Le Septénaire Théosophique

LE SEPTÉNAIRE THÉOSOPHIQUE

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Avant tout, mes chers frères, il est nécessaire que nous devenions de plus en plus conscients des Mystères de la Vie et de la Mort ; il est indispensable de comprendre ce que nous sommes, afin de pouvoir parvenir, un jour, à une transformation radicale à l’intérieur de nous-mêmes, cela est fondamental.

Je veux donc que tous les frères ici présents prêtent réellement le maximum d’attention.

Les différentes écoles de type pseudo-ésotérique et pseudo-occultiste soutiennent de manière emphatique que l’être humain possède SEPT CORPS : le premier est appelé « corps physique » (c’est le fameux « Stula Sarira » des théosophes orientaux), le deuxième a été appelé en Orient « Linga Sharira », (c’est le siège de la vie organique, la partie tétradimensionnelle du corps physique) ; le troisième corps est « Kamas », le principe du désir, le fameux « Corps Astral » cité par les Alchimistes médiévaux ; le quatrième Corps, selon l’Hindouisme, est le « Mental » (on le dénomme également « Manas Inférieur » en sanscrit) ; le cinquième véhicule est le Corps Causal ou « Corps Arupique », comme l’appellent les Théosophes ; le sixième Corps est le Corps Bouddhique ou « Intuitionnel », la Conscience superlative de l’Être ; et le septième, selon l’Hindouisme, est « Atman » l’Ineffable, l’Intime. Il est vrai que la Sagesse Ancienne dit : « Avant que la fausse aurore n’apparaisse sur la Terre, ceux qui ont survécu à l’ouragan et à la tourmente ont loué l’Intime et à ceux-là sont apparus les Hérauts de l’Aurore » (il faut louer l’Intime, adorer l’Intime, rendre un culte à l’Intime).

Je vous ai parlé, j’ai tracé, disons, un schéma (le schéma des Théosophes), le schéma de la Sagesse Orientale, mais tout cela doit être un peu analysé si nous voulons vraiment parvenir à avoir une pleine connaissance de nous-mêmes.

La crue réalité des faits c’est que la Clairvoyance développée nous permet de savoir quelque chose de plus. Cependant, les Théosophes, les Yogis, les pseudos Rose-Croix, et les écoles de type similaire sont parfaitement convaincus du Septénaire Théosophique ; ils n’accepteraient en aucune manière le fait concret qu’ON NE POSSÈDE PAS ENCORE CES CORPS. Cette question mérite donc d’être correctement analysée.

Dans l’école de Max Heindel, on mentionne également les Sept Corps. Le physique est simplement appelé « corps physique » ; le siège de la vie organique s’appelle « Corps Vital » ; le « Principe du Désir », « Corps Astral » ; le mental concret, « Corps Mental » ; le cinquième corps, « Corps Causal » ; le sixième, « Corps de la Conscience », et le septième, on l’appelle « l’Étincelle Virginale ». N’importe quelle école de cette époque Kalkienne croit fermement au Septénaire Théosophique.

Je le répète : la Clairvoyance va beaucoup plus loin. Je vais vous communiquer, à vous personnellement, le résultat de mes investigations, sans nullement tenir compte des affirmations de type théosophique, pseudo rose-croix, etc. (vous savez bien, entre parenthèses, qu’il existe de multiples écoles et que chaque école a le droit de soutenir ses thèses, c’est évident). Je vais un moment m’écarter de ces écoles pour vous mentionner le résultat de mes investigations.

Par moi-même, j’ai vu que les désincarnés qui possèdent un CORPS ASTRAL possèdent aussi, évidemment, une personnalité définie (une PERSONNALITÉ ASTRALE, c’est clair), une personnalité qui continue après la mort. Mais je me suis rendu compte que les êtres humains ne possèdent pas tous un Corps Astral.

Ceux qui le possèdent, ils le possèdent, ils l’ont ; ce Corps Astral, dans le monde Astral, semble être un réel véhicule de chair et d’os ; c’est un corps défini, avec ses organes, avec sa physiologie, avec sa pathologie, avec son ultrabiologie, etc.

Mais pour ceux qui ne possèdent pas ce corps, on sait, dans le monde Astral, qu’ils ne le possèdent pas, qu’ils ne l’ont pas ; ces créatures RESSEMBLENT à de purs FANTÔMES somnambules, évoluant précisément dans la Cinquième Dimension, c’est-à-dire dans l’Éternité, dans l’Astral.

Il est évident que ce que je suis en train de dire ne pourrait en aucune manière être prouvé par les Sens de Perception Externe ; je parle de quelque chose qui ne rentre pas dans le monde des Cinq Sens, quelque chose qui ne peut être constaté, vérifié que dans le Monde Astral et avec des sens différents.

Qu’est-ce qui continue (disais-je hier soir, à mon auditoire) après la mort ? De toute évidence, j’ai dit : chez le désincarné qui possède un Corps Astral, ce corps continuera ; mais ce n’est pas tout le monde, je le répète (même si je deviens fatigant avec tant de répétitions), qui possède ce véhicule. Alors, CE QUI CONTINUE après la mort, chez la majorité des gens, C’EST L’EGO.

Il faut donc faire une nette DISTINCTION ENTRE ce qu’est l’EGO et ce que sont les CORPS Existentiels Supérieurs de l’Être. Pour être concret, cette fois, sur le point « astral », je dirai : faire une nette différenciation entre l’Égo et le Corps Astral, car ils sont différents.

Mais je crains, malgré le fait de vous expliquer cette question comme je suis en train de le faire, de n’être peut-être pas encore parvenu ou toujours pas parvenu à ce que vous me compreniez parfaitement. Nous allons devoir illustrer ceci avec une expérience vécue.

J’ai connu un cas magnifique : un homme qui dirigeait un Lumitial Gnostique (entre parenthèses, nous sommes ici dans un Lumitial, c’est évident, et nous possédons une certaine Liturgie Ésotérique). On voyait que cet homme R. était très dévot et qu’il aimait vraiment la Gnose.

Une fois qu’il eut désincarné, je me suis proposé, avec mes facultés supranormales, de faire des investigations sur lui dans la Cinquième Coordonnée, c’est-à-dire dans la Cinquième Verticale (il se peut que ce type d’affirmation dérange les « ignorants instruits », mais vous êtes sincères et vous êtes ici pour m’écouter et, évidemment, je suis ici pour vous expliquer, pour vous parler. Je veux donc que nous nous mettions d’accord sur tous ces termes, afin qu’il y ait compréhension).

Il y a des systèmes qui nous permettent d’abandonner le corps physique à volonté ; on y parvient également au moyen de l’hypnotisme. Si, au moyen de la volonté, nous mettons quelqu’un en état d’hypnose, en transe, il est possible d’extraire sa Conscience de son corps physique ; alors l’hypnotisé pourra voir, entendre, toucher et palper des réalités qui n’appartiennent pas au Monde Tridimensionnel d’Euclide. Cependant, franchement, je n’utilise pas le système de l’hypnotisme, car je le considère trop comme quelque chose d’insignifiant ; c’est pour les débutants (c’est à peine une science pour les poupons).

