L’Énigme de l’Homme
L’ÉNIGME DE L’HOMME
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
…de manière emphatique sur l’énigme de l’homme.
Assurément, l’heure est venue de savoir qui nous sommes, d’où nous venons, où nous allons, quel est le but de notre existence, pourquoi nous existons, pour quelle raison nous existons.
Le CORPS PHYSIQUE n’est pas tout. Le corps est formé d’organes, les organes de cellules, les cellules de molécules et les molécules d’atomes ; si nous désintégrons un atome de notre corps, nous libérons de l’énergie nucléaire. Ainsi, en dernière synthèse, notre corps physique se résume à DIFFÉRENTS TYPES ET SOUS-TYPES D’ÉNERGIE.
C’est à juste titre qu’Einstein a dit : « L’énergie est égale à la masse multipliée par la vitesse de la lumière au carré ». Il a dit aussi : « La masse se transforme en énergie, l’énergie se transforme en masse ».
Ainsi, la VIE entière est une ÉNERGIE DÉTERMINÉE ET DÉTERMINATRICE ; déterminée par les anciennes ondulations, déterminatrice de nouvelles ondulations.
Au-delà du corps physique, il existe, en réalité, quelque chose que les Russes ont découvert en ces temps modernes. Je veux me référer, de toute évidence, au CORPS BIOPLASTIQUE.
Il existe actuellement, en Union Soviétique, un certain appareil d’optique électronique très sophistiqué, au moyen duquel il a été possible non seulement de percevoir le Corps Bioplastique ou Assise Vitale de la vie organique, mais, de plus, il a permis de le photographier ; et ça c’est quelque chose de très important.
Le Corps Bioplastique est ce même « CORPS VITAL » dont nous a parlé l’hindouisme, le « LINGA SHARIRA », la « MUMIE » de Paracelse.
Monsieur Emmanuel Kant lui-même, le philosophe de Königsberg, admet que le corps physique possède un « NEXUS FORMATIVUS ».
Il est évident que les éléments purement biochimiques n’expliquent pas, à eux seuls, l’existence de la vie. Il faut qu’il y ait, je le répète, un Nexus Formativus. Heureusement, on l’a photographié, et on l’a appelé, je le répète, Corps Bioplastique.
Mais, allons un peu plus loin : l’assise de la vie organique et un corps physique n’expliquent pas réellement tous les processus psychologiques qui existent à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant.
Évidemment, il y a beaucoup de phénomènes extraordinaires dans le […] de notre existence, réellement inexplicables pour les physiciens.
Nous avons besoin d’analyser certains aspects transcendantaux, ce soir, dans le but de nous soucier de la question de l’énigme de l’homme.
Il y a quelque temps, à Naples, on fit des expérimentations extraordinaires avec la médium EUSAPIA PALADINO. En présence de cette femme, des tables se soulevèrent toutes seules dans les airs, violant totalement la Loi de la Gravité.
Des mains invisibles jouaient des instruments de musique : une mandoline qui se trouvait sur le sol du laboratoire fut soulevée par des mains invisibles et elle fit résonner des mélodies extraordinaires. Un instrument de musique, enfermé dans une boite en fer, vibra doucement en émettant les plus extraordinaires symphonies. Cependant, cette boite était chargée d’électricité à haute tension.
Beaucoup de phénomènes extraordinaires se succédèrent en présence d’Eusapia Paladino de Naples. Des savants vinrent de toute l’Europe étudier le phénomène : des hommes incrédules, des matérialistes, des athées, des ennemis de l’Éternel. « Ils venaient – disaient-ils – dans le but de démasquer la fraude », c’est ce qu’ils disaient, ce qu’ils affirmaient haut et fort.
Ils commencèrent par analyser l’organisme physique de la médium : ils analysèrent les matières fécales, l’urine de la présumée patiente, le sang, etc. Pendant les sessions, ils la firent asseoir sur une chaise très sécurisée ; de chaque côté, il y avait des poteaux en acier auxquels elle était liée avec des fils de fer électrique ; il n’y avait donc pas de possibilité de fraude ; de plus, des scientifiques placés de chaque côté la surveillaient attentivement.
La médium tomba en état de transe et, en sa présence, arrivèrent des choses insolites : par exemple, la MÈRE DE BOTACCI, morte depuis plusieurs années, avança au milieu du laboratoire, visible et tangible pour tous, et elle embrassa naturellement son fils.
Ils prirent des photographies, ils prirent des moules en plâtre qui créèrent des preuves avant la photographie, des moules de mains, de visages invisibles, etc.
C’était donc un laboratoire dûment organisé, comme l’on disait, pour étudier le cas ou pour démasquer clairement toute fraude éventuelle.
Le résultat de ces expérimentations fut que ces matérialistes athées, ennemis de l’Éternel, incrédules à cent pour cent, retournèrent dans leurs pays d’origine, parfaitement convaincus de ce type de phénomènes psychiques.
J’ai entendu dire que tous ces événements furent dûment consignés par les Sociétés d’Investigations Psychiques. Ainsi, cela vaut la peine d’investiguer sur toutes ces choses.
Et que dire de WILLIAM CROOKES ? Nous savons bien que cet homme fut le premier à présenter la matière radiante dans ses tubes en verre ; un grand scientifique. En présence des DEMOISELLES FOX, de Merville, il arriva d’insolites évènements.
Ces demoiselles furent enfermées dans deux pièces dûment sécurisées avec des cadenas, dans le but d’éviter toute fraude. Une fois qu’elles furent en état de catalepsie, survinrent des événements extraordinaires. Par exemple : il y eut le cas merveilleux de KATIE KING, c’était une jeune femme morte depuis de nombreuses années ; elle paraissait avoir environ 25 ans.
Katie King se matérialisa physiquement au milieu du laboratoire ; et une fois matérialisée physiquement, elle se prêta à toutes sortes d’examens rigoureux : photographie, pesée, analyse de substances, etc.
William Crookes n’avait rien d’un charlatan. William Crookes était un savant qui voulait seulement investiguer sur ces questions. Katie King se matérialisa physiquement dans un laboratoire durant trois ans […]
Ce qui arriva donc, c’est que Katie King demeura avec les scientifiques, leur parlant de tout ce qu’elle connaissait ; évidemment, elle leur contait des merveilles.
