Les Mystères de la Vie et de la Mort

LES MYSTÈRES DE LA VIE ET DE LA MORT

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Chers amis, mesdames, les enfants, je vous salue tous. Nous allons aujourd’hui étudier les Mystères de la Vie et de la Mort. Avant tout, qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Quel est le but de notre existence ? Pour quoi vivons-nous ? Pourquoi vivons-nous ? Etc. Ce sont des questions auxquelles nous devons répondre, afin de mieux comprendre le motif même de notre existence.

Qu’y avait-il avant notre naissance ? Qu’est-ce qu’il y aura après la mort ? Voici l’énigme que nous devons résoudre ce soir. Nous sommes devant le dilemme de l’Être ou du Ne pas Être de la Philosophie.

Vivre pour vivre : manger pour vivre ou vivre pour manger, c’est quelque chose de trop absurde. Il est certain que nous devons tous travailler pour exister : la nourriture nous coûte, les vêtements nous coûtent, nous devons payer le loyer, par conséquent, il est nécessaire d’avoir de l’argent. Mais, pourquoi devons-nous vivre ? Pour quelle raison vivons-nous ? Il me semble que vivre ainsi avec la Conscience endormie, sans connaître le sens même de cette existence, est absurde à cent pour cent.

Quand nous voyons un être cher dans un cercueil, il nous semble qu’il n’est pas mort, il nous semble très vivant, et cependant, il est mort. Nous nous exclamons même en le voyant : « Mais, je ne crois pas qu’il soit mort » ; et cependant, il est mort.

Il est aussi tout à fait certain que parfois on enterre les gens vivants. Nous avons le cas des momies de Guanajuato : certaines furent trouvées sur le ventre, d’autres dans l’attitude de sembler vouloir soulever le couvercle du cercueil, etc. Cela nous invite à penser qu’on enterre souvent les gens vivants, et c’est douloureux à cent pour cent. Mais, venons-en au fond de la question.

Il y a peu de temps, nous avons eu, dans le District Fédéral, un événement assez tragique : l’un de nos membres se mit à jouer l’équilibriste ; il grimpa sur le toit de la maison, voulut se laisser glisser et s’engager dans une pièce ; il réussit à s’arrêter sur une brique, il s’appuya trop sur la brique et, soudain, elle se brisa. Alors, il atterrit sur le ventre dans la cour intérieure.

Il ne mourut pas sur le coup ; par contre, il resta fortement choqué. La Croix-Rouge l’assista. Avant qu’il ne meure, elle écouta sa déposition. Grâce à Dieu ! Parce que sinon il aurait causé un problème aux dirigeants, mais il réussit heureusement à avouer.

On l’a veillé dans une des salles de notre institution. Et il a fallu faire une cérémonie pour lui. Mais quelque chose d’insolite arriva, quelque chose que nous n’attendions absolument pas : lorsque nous avons essayé d’aider le défunt au moyen de la prière, une dame est tombée en transe (une transe psychique, je ne dis pas médiumnique, mais psychique), et soudain, quand nous avons voulu l’aider, le spectre, ou disons, l’entité psychologique (ou pour que vous puissiez mieux me comprendre « l’esprit » du défunt) s’est mis dans le corps de cette dame et a parlé.

Il parla d’une façon terrible, de choses qui nous surprirent, il dit :

– Samaël, aide-moi ! Que la mort est terrible ! Je me trouve dans les mains de Coatlicue, Proserpine. C’est épouvantable, j’ai peur. Je répondis :

– Pourquoi as-tu peur ? Car la mort est naturelle. Si nous avons peur de la mort, nous devrions aussi avoir peur de la naissance, car mourir est aussi naturel que de naître, ce sont deux phénomènes d’une même chose.

– Oh, Samaël ! […]

– Oui, mon frère, patience, aie la bonté de […]

– Je veux que tu m’emmènes en Égypte, j’aimerais voir le Sphinx.

– Bon, je vais t’aider, mon frère. Et alors, nous lui avons dit :

– Concentre-toi sur l’Égypte et tu iras là pour faire […]

Et avec le corps de cette dame, il se prosterna en priant. Quelques instants plus tard, il abandonna ce corps.

Le spectacle qu’on voyait était plutôt macabre : là, au centre de la pièce se trouvait le cadavre, et « l’esprit » de ce cadavre parlait à travers le corps d’une dame. Pauvre femme ! Elle tremblait. Pour finir […] lui donner un peu d’eau et tout se termina heureusement très bien.

Bon, en tous cas, il y a quelque chose qui continue au-delà de la mort, c’est évident.

À l’instant où je parle ici, avec vous, sur des choses mortuaires, funéraires, il me vient en mémoire le cas de WILLIAM CROOKES. C’était un grand physicien aux États-Unis ; un homme qui a dû faire de grandes recherches en relation avec certains phénomènes qui se sont passés dans un village des États-Unis.

Il arriva que dans une maison (d’une famille), il se mit à pleuvoir des pierres sans raison. Les pierres semblaient être lancées d’une maison voisine, mais cela n’avait aucune explication, car on demanda aux gens du voisinage et ces gens étaient incapables d’avoir fait une telle plaisanterie. De plus, la police s’était assuré que ce n’était pas les voisins qui lançaient ces pierres.