Nous, nous allons plus loin : nous pouvons, je le répète, soit au moyen de la catalepsie, soit par des procédés synthétiques spécifiques, scientifiques, abandonner notre corps physique pour explorer la vie dans les Mondes Supérieurs. Si je vous dis que je peux le faire, ne soyez pas étonnés, car je suis le Président Fondateur du Mouvement Gnostique Chrétien Universel et j’ai enseigné cette science à beaucoup, et je l’enseignerai à beaucoup d’autres dans le futur.

Ainsi donc, à un moment donné, j’ai abandonné mon corps physique pour investiguer sur mon ami, directeur d’un groupe gnostique, Sacerdote ésotériste d’un Lumitial. C’est avec douleur – je dois le dire – que je l’ai bien vite trouvé en état somnambulique ; cet homme ressemblait à un somnambule (le terme « homme » me paraît exagéré, si je disais « fantôme », ce serait peut-être plus exact). Il marchait, en effet, par les rues d’une grande ville. Lesquelles ? Celles de la ville où il vivait avant de désincarner.

Son aspect n’était pas précisément très beau : il trahissait l’état de décomposition du cadavre. Je l’ai touché et l’ai trouvé tout gelé, froid. Certainement, cet homme (et je le répète, j’utilise cette fois le mot « homme » dans son aspect conventionnel) n’avait jamais travaillé avec le Feu Sacré. Mais, ce qui est grave, c’est qu’il avait une Épouse-Prêtresse ; cela veut dire qu’il faisait croire aux gens qu’il travaillait dans la « Forge des Cyclopes », mais, en vérité, c’était un fornicateur comme n’importe quel autre.

– Vous êtes désincarné – lui dis-je – votre corps physique est mort, il est dans un sépulcre ; rendez-vous conscient de cette réalité.

Il répondit :

– Non, je ne suis pas mort, je suis vivant.

Je lui dis :

– Votre corps physique est mort.

– Impossible, car je me sens le même !

– Bon, faisons une expérience : regardez-vous dans un miroir (nous passions à ce moment-là, moi en Corps Astral et lui comme un fantôme, devant un endroit où il y avait un miroir). Regardez-vous, voyez votre visage. Il se regarda dans ce miroir et se vit (dans un miroir astral, bien entendu) ; il avait l’air d’un spectre reflété sur la glace. Il sortit de cet endroit et je lui dis : Voulez-vous en être convaincu ? Vous ne croyez pas encore que vous êtes mort, alors que vous vous êtes vu dans le miroir ?

– Impossible, je ne peux pas croire que je suis mort !

– Bon, faisons quelque chose : faites un grand saut avec l’intention de flotter alentour et vous verrez que vous pourrez flotter ; ainsi, vous serez convaincu que vous êtes bien mort, parce que dans le Monde Physique règne la Loi de Gravité ; là-bas, si on fait un saut, on retombe sur le sol ; mais, dans le Monde Astral, règne la Loi de Lévitation, les corps flottent. Il dit :

– Bon, je vais le faire, et nous allons voir si c’est bien vrai que je suis mort, car je ne le crois pas.

– Bon, faites le saut.

L’homme fit un grand saut prolongé dans l’intention de flotter alentour (un fantôme flottant !), mais tout à coup, à l’instant où il allait flotter, vint dans son mental fébrile, un mental lourd, l’idée qu’il pourrait tomber la tête la première, et cela se convertit en réalité. Cette idée devint un fait ; il tomba la tête la première ; alors il resta cloué par terre, la tête en bas et les jambes en haut, formant ainsi le signe du Pentagramme Inversé. À cet instant-là, je lui dis :

– C’est vous qui, dans votre mental, vous êtes forgé l’idée que vous pouviez tomber la tête la première.

Tout était vain ! Dans ce fantôme sont apparues différentes formes animales : l’une ressemblait à un taureau furieux (je dis : le démon de la colère) ; une autre, un chien furieux (lascivité) ; une autre, un cheval irascible qui trottait (luxure), etc. Différentes bêtes inhumaines surgissaient de là, de ce fantôme (les différents Mois dont nous avons tellement parlé, hier soir, dans notre sermon et qui sont une réalité).

Bon, tous ceux qui sont ici n’étaient pas tous présents au sermon d’hier soir, mais je crois qu’ils ont entendu parler du Moi pluralisé et des différents Mois (qu’il faut dissoudre, entre parenthèses).

À la fin, j’ai donc dû m’éloigner de ce pauvre fantôme multiple, parce que c’était l’heure de retourner à mon corps physique. C’était un fantôme et rien de plus ; celui qui a un Corps Astral, c’est différent !

Ainsi donc, il faut faire une distinction entre celui qui possède un Corps Astral et celui qui ne le possède pas. Comme ça, nous voyons bien que le Septénaire théosophique, tout le monde ne le possède pas réellement ; il est absurde de supposer que tout le monde possède un septénaire déjà tout fait. En cela, il y a exagération, il y a un manque d’analyse dans les affirmations de type pseudo-ésotérique et pseudo-occultiste. Nous devons être plus profonds, plus analytiques.

Poursuivons avec le CORPS MENTAL (ça, c’est un dogme d’une autre sorte qui appartient à Heindel, Steiner, Blavatsky, etc., et tant d’autres). « Manas Inférieur », « Mental Concret », mais, qu’est-ce que cela ? Allons donc, d’où tous les humanoïdes vont-ils sortir un Mental, un Corps Mental ? Eh bien, là ils exagèrent.

Je ne nie pas que les Maîtres de la « Fraternité de la Lumière Intérieure » possèdent un Corps Mental individuel, le nier serait absurde ; mais je n’affirme pas, non plus, que tous les « humanoïdes » qui peuplent la face de la Terre possèdent un Corps Mental. Qu’on n’exagère pas les choses !

Les écoles de notre époque, avec des PERSONNALITÉS KALKIENNES, non seulement ignorent, et c’est très grave, mais, en plus, elles ignorent qu’elles ignorent ; non seulement elles ne savent pas, mais, en plus, elles ne savent même pas qu’elles ne savent pas, et cela est douloureux.

Un Mental Individuel ? C’est un luxe, un luxe que très peu peuvent trouver, très peu peuvent avoir. Si nous reconsidérons les choses en profondeur, nous pouvons constater par nous-mêmes que le mental que nous possédons ressemble à une girouette, il tourne selon le vent : tantôt une pensée, tantôt une autre ; sitôt nous affirmons sitôt nous nions ; nous sommes remplis de terribles contradictions. Si nous avions un Mental Individuel, ce serait impossible que nous soyons aussi paradoxaux, que nous nous contredisions tant nous-mêmes d’instant en instant.

Nous savons que nous nous contredisons beaucoup, mais nous nous en sortons par l’autotromperie, dans le but de ne pas ressembler à des fous ; nous trouvons toujours un justificatif ou une échappatoire pour nos « chères justifications » : « En effet, comme je n’avais pas bien réfléchi à cette idée, alors je croyais cela, mais aujourd’hui je pense différemment ». Ou bien : « J’ai mieux analysé la question, et l’affaire que je pensais faire, je ne la fais plus », etc. Nous jonglons toujours avec l’entendement pour nous autotromper, car nous n’avons pas envie de penser que nous sommes fous (cela nous fait horreur).

