Les Trois Facteurs de la Révolution de la Conscience

LES TROIS FACTEURS DE LA RÉVOLUTION DE LA CONSCIENCE

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

La Révolution de la Conscience comprend trois facteurs que vous connaissez très bien : NAÎTRE, MOURIR ET SE SACRIFIER POUR L’HUMANITÉ. Naître est un problème complètement sexuel. Mourir, là aussi entre en fonction le sexe. Et le Sacrifice pour l’Humanité, c’est l’Amour. Il est évident que le Sacrifice s’accomplit grâce au travail ésotérique au profit de tout le monde.

Commençons par le premier facteur : NAÎTRE. Eh bien, assurément, l’homme est un être qui n’est pas encore achevé. Toutes les créatures sont complètes à la naissance, sauf l’être humain. Un chien naît en étant chien et, en tant que chien, il est complet. Un aigle naît en étant aigle, il dispose de grandes ailes et d’une vue admirable qui lui permet de chasser jusqu’aux serpents les plus éloignés ; à la naissance, il est complet. Mais le pauvre animal intellectuel, erronément appelé Homme, est incomplet à la naissance.

Ce qui arrive, c’est qu’il NAÎT SANS LES VÉHICULES qu’il devrait avoir : il naît sans Corps Astral, il naît sans Corps Mental, il naît sans Corps Causal. Alors, qu’est-ce qui naît ? Il naît un corps physique, un corps planétaire avec un siège vital et rien de plus. Qu’y a-t-il au-delà de cela ? L’EGO, et celui-ci est de nature animale. Le pauvre « animal intellectuel » possède-t-il une Conscience ? Oui, en effet, il en a une, mais elle est embouteillée dans l’Égo, c’est tout : une CONSCIENCE ENDORMIE, une Conscience, disons… une Conscience conditionnée par son propre embouteillement.

Donc, pour concrétiser, il est incomplet à la naissance. Le germe qui pénètre dans une matrice pour son développement nécessaire ne signifie, en aucune façon, que du fait qu’il est né, il a déjà complètement terminé les processus de son développement.

Le germe qui s’est développé dans un ventre maternel et qui est né, qui est venu au monde, c’est un germe incomplet en tous sens. Parce que, d’une part, il ne possède pas les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être, et d’autre part, il n’a même pas encore terminé de développer le corps physique lui-même.

Le développement total du corps physique se produit à mesure qu’il atteint les âges de 7, 14 et même 21 ans. C’est grâce à l’ÉNERGIE CRÉATRICE que le corps physique a pu se développer dans le ventre maternel. C’est grâce à l’Énergie Créatrice que le corps physique peut continuer son développement à mesure qu’il atteint les âges de 7, 14 et 21 ans. De sorte que le corps physique lui-même n’est pas complet du fait de naître, il a besoin de se développer.

Malheureusement, nous voyons que les adolescents FORNIQUENT déjà, sans que leur processus de développement soit terminé, ce qui est manifestement absurde. Parce que cette Énergie Créatrice qu’ils gaspillent est nécessaire, indispensable pour compléter le développement de leur corps physique.

De sorte que, honnêtement, le SEXE DEVRAIT COMMENCER À FONCTIONNER À 21 ANS, pas avant. Parce qu’avant, ce germe qui est entré dans le ventre maternel n’a pas encore terminé son processus de développement et il est absurde de le soumettre à la copulation.

En examinant donc toutes ces choses, mes chers frères, il vaut bien la peine de réfléchir un peu. Après les 21 ans, l’Énergie Sexuelle reste libre pour d’autres activités. Avant les 21 ans, l’Énergie Sexuelle n’a qu’un seul objectif : achever le développement du germe qui est né. C’est-à-dire, achever le développement du corps physique. Après les 21 ans, l’Énergie est libre.

On peut l’utiliser, après 21 ans (l’Énergie Créatrice), pour fabriquer les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être et parvenir à la SECONDE NAISSANCE.

Malheureusement, les gens ne savent pas utiliser l’Énergie Créatrice, l’Énergie qui a fécondé le ventre maternel, l’Énergie qui a permis au germe de se développer dans le ventre même, qui naîtra et passera par les âges de 7, 14 et 21 ans.

Les gens ne savent pas utiliser cette Énergie. Quand elle devient libre, au lieu de l’utiliser pour leur Réalisation et pour devenir complets (puisque l’être humain est incomplet à la naissance), ils l’éliminent de leur organisme.

Nous savons bien que les gens extraient de leur organisme l’EXIOHEHARI (je veux parler du SPERME SACRÉ) et cela est très grave.

En abordant cette question en rapport avec la Naissance (Premier Facteur de la Révolution de la Conscience), nous devons comprendre que l’humanité actuelle, dans sa totalité, marche de manière involutive.

Nous savons bien que les adolescents, non seulement gaspillent le matériel sexuel (l’Énergie Créatrice ou le Sperme Sacré) avec la copulation, mais que, en plus, ils acquièrent des vices, comme celui de la MASTURBATION. De nos jours, ce vice est malheureusement devenu plus commun que de se laver les mains. Les jeunes (garçons ou filles) ont ce malheureux vice et ils ruinent ainsi misérablement leurs cerveaux et deviennent idiots.

Combien de volontés qui auraient été admirables se sont épuisées, combien de beaux visages se fanent, tout cela par manque d’instruction ! Parce que, réellement, pas plus les hommes que les femmes ne reçoivent dans les écoles, dans les collèges, l’instruction nécessaire concernant la question sexuelle, et, bien sûr, l’impulsion sexuelle leur fait ressentir la nécessité de faire usage du sexe, mais comme ils n’ont pas d’orientation, en général, les jeunes hommes finissent par en parler à leurs petits copains, les jeunes filles à leurs petites copines, et c’est là que commence le vice répugnant de la masturbation.

Et c’est le malheur de notre époque, en plus d’autres vices qui sont malheureusement devenus aussi très communs, comme celui de l’HOMOSEXUALITÉ et celui du LESBIANISME. À l’évidence, les homosexuels sont des semences dégénérées qui ne servent absolument à rien, qui ne germent jamais. C’est la même chose pour les lesbiennes : ce sont des semences dégénérées qui ne peuvent jamais germer.

Donc, les vices qui existent actuellement, par rapport au sexe, sont insupportables. Si les hommes et les femmes avaient pu être élevés correctement, avec une éducation sexuelle parfaite, complète, tout serait différent.

Si les jeunes (garçons ou filles) avaient vraiment pu arriver jusqu’à l’âge de 21 ans en respectant le sexe, avec une réelle pureté, eh bien ce serait admirable, nous aurions une nouvelle génération d’êtres meilleurs.

Malheureusement, la pauvre humanité n’a pas reçu d’éducation sexuelle au moment où elle en avait le plus besoin. Ainsi, à l’âge de 21 ans, tout le monde est dégénéré. Ce qui serait normal, c’est d’arriver à 21 ans, mais avec des corps sains, forts. Ce serait merveilleux.

Si à 21 ans, au moment où l’Énergie Sexuelle est libérée pour toute autre sorte d’activités, elle pouvait être utilisée dans le but de créer les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être, ce serait formidable.

Évidemment, je crois que vous connaissez bien la clé de l’Alchimie, que Krumm Heller a donnée en latin et qui dit : « IMMISSIO MEMBRI VIRILE IN VAGINAM FEMINAE SINE EJACULATIONE SEMINIS ». En synthèse, nous dirions : Connexion du Lingam-Yoni, sans jamais renverser le VASE d’HERMÈS TRISMÉGISTE, le trois fois grand Dieu Ibis Thot.

Comme vous le voyez, je suis en train de vous donner la clé de façon claire et simple, mais dans un langage décent. Parce que, pour instruire les étudiants et pour parler des MYSTÈRES du SEXE, on doit le faire avec modestie et de manière vécue, mais jamais dans un style vulgaire, parce que ce serait très grave, cela indignerait beaucoup d’entre nous, les gens seraient scandalisés et de fausses opinions se formeraient sur nos Enseignements.

Évidemment, le désir réfréné transmutera complètement le SPERME SACRÉ EN ÉNERGIE CRÉATRICE.

Bien ! Il est nécessaire que vous sachiez que l’Énergie Sexuelle (dont on parle tant aujourd’hui en physiologie, en psychologie et en psychanalyse, etc.) est le MERCURE même des Alchimistes médiévaux. Cette Énergie Créatrice transmutée est ce même Mercure des Sages.

Évidemment, ce Mercure finit par se condenser ou se cristalliser, au moyen des notes Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, à une octave supérieure, sous la forme merveilleuse et splendide du Corps Astral.

Donc, le CORPS ASTRAL n’est pas un instrument nécessaire à la vie de l’être humain. Les gens vivent sans Corps Astral. Le Corps Vital assure parfaitement ou garantit complètement l’existence du corps physique, sans qu’il soit nécessaire de posséder un Corps Astral.

Le Corps Astral est un luxe que très peu peuvent s’offrir, mais il vaut bien la peine de se donner ce luxe. On sait qu’on a un Corps Astral quand on peut l’utiliser, quand on peut voyager avec lui, quand on peut se mouvoir dans l’espace avec lui. Avec ce véhicule, donc, on acquiert l’IMMORTALITÉ dans le Monde Astral, on est devenu immortel dans cette région.

À une seconde octave un peu plus haute, avec les notes Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, se cristallise le Mercure des Sages dans le célèbre et splendide CORPS MENTAL. Quand on possède un Corps Mental, on reçoit directement l’ILLUMINATION. Avec un Corps Mental nous pouvons appréhender, capter tous les Enseignements de l’Univers.

Un peu plus loin, nous avons le CORPS de la VOLONTÉ CONSCIENTE. Personne ne naît avec le Corps de la Volonté Consciente, mais, par la Transmutation de la Libido Sexuelle, le Mercure des Sages se cristallise, à une troisième octave plus élevée, avec les notes Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, sous la forme extraordinaire du Corps Causal ou Corps de la Volonté Consciente.

Avec ces véhicules : Physique, Astral, Mental et Causal, il est évident qu’on reçoit alors les PRINCIPES ANIMIQUES et SPIRITUELS et qu’on se transforme en HOMME.

La Première Naissance (comme vous l’avez vu) a été celle du corps planétaire ou corps physique. La Seconde Naissance est la NAISSANCE DU FILS DE L’HOMME, la naissance de l’Homme en soi, de l’Homme, pour parler concrètement.

De sorte que l’un des Facteurs de la Révolution de la Conscience est de Naître (naître en tant qu’Homme). Dans le premier cas, ce qui naît est « l’animal intellectuel » ; dans la Seconde Naissance, naît l’Homme, le Fils de l’Homme, l’Homme véritable.

On dit que l’Homme véritable est l’HOMME CAUSAL. Pourquoi appelle-t-on l’Homme véritable : « Homme Causal » ? Simplement, parce qu’il a fabriqué le Corps Causal, qui est le dernier des corps nécessaires pour devenir un Homme. Alors son Centre de Gravité reste établi dans le Monde Causal ; il vit là, dans cette région.

Le MONDE CAUSAL a une tonalité d’un bleu profond, intense, électrique. C’est sa couleur fondamentale ou de base : celle de l’ÉTHER ou AKASHA PUR. Il se trouve que là tout flue et reflue, va et vient, monte et descend, croît et décroît.

Dans le Monde des Causes naturelles nous connaissons tout l’enchaînement d’effet à cause, de cause à effet. Toute cause a un effet, tout effet se transforme en cause (à la fois).

Chaque parole que nous disons peut générer beaucoup d’effets, toute une série d’effets.

Un jour, étant dans le Monde Causal, j’écoutais un Homme qui parlait, qui donnait une conférence. J’ai intentionnellement interrompu cet Homme pour faire une objection à l’une de ses paroles. Cet Homme Causal a gardé le silence (il a bien fait de l’avoir gardé), mais j’ai vu immédiatement comment est apparu le résultat de mes paroles, de mon objection.

Une fois cette réunion terminée (immédiatement, parce que l’Homme Causal s’était retiré) et à la fin de cette réunion, chaque personne est sortie en disant quelque chose : son opinion ; et les opinons, à leur tour, ont produit d’autres résultats, et ces autres résultats en ont produit d’autres et encore d’autres.

Bref, j’ai trouvé que l’interruption que j’avais faite avait généré toute une série de conséquences. Je l’avais fait intentionnellement, dans le but de faire des recherches sur la Loi de Cause à Effet et tel fut le résultat.

Dans le Monde des Causes naturelles, on arrive à connaître ce qu’est la Loi de Cause à Effet. Bien sûr, c’est là que se meuvent les SEIGNEURS DE LA LOI. Avec leurs poids et leurs balances, ils sont toujours actifs, en notant donc, dans les ARCHIVES AKASHIQUES, le dû et l’avoir de chacun de nous.

Dans certaines réunions du Monde des Causes naturelles, on est assez surpris quand on rencontre les différents Adeptes incarnés dans le Monde, réunis dans l’agora et tous vêtus « en civil », comme nous nous habillons ici dans le Monde Physique.

Je ne veux pas dire que ce soit toujours ainsi. Il est évident que dans les Temples, les Adeptes mettent leurs vêtements sacrés, mais dans certaines réunions, dans certaines assemblées, disons, tous ces Maîtres qui ont un corps dans le monde physique y assistent avec leurs vêtements civils, comme des gentlemen, décemment, comme s’ils étaient dans le monde physique : beaucoup de cravates (certes, moi je n’ai même pas de cravate), beaucoup de costumes, très bien arrangés, beaucoup de montres au poignet, etc., et tant d’autres choses.