Tous ceux qui participèrent à ces sessions en plein laboratoire étaient des sceptiques, des incrédules à cent pour cent, et, cependant, ils durent se persuader de cette réalité.
Au bout de trois ans, Katie King dit : « Bien, j’ai accompli la mission qui m’incombait : convaincre les scientifiques qu’il existe quelque chose au-delà du corps physique ; que l’on continue, en effet, à vivre dans l’au-delà ; je crois que je vous ai donné des preuves suffisantes. Je prends congé, mais avant de prendre congé, je vais vous laisser une boucle de cheveux matérialisée ». Bien sûr, elle laissa sur la table la boucle matérialisée comme témoignage qu’ils n’avaient été victimes d’aucune hallucination durant trois ans, et elle se dématérialisa peu à peu, en présence des appareils photographiques. Tous lui dirent au revoir en pleurant.
Katie King était l’une de ces grandes Âmes qui vint donc de l’Au-Delà pour donner des preuves évidentes de l’existence d’outre-tombe. Katie King prit congé en présence de tous les scientifiques. Sa dématérialisation fut lente et douce, merveilleuse, extraordinaire, et tout demeura enregistré dans les appareils photographiques.
Après des expérimentations de ce genre, je ne sais pas comment le Matérialisme peut encore exister dans le monde. C’est quelque chose qui semble véritablement insolite. Ces expériences furent d’un sérieux à toute épreuve ; on ne les fit pas à la légère, elles furent faites en présence d’éminents savants. Ainsi, cela vaut la peine d’étudier maintenant ces choses.
Quant à ce à quoi je me réfère, j’ai également été témoin d’expériences insolites : j’ai connu une fois un homme qui allait partout en portant une CAISSETTE en bois. Sur cette caissette, on voyait toujours une CROIX peinte en NOIR.
Cet homme était un bon ami (un grand « copain », comme nous disons parfois), mais il n’ouvrait jamais sa caissette. Pour moi, c’était toujours, en soi-même, une énigme.
Un jour, il m’invita à son ranch ; j’y suis allé, évidemment, avec d’autres amis. Là-bas, à minuit, l’homme ouvrit sa caissette après avoir fait quelques prières plutôt exotiques et, à notre surprise, il en sortit un crâne. Il disait que « ce crâne était celui d’un indigène », d’un indien très sage.
Nous attendions donc pour voir ce qui allait se passer. À cet instant, le ciel se remplit de gros nuages noirs et la foudre commença à tomber ; les coups de tonnerre étaient épouvantables ; l’homme continuait ses prières.
La table se balança devant nous, mais qu’est-ce qui la faisait se soulever du sol ? Quelle chose rare, une table violant la Loi de la Gravité ! Et nous n’étions ni fascinés, ni fous, ni lunatiques, ni « bourrés », ni hypnotisés, nous jouissions de toutes nos facultés ; et la table était, cependant, suspendue au-dessus du sol.
Le crâne, qui était sur cette table, s’avança vers moi, s’arrêta d’un coup et se posa ensuite sur mes bras. Je n’eus pas la moindre peur.
À ce moment-là, entra alors dans la maison, dans le ranch, un étrange fantôme (je compris que c’était le défunt lui-même, le propriétaire de ce crâne). Il passa près de moi ; je ne ressentis aucune peur car j’ai l’habitude de toutes les investigations de ce type. Mais il continuait à pleuvoir de façon épouvantable ; les éclairs devenaient de plus en plus forts ; les coups de tonnerre auraient fait fuir un mort.
Je fus très étonné de voir que mon ami (qui était l’invocateur) palissait de terreur et je dis immédiatement : « ça suffit, nous ne devons pas continuer cela, c’est dangereux ; la nuit est épouvantable ».
Je le vis prier, prier beaucoup, rempli d’une terreur infinie. Le crâne se posa de nouveau sur la table ; il prononça de nouvelles prières et, en fin de compte, il rangea à nouveau son crâne à l’intérieur de la caissette, il y mit un cadenas et dit : « Ça suffit, la session est terminée ! ».
Ce sont des faits que j’ai constatés par moi-même et si j’en rends témoignage c’est pour votre bien à tous. Car il me semble que lorsqu’un homme découvre quelque chose, il doit le partager avec ses semblables.
L’attitude égoïste n’est certainement pas la plus indiquée. Je ressens du plaisir à discuter, ici, avec vous tous ; vous êtes venus pour m’écouter et je suis ici pour vous parler, c’est pourquoi je dois donner un témoignage de ce que j’ai vu et entendu.
J’ai connu aussi un autre cas qui m’a paru assez intéressant : un jour, je suis allé dans une maison. On m’avait appelé là pour m’informer qu’ON AVAIT DÉCOUVERT UN TRÉSOR ; qu’une certaine dame (dont je ne mentionnerai pas le nom), voyait une défunte et que celle-ci lui indiquait le lieu où se trouvait le trésor.
Je suis arrivé chez eux et je ne pus m’empêcher d’être surpris en voyant qu’ils avaient fait un énorme trou dans le sol et que ces gens attendaient que je prenne une décision à ce sujet. Ce qui était curieux, dans tout ça, c’est qu’il y avait là une dame très moqueuse, qui riait et riait sans cesse à mesure qu’elle expliquait ces choses. Naturellement, sa moquerie me mettait un peu mal à l’aise ; mais j’eus de la patience.
Soudain, je me dis en moi-même quelque chose qui me surprit réellement : « Je vais hypnotiser cette moqueuse pour voir si elle arrête une bonne fois pour toutes de se moquer, car ma patience a des limites ». […] la regardant fixement et je fis résolument un effort pour qu’elle entre en TRANSE HYPNOTIQUE. Son entourage était perplexe en voyant ce qui arrivait, car personne ne l’avait, jamais de la vie, hypnotisée, mais elle tomba franchement en transe, profondément endormie. Et, une fois dans cet état, elle aperçut la défunte, celle qui se disait être détentrice d’un riche trésor et l’avoir laissé enterré là depuis très longtemps, etc.