La réalité, c’est qu’il est très difficile de trouver un Mental Individuel. Il faut le fabriquer et les gens ne l’ont pas encore fabriqué ; ce que nous avons, ce sont des « mentals », et cela est différent.

À l’intérieur de notre personne humaine (si on peut l’appeler « humaine », entre parenthèses, ce que je mets en doute) vivent beaucoup de personnes de type psychologique. Observons les contradictions : « Allons manger » – disons-nous – « Je vais manger » ; mais aussitôt une autre idée nous assaille, une autre idée nous assaille qui sort du Moi du mouvement et dit : « Non, je ne vais pas encore manger, je vais aller à tel ou tel endroit ». Cette idée peut aussi être sabotée par le Moi de l’intellect et on dit : « Mais bon, que vais-je faire à cet endroit ? Je ferais mieux de m’asseoir pour lire le journal ».

Voyez-vous, il y a trois personnes qui se chamaillent ; celle de l’estomac qui veut manger ; celle du mouvement qui ne veut pas encore manger ; et la troisième, en conflit, qui sort de l’intellect. Alors cela veut dire qu’à l’intérieur de notre personne psychologique vivent beaucoup d’autres personnes, c’est évident ; mais il ne s’agit pas de personnes purement insipides ou des choses de ce style ; ce sont des PERSONNES PSYCHOLOGIQUES réelles qui existent dans l’espace psychologique. Si nous acceptons qu’il existe un espace tridimensionnel, nous devons aussi accepter qu’il existe un espace psychologique, c’est incontestable.

On dit que Jésus, le Grand Kabîr, sortit Sept Démons du Corps de Marie Madeleine ; indubitablement, il s’agit des SEPT PÉCHÉS CAPITAUX : colère, convoitise, luxure, envie, orgueil, paresse et gourmandise, etc.

Si nous multiplions ces sept démons par sept, et encore par sept, nous arrivons à la conclusion qu’à l’intérieur de notre personne existe une LÉGION. Dans l’Évangile, le possédé à qui Jésus s’adressa, s’exclama : « Mon nom est légion » (le nom de chacun d’entre nous est « légion » également, nous sommes une légion. C’est ce que dit l’Évangile et je le répète, parce que c’est ainsi).

Légion, mais légion de quoi ?, de démons ? Bien sûr que oui, car nous ne sommes pas des petits saints. Qui pourrait nier qu’à l’intérieur de nous il existe Sept Péchés Capitaux et d’autres encore ? Virgile, le poète de Mantoue, dans « l’Énéide » (œuvre extraordinaire du classicisme latin), a dit : « Même si nous avions mille bouches pour parler et un palais d’acier, nous ne pourrions pas énumérer entièrement tous nos défauts psychologiques ».

Ainsi donc, nous ne sommes pas précisément de doux agneaux, n’est-ce pas ? Car chacun des démons que nous avons en nous possède son propre mental ; alors nous avons beaucoup de « mentals », c’est indubitable.

Mais un Mental Individuel (un Corps Mental, tel que l’enseigne la Théosophie Orientale ou comme le décrit Max Heindel, le fondateur de « l’Océan Saint », à San Francisco, en Californie), non, l’humanité actuelle ne le possède pas.

Mais sur quoi est-ce que je me base pour faire ces affirmations avec tant d’emphase, à un auditoire aussi respectable ? Je ne pense pas que vous croyez que je suis en train de faire des affirmations dogmatiques, car il y a de la sincérité chez beaucoup d’entre vous et en aucune manière je ne voudrais de dogmatisme, car c’est absurde à cent pour cent.

Donc, sur quoi est-ce que je me base pour faire ce genre d’affirmations ? De quelle autorité je rejette des schémas de type pseudo-ésotérique et pseudo-occultiste, avec quel pouvoir ? Au nom de la Vérité, je vous dis qu’on doit rendre témoignage de ce que l’on sait, et je suis ici, devant vous, pour rendre témoignage de la Vérité. En dehors du corps physique j’ai fait de profondes investigations sur cette question du Mental, je l’ai minutieusement étudié.

Un jour, précisément, me trouvant avec M. LEADBEATER (qui fut un des plus excellents Théosophes de la fin du siècle passé (19e) et du début de celui-ci (20e), auteur de nombreuses œuvres parmi lesquelles « La Vie Interne », « Les Chakras », etc.), je suis passé par une expérience formidable. M. Leadbeater me dit alors :

– Nous, dans les Mondes Internes, nous tentons de vous aider afin que vous puissiez remettre le Message qu’on va vous donner ici, afin que vous puissiez le remettre à l’humanité, là-bas, dans le Monde Physique.

– Oui, M. Leadbeater – lui dis-je -. Et que me dites-vous des œuvres que vous avez écrites ?

– Ah ! Cela n’a pas la moindre importance !

Il me parla donc avec un sourire qui me fit comprendre franchement qu’il n’avait fait que des travaux pour débutants, littéraires ; il avait jeté les premiers mots afin d’éveiller des inquiétudes, mais il n’avait cependant pas écrit d’œuvres ésotériques profondes.

Maitre. Leadbeater (l’auteur des « Chakras » et de tant d’autres œuvres théosophiques) est un personnage respectable ; de toute évidence, dans les Mondes Supérieurs, M. Leadbeater est un MAÎTRE DE LA VÉNÉRABLE LOGE BLANCHE, ce n’est donc pas n’importe qui ; chez les Théosophes, on étudie minutieusement ses œuvres.

Ensuite, M. Leadbeater continua en me donnant une aide spécifique, définie : à cet instant-là, son Être Intérieur profond sépara mon Corps Mental du Corps Astral, et il m’emmena en Égypte (la terre des Pharaons).

Je pénétrai dans un Temple ; là, je rencontrai d’anciens initiés, des amis à moi (de Vénérables Anciens de l’époque du Pharaon Khephren) et je parlai amicalement avec eux.

Je retournai à nouveau à mon Corps Astral, mais je fis le voyage dans le Mental et, avec mon Corps Mental, je retournai à nouveau, pour rentrer à l’intérieur du Corps Astral. Je lui dis :

– C’est merveilleux, formidable !

Je remerciai M. Leadbeater et pris congé de lui. Il s’éloigna de moi, s’enfonça dans les rues de Londres (car il a été anglais) ; je l’ai encore salué de loin : un Homme Conscient, un Homme Éveillé, un Véritable Maître.

Alors je me suis dit : « Pourquoi les gens vont-ils croire qu’ils ont un Corps Mental ? Moi je l’ai, oui, car je l’ai fabriqué dans des temps anciens, mais tout le monde ne s’est pas consacré à ces études. D’où sortent-ils qu’ils ont un Corps Mental Individuel ? Pourquoi tous les textes de type pseudo-ésotérique et pseudo-occultiste exagèrent-ils ? Ce que les gens possèdent, ce sont de multiples Mois, et chacun de ces Mois, possède son propre Mental ; cela veut dire que les gens possèdent beaucoup de “mentals” et non pas un seul Mental comme ils le supposent… »

Passons maintenant à la question du CORPS CAUSAL. Le Corps Causal est le Corps de la Volonté Consciente ; dans le monde de la Volonté Consciente on retrouve les causes de ses propres erreurs, les causes de ses méprises, les « MOIS-CAUSES », car chaque Moi possède sa cause qui le produit.