Quelque chose de plus arriva : certaines pierres sortaient de l’intérieur de cette maison par une fenêtre et pénétraient ensuite par une autre. Vous voyez que ce cas est bien rare. De plus, des chaises se soulevaient toutes seules dans les airs, des tables flottaient ; c’est-à-dire, ce fut quelque chose qui n’avait pas de raison ni de logique apparente. « La maison des Merville », c’est comme ça qu’on l’appelait.

Bon, le grand physicien William Crookes apprit cela et dit : « Je vais faire des recherches à ce sujet ». Qui vivait dans cette maison ? Deux demoiselles avec leurs parents ; ces demoiselles étaient dénommées « les Demoiselles Fox » de Merville.

L’une d’elles, Kate Fox, se rendit plus tard à Londres où William Crookes avait construit un laboratoire, avec toutes les conditions nécessaires pour faire des recherches. On faisait entrer les médiums dans une pièce fermée. On commençait par les entourer avec un fil de cuivre (même les trous des oreilles où les dames mettent leurs pendentifs étaient traversés par des fils très fins ; leurs doigts étaient aussi entourés de ces fils), et tout le corps était cadenassé et contrôlé. N’importe quel type de mouvement qu’ils essayaient de faire était plus que suffisant pour que sonne une alarme. Ce fut terrible !

Après s’être assuré que tout truquage serait impossible, William Crookes procéda à des recherches avec des médiums dans son laboratoire à Londres. Grâce à la médium Florence Cook, il observa […] qu’apparut dans l’enceinte, c’est-à-dire dans le laboratoire, une dame morte depuis de nombreuses années. Elle s’appelait KATIE KING. Elle se rendit parfaitement visible et tangible devant les scientifiques. Et de partout en Europe vinrent des hommes de science pour faire des investigations sur ce cas.

Et ceux qui vinrent n’étaient pas précisément des gens très croyants ; il s’agissait d’individus sceptiques à cent pour cent, incrédules et matérialistes, mais ils vinrent.

William Crookes était aussi un homme très connu. Prenez en compte que cet homme est celui qui découvrit la Matière Radiante dans ses tubes en verre, de sorte que ce n’était pas n’importe qui, c’était un grand physicien.

Et Katie King fut matérialisée, c’est-à-dire qu’elle se rendit visible et tangible dans le laboratoire durant trois ans. Elle se laissa photographier, se laissa analyser, se prêta aux recherches ; des tas de photographies furent faites, il ne resta pas le moindre doute.

Au bout de trois ans, Katie King, après avoir donné certains enseignements, prit congé de tous les scientifiques et, en présence de tous et devant les appareils photographiques, elle s’en alla en se dématérialisant peu à peu, jusqu’à disparaître totalement.

Cependant, elle laissa une boucle de cheveux complètement matérialisée. Ainsi, il ne subsista aucun doute sur le phénomène. De cette manière, Katie King prouva qu’on continue de vivre au-delà de la mort.

Nous allons voir un autre cas également assez intéressant. Je veux me référer maintenant, expressément, à la fameuse MÉDIUM PALLADINO de Naples ; ce fut formidable : en sa présence, les tables flottaient en l’air ; des instruments musicaux étaient joués par des mains invisibles, etc.

Comme toujours, l’incrédulité de l’humanité […] les gens sont complètement incrédules ; alors vinrent à Naples (comme nous l’avons vu dans le cas des demoiselles Fox de Merville) des scientifiques de France, d’Angleterre, d’Allemagne, pour faire des investigations ; ils se proposaient de démasquer la fraude (c’est ce qu’ils disaient et ils se moquaient).

On étudia le cas dans un laboratoire. On commença par examiner le corps physique de Eusapia Paladino de Naples : analyse d’urine, de sang, études de physiologie, de son anatomie, etc., c’est-à-dire qu’ils n’épargnèrent aucun procédé pour faire leur investigation.

On la fit asseoir sur une chaise dûment sécurisée, entièrement enchaînée avec des cadenas en fer. Elle fut assise entre deux poteaux d’acier et enchaînée (comme dans le cas des demoiselles Fox), entourée de partout avec du fil de fer, etc. N’importe quel truquage qu’elle aurait essayé de faire aurait été suffisant pour que retentisse une sonnette.

De plus, il y avait deux scientifiques de chaque côté, avec « des projecteurs » à la main, disposés à surprendre tout truquage. Ils prirent toutes sortes de mesures de sécurité. On éteignit la lumière. Mais il y avait aussi du papier phosphorescent, il y avait des plats avec de la farine, etc.

Bon, à l’instant où Eusapia Paladino entra en transe, une table se souleva dans les airs. On alluma immédiatement les projecteurs, on photographia la table, on fit passer des fils de fer par-dessous pour voir s’il y avait un quelconque truquage, etc. Mais, en vérité, il n’y avait aucun truquage : la table flottait dans les airs.

Cette table avait déjoué la Loi de la Gravité. C’est formidable ! Une table flottant dans les airs et devant les scientifiques ? Étonnant !