Selon ces indications, ils se mirent donc tous à travailler ; cependant, je pus, grâce à l’analyse psychologique et au sens de l’Auto-observation Intime, c’est-à-dire en utilisant mon pouvoir clairvoyant, me rendre compte qu’elle percevait alors (dans cet état de transe hypnotique), uniquement les FORMES MENTALES des assistants : tous pensaient qu’il y avait là réellement un trésor, et ces formes mentales étaient perçues par cette dame.
Quant à la défunte, elle était bien réelle, elle existait, j’ai pu le vérifier par Clairvoyance. Je leur ai dit ensuite à tous : « Ce que cette dame en état de transe hypnotique perçoit, ce sont uniquement vos formes mentales. Je ne vous conseille absolument pas de continuer les fouilles. Le trou que vous êtes en train de faire est si grand que, si vous continuez, de l’eau jaillira bientôt, et alors les murs de cette maison s’écrouleront. Il vaut mieux que vous renonciez, car cela n’a rien de sérieux ».
Ensuite, en faisant de grands efforts, je réussis à réveiller la dame, à la sortir de la transe hypnotique où elle se trouvait. C’est une autre affaire que j’ai également expérimentée par moi-même, et dont je viens donner le témoignage, ici, devant vous.
Il y eut un troisième cas qui m’a paru assez intéressant : c’est celui d’un forgeron. Cet homme ferrait des chevaux, c’était un homme très fort.
Un jour, nous discutions de sujets psychiques et il m’a déclaré qu’il était MÉDIUM DE SPIRITISME, et il m’a même invité à une session.
Il est évident que j’y ai assisté ; je voulais voir ça, le voir, pour voir à quoi il aboutissait ; je voulais observer des phénomènes pour faire des investigations, des analyses, car on doit vérifier clairement toutes ces choses.
Ainsi, en pleine session, après beaucoup de prières, cet homme est entré en transe hypnotique spirite. Il valait la peine d’admirer et de voir l’état dans lequel était cette créature : cet homme tremblait, bougeait les bras, les jambes, criait. Soudain, son visage se transforma totalement, et quelqu’un parla à travers son larynx d’une voix caverneuse. Nous l’interrogeâmes :
– Qui êtes-vous, vous qui venez de prendre ce corps physique, cette matière ? Il répondit :
– Je suis Belzébuth, Prince des Démons, que voulez-vous de moi ? Il prit ensuite la main du médium, saisit une plume et écrivit une phrase terrible, il dit : « Bel tengo mental la petra y que a el le anduve sedra, vao genizar le des ». Il signa ensuite (la signature de Belzébuth, Prince des Démons).
Nous avons dû faire de suprêmes efforts pour conjurer le Ténébreux qui avait pris possession du pauvre médium : il le lançait contre les murs, contre le plafond, il le frappait de façon terrible. Nous avons fait des efforts surhumains, nous avons prié, nous avons supplié, et même quelques-uns pleuraient alors en contemplant la scène dantesque. Il a fallu faire de grands efforts pour pouvoir sortir le Ténébreux du corps de ce médium. Cela nous a coûté beaucoup. À la fin, nous sommes arrivés à triompher.
Tôt le matin, je suis allé le chercher dans sa forge. Diable ! Qu’était devenu ce pauvre homme ! Je l’ai trouvé couvert de grandes tâches noires sur tout le corps, terriblement abattu, secoué et endolori. Et, très repenti, il m’a dit : « Je ne rentrerai plus dans ces histoires, ce sont des entités ténébreuses ». J’ai pris congé de cet homme, je ne suis pas retourné pour prendre de ses nouvelles.
Je suis en train de vous parler de faits, car c’est ça qui nous intéresse : les faits, les faits concrets, clairs et décisifs.
Évidemment, les phénomènes psychiques peuvent être expliqués […] quelqu’un se propose d’expérimenter, il y a des phénomènes qui sautent aux yeux ; c’est évident.
Ici, il y a un dicton populaire qui dit : « Il ne faut pas croire aux SORCIÈRES, mais elles existent, il y en a ». Sur cela aussi, je peux témoigner de certains cas très intéressants : j’ai connu un cas, surtout, unique en son genre : un drôle d’oiseau étrange, qu’il y avait dans une maison, se posait sur l’arbre du jardin. La maîtresse de cette maison disait : « Bon, je sais bien qui est ce drôle d’oiseau ».
Ce drôle d’oiseau émettait des sons étranges depuis le toit. Un jour, la maîtresse dit : « Un jour, tu vas me le payer ».
Elle mit des ciseaux en croix sur le sol, elle répandit un peu de moutarde noire tout autour de ces ciseaux. Le comble, c’est que ce drôle d’oiseau tomba sur les ciseaux et se transforma en femme nue, entièrement nue.
La maîtresse ne vit aucun inconvénient à la fouetter ; elle lui donna de terribles coups de fouet et ensuite, elle la jeta ni plus ni moins à la rue. Une voisine eut pitié de la malheureuse femme et la vêtit. Voilà un cas concret, extraordinaire.
Des cas comme ceux-là, il y en a beaucoup, et pourtant les gens se montrent sceptiques. Mais il vaut la peine de cesser d’être sceptiques ne serait-ce que cinq minutes, et d’INVESTIGUER SUR CES CHOSES, car toutes, d’une façon ou d’une autre, sont en relation avec notre propre existence ; elles sont en relation avec l’énigme de l’homme, avec ce que nous sommes, etc.
Dans la littérature occultiste, on parle beaucoup du CORPS ASTRAL. Il y a PAPUS qui fait la narration d’un aristocrate, d’un cas précisément en relation avec une sorcière du sabbat.
Le Comte Papus, Docteur Encausse (qui fut médecin traitant du Tsar Nicolas de Russie) nous dit qu’il fut témoin de la chose suivante : ce monsieur arriva à un village quelque part en Europe, et là, il se mit alors en contact avec beaucoup de personnes. Mais soudain, dans un champ où il était en visite, un chien furieux vint le mordre ; un sergent rendu furieux, un patient […] sauva le Docteur Encausse […] de cette famille paysanne qui fut témoin de l’histoire, mais un autre se met […] lui donnant des coups de pied.
Mais il y avait là une femme très fragile, aux yeux verts, pénétrants. Elle regarda fixement le sergent, sans cligner des yeux. Dans son regard, il y avait, à l’évidence, de la colère, une colère terrible (c’est ce que raconte le Docteur Encausse, Papus).
