Le Sérieux dans le Travail Ésotérique et l’Anormalité de la Psyché
LE SÉRIEUX DANS LE TRAVAIL ÉSOTÉRIQUE ET L’ANORMALITÉ DE LA PSYCHÉ
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
Avant tout, mes chers frères, il est nécessaire de savoir que nous autres, en vérité, la seule chose que nous recherchons, c’est l’Autoréalisation Intime de l’Être.
Un jour, je parlais avec le précepteur d’une école dont je ne mentionnerai pas le nom et j’en vins à lui poser une question. La réponse de ce précepteur, qui, bien sûr, est maintenant désincarné, me laissa assez triste : « Non, nous autres, nous ne recherchons pas l’Autoréalisation Intime de l’Être en tant que telle, cela ne nous intéresse pas ; nous aspirons uniquement à la force du mental, nous voulons arriver à l’unité de la vie, etc. » Enfin, il émit une série d’échappatoires vraiment regrettables.
Je me demandai : « Pourquoi faire des études de ce genre si nous ne recherchons pas l’Autoréalisation Intime de l’Être ? Dans quel but ? Rien que pour nous distraire, pour nous divertir ? Pourtant, dans le monde profane il y a beaucoup de choses pour se divertir : le cinéma, les corridas, etc. ! » Alors, avant tout, nous devons être sérieux.
Il y a beaucoup d’écoles de pseudo-ésotérisme et de pseudo-occultisme bon marché, mais il est difficile d’y rencontrer des personnes sérieuses. Si nous appelions sur le Chemin les cinq millions de personnes qui se consacrent ici, au Mexique, au pseudo-ésotérisme et au pseudo-occultisme bon marché, si nous les appelions vraiment sur le Chemin, si nous mettions sur la table, devant eux, les postulats de la Gnose, si on leur enseignait ce qu’est le chemin de l’Autoréalisation Intime, je suis sûr qu’ils fuiraient pour la plupart épouvantés. Beaucoup d’entre eux sont des érudits en théosophie, en pseudo-rosicrucisme, etc. Malheureusement, il est difficile de rencontrer des gens sérieux. Ce qu’ils recherchent tous, c’est une forme de distraction ; presque tous ces pseudo-savants du pseudo-occultisme bon marché, ce qu’ils veulent, au fond, c’est se distraire un peu, se divertir, mais en réalité, quand on leur met sur la table les postulats de l’Autoréalisation et qu’on les invite à travailler, alors ils s’enfuient, épouvantés. Ainsi donc, ce n’est pas l’Autoréalisation qu’ils recherchent, mais une forme de diversion et c’est tout.
Il faut, avant tout, que nous soyons des personnes sérieuses. Je ne pourrais qualifier de « sérieux » quelqu’un qui ne se préoccupe pas de s’auto-explorer, quelqu’un qui ne se préoccupe pas de s’autoconnaitre.
Les Anciens ont dit : « NOSCE TE IPSUM » (« Homme, connais-toi toi-même »… et tu connaîtras l’Univers et les Dieux). Comment pourrait-on connaître le Monde Astral si on ne se connaît pas soi-même ? Comment pourrait-on vraiment connaître le Mental Universel, si on ne connaît pas son propre mental ? Comment pourrait-on connaître le Monde des Causes Naturelles, si on ne connaît pas les causes de ses propres erreurs psychologiques ?
On parle beaucoup des « MONDES INTERNES », mais si on ne connaît pas ses propres mondes internes, comment peut-on connaître les mondes internes de la Planète Terre, du Système Solaire, de la Galaxie où l’on vit ou de l’Infini ?
Nous devons être sérieux ! Dans le monde du pseudo-ésotérisme et du pseudo-occultisme bon marché, il existe beaucoup de « psychisme inférieur ». Il y a un Sanctuaire au Venezuela, où une dame XX, de type médiumnique, tombait en état de transe et là, dans cet état, elle se consacrait à « conférer des Initiations » : « Untel est arrivé à la Quatrième Initiation », « Untel est arrivé à la Cinquième », « Untel est déjà un Hiérophante » et des absurdités de ce style.
Nous autres, il faut vraiment que nous soyons sérieux, très sérieux. Évidemment, ceux qui accepteront ce genre de choses dans un Lumitial, ne pourront pas être ou ne seront pas des personnes sérieuses et, pour moi, il est impossible qu’une personne sérieuse accepte des sottises de ce genre.
Beaucoup veulent des Initiations : « Untel est déjà dans la Cinquième, c’est un Mahatma », « Un médium a dit à untel, quelque part, qu’il était dans la Sixième et que demain il arrivera à la Septième ». C’est un manque de sérieux, un manque de sérieux ! Comment va-t-on connaître les mondes internes si on ne connaît pas ses propres mondes internes ?