À quoi cela est-il dû ? Eh bien, à ce que c’est la Région de l’Homme, de l’Homme réel, de l’Homme véritable, la Région de l’Homme Causal.

Au nom de la vérité, je vous le dis, J’AI MON CENTRE DE GRAVITÉ DANS LE MONDE CAUSAL. Pour pouvoir parler ici avec vous je dois faire un grand effort, car je me projette depuis le Monde des Causes naturelles ; je vis dans le Causal avec tous mes véhicules, y compris le Mental et l’Astral.

Si je veux pénétrer dans le Monde Mental, je dois me projeter depuis le Causal vers le Mental (avec le Corps Mental).

Si je veux voyager dans l’Astral, je dois me projeter depuis le Causal jusqu’à l’Astral pour me mettre en Corps Astral.

Et pour pouvoir rester ici avec vous, je dois me mettre dans mon corps physique et parler avec vous et, évidemment, en utilisant cet appareil qui me permet de parler avec vous. Mais je vis normalement dans le Monde des Causes et tout Homme Causal vit dans cette région.

De sorte que la Seconde Naissance, c’est naître en tant qu’Homme Causal, c’est-à-dire en tant qu’Homme véritable. Et c’est le Premier Facteur de la Révolution de la Conscience : Naître.

SECOND FACTEUR : MOURIR. « Si le germe ne meurt pas, la plante ne naît pas ». Il est nécessaire de mourir. C’est-à-dire que l’EGO ANIMAL doit cesser d’exister en nous, dans notre psyché, si nous voulons jouir de l’Illumination authentique.

Normalement, les frères gnostiques, les aspirants, nos affiliés, SOUFFRENT BEAUCOUP PAR MANQUE D’ILLUMINATION. Ils veulent se mouvoir dans les régions ineffables, visiter le NIRVANA ou le MAHAPARANIRVANA et écouter la Musique des Sphères, etc., mais, étant réduits en esclavage dans cette région tridimensionnelle d’Euclide, ne pouvant percevoir aucune de ces merveilles des Mondes Supérieurs, ils souffrent l’indicible. Et, bien sûr, leurs souffrances sont logiques, ils ont raison d’en souffrir.

Certains veulent devancer les faits. Pour parler en langage vulgaire, je dirais que « certains veulent seller les bêtes avant de les avoir amenées », ou « traire la vache avant de l’avoir achetée » ; ils essayent d’être des explorateurs de l’espace, sans avoir encore acquis les facultés pour cela.

Parfois ils versent dans le SPIRITISME et finissent par se transformer en médiums, etc. (et entre parenthèses, le résultat du médiumnisme est l’ÉPILEPSIE. Tous les épileptiques sur lesquels nous avons fait des recherches ont été des médiums du spiritisme dans des existences passées. De sorte qu’il n’est pas du tout agréable de devenir épileptique, c’est très difficile, très dur).

Eh bien, pour continuer, je vous dirai que l’Illumination n’est pas possible si on ne désintègre pas l’Égo. Normalement, la CONSCIENCE (ou je devrais dire anormalement, parce que pour cela je n’utiliserais pas « normalement ») EST EMBOUTEILLÉE dans le moi-même, dans le Moi de la Psychologie Expérimentale.

Il est clair que tant que la Conscience continuera d’être embouteillée dans l’Égo, absorbée dans le moi-même, elle sera endormie, elle fonctionnera en vertu de son propre conditionnement, elle sera subjective, incohérente, imprécise.

J’ai écouté ceux qui m’ont informé par rapport aux ATTAQUES DES TÉNÉBREUX à Guadalajara. Mais je leur ai répondu que tout cela EST DÛ AU SUBJECTIVISME, À L’EGO.

Que quelques frères soient possédés par les démons, que les sorcières de minuit, montées sur leurs balais, viennent tourmenter les bons petits frères, qu’elles les attaquent sans cesse avec des paroles de morts et beaucoup d’autres incohérences, qui me « font penser » plutôt à cette secte des Haïtiens. Comment appelle-t-on ces gens ?

Question. Vaudou !

Maitre. Vaudou, Vaudou (maintenant je me rappelle). Naturellement, dans le fond, cela s’avère néfaste, n’est-ce pas ? Mais il n’arriverait aucune de ces questions si incohérentes, si imprécises, si vagues (de sorcières, de vampires, de cinquante mille choses de ce style) si les assistants n’avaient pas d’Égo. Cette question est due à l’Égo.

Quand avez-vous entendu dire qu’un Gautama Shakyamuni aurait été attaqué par les sorcières du sabbat qui l’auraient envahi, qui auraient pris possession de lui ; que Gautama (se levant soudain) blesserait mortellement une autre personne en lui disant : « Je te tue, je te tue, je vais te tuer ! ». Cela ne s’est jamais vu chez les Initiés, non ?

De sorte que toutes ces choses arrivent chez les personnes qui ont l’Égo. Quand on n’a pas d’Égo, il n’y a rien de cela. En détruisant l’Égo, on en finit avec tout cela. Parce que, quand on détruit l’Égo, quand on passe par l’ANNIHILATION BOUDDHIQUE, alors la Conscience s’émancipe, se libère, elle reste AUTO-ÉVEILLÉE, elle devient objective et les incohérences s’arrêtent. Seule vient l’Illumination totale, absolue, limpide, sans tache, sans imprécision d’aucune espèce.

Quand on a le Mental objectif, la Conscience Objective, la seule chose qui règne en nous, c’est la clarté méridienne de l’Esprit. On se déplace, alors, dans le Monde des Mathématiques à la perfection, dans le Monde de la Musique avec harmonie, dans le monde de la couleur avec une véritable esthétique ; on ne pose plus de questions subjectives, les phrases inconsistantes, morbides, subjectives, brillent par leur absence. Il ne reste en nous que la splendeur de l’Être, l’Essence de l’Esprit, l’aristocratie de l’intelligence, la noblesse du cœur. On devient un ADEPTE PARFAIT.

Mais les questions de sabbats, menaces de mort, vampires de minuit, sorcières sur leurs balais et toutes ces choses, appartiennent au monde, disons, de l’incohérence, de la subjectivité. Et c’est la base. Il faut que tous nos frères parviennent à l’Illumination Réelle, qu’ils s’éveillent de cette léthargie millénaire dans laquelle ils vivent ; mais cela ne sera pas possible s’ils ne passent pas auparavant par l’Annihilation Bouddhique.

Je pourrais vous synthétiser toute la didactique pour l’Annihilation Bouddhique en très peu de mots : NOUS AVONS BESOIN DE VIVRE, ALERTES ET VIGILANTS, COMME LA VIGIE EN TEMPS DE GUERRE.

Dans le domaine de la vie pratique, par rapport à nos amitiés, à la maison, dans la rue, au travail, les défauts qui sont dissimulés en nous surgissent de manière spontanée, et si nous restons alertes, il est clair que nous les découvrons et que nous les voyons.

Un défaut découvert doit ÊTRE JUGÉ immédiatement et être soumis immédiatement à l’ANALYSE. Au moyen de l’AUTORÉFLEXION ÉVIDENTE de l’ÊTRE, nous pouvons connaître directement n’importe quel défaut. Une fois que NOUS AVONS COMPRIS telle ou telle erreur psychologique, indubitablement, nous pouvons nous offrir le luxe de LA DÉSINTÉGRER.

Et nous sommes arrivés à un point critique, difficile, dans cette conférence que nous donnons ici… Gurdjieff, Ouspensky, Nicoll, Collins et beaucoup d’autres auteurs de la Quatrième Voie, également gnostiques comme nous (parce que, entre parenthèses, nous sommes de la Quatrième Voie ou Quatrième Chemin), ont pensé qu’on pourrait désintégrer n’importe quel agrégat psychique inhumain (c’est-à-dire n’importe quel défaut, entre parenthèses, n’importe quel Moi), à travers la simple compréhension créatrice et rien de plus.

Gurdjieff a commis une erreur impardonnable par laquelle, naturellement, il s’est chargé d’un grave Karma et il s’est prononcé contre la Mère Divine Kundalini.

Qu’il l’ait fait par ignorance… je ne le nie pas, c’est ainsi. Mais, de toute manière, « l’ignorance de la Loi n’exclut pas son accomplissement ». Il A CONFONDU LE SERPENT SACRÉ KUNDALINI AVEC L’ABOMINABLE ORGANE KUNDARTISSEUR et a attribué à la Mère Divine Kundalini tous les défauts sinistres et ténébreux de l’abominable Organe Kundartisseur.

Pour que vous me compreniez mieux, je vous dirai qu’il y a deux Serpents : celui qui monte et celui qui descend ; le SERPENT d’AIRAIN qui guérissait les Israélites dans le désert, enroulé sur le Lingam Générateur, sur le Tao, et le SERPENT PYTHON qui, avec ses sept têtes, se traînait dans la boue de la terre et qu’Apollon, irrité, a blessé de ses dards. Le Serpent qui montait sur le bâton d’Esculape, le Dieu de la Médecine, et le Serpent qui se traînait dans la boue, le Serpent Tentateur de l’Éden. Il y a là la double patte du COQ des ABRAXAS gnostiques.

Ainsi, donc, le Serpent qui monte est Sacré, c’est la Kundalini ; celui qui descend, c’est le Kundartisseur. L’erreur de Gurdjieff a été d’attribuer au Serpent Ascendant, les effets hypnotiques, ténébreux et abominables du Serpent Descendant. Voilà où a échoué Gurdjieff.

À Paris, il existe un « Institut Pour le Développement Harmonieux de l’Homme » ; c’est l’École de Gurdjieff. Mais je me demande quel est l’étudiant qui est parvenu à éliminer les Mois ? Lequel d’entre eux a réussi à libérer radicalement sa Conscience ? Lequel d’entre eux est parvenu à l’Illumination Objective ? Aucun ! Pourquoi ?

Parce que le mental, par lui-même, ne peut altérer fondamentalement aucun défaut. Il peut, oui, l’étiqueter sous différents noms, le justifier, le condamner, lui chercher des excuses ou des échappatoires pour l’éluder ; il peut se le dissimuler, à lui-même ou aux autres, mais jamais le désintégrer.

Nous avons besoin d’un pouvoir qui soit supérieur au mental, mais Gurdjieff a enlevé cette connaissance à ses disciples (moi je ne l’enlève pas aux étudiants). Et je regrette que le même Gurdjieff ait dévié le sens de l’Enseignement que je lui ai moi-même donné (parce que Gurdjieff est mon disciple). Je regrette, dis-je, qu’il ait commis cette grave erreur. Il s’est laissé influencer par d’autres mentalités et c’est regrettable.

Donc, en regardant les choses en face, on a besoin d’un pouvoir qui soit supérieur au mental et celui-ci n’est autre que la KUNDALINI, le SERPENT IGNÉ de nos pouvoirs magiques. Elle seule pourra pulvériser n’importe quel agrégat psychique inhumain, que ce soit celui de la colère, de l’avidité, de la luxure, de l’envie ou de la haine, etc.

Il faut naturellement DÉCOUVRIR d’abord le défaut qu’on veut éliminer et ensuite, il faut travailler sur lui, LE COMPRENDRE, comme seconde condition, et comme troisième condition, L’ÉLIMINER. Et on peut l’éliminer avec le pouvoir de la Divine Mère Cosmique, avec le pouvoir de la Divine Mère Kundalini.

Mais il faut faire appel à Kundalini, à Devi Kundalini Shakti. L’appeler au moment même où nous devons éliminer l’agrégat psychique que nous avons découvert et compris. Oui, il faut l’appeler et lui demander de pulvériser ce défaut, et c’est ce qu’elle fera.

Or, le POUVOIR MAXIMUM de la Vipère Sacrée, du Cobra Divin des Temples, se trouve dans la FORGE des CYCLOPES. Si un couple (qui travaillerait dans la Forge des Cyclopes) invoquait vraiment la Vipère Divine, en plein travail sexuel spirituel, il obtiendrait une réponse et il est évident que Devi Kundalini…

On doit donc faire appel à ce pouvoir transcendantal et admirable du Cobra des anciens Mystères, de la Vipère Divine.

Ceux qui n’ont pas de compagne ou les femmes qui n’ont pas de conjoint, peuvent aussi faire appel au Cobra Sacré ; lui, de toutes manières, travaillera et désintégrera n’importe quel défaut. Je veux seulement dire que le maximum de son pouvoir se trouve dans la Forge des Cyclopes, dans la Forge Incandescente de Vulcain.

Je vous parle dans ce langage parce que je crois que vous le comprenez, puisque vous êtes des frères qui avez déjà fait le cours, n’est-ce pas ? Et que, par conséquent, vous devez être aptes à comprendre ce langage. Parce que quand on parle des MYSTÈRES SEXUELS, on doit parler avec décence, avec dignité, jamais dans un langage vulgaire, toujours dans un langage ésotérique, édifiant et essentiellement dignifiant.

Si vous réussissez à passer par l’Annihilation Bouddhique, si vous réussissez à mourir radicalement, vous vous éveillerez absolument, ici et maintenant ; vous serez alors conscients de la vie dans les Mondes Supérieurs.