Mais, dans la nuit, se produisirent des faits qui laissèrent ce sergent perplexe : une fois couché sur son lit, il commença à entendre d’étranges bruits à la porte. Quelqu’un essayait de frapper à la porte, et, à la fin, le sergent furieux se leva, il vit une silhouette de femme phosphorescente et, rempli d’une terrible colère car on l’avait réveillé de son sommeil, il ne vit aucun inconvénient à abattre son sabre sur la tête de la malheureuse. Ce fantôme disparut comme par enchantement.
Mais, un autre jour, le docteur Papus, qui s’était mis en contact avec le sergent, reçut une information. Et tous deux (le sergent et le médecin traitant du Tsar Nicolas), se rendirent directement à la maison de campagne où vivait cette femme.
Quel ne fut pas leur étonnement lorsqu’à leur arrivée ils la trouvèrent morte, avec une terrible blessure à la tête. Comment la Science Matérialiste expliquerait cela ? Quelle explication pourrait-on donner à des événements de ce type ? Ce sont des faits évidents et devant les faits nous devons nous incliner ; il n’y a pas le moindre doute.
Ainsi, ce soir, nous nous sommes réunis ici dans le but d’investiguer sur tout cela, faire des investigations, de savoir quelque chose de plus que le commun.
Vous avez tous vu, ou du moins quelques-uns d’entre vous ont vu ce film intitulé « LE COMTE DRACULA ». L’histoire de Dracula est […] c’est réel, je peux vous l’assurer.
La Maîtresse Helena Petrovna Blavatsky en personne, dans son œuvre intitulée « Isis dévoilée », parle du Comte Dracula. Le cas le plus extraordinaire s’est alors produit dans l’ancienne ville de Saint Pétersbourg, qui, plus tard, allait s’appeler Stalingrad.
Bien, il y avait un maire à cet endroit, une autorité cruelle et […] un homme très cruel qui frappait sa femme constamment. Cet homme mourut du jour au lendemain ; on lui donna une sépulture chrétienne, etc.
Mais, après sa mort, le Comte Dracula se présentait toujours dans sa maison pour frapper sa femme, et il était visible et tangible pour sa femme. Et non seulement le Comte Dracula faisait cela, mais il laissait aussi des victimes de partout, on disait de lui qu’il était un vampire qui mordait l’aorte et suçait le sang des victimes.
Les cas se multipliaient sans cesse et, à la fin, le clergé (évêques, archevêques, prêtres) résolurent de l’attendre à minuit sur un pont, car tous les voisins assuraient que du caveau sortait une voiture conduite par le Comte Dracula et qu’elle passait sur ce pont.
Le clergé attendait ainsi, avec ses exorcismes, ses croix, etc., et la voiture du Comte Dracula apparut vraiment, mais les prêtres du clergé furent renversés par celle-ci.
Les choses allaient de mal en pis, jusqu’à ce que quelques prêtres très sages consultent de vieux parchemins. Ils se rendirent alors au lieu où se trouvait la sépulture, ils ouvrirent celle-ci, ils trouvèrent le cercueil, ils ouvrirent le cercueil et trouvèrent le cadavre du Comte Dracula parfaitement conservé.
Et ce cercueil était rempli de sang humain ; ils regardèrent les pieds et ils étaient pleins de boue (ce qui indiquait donc que ce cadavre s’échappait la nuit). Les prêtres sortirent le cadavre de la sépulture et lui plantèrent un pieu exactement dans le cœur […] Ensuite, le cadavre fut brûlé et ainsi tout le voisinage fut libéré des impertinences de ce vampire.
Ainsi, cela appartient à la réalité, c’est dans les annales historiques de la Russie Soviétique elle-même, on ne pourra jamais l’ignorer. Comment ce défunt aurait-il fait pour s’échapper du sépulcre ? En utilisant la QUATRIÈME VERTICALE, la Quatrième Coordonnée ; c’est seulement ainsi que cela pourrait avoir une explication logique ; mais le fait se produisait, ce sont des événements ; les faits sont les faits, et devant les faits nous devons nous incliner.
Pour continuer sur cette voie des investigations […] Évidemment, il existe quelque chose de plus, quelque chose qui est au-delà de la mort, nous ne pouvons en aucune façon nier cela, ce serait absurde, n’est-ce pas ?
J’ai été moi-même le témoin direct d’événements, disons, d’outre-tombe. Alors que j’étais jeune homme, j’avais peut-être environ 18 printemps, j’ai eu une petite fiancée ; je ne l’aimais pas vraiment, je peux vous dire que c’était uniquement dans le but de passer le temps.
Un jour, j’ai pris la résolution de m’éloigner d’elle sans lui dire au revoir. Je suis donc arrivé à un village, et on m’a donné l’hospitalité dans une maison (une maison qui […]). La maîtresse de cette maison était une vieille femme d’un âge assez avancé, mais elle m’a donné l’hospitalité.
À minuit, je dormais donc très tranquillement dans mon lit. Il y avait un baldaquin pour que les insectes ne rentrent pas. Soudain, très calme, encore éveillé, sans avoir trouvé le sommeil, je sentis trois coups rythmés sur la porte ; je me suis assis […] dans le but, donc, d’ouvrir puisqu’on était en train de frapper à la porte.
Mais, à l’instant où j’essayais de le faire, deux mains sont passées pratiquement au travers du baldaquin et ont touché mes épaules ; ensuite, est apparu tout le corps d’une femme ; j’ai pu voir évidemment cette fiancée. Elle pleurait amèrement et me caressait le visage, elle m’embrassait ; enfin, elle se plaignait que je sois parti sans lui avoir fait mes adieux ; elle me qualifiait d’homme ingrat. J’ai voulu lui dire quelque chose, mais, je vous le dis franchement, ma langue a fourché. L’histoire était plutôt épouvantable.
Je fis alors appel au mental, et, mentalement, je dis au FANTÔME :
– Retire-toi, va-t’en d’ici !
– Je m’en vais – répondit le fantôme – oui, je m’en vais. Ingrat ! […] moi qui t’aimais tant […] de son affection, je lui dis :
– Du large, du large, hors d’ici !