Une ombre apparut dans la pièce. On la photographia immédiatement. Cette ombre se matérialisa totalement et on aurait dit une personne en chair et en os. Elle avança jusqu’à BOTACCI (un éminent scientifique italien) et l’embrassa en disant :

– Mon fils !

C’était la mère de Botacci (elle pleurait même, remplie d’une profonde douleur pour son fils), elle s’était rendue visible et tangible ; elle avait traversé le seuil qui sépare la vie de la mort pour embrasser le fils de ses entrailles, Botacci. Voyez ce qu’est l’amour d’une mère ! Réellement, il n’y a rien dans la vie qui puisse surpasser une mère. C’est d’elle que nous sommes sortis et elle seule est même vraiment capable de traverser le Voile du Mystère pour venir embrasser son fils. Ce fut le cas étonnant de Botacci. Et la défunte fut photographiée et la photographie existe encore.

Dans le laboratoire, il y avait aussi une boîte en acier chargée d’électricité à haute tension, et à l’intérieur de la boîte, il y avait un instrument de musique, de sorte que si on avait voulu procéder à un quelconque truquage, on se serait électrocuté. Cependant, l’instrument qui se trouvait dans cette boîte résonnait délicieusement, faisant vibrer l’espace des plus merveilleuses mélodies.

Une mandoline qui était posée sur le sol fut soulevée de terre et des mains invisibles la firent vibrer délicieusement ; de cette mandoline s’échappèrent des notes qui enchantèrent les assistants. Tout était prodigieux et on prit des photographies et on chercha des confirmations scientifiques !

Des mains invisibles restèrent parfaitement gravées sur des plats qui contenaient de la farine. D’autres restèrent matérialisées sur du plâtre, etc.

Et, en réalité, ces expérimentations que l’on fit avec Eusapia Paladino furent vraiment tout à fait surprenantes. Il fut démontré à satiété qu’il y a « quelque chose » qui continue au-delà du sépulcre.

Ainsi, dans tout le Mexique […] dans les Mystères de la Vie et de la Mort.

Avec un membre de ma famille, il s’est passé quelque chose d’important que je vais vous raconter : j’avais une grand-mère qui était tombée malade ; son cas était grave et elle entra en agonie ; toute la famille était plantée autour du lit de mort et priait. Il était trois heures du matin. Cependant, ceux qui assistèrent à cet événement donnèrent le témoignage qu’elle-même apparaissait dans le jardin en train d’arroser ses fleurs, et on sentait parfaitement qu’elle allait et venait ici et là. Et, finalement, elle se dirigea en marchant vers la porte qui donnait accès à la rue (c’était une ancienne porte), elle fit tomber […] une barre en bois ; cette porte s’ouvrit et les merveilles continuèrent.

Et cette même nuit, avant le lever du jour, cette dame se rendit visible et tangible devant beaucoup de personnes. Elle alla dans une maison voisine et prit congé en disant : « Adieu ! ». Et elle se rendit au village et prit congé de tous en disant : « Adieu ! ». Et quel que soit l’endroit où il y avait […] elle entrait pour dire au revoir.

Bref, dès le matin, au lever du jour, beaucoup de gens vinrent vêtus de noir pour assister à l’inhumation. Il ne fut pas nécessaire de faire circuler des cartes d’invitation pour l’inhumation, elle-même fit sa propre invitation et la maison se remplit de gens.

Ainsi, vous voyez qu’il y a « quelque chose », « quelque chose » qui continue au-delà de la mort. Mais, ce qui importe, c’est de savoir « qu’est-ce que c’est » qui continue.

En réalité, y a-t-il vraiment une manière de faire des investigations sur les morts ? Je crois que oui. Et je vais vous enseigner, ce soir, comment on peut faire des investigations sur les morts. En tous cas, je vous demande instamment de prêter attention.

La mort – c’est indubitable – est, au fond, une « naissance spirituelle », car lorsqu’on meurt au Monde Physique, on naît à la « Vie Éternelle », c’est évident. Mais, continuons avec cette analyse.

Si nous voulons savoir ce qu’il y a au-delà de la mort, il est nécessaire que nous nous connaissions un peu mieux nous-mêmes. Êtes-vous sûrs que vous vous connaissez vraiment vous-mêmes ?

Une fois, j’ai posé cette question à un homme qui était en face de moi, et il me répondit :

– Je me connais bien moi-même.

– Quelle merveille ! – lui dis-je -. Pouvez-vous me dire alors combien d’atomes contient un poil de votre moustache ? L’homme se trouva déconcerté et il dit en réponse :

– Bon, cela, en effet, je ne le sais pas.

– Ah ! Si vous ne savez pas combien d’atomes contient un poil de votre moustache, vous devez bien moins vous connaître totalement vous-même.

L’homme ne put rien objecter de plus. Ainsi, tous les gens croient qu’ils se connaissent, mais ce n’est pas le cas, ils ne se connaissent pas. Qu’avons-nous à l’intérieur de nous ? Bon, nous allons voir un peu ce que nous avons.