Dans le psychisme inférieur, il existe d’épouvantables sottises : des personnes qui rêvent et qui se croient éveillées et, le plus grave, c’est qu’elles rêvent qu’elles sont éveillées ; elles rêvent en se croyant éveillées.
Ces rêveurs de type négatif, médiumnique, ces hallucinés, dirons-nous, projettent leurs rêves sur les personnes et ils voient chez celles-ci leurs propres rêves négatifs, incohérents et absurdes. C’est la crue réalité des faits !
Nous autres, nous voulons des réalités objectives, pas des rêves absurdes et incohérents. Je ne pourrais pas accepter des rêves ; je veux des réalités objectives et cela même, je le veux, donc, pour vous tous. De telles réalités objectives sont possibles quand on a vraiment rendu la Conscience objective. Mais, il n’est pas possible de rendre objective la Conscience si on n’est pas réellement passé, auparavant, par « l’Annihilation Bouddhique » (ces mots terribles horrifient certaines écoles).
Cette question « d’annihilation » dérange réellement les écoles du pseudo-ésotérisme et du pseudo-occultisme bon marché. Il s’avère que l’Égo ne désire passer par aucune annihilation ; l’Égo veut réellement vivre, coûte que coûte ; il ne désire pas l’annihilation.
De toute évidence, mes chers frères, nous devons comprendre la « Doctrine des Multiples ». Certains ont dit que j’ai emprunté la « Doctrine du Moi Pluralisé » à Monsieur Gurdjieff et ils se demandent « comment est-il possible que moi, l’Avatar de l’Ère du Verseau, je lui ai emprunté sa Doctrine ». Ils se trompent ; je n’ai pas emprunté cette Doctrine à Gurdjieff et Gurdjieff n’est pas, non plus, l’auteur de cette Doctrine. Gurdjieff l’a empruntée au Tibet ; c’est une Doctrine Tibétaine et moi je l’ai empruntée à l’Égypte des Pharaons ; je l’ai connue en Égypte (je l’ai connue aussi dans beaucoup d’écoles très anciennes). Les premiers qui l’ont enseignée furent les Avatars de la Lémurie. Ainsi donc, Gurdjieff l’a empruntée au Tibet et moi je l’ai empruntée à l’Égypte ; je ne crois pas que ce soit un délit de l’avoir empruntée à l’Égypte ; seulement, dans l’Égypte Ancienne des Pharaons, le Moi ne s’appelait pas Égo (« Égo » est un terme latin) ; le Moi pluralisé s’appelait « Seth » ; tous les agrégats psychiques cités par les Tibétains (pas exclusivement par Mister Gurdjieff) s’appelaient les « DÉMONS ROUGES DE SETH ».
Nous savons, nous autres, les Égyptiens (je dis les Égyptiens parce que je suis un Égyptien et ce cerveau avec lequel je pense et je parle a passé 4000 ans sur terre, bien que cela paraisse incroyable) que HORUS (nous ne disions pas Horus mais HAOUROUS) fut capturé par les « Démons Rouges de Seth ». En parlant ainsi, nous voulions simplement dire, nous voulions expliquer à nos dévots, que les « Démons Rouges de Seth » s’étaient emparés de la Conscience humaine. Les dévots de tout le Haut Nil et le Bas Nil le comprenaient à merveille et, en général, ils luttèrent tous contre les « Démons Rouges de Seth » (évidemment, je veux dire contre les Mois qui personnifient telle ou telle erreur et, pour parler en langage strictement tibétain, je veux dire contre les « agrégats psychiques » qui personnifient nos erreurs).
Au Tibet, la « Doctrine des Multiples » est le fondement du Lamaïsme. Il n’y a pas de doute que Monsieur Gurdjieff, qui était au Tibet en tant que Lama, a sorti de là la Doctrine pour la préconiser dans le Monde Occidental. Cela ne veut pas dire que la Doctrine ait été sa propriété exclusive. La « Doctrine des Multiples » est très connue au Tibet et quand on dit « qu’il faut détruire les agrégats psychiques qui personnifient nos erreurs », les Tibétains l’expriment sous la forme suivante : « LE BOUDDHA INTÉRIEUR DOIT DÉTRUIRE LA DOCTRINE DES MULTIPLES EN LUI-MÊME » (voyez cette façon de parler), c’est-à-dire « en finir avec les éléments inhumains que nous avons en nous ».