Le fantôme, entre soupirs et angoisses, se dirigea vers la porte d’entrée ; soudain, il me vint une idée terrible, je dis : « Au fait, c’est précisément le moment que j’attendais, c’est maintenant que je peux savoir ce qu’il y a de sûr dans ces choses sur les fantômes, s’ils existent ou s’ils n’existent pas ; enfin, c’est le moment précis ».
Le seul fait de penser ainsi a dissipé ma peur ; et, une fois ma peur dissipée, j’ai pu articuler des mots.
Je me suis exclamé :
– N’aie pas peur, reviens !
– Bon, je reviens – dit le fantôme -.
– Oui, je voudrais que tu reviennes.
Je me suis assis sur le lit, j’ai allumé la lumière de cette chambre, et j’ai, tout d’abord, investigué sur mes propres sens pour savoir dans quelle condition ils étaient. J’ai vérifié mes yeux, mes oreilles, ma langue, mon odorat, mon toucher, et je me suis dit : « Je ne suis pas ivre, je ne suis pas hypnotisé, je ne suis pas fou, je suis en pleine possession de mes cinq sens, je suis un homme qui a toute sa tête ».
Alors, une fois mes propres sens révisés, pour m’assurer de ne pas être victime d’une quelconque hallucination, j’ai décidé de demander au fantôme qu’il me donne la main. Le fantôme me la donna […] de cette main. Je lui ai pris le pouls ; j’ai vu qu’il avait des pulsations normales. Quant à […] une Matière qui n’appartenait pas au Monde Tridimensionnel, mais c’était de la Matière, c’est sûr ; une MATIÈRE, disons, SUPRADIMENSIONNELLE (une matière étrange et je suis sûr que les matérialistes ne la connaissent pas). De sorte que la matière a beaucoup de niveaux, beaucoup de structures que la Science ne connaît pas.
J’ai touché son cœur pour voir s’il palpitait, et il fonctionnait bien ; voir s’il avait un foie, et oui, il en avait un ; une rate, il en avait une. Il semblait avoir une anatomie complète […] pour voir ce qu’il avait de réel.
Parfaitement convaincu de la réalité de ce fantôme et après de multiples analyses, je lui dis :
– Bon, jeune femme, retirez-vous ! Je suis totalement satisfait de l’investigation que j’ai faite par rapport à vous.
– Bon, je m’en vais – dit-elle – Ingrat ! Et elle partit.
J’ai noté le jour et l’heure de la rencontre. Plus tard, environ quatre mois après, lorsque je rencontrai cette dame, je lui racontai ce qui était arrivé. Elle a cherché dans sa mémoire et s’est limitée à me dire que la seule chose dont elle se rappelait, c’était qu’elle avait rêvé de moi ce jour-là et à cette heure, qu’elle avait vu un lieu qui était chaud, que je m’étais alors levé du lit et que j’avais […] tel que c’était, etc. ; que c’était la seule chose dont elle se souvenait, rien de plus.
Ensuite, avec cela, j’ai pu m’expliquer à moi-même tout le phénomène : évidemment, cette dame, une fois couchée, s’est concentrée sur moi et l’Égo, le Moi (comme vous voulez l’appeler) a une telle force […] est venu jusqu’à moi et s’est matérialisé physiquement.
Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que quelque temps après cette dame mourut ; elle mourut, en effet, […] La pauvre […] elle est partie de l’autre côté. Mais les phénomènes ne s’arrêtent pas là. Après sa mort, j’étais bien tranquillement couché (un jour), lorsque quelqu’un se mit dans mon lit : « Cette femme, une fois de plus ! Allez-vous-en par Dieu et Sainte Marie ! – dis-je – Encore cette femme bien qu’elle soit morte ! ». Bon, cette fois-ci, ça commençait à me « donner de l’urticaire », il ne me resta pas d’autres remèdes que de réciter la « grande litanie ».
Savez-vous ce qu’est la « grande litanie » ? Eh bien, je lui ai dit quelques paroles dures et ce fut suffisant pour éloigner ce fantôme pour toujours. Ce sont des faits qui me sont arrivés ; si vous me croyez c’est bien, si vous ne me croyez pas c’est bien ; j’ai accompli ma tâche en donnant un témoignage et c’est tout. Car il me semble qu’on doit partager ses connaissances avec l’humanité, avec son prochain, avec ses parents. Ainsi, je considère que je ne fais rien de mal en donnant le témoignage de tous ces événements vécus.
Il y a quelque chose à l’intérieur de chacun de nous qui mérite des investigations, c’est ainsi seulement que nous pourrons savoir complètement qu’est-ce qui nous attend de l’autre côté, après la mort.
Indiscutablement, au-delà du corps physique avec l’assise vitale qui lui correspond, existe le Moi de la Psychologie. Mais CE MOI EST UNE PLURALITÉ ; je veux dire que le Moi existe à l’intérieur de nous de manière plu-ra-li-sée. Ce n’est donc pas un Moi mais de multiples Mois.
Il semble que c’est un peu dur d’y penser. Quand va-t-on penser qu’il existe beaucoup de Mois ? Mais ils existent. Lorsqu’on frappe à une porte, de l’intérieur quelqu’un demande : « Qui est-ce ? » et on répond : « Moi ». Bien, mais qui est ce Moi ? C’est ce que nous allons voir ce soir.
Le Moi est une multitude de Mois. Nous sommes arrivés, ce soir, à la DOCTRINE DES MULTIPLES ; et c’est ainsi. Il se trouve que le Moi est une multitude.
Une fois, en investiguant sur ces phénomènes reliés au Médiumnisme, au Spiritisme, etc., j’ai rencontré un médium très curieux.
Celui qui s’exprimait à travers ce médium était « JEAN HURTADO LE MAJEUR ». Ce Jean Hurtado disait qu’il pouvait dominer jusqu’à 1500 matières, qu’il pouvait parler à travers 1500 médiums qui étaient en transe ; et ces spirites, naturellement, lui rendaient un culte. Jean Hurtado le Majeur se prenait pour un dieu.
Le temps a passé et j’ai de plus en plus investigué sur cette question de Jean Hurtado le Majeur, ce défunt qui pouvait parler à travers plus de 1000 personnes ou médiums.