Avant tout, nous avons un corps en chair et en os, et vous ne pouvez pas nier cela. Un corps que nous avons besoin de vêtir, de nourrir, etc. Nous devons aussi le garder en bon état : dans la vie, nous le protégeons dans une maison, il nous faut payer un loyer pour pouvoir dormir dans cette maison, et ensuite, une fois mort, nous le protégeons dans une autre « maison » (vous savez bien dans quelle maison) : dans le caveau, c’est clair. Ainsi, nous devons avoir notre corps quelque part.

Il est formé d’organes : foie, intestins, cœur, pancréas, etc. Chaque organe est composé à son tour de cellules, chaque cellule de molécules et chaque molécule d’atomes. Et si nous désintégrons ces petits atomes, ils se transforment en énergie. De sorte qu’en dernière synthèse, notre corps physique se résume ou se synthétise en des types déterminés d’énergie.

Mais, il y a autre chose que nous avons à l’intérieur : nous avons notre DOUBLE, c’est-à-dire un corps vital qui sert d’assise à notre vie organique.

Et en cet instant où je parle ici, avec vous, il me vient en mémoire un cas extraordinaire : un jour, un médium spirite se mit en transe. Et alors, dans ces circonstances, le corps vital (dont je suis en train de vous parler et qui est situé à l’intérieur du corps physique) se trouva projeté à l’extérieur. Il se projeta environ quatre mètres en avant, et il devint visible et tangible pour les caméras et pour les plaques photographiques en général.

Mais, il se trouve que dans ce lieu, il y avait un journaliste ; il était à côté du médium et il dit : « Je dois voir ce qu’il y a de vrai dans cette affaire ; je vais “briser” ce fantôme qui se trouve en face de moi ». Et il sortit son pistolet et tira.

En effet, il le « brisa » : pour le « briser », il le « brisa ». Il se trouve que la balle, au lieu de se diriger vers le fantôme qui apparaissait en face, blessa le pauvre médium qui était à côté de lui. La balle pénétra dans le cœur et il mourut sur le coup. C’est ainsi qu’il le tua.

Voyez quelle déception, quelle erreur tragique […] Il est clair qu’il alla en prison car « il n’y a pas de raison ». Mais, ce qui est étonnant, c’est qu’en tirant […] une balle, au lieu de se diriger vers le fantôme, cette balle se dirigea vers le médium qui était à côté de lui, à sa gauche.

C’est un phénomène qui ne peut s’expliquer qu’avec la Quatrième Dimension. Il y a eu des personnes qui ont appris à projeter ce « double » à volonté, mais c’est dangereux, car il peut se produire ce qui est arrivé à ce médium dont je suis en train de vous parler.

Bon, l’Assise Vitale est donc nécessaire à la vie. Mais il y a quelque chose d’autre que nous avons à l’intérieur de nous ; quand nous frappons à une porte, on nous demande :

– Qui est-ce ? Nous répondons :

– Moi !

Alors, on nous ouvre. Qui est ce Moi que nous portons à l’intérieur de nous ? Je pense que ce n’est pas précisément l’une des sept merveilles du monde. Ce Moi, ce Moi-même, ce Soi-même, est réellement un ensemble de défauts psychologiques : colère, convoitise, luxure, envie, orgueil, paresse, gourmandise, etc.

À l’intérieur de ce Moi, indubitablement, il y a quelque chose de plus : je veux me référer à l’Âme, à ce qui s’appelle « Âme » ou « Essence Divine » ou « Esprit » (comme vous voulez l’appeler), elle se trouve à l’intérieur du Moi.

Évidemment, le jour où on en finit avec tous ses défauts, le Moi s’arrête pour toujours, alors le Principe Spirituel, l’Esprit, le Réel ou Divin chez quelqu’un, est libéré pour toujours.

Le corps de chair et d’os reste dans le sépulcre. Le corps vital ou Double dont je vous ai parlé reste là aussi. Cet organisme se désintègre peu à peu devant la tombe. Et quelque chose de plus va être mis au sépulcre : je veux me référer de manière emphatique à la PERSONNALITÉ.

Personne ne naît avec une personnalité. Celle-ci se forme durant les sept premières années et ensuite elle se renforce avec le temps et les expériences. Mais la personnalité humaine a un début et une fin : à l’heure de la mort, la personnalité humaine va aussi au sépulcre.

Le corps vital va se décomposer devant le cadavre, jusqu’à ce que ce soit terminé. Quant à la personnalité, elle se désintègre aussi lentement. Cependant, la personnalité a plus de force et elle devient parfois visible et tangible.

Je vais vous raconter un cas qui est arrivé il y a quelque temps dans le District Fédéral. Ce qui s’est passé est un cas insolite, véritable et réel. Il y eut une fête dans une maison de famille ; beaucoup de gens vinrent à la fête. La musique ? Très moderne : « à gogo » (comme on dit). Les gens étaient contents de la fête. Parmi les danseurs, il y avait une demoiselle très sympathique, très élégante, très bien vêtue. Elle dansa avec un groupe de jeunes qui l’admiraient. Tous se disputaient pour danser avec elle.