Dans le monde Causal, on trouve la LOI DE LA BALANCE, la Loi de la Justice Cosmique ; dans le monde Causal, on découvre que toute cause possède son effet et que tout effet, à son tour, se change en cause.

Un jour, me trouvant dans le Monde des Causes Naturelles, à l’intérieur d’un Temple magnifique, en Corps Causal, je me suis approché d’un orateur (ce dernier donnait des explications à ses disciples, dans le Monde des Causes Naturelles). Je lui dis quelque chose, avec le propos d’étudier l’enchaînement des causes et des effets ; j’ai fait une petite objection à l’un de ses concepts avec lequel je n’étais pas tellement d’accord. À son tour, il s’est senti un peu gêné par ma remarque et il fit une autre affirmation ; cette autre affirmation s’est changée en une autre, celle-ci en une autre, et, en fin de compte, s’est mise en marche, en mouvement, toute une série de causes et d’effets ; j’ai alors compris ce qu’est le Monde Causal. Là-bas, on trouve les MAÎTRES DU KARMA (ils vivent dans le Monde des Causes Naturelles).

Cependant, ils ne possèdent pas tous un Corps Causal. On découvre, dans le Monde des Causes Naturelles, des millions de créatures (en effet, l’Âme Humaine de millions de personnes, car chaque personne possède sa partie animique humaine dans le Monde des Causes Naturelles). Mais ces « petites âmes » (pardonnez-moi la distinction, je la fais intentionnellement, dans un but défini) ne se sont pas encore développées, elles ne possèdent pas le Corps des Causes Naturelles, le Corps Causal proprement dit, elles n’ont pas acquis la stature de l’Homme Causal.

Si je disais que ces « petites âmes » sont des « fantômes du Causal », je donnerais une pâle idée (très lointaine, il est vrai, de la Réalité), parce que nous ne pourrons en aucune manière dénommer « fantômes », les Âmes Causales, car ce sont des créatures très réelles ; mais ces créatures n’ont pas atteint non plus l’état d’Homme Causal. L’Homme Causal est l’Homme Causal ; l’Homme Causal est celui qui possède un Corps Causal, qui l’a fabriqué ; un Homme Causal vit là-bas comme un Homme Véritable, non comme un simple élément, mais comme un Homme : il a une personnalité totalement définie, la PERSONNALITÉ CAUSALE.

Sans vouloir faire preuve d’autosuffisance devant ce groupe d’amis et amies choisis, je dois affirmer de manière emphatique, que je suis un Homme Causal et que je connais mon Monde. J’AI MON CENTRE DE GRAVITÉ ÉTABLI DANS LE MONDE CAUSAL. C’est depuis cette région que je me suis projeté jusqu’à vous, pour converser, pour enseigner ; depuis cette région, je me projette au monde Astral, pour travailler, ou au monde Mental lorsque c’est nécessaire. Ainsi donc, je rends témoignage de ce qui est ; peu m’importe que les gens le croient ou non.

Le Septénaire Théosophiste n’est réellement pas pour tout le monde. ON DOIT FABRIQUER NOS CORPS : Astral, Mental, Causal, pour pouvoir nous convertir en Homme Véritable, en Homme Causal. Seul un Homme Réel peut recevoir les Principes Animiques, Spirituels ou Éthiques (le Pneuma des Gnostiques, l’Esprit) POUR SE CONVERTIR EN HOMME ; mais celui qui n’a pas fabriqué ces Corps n’est pas un Homme.

Je suis en train de faire une affirmation assez épineuse ; vous me tolérez car vous êtes des personnes sympathiques ; peut-être que si je parlais sur la place publique et que je disais aux gens cette vérité, je pourrais être lapidé comme Étienne, ou lapidé, là-bas, sur la terre des Maures, comme Raymond Lulle, le Grand Alchimiste médiéval.

Pour être un Homme, je le répète, la condition de base, c’est de créer les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être. Vous ne possédez pas ces Corps, mais ce que vous possédez, ce sont les GERMES de ces Corps. Ces germes sont déposés dans les glandes endocrines sexuelles (qui, entre parenthèses, ne sont pas comme beaucoup l’imaginent, des capsules fermées ; non, les glandes endocrines sexuelles sécrètent des hormones, absorbent des hormones).

En progressant sur ce chemin, nous dirons que le Soleil est en train de faire une expérience gigantesque dans le laboratoire même de la Nature ; l’expérience du Soleil consiste précisément à CRÉER DES HOMMES SOLAIRES (expérience difficile !).

À l’époque d’Abraham le prophète, il y a eu pas mal de créations ; pendant les huit premiers siècles du Christianisme, on est parvenu à beaucoup de créations ; au Moyen Âge, quelques-unes ; actuellement, on est en train de faire de grands efforts afin que le Soleil puisse obtenir une bonne récolte d’Hommes Solaires.

Se convertir en Homme Solaire n’est pas chose facile ; avant tout, il est nécessaire d’avoir de la DISPONIBILITÉ POUR L’HOMME ; c’est ainsi seulement que ces germes pourront se développer.

Nous ne garantissons pas que ces germes se développeront dans tous les cas ; normalement, ils se perdent ; mais si nous coopérons avec le Soleil, nous pouvons parvenir à un tel développement. Là se trouvent les germes pour le Corps Astral ; dans ces glandes endocrines du sexe se trouvent le germe du Mental et le germe du Causal, mais pour que ces germes puissent se développer, on a besoin d’une Terre fertile. De toute évidence, si le terrain est fertile, les germes produiront ; si elle ne l’est pas, ils se perdront.

Si nous faisons des expériences avec des glandes, nous abîmons le terrain pour le développement des germes. Les transplantations glandulaires, les expériences avec diverses hormones, les essais avec la thyroxine, etc., altèrent indubitablement le terrain humain, le corps organique, empêchant la germination de cette semence, et c’est très grave.

Cependant, les scientifiques sont convaincus de leur science ; ils croient que leurs transplantations, les essais avec les hormones, les changements de glandes par d’autres glandes de singe, etc., sont de grands progrès, ce qui, au fond, s’avère risible et très faux.

Nous savons bien ce que sont les FOURMIS ; on est en admiration lorsqu’on observe un palais de fourmis, une organisation aussi parfaite ! La seule chose que l’on ressent, c’est un peu de douleur quand on sait que tout cela se fait automatiquement.

Il n’y a pas de doute que dans un passé très lointain, qui remonte à l’époque primaire et secondaire, les fourmis ont été une race humaine ; elles ont établi un ordre social basé sur de terribles dictatures sanglantes, elles ont éliminé les Principes Religieux car elles considéraient qu’ils sabotaient l’ordre dictatorial.

Au début, il a fallu le gant de fer d’un Staline (je parle de cette manière car je ne veux pas concrétiser Staline en tant que personnalité) et, au fil du temps, les mouvements sont devenus automatiques.

Étant donné que l’intelligence s’est atrophiée, tous les mouvements furent hérités de père en fils ; on a fait des essais glandulaires de toutes sortes, qui altérèrent la morphologie humaine ; en passant par différents processus involutifs, cette race rapetissa de plus en plus, sa morphologie s’altérant de plus en plus de façon involutive (aujourd’hui elles sont ce qu’elles sont).

