L’Art Royal des Anciennes Cultures Mexicaines – Congrès de 1976
L’ART ROYAL DES ANCIENNES CULTURES MEXICAINES – CONGRÈS DE 1976
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
Chers frères gnostiques, mesdames et messieurs, depuis cette tribune d’éloquence, je m’adresse à vous tous. Vous avez tous été témoins, ce soir, d’un spectacle merveilleux, d’un spectacle nahuatl autochtone. L’antique sagesse de l’Anahuac est assurément formidable. Dans cet ART DE LA NATURE RÉELLEMENT OBJECTIF, il est évident que l’art se trouve associé à la science et à la religion dans leur forme la plus pure. Au temps des anciennes cultures des Mayas, Zapotèques, Toltèques, etc., l’art n’a jamais été dissocié de la religion, ni de la science, ni de la philosophie.
Grâce à l’art, on accède directement à la Conscience ; grâce à l’art, on instruit le cerveau émotionnel, et cela est grandiose. Dans les temples de la Grèce antique et d’Éleusis, l’art se trouvait aussi associé à la religion, à la philosophie et à la science.
Dans l’antique Babylonie, l’art était éminemment mystique, profondément philosophique et aussi scientifique. Dans les temples de l’Antiquité, l’art ne fut jamais subjectif. En Babylonie, dans la grande Babylone qui a fleuri au temps jadis, il y avait le THÉÂTRE par lequel ON INSTRUISAIT alors LES TROIS CERVEAUX de l’être humain : le cerveau intellectuel, le cerveau émotionnel et le cerveau moteur.
Nous savons bien que la loi de l’éternel Heptaparaparshinock, c’est-à-dire la LOI DU SEPT, gouverne tout ce qui est créé. C’est ainsi que la sagesse artistique, basée sur le nombre sept, ne manquait jamais dans les sculptures de l’antique Babylonie, ni dans les monolithes et les sculptures du Mexique millénaire. Si, une fois, une pièce artistique s’avérait avoir quelque chose de différent qui peut facilement être confondu avec une détérioration occasionnée par le temps, cela est dû précisément au fait de vouloir attirer l’attention sur la Loi Sacrée Heptaparaparshinock.
Dans le glorieux Mexique antique, on parlait au moyen de la danse sacrée, on parlait avec la parole et on parlait aussi au moyen de certains symboles scientifiques. En Babylonie, la musique, la danse, la philosophie et la science s’exprimaient vivement dans le théâtre.
Par le centre moteur, on instruisait ce cerveau au moyen de la danse ; à travers le centre émotionnel vibrait l’émotion la plus pure ; et à travers le centre intellectuel, on concevait des idées transcendantes et transcendantales.
On instruisait le centre intellectuel, on instruisait le centre émotionnel et on instruisait le centre moteur. On se servait de la danse, on se servait de la parole illuminée, on se servait de la mystique religieuse, et les trois cerveaux de l’être humain (intellectuel, émotionnel et moteur) recevaient un enseignement. Il me vient en mémoire les danses de l’Égypte, de Samothrace, de la Grèce, de l’Inde, de la Perse, et aussi ces danses extraordinaires et merveilleuses de nos ancêtres aztèques.
Mes amis, la sagesse qui a fleuri dans le Mexique antique est la même qu’en Égypte, la même que dans l’Inde millénaire, la terre sacrée des Védas, la même qu’à Samothrace, à Troie, à Rome, à Carthage.
Ceux qui pensent, par ignorance, que nos ancêtres de l’Anahuac adoraient des idoles sont totalement dans l’erreur, car le Mexique a une culture extraordinaire et merveilleuse qui provient des temps les plus anciens. C’est le Mexique qui aurait dû conquérir l’Europe, pour lui enseigner une DOCTRINE SOLAIRE, afin de l’élever au niveau le plus haut de civilisation.
Mes amis, si dans la vieille Europe on adorait le Christ, je veux que vous sachiez qu’ici aussi on adorait le CHRIST COSMIQUE, Notre Seigneur Quetzalcóatl. Quetzalcóatl n’est donc pas une idole, comme le présument de nombreux super-civilisés ignorants.
Le drame de Notre Seigneur Quetzalcóatl est formidable, extraordinaire, merveilleux ; c’est le même drame que celui de Jeshua Ben Pandira, c’est-à-dire le même drame que celui de Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous tenons à vous certifier, au nom de la vérité, que Quetzalcóatl est le Christ.
