Le Calendrier Aztèque
LE CALENDRIER AZTÈQUE
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
De nos jours, les scientifiques de différentes nations se sont consacrés à l’étude de ce monolithe d’un poids de 25 tonnes et d’un diamètre de 3,60 mètres. Il a été trouvé sur la place principale de la ville de Mexico le 17 décembre 1760 et il fut sculpté par les Aztèques. Du point de vue ésotérique, cette grande œuvre représente le zodiaque avec l’histoire complète de notre galaxie. C’est un calendrier d’une grande précision, ce qui explique l’actuel intérêt des scientifiques qui vérifient, à l’aide d’ordinateurs électroniques, les prédictions infaillibles qui y sont exprimées.
Dans le cercle du centre est représenté le Dieu Solaire Tonatiuh avec sa rayonnante chevelure jaune ; de ses lèvres émerge un couteau d’obsidienne, qui est la représentation du verbe. Il est entouré de quatre symboles, qui sont les Quatre Soleils ou époques qu’a traversées l’humanité. Le Premier Soleil, sous lequel elle fut dévorée par des tigres, représente la Race Polaire ; le deuxième, dans lequel elle fut convertie en singes, est l’époque Hyperboréenne ; celui des oiseaux appartient à la Lémurie, puis vient le symbole qui est égal à la quatrième époque, identifié avec l’Atlantide ou l’histoire de Noé ; et Tonatiuh lui-même est le Cinquième Soleil ou l’époque aryenne qui se trouve à l’agonie et dont la fin est clairement représentée par le nombre 13, dans le cadre de la partie supérieure centrale.
Deux griffes d’aigle soutiennent des cœurs humains et un cercle de 20 hiéroglyphes, qui sont les jours du mois, entoure les Cinq Soleils. Les 20 jours et les 18 mois font une année de 360 jours. À la suite, il y a un autre cercle avec 52 points qui représentent le siècle aztèque ; et le zodiaque se termine par deux serpents aux plumes flamboyantes.
Dans l’angle du monolithe sont représentés les cieux avec le signe de la planète Vénus et les races qui viendront : la Sixième et la Septième, pour conclure avec le Huitième Soleil ou l’infini.
Les cinq statues de Bamiyan découvertes par le célèbre voyageur chinois, Hicuan Thanng, nous donnent une idée des différentes époques par lesquelles est passée l’humanité. La plus grande représente la première race humaine, dont le corps protoplasmique semi-éthérique, semi-physique, est ainsi commémoré dans la pierre dure, impérissable, afin d’informer les générations futures, car autrement son souvenir n’aurait jamais survécu au déluge atlante. La race protoplasmique se reproduisait par un moyen semblable à la multiplication cellulaire. Leur corps nous rappelle la forme gélatineuse au moyen de laquelle ils grandissaient et rapetissaient à volonté.
La seconde statue, de 120 pieds de haut, représente la naissance de la sueur, la Race Hyperboréenne, des géants qui se reproduisaient par spores. De leurs mollets se détachaient des rejetons qui permettaient la multiplication de l’espèce. Et ce n’est donc pas étrange qu’au Brésil on nomme les mollets « les ventres des jambes ».
La troisième mesure 60 pieds et immortalise, avec sagesse, la Race Lémurienne, qui habitait le continent Mu ou Lémurie, à l’endroit où se trouve maintenant l’océan Pacifique. Ses derniers descendants sont représentés par les célèbres statues trouvées sur l’Île de Pâques.
Les Lémuriens étaient bisexués, androgynes purs. À cette époque, on ne savait pas encore ce qu’était commettre des erreurs ; il n’y avait pas de méchanceté chez les gens. « Le mien » et « le tien » n’existaient pas ; les frontières n’existaient pas, ni les clôtures qui divisent les voisins. Les êtres humains étaient assurément des rois de la nature avec la pleine manifestation de tous leurs pouvoirs, et puisqu’ils ne connaissaient pas les religions, ils appelaient les sept péchés capitaux le « Moi » pluralisé, ou comme disaient les anciens Égyptiens, « les terribles entités de Seth ». L’Adam Solus du symbolisme chrétien représente ces premières races humaines.