Ainsi, qu’est-il arrivé ? Ces créatures involuèrent au cours du temps, elles marchèrent en accord avec la Loi de l’Entropie Universelle.

Ceux qui voient les choses de manière superficielle (les mentals creux et stériles, les puits d’eau peu profonds) peuvent pleinement rire de cette déclaration insolite, mais la vérité est la vérité et il faut la dire coûte que coûte.

Il n’est pas possible que les germes de l’Homme se développent dans des terrains non fertiles ; l’organisme, il faut le maintenir en bon état, afin que ces germes pour l’Homme se développent harmonieusement.

Il est possible de créer ces Corps quand on connaît à fond l’Alchimie Sexuelle. Les vieux alchimistes médiévaux nous parlent du SEL, du SOUFRE et du MERCURE ; les Grecs, dans leur […] de « l’Archée » sortent les mondes.

L’Archée des Grecs (ou Archeus comme on l’appelle également) est formé par ces trois substances universelles que sont le Sel, le Soufre et le Mercure.

Sel, Soufre et Mercure existent dans toute substance. Si nous décomposons le fer, par exemple, nous y découvrirons le Sel, le Soufre (le Feu) et le Mercure, qui sont des substances fondamentales ; nous pourrions faire la même chose avec n’importe quel autre métal.

Ainsi donc, nous avons l’Archée, par exemple, ou Archeus des Grecs, qui possède du Sel, du Soufre et du Mercure. N’importe quelle unité cosmique qui surgit à la vie, n’importe quel monde qui naît de la Grande Matrice Universelle sort du Sel, du Soufre et du Mercure, c’est-à-dire de l’Archeus, c’est évident.

Mais si nous considérons que « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », que le microcosmique est semblable au macrocosmique, alors nous affirmons ceci : si nous voulons fabriquer les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être, à l’intérieur de chacun d’entre nous, il est également nécessaire de fabriquer un autre Archeus, mais un Archeus propre, individuel, formé par le Sel, le Soufre, le Mercure, car « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ».

Nous voulons avoir les Corps Astral, Mental et Causal ? Fabriquons l’Archée à l’intérieur de nous-mêmes. L’Intelligence Universelle veut créer un nouveau Système Solaire ? Il faut fabriquer l’Archée là-haut, dans l’espace interplanétaire (ce qui est en haut est comme ce qui est en bas).

Mais tout ceci requiert une certaine analyse didactique minutieuse, une certaine explication dialectique profonde, afin qu’il n’y ait pas de confusion dans l’entendement.

De toute évidence, nous devons expliquer, il faut dire la façon, la manière de fabriquer l’Archée, puisque c’est de là que nous allons sortir les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être, les Corps qui vont nous convertir en Hommes Véritables. Je ne gagnerais rien à vous donner toutes ces explications, si je ne vous apprenais pas à fabriquer « l’Archée ». Vous devez savoir comment on le fabrique, car, dans le cas contraire, cette conversation s’avérerait très imagée, mais sans aucune application pratique.

Sel, Soufre et Mercure : fondements de l’Archée. Qu’est-ce que le Sel ? Jésus, le Grand Kabîr, a dit (plus ou moins) ceci : « Si le Sel dégénérait, avec quoi épicerait-on les aliments » ? « Vous êtes le Sel de la Terre, mais le Sel (dit-il) qui est dégénéré servira seulement aux ténèbres extérieures, là où on n’entend que les pleurs et les grincements de dents ».

Chacun de nous est le « Sel de la Terre ». En effet, du point de vue homéopathique, et encore plus, du point de vue biochimique, nous savons qu’il existe en nous DOUZE SELS (j’entends que ces douze sels sont en relation avec les DOUZE SIGNES ZODIACAUX). En biochimie, on utilise beaucoup les douze Sels.

Alors notre Corps Humain, au fond, a pour base le Sel comme substance fondamentale. Quant au SOUFRE, celui-ci est en lui-même le Feu, le FEU SACRÉ, et le MERCURE est « l’ÂME MÉTALLIQUE DU SPERME », de « l’Exiohehari », c’est le Mercure transmuté. Il y a du Mercure partout, c’est la matière de base du Grand Œuvre.

Si nous transmutons, par exemple, la « libido sexuelle », nous obtiendrons du Mercure ; si nous parvenons, au moyen de la Transmutation Sexuelle, à transformer le sperme en Énergie, cette Énergie est le Mercure, le « Mercure des Sages ».

Indubitablement, en Alchimie, la préparation du Mercure a toujours été faite avec beaucoup de soin ; les Sages n’ont jamais dit comment ils préparaient le Mercure, mais aujourd’hui, nous devons avoir le courage de le dire. Il ne serait pas possible d’obtenir le Mercure Philosophal, si nous ne connaissions pas la SCIENCE DE LA TRANSMUTATION DE LA LIBIDO SEXUELLE.

Le fondement de la Transmutation se trouve dans l’ARCANE A.Z.F. Cet Arcane est déposé parmi les trésors mêmes de l’Aryabarta Ashram. On a beaucoup parlé de l’Aryabarta Ashram des terres tibétaines ; de toute évidence, là se trouve le trésor, là on conserve toujours en secret l’Arcane A.Z.F.

Je saurai ici enseigner clairement cet Arcane, sans scandaliser personne. Je dirai uniquement que la base c’est de parvenir à la connexion du Lingam-Yoni sans éjaculation de l’ENS SEMINIS à l’intérieur duquel, comme l’a dit Philippe Théophraste Bombast de Hohenheim (Auréole Paracelse), se trouve tout l’ENS VIRTUTIS du Feu.

Le Lingam, comme organe générateur, est le phallus grec ; quant à la Yoni ou organe féminin, elle est toujours représentée par l’Urne Sacrée des Grands Mystères, par le Saint Graal, par la Coupe d’Argent de Benjamin, par le Vase d’Hermès Trismégiste, etc.

En Inde, Shiva, comme Troisième Logos, possède de beaux attributs ; nous savons bien ce que sont les attributs de Shiva ou ses symboles fondamentaux : c’est le Lingam Noir introduit dans la Yoni Métallique. Les Shivaïstes (ésotéristes-tantriques) doivent connaître ces mystères.

En tous cas, c’est au moyen de la transmutation de « l’Exiohehari » ou « sperme sacré » qu’advient l’Âme Métallique de celui-ci, qui est le Mercure (cette énergie qui s’élève par certains canaux nerveux jusqu’au cerveau).

Quand cette énergie reçoit le Feu, quand elle est alimentée par le Soufre, « l’Archée » se crée inévitablement. De cette manière, le MERCURE DOIT ÊTRE FÉCONDÉ PAR LE SOUFRE (le Feu Sacré de l’Esprit Saint en nous) ; ainsi les opérations du Feu (du Soufre) et du Mercure sur le Sel sont splendides, ainsi est formé « l’Exiohehari ».