MAIS, IL FAUT MOURIR POUR S’ÉVEILLER, je le répète, ici et maintenant ! Quand on s’éveille vraiment, ce problème de dédoublement cesse d’exister. On reste conscient tant dans le Monde Physique que dans les Mondes Supérieurs.

Et que notre corps soit endormi, ou qu’il soit éveillé, nous vivons toujours conscients. Le problème du DÉDOUBLEMENT ASTRAL disparaît définitivement et pour toujours. Parce que si notre corps dort, il reste conscient, il est conscient dans le Monde Astral. Il vit conscient, il agit là consciemment et retourne à volonté dans son corps physique, à l’heure où il le désire. Alors, où est le problème du dédoublement ? Comme problème, il cesse d’exister. L’important est de s’éveiller.

Le Troisième Facteur est celui du SACRIFICE POUR L’HUMANITÉ. Il est nécessaire D’AIMER nos semblables, mais l’Amour, il faut le démontrer avec des faits concrets, clairs et définitifs. Il ne suffit pas de dire que nous aimons nos semblables, non, il faut le démontrer avec des faits, il faut être disposés à monter sur l’autel du suprême sacrifice pour l’Humanité, il faut lever la Torche de la Sagesse pour ILLUMINER LE CHEMIN DES AUTRES, il faut être disposés à DONNER JUSQU’À LA DERNIÈRE GOUTTE DE SON SANG pour tous nos semblables, avec un véritable amour désintéressé, pur.

De sorte que le Troisième Facteur de la Révolution de la Conscience est celui du sacrifice pour nos semblables. Naître, mourir et nous sacrifier pour l’humanité, sont les trois facteurs qui nous transforment en de véritables incarnations du CHRIST COSMIQUE.

Ces trois facteurs réussissent à nous transformer en Dieux, même si nous avons des corps d’Hommes. Ces trois facteurs réussissent à nous rendre différents : ils nous transforment en DÉITÉS ou DIEUX INEFFABLES, ELOHIM, DAÏMONS DIVINS, etc.

Si nous travaillons uniquement avec le premier et le second facteur (celui de naître et de mourir), mais que nous n’aimons pas nos semblables, que nous ne faisons rien pour porter la lumière de la connaissance à d’autres gens, peuples et langues, nous allons tomber dans un ÉGOÏSME SPIRITUEL très raffiné qui nous EMPÊCHERA TOUT AVANCEMENT INTÉRIEUR.

Parce que si nous nous préoccupons seulement de nous et rien de plus que nous, en oubliant tant de millions d’êtres qui peuplent le monde, indiscutablement nous nous auto-enfermons dans notre propre égoïsme. De cette manière, le Moi de l’égoïsme ne nous permettra pas l’Illumination.

L’égoïsme peut se présenter sous des formes extrêmement raffinées et il faut les éliminer. Parce que tant que nous aurons de l’égoïsme en nous-mêmes, alors l’illumination ne sera pas possible.

L’égoïsme est formé de multiples Mois dans lesquels se trouve embouteillée la Conscience. Qu’il faille désagréger cette multiplicité de Mois égoïques, c’est vrai ! Car, si nous ne le faisons pas, la Conscience continuera d’être embouteillée, diminuée, limitée, conditionnée, et toute possibilité d’illumination sera annulée.

Nous devons comprendre que toute l’HUMANITÉ EST UNE GRANDE FAMILLE. Malheureusement, nous sommes embouteillés dans beaucoup d’affections et nous considérons uniquement comme famille les quelques personnes qui nous entourent, ce qui est égoïste, parce que tous les êtres humains, sans exception de race, de doctrine, de caste ou de couleur, sont une seule famille et cette famille s’appelle « humanité ».

Si nous considérons uniquement comme frères ceux qui nous entourent depuis le berceau, nous allons très mal. Si nous voulons uniquement servir ces gens qu’on appelle nos parents, nous nous conduisons égoïstement. Il est indispensable de voir un frère dans chaque personne.

Ce que je dis n’est pas par pur sentimentalisme, mais parce qu’en vérité nous sommes tous frères. Ce n’est pas une phrase purement sentimentaliste, c’est réel, tel que vous l’entendez : nous sommes une seule famille, une seule grande famille qui ne devrait pas être divisée, une énorme famille qui peuple la Terre et qui s’appelle « humanité ».

À ceux-ci, nos frères, nous avons besoin de leur amener la Connaissance, de leur montrer le Chemin, afin qu’un jour, ils puissent eux aussi le fouler et parvenir à la LIBÉRATION FINALE.

Si nous voulons le bonheur, nous devons lutter pour le bonheur des autres. « Plus on donne, plus on reçoit, mais pour celui qui ne donne rien, même ce qu’il n’a pas lui sera enlevé ».

Comment pourrions-nous atteindre le BONHEUR authentique NIRVANIQUE ou PARA-NIRVANIQUE, ici et maintenant, si nous ne travaillons pas pour le bonheur des autres ? Le bonheur authentique de l’Être ne peut être égoïste ; il s’obtient uniquement par le sacrifice pour nos semblables.

Ainsi, ceux qui ont atteint, par exemple, des états d’Être très élevés, ceux qui ont été admis dans les Mondes Para-nirvaniques, Maha-para-nirvaniques ou dans le Monde Monadique ou Adique, ou ceux qui ont réussi finalement à fusionner avec l’ÉTERNEL PÈRE COSMIQUE COMMUN se sont évidemment sacrifiés d’une certaine manière pour leurs semblables dans le monde, et ceci leur a donné suffisamment de mérites pour obtenir vraiment le bonheur qui n’a jamais ni confins ni limites.

Donc, en faisant le cours de Missionnaires, nous devons penser au bien commun, dans lequel nous devons aimer, en effet, d’une manière extraordinaire, tous les êtres qui peuplent la face de la Terre. Aimer non seulement ceux qui nous aiment (parce que cela n’importe qui le ferait), mais aussi ceux qui nous haïssent. Ceux qui nous aiment, parce qu’ils nous comprennent, et ceux qui nous haïssent parce qu’ils ne nous comprennent pas.

IL NE DOIT PAS EXISTER, EN NOUS, ce qu’on appelle la HAINE. Il y a des gens qui distillent et boivent leur propre poison et ils souffrent l’indicible, et c’est grave. On ne doit pas être aussi idiot. Celui qui distille et boit son propre poison, c’est un idiot. Celui qui se forge un petit enfer dans son mental et celui qui porte à tout moment ce petit enfer dans son entendement, c’est un sot. On doit penser que le mieux c’est d’aimer, parce que si on fait de son mental un enfer, on n’est jamais heureux.

Les gens sont tous remplis de ressentiments et c’est très grave, parce que là où EXISTE le Moi du RESSENTIMENT, L’AMOUR NE PEUT FLEURIR. Il n’y a personne qui n’ait pas de ressentiment ; tout le monde garde dans son cœur des mots, des faits ou des événements douloureux, accompagnés, naturellement, de ses séquences ou corollaires, qui sont les fameux ressentiments qui ne conduisent à rien.

Celui qui a du ressentiment ne sait pas aimer, il est revanchard, il ne sait pas aimer. Celui qui hait est très proche de la malédiction.

Il faut SAVOIR COMPRENDRE LES AUTRES, apprendre à regarder le point de vue d’autrui, si nous voulons savoir aimer. Les gens sont incompréhensifs, les gens ne veulent pas comprendre les autres gens simplement parce qu’ils ne savent pas voir le point de vue d’autrui.

Si on se situe du point de vue d’autrui, on apprend à PARDONNER. Quand on sait pardonner, on apprend à aimer. Mais si on est capable de pardonner personne, on ne sait pas aimer.

Maintenant, pardonner de manière mécanique ne sert à rien. On pourrait pardonner simplement parce qu’on a appris dans la Doctrine Gnostique qu’on doit pardonner, mais c’est automatique, ça ne sert pas. Au fond, on continuerait avec le même ressentiment, avec la même haine et même avec ce même désir revanchard étouffé ou réprimé.

Quand on dit « de pardonner », ceci implique une ÉLIMINATION. On ne peut pas pardonner si on n’élimine pas le Moi du ressentiment, si on n’annule pas le Moi de la rancœur, si on ne réduit pas en poussière cosmique le Moi de la revanche, ce Moi qui veut « arracher le clou », etc.

Tant qu’on n’élimine pas ces Mois (par la compréhension et avec l’aide de Kundalini Shakti) il n’est pas possible qu’on pardonne vraiment. Et si on pardonne, c’est automatique, et un pardon automatique n’est pas un pardon.

Il faut que nous soyons sincères envers nous-mêmes si nous voulons savoir aimer. Si on n’est pas sincère envers soi-même, on ne peut jamais aimer. Aimer implique un travail, un travail coûteux sur soi-même. Comment pourrait-on aimer quelqu’un d’autre si on ne travaille pas sur soi-même, si on n’élimine pas de son intérieur les éléments de la discorde, de la revanche, du ressentiment, de la haine, etc. ? Tant que ces éléments infrahumains existent dans notre psyché, la capacité d’aimer est annulée.

Oui, nous avons besoin d’aimer tous nos semblables. Mais, je le répète, ceci implique un travail. On ne peut pas aimer tant qu’existent les éléments de la haine en soi-même. Si nous voulons aimer, nous devons être sincères, NOUS AUTO-EXPLORER, FAIRE UNE AUTO-INVESTIGATION, pour découvrir ces éléments qui nous rendent incapables d’aimer.

Il y a beaucoup d’amour feint dans les différentes écoles de type pseudo-ésotérique et pseudo-occultiste ; cela ne sert à rien. Nous, les Gnostiques, nous ne devons pas accepter de l’amour feint ; nous devons être exigeants envers nous-mêmes : allons-nous aimer nos semblables ou ne pas les aimer ? Soyons sincères. Il ne faut pas que nous nous laissions mener par du sentimentalisme sublime. Nous pourrions croire qu’en effet nous aimons, alors qu’en vérité nous n’aimons pas.

L’AMOUR est quelque chose de très sublime. Je vais vous donner un exemple ou quelques exemples sur l’amour : le fondateur de New York était un homme très intelligent. Il avait donc une épouse très digne. Quand il a fondé New York, cela paraissait un paradoxe : il n’y n’avait là que végétation, arbres, montagnes, etc.

Il a conçu l’idée d’une grande ville en contemplant cette région. Mais c’était « l’époque dorée », l’époque où les gens avaient soif d’or aux États-Unis (bien qu’ils l’aient toujours eu, mais à cette époque, l’avidité pour l’or physique, les mines d’or, etc., se manifestait beaucoup).

Et en s’en allant de par le monde, il commit une erreur que je considère très grave : celle d’abandonner son épouse en pleine montagne. Il ne l’a abandonnée pour aucune autre femme, non, mais pour de l’or, pour aller chercher des mines.

À la fin, il a eu de ses nouvelles, quelqu’un lui a dit qu’elle était morte. Cela ne l’a pas beaucoup préoccupé, parce qu’il n’avait que de l’avidité, une soif insatiable d’or.

Plus tard, le temps passant, il a trouvé une femme et il s’est marié avec elle (avec une autre femme). Il a installé un chemin de fer, il a établi des banques. Quand il fut devenu un grand homme, alors qu’il parlait devant un auditoire, il découvrit soudain (parmi les gens qui étaient là) celle qu’il avait abandonnée.

Cet homme ne pouvait plus parler ; il essaya de bredouiller, il était confus, parce qu’il pensait qu’elle était morte. Et elle avait été informée qu’il s’était remarié et qu’il avait six enfants.

Et alors, quand il sortit de l’auditoire, il se trouva « bouche bée » devant elle ; il ne savait pas que faire.

– Ne te préoccupe pas, je sais que tu t’es marié.

Il était perplexe, parce qu’en la voyant, il s’est souvenu de son premier amour. Et il l’aimait ; seule la soif de l’or la lui avait fait abandonner. Il ne savait que faire. Elle lui dit :

– Tu peux t’en aller, continue ton chemin. Elle aussi l’adorait.

Quand il essaya de s’éloigner, il ne pouvait pas, il sentait qu’il était difficile de se détacher d’elle. Mais elle lui donna du courage :

– Ne regarde pas en arrière, lui dit-elle, va de l’avant, ne t’arrête pas pour moi. Tu dois triompher, je t’aime beaucoup et je veux que tu triomphes.

Il a marché comme un somnambule, jusqu’à ce qu’elle soit partie. Elle l’aimait beaucoup. Il aurait pu laisser l’autre femme immédiatement et s’en aller avec celle-ci, mais elle a préféré son bonheur. Voilà ce qu’est l’amour.

Qui d’entre vous se sentirait capable de faire cela, serait capable de renoncer à son bien-aimé, pour le bonheur même de ce bien-aimé ? C’est que l’amour ne cherche pas de récompenses, c’est un don de soi-même ; on travaille en renonçant aux fruits, on ne veut que le bien des autres, même au prix de son propre bonheur.

Comprendre l’Amour est un peu difficile. Si on le définit, on le défigure. Il est plutôt comme une émanation surgie, disons, du fond même de la Conscience, une fonction de l’Être.

Il faut saisir, il faut comprendre, donc, qu’il est nécessaire de savoir aimer nos semblables. Parce qu’AVEC L’AMOUR NOUS POUVONS NOUS TRANSFORMER, et en aimant, distribuer des bénédictions, amener l’enseignement à tous les peuples de la Terre, montrer le chemin à d’autres avec le maximum de patience, savoir pardonner les défauts des autres.