La fête de cette famille se prolongea exactement jusqu’à trois heures du matin. À cette heure-ci, cette dame prit congé de tout le monde et manifesta le désir de rentrer chez elle. Mais elle dit aussi avoir oublié son manteau. Alors, l’un des jeunes qui l’admiraient lui offrit volontiers son blouson.

Elle prit le vêtement pour se vêtir et, accompagnée de ses admirateurs, elle monta dans une automobile ; ils l’emmenèrent jusqu’à sa maison ou son appartement (elle donna l’adresse de son domicile). Elle prit congé de tous ces jeunes et entra donc chez elle. Ils continuèrent leur voyage. Mais, celui qui lui avait prêté son blouson dit : « J’ai oublié de reprendre mon blouson, il faudra que je revienne le chercher demain matin ».

Et c’est ce qu’il fit. Le jour suivant, avant midi, il était là-bas, devant sa porte, et il frappa dans le but de réclamer son blouson. Une femme d’un certain âge sortit. Il demanda alors à voir la dame et expliqua qu’il venait lui demander qu’elle veuille bien lui rendre son blouson. La femme […] lui répondit en disant :

– Alors, jeune homme, il ne vous reste pas d’autre solution que d’aller chercher votre blouson au cimetière, car cela fait longtemps que ma fille (unetelle) est morte.

Bien sûr, ce jeune se mit à rire, il ne pouvait absolument pas croire à cela, il pensait simplement qu’on était en train de le « mener en bateau ». Cependant, au cas où, il prit sa voiture et se rendit au cimetière. Il chercha le nom de la défunte et, bien sûr, il trouva le tombeau. Au-dessus de celui-ci se trouvait le « blouson ». Il resta perplexe. Il s’échappa le plus vite possible de ce lieu et retourna chez lui. C’est un cas concret que beaucoup de gens connaissent dans le District Fédéral.

Mais bon, qu’est-ce qui s’est rendu visible et tangible ? Qui est-ce qui a dansé ? Qui était cette personne qui a demandé qu’on lui prête un vêtement ? Évidemment, il s’agit du « double » d’une défunte, c’est-à-dire, excusez-moi, il s’agit de la personnalité d’une défunte ; une personnalité qui a pu se matérialiser physiquement, se rendre visible et tangible.

Ici, nous ne sommes pas en train de parler de croyances. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Je suis en train de vous raconter uniquement des faits concrets, historiques, des choses qui sont arrivées. Nous sommes des investigateurs et nous aimons donc parler de nos investigations.

Ainsi, la mort ne nous effraie vraiment pas, elle ne nous épouvante pas. Nous savons qu’il y a quelque chose qui continue dans l’au-delà. Cependant, la personnalité va aussi se dissoudre peu à peu.

La seule chose qui ne va pas au cimetière c’est ce que nous pourrions appeler l’EGO (le Moi psychologique, le moi-même), à l’intérieur duquel se trouve embouteillée l’ESSENCE ou, pour parler plus clairement, la Conscience du mort.

Ainsi, le mort continue réellement d’exister dans la DIMENSION INCONNUE, c’est-à-dire dans l’ESPACE PSYCHOLOGIQUE. Car, tout comme existe cet espace physique dans lequel nous vivons, nous nous mouvons et nous avons notre être, il est aussi certain et tout à fait vrai qu’il existe un espace de type psychologique. C’est dans cet espace que se meuvent les désincarnés, ceux qui sont passés au-delà du sépulcre.

Ils voient le monde comme nous le voyons ; ils croient qu’ils sont en train de vivre dans le Monde Physique. Si on disait à un désincarné qu’il est mort, simplement, il ne le croirait pas, il penserait que nous essayons de « l’embobiner ». Il serait convaincu qu’il est vivant, il serait sûr qu’il vit encore.

Dans le District Fédéral (comme vous le savez), le JOUR DES DÉFUNTS, tout le monde se rend au cimetière. Là, on amène aux morts des aliments auxquels ils étaient habitués (à ceux qui aimaient le pulque, on leur amène donc aussi leur pulque, etc.).

Les gens du District ont raison ! Car, en réalité, en vérité, la personnalité continue dans le sépulcre et elle aime ces aliments. Elle ne pourra pas les manger physiquement comme les mange quelqu’un de vivant ; mais elle se nourrit de la partie subtile de ces aliments.

C’est-à-dire qu’il semble que les défunts se nourrissent de l’arôme de ces mets. Car, quiconque est un peu « sensible » se rendra compte (quelque temps après, lorsque les gens recueillent ces aliments qu’ils ont laissés, qui ont été sortis du sépulcre) que quelque chose leur manque : ces mets sont « amputés » de leurs principes vitaux.

Or, s’il y a des preuves physiques sur l’existence de « quelque chose » qui continue au-delà du sépulcre, s’il y a des photographies, s’il y a tant de documentation, il me semble que nous devons essayer de faire un peu des recherches.