Si nous lisons attentivement les vieux codex, nous découvrirons de très précieuses informations sur Notre Seigneur Quetzalcóatl.
« Il vivait – dit-on – dans une maison splendide, dans une ville merveilleuse, vivante représentation divine du Paradis Terrestre. Un jour, – dit la tradition allégorique ou symbolique – il fit appeler son épouse. Elle accourut à son appel ; on étendit une natte sacrée sur le sol dur, – et la légende des siècles raconte – qu’il but du vin jusqu’à s’enivrer… ».
On ne doit pas prendre cela au pied de la lettre ; en réalité, il s’agit d’une allégorie du DRAME ÉDÉNIQUE : c’est-à-dire qu’il mangea de ce fruit qui lui était défendu et dont on dit : « De tous les arbres du Jardin, vous pourrez manger, sauf celui de l’Arbre de la Science de Bien et du Mal, car le jour où vous en mangerez, vous mourrez… ».
Quetzalcóatl fut très triste de s’être enivré, c’est-à-dire d’avoir mangé de l’Arbre de la Science du Bien et du Mal. Alors, il dut abandonner la lointaine Thulé, la resplendissante cité de la lumière, et il erra dans tous les pays du monde, souffrant terriblement.
Il nous vient en mémoire ce moment où Jéhovah-Dieu s’est adressé à Adam et Ève pour leur dire : « Vous périrez ! », et ils durent sortir de l’Éden pour « travailler et gagner leur pain à la sueur de leur front » et pour « enfanter dans la douleur ».
Ainsi également, Notre Seigneur Quetzalcóatl, errant par tous les pays du monde, souffrit l’indicible. Il jeta ses joyaux dans une rivière sacrée – il cacha ses trésors divins – et s’en fut à la recherche de la Terre rouge. Il souffrit beaucoup et, se regardant un jour dans un miroir, il dit : « J’ai vieilli ! ».
Il fut soumis à des épreuves par des magiciens noirs, mais il en sortit victorieux. Et, à la fin, après avoir beaucoup souffert, il atteignit la Terre Rouge. Alors, nous dit la Tradition, « il put mourir et ressusciter : il descendit dans la région des Enfers, le Mictlan, pour recueillir les os de ses ancêtres ».
Incontestablement, « avant de monter, il faut descendre ; toute exaltation est toujours précédée d’une épouvantable et terrible humiliation ». Quetzalcóatl fut humilié avant d’être exalté. Repenti, il résolut de s’incinérer et il ressuscita de ses cendres pour devenir l’ÉTOILE DU MATIN.
Rappelons-nous cette phrase de l’Apocalypse qui dit : « À celui qui vaincra, je lui donnerai l’Étoile du Matin ». Cette Étoile du Matin, cet astre merveilleux, Vénus, représente en réalité la force extraordinaire de l’AMOUR.
Quetzalcóatl ressuscita d’entre les morts, c’est-à-dire qu’il se christifia de nouveau ; après être tombé, il souffrit, mais après avoir souffert, il se transforma et il devint donc un Maître de Sagesse, il se transforma en l’Étoile du Matin.
Quetzalcóatl est le Christ cosmique, le Christ qui bouillonne et palpite dans tout ce qui est, dans tout ce qui a été et dans tout ce qui sera.
Dans toutes les cités des différents royaumes du Mexique antique, on rendait un culte à notre Seigneur Quetzalcóatl. Et si nous visitons le Yucatan, nous trouverons encore sur quelques pierres l’histoire de la vie, de la mort et de la résurrection de notre Seigneur Quetzalcóatl.
Cela est dû au fait que les anciens Nahuas, les anciens Mexicains, étaient vraiment des guerriers et des sages : ils ont conquis d’autres terres, ils se sont déployés vers le Sud, ils sont arrivés au Yucatan et ils ont introduit leur doctrine partout en Amérique Centrale. Les Mayas eux-mêmes ne purent pas rejeter le culte grandiose du Christ cosmique, de notre Seigneur Quetzalcóatl.