Au Tibet, dans l’Himalaya, il y a aussi quelques « Bodhisattvas » tombés. Bien souvent, les « Lanus » (c’est-à-dire les disciples) doivent supporter patiemment, toute une journée, les différents « agrégats psychiques » qui se mettent à passer ou à contrôler, chacun à leur tour, le corps d’un Lama, d’un lama tombé, d’un « Bodhisattva » tombé. Mais, ils ont la patience de supporter ses bêtises et d’attendre l’instant où cessera la procession des « agrégats » et où enfin apparaîtra, ne serait-ce qu’un moment, l’ÊTRE RÉEL de ce Lama-Instructeur ; alors, ils reçoivent de l’ÊTRE l’enseignement qu’ils cherchaient. Après, l’ÊTRE se retire et les Mois continuent à tourmenter les pauvres disciples.
« En finir avec la Doctrine des Multiples en soi-même » n’est pas facile (c’est ce que nous pensions, nous les anciens Égyptiens et nous continuons à penser de façon identique). Il faut tuer les « Démons Rouges de Seth » ; c’est en eux que se trouve embouteillée l’Essence. Chez les dévots du Chang et du Zen, l’Essence reçoit un autre nom : on l’appelle la « Bouddhata » (vous voyez ainsi que cette Doctrine n’est la propriété exclusive ni de Monsieur Gurdjieff, ni de personne ; elle est d’ordre général). Cette « Bouddhata » ou « matériel psychique » que nous portons à l’intérieur de nous est importante ; c’est l’Essence qui est embouteillée parmi les « Démons Rouges de Seth », parmi les « agrégats psychiques ». Il est nécessaire de briser chacun de ces « éléments indésirables » que nous portons à l’intérieur de nous, pour libérer l’Essence ; c’est ainsi seulement que nous parviendrons à retrouver notre intégralité et à nous convertir réellement en Individus Sacrés.
Nous savons bien que pour désintégrer les « agrégats psychiques », nous devons diriger la Lance contre eux et c’est ce que nous enseigne clairement Richard Wagner, grand Maître sous-estimé par les pédants du pseudo-occultisme bon marché. Richard Wagner, avec son « Parsifal », donne une leçon extraordinaire d’Ésotérisme Tantrique. Son « Parsifal », en lui-même, personnifie le Christ Intime ou Christ-Jésus ou l’ADEPTUS, bien que celui-ci soit « l’ADEPTUS-EXEMPTUS » ou l’ADEPTUS pas encore « EXEMPTUS » (je dirais « l’ADEPTUS-EXEMPTUS »).
Évidemment, Parsifal a aussi sa Mère Divine, qui n’est autre que HERZÉLÉIDE. Amfortas, le Roi du Graal, avait une blessure au côté, une blessure terrible d’où jaillissaient sang et eau ; ses disciples le menaient toujours se laver dans un lac qui était proche, mais sa blessure ne guérissait pas. Un jour, une « Kundry », une espèce de Magdala tentatrice, avait fait tomber dans ses bras sensuels, le Roi du Graal. Pendant que celui-ci s’écroulait dans ses bras, KLINGSOR lui avait arraché la Lance et, avec celle-ci, avait blessé à mort le Roi Amfortas.
Vous savez, frères et sœurs, que la Lance en elle-même est un emblème sexuel tantrique. Cela signifie que cet homme avait chuté ; cependant, Parsifal se sauva. Parsifal était aussi sur le point d’être victime de Kundry (Gundrigia, Salomé) mais, au moment suprême, il se souvint du Roi Amfortas et de sa blessure. Il implora l’aide de sa Mère Herzéléide et du Christ Sauveur et, évidemment, il la reçut. Elle (Kundry), à son tour, chantant dans l’Opéra de Wagner d’une voix délicieuse, implore, sollicite l’aide du terrible Klingsor, qui l’utilisait à ses fins perverses, et celui-ci apparaît ; il jette la Lance contre Parsifal, mais Parsifal est en extase : il attrape la Lance et, avec celle-ci, il fait le signe de la Croix ; alors le Château de Klingsor s’effondre dans l’horrible précipice.
Parsifal sort victorieux de l’épreuve. Plus tard, il retourne au Château de Monsalvat ; là, cette Lance, appliquée sur le côté du Roi Amfortas, le guérit instantanément de sa blessure.
Il me revient en mémoire le début d’Hamlet : « SIMILIAM SIMILIUS CURANDO » (le semblable se guérit avec le semblable). Si la Lance, emblème viril de la force électrique, sexuelle, provoque la chute des Dieux, il est aussi certain et totalement vrai qu’avec cette même Lance on peut guérir la blessure au côté, on peut retourner sur le réel Chemin, on peut arriver à la Libération finale.