Indiscutablement, en portant l’Enseignement à d’autres, on trouvera beaucoup de résistances. Indubitablement, on nous lancera souvent des pierres ; mais il faut savoir aimer et pardonner à tous, NE PAS TANT RÉAGIR.

Les gens vivent en réagissant face aux impacts qui proviennent du monde extérieur. Ils ont toujours tendance à réagir. J’ai remarqué dans les tables rondes des Lumitiaux, qu’en pleine assemblée, quelqu’un dit quelque chose par rapport à quelqu’un et la réaction immédiate de la personne visée ne se fait pas attendre, quelquefois avec colère, d’autres fois avec impatience, mais, d’une certaine manière, elle réagit. J’ai rarement vu une table ronde où un individu reste impassible, sans réagir à ce que d’autres disent.

Tout le monde a cette tendance à réagir contre tout le monde. Mais que les gens sont drôles ! Il suffit d’appuyer sur un bouton et « ils tonnent » et « ils s’enflamment ». Et si on appuie sur un autre bouton, ils sourient doucement. Les « humanoïdes » sont des machines que tout le monde mène par le bout du nez ; ils sont comme un instrument de musique où chacun joue sa propre chanson. Si quelqu’un veut que vous souriiez, il suffit de vous dire de tendres paroles et de vous donner de petites tapes sur l’épaule (vous souriez doucement).

Si on veut que « vous tonniez » ou que « vous vous enflammiez », il suffit de vous dire quelques paroles dures et voilà que vous vous mettez à froncer les sourcils et à réagir immédiatement.

Moi-même, je suis en train de parler ici avec vous et je vois que vous êtes un peu souriants. Si, en ce moment, je vous faisais une réprimande, qu’arriverait-il ? Vous changeriez immédiatement, vous ne seriez plus aussi souriants, vous commenceriez à froncer les sourcils.

Quelle tristesse ! Mais c’est ainsi ! Pourquoi ? Vous êtes des machines, un instrument que tout le monde touche ou des instruments comme la guitare. Celui qui veut nous voir contents dit quelques douces paroles et voilà que nous sommes heureux. Mais celui qui a envie de nous voir furieux nous dit quelques paroles dures et nous devenons terribles.

DE SORTE QUE NOUS DÉPENDONS DES AUTRES. NOUS N’AVONS PAS DE LIBERTÉ. NOUS NE SOMMES PAS MAÎTRES DE NOS PROPRES PROCESSUS PSYCHOLOGIQUES. Chacun fait de nous ce dont il a envie.

Quelques petites paroles de flatterie et immédiatement : ah ! Nous nous sentons auto-importants ; une autre petite parole d’humiliation, et voilà que nous nous sentons tristes et petits !

Si chacun fait de nous ce qu’il veut, où est alors notre autonomie, quand cesserons-nous d’être des machines ? En fait, pour apprendre à aimer, il faut acquérir de l’AUTONOMIE, parce que si on n’est pas maître de ses propres processus psychologiques, on ne peut jamais aimer. Comment ? Si d’autres sont capables de nous faire passer de l’état de paix à l’état de discorde, quand pourrons-nous aimer ?

Tant qu’on dépend psychologiquement des autres, on n’est pas capable d’aimer. La dépendance est un obstacle à l’Amour. Nous avons besoin de mettre un terme à notre dépendance, de nous rendre maîtres de nous-mêmes, maîtres de nos propres processus psychologiques.

Quand j’ai eu la réincarnation de THOMAS DE KEMPIS, j’ai écrit dans mon livre « L’imitation de Jésus-Christ » (dans cette ancienne réincarnation), une phrase qui dit : « Je ne suis pas plus parce qu’on me fait des éloges, ni moins parce qu’on me blâme, parce que je suis toujours ce que je suis ».

De sorte que nous devons rester impassibles devant l’éloge et devant le blâme, devant le triomphe et devant la défaite ; toujours calmes, impassibles, toujours maîtres de nous-mêmes, de nos propres processus psychologiques.

Ainsi, vraiment, en suivant ce chemin, nous arriverons toujours à être stables dans ce qu’on appelle l’AMOUR. Nous avons besoin de nous établir dans le Royaume de l’Amour, mais nous ne pourrons pas le faire si nous ne sommes pas maîtres de nos propres processus psychologiques. Donc, si d’autres sont capables de nous faire enrager chaque fois qu’ils veulent, si d’autres sont capables de nous faire ressentir de la haine, si d’autres sont capables de nous faire ressentir un désir de revanche, nous ne sommes évidemment pas maîtres de nous-mêmes.

Dans ces conditions, nous ne pourrons jamais nous établir dans le Royaume de l’Amour. Nous serons dans le royaume de la haine, dans celui de la discorde, dans celui de l’égoïsme, dans celui de la violence, mais jamais dans le Royaume de ce qu’on appelle l’Amour. Nous devons rester stables dans le Royaume de l’Amour ; nous devons nous rendre maîtres de nos propres processus psychologiques.

Si nous frappons à une porte, par exemple, et qu’on nous reçoive à coups de pierres parce que nous donnons l’Enseignement gnostique, et si nous nous éloignons de là avec un désir de revanche ou terriblement bouleversés par la douleur, alors cela ne nous ne sert à rien d’être des Missionnaires Gnostiques. Si nous arrivons dans un village pour prêcher la bonne parole et que Monsieur le curé nous court après, et que nous sommes alors remplis de terreur, cela nous servira-t-il, par hasard, d’être des Missionnaires gnostiques ?

LA PEUR NOUS REND INCAPABLES D’AIMER. De quoi avons-nous peur ? De la mort ?

Si nous sommes nés pour mourir, alors, qu’est-ce que ça peut faire ? Qu’on meure quelques jours avant ou quelques jours après, qu’est-ce que ça peut faire ? On doit toujours mourir. Alors, de quoi avons-nous peur ?

En outre, la mort est aussi naturelle que la naissance. Si nous avons peur de la mort, nous devons aussi avoir peur de la naissance, parce que ce sont les deux extrémités d’un même phénomène qui s’appelle la vie.

Avoir peur de la mort ? Pourquoi, si tout ce qui se fait doit mourir ? Les plantes naissent et meurent, les mondes naissent et meurent. Cette même Terre est née et, un jour, ce sera un cadavre, elle sera transformée en une nouvelle Lune.

Ainsi donc, pourquoi craindre la mort ? LA MORT EST LA COURONNE DE TOUS et, assurément, elle est même très belle. On ne doit jamais regarder la mort avec horreur ; il faut la regarder comme elle est.

Voir un cadavre dans un cercueil (au milieu d’une salle) n’est pas avoir compris le Mystère de la Mort. Le MYSTÈRE DE LA MORT est très sacré. Et on ne pourra jamais comprendre l’origine de la vie, le MYSTÈRE DE LA VIE, si auparavant, on n’a pas compris à fond le Mystère de la mort. Quand on comprend vraiment ce que sont les Mystères de la Mort, on comprend les Mystères de la Vie. Et la mort nous accorde donc de délicieux moments. Avec la mort vient la PAIX.

Il vaut bien la peine, donc, de ne pas avoir peur de mourir. Et si quelqu’un meurt en accomplissant son devoir, en travaillant pour l’humanité, ce quelqu’un sera largement récompensé dans les Mondes Supérieurs.

DONNER SA VIE POUR SES SEMBLABLES EST QUELQUE CHOSE DE SUBLIME. C’est ce qu’a fait le Divin Rabbi de Galilée, c’est ce qu’ont fait tous les saints, les martyrs : saint Étienne, lapidé pour avoir enseigné la bonne parole ; Pierre, crucifié la tête en bas et les jambes en haut, pour signaler le travail dans la Forge des Cyclopes. Ce sont de véritables martyrs. Ce sont ceux qui se distinguent, ce sont ceux qui apparaissent, plus tard, dans le Mahamanvantara, comme des Dieux.

Par conséquent, avoir peur est absurde. Le plus grave qui pourrait nous arriver, c’est qu’on nous emmène au poteau d’exécution pour nous fusiller, et alors ? Après tout, qu’est-ce que ça peut faire ? Que l’on meure quelques jours avant ou quelques jours après, c’est quelque chose qui n’a pas la moindre importance. Il vaut la peine que nous pensions à toutes ces choses.

C’est par peur que les hommes s’arment pour en tuer d’autres. Par peur, il y a des guerres entre les nations, parce que chaque nation craint qu’une autre l’envahisse et elle s’arme, et vient le désastre. C’est par peur qu’existent des voleurs qui ont peur de la vie ; par peur, il existe des prostituées qui ont peur de la faim ; par peur, un homme en tue un autre. La peur, donc, est la racine de beaucoup de malédictions sur la Terre.

On doit EN FINIR AVEC LE MOI DE LA PEUR. Au seuil du Temple, nous devons laisser la peur. Mais, malheureusement, il y a différentes sortes de peurs.

Celui qui a peur ne pourra jamais affronter l’épreuve du GARDIEN DE L’IMMENSE RÉGION. Comment pourrait-on l’affronter si on a peur ? Celui qui a peur, en se voyant hors du corps physique, se met à hurler. « Parce qu’il croit qu’il est mort, qu’il a quitté sa maman et son papa, ses petits frères, son grand-père. Qu’enfin, maintenant, qu’est-ce qu’il va faire ».

Vous pouvez être sûrs que nous sommes seuls (chacun de nous) et que la seule famille que nous ayons s’appelle l’humanité.

Après la mort, on doit arriver à la conclusion que le nom de famille qu’on a porté, la bonne réputation de papa et de maman, l’affection de ses petits frères, de ses amis, tout cela reste en arrière. On se rend compte qu’on n’est pas plus qu’une autre créature de la Nature et c’est tout, sans prénoms ni noms de famille terrestre, terriblement seuls, parce que papa, maman et les petits frères ont seulement été la fascination d’un jour ; nous ne possédons rien de cela, nous sommes terriblement seuls.

À long terme, la seule chose que nous devons chercher à l’intérieur, c’est notre PÈRE QUI EST EN SECRET et notre MÈRE ÉTERNELLE et TOUJOURS DIVINE (KUNDALINI), et NOTRE SEIGNEUR LE CHRIST.

Et la famille ? Tous les millions d’êtres humains ! Je ne parle pas seulement de ceux de la Terre, mais de ceux de tous les mondes de l’espace ; nous sommes une grande famille et c’est la réalité. Et c’est une réalité désincarnée celle dont je vous parle, mais c’est la réalité. Désincarnée, parce que vous aimez beaucoup vos parents, n’est-ce pas ?

Maintenant, si je n’avais pas de famille, vous diriez : « Bon, comme vous n’en avez pas, alors, peu vous importe ».

Non, j’en ai une aussi, et je me rends compte que tout cela est vain. Je ne veux pas vous dire que je n’aime pas mes proches. En effet, je les aime comme vous, seulement j’ai expérimenté directement la réalité de ce qu’est la famille et je suis arrivé à la conviction que la famille est toute l’humanité.

Je n’ai pas de ressentiments contre ma famille. N’allez pas croire que je parle avec un certain ressentiment, non. Quand je dis que j’ai expérimenté la réalité de ce qu’est la famille, je veux me référer, de manière transcendantale, à l’Enseignement.

Hors du corps physique, on m’a enseigné les Mystères de la Vie et de la Mort. Un jour, on m’a fait sentir la mort par anticipation. On m’a fait sortir du corps physique. Une fois hors de ma forme, on m’a fait avancer dans le temps pour me voir mort.

Qu’est-ce que j’ai vu ? Un cadavre. Qu’y avait-il dans ce cercueil ? Un corps. Lequel ? Le mien. Qui était devant ce cercueil, dans la salle remplie de fleurs et de couronnes de défunts ? Ma famille. Parmi les membres de ma famille, il y avait là ma mère terrestre. Je me suis approché d’elle, j’ai embrassé sa main et lui ai dit : « Merci pour le corps que tu m’as donné ; ce corps m’a beaucoup servi, il s’est avéré admirable, merci ! » Je me suis approché de tous les autres parents pour prendre congé d’eux. J’ai abandonné cette demeure et je me suis immergé dans le sein de la Nature, convaincu que j’étais désincarné.

Qu’y avait-il ? La Nature : des vallées, des montagnes profondes, des océans, des nuages, de l’air, du soleil. Et mes parents ? Ils étaient restés dans le passé, je n’avais plus de parents. Les prénoms et les noms de famille, ma lignée, mon village, ma langue, où étaient-ils restés ? Choses du passé ! J’étais maintenant immergé dans une nature sauvage, absolument seul.

Et alors, ma chère famille, où était-elle ? J’ai seulement pu m’exclamer : « Je n’ai plus de famille ! Et les êtres qui m’ont entouré ? C’est du passé ; maintenant je suis seul, terriblement seul. Je ne suis qu’une créature de la Nature, une Nature sauvage. Ce qu’il y a, ce sont des vallées, des montagnes, une terre humidifiée par la pluie ! »

« Et ma maison ? Quelle maison ? Tu n’as plus de maison. Et mes biens ? Encore moins de biens terrestres. D’où vais-je les sortir ? Alors, qui es-tu ? Une particule de la nature, une nature sauvage qui n’a rien à voir avec des questions de famille ».

Conclusion : ma famille, c’est toute l’humanité ou toutes les humanités, ou tous les mondes des humanités planétaires et c’est tout.