Indiscutablement, la religion nahuatl, de même que la religion maya et la religion toltèque sont imprégnées d’une formidable Sagesse divine. Ceux qui supposent, par exemple, que les DIEUX DE L’ANAHUAC, ou les Dieux toltèques ou zapotèques, étaient simplement des « idoles », sont parfaitement dans l’erreur. Au nom de la vérité, nous dirons que les Dieux de l’antique Tenochtitlan n’ont jamais été des « idoles ».
Les Nahuas n’étaient pas ignorants (comme le présument les étrangers qui sont venus d’Europe) au point d’adorer des idoles.
En réalité et en vérité, dans la grande Tenochtitlan et les villes voisines, il y a toujours eu des gens qui rendaient un culte aux anges, aux Élohim et aux Prajapatis. Ceux qui pensent que les Dieux de l’Anahuac étaient simplement des « idoles » sont totalement dans l’erreur.
Les Dieux de l’Anahuac sont pareils aux anges du christianisme, aux Elohims des Hébreux, aux Prajapatis de l’Inde.
Le Seigneur du Vent, par exemple, ce Dieu merveilleux qui fut l’objet d’une grande adoration chez les anciens peuples, n’est pas simplement une idole ; EHECATL est le Seigneur du Mouvement cosmique et il a une école.
Récemment, il y eut au Yucatan un grand congrès maya. Ce congrès eut lieu dans un village que je ne mentionnerai pas maintenant ; le dirigeant de ce congrès était maya. Cependant, celui-ci faisait office de simple prêtre catholique pour le village et le CONGRÈS DU MAYAB se réalisa sur le parvis même de l’église !
Et c’est là précisément qu’un disciple de l’école du grand Ehécatl exprima au grand prêtre et à tous les Hauts Initiés mayas « qu’il voulait faire le GRAND SAUT parce que sa science magnifique, en relation avec le mouvement cosmique, ne pourrait absolument pas être comprise par cette humanité caduque et décadente du vingtième siècle ». Il demandait la permission de faire le Grand Saut, c’est-à-dire d’introduire définitivement son corps physique dans la Quatrième Verticale et de partir pour une autre planète.
Il supplia, il se prosterna sur le sol devant tous et pria, et la congrégation lui accorda la permission. En présence de tous, il introduisit son corps dans la Quatrième Verticale par des procédés ésotériques et scientifiques que les gens super-civilisés ignorent totalement. À présent, ce grand maître vit sur une autre planète.
Je suis certain que ce que nous disons ici ne pourrait pas être compris par ceux qui sont embouteillés dans les dogmes scientifiques et dans la géométrie tridimensionnelle d’Euclide. Mais, les Mayas n’ont rien à voir avec notre jargon scientifique ; ils conservent de vieilles traditions millénaires ; ils vivent avec ces traditions et personne ne pourrait les faire changer d’idée.
Et même si ce que je vais révéler ici, devant cet honorable auditoire qui m’écoute, semble incroyable, il existe encore au Yucatan une VILLE EN JINAS ; là, demeurent des gens de l’antique Mayab ; ils y vivent, conservant toujours leur science, étudiant leurs tablettes sidérales, effectuant leurs calculs d’ordre mathématique.
Nous sommes tout à fait sûrs que les fameux super-civilisés de notre époque ne découvriront jamais cette Grande Cité Maya.
Le Mexique antique a eu une culture que les gens de notre époque ne soupçonnent pas le moins du monde. Il me revient en mémoire ce cas si extraordinaire des 60 Anciens : le puissant Empereur Moctezuma, voulant savoir quelque chose sur nos ancêtres, fit appeler son Premier Ministre en lui disant :
– Je veux savoir où vivent les ancêtres de l’ancien peuple d’Anahuac, où se trouve Quetzalcóatl, où se trouve la Mère de Huitzilopochtli et tant d’hommes illustres, fondateurs ou cofondateurs de la grande Tenochtitlan !
– Seigneur, dit le premier Ministre, ce que tu demandes est impossible : là où vivent ces saints hommes et la Mère de Huitzilopochtli, c’est dans la lointaine Thulé, là-bas, dans la Cité Merveilleuse ; et personne, absolument personne, ne pourra parvenir à cette lointaine Thulé : le chemin est fermé et il y a partout des bêtes effrayantes, des océans sans fond et de terribles dangers. C’est seulement au moyen d’enchantements extraordinaires que nous pourrions savoir quelque chose sur nos ancêtres.
– Je vais consulter le vieil historien de cet empire, dit le puissant Empereur.