Parsifal fait le signe de la Croix avec la Lance (vous savez très bien que l’insertion du PHALLUS VERTICAL à l’intérieur du CTÉIS FORMEL fait une Croix). Ainsi donc, Parsifal fait une Croix. C’est là précisément que se trouve la clé de Richard Wagner, c’est à cet instant précis de la copulation chimique et métaphysique qu’on a le pouvoir de détruire le Château de Klingsor (ce château, chacun le porte en soi ; c’est là que se trouvent tous les « Démons Rouges de Seth » : la colère, la convoitise, la luxure, l’envie, la paresse, la gourmandise, etc.). C’est précisément à cet instant suprême de la copulation que nous pouvons utiliser la Lance pour détruire « les Démons rouges de Seth ». C’est cela même qu’enseigna Krumm-Heller bien que ce soit sous une forme plus rudimentaire, quand il dit : « les hommes et les femmes, au moment suprême de la copulation chimique, sont entourés de ces mêmes forces qui permirent à l’Univers d’exister » et « en retenant de telles forces, nous pouvons avec elles nous purifier ». Voilà l’enseignement de Krumm-Heller, il est rudimentaire, mais il existe.
En cela, les adeptes du tantrisme tibétain vont plus loin ; ils enseignent directement le maniement de la Lance pour détruire les « Démons Rouges » et il existe chez eux un grand Maître qui a écrit une œuvre sur la Magie du Sexe, un allemand très sage qui comprend la clé et l’explique. Il y a donc pas mal de documentation, mais, tout est entre les lignes et il faut savoir l’extraire des différents textes, qu’ils soient sanscrits, tibétains, chinois, etc.
Maintenant, vous avez la clé et vous savez bien comment l’utiliser ; et il faut l’utiliser pour détruire les « agrégats psychiques ». Cependant, un « agrégat » doit avoir été préalablement compris dans tous les niveaux du mental, avant d’être éliminé directement dans le neuvième cercle dantesque.
Je vous disais, dans une conférence que nous avons eue récemment à Machultepec, que la psyché des êtres humains est altérée, c’est-à-dire qu’elle est anormale (et c’est la vérité). Ce malheur est venu après que l’abominable « Organe Kundartisseur » ait été éliminé par l’Ange Loïsos, Archiphysicien-Chimiste Commun. L’Archange Sakaky et sa très haute suite donna à l’humanité l’abominable « Organe Kundartisseur », dans le but de stabiliser l’écorce géologique du monde ; il réussit, mais fit une erreur dans les calculs mathématiques transfinis. Il supprima trop tard cet « Organe » (dans la Lémurie) ; comme conséquence ou corollaire, les très mauvais résultats négatifs que sont les « agrégats psychiques inhumains » se trouvèrent fermement établis dans les cinq cylindres de la machine.
Dès lors, la Conscience, l’Essence, la Bouddhata, ce que nous avons de plus pur en nous, s’altéra, à cause du fait concret que cette Essence était restée embouteillée dans les « éléments indésirables » que nous avons dans notre psyché. Dès lors, il s’établit en nous un état psychique anormal, parce que si le matériel psychique, c’est-à-dire la Bouddhata, l’Essence, est restée prisonnière des différents « éléments psychiques inhumains », le résultat ne pouvait pas être différent. Évidemment, depuis cette époque, la psyché humaine se trouve altérée et les êtres tricérébrés qui vivent à la surface de la terre sont A-NOR-MAUX (je répète ce mot, comme ça, lentement, assez doucement).
Et pourtant, je vous ai dit, dans la conférence que nous avons eue à Machultepec, qu’on ne se rend pas compte qu’on est anormal, qu’on est déséquilibré, tant qu’on n’a pas dissous les « agrégats psychiques ». Quand on a obtenu la désintégration radicale de tous « les éléments indésirables » qu’on porte en soi, l’Essence est normale à l’intérieur de soi, la psyché est normale à l’intérieur de soi, et une fois la normalité établie en soi-même, de ce fait, on perçoit l’anormalité de ses semblables.
C’est difficile à comprendre. Bien que vous l’acceptiez intellectuellement, vous n’avez pas Conscience de ce que vous écoutez (ce n’est pas possible parce que vous n’avez pas encore la moindre idée du fonctionnement de la Conscience normale) ; évidemment, vous vous croyez normaux et je ne vous le reproche pas ; je vois que vous êtes anormaux. Pourquoi ? Parce que CELUI QUI EST LÀ, À L’INTÉRIEUR DE MOI, a désintégré les « éléments psychiques indésirables », ce qu’il y avait d’anormal en moi. Quand j’ai réussi, et pas avant, j’ai pu expérimenter directement, par moi-même, la crue réalité de l’anormalité de la psyché de mes semblables. Dès lors, mes semblables me parurent des gens déséquilibrés ; j’ai senti que je m’étais endormi dans un asile de fous : la planète Terre.