Avec le temps, j’ai pu constater ce qui se passait avec Jean Hurtado le Majeur : il s’exprimait ainsi, car c’était un Égo, un Moi, et le Moi est une multitude, c’est-à-dire que les différents Mois de Jean Hurtado le Majeur pouvaient s’exprimer à travers différents médiums, pour parler de façon différente à travers chacun. Ainsi, c’était tout le mystère de Jean Hurtado le Majeur.
« La MORT en soi-même est un reste de fractions » ; lorsqu’arrive l’heure de la mort, tout ce qui continue dans l’au-delà est un tas de Mois. Quelqu’un a dit de manière très franche et dure : « Ce qui continue après la mort, c’est un tas de Diables ». Cette personne avait raison.
Trois choses vont au sépulcre lorsqu’on meurt :
Premièrement, le CORPS PHYSIQUE […] dans le caveau ; deuxièmement, le CORPS VITAL, qui flotte autour du sépulcre et qui se décompose lentement, à mesure que le cadavre se décompose ; troisièmement, l’EX-PERSONNALITÉ du mort.
Personne ne naît avec une personnalité, il faut la créer. Elle se crée avec les coutumes, avec les habitudes, avec ce qu’on apprend à l’école, dans la rue, avec ce que […] Elle se crée durant les sept premières années de l’enfance, elle se renforce avec le temps et les expériences.
Après la mort, cette personnalité continue à l’intérieur du sépulcre ; elle sort pour recevoir les parents lorsqu’ils apportent des fleurs […] mais, peu à peu, elle se désintègre lentement.
C’est la raison pour laquelle nos ancêtres d’ANAHUAC mettaient, dans les sépulcres de leurs chers défunts, tout ce que le défunt aimait : ses aliments, ses vêtements, etc. Ils savaient que la personnalité du défunt se sentirait ainsi plus à l’aise dans le sépulcre.
Mais, tout ne va pas au panthéon : le Moi de la Psychologie, le Moi qu’étudient les psychologues, continue dans l’Éternité, dans l’ESPACE PSYCHOLOGIQUE. Ce Moi, je l’ai déjà dit et je le répète, n’est pas quelque chose de permanent, c’est une multitude. Cela veut dire que ce que nous portons à l’intérieur de nous est le Moi Pluralisé. Chacun des Mois constitue le Moi en lui-même, chacun des Mois personnifie une erreur.
On raconte que Marie Madeleine vint vers le Maître Jésus en toute humilité ; alors le Maître sortit d’elle SEPT DÉMONS. Voilà les SEPT PÉCHÉS CAPITAUX : colère, convoitise, luxure, envie, orgueil, paresse, gourmandise. Mais, chacun de ces sept se multiplie encore par sept, et ainsi de suite ; car chacun des sept états […] légion.
Quand on demanda au possédé de l’Évangile Christique : « Quel est ton nom ? », il répondit : « Mon nom est Légion ». Chacun de nous porte donc des milliers de Mois à l’intérieur de lui, puisque chaque Moi personnifie un défaut ; nous pouvons dire, de manière emphatique, que chacun de ces Mois est […]
Mais, il y a quelque chose en nous, quelque chose d’autre […] je me réfère à l’ESSENCE, à l’Âme, aux Principes Animiques qui existent au fond de nous-mêmes. Cette Essence Animique est embouteillée, malheureusement, parmi tous ces démons qui constituent le Moi, le « moi-même », le « soi-même ».
L’Essence, en soi, EST VENUE d’en haut, DES ÉTOILES, d’URANIE, DE LA VOIE LACTÉE. Elle a traversé le Soleil avec la note Sol qui vibre dans l’Infini, elle est passée parmi les mondes du Système Solaire avec la note Fa, et enfin, elle a pénétré dans notre organisme avec la note Mi.
Mais, malheureusement, elle est embouteillée parmi les multiples éléments inhumains qui constituent le
Moi, le moi-même, le soi-même.
On doit la libérer complètement de tous ces multiples Mois, si on veut vraiment retourner aux étoiles, à la galaxie d’où l’on est venu.
L’Essence a besoin de faire un voyage […] de la personnalité […]
Malheureusement, nous avons notre CENTRE MAGNÉTIQUE, notre Centre de Gravité, exclusivement dans la personnalité. Nous avons besoin d’extraire ce Centre Magnétique de nous-mêmes, de notre vie, de le sortir de la personnalité et de l’établir fermement DANS L’ESSENCE.
Lorsque l’Essence animique, l’Âme, reçoit ce centre, elle peut RETOURNER, heureuse, à « L’ÉTOILE qui lui a toujours souri ». Son retour […] jusqu’à l’Étoile s’avère dur, difficile. L’Essence doit commencer par se dégager de tous ces Mois dans lesquels elle se trouve.
Chacun de ces Mois semble une véritable personne ; il a les Centres Intellectuel, Émotionnel et Moteur dûment établis. Chacun de ces Mois a ses propres critères, ses propres idées, ses propres pensées, etc. Chacun de ces Mois est une personne à l’intérieur de notre personne.
Si nous disons qu’À L’INTÉRIEUR DE NOTRE PERSONNE IL Y A BEAUCOUP DE PERSONNES, nous ne mentons pas, c’est vrai […] à l’intérieur de nous, ils se disputent pour la suprématie, ils se battent pour le butin ; chacun de ces Mois veut être le maître, le seigneur.
Le Moi qui, aujourd’hui, jure, par exemple, un amour éternel à une femme, est remplacé plus tard par un autre qui n’a pas « voix au chapitre », qui n’a jamais fait un tel serment. Alors, l’individu se retire laissant la dame complètement déçue, trompée.
Le Moi qui, aujourd’hui, jure un amour éternel à une cause, est plus tard remplacé par un autre qui n’a rien à voir avec ce serment. Lorsque cela arrive, la personne se retire et tous ses amis restent véritablement confondus.
C’est ainsi que nous n’avons pas le sens de la véritable responsabilité morale, car, aujourd’hui, nous affirmons une chose, plus tard, nous en affirmons une autre, etc.
Si nous pensons qu’une personne est la même ne serait-ce que pendant une demi-heure, nous commettons alors un abus, non seulement contre la personne, mais aussi contre nous-mêmes. En réalité, on change à chaque instant.
Même […] vous êtes tous entrés ici, vous êtes assis, en train de m’écouter. Mais je suis sûr que le Moi qui est entré et s’est assis, n’est déjà plus ici ; il y a maintenant un autre Moi qui est en train de m’écouter et qui voit les choses de manière différente.