Et les traditions racontent qu’il s’en fut alors dans la montagne et, se trouvant face à face avec un Vieillard éternel, millénaire, il l’interrogea :
– Dites-moi, brave Ancien : où demeurent actuellement Quetzalcóatl, la Mère de Huitzilopochtli, et tous ces saints Hommes des temps anciens ? La légende des siècles raconte que l’Ancien répondit :
– Puissant Empereur, ils vivent dans la lointaine Thulé !
– Je voudrais me rendre là-bas – dit le grand Empereur.
– Impossible, le chemin est fermé, ce n’est pas possible ! C’est seulement en mettant le corps dans la Quatrième Verticale, au moyen d’enchantements extraordinaires, que vous pourriez parvenir à ce lieu.
– Ce que m’a dit le Premier Ministre, répond le puissant Empereur Moctezuma, c’est la vérité, puisque l’Ancien historien de ce grand Empire me l’a confirmé.
Et, en marchant, il arriva à son palais. Quelques jours plus tard, les hérauts convoquèrent le peuple et on convoqua aussi, de manière spécifique, définie, les 60 Anciens ; ils vinrent. L’Empereur, s’adressant à eux, leur dit :
– Je veux savoir où vivent les Dieux d’Anahuac ; je veux savoir quelque chose sur Quetzalcóatl, et sur la Mère de Huitzilopochtli, et tous ces saints et héroïques hommes, fondateurs de la grande Tenochtitlan. Vous, les Anciens, vous avez la Sagesse qui est nécessaire, je vous charge immédiatement de ce travail : vous devrez apporter des présents pour la Terre Sacrée de la lointaine Thulé. Et, en leur remettant ces présents, il leur dit : Allez !
La légende des siècles dit que « Les 60 se préparèrent par de nombreux jeûnes et abstinences, qu’ils imprégnèrent leur corps avec certaines herbes, et, plus tard, en faisant des cercles magiques et des incantations (C’est ce que raconte le Père Duran, prêtre éminent, dans l’une de ses œuvres), ils mirent leur corps physique dans la Quatrième Verticale ». Cela est si réel que pas même le Père Duran ne se permet de le nier.
« Ils voyagèrent, dit-on, par la Dimension Inconnue jusqu’à la lointaine Thulé. C’est en arrivant là-bas, raconte l’histoire, qu’ils se mirent alors en contact avec un bon Ancien. Ils le questionnèrent à propos de ces héroïques fondateurs, disciples des Dieux Saints, et il leur dit qu’ils vivaient là ».
« On conduisit les 60 jusqu’à l’endroit où vivait notre Seigneur Quetzalcóatl et toute sa suite d’héroïques et nobles hommes mexicains ; ils remirent leurs présents à ceux auxquels ils devaient les remettre ».
Mais, on ne doit pas oublier de mentionner le fait que pendant qu’ils marchaient vers les maisons de tant d’Hommes légendaires, « leurs pieds s’enfonçaient dans le sable, au point qu’il leur était difficile, aux 60, de marcher… ».
– Que vous arrive-t-il ? demanda l’Ancien aux 60 – Pourquoi ne pouvez-vous pas marcher ? Qu’est-ce que vous mangez, vous autres mexicains ? Qu’est-ce que vous buvez ? Les 60 répondirent :
– Seigneur, nous buvons beaucoup de pulque et nous nous enivrons ; nous mangeons toutes sortes de viandes comestibles ; malheureusement, aussi, nous forniquons.
– C’est pour cela, hommes illustres, dit l’Ancien, qu’il vous est difficile de marcher dans cet endroit. Vos présents, assurément, ne nous sont pas nécessaires, parce que nous vivons une vie modeste, nous dormons à même le sol, nous n’avons pas besoin de luxe.
Une ancienne vint à la rencontre des 60, elle avait le visage noirci au charbon, ses vêtements étaient tout déchirés, sales : c’était la Mère de Huitzilopochtli, la déité fondatrice de la grande Tenochtitlan ; c’était la Divine Mère Kundalini, triste, car son fils était tombé à cause de la fornication.