Évidemment, il est nécessaire que nous nous attachions à mieux nous connaître. Lorsqu’on sait qu’à l’intérieur de nous il y a un Moi et que celui-ci n’est autre qu’un monceau de désirs, de passions, de haines et de violences, alors, on s’attache à s’améliorer un peu, on s’occupe d’en finir avec tous ces défauts psychologiques, pour éliminer de soi-même la haine, l’envie, la luxure, l’orgueil, la jalousie, etc.

En faisant ainsi, on s’améliore beaucoup, car, évidemment, on améliore alors son caractère et on peut mieux s’entendre aussi avec ses semblables. Par ce biais, on s’améliore beaucoup, car après la mort, on sera conscient et non inconscient.

Il est nécessaire que nous devenions CONSCIENTS de nous-mêmes, afin que nous passions dans l’au-delà, également conscients. De cette manière, de cette façon, nous connaîtrons peu à peu les Mystères de la Vie et de la Mort.

Il y a des méthodes pour investiguer, de son vivant, sur ce qui est en relation avec l’au-delà. Je vais vous enseigner ce soir quelques procédés. Sachant qu’en plus de notre corps il existe en nous une Individualité Psychologique, nous pouvons donc apprendre à sortir à volonté du corps que nous avons.

SORTIR DU CORPS est quelque chose que parfois vous ne comprenez pas bien, mais je vais vous l’expliquer : une chose est le corps de chair et d’os, et autre chose est l’Individu Psychologique qui est situé à l’intérieur du corps de chair et d’os. Une chose est l’automobile et autre chose est l’automobiliste qui conduit l’automobile. L’automobiliste peut sortir de l’automobile et laisser son automobile en stationnement. De la même façon, le Moi psychologique peut aussi sortir du corps physique et laisser le corps physique en stationnement. C’est donc quelque chose d’intéressant.

Durant les heures du sommeil, normalement, le Moi psychologique s’échappe du corps physique. S’il n’en était pas ainsi, s’il ne sortait pas du corps, alors, le corps vital ne pourrait pas restaurer les énergies du corps physique et, à la fin, évidemment, nous mourrions.

Il est nécessaire que tous les gens contrôlent leurs actions, qu’ils contrôlent leurs préoccupations, qu’ils contrôlent leur sentimentalisme, etc. […] le corps, durant les heures du sommeil, pour que le corps vital (ou assise vitale de la vie organique) puisse réparer tout leur organisme.

Lorsque l’Unité psychologique pénètre à nouveau dans le corps, le matin ou au réveil […] prêts pour les tâches de la journée. Mais cela se passe inconsciemment. C’est inconsciemment que le Moi psychologique va et vient de partout […] pendant que le corps se repose dans le lit.

Mais, pouvons-nous le faire consciemment ? Eh bien oui. Nous pouvons apprendre à sortir du corps de chair et d’os à volonté. Pour pouvoir sortir, nous ne devons pas nous identifier avec le corps de chair et d’os […] la personne de chair et d’os, il n’y a pas matière […] je n’ai pas de chair et d’os. Mon corps est […] alors ainsi […] ainsi nous ne nous identifions pas avec notre corps.

Pour apprendre à sortir du corps à volonté, comme première mesure, nous ne devons pas nous identifier avec notre corps physique. Il convient… nous devons être attentif ; c’est-à-dire nous coucher sur le côté, dans la position du lion. Observez comment les lions se couchent sur le côté.

De la même façon, dans la position du lion, nous nous coucherons tranquillement dans le lit ; une fois couchés, nous essaierons de nous endormir […] il est nécessaire de surveiller notre propre sommeil et lorsque nous entrerons dans cet état de transition qui existe entre la Veille et le Sommeil, alors, tout doucement, nous sentant Âme ou Esprit […] nous nous lèverons du lit.

Nous le ferons véritablement ; la première chose que nous sortirons du lit, ce sera nos pieds, ensuite nous nous assiérons et ensuite nous pourrons nous mettre debout. C’est-à-dire que ce mouvement se fait en se sentant Âme ou Esprit, car si nous nous identifions avec le corps de chair et d’os, alors le corps nous […] physiquement, alors, nous n’obtiendrons pas de résultats. Mais en se sentant Âme et Esprit, il n’y a aucun problème.

Une fois debout, nous nous éloignerons du lit. Nous verrons alors, dans notre propre lit, notre corps physique, nous le verrons endormi, tel que nous l’avons laissé.

Cela ressemble à l’automobiliste qui sort de son automobile, et qui, après, une fois dehors, jette un coup d’œil pour voir comment il l’a laissée, si les portes sont bien fermées, si les fenêtres sont bien fermées, etc.

Alors, en abandonnant notre corps physique, nous poursuivrons nos investigations. Convaincus, alors, que nous avons laissé notre corps physique, nous sortirons dans la rue, et si nous essayons, à ce moment-là, de flotter dans l’ambiance alentour, nous verrons avec étonnement que nous flottons vraiment.

Ainsi, hors du corps, si nous appelons ceux qui […] les êtres qui nous sont chers, ils accourront à notre appel. Ainsi, le fils pourra voir sa mère qui est morte ; l’époux pourra voir son épouse qu’il a perdue il y a quelque temps, le frère pourra voir une nouvelle fois son frère. Dans cette Dimension Inconnue, nous discuterons avec les êtres qui nous sont chers, nous pourrons les voir face à face.