Maintenant, vous pourrez vous expliquer les causes des guerres, etc. Souvent, il suffit d’une catastrophe cosmique pour qu’arrivent des ondes épouvantables ; celles-ci touchent les cerveaux des machines organiques appelées « hommes » (erronément), et ces derniers, qui sont anormaux, se lancent dans la guerre. S’ils étaient sensés, ils ne le feraient pas, mais ils sont anormaux ; ils brandissent des emblèmes différents, justifient leurs batailles de telle ou telle façon ; ils se croient sensés, mais, en réalité et en vérité, ils font tout cela parce qu’ils sont anormaux. Il suffit d’une mauvaise conjonction planétaire pour provoquer une guerre : des millions d’êtres humanoïdes contre d’autres millions d’humanoïdes.
Dans ces conditions anormales, comment les humanoïdes pourraient-ils s’aimer ? Que puissent exister des mariages qui durent jusqu’à la vieillesse me parait épouvantablement difficile. Les hommes (ceux qu’on appelle « hommes ») sont anormaux ; celles qu’on appelle « femmes » sont anormales et je ne m’explique pas comment ils peuvent coexister ensemble. Quand ils sont heureux, remplis d’harmonie, de beauté et de paix, voilà que fuse une parole que l’autre interprète à sa façon, de manière négative, et il se fâche. À son tour, il en prononce une autre qui blesse le premier et, à la fin, ils finissent, comme on disait chez moi, « par changer de vaisselle ». Il n’y a aucun autre remède, c’est certain ; mais pourquoi les couples doivent-ils « changer de vaisselle » ? Pauvres assiettes, pauvres tasses, pauvres verres ! Eh bien, ce sont seulement des ANOMALIES !
Des amis s’apprécient, s’estiment et soudain, pour telle ou telle raison, ils se disputent et c’en est fini de l’amitié. En analysant cela, nous voyons que la cause de la rupture de l’amitié est une bêtise, sans aucune valeur. Des personnes qui semblent très respectables, très sérieuses, mais qui font des sottises, des bêtises, tout cela est le produit de l’anomalie ; toutes ces choses sont des questions anormales.
Il est évident que les êtres tricérébrés de la Planète Terre ne sont pas en parfaite relation avec les êtres tricérébrés des autres mondes habités. Il y a indiscutablement d’autres humanités planétaires, comme je vous l’ai dit, qui s’intéressent beaucoup à l’étude de ces anomalies. De temps en temps, ils « enlèvent » certains individus, ils les emmènent (dans un Vaisseau Cosmique, naturellement). Je vous ai dit d’avoir la bonté de pardonner à nos frères extraterrestres quand ils emmènent quelqu’un car ils le ramènent toujours ; mais, cependant, lorsqu’ils l’emmènent, ils l’emmènent pour deux raisons : l’une est pour l’accoupler avec des gens d’autres mondes, parce qu’ils sont en train de créer la Sixième Race, en marge des limites actuelles ; et l’autre, pour étudier l’anomalie des terriens. Ils les mettent dans un laboratoire, à l’intérieur du Vaisseau Cosmique et les soumettent à des études approfondies. Cela leur indique réellement en quoi consiste l’anomalie de ces terriens.
Ils se comportent d’une façon si bizarre, qu’ils ont attiré l’attention de tout le Cosmos : ils n’ont pas d’harmonie ; ils ne contrôlent pas la parole, le verbe ; ils se disputent pour la moindre bêtise ; ils se battent sans raison. Ils sont si étranges que cela a causé la stupéfaction dans tout le Cosmos et c’est pourquoi « ils en ont enlevé beaucoup » et qu’ils vont continuer « à en enlever » pour les étudier dans leurs laboratoires. Et ils les emmènent là où je vous le disais, comme des « cochons d’Inde » ; ils les emmènent pour les étudier ; et ils les étudient avec des lentilles, avec des réactifs, etc. Enfin, ils les observent pour voir, pour tâcher de bien connaître tous les processus, disons, psycho-physiologiques, de ces anomalies. Ensuite ils les ramènent et les laissent là où ils les ont pris ; non pas dans un autre lieu, mais là où ils les ont pris ; c’est tout.
