chaos au moyen de la force merveilleuse de l’Amour. L’ARMÉE DE LA VOIX, l’Armée de la Parole aussi savait aimer ; et ce fut à l’aube de cette création et à l’intérieur de ce même Chaos, que les Êtres ineffables donnèrent naissance à l’Univers actuel. Évidemment, c’est seulement au moyen de l’Amour que put surgir cette Création ; il aurait été impossible que l’Univers puisse surgir du Chaos sans la force magnifique de l’Amour.

Que l’Amour fut la cause de l’existence de cet Univers, nous en avons pour preuve que l’Amour coule, comme je l’ai déjà dit, depuis le centre de chaque noyau atomique, de chaque fleur, de chaque système solaire et de chaque galaxie.

Des Êtres ineffables sont venus ici à notre monde ; ils sont venus par Amour. Gautama, le Bouddha Sakyamuni, vint par amour et délivra à l’humanité un message d’amour. Il avait son épouse Yasodhara, il était heureux avec son épouse, il l’aimait.

Et que dirons-nous de Quetzalcóatl ? Lui aussi sut aimer.

Et que dire d’Hermès Trismégiste, le trois fois grand Dieu Ibis Thot ? Il aima, et c’est pourquoi il dit : « Je te donne l’Amour dans lequel est contenu tout le summum de la Sagesse ».

Ou que dirons-nous d’Hommes comme Krishna ? Nous savons combien il aimait son épouse. Tous les grands Initiés qui sont venus au monde ont su aimer.

Mais, l’humanité a empoisonné certains ; elle empoisonna le Bouddha Gautama Sakyamuni ; empoisonné fut Milarepa, le grand saint tibétain ; d’autres grands Initiés furent empoisonnés. Ceux qui ne furent pas empoisonnés furent aussi poignardés ou pendus, égorgés, exilés, etc., comme Apollonius de Tyane. Finalement, le Grand Kabir Jésus de Nazareth fut envoyé, et fut crucifié.

À côté des grands leaders Illuminés du passé, il ne manque jamais une femme ; à côté de Jésus, resplendit la très merveilleuse Marie Madeleine, comme à côté de Gautama le Bouddha Sakyamuni resplendit sa formidable épouse-disciple Yasodhara.

La femme a toujours été au côté des grands Hommes. Elle les a animés, elle leur a donné des idées, elle les a incités à la lutte, elle les a élevés sur un piédestal, elle les a orientés pour qu’ils fassent des œuvres gigantesques.

« La Femme, véritablement, en elle-même, comme je l’ai dit, est la pensée la plus belle du Créateur faite chair, sang et vie ». Elle est née pour la Sainte Prédestination, pour apporter des enfants à la Terre ; elle est aussi née pour transformer l’homme, pour faire de lui quelque chose de grandiose.

Nous devons apprendre à prendre soin de la femme, nous devons apprendre à la comprendre. Il est absurde que nous l’insultions, que nous la blessions, que nous la payions mal. L’heure est venue de payer, de savoir payer la femme avec Sagesse et Amour […]