C’est un système pratique pour pénétrer dans les Mystères de la Mort. Avec ce système, vous pourrez… cela veut dire voir de nouveau les êtres chers décédés depuis longtemps.

Avant tout, il est nécessaire de faire des investigations. Si l’un d’entre vous […] l’expérience, mais une fois qu’il a fait l’expérience (après l’expérience), il pourra alors savoir ce qu’il y a de vrai dans tout ce que nous sommes en train d’enseigner ici ce soir. Mais il faut expérimenter, car dire que l’on ne croit pas, c’est très facile, il vaut mieux dire : « Je vais faire des investigations » ; c’est plus correct.

Ainsi, mes chers amis, ce soir, je vous invite à faire cela : À FAIRE DES INVESTIGATIONS. Hors du corps physique, nous pouvons faire des investigations sur les doctrines égyptiennes, grecques, aztèques, etc.

Hors du corps physique, nous pourrons invoquer, par exemple, TLALOC. Et alors nous serons convaincus que Tlaloc existe réellement, que c’est une Déité, que ce n’est pas une simple idole comme le croyaient les conquistadors qui vinrent en Amérique.

Hors du corps physique, nous pourrons invoquer EHECATL (le Dieu du Vent, le Dieu du Mouvement Cosmique) et il répondra à notre appel. Nous verrons que c’est un ange, une déité qui vit, qui a une réalité, que ce n’est pas une fantaisie de nos ancêtres d’Anahuac, qu’il a réellement un pouvoir sur l’air […] sous sa régence travaillent beaucoup de créatures de l’Air.

Hors du corps physique, nous pourrons invoquer HUEHUETEOTL, le Dieu du Feu. Et alors, par expérience, nous nous rendrons compte que le Dieu Vieux de l’Élément Igné n’est pas une fantaisie créée par nos ancêtres.

Si nous buvions de la Sagesse de nos Aînés, de ceux qui nous ont précédés sur notre terre sacrée Mexicaine, nous connaîtrions vraiment, un […] très transcendant. Car nos Aînés, nos ancêtres d’Anahuac, les prédécesseurs de […] furent vraiment des sages, pas de simples ignorants comme le supposèrent les conquistadors venus d’Europe.

Ainsi, il vaut la peine que nous connaissions un peu de cette sagesse des anciens. Et pour cela, nous devons faire appel à des méthodes, à des PROCÉDÉS PSYCHIQUES ET PSYCHANALYTIQUES.

Nous avons beaucoup à étudier dans l’Anthropologie gnostique, beaucoup de choses à rechercher. Mais, nous n’attendons pas du scepticisme matérialiste qu’il nous fasse découvrir les Valeurs Transcendantales qui existent dans chaque pierre archéologique, dans chaque pyramide, dans chaque niche ou sépulcre.

Le scepticisme, jusqu’à présent, n’a conduit l’humanité à rien de bon. Le monde est rempli de scepticisme […] et de partout il y a des larmes, de la douleur, de la misère et de la désolation.

Il vaut la peine que nous retournions étudier la sagesse antique, et c’est réellement possible. Ce n’est pas simplement en lisant les codex de manière littérale que nous pouvons comprendre les Dieux […] mais en développant les facultés que nous avons et qui sont plus efficaces que n’importe quel ordinateur. Je vous invite à réfléchir.

Il y a un AUTRE SYSTÈME magnifique, au moyen duquel il est possible d’entrer à volonté dans l’espace psychologique. Je veux me référer, précisément en ce moment, à l’instant où normalement on se réveille. Si, à ce moment précis, nous nous concentrons sur n’importe quel lieu de la Terre, si nous imaginons ce lieu avec une grande précision et que nous le combinons avec l’Imagination et la Volonté unies en vibrante harmonie, en nous situant dans le lieu imaginé, la projection se réalisera avec succès.

Supposons que nous voulions nous transporter, par exemple, sur la Grande Place de la capitale du Mexique. Il suffirait de l’imaginer vivement, ensuite, de nous sentir là-bas, dans le lieu imaginé, en unissant la Volonté à l’Imagination, car la clé du Pouvoir est dans la Volonté et l’Imagination unies en vibrante harmonie.

Si nous nous sentons vraiment là-bas, sur cette Grande Place, et que nous commençons à marcher, remplis de foi, à l’instant du réveil, il se produira le dédoublement de la personnalité. Alors, l’Individualité Psychologique pourra se mouvoir là-bas avec précision et avec une absolue sécurité. Ensuite, on pourra se projeter dans n’importe quel autre lieu du monde ou de l’Univers.

C’est ainsi, avec l’Individualité Psychologique, que l’on peut voyager […] se transporter dans d’autres mondes de l’espace étoilé, se mettre en contact avec les êtres qui demeurent au plus haut des cieux ou à l’intérieur de la Terre, etc.

Mais, tant que nous continuerons d’être prisonniers du monde des cinq sens, évidemment, nous ne pourrons pas non plus être préparés pour l’investigation transcendantale, dans le domaine vivant de la Parapsychologie.