Mais, on ne se rend pas compte de ces états anormaux, je le répète, tant qu’on a des « agrégats psychiques » à l’intérieur de soi. Il se peut que vous soyez en train de m’écouter. Oui, je sais que vous êtes en train de m’écouter, mais je suis absolument sûr que vous n’êtes pas conscients de ce que je dis et que, bien que vous m’écoutiez, vous continuez à croire, à l’intérieur de vous, là, au-dedans de vous, que vous êtes normaux ; et je ne peux pas, pour cela, vous condamner, vous critiquer ou vous blâmer. Vous ne connaissez pas l’état psychique dans lequel vous vous trouvez. Mais, quand vous détruirez l’Égo, quand vous le réduirez en poussière cosmique, alors vous acquerrez la normalité. C’est seulement ce jour-là que vous vous rendrez compte qu’auparavant vous étiez anormaux ; seulement ce jour-là ; avant, ce n’est pas possible, ce n’est pas possible.
Ainsi, mes chers frères, dans la conférence de ce soir je voulais vous inviter à reconquérir la normalité dans votre psyché ; je voulais vous faire comprendre que « l’Annihilation Bouddhique » est nécessaire. Je vous disais donc que l’Égo de chacun de vous ne veut en aucune façon cesser d’exister. Je m’étonne que vous ayez la patience d’être là à m’écouter ; ça me surprend même, parce que l’Égo de chacun de vous est obligé de me regarder comme un démon terrible. C’est évident : POUR VOUS, JE SUIS LA MORT ; POUR L’EGO EN CHACUN DE VOUS, MON VÉRITABLE NOM EST « MORT » ; CELA NE PEUT PAS PLAIRE À L’EGO. À l’évidence, vous recevez ces paroles et vous dites : « Bon, maintenant, ce n’est pas le moment de mourir ; un petit peu plus tard ». « Il faut avoir de la patience, un jour j’y arriverai », « le Maître a peut-être raison, peut-être qu’il est en train d’exagérer ». C’est-à-dire que l’Égo les repousse de diverses manières pour échapper à ce qui vient de surcroît : LA MORT… Cette tête de mort ne plaît pas à l’Égo. Il veut vivre, il n’est en aucune façon disposé à cesser d’exister.
Ainsi, mes chers frères gnostiques, c’est parce que je sais dans quelles conditions vous vous trouvez actuellement que je vous invite à étudier. Déjà comme IMITATUS, je m’occupe à vous entraîner pour que vous puissiez travailler sur vous-mêmes. Il est nécessaire qu’il y ait une continuité de propos en vous, car il se trouve que l’Égo n’en veut pas. Dans ces conditions, comment pourriez-vous le vouloir si vous êtes l’Égo lui-même ? La seule chose qui puisse vous sauver, c’est maintenant l’étude et ensuite la pratique. Cela vaudrait la peine que vous étudiez mon livre « LA GRANDE RÉBELLION », tout comme « LA PSYCHOLOGIE RÉVOLUTIONNAIRE ».
J’ai interrogé quelques frères ; je leur ai demandé : « Eh bien, mes frères, avez-vous étudié mon livre “LA GRANDE RÉBELLION” ? » « Oui (m’ont-ils dit), nous l’avons lu rapidement… ». « Bon, mais vous l’avez étudié ? » « Eh bien, quant au fait de l’avoir étudié, non ; nous l’avons lu à toute allure ». Alors, je suis resté stupéfait : tant d’années passées pour pouvoir écrire le livre « LA GRANDE RÉBELLION » ou « LA PSYCHOLOGIE RÉVOLUTIONNAIRE » et eux l’ont lu en quelques heures et ils le connaissent bien !
Ils viennent constamment me trouver pour me dire : « Je voudrais bien travailler sur moi-même, je voudrais dissoudre l’Égo, mais je voudrais que vous m’appreniez ». Ah qu’elle est anormale la psyché des terriens ! Ils me demandent de leur apprendre à dissoudre l’Égo, après avoir lu mon livre « Psychologie Révolutionnaire » ! Mais, comment cela se fait-il ? Dans ce livre, j’ai donné toutes les indications et ils me demandent maintenant de leur apprendre, qu’est-ce que cela veut dire ? Ils ont ruiné complètement leur centre intellectuel !
Dans l’Atlantide, par exemple, ou dans la Lémurie, personne n’étudiait de cette façon. Un Lémure, par exemple, considérait que les lettres étaient sacrées et on utilisait un alphabet contenant 300 consonnes et 51 voyelles ; dans la Lémurie, les lettres étaient sacrées et personne n’acceptait le paragraphe d’un Livre Sacré s’il ne s’était pas, au préalable, rendu conscient de ce paragraphe ; et, pour se rendre conscients de ce paragraphe, ils s’adonnaient des jours entiers à la méditation ; alors, ils étaient conscients de ce qu’ils étudiaient.