Lorsque vous vous êtes assis, vous pensiez d’une certaine manière. Maintenant qu’un moment de discussion est passé, je suis absolument sûr que vous êtes en train de penser d’une autre manière. Pourquoi ? Parce que le Moi qui s’est assis a changé ; maintenant, c’est un autre Moi qui est en train d’écouter.
Ainsi, nous sommes REMPLIS DE TERRIBLES CONTRADICTIONS. Si nous pouvions nous voir dans un miroir tels que nous sommes, nous resterions véritablement horrifiés de nous-mêmes. Nous portons à l’intérieur de nous une grande quantité de Mois ; à l’intérieur de notre personne vivent de très nombreuses personnes.
La CONSCIENCE de chacun de nous est ENDORMIE pour un seul motif : parce qu’elle se trouve embouteillée parmi tous ces Mois.
De tous les phénomènes physiques qui ont lieu autour de nous, nous n’en percevons qu’un millionième. Je suis absolument sûr que nous n’en percevons pas plus. Lorsqu’on éveille sa Conscience, on peut percevoir tous les phénomènes qui se produisent autour de nous.
Il y a de multiples PHÉNOMÈNES PHYSIQUES qui ont lieu autour de nous et que nous n’avons jamais vus, bien qu’ils soient physiques (je ne suis pas en train de parler de Phénomènes Psychiques, mais Physiques) ; cependant, ils passent inaperçus, non seulement pour vous, mais même pour les scientifiques eux-mêmes, car la Conscience de chacun est endormie.
Ainsi donc, il est urgent de l’éveiller. Mais, pour l’éveiller, il faut détruire tous ces Mois qui vivent à l’intérieur de nous. Nous avons besoin de PASSER PAR L’ANNIHILATION BOUDDHIQUE. Maintenant, si nous pensons au fait que chacun de ces Mois représente un défaut psychologique déterminé, alors nous avons des milliers de défauts. C’est à juste titre qu’un poète a dit (je crois que c’était Virgile, le poète de Mantoue) : « Même si nous avions mille langues pour parler et un palais d’acier, nous n’arriverions pas à énumérer totalement tous nos défauts ».
[…] Nous avons besoin de les détruire, de les annihiler, si nous voulons l’éveil de notre Conscience. Nous devrions […]
C’est précisément dans la relation avec nos semblables que nous pouvons annihiler tous ces Mois que nous portons à l’intérieur de nous. Dans la relation avec notre famille à la maison, dans la relation avec les gens dans la rue ou au travail ou à la campagne, etc., nos défauts qui sont cachés affleurent, et si nous sommes alertes et vigilants comme la vigie en temps de guerre, alors nous les voyons.
UN DÉFAUT DÉCOUVERT doit être soumis à une ANALYSE RIGOUREUSE. Un défaut découvert doit être compris au moyen de la TECHNIQUE DE LA MÉDITATION. Lorsqu’on a compris un défaut, au travers de la réflexion et de la Méditation, on peut s’offrir le luxe de l’ANNIHILER.
L’annihilation de n’importe quel défaut est très exigeante, car le MENTAL, par lui-même, NE PEUT altérer fondamentalement aucun défaut. Il peut l’étiqueter sous différents noms, le faire passer d’un département à un autre de l’intellect, le cacher à soi-même ou aux autres, mais ne jamais l’annihiler. Nous avons besoin de faire appel à un pouvoir qui soit supérieur au Mental.
Heureusement, ce Pouvoir existe au fond de chacun de nous. Je veux me référer expressément à DIEU-MÈRE, à « DEVI KUNDALINI » comme le diraient les Orientaux, à la Tonantzin de nos ancêtres d’Anahuac, à l’Isis de la Vieille Égypte des Pharaons, à la Chaste Diane des Grecs, à la Divine Marie, Maïa des Chrétiens, Marah, etc.
Indiscutablement, ce Principe Divin Féminin existe au fond de notre Être. Dieu-Mère est une réalité au fond de notre Être.
Si nous appelons Dieu-Mère, notre « Divine Mère Kundalini », comme on dit dans l’hindouisme, nous pouvons désintégrer n’importe quel Moi défaut. En tout cas, nous avons besoin de supplier Devi Kundalini, DIEU-MÈRE, pour qu’elle DÉSINTÈGRE elle-même LE MOI QUE NOUS AVONS profondément COMPRIS.
Lorsqu’un Moi se désintègre, LA CONSCIENCE SE LIBÈRE ; la Conscience qui se libère s’éveille et, lorsque la Conscience s’éveille, nous connaissons alors, directement par nous-mêmes, les Mystères de la Vie et de la Mort. Nous savons alors qui nous sommes, d’où nous venons, où nous allons, quel est le but de notre existence.
Dans le monde, quand on écoute ce type de conférences, on découvre naturellement qu’il y a différentes personnes et différents critères : il y a ceux qui croient en ces choses, il y a ceux qui n’y croient pas, etc.
En réalité, la question n’est pas de croire ou de ne pas croire ; il faut aller plus loin. Un homme peut dire qu’il croit au Soleil ; et alors ? Ou il peut ne pas croire au Soleil ; et alors ? Le cours de l’Univers va-t-il changer pour autant ? Le Soleil va-t-il cesser d’exister pour autant ? Donc, la question n’est pas qu’on croie ce que nous disons ou qu’on n’y croie pas.
Jésus-Christ nous avertit afin que nous nous méfiions des DOCTRINES DES SADDUCÉENS ET DES PHARISIENS. Qu’est-ce que la Doctrine des Sadducéens ? C’est ce que nous allons voir :
Il existe TROIS MENTALS chez l’être humain. Le premier est le MENTAL SENSORIEL, il fonctionne uniquement avec les données qu’apportent les cinq sens, par conséquent, il ne peut rien connaître de la Réalité, de la Vérité, de Dieu, etc. Il connaît uniquement le monde sensoriel externe. Il élabore ses concepts avec les Perceptions Sensorielles Externes.
Monsieur Emmanuel Kant, le philosophe de Königsberg, a écrit à propos de ce Mental dans la « Critique de la Raison Pure » et il est arrivé à la conclusion logique que le Mental Sensoriel, par lui-même, ne peut rien savoir de la Vérité. C’est cela la Doctrine des Sadducéens.