Je vous invite à faire des investigations […] vous invite à approfondir les études parapsychologiques transcendantales que l’on enseigne dans notre institution ; ainsi, un jour, vous pourrez sortir de l’ignorance pour entrer sur le terrain de la véritable Sagesse.

En ces temps de crise mondiale et de banqueroute de tous les principes, la simple croyance ne sert plus. Évidemment, chacun est libre de croire ce qu’il veut, mais tant sur le terrain de la Psychologie que dans le domaine de la Physique, de la Chimie ou des Mathématiques, la seule chose qui sert est l’EXPÉRIMENTATION DIRECTE.

Mes amis : si vous persévérez dans les pratiques que nous vous donnons ici, vous ne le regretterez pas. Bien au contraire, vous vous mettrez en contact avec d’autres Sphères de la Conscience Universelle où vous connaîtrez de véritables prodiges et merveilles.

Il existe aussi d’autres MÉTHODES, pour que vous restiez AVEC VOTRE CORPS PHYSIQUE DANS LA QUATRIÈME DIMENSION. Non seulement l’Individualité Psychologique peut pénétrer dans la Dimension Inconnue, mais, avec le corps physique, il est aussi possible de pouvoir pénétrer dans la Quatrième Coordonnée.

Si quelqu’un, par exemple, travaille dans les aphorismes de Patanjali, le grand Sage Hindou, il y parviendra. Si ce […] parvient à causer un Samyama dans le corps physique, il peut pénétrer dans la Quatrième Verticale. Un Samyama est composé de trois étapes : première : Concentration de la pensée ; deuxième : Méditation ; troisième : Extase.

CONCENTRATION : Se concentrer sur notre propre corps physique. MÉDITATION : Méditer sur les cellules de notre corps physique, sur l’organisme en général. EXTASE : comme résultat (émerveillé par la sage construction de notre organisme), on entrera en Samadhi ou Extase.

Se trouvant dans ce Troisième État, si le Yogi, – dit Patanjali -, se lève de son lit, il pénétrera alors dans la Quatrième Dimension. Évidemment, avec le corps physique immergé dans la Quatrième Verticale, nous pourrons étudier dans le laboratoire même de la Nature les Mystères de la Vie et de la Mort.

Il y a une différence fondamentale entre la question purement Psychologique et la question psycho-physiologique. Lorsque quelqu’un laisse son corps physique, il pénètre dans la Quatrième Verticale ; mais, lorsque quelqu’un pénètre dans la Quatrième Verticale avec son corps physique et tout, il entre comme une personne complète dans le grand laboratoire de la Nature. Cette personne pourra faire des investigations sur toutes les merveilles du Cosmos ; cette personne pourra d’elle-même voir, entendre, toucher et palper directement les Mystères de la Vie et de la Mort.

Je ne veux pas dire que tous triomphent immédiatement avec les clés que nous avons données dans cet auditoire. Certains triompheront immédiatement ; d’autres mettront des mois, ou peut-être un an et même plus. Mais, à la fin, s’ils persévèrent, ils devront triompher.

Pour ce soir, je termine sur ces paroles, merci beaucoup ! [Applaudissements].

Question. […] dans un rêve qui […] accompagné de lui et de mes frères, mais bien que […] il y a 18 ans, comme si le temps s’était arrêté en nous. Avez-vous une explication au sujet de ces faits ? Merci beaucoup.

Maitre. Oui, il y a une explication logique. J’ai déjà dit que le Moi psychologique s’échappe du corps physique durant les heures de sommeil. Il est possible qu’alors, le Moi psychologique se mette en contact avec les désincarnés, c’est ainsi que s’explique ce rêve merveilleux.

C’est-à-dire que la personne qui rêve de son père qui est mort, le voit réellement lorsqu’il est hors de son corps physique ; c’est évident. Une autre question ?

Question. […] vous avez parlé au sujet de. Bon, premièrement, vous avez dit que vous alliez nous dire d’où nous provenons, vous avez parlé du point de vue scientifique, mais comment vivions-nous, comment se comportait-on dans la Vie Matérielle […] mais vous n’avez pas mentionné d’où nous provenons.

Maitre. Évidemment, NOUS PROVENONS DE LA DIMENSION INCONNUE. Indiscutablement, l’Individualité Psychologique, ou le Moi, lui-même, provient de la dimension inconnue, c’est-à-dire de l’espace psychologique, il pénètre dans le corps physique et, à l’heure de la mort, il s’échappe du corps physique.

Cependant, l’Individualité Psychologique peut revenir, retourner, se réincorporer dans un nouveau corps physique, et c’est ce qu’elle fait.

Indubitablement, chacun de nous est revenu dans ce monde de nombreuses fois, de très nombreuses fois, et cela est indéniable. Y a-t-il une autre question ?

Question. Maître […] sur l’Esprit et la Conscience ?

Maitre. Certainement, L’ESPRIT EST l’Esprit, L’ÊTRE. Quant à LA CONSCIENCE, eh bien, ELLE EST BIEN ENDORMIE CHEZ TOUT LE MONDE… [Rires]