J’ai ressenti toutefois un peu de tristesse, en me rendant compte que mon Cordon d’Argent n’était pas encore coupé. J’aurais voulu le rompre, mais il restait intact. « Il ne me reste pas d’autre solution que de retourner. Je pensais que j’étais absolument délié de ma forme physique – me suis-je dit – et il me faut retourner une autre fois ». Et je suis retourné, en effet, je suis entré dans mon corps.

Voilà la réalité, donc, par rapport à notre famille, nos parents, nos proches, cousins germains, frères, oncles, neveux, petits-fils, arrière petits-fils, arrière-arrière petits-fils, et enfin, tout cela qui nous fascine dans le fond.

Nous avons besoin d’élever un peu notre cœur avec la phrase « SURSUM CORDA ! » (« HAUT LES CŒURS ! »), et de savoir que nous sommes tous une grande famille ; voir un frère en chaque personne, sentir chacun de nos frères comme la chair de notre chair, comme le sang de notre sang ; ne pas voir les autres comme des étrangers, comme des inconnus, comme des gens différents, parce que c’est absurde. Nous sommes tous une énorme, une immense famille qui s’appelle « humanité ».

Nous devons alors nous sacrifier pour cette immense famille avec un véritable Amour. Si c’est ce que nous faisons, nous avançons totalement avec le Troisième Facteur de la Révolution de la Conscience.

En TRAVAILLANT POUR LES AUTRES, on est aussi récompensé. Bien qu’on renonce aux fruits de l’action, on est toujours récompensé. En travaillant pour les autres, nous POUVONS ANNULER LE VIEUX KARMA que nous ramenons de nos vies précédentes.

J’ai connu beaucoup de personnes malades qui vivent auto-enfermées sur elles-mêmes, en se plaignant toujours de leurs douleurs. On ne peut pas parler avec ces gens, parce que maintes et maintes fois, ils sortent toujours leur même chanson psychologique.

Ils veulent être guéris, mais il n’y a pas de médecin pour les soigner, pas même de médecin chinois, pourquoi ? Parce qu’ils n’ont jamais pensé à rendre service à quelqu’un ; ils n’ont jamais pensé à en soigner d’autres ou à coopérer ne serait-ce que pour les remèdes d’un certain patient qui n’a pas de moyens ou à tendre un verre d’eau à l’assoiffé ou un plat de nourriture à l’affamé. Toutefois, ils veulent guérir et ils ne pensent pas à autre chose qu’à leurs inévitables maladies.

J’en ai vu beaucoup qui souffrent de divers problèmes de la vie, économiques, par exemple. Ceux qui ont des problèmes économiques ont indiscutablement causé des dommages économiques à beaucoup de gens (dans le passé) et ils récoltent maintenant la même chose qu’ils ont semée, « ils prennent de leur propre chocolat ».

Mais, cependant, ils se plaignent et protestent et blasphèment, et ils veulent améliorer leur situation économique, mais ils ne remédient pas au mal qu’ils ont fait, ils ne font pas partie d’une coopérative, ils ne sont pas capables de partager leur pain pour en donner la moitié à celui qui a faim ; ils ne sont pas capables d’enlever leur chemise pour vêtir quelqu’un qui est nu ; ils ne sont pas capables de donner du réconfort à une personne, mais ils veulent s’améliorer sur le plan économique et ils nous demandent des services : que nous les aidions, dans leur travail, à changer de situation, mais ils ne se soucient de servir personne, ce sont des parasites qui existent sous le soleil.

De cette manière, comment pourraient-ils s’améliorer au niveau économique ? Toute cause apporte son effet. Le Karma, c’est l’effet d’une cause précédente. Si on veut annuler l’effet, il faut commencer par annuler la cause qui l’a produit. Et on annule intelligemment la cause en sachant l’annuler.

Vous allez trouver beaucoup de ces choses sur le chemin : beaucoup veulent que vous les soigniez, mais ils ne se soucient jamais de soigner quelqu’un ; beaucoup ont de très graves problèmes économiques, mais ils ne pensent jamais à coopérer d’une certaine manière avec quelqu’un, etc.

Chacun a ses problèmes. LES PROBLÈMES, C’EST L’EGO QUI LES CRÉE, et rien de plus que l’Égo, malheureusement. On peut annuler tous les problèmes si on n’a pas d’Égo ; si on n’a pas d’Égo, on n’a pas de problèmes. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a personne qui réagisse dans notre mental, il n’y a pas de revanchard qui complique la situation, il n’y a personne qui haïsse en nous ou à travers nous.

Alors, il n’y a pas de problèmes ; c’est l’Égo qui crée les problèmes et rien de plus que l’Égo. En travaillant en faveur des autres, on annule donc de vieux Karmas. Parce qu’en servant les autres, on se sert soi-même. « Celui qui donne reçoit, et plus il donne, plus il reçoit » ; c’est la Loi. « On combat le Lion de la Loi avec la Balance ».

Si, sur un plateau de la Balance nous mettons nos mauvaises actions et sur un autre les bonnes, et si les mauvaises actions pèsent plus, le plateau s’inclinera contre nous, mais nous pourrions mettre de bonnes œuvres sur le plateau du Bien et faire incliner alors la Balance en notre faveur ; le Karma serait ainsi annulé.

De sorte que le Lion de la Loi, il faut le frapper fort avec la Balance. Voilà la clé pour se défendre contre le Karma. Comme disent les Seigneurs de la Loi : « Fais de bonnes œuvres pour payer tes dettes ». « Celui qui a de quoi payer, il paye et s’en sort bien dans ses affaires ; mais celui qui n’a pas de quoi payer doit aller en prison, perdre tous ses biens ».

Il faut donc FAIRE BEAUCOUP DE BIEN pour payer nos vieilles dettes. Avec le capital de nos bonnes œuvres, nous pouvons payer le vieux Karma sans avoir besoin de souffrir ; il n’est pas nécessaire de nous gâcher la vie.

Je connais un individu X. Il souffre l’indicible : il est toujours dans une mauvaise situation économique, toujours dans la misère. Dès qu’il fait des affaires, il échoue ; il n’y a pas d’affaires qu’il fasse où il n’échoue pas. Il a une femme, il a des enfants, il se querelle sans cesse avec eux. Il est du signe du Lion ; elle aussi. Ils ne devraient pas se quereller, mais il paraît que les lions se battent sans cesse entre eux, ils ne sont pas heureux. Je les ai vus dans le Jardin Zoologique de Chapultepec ; là, ils gesticulent les uns contre les autres, ils ne cessent pas de se combattre, lion contre lion, parce qu’ils ne s’entendent pas.

Bon, ce qui est curieux dans le cas de cet individu X dont je ne mentionnerai pas le nom, c’est qu’il demande toujours qu’on l’aide au niveau économique, que nous travaillons pour lui dans le Monde de Cause à Effet, mais je ne l’ai jamais rien vu faire en faveur de ses semblables. Il demande, mais ne donne pas. Il demande, demande et demande, mais il ne donne jamais, jamais, jamais, mais il demande. Mais, de quel droit demande-t-il, s’il ne donne pas ? C’est comme vouloir qu’on nous pardonne nos dettes alors qu’on n’est pas capable de pardonner à nos semblables.

On dit, dans la prière du Notre Père : « Pardonne-nous nos dettes, comme nous pardonnons à ceux qui nous doivent ». Si on ne pardonne pas à ceux qui nous doivent, à nos ennemis, de quel droit demande-t-on au Père de nous pardonner ? De quel droit se réclame-t-on pour demander pardon, alors qu’on n’est pas capable de pardonner ? De quel droit demande-t-on de la pitié, alors qu’on n’est pas capable de donner de la pitié ? De quel droit demander de la charité, si on n’est pas capable d’en donner ? Et ils sont tous ainsi : ils demandent, mais ne donnent pas et c’est très grave.

Le Missionnaire gnostique doit donner. Que va-t-il donner ? SAGESSE et AMOUR à ses semblables. Il va donner cela, il va assister, il va aider, mais avec Amour.

Au moyen des CHAÎNES MAGIQUES, on peut aider nos semblables. Les Chaînes sont merveilleuses, soit pour IRRADIER de l’AMOUR, soit pour GUÉRIR DES MALADES. Avec les Chaînes, on peut INVOQUER LES MAÎTRE DE LA SCIENCE pour qu’ils aident les malades. Avec les Chaînes, on peut invoquer, par exemple, Raphaël, qui est un grand guérisseur universel (c’est lui-même qui a soigné le Patriarche Job, c’est lui-même qui a guéri Tobie) […] le grand guérisseur mondial ou universel, grand médecin.

Avec les Chaînes, on peut aussi invoquer des médecins comme Harpocrate, Galien, Philippe Théophraste Bombast Von Hohenheim (Auréole Paracelse), etc.

Avec les Chaînes, on peut invoquer des PUISSANCES de LUMIÈRE pour qu’elles nous aident à un moment donné, conjurer les Puissances des Ténèbres pour qu’elles nous laissent en paix, etc. Les Chaînes Magiques sont formidables. Avec la main gauche on reçoit, avec la droite on donne. La Chaîne forme des circuits de force magnétique extraordinaire. Avec les Chaînes, on peut faire de grandes œuvres de Haute Magie.

Le Mouvement Gnostique Chrétien Universel avance victorieusement sur tous les fronts de bataille. Il est établi aujourd’hui dans tout l’hémisphère occidental, il comprend environ cinq millions de personnes. Et, en ce moment, on se prépare donc à se lancer vers l’Europe. Et il est évident que, sous peu, on sera établi en Europe. Plus tard, nous nous établirons en Asie.

Donc vous devez travailler pour l’humanité. Une fois que nous aurons fait notre tâche en Europe, nous nous établirons au Japon pour faire notre tâche dans tout le Continent Asiatique. Nous sommes en train de remettre à l’humanité l’ÉVANGILE DE LA NOUVELLE ÈRE DU VERSEAU.

Il y aura un grand cataclysme avec l’arrivée d’HERCOLUBUS. C’est un monde géant (six fois plus grand que Jupiter, mille fois plus grand que la Terre). Il appartient au Système Solaire de Tylar.

Tout le système s’approche de notre Système Solaire d’Ors et il est clair que ce monde (cet Hercolubus) a une orbite énorme, immense.

Chaque fois qu’il s’est approché de la Terre, il a produit une catastrophe : quand il s’est approché de la Terre à l’époque du Continent Mu, de grands séismes se sont produits et beaucoup de volcans ont surgi et, à la fin, la Lémurie a sombré au fond du Pacifique, au bout de 10 000 ans. Quand il s’est approché de l’Atlantide, il l’a fait sombrer dans l’océan qui porte son nom, l’océan Atlantique ; l’Atlantide a sombré avec tous ses millions d’habitants.

Maintenant, Hercolubus arrive de nouveau et je peux vous assurer qu’il va produire une RÉVOLUTION TOTALE DES AXES de la Terre. Une fois qu’il sera très proche, il attirera, avec sa force d’attraction, le feu liquide de l’intérieur du monde et de partout jailliront des volcans en éruption accompagnés de terribles séismes.

Et rappelez-vous ce qu’ont dit nos ancêtres d’Anahuac (c’est quelque chose qui, pour nous mexicains, a une grande valeur) : « Les Fils du Cinquième Soleil périront par de terribles tremblements de terre ».

Il vient d’y avoir un grand séisme en Europe, qui a donné comme résultat environ sept mille morts ensevelis ! Dans le Secteur Fédéral, ici, au Mexique, on attend un autre grand séisme qui détruira le Secteur fédéral. Ce séisme affectera aussi tout le nord de notre pays du Mexique ; nous, les Mexicains, nous devons être prêts pour ce grand séisme.

Par conséquent, dans le futur arriveront de grands événements. Quand arrivera Hercolubus, le feu jaillira de partout. Les volcans apparaîtront, les séismes en finiront avec tout ce qui existe actuellement. Ce sera le jour du Grand Incendie Universel prédit par Pierre, dans son « Épître aux Romains », quand il a dit : « Et les éléments, embrasés, se dissoudront et la Terre avec toutes les œuvres qu’elle renferme sera consumée ».

Plus tard, ce que fera Hercolubus en dernier, en se rapprochant le plus près possible, ce sera de produire la révolution des axes de la Terre. Les océans changeront de lit. Les mers se déplaceront et les terres actuelles se retrouveront au fond des eaux. Il ne restera rien, rien, rien de cette perverse civilisation de vipères, tout sera détruit.

Il est clair qu’il y aura un PETIT GROUPE QUI SERA SAUVÉ des eaux (comme il y en a toujours eu). Nous travaillons dans le but d’organiser ce petit groupe et les Missionnaires Gnostiques ont le devoir de travailler. Ce groupe sera l’Armée du Salut Mondial ; ce groupe sera choisi en son temps et à son heure.

Avant le Cataclysme Final, les FRÈRES du TIBET (dont fait partie mon insignifiante personne) travailleront en équipe, pour sortir, de cette horrible civilisation de vipères, ceux qui ont travaillé sur eux-mêmes, ceux qui ont donc atteint la dignité qui convient.

Ceux-là, nous les emmènerons vers un lieu secret du Pacifique, un lieu où il n’arrivera rien. Et en cela, nous sommes d’accord avec les frères de quelques groupes secrets de l’Himalaya et moi-même. Et ceux qui seront emmenés sur cette île deviendront le NOYAU DE LA FUTURE HUMANITÉ qui surgira plus tard.