De nouvelles combinaisons, de nouvelles opérations, toujours progressives, de manière dialectique, font que le Sel, animé par le Soufre et le Mercure, assume des formes extraordinaires, et se convertit en Corps Astral. Beaucoup plus tard, à une octave plus élevée, le Sel fécondé par le Soufre et le Mercure, se convertit en Corps Mental, et postérieurement en Causal.

Ainsi parvient-on à posséder les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être ; mais, avant tout, il faut former « l’Archée » en nous, à base de Sel, de Soufre et de Mercure ; de là, de cet « Archée », jaillissent les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être. Là-haut, de cet « Archée » jaillissent les étoiles, les mondes qui brillent et palpitent dans l’espace infini, parce que « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » ; dans le microcosme se répète ce qui se produit là-haut dans le macrocosme.

Mes frères, l’heure est venue de comprendre tout ceci profondément et dans tous les niveaux du Mental. C’est seulement en créant les Corps Astral, Mental et Causal, que nous devenons des Hommes Véritables ; quand on crée ces Corps, on reçoit les Principes Animiques et Spirituels, on devient un Homme, mais un Homme Véritable.

Il faut faire une pleine DIFFÉRENCIATION ENTRE ce qu’est l’HOMME RÉEL et ce qu’est l’ANIMAL INTELLECTUEL. Si nous plaçons face à face un Homme Véritable et un « animal intellectuel », physiquement ils se ressemblent et il se peut même que « l’animal intellectuel » parvienne à avoir, en apparence, un esprit plus intellectuel que l’Homme Authentique. Ils sont très semblables ; il se peut qu’un fripon de l’intellect éclipse totalement un Homme Réel, un Homme simple ; cependant, observez la conduite de l’animal intellectuel, comparez-la avec celle de l’Homme et vous verrez qu’elles sont différentes.

L’Homme possède un sens très élevé de la responsabilité morale ; l’animal intellectuel ne le possède pas ; l’Homme n’est pas fornicateur, il n’oserait jamais renverser le Vase d’Hermès Trismégiste « le trois fois grand Dieu Ibis Thot » ; « l’animal intellectuel » se reproduit comme une bête, agit comme une bête, vit comme une bête, même s’il est élégamment vêtu.

Ainsi donc, nous devons être profonds dans l’analyse ; n’oubliez pas que je suis mathématique dans l’investigation et exigeant dans l’expression. Nous parlons de quelque chose de très grave : il s’agit de créer des Hommes ; il s’agit d’affirmer expressément que « l’animal intellectuel » n’est pas un Homme.

Ces affirmations sont insolites, mais terriblement réelles. Ce soir, je ne suis pas en train de vous obliger à accepter la thèse sur laquelle je mets l’accent ; vous êtes libres d’accepter ou de rejeter l’Enseignement ; je vous donne également la pleine liberté de le réfuter. Ainsi donc, je me borne uniquement à l’exposer et je le fais de manière dialectique et didactique pour que vous puissiez le comprendre.

Les écoles de type pseudo-ésotérique et pseudo-occultiste font, de toute évidence, de FAUSSES AFFIRMATIONS ; elles disent que tout le monde possède le Septénaire Théosophique, c’est-à-dire qu’elles affirment que « tous sont des Hommes », ce qui n’est pas vrai.

Il vaut mieux dire la Vérité et ne pas laisser les autres sur le chemin du mensonge, de l’erreur. La vérité fait mal, oui, elle fait très mal, mais il faut la dire. C’est pourquoi le dicton populaire affirme : « la vérité ne pèche pas, mais elle incommode ».

Êtes-vous certains d’être vraiment des Hommes ? Sur quoi vous baseriez-vous pour avoir une telle croyance ? Sur quels fondements pourriez-vous appuyer votre thèse ? Il vaut mieux que nous analysions ces choses afin de nous rendre plus conscients de ce que nous sommes, en faisant un inventaire réel de ce que nous avons en trop et de ce qui nous manque, nous pourrons travailler sur nous-mêmes et changer radicalement.

Mais je dis aussi qu’il ne suffirait pas de créer uniquement les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être pour se convertir en Hommes, il faut quelque chose de plus. On dit, en Alchimie, que ces Corps Astral, Mental et Causal DOIVENT ÊTRE CONVERTIS EN OR PUR ; c’est ainsi.

Pour que ces véhicules se convertissent en Corps d’Or pur après avoir été créés, il est nécessaire d’ÉLIMINER LE MERCURE SEC ET LE SOUFRE ARSENIQUÉ.

Le Mercure Sec, ce sont précisément tous ces Mois Inhumains que nous portons à l’intérieur de nous, c’est-à-dire nos défauts de type psychologique.

Quant au Soufre Arseniqué, celui-ci, en nous-mêmes, est le Feu Infernal et Inhumain que nous portons dans nos bas-fonds animaux.

Si nous procédons à l’élimination de nos défauts psychologiques en nous-mêmes, si nous créons les Véhicules Existentiels, ceux-ci, en dernière synthèse, se convertiront en Corps d’Or, d’Or Spirituel, d’Or réel, Atomique. Ces Corps d’Or pur sont « toujours DÉVORÉS PAR LE SERPENT ». Mais qui est le Serpent ? J’ai déjà dit que le Serpent brille dans l’Anahuac, que le Serpent resplendit dans les Mystères de l’Égypte et de Babylone, de Samothrace et de Troyes, de Rome et de Carthage ; Moïse a transformé la verge en Serpent, le Serpent est le FEU SACRÉ que nous devons éveiller au-dedans de nous, c’est une partie de notre propre Être, mais dérivée ; si nous arrivons à le développer dans notre Anatomie Occulte, nous aurons obtenu un grand triomphe.

Les Mayas disent « qu’il ne suffit pas d’éveiller le Serpent, ils affirment qu’il est nécessaire d’être dévorés par le Serpent pour se convertir en Serpents ».

Il y a peu de temps, j’étais dans le Yucatan et j’ai pu vérifier ces affirmations Mayas écrites sur la pierre ; j’ai vu là-bas un Grand Temple ; ce qui est intéressant, dans ce Temple, c’est qu’il y avait un serpent en pierre, énorme, gigantesque et, à l’intérieur de celui-ci, dans son gosier, apparaissait un Homme, la tête d’un Homme, le serpent l’avait dévoré.

L’Hindouisme nous parle de « Kundalini Shakti » (le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques) ; le développer est indispensable pour jouir des facultés transcendantales et transcendantes de l’Être, mais ce n’est pas tout, « nous avons besoin d’être dévorés par le Serpent, c’est seulement ainsi que nous pourrons jouir des Pouvoirs du Serpent ».

Votan, un grand Initié du Mexique antique, a dit : « J’ai pris un chemin qui est le Chemin des Serpents, et j’ai pu entrer par là jusqu’à l’intérieur de la Terre, car je suis aussi un Serpent ». Votan était un Serpent !

Tant que nous ne nous convertissons pas en Serpent, nous ne sommes rien ; nous sommes de misérables créatures emportées par le vent, nous ne valons rien ; nous avons besoin de nous transformer et ce n’est possible qu’en nous convertissant en Serpents.

Beaucoup plus tard, l’Aigle DÉVORE le Serpent, L’AIGLE DE L’ESPRIT (le Logos) ; alors nous nous transformons encore plus : nous nous convertissons en SERPENT EMPLUMÉ comme notre Seigneur Quetzalcóatl.