Quand on lit ainsi, « à toute allure », page après page, en disant « ça, je l’ai lu », « ça, je le connais », on ruine totalement son centre intellectuel. Ce n’est pas ainsi qu’on étudie ; on ne doit pas aller plus avant, passer à un autre paragraphe, sans s’être rendu conscient du paragraphe précédent (il faut que nous sachions ce que nous allons amener au centre intellectuel).
Une fois, quand je voyageais dans les pays d’Amérique du Sud, je fis connaissance d’un indien qui vivait près du Summum Supremum Sanctuarium. C’était un « MAMA » (quelqu’un qui ressemblait à un « Mahatma »), un petit homme de cette taille-ci ; il ne mesurait pas plus d’un mètre et quelques centimètres. Il avait les cheveux longs, la barbe noire et longue ; enveloppé d’une tunique, il ressemblait plutôt à un Christ très maigre. Il commença à me parler de thèmes que j’avais écrits dans « LA RÉVOLUTION DE BEL ». Je lui dis :
– « Comment se fait-il, frère Bernardino Alfaro Torres (parce qu’ils l’avaient baptisé avec un nom latin, un Missionnaire l’avait baptisé comme ça) ; comment se fait-il, lui dis-je, que tu connaisses mon livre “LA RÉVOLUTION DE BEL”, si tu ne sais ni lire ni écrire, si tu es analphabète ? »
– « Monsieur, nous autres, de la tribu des MAMAS, nous n’avons pas besoin de lire un livre ; nous l’examinons dans le Monde Astral. Le livre “LA RÉVOLUTION DE BEL” est un livre de la Déesse Nature et il se trouve sur les autels de nos Temples-Sanctuaires ».
Cet homme était stupéfiant : il connaissait tous les thèmes du livre ; il parlait du « Nirvana », d’une « Cité en Or » du Monde Nirvanique.
Une fois, je me suis trouvé parmi plusieurs « Arhuacos » ; ils parlaient du Karma mais ne le faisaient pas comme les théosophes ou les pseudo-rosicruciens, ni rien de ce style. Non, j’ai vu, dans un café, deux « Arhuacos » qui parlaient, c’était des plus curieux ; ils parlaient d’affaires : « Moi, je dois tant, que m’a prêté mon copain untel et je vais voir comment le payer ». « Je vais solder quelques traites et après avoir soldé ces traites, je vais voir si j’obtiens un crédit, car j’en ai besoin pour mes affaires ». « J’ai payé dernièrement 500 pesos de crédit et, de ce côté-là, je crois que je n’aurai pas de problèmes, le crédit me sera accordé ». En fait, tout était question uniquement d’affaires. Un profane aurait cru qu’ils étaient en train de parler d’affaires ; ce n’était pas le cas ; ce dont ils parlaient, c’était des AFFAIRES DE LA LOI à propos du KARMA et du DHARMA et ils le faisaient mieux que n’importe quel pseudo-ésotériste, que n’importe quel pseudo-occultiste moderne, ou n’importe quel érudit, mieux qu’Annie Besant et ses partisans.
Ils sont pratiques à cent pour cent et leur manière d’étudier mes livres se faisait au moyen de la méditation. Comme ils ne savaient ni lire ni écrire, ils le faisaient au moyen de la méditation ; et ceux qui savaient lire et écrire, les lisaient et s’adonnaient ensuite à la méditation ; mais la majorité ne savait ni lire, ni écrire. Ils n’avaient pas ruiné leur centre intellectuel comme les civilisés ou ceux que l’on appelle les « civilisés » (les « bonachis », comme on dit dans la Sierra Nevada).
Bernardino, l’Arhuaco me disait : « Ces bonachis se croient très cultivés, très civilisés, parce qu’ils ont ces “petites inventions” comme l’automobile, l’avion, et le bateau (jouets qui n’en valent pas la peine) mais, ils ne savent rien des Mystères de la Vie et de la Mort ».
Que savent-ils de cet indigène, de ce VÉRITABLE ILLUMINÉ ?
Ainsi, mes chers amis, ne détruisez pas votre centre intellectuel ; ne détruisez pas, non plus, votre centre émotionnel. N’importe quelle émotion doit passer, d’abord, par le filtre de la compréhension, avant que le centre émotionnel ne puisse faire quoi que ce soit. Nous devons nous rendre conscients de toutes nos perceptions, de tout ce que nous étudions ou de tout ce qui nous arrive.
Si vous étudiez avec soin mes livres « LA PSYCHOLOGIE RÉVOLUTIONNAIRE » et « LA GRANDE RÉBELLION » et que vous mettez en pratique cette connaissance, je vous dis, au nom de la vérité, que vous arriverez à passer par « l’Annihilation Bouddhique » ; alors, vous établirez ainsi dans votre psyché, à l’intérieur de vous, la normalité psychologique ; vous serez en harmonie avec tous les êtres tricérébrés du Cosmos ; vous pourrez expérimenter directement par vous-même ce qui n’appartient pas au temps, ce qui est au-delà du corps, des sentiments et du mental.