En Terre Sainte, précisément à l’époque de Jésus de Nazareth, a existé la Caste des Sadducéens INCRÉDULES et MATÉRIALISTES. Mais les Sadducéens Matérialistes incrédules n’ont pas existé seulement à cette époque à Jérusalem, il y en a aussi maintenant : nous savons bien […] l’incrédulité mondiale et la plus […]
Le Premier Mental ne peut donc rien savoir de la Vérité, puisqu’il se nourrit exclusivement des données qu’apportent les cinq sens. Voilà la levure des Sadducéens.
Que dire du Second Mental où se trouve la levure des Pharisiens ? Le Mental Sensoriel ne croit pas ; par contre, le MENTAL INTERMÉDIAIRE, où se trouve la Levure des Pharisiens, lui, il croit. De sorte qu’il y a deux Mentals en nous, celui qui ne croit pas et celui qui croit.
Certaines personnes se trouvent embouteillées dans le Mental qui ne croit pas, c’est-à-dire qu’elles sont bloquées par la Levure des Sadducéens. D’autres, celles qui croient, sont bloquées par la Levure des Pharisiens. Le Mental Intermédiaire est le Mental de ceux qui croient.
Jésus-Christ nous met en garde contre ces deux Mentals, il dit : « Prenez garde à la Levure des Sadducéens et à la Levure des Pharisiens ». C’est-à-dire que la question n’est pas de croire ou de ne pas croire ; là n’est pas la question, il faut aller plus loin.
Dans le Mental qui croit, c’est-à-dire dans le Mental Intermédiaire où se trouve la Levure des Pharisiens, nous rencontrons différentes religions et croyances, des gens qui VONT À LEUR RITE, qui se montrent en public pour que d’autres personnes les voient […] MAIS ILS NE TRAVAILLENT JAMAIS SUR EUX-MÊMES, ils ne se préoccupent jamais DE LA DISSOLUTION DE L’EGO ; ils sont contents d’être comme ils sont, ils ne veulent pas changer, ils ne désirent pas libérer leur Conscience, s’éveiller.
Ce sont eux, les « Pharisiens hypocrites », contre lesquels se prononce le Divin Rabbi de Galilée lorsqu’il dit : « Pharisiens Hypocrites ; sépulcres blanchis, perverse civilisation de vipères, qui nettoyez l’extérieur du vase et du plat, mais qui, à l’intérieur, êtes remplis de toutes sortes de pourritures et d’os de cadavres », etc. Des paroles dures, mais qui sont la vérité. Ainsi, il ne s’agit pas de croire ou de ne pas croire.
Il nous faut ouvrir le Troisième Mental qui est le MENTAL INTÉRIEUR. Le Mental Intérieur est merveilleux. Lorsqu’on ouvre le Mental Intérieur, on peut VOIR, ENTENDRE, TOUCHER et PALPER LES RÉALITÉS DE LA VIE ET DE LA MORT. Lorsqu’on ouvre le Mental Intérieur, on peut voir ce qui s’appelle « l’Au-delà », on peut le toucher, on peut le palper comme on veut, à son aise ; on peut savoir ce qu’il y a au-delà du sépulcre, non parce qu’on nous le dit, mais par soi-même, directement ; le voir, comme on voit cette table, comme on voit cette maison, ces verres d’eau, etc.
Mais pour ouvrir ce Mental Intérieur (qui, lui, peut VOIR, CONNAÎTRE LA VÉRITÉ directement, sans qu’on le lui dise), il faut, inévitablement, détruire tous les Mois que nous portons à l’intérieur de nous. En les détruisant, on éveille la Conscience, et quand on éveille la Conscience, le Mental Intérieur s’ouvre.
Alors ADVIENT LA FOI. La Foi Véritable, pas la foi du charbonnier ; la Foi qui connaît, la Foi qui sait. Car, lorsque le Mental Intérieur s’ouvre, on peut connaître les Mystères de la Vie et de la Mort. Si on vous dit qu’il y a des Anges, alors vous pouvez les voir, les toucher ; si on vous parle de Dieu, alors vous pouvez voir la réalité divine de Dieu.
Vous ne dépendez plus des croyances, vous ne dépendez plus de ce que les autres disent, vous êtes devenu un véritable Sage. Ici prend fin notre exposé.
Notre Association veut, de manière claire, que chacun de vous se transforme, qu’il arrive un jour à
ÉVEILLER SA CONSCIENCE pour ouvrir son Mental Intérieur.
Ce Mental Intérieur fonctionne avec les ressorts de la Conscience. La Conscience capte les Mystères de la Vie et de la Mort, capte la réalité des phénomènes, transmet ses données au Mental Intérieur et celui-ci fonctionne.
Ainsi, ce qui importe, c’est de DÉCOUVRIR LA VÉRITÉ, coûte que coûte. C’est pourquoi je suis venu ce soir. Je veux que vous assistiez tous à nos exposés. Paix Invérentielle !
[…] Tous ces éléments inhumains que l’on porte à l’intérieur de soi dans le but évident d’éveiller la Conscience, pour retourner aux Étoiles d’où on est venu ; on peut indubitablement le faire en une seule existence, en travaillant intensément sur soi-même, ici et maintenant.
[…] que la Gnose a suffisamment d’enseignements scientifiques pour pouvoir procréer des enfants géniaux. Au moyen de la Gnose, il est possible, naturellement, de mettre au monde des enfants intelligents et sages. Nous avons la Doctrine, les fondements scientifiques pour faire cela.
Question. […]
Maitre. Bon, avant tout, je dois expliquer que ce qui va au sépulcre n’est pas la totalité, mais une partie. Au sépulcre, je le répète, vont trois choses : en premier, le corps physique ; en second, le corps vital, qui se désintègre lentement à mesure que le corps physique lui aussi se désintègre : on le voit habituellement dans les cimetières avec une lumière phosphorescente ; en troisième, l’ex-personnalité du mort. Personne ne naît avec une personnalité, il faut la fabriquer.
La personnalité est fille de son temps, elle naît en son temps, elle meurt en son temps, et lorsqu’arrive le décès, elle va au sépulcre. Cette personnalité, au moyen de la […] par exemple, donne […]