Le Serpent Emplumé, nous ne l’avons pas seulement ici, dans notre cher Mexique, il existe aussi au Tibet Oriental et en Inde.

Celui qui se convertit en Homme doit s’unir, s’intégrer avec la Divinité. Dans un codex d’Anahuac, j’ai trouvé une affirmation symbolique extraordinaire qui dit : « les Dieux ont créé les Hommes en bois et, après les avoir créés, ils les fusionnèrent avec la Divinité ; puis il ajoute : les Hommes ne réussirent pas tous à fusionner avec la Divinité ».

Donc, premièrement, il faut créer l’Homme (l’Homme n’existe pas encore, il faut le créer) et, après l’avoir créé, il est nécessaire de l’intégrer, « de le faire fusionner avec la Divinité. Mais tous ne réussissent pas à fusionner avec la Divinité ».

Si on n’y réussit pas, on se convertira en HANASMUSSEN AVEC UN DOUBLE CENTRE DE GRAVITÉ, en avorton de la Mère Cosmique, en échec.

On n’arrive pas à s’intégrer au Divin lorsqu’on n’élimine pas le Mercure Sec des Sages, c’est-à-dire lorsqu’on ne détruit pas ses défauts psychologiques.

Un Hanasmussen avec un Double Centre de Gravité a deux personnalités complètement définies : L’ANGÉLIQUE et la DIABOLIQUE. Ce personnage DEVRA inévitablement RETOURNER au Mictlan de l’Anahuac, c’est-à-dire AUX MONDES INFERNAUX, pour involuer dans les Enfers jusqu’à se convertir en poussière Cosmique.

C’est seulement par les portes de la SECONDE MORT qu’une créature pourra ainsi être sauvée, car l’Essence, dans de semblables conditions, après la Seconde Mort, se retrouvera libérée pour être admise dans les Paradis Élémentaux de la Nature et commencer de nouveaux processus évolutifs.

Ainsi, nous sommes devant le dilemme de l’ÊTRE ou du NE PAS ÊTRE de la Philosophie ; ou nous nous transformons ou nous ne nous transformons pas. Si nous voulons nous transformer, nous devons apprendre à transmuter le sperme en énergie sacrée pour nous convertir en Hommes, et si nous ne procédons pas ainsi, nous involuerons alors dans le Mictlan.

Nous sommes devant le dilemme de l’Être et du ne pas être de la Philosophie et nous ne pouvons pas faire un pas en arrière. Un pas en arrière et nous serons perdus !

Les écoles de type pseudo-ésotérique et pseudo-occultiste qui mettent tant d’emphase sur ce Dogme de l’Évolution ne servent à rien. Ni l’Évolution, ni sa sœur jumelle l’Involution, ne vont nous mener à la LIBÉRATION FINALE.

L’ÉVOLUTION existe dans le grain qui germe, dans la plante qui croît, dans l’arbre qui nous offre ses fruits. L’INVOLUTION existe dans tout ce qui décroît, dégénère et meurt.

Il y a Évolution dans le fœtus qui se développe dans le ventre maternel ; il y a Évolution chez le nourrisson qui surgit à l’existence ; il y a Évolution chez le jeune vivant et actif. Il y a Involution chez le vieillard qui entre en état de décrépitude et finit par mourir.

Les Lois de l’Évolution et de l’Involution sont des lois complètement mécaniques, qui n’ont rien à voir avec la Libération Finale. Il faut prendre le SENTIER DE LA RÉVOLUTION DE LA CONSCIENCE, le Sentier du Surhomme, le Sentier de la Révolution en Marche, le Sentier du Christ Rouge.

C’est ce Chemin qui peut nous conduire à l’AUTORÉALISATION INTIME DE L’ÊTRE.

Jésus, le Grand Maître, a dit : « Resserré est le Chemin et étroite est la porte qui conduit à la Lumière, et très rares sont ceux qui les trouvent ». Ainsi, le Chemin de la Révolution de la Conscience s’écarte de la roue fatale de l’Évolution et de l’Involution. C’est le CHEMIN DE L’ALCHIMIE, c’est le Chemin DE LA DISSOLUTION DE L’EGO, c’est le Chemin DU SACRIFICE POUR L’HUMANITÉ.

Au lieu de nous plonger dans des thèmes assez confus et au contenu dense, en relation avec ce Dogme de l’Évolution, il vaut mieux que nous transmutions le sperme en énergie créatrice ; c’est ainsi seulement que nous pourrons, un jour, développer en nous les germes pour nous convertir en Hommes. Voilà ce qui est fondamental. Mes paroles de ce soir s’arrêtent ici. Si l’un d’entre vous a quelque chose à demander, il peut le faire avec la plus sincère liberté. Tu as la parole.

Question. J’aimerais que vous ayez la bonté d’expliquer […] au sujet du Christ Rouge.

Maitre. C’est avec beaucoup de plaisir que je vous donnerai l’explication sur le Christ Rouge ; auparavant, nous parlerons du CHRIST BLANC. Les diverses sectes religieuses veulent faire du Christ Cosmique un personnage efféminé et nigaud, un personnage de tableaux, de bigots et des sottises de ce genre, ils veulent nous présenter un eunuque, un homme sans sexe, à moitié efféminé, ce qui est absurde à cent pour cent.

Car s’ils veulent avec cela se référer au Christ Historique, à Jésus le Grand Kabîr, ils sont complètement dans l’erreur. Parce que Jésus, le Grand Kabîr, a eu son épouse, il a voyagé en Méditerranée, il s’est rendu en Inde ; il y a des documents qui attestent aujourd’hui qu’il a vécu douze ans au Tibet oriental. C’était un Homme, un Homme véritable et en même temps un Dieu ; un Homme dans le sens le plus complet du terme. Après beaucoup de voyages, il retourna en Terre Sainte pour accomplir la mission qui lui a été confiée, qui était d’OUVRIR LE CHEMIN DE L’INITIATION, publiquement, pour tous les êtres humains. Ainsi, les affirmations des gens ultramodernes ne coïncident pas avec la réalité du Christ historique. Mais ne pensons pas exclusivement au Christ historique ; pensons maintenant au CHRIST INTIME, au Christ de Perfection qu’il faut chercher à l’intérieur de nous-mêmes ici et maintenant. Ce qui compte, c’est le Christ Intime, IL DOIT NAÎTRE EN NOUS lorsque nous l’aurons mérité, lorsque nous aurons créé les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être au moyen de l’Alchimie Sexuelle. L’histoire dit « qu’il est né à Bethléem », alors que le petit village de Bethléem n’existait pas à cette époque. Si nous examinons le terme « Bethléem » ou « Belém » à la lumière de l’étymologie, nous découvrons ce qui suit : « BEL » est un terme Chaldéen qui nous rappelle la TOUR DE FEU. Et le petit village de Bethléem n’existait pas à l’époque du Grand Kabîr, selon ce qu’attestent les chronologies les plus anciennes. Ainsi, cette histoire qu’il « est né à Bethléem » est symbolique. Bel est la Tour de Feu ; cette Tour est ici, c’est la tête humaine, et le Temple est tout le corps.