Ces jours-là, dis-je, après le Grand Cataclysme, la Terre sera entourée de feu et de vapeur d’eau, et les quelques-uns qui formeront ce noyau vivront donc parmi le brouillard ; ils pourront être considérés comme « Fils du Brouillard », comme les « Nibelungen » des temps anciens.

Quand brillera un DOUBLE ARC-EN-CIEL dans les nuages, c’est alors qu’il y aura de nouvelles terres émergées du fond de l’océan. Et sur ces nouvelles terres vivra une NOUVELLE HUMANITÉ, une humanité innocente et pure, une humanité parfaite. Alors viendra l’ÂGE d’OR annoncé par Virgile, le poète de Mantoue, quand il a dit : « Maintenant est venu l’Âge d’Or et une Nouvelle Race commande ».

Nous sommes en train de travailler pour créer l’ARMÉE du SALUT MONDIAL (c’est notre tâche et ce sera la tâche de tous les Missionnaires). Nous ouvrirons des Lumitiaux de partout, dans le but de créer cette Armée du Salut Mondial.

Les temps de la fin ont déjà commencé et nous y sommes. Hercolubus est vu par tous les observatoires du monde.

Au Siège Patriarcal de Mexico, nous avons une carte du cosmos sur le grand événement qui s’approche. D’où provient cette carte ? Elle provient d’une bibliothèque de périodiques. Qui l’a tracée ? Des astronomes ; c’est une carte officielle qui est connue de tous les observatoires de la planète Terre.

Si ces messieurs les astronomes ne l’ont pas publiée, à quoi cela est-il dû ? À la censure ; il est interdit d’amener les peuples à un état, disons, de désespoir psychologique. La Loi le leur interdit, mais ils ne l’ignorent pas, ils le savent, et ils ont des cartes en leur pouvoir. Donc, ce dont je parle est quelque chose de complètement officiel, c’est déjà connu.

Vous comprendrez maintenant pour quel motif nous nous préoccupons tant, en ce moment, de donner cet enseignement. Il est clair que nous avons besoin, donc, de coopérer avec le Soleil. Le Soleil va en finir avec cette race et il va en établir une nouvelle sur la carte du monde ; et nous avons besoin de coopérer avec le Soleil.

Cette race a déjà donné ses fruits ; ce qu’elle avait à donner, elle l’a déjà donné. Nous sommes à l’heure finale ; l’Horloge du Destin s’est arrêtée. Le Vieux Saturne, en forme de squelette, avec sa faux à la main, est à côté de l’horloge et, d’un moment à l’autre, ce sera la catastrophe ! Et c’est la crue réalité des faits, mes chers frères, et je considère à présent que cet entretien avec vous est terminé. Bon, mes frères, Paix Invérentielle !

Et alors vous connaîtrez la Doctrine Secrète du Sauveur du Monde. Tout cela se trouve dans la Pistis Sophia, mais il faut expliquer la Pistis Sophia ; il ne suffira pas seulement que nous remettions une Vulgate […] non ; tout cela implique de la dévoiler […]

De sorte que là vous allez voir qu’à travers la Kabbale […] à travers l’Alchimie et la Kabbale.

Question. […]

Maitre. Il est clair que si. Si on la connaît […] nous avons besoin de connaître la signification profonde de chaque phrase, de chaque parole du Sauveur […] alors tu connais la signification de la Pistis Sophia. Nous allons remettre la Pistis Sophia, mais DÉVOILÉE et EXPLIQUÉE. Et ainsi, donc, la Connaissance sera accessible à tous. Ce sera pour l’année prochaine, pour la fin de l’année qui vient. C’est un travail dispendieux… le travail de traduction ; je fais le travail d’explication de chaque partie et c’est la Doctrine.

Question. […]

Maitre. Elle est condensée dans la Pistis Sophia ; il y a là tous les Pouvoirs du Sauveur […] Seuls peuvent la comprendre les Rabbins Initiés ou les Gnostiques qui ont reçu le Donum Dei, le Don de Dieu pour comprendre le Grand Œuvre (le Magnum Opus).

Question. […]

Maitre. […] en tout cas, mes chers amis, il ne nous reste pas d’autre solution que de fabriquer de l’Or, il ne nous reste pas d’autre remède. Surtout, le but de ces études, c’est de fabriquer de l’Or, parce que sinon, on n’a rien fait, et celui qui ne sait pas faire de l’Or ne sait rien faire ; et il est en Or celui qui a le pouvoir. Il est clair qu’il faut savoir comprendre. Que dis-tu ?

Question. Je voudrais vous demander, Maître, comment vous pourriez nous expliquer ce que vous nous avez dit, que dans le Monde des Causes […] vivent des Âmes qui n’ont pas de Corps Causal ?

Maitre. Oui, ce sont des Âmes qui n’ont pas encore fait le Grand Œuvre et qui vivent dans le Monde Causal. Comme elles n’ont pas fait le Grand Œuvre, elles n’ont pas de corps, elles sont dépourvues de Feu, c’est pourquoi, au lever du jour de l’Aurore de tout Mahamanvantara surgissent les AUTO-ENGENDREURS, les AUTO-ENGENDRÉS et les ENGENDRÉS.

Les auto-engendreurs sont ceux qui sont capables de s’engendrer eux-mêmes, qui ont créé leurs corps. Les auto-engendrés sont ceux qui se sont déjà engendrés. Surgissent aussi les NON ENGENDRÉS, ceux qui n’ont pas créé leurs Corps, c’est-à-dire que ceux qui ont des Corps et ceux qui n’en ont pas surgissent du Grand Invisible à l’Aurore de la Création.

Créer les Corps est indispensable ; ceux qui ne les ont pas créés peuvent les créer ; pour les créer, il faut faire le Grand Œuvre. Dans le Monde Causal, nous trouvons des millions d’Âmes qui n’ont pas encore créé leurs corps, qui n’ont pas fait l’Œuvre ; on les reconnaît d’un simple coup d’œil et l’Homme Causal les connaît ; et ces Âmes sont très obéissantes, elles obéissent à l’Homme Causal, mais elles n’ont pas encore fait le Grand Œuvre ; elles attendent de le faire dans le futur.

Question. […] que vous nous avez donné dans la conférence précédente, comment explique-t-on la coutume des Haïtiens, lorsqu’ils pleurent quand un enfant naît et qu’ils se réjouissent et font la fête quand il meurt ? Que peut-il y avoir de transcendantal ?

Maitre. Eh bien, C’EST UNE FORME de COMPRÉHENSION, parce que, réellement, la mort n’est pas faite pour pleurer. Le processus de la mort est un processus aussi naturel que celui de la naissance. Pour eux, c’est plus dur de naître que de mourir. L’Essence vient dans ce monde pour souffrir ; en mourant, on s’en va de ce champ d’amertume (c’est pourquoi ils font la fête quand quelqu’un s’en va). Mais c’est ainsi : c’est leur forme de compréhension.

Question. Maître, jusqu’à quel point peut-on accepter les prévisions de Nostradamus ? Jusqu’à quel point peuvent-elles être acceptées ?

Maitre. Nostradamus ne s’est jamais trompé. Mais il faut tenir compte de certaines dates qu’il donne par rapport au futur. Il utilise des calculs et des études qu’il faut comprendre. Parce qu’il parle de l’année 3 000, de l’année 4 000 de l’année 5 000, mais il ne se réfère pas à l’ère actuelle, mais à l’ère de l’Esprit. Pour lui, l’autre monde est comme l’an 5 000 et plus ; il a sa façon de compter.

Bon, toutefois, beaucoup de prophéties de Nostradamus […] admirables et elles se sont accomplies mathématiquement. Il vaut la peine de l’étudier, mais il est difficile de l’interpréter. Il est nécessaire d’avoir le Donum Dei pour pouvoir l’interpréter. Toute son œuvre, « LES CENTURIES » est écrite en vers et ces vers induisent beaucoup de gens en erreur. Comme ce sont des vers en français ancien, allégorique et symbolique, les gens ont […] interprétations.

Question. Une personne disait un jour qu’il était […] du Maître, est-ce vrai ou non ?

Maitre. Non, ABSOLUMENT PAS ! Je n’ai pas eu […] ce type de réincarnation. Nostradamus est un individu à part et différent, un grand astrologue, un grand voyant.

Beaucoup de ses prophéties se sont accomplies avec exactitude, et il a pensé à tout le monde (dans ses prophéties) parce qu’elles se sont accomplies et qu’elles continuent de s’accomplir et c’est le seul Astrologue dont personne n’a pu se moquer.

Les gens sont habitués à se moquer des astrologues, des prophètes, des voyants, etc., mais ils n’ont pas pu se moquer de Nostradamus parce qu’ils l’auraient payé très cher (c’est-à-dire que toutes ses prophéties se sont accomplies et il n’en a manqué aucune).

Question. Qu’a prophétisé Nostradamus, Maître ?

Maitre. Bon, IL A MÊME PROPHÉTISÉ SA PROPRE MORT : « Entre un petit banc et un bureau » ; c’est là qu’ils l’ont trouvé mort. Ils l’ont ensuite enterré dans une cathédrale (il me semble que c’est la cathédrale… une cathédrale en France, mais je ne me souviens pas, en cet instant, du nom de cette Cathédrale, ce n’était pas celle de Notre Dame à Paris). Mais, ce qui est curieux par contre, c’est qu’après un certain temps, un groupe de gens est allé ouvrir la tombe de Nostradamus et ils ont trouvé son corps là […] et une malédiction qui disait : « Celui qui profane ma tombe mourra, et vous mourrez ».

Ils ont lu cela et ceux qui avaient ouvert la tombe se sont mis à rire de la bêtise qu’ils avaient faite, mais, ce même jour, ils ont tous péri dans un accident, pas un n’a été sauvé.

De sorte que cet homme a été un vrai Prophète et il est encore un Prophète. Tout le monde se moque des astrologues, des voyants, des prophètes, mais, de Monsieur Nostradamus, ils n’ont pas pu se moquer, leur moquerie leur a coûté très cher.

Question. […]

Maitre. Bon, oui ce fut ainsi, elle s’est accomplie, parce qu’au Guatemala il y a eu un terrible tremblement de terre et elle s’est accomplie, non ? Elle a bien été accomplie ; c’est une prophétie accomplie, ce fut bien un fait !

Question. Maître, alors Nostradamus a-t-il réussi à être un Maître Ressuscité ?

Maitre. Bon, que je sache si NOSTRADAMUS est parvenu à Ressusciter ? NON. Mais par contre, il n’y a pas de doute qu’il a été un grand astrologue, un grand voyant, parce que ses prophéties se sont accomplies. Il s’est spécialisé dans cela : dans les Prophéties et l’Astrologie, et il a écrit son livre : « Les Centuries ».

On dit qu’il passait la nuit entière devant une casserole en cuivre. Il passait la nuit avec un récipient en cuivre rempli d’eau et là il se concentrait sur cette eau, et comme il était voyant, alors, dans cette eau, il pouvait voir tous les événements du futur. Il a prophétisé avec une assurance absolue, parce qu’il a donné des dates et des noms d’une manière extraordinaire. Le livre « Les Centuries » est toujours d’actualité, c’est un livre d’actualité !

J’ai vu un film sur la fin du monde commentant Nostradamus. Le film était bon, bien que sa fin ne coïncidait pas : la fin de ce film s’avère absurde parce que la Terre y apparaît complètement stérilisée par les bombes atomiques, et là quelques quatre pantins avancent en se traînant comme des serpents.

Tout cela est absurde, parce que la réalité va être différente. La réalité, c’est qu’avec l’arrivée d’Hercolubus (planète citée par Nostradamus), se produira la RÉVOLUTION DES AXES DE LA TERRE (révolution citée par Nostradamus lui-même) « et que la Terre semblera sortie de son orbite », et il en sera ainsi, comme le dit Nostradamus. Alors, les mers changeront de lit parce que l’Équateur se transformera en Pôles et les Pôles en Équateur. Avec le changement de lit des océans, les terres actuelles sombreront au fond des mers.

Question. Cette date qu’il donne de l’an 2 000, alors, c’est juif ?

Maitre. Eh bien, il donne beaucoup de dates qui sont Juives […] mais la crue réalité des faits, c’est que, concrètement, il dit qu’en l’an 1999 se produira le Cataclysme Final. Il note l’an 99 avec « L’arrivée d’un roi vraiment terrible venu du ciel », qui n’est autre qu’Hercolubus, et que « La Terre semblera être sortie de son orbite et être descendue dans les ténèbres ».

Question. Quelles seront les conditions strictes pour […] de la Sixième Race ?

Maitre. Pour faire partie du futur Noyau de la Sixième Race Racine, en premier lieu, il faut AVOIR ANNIHILÉ l’EGO. Parce que, dans la Sixième Race Racine, on ne va pas donner de corps à une personne qui a l’Égo. Toute personne qui a l’Égo ne pourra pas habiter dans la Sixième Race Racine.

Question. Maître, et si une personne est en train de travailler et qu’elle n’a pas terminé, que peut-elle espérer ?

Maitre. L’ABÎME ET LA SECONDE MORT ! C’est-à-dire que pour pouvoir entrer dans la Sixième Race Racine […] celui qui a encore l’Égo, on ne peut pas lui donner de corps.

Question. Je me réfère à quelqu’un qui est en train de travailler, qui a un certain degré initiatique, mais qui a encore des entités subjectives.