Le système de reproduction des Lémures hermaphrodites s’effectuait par gemmation. Le Père-Mère ovulait et comme il était en lui-même constitué de trois polarités : masculine, féminine et neutre, l’œuf avait toutes les caractéristiques de la procréation en accord avec le pouvoir de la volonté de son géniteur.
Les personnes les meilleures de cette race constituèrent la semence pour la formation de la Race Atlante, représentée par la quatrième statue de Bamiyan mentionnée au début de cet exposé. Elle fut encore plus petite que les précédentes, mais gigantesque en comparaison de notre actuelle Cinquième Race Aryenne qui peuple les continents actuels.
Le continent atlante s’étendait et s’orientait en direction de l’hémisphère austral et les endroits les plus hauts jusqu’au septentrion. Ses montagnes dépassaient en largeur et en hauteur celles qui existent actuellement. L’Atlantide unissait géographiquement l’Amérique au Vieux Monde.
Tout l’enseignement religieux de l’Amérique primitive, tous les cultes sacrés des Incas, des aztèques, des mayas, des égyptiens, furent les religions primitives des atlantes. Les Dieux et les Déesses des anciens grecs, phéniciens, Scandinaves, hindous, etc., les Dieux et les Déesses cités par Homère dans « l’Iliade » et « l’Odyssée » furent des héros, des rois et des reines de l’Atlantide.
Le célèbre Dr Heinrich Schliemann, qui a eu le grand honneur d’avoir découvert les ruines de la Vieille Troie, trouva, parmi les trésors de Priam, un étrange vase déformé, très particulier, sur lequel était gravée une phrase de caractéristique phénicienne, qui disait textuellement : « Du Roi Cronos de l’Atlantide ».
Il s’avère intéressant de savoir que, parmi les objets déterrés à Tiahuanaco, en Amérique Centrale, on trouva des vases semblables à ceux des trésors de Priam. Lorsque ces vases furent cassés, dans des buts scientifiques, on y trouva toujours, à l’intérieur, des pièces de monnaie sur lesquelles on pouvait lire tout à fait clairement une phrase qui disait : « Émis dans le Temple aux Parois Transparentes, Trésor National Atlante ».
Dans les archives de l’antique Temple Bouddhique de Lhassa, on peut lire une inscription chaldéenne, très ancienne, écrite deux mille ans avant J.-C. et qui dit : « Quand l’étoile Baal tomba à l’endroit où il n’y a maintenant que mer et ciel, les Sept Cités avec leurs portes d’or et leurs temples transparents tremblèrent et tressaillirent comme les feuilles d’un arbre secouées par les tempêtes ; et c’est alors qu’une grande vague de feu et de fumée s’éleva dans les palais, et des cris d’agonie remplissaient l’air. Ils cherchèrent refuge dans leurs temples et leurs citadelles, et le sage Mu, le prêtre de Ra-Mu, se présenta et leur dit : Ne vous avais-je pas prédit cela ? Vous mourrez avec vos esclaves et vos richesses, et de vos cendres surgiront de nouvelles nations. Si elles oublient qu’elles doivent être supérieures, non par ce qu’elles acquièrent, mais par ce qu’elles donnent, la même chose leur arrivera ».
L’Atlantide subit de terribles et effrayantes catastrophes avant de disparaître totalement. La première catastrophe arriva il y a huit cent mille ans environ ; la deuxième il y a deux cent mille ans, et la troisième eut lieu il y a onze mille ans, et c’est d’elle, comme de son déluge, qu’on garde un souvenir plus ou moins confus dans les traditions de toutes les races humaines.
La Grande Race Aryenne, de laquelle nous sommes la Septième sous-race (le Cinquième Soleil dans le Calendrier Aztèque), est représentée par la cinquième grande statue de Bamiyan.
La Sixième Grande Race, la Race Koradhi, sera plus petite que la Race Aryenne, et la Septième mesurera approximativement quelque vingt-cinq centimètres de hauteur ; chacune d’elles répétera le cycle de sept sous-races.
Dans le nouveau Mahamanvantara, l’ancienne planète Terre sera convertie en Lune et une nouvelle planète la remplacera. C’EST LA LOI.