Le Christ Intime, le Jésus-Christ Intérieur doit naître dans la Tour de Bethléem, c’est-à-dire à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant, et c’est ce qui compte ; car « Bien que le Christ soit né à Bethléem (comme le disait un certain poète), cela ne servirait à rien s’il ne naissait pas aussi dans notre cœur ; et bien qu’il soit mort et ressuscité en terre Sainte, cela ne servirait à rien s’il ne meurt ni ne ressuscite pas aussi en nous ».

En approfondissant davantage : le Christ Intime nous aidera dans l’élimination des éléments indésirables que nous portons à l’intérieur de nous. Ces MULTITUDES qui crient : « Crucifiez-le, crucifiez-le, crucifiez-le ! » en Terre Sainte, sont à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant ; elles représentent cette multiplicité de MOIS INDÉSIRABLES qui personnifient nos erreurs.

Quant aux TROIS TRAÎTRES qui amenèrent le martyr au Calvaire, ils vivent aussi en chacun de nous. JUDAS est le Démon du Désir, qui échange le Maître Secret contre tous les plaisirs de la Terre, qui le vend contre 30 pièces d’argent (symbole des passions).

PILATE est le Démon du Mental, qui trouve toujours une justification, une échappatoire pour toutes les erreurs.

CAÏPHE est le Démon de la Mauvaise Volonté, le Prêtre qui prostitue l’Autel, qui vend les Sacrements, qui fornique avec les dévotes.

Des Prêtres comme cela, il y en a eu à bien des époques : il y en a eu en Babylonie, il y en a eu à Rome, etc. En parlant de prêtres, je ne me réfère pas exclusivement de manière emphatique à telle ou telle secte religieuse (je respecte les sectes), non ; je parle de la prêtrise dans le monde (et il y a beaucoup de formes de prêtrise).

Et le Seigneur de Perfection doit VIVRE TOUT LE DRAME COSMIQUE, tel qu’il est stipulé dans les Quatre Évangiles, à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant. Enfin, le Seigneur est crucifié intimement, et cela, n’importe quel clairvoyant illuminé le sait ; il est déposé ensuite dans sa TOMBE EN VERRE, à l’intérieur de nous-mêmes, au fond même de notre cœur. Ainsi, l’Alchimiste, en travaillant fiévreusement dans le Grand Œuvre pour éliminer ses défauts psychologiques, parvient à ce que le Seigneur ressuscite en lui et lui en le Seigneur. Ainsi, la résurrection, il faut la faire ici et maintenant et pendant notre vie, pas dans quelques millions d’années, maintenant même, ici même, maintenant !

Ainsi, nous devons penser au Christ Rouge qui vit à l’intérieur du Surhomme ; voilà ce qui compte. Y a-t-il une autre question ?

Question. Maître, est-ce que ce Christ Intime qui est en nous, malgré la misère de toute la charogne qui le recouvre, reconnaît à un moment donné quel est l’effet d’une cause ?

Maitre. Quand il est incarné en nous, le Christ Rouge connaît non seulement les effets, mais aussi les causes ; le Christ, en nous-mêmes, sait que chacun de nos Mois, de nos défauts psychologiques, provient de causes originelles, de causes erronées ; il travaille sur les causes de l’erreur et, en changeant ces causes, il change l’erreur, il l’élimine (si on ne travaille pas sur la cause, le défaut ne disparaîtra pas) ; il travaille sur les causes pour pouvoir éliminer les effets qui sont erronés. C’est ainsi que le Christ Rouge nous libère. Mais, nous ne pensons pas que le Christ soit un effet ; nous savons bien que le CHRIST en lui-même EST AU-DELÀ DES CAUSES ET DES EFFETS. Il est ce qu’il est, ce qu’il a toujours été et ce que toujours il sera. Nous devons faire clairement la différence entre l’ordre causatif, l’harmonie des causes et des effets, l’enchaînement, et ce qu’est le Christ. Lui, nous ne pouvons pas le considérer comme l’effet d’une cause. Le Christ est le Christ, c’est l’INRI, c’est l’ABRAXAS des anciens gnostiques, c’est le FEU QUI DÉVORE l’Univers, c’est la SIGNATURE ASTRALE DU FEU, c’est le Feu du Feu, c’est la Flamme de la Flamme ; il n’y a aucun effet sans cause ; c’est ce qui est, ce qui a toujours été et ce qui toujours sera ; c’est la vie qui palpite dans chaque atome comme elle palpite dans chaque soleil. Quelqu’un a-t-il une autre question ?

Question. Maître, pouvez-vous nous dire, s’il vous plaît, quelle est la différence entre Corps Existentiels et Corps Solaires ?

Maitre. Les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être SONT les Corps Solaires EUX-MÊMES, il n’y a aucune différence, ce sont les mêmes ; nous pouvons bien les nommer Corps Solaires ou bien nous pouvons les nommer Corps Existentiels ; mais c’est la même chose, il n’y a aucune différence. Une autre question ? Ceux qui ne sont pas d’accord avec ces affirmations insolites ont aussi le droit de réfuter, pourvu qu’ils ne fassent pas de dialectique.

Question. Maître, l’Étincelle qui existe en chacun de nous, est-elle une émanation du Grand Tout ?

Maitre. Eh bien, L’ÉTINCELLE VIRGINALE en soi-même PROVIENT indiscutablement DU GRAND FEU, DE LA GRANDE FLAMME, c’est une émanation, dirions-nous, de l’Éternel Père Cosmique Commun. Faisons une complète discrimination ou différenciation entre ÆLOHIM et ELOHIM. Elohim est formé par l’Armée de la Voix, par la Grande Parole, par l’OEAOHOO. Elohim est l’Androgyne Divin, ou les Androgynes Divins, car « Elohim », en soi-même, est une parole qui signifie « Dieux et Déesses ». Nous savons bien que les Elohim sont des Androgynes Ineffables, c’est l’Armée de la Voix, c’est le Verbe de saint Jean, c’est l’Étincelle Virginale à l’intérieur de chacun de nous. Tout l’ensemble de l’Armée de la Parole est le Démiurge Créateur ou Logos Manifesté, mais nous devons aussi comprendre que ce Logos Manifesté, cette Armée de la Parole, cette Étincelle Divine qui demeure au fond de notre Conscience, provient originellement d’Ælohim, c’est-à-dire de la Divinité Inconnaissable et Immanifestée, de l’Éternel Père Cosmique Commun. Ainsi, Elohim provient d’Ælohim, Ælohim est la Séité toute puissante, la Séité Cosmique qui est au-delà du Cosmos, la Séité Inconnaissable et Immanifestée que personne ne pourrait graver, ciseler, symboliser en aucune manière. Nous pouvons faire l’allégorie d’Elohim, nous avons le droit de symboliser Elohim, mais nous ne pourrions pas graver ni ciseler Ælohim, c’est-à-dire la Séité Immanifestée et Inconnaissable, ni en faire l’allégorie, ni le symboliser sous aucune forme. C’est tout. Une autre question ?

Bon, s’il n’y a pas d’autres questions pour l’instant, nous finirons cette conférence et nous vous inviterons alors pour demain, à la même heure. Vous êtes tous invités demain. Paix Invérentielle !