Maitre. S’il a des entités subjectives, même s’il a un haut degré initiatique, on ne peut pas lui donner un corps s’il a l’Égo ; même s’il a un haut degré initiatique, parce qu’il ferait du tort aux autres, L’ÂGE D’OR SERAIT TERMINÉ.

Question. Même s’il est en train de travailler, Maître ? […]

Maitre. Mais il n’a pas dissous l’Égo ; dans ces conditions non […] pour la future Sixième Race Racine. IL SE POURRAIT QUE PAR CHARITÉ ON L’ENVOIE DANS UN AUTRE MONDE de l’Espace, mais pour ce qui est de la planète Terre, ceux qui auront l’Égo ne pourront pas prendre de corps.

Il suffirait d’une seule personne qui ait l’Égo pour mettre un terme à l’Âge d’Or, une seule personne ; celle-ci pourrirait toutes les autres, elle leur ferait du tort. L’Âge d’Or échouerait à cause d’une personne ; ce ne serait pas juste non plus que tout un Âge échoue à cause d’une personne, à cause d’un caprice d’un Maître, d’une personne ; cela n’est pas juste.

La Terre a déjà beaucoup souffert avec cette race, il est juste qu’elle se repose un peu (car la Terre souffre, elle mérite un petit repos, non ?).

Question. […]

Maitre. Ah ?

Question. […] a travaillé pour l’humanité ? […]

Maitre. Dans d’autres mondes de l’Espace où elle peut trouver un développement favorable.

Question. […]

Maitre. Oui, une fois dépourvu d’Égo, elle peut retourner à la Terre.

Question. […]

Maitre. […] en effet, dans « Les Centuries ».

Question. […]

Maitre. Oui, elle a la possibilité d’être absorbée dans la Quatrième Verticale, dans le Triangle des Bermudes.

Question. […]

Maitre. Ceux qui ont dissous l’Égo, donc, ou une partie de l’Égo, pourront finir de le dissoudre dans l’île où va se diriger le nouvel exode, parce qu’il y aura un groupe d’Humanité Élue qui sera emmené secrètement à un endroit du Pacifique, et là, ces Gens Élus POURRONT FINIR DE DISSOUDRE l’EGO, s’ils ne l’ont pas encore dissous, pour que quand apparaîtra un double Arc-en-ciel dans les nuages et que surgiront de nouvelles terres cette personne ou ces personnes puissent entrer dans les nouvelles terres.

Question. […] ces vaisseaux […] les frères tibétains […] de ceux qui ont participé à l’Exode […]

Maitre. Eh bien, en effet […] et beaucoup pourront être emmenés dans ces mêmes vaisseaux cosmiques vers cette île. Il est aussi très certain qu’il y a actuellement des gens (des terriens) qui vivent sur Ganymède (qui est un satellite de Jupiter) ou qui vivent en des lieux comme Mars, Vénus, Jupiter même, etc., ce sont des terriens qui ont disparu, qui ont été recherchés et qui n’ont pas été retrouvés ; ils ont été emmenés.

Ils se croisent, indiscutablement, ou ils ont été croisés ou ils VONT ÊTRE CROISÉS AVEC DES GENS D’AUTRES PLANÈTES où ils ont été emmenés.

Le résultat de ces croisements est indispensable : le résultat de ces croisements sera de nouveau ramené sur Terre quand viendra l’heure de l’Âge d’Or. Et le résultat de ces croisements se croisera à son tour avec le noyau fondamental, et de là sortira une race avec des facultés absolument nouvelles.

Question. Quel va être le nouveau nom de la nouvelle race ?

Maitre. Bon, dans la Fraternité Blanche Universelle, on appelle la Nouvelle Race, la RACE DE KORADHI.

Question. De KORADHI.

Maitre. Koradhi ! De même que cette race est la Race Aryenne, la future race sera celle de Koradhi.

Question. Existe-t-il une raison ésotérique ?

Maitre. Bon, il peut en exister une, mais je ne me suis pas encore posé cette question. Je sais uniquement qu’on l’appelle ainsi, mais je N’AI PAS VÉRIFIÉ pourquoi. Comme tout le monde dit « Koradhi », je l’appelle aussi comme ça, mais je ne l’ai pas vérifié.

Question. Maître, permettez-moi une dernière question. Vu que… Je vais exposer mon cas […] mes parents m’ont donné, depuis que je suis petit, vêtements, chaussures, remèdes, études et tout, et comme il s’avère que j’ai rencontré la Gnose […] et que, de ce fait, je n’ai pas pu m’acquitter envers eux, je me sens comme un fils ingrat qui ne sait pas les récompenser pour les faveurs qu’ils m’ont données […] de quelle manière, alors, je pourrais les récompenser de tout cela. De sorte que je ne sais pas si je retournerai là-bas ? Continuer ma mission.

Maitre. Bon, la crue réalité est ce qui a été répondu par le Grand Kabîr Jésus quand quelqu’un lui a dit : « Maître, permettez-moi d’abord d’aller enterrer mon père qui est mort ». Alors Jésus lui a répondu : « Laisse les morts enterrer leurs morts, prend ta croix et suis-moi ».

De sorte qu’il n’y a pas d’autre solution que de SUIVRE LE CHRIST INTIME, n’est-ce pas ? C’est ce qu’il a demandé. Et quand la femme de Lot s’est retournée pour regarder en arrière (au moment où elle sortait avec son mari des villes de Sodome et Gomorrhe), on dit qu’elle a été transformée en statue de sel.

Et le Grand Kabîr nous signale les temps de la fin en disant que : « Celui qui est dans les champs, qu’il ne retourne pas en ville ; celui qui est sur la terrasse, qu’il n’en descende pas ; celui qui est en train de marcher, qu’il ne se retourne pas », en un mot, Jésus nous avertit, donc, de la nécessité d’aller définitivement là où il faut aller. Tout cela paraît un peu cruel, mais c’est assurément le Chemin du Surhomme et on n’y peut rien, c’est ainsi !

Question. Alors, en ce moment, je ne commets aucune erreur ?

Maitre. Eh bien, à l’heure actuelle, tu suis le Christ Intime et, par conséquent, TU NE COMMETS AUCUNE ERREUR. C’est le Chemin du Christ Intime, c’est évident. Et il ne faut pas reculer. Paix Invérentielle, frère ! Paix Invérentielle ! Paix Invérentielle !

Question. Maître, nous savons que […] les Missionnaires qui ont acquis de l’expérience dans le domaine de mener leur mission […] en Europe, comment voyez-vous le problème de la langue (par exemple, quand les frères iront en Espagne, il n’y a pas de problème, mais dans d’autres pays), comment solutionnera-t-on cela ?

Maitre. Eh bien, tant qu’on ne saura pas manier une langue, donc, un Missionnaire ne pourra pas aller en France s’il ne parle pas français. Comment allons-nous l’envoyer en France s’il ne parle pas français ? Comment allons-nous l’envoyer en Allemagne s’il ne sait pas parler allemand ? Ce n’est pas pour rien que nous allons établir une base ou que nous commençons à l’établir au Canada ; c’est précisément par rapport à la question linguistique et sociale. Au Canada, donc, il y aura des frères qui se formeront à l’anglais, au français et à d’autres langues, car là-bas il y a aussi des colonies européennes de différentes sortes : des Italiens, des Allemands, des Suédois, etc.

Il est donc évident qu’au moyen de ces colonies il sera possible d’obtenir certains contacts avec l’Europe. Et étant donné qu’au Canada il y a beaucoup de colonies européennes et qu’on y parle surtout l’anglais et le français, les Missionnaires pourront donc s’y entraîner et apprendre d’autres langues. Et au fur et à mesure qu’ils seront prêts à travailler, on les enverra alors en Europe.

Par conséquent, c’est au Canada que les langues seront maîtrisées ; c’est depuis le Canada qu’il sera possible d’établir une relation avec d’autres gens de l’Europe. Le Canada, donc, va être la base des opérations concernant l’Europe ; ce sera comme une espèce de tête de pont, comme un tremplin vers l’Europe. Il y a beaucoup à faire au Canada, la tâche est vraiment énorme.

Ça fonctionne déjà. Nous avons déjà un petit groupe au Canada qui va s’agrandir. Là-bas iront aussi S. B., Missionnaire, et aussi notre frère M.A.N. et son épouse, la Japonaise, la sœur… comment est-ce qu’elle s’appelle ?

Question. Mishiko.

Maitre. Mishiko… Bien, ils vont tous aller au Canada et, après eux, d’autres Missionnaires s’y rendront, et nous allons y établir, disons, une tête de pont, une base pour l’Europe.

Celui qui reçoit l’ordre de partir en Europe doit d’abord s’être entraîné au Canada. Et il est clair que les Missionnaires seront dûment financés (et c’est un problème qu’on va traiter maintenant, précisément pendant le Conseil). Parce que nous n’allons pas envoyer nos Missionnaires sans les soutenir au niveau économique ; nous devrons les soutenir au niveau économique et ils partiront dûment soutenus financièrement, non seulement pour leur nourriture, mais pour leur travail, pour la publicité, pour les salles qu’il faut payer, les auditoriums qu’il faut obtenir ou payer, etc.

De sorte que nous les enverrons en Europe, donc, dûment financés pour qu’aucun ne souffre de faim, de froid ou de nudité ; il faut tous les envoyer très bien soutenus financièrement et le Mouvement Gnostique financera tous les Missionnaires qui partiront en Europe et au Canada.

Question. J’imagine qu’il faut apprendre l’anglais, n’est-ce pas, Maître ?

Maitre. Eh bien, il faut maîtriser, en premier, l’anglais et le français, et ensuite, on continuera avec les autres langues ; pour le moment, nous commençons par l’anglais et le français.

Question. Maître, on sait que toute cette mission, pour ainsi dire, que nous devons remplir sur le Continent Européen, coïncidera plus ou moins, d’après ce qu’on sait, avec la Troisième Guerre Mondiale. C’est-à-dire que tout Missionnaire doit avoir le courage incarné, c’est-à-dire qu’il doit s’attendre à remplir la mission en pleine Troisième Guerre Mondiale ?

Maitre. Oui, il existe la possibilité qu’éclate une Troisième Guerre Mondiale quand nous serons en pleine lutte, n’est-ce pas ? Mais, de toute manière, il n’y aura pas de problèmes de ce côté-là, parce qu’en Europe même il y aura aussi une base qui se situera dans les îles Canaries ; dans les îles Canaries où moi-même je pense m’établir, parce que de là nous nous rendrons en Angleterre, en France, en Hollande, aux Pays-Bas, en Italie, etc.

De sorte donc, qu’en cas de danger, nous nous replierons tous aux îles Canaries en attendant que ça se passe. Oui, probablement sur l’île de Tenerife, où on construit déjà un Lumitial Gnostique… à Tenerife… Ce sont des îles qui sont un peu à l’écart, où nous pourrions favoriser les frères et les protéger, donc, avec certains pouvoirs, certaines forces et tout, pour que rien ne leur arrive.

Question. Maître, sachant réellement, disons, le type d’orgueil que les Nord-Américains montrent dans leurs actions, et, de plus, l’énorme quantité d’églises qui existe aux États-Unis, ne peut-on voir d’une manière, disons, sombre la tâche de la Première Église Gnostique Chrétienne d’Éphèse à New York ? Pourra-t-elle fonctionner avec force sous ce nom ou comment le voyez-vous ?

Maitre. Bon, jusqu’à présent elle fonctionne bien.

Question. Oui, mais ce fut le cas parce que, jusqu’à présent, cela se passait chez les Espagnols, mais nous allons voir ce qui va se passer dans le cas des Américains qui ont un autre type de psychologie. Comment voyez-vous cela ?

Maitre. Les forces supérieures de l’Univers protègent complètement l’Église Gnostique, bien qu’elle existe sous le nom d’Éphèse (à New York et dans tout le territoire de l’Union Américaine). Je suis absolument sûr que tout sera couronné de succès.

Nous avons de puissants ennemis : nous avons, donc, cette Loge Noire qui s’est camouflée sous le nom d’Église Gnostique aux États-Unis ; cette institution peut être forte, mais elle ne peut absolument pas nous nuire, pas même du point de vue juridique, parce que nous avons notre propre système juridique ; nous n’avons pas à faire d’arrangement avec eux.

De plus, nous allons remettre à l’humanité, donc, la Doctrine Secrète du Sauveur du Monde de manière complète. Nous allons livrer les trésors cachés dans la Pistis Sophia.

Question. Oui, Maître, mais ils mentionnent qu’ils ont la Pistis Sophia.

Maitre. Non seulement ils l’ont, mais tout le monde l’a ; en France, ils l’ont, en Allemagne, ils l’ont. La Pistis Sophia est mondialement connue, MAIS ILS NE CONNAISSENT PAS LA DOCTRINE QUE RENFERME LA PISTIS SOPHIA (qui est différente). Et c’est à moi qu’il appartient de la remettre à l’humanité (et maintenant je vais lui remettre la Pistis Sophia), non seulement traduite, mais dûment dévoilée et expliquée à la Lumière des anciens Mystères gnostiques.

Question. Maître, considéreriez-vous que ce serait une erreur de changer le nom de l’Église aux États-Unis ?

Maitre. Ce serait absurde ! Il doit rester comme il est. Parce qu’ainsi, cela nous permet de le défendre. Si nous changions son nom, nous nous exposerions à être attaqués très rapidement.

Question. Comment l’appelle-t-on Maître ?