Je m’arrête de parler. Si quelqu’un de vous a quelque chose à dire ou à demander en relation avec ce thème, il peut le faire avec la plus grande liberté. Je vous prie seulement de ne pas sortir du thème.
Question. Maître, vous nous avez parlé de l’abominable « Organe Kundartisseur » ; est-ce que l’anomalie de la psyché provient de là ?
Maitre. Eh bien, réellement, c’est de là que vient l’A-NO-MA-LIE ; parce que l’abominable « Organe Kundartisseur » a, pour ainsi dire, cristallisé dans notre psyché toutes les mauvaises conséquences qu’il provoque. C’est-à-dire que les « agrégats psychiques » existent à cause de l’abominable Organe Kundartisseur ; sinon, ils n’existeraient pas et, malheureusement, à l’intérieur de ces agrégats, la Conscience se trouve embouteillée ; c’est pourquoi la Conscience est anormale ; la Conscience est la psyché qui fonctionne de façon anormale. Les terriens sont anormaux ; ce sont des cas cliniques qui sont actuellement étudiés par tous les frères du Système Solaire. C’est une des causes, une des raisons principales pour lesquelles les extraterrestres emmènent souvent dans l’espace tel ou tel citoyen, pour le mettre dans un laboratoire et l’étudier. L’état anormal des terriens a beaucoup attiré l’attention, dans tout le Cosmos : leur psyché bizarre, leur comportement bizarre qui n’a de lien avec aucune culture cosmique de l’Espace Infini. Mais tout est arrivé, malheureusement, à cause de l’horrible « Organe Kundartisseur ».
Question. Une question, Maître ; tous les êtres humains ont-ils chuté ou bien y a-t-il des êtres humains qui ont conservé leur hiérarchie primitive ?
Maitre. Eh bien, il y a quelques HOMMES RÉELS, actuellement, qui n’ont pas chuté et qui sont restés normaux.
Question. Depuis cette époque-là ?
Maitre. Oui, sachez que tous les habitants ne sont pas visibles pour les habitants du monde tridimensionnel d’Euclide. Dans la Quatrième Verticale de notre planète Terre existent d’autres humanités en chair et en os qui sont normales, qui n’ont jamais développé l’abominable Organe Kundartisseur et qui continuent à se reproduire par KRIYASHAKTI. Si bien que les anormaux sont ceux qui vivent dans le monde tridimensionnel d’Euclide, ceux qu’on appelle communément les « terriens ».
Question. Vénérable Maître, dans le Rituel Gnostique de Troisième Degré qui, comme nous le savons, provient de la sagesse égyptienne, nous pouvons lire ce qui suit : « Moi, défunt, je prononce les mêmes paroles quatre fois » et « puissent mes ennemis être terrassés et mis en pièces » et « les DIABLES ROUGES DE SETH seront livrés à la grande destruction de l’Abîme et du Néant ». Que signifient « les mêmes paroles qui se prononcent quatre fois » ?
Maitre. Évidemment, ce sont des paroles qu’il nous faut prononcer pour que le Corps Physique aille correctement ; ce sont les paroles du Verbe qui donnent naissance au Corps Astral ; ce sont les paroles qui donnent naissance au Corps Mental ; ce sont les paroles qui donnent naissance au Corps de Volonté Consciente. Ainsi, le Verbe s’exprime sous ces quatre formes, pour provoquer ces quatre naissances, quatre fois. Quant aux « ennemis », « les Démons rouges de Seth », « qui doivent être détruits dans l’Abîme et dans le Néant », il est évident qu’il doit en être ainsi ; nous devons les détruire.
Maintenant, si nous n’en sommes pas capables, si nous ne nous consacrons pas à détruire l’Égo, le mal, avec tous ses « éléments indésirables », la Nature se chargera de les détruire, là-bas, dans le monde souterrain, où l’on n’entend que des pleurs et des grincements de dents. Je ne vous conseille pas de descendre dans ces régions, car on y souffre trop. Vous obtiendrez, bien sûr, la désintégration de l’Égo dans les mondes infernaux ; vous pourrez sortir, libres des Égos, après quelques milliers d’années, mais je ne vous le conseille pas car là-bas on souffre trop.
Dans le sous-monde, il existe une matérialité épouvantable ; là-bas, tout est plus dense, plus grossier ; il vaut mieux que vous fassiez le travail maintenant, mais si vous ne voulez pas le faire maintenant, alors la Nature se chargera là-bas de le faire pour vous.