– Je suis triste, dit-elle, jusqu’à ce que mon fils revienne (c’est-à-dire, jusqu’à ce que le Bodhisattva, pour parler en langage sanscrit, s’élève, se régénère, sorte une nouvelle fois de la boue de la Terre). Si vous continuez comme vous le faites, dit la Mère de Huitzilopochtli, bientôt viendront, depuis l’autre rive de la mer, des hommes blancs et barbus qui vous conquerront et vous détruiront. Elle se référait clairement aux Conquistadors d’Espagne.
« Les 60 s’entretinrent avec Quetzalcóatl ; ils reçurent divers enseignements. Après tout cela, la Mère de Huitzilopochtli leur remit un canon, dit-on, pour qu’à leur tour ils le remettent au puissant Moctezuma. (Ce n’est, certes, rien de plus qu’un symbole de Chasteté). Et la Mère de Huitzilopochtli congédia les 60 qui emportaient un si rude message au puissant Empereur Moctezuma, puissant Seigneur de la Grande Tenochtitlan… ».
« Les 60 revinrent à travers la Quatrième Verticale, avec leur corps physique en état de Jinas. Quelques-uns d’entre eux périrent durant le trajet, mais ceux qui parvinrent à retourner à la Grande Tenochtitlan remirent le message au puissant Empereur ».
« Et lui et son Premier Ministre pleurèrent, remplis de douleur ; ils parlèrent au peuple, convoquèrent les multitudes afin qu’elles cessent de s’enivrer avec le pulque et pour qu’elles s’engagent sur le chemin de la régénération ; mais tout fut inutile ». La puissante Civilisation Solaire qui, autrefois, resplendissait merveilleusement dans la Grande Tenochtitlan et à Teotihuacan, ainsi que dans les villes voisines, était déjà entrée dans le processus descendant, décadent et involutif.
Les civilisations naissent, se développent, atteignent leur zénith, puis prennent le chemin décadent, jusqu’à leur destruction. De la même façon, un jour, par exemple, a fleuri la puissante civilisation romaine, la terre auguste des césars ; et plus tard, la grande Rome héroïque, victorieuse, prit le chemin descendant jusqu’à sa destruction générale.
Et que dire des puissantes civilisations de Babylone la Grande, de Memphis et du Caire, de l’Inde antique des Rishis Sacrés et du puissant Tibet ?
Toutes ces civilisations entrèrent également dans un processus décadent et s’éteignirent. Pourquoi la très puissante civilisation de la Grande Tenochtitlan aurait-elle dû être une exception ?
Évidemment, les cycles historiques sont ainsi. Les civilisations naissent, se développent, vieillissent et meurent, comme les plantes, comme les hommes, comme les mondes, comme tout ce qui est, comme tout ce qui a été, et comme tout ce qui sera.
Mais, ceux qui pensent que la puissante civilisation mexicaine n’existait pas, et qu’ici, nos ancêtres adoraient des « idoles », se trompent complètement, parce que le Mexique, dans sa splendeur, aurait bien pu coloniser l’Europe.
Notre Association Gnostique d’Études Anthropologiques et Culturelles possède des trésors précieux ; parmi eux, nous avons les trésors du Mexique ancien, je veux me référer aux Trésors Ésotériques et Endotériques, aux Trésors Transcendantaux et Transcendants, à la puissante Culture Mystique, Religieuse et Artistique de l’antique Anahuac.
Nous invitons tous les hommes et les femmes de bonne volonté à connaître tous ces trésors extraordinaires, à étudier vraiment la Doctrine antique du Mexique millénaire.
Mes amis, il est nécessaire de comprendre dans quel moment nous nous trouvons.
« Les Fils du Cinquième Soleil – ont clairement dit les Sages d’Anahuac – périront par le feu et les tremblements de terre ».
En ces instants de crise mondiale et de banqueroute de tous les principes, la terre tremble de tous côtés ; tantôt en Europe, on trouve sept mille morts ; tantôt au Pérou, avec cinquante mille ; tantôt dans la terre de Managua, détruisant la capitale de ce pays ; tantôt au Venezuela, en Colombie ou en Chine.
Et personne ne connaît, réellement, les racines de tous ces tremblements de terre. Car maintenant commence à s’accomplir tout ce qu’ont dit les Sages qui ciselèrent la Pierre du Soleil, le Calendrier Aztèque : « les fils du cinquième Soleil – c’est-à-dire nous – périront dans très peu de temps, par le feu et par les tremblements de Terre ». Paix Invérentielle ! [Applaudissements]