Maitre. Église d’Éphèse.

Question. La Première Église Gnostique Chrétienne d’Éphèse.

Maitre. Il convient que ce soit ainsi.

Question. Maître, je vous pose cette question parce qu’il y a eu, disons, des polémiques à l’intérieur de ce même groupe, pensant que (s’il était adapté, disons, au type de psychologie des Américains) cela ne surprendrait pas autant et n’attirerait pas l’attention, par rapport à ceux qui amènent l’Enseignement, et il y a eu des personnes qui ont jugé qu’on devait lui mettre un autre nom.

Maitre. Eh bien, ces personnes ne savent pas neutraliser les dangers, ni les prévoir, n’est-ce pas ? Avec le nom d’Église d’Éphèse nous sommes très bien protégés ; il vaut mieux que nous gardions ce nom, ainsi nous évitons d’être attaqués. C’est une très bonne clé pour se défendre.

Question. Indubitablement, quand il sera nécessaire d’ouvrir d’autres Lumitiaux, eh bien, on en ouvrira, n’est-ce pas, Maître ?

Maitre. On en ouvrira peu à peu. Pour le moment c’est bien comme ça, car il y a un groupe à San Francisco, il y a un autre groupe au New Jersey, on a aussi l’espoir d’organiser un bon groupe à Miami.

Question. C’est déjà […]

Maitre. […] et peu à peu, donc, on étendra notre institution sur tout le territoire des États-Unis.

Question. […] New York […] il a une très bonne idée au sujet de la […] avec tous les membres de l’Église. Alors nous sommes en train de faire des Chaînes, parce que nous avons beaucoup de problèmes avec la déclaration d’impôts. Nous avons fait alors quelques Chaînes pour voir si on nous accorde la déclaration d’impôts […] et ce garçon […] et le président […] des projets pour toute l’Amérique latine… serait une aide pour tout le Mouvement Gnostique.

Maitre. Eh bien, il est clair que oui, nous sommes d’accord à ce sujet : on fournira une aide au moyen des Chaînes dans toute l’Amérique.

Question. Parce que […] chaque membre pourrait donner […] par chaque membre ce serait un […] très bonne pour le Mouvement Gnostique.

Maitre. Eh bien, il est clair que oui. Il faut fournir cette aide : organiser des Chaînes dans tous les Lumitiaux d’Amérique, c’est fondamental.

Question. […] est une organisation non lucrative […] demander une aide à une compagnie ou à des entreprises […] l’Institut de la Charité Universelle pourrait s’intégrer avec une plus grande force […] quant au secteur économique, pour faire […] aux pays dans le besoin.

Maitre. C’est réciproque, non ?

Question. […] il s’agit […]

Maitre. Il vaudrait la peine de faire cette campagne ; ce serait merveilleux !

Question. Par nous-mêmes, par expérience propre, nous pouvons voir que, parfois, même en marchant dans la rue, on peut ramasser une grande quantité de vêtements, qui peuvent être très facilement envoyés aux pays latins où la pauvreté règne avec une plus grande force ; facilement, facilement, même sans obtenir cela, mais si on obtient cela […] extraordinaire […] qu’on puisse obtenir un bateau qui transporterait ces produits que nous-mêmes récolterions aux États-Unis. Comment vous paraît ce travail ?

Maitre. Tout cela serait merveilleux !

Question. Nous pensons aussi qu’il manque une force, comme les Chaînes.

Maitre. Eh bien, il faut la donner, nous allons voir si on fait un manifeste, sous une forme ou une autre, un ordre par écrit, non ? Pour fournir de l’aide AVEC LES CHAÎNES et, en étant aidés de l’intérieur, ON PEUT CRISTALLISER, on peut réaliser, nous allons le faire. Parce que nous avons besoin du triomphe complet de la Gnose sur tout le territoire de l’Union Américaine, depuis New York jusqu’à San Francisco et depuis le Canada jusqu’au Mexique.

Question. J’ai une question : disons qu’après avoir participé au cours, il m’incomberait de retourner aux États-Unis, pour essayer de continuer la tâche, la mission.

Maitre. Eh bien, c’est clair, parce que nous avons besoin de faire une ŒUVRE GIGANTESQUE dans tout le territoire des États-Unis, d’ouvrir des Lumitiaux de partout, dans tout le pays ; et que notre institution figure comme une institution qui n’a rien de lucratif, une institution désintéressée, pour obtenir cet appui du gouvernement. Voilà notre objectif ; si nous l’atteignons, donc, ce sera magnifique, et il faudra l’atteindre, donc, avec des travaux spéciaux.

Question. Et nous, Maître, comment resterons-nous ici au Mexique ?

Maitre. Bon, il faut maintenant travailler intensément dans le pays, au Mexique. Quant aux frères qui sont devenus Missionnaires, qui ont fait leur cours, quelques-uns seront destinés au pays, d’autres iront dans d’autres pays, tout dépend, mais le principal travail, maintenant, se trouve ici, dans le pays.

Question. Pour combien de temps, Maître ?

Maitre. Eh bien, nous allons voir. Chaque cas est différent, chaque frère a ses propres problèmes, chacun exige une attention spéciale.

Question. Notre compagnon A., qui parle le portugais.

Maitre. Magnifique ! Il parle le portugais.

Question. Devrais-je me rendre au Brésil ?

Maitre. Bon, au Brésil on a besoin de Missionnaires. Toi, ça ne t’attire pas beaucoup de retourner au Brésil ? Alors il faut penser que si tu veux travailler au Mexique, c’est également merveilleux !

Question. Maître, mais.

Maitre. Nous verrons. Chacun doit se définir, il faut étudier chaque cas à part. Chacun, en particulier, exige donc une attention spécifique, définie, et il faut orienter chacun selon les nécessités du Mouvement et selon ses propres nécessités vitales. Parce que le Troisième Facteur de la Révolution de la Conscience implique des sacrifices en faveur de l’humanité et il est aussi nécessaire pour le progrès intérieur et chacun a besoin d’une attention spéciale et chacun aura ses tâches définies dans telle ou telle région du monde.

Question. Vous allez le faire, Maître, après le cours ? Vous allez vraiment nous le dire ?

Maitre. Eh bien, c’est évident. Après le cours, on donnera une orientation particulière à chacun, une orientation définie à chacun. Mais il faut beaucoup travailler : les États-Unis ont aussi besoin de beaucoup de Missionnaires ; au Canada, inutile de le dire, nous allons y établir la base qui est nécessaire pour l’Europe, pour le saut vers l’Europe.

Question. Doit-on aller au Canada ?

Maitre. Oui, chacun de ceux qui veulent aller en Europe doit passer par le Canada, pour s’entraîner.

Question. Tout Missionnaire qui veut aller là-bas […]

Maitre. En Europe […] doit passer par le Canada, parce qu’il doit s’y entraîner : pour les questions de langues, de relations, etc., ce pays est très important ; pour s’entraîner, il est nécessaire d’aller au Canada. Ainsi, on est en train de tout planifier, parce que nous avons besoin d’avancer dans tout le continent européen, d’ÉTABLIR LE MOUVEMENT DANS TOUTE L’EUROPE, et ensuite, nous continuerons avec le CONTINENT ASIATIQUE, et alors je devrai moi-même m’installer au Japon, pour que nous fassions notre travail dans toute l’Asie à partir du Japon. Le Continent Asiatique est étendu, énorme et nous avons besoin d’établir le Mouvement Gnostique dans tous les pays d’Asie. Comme vous le voyez, l’ŒUVRE EST GIGANTESQUE.

Question. Maître, la ramification du Mouvement Gnostique en Afrique va-t-elle continuer de manière progressive ?

Maitre. En Afrique, elle avance. Au Nigéria (en Afrique), nous avons déjà un groupe, et au nord, donc, nous sommes en train de confier la tâche à notre frère ambassadeur du Venezuela auprès du gouvernement d’Égypte. Il aura une tâche spéciale au nord de l’Afrique ; à ce même frère ambassadeur, on lui donne la charge de « Grand Délégué du Mouvement Gnostique pour toute l’Europe » ; car il aura une mission assez délicate, qui est de susciter des amitiés, de créer une ambiance favorable.

Il s’agit donc de susciter des amitiés dans toutes les ambassades d’Europe, il s’agit de « nous mettre dans la poche », comme on dit, tous les corps diplomatiques d’Europe ; c’est nécessaire pour que le MOUVEMENT PUISSE SE DÉVELOPPER DE HAUT EN BAS, AVEC UNE GRANDE FORCE.

Question. Cela veut-il dire, Maître, qu’il serait favorable, pour le Mouvement, qu’on puisse avoir, par l’intermédiaire de son pays, une délégation diplomatique ?

Maitre. Eh bien ! Oui, C’EST FAVORABLE et c’est précisément la partie diplomatique et politique que nous allons travailler intensément en Europe. Il y a déjà un ambassadeur chargé de ce travail.

Il est évident que pour faire ce travail on aura besoin de certaines fêtes diplomatiques, de certaines réunions très spéciales et de tout cela, non ? Et, en effet, cela nous intéresse, nous, « de nous mettre dans la poche » tous les diplomates d’Europe. De cette manière, nous pourrons mouvoir le train de la vie intelligemment et sagement, et avec une grande force.

On est donc déjà en train de faire un travail très spécial en ce sens, avec de la force, dans tout le Continent Européen, et nous sommes prêts pour l’Asie.

En Europe, nous aurons certains impacts très forts (dans le monde de la Science) qui sont nécessaires pour mettre en scène la Gnose. Il m’appartiendra de faire surtout un impact très spécial, scientifique, totalement scientifique. Lequel ? Eh bien, il nous faut livrer au monde les systèmes techniques de communication avec d’autres mondes habités. NOUS AVONS BESOIN DE LIVRER DES APPAREILS PLUS PARFAITS QUE LA TÉLÉVISION, POUR COMMUNIQUER DIRECTEMENT AVEC LES EXTRATERRESTRES. Ça c’est quelque chose d’énorme, n’est-ce pas ? Des appareils plus parfaits que la radio et que la télévision, avec lesquels il sera possible d’obtenir une communication directe avec les extraterrestres.

Question. Cela veut-il dire que l’image et le son seront inclus ?

Maitre. ÉVIDEMMENT ! Plus parfaits même que la télévision ; la télévision elle-même se retrouvera comme un jeu pour les petits enfants.

Question. […] ces appareils seront-ils ramenés d’autres planètes ou seront-ils construits ici-même ?

Maitre. Ils seront remis à l’humanité par le biais de mon insignifiante personne ; parce que c’est CELUI QUI EST ICI, À L’INTÉRIEUR, qui le fera ! IL REMETTRA LES APPAREILS.

Et on fera des usines ; ils seront fabriqués comme on fabrique de nouveaux magnétophones, radios et téléviseurs. Et ces appareils seront vendus dans le monde entier ; et au moyen de ces appareils, les extraterrestres collaboreront avec nous, en instruisant massivement l’humanité terrestre ; alors se produira une grande révolution culturelle.

Tous les principes scientifiques à la mode actuellement seront détruits et de nouveaux principes seront établis ; il est indiscutable que cela produira une véritable révolution, et les intérêts créés se sentiront affectés et les multitudes se lèveront contre nous, ou disons plutôt, les rois de la Terre (pas les multitudes, mais les puissants), mais tout sera inutile, nous gagnerons la bataille !

Question. Où fabriquera-t-on ces appareils, Maître ?

Maitre. Dans différentes usines du monde.

Question. […] ici sur Terre ?

Maitre. Ici, sur la planète Terre, dans différents lieux.

Question. Quelle taille auront ces appareils, Maître ?

Maitre. Je n’ai pas demandé. Je sais uniquement qu’on va remettre les appareils, je n’en sais pas plus.

Question. Et la date non plus ?

Maitre. Non, je sais uniquement qu’ils vont être remis sur le sol de l’Europe ; j’ai compris que cela se ferait quand je serai là-bas.

Question. Maître, est-ce que ce changement dans la Culture, la Philosophie, la Religion et la Science se fera plus ou moins pour que s’accomplisse la prophétie de Nostradamus ?

Maitre. Eh bien oui ; parce qu’imaginez les extraterrestres instruisant massivement l’humanité ; cela va être terrible : tout ce qu’il y a actuellement deviendra dépassé. Ce sera une RÉVOLUTION CULTURELLE ÉNORME, c’est évident.

Question. Maître, et au sujet du « moteur éthérique », que pouvez-vous nous dire ?

Maitre. Bon, non… je vous informe de ce que je sais ; je n’ai jamais entendu parler de ce « moteur éthérique ».

Question. Un Missionnaire du Costa Rica qui se trouvait à Guadalajara nous a dit qu’au Brésil on était en train de perfectionner un de ces types.

Maitre. Ah ! C’est un moteur à pression, mais pas un « moteur éthérique » ; il est à pression. Il est possible de mettre en marche un moteur à pression, pourquoi pas ? Ce serait admirable pour éliminer, par exemple, le « smog ». Mais il est très difficile qu’on triomphe, parce que les intérêts créés s’y opposent violemment, ils sont violents.

Question. Il nous a aussi dit que ce garçon était un Bodhisattva de l’ancienne Atlantide (celui qui perfectionnait cet appareil), que c’était donc un Maître tombé de l’Atlantide ; c’est ce qu’on nous a dit.

Maitre. Qui a dit cela ?

Question. Bon, eh bien, on nous l’a dit là-bas.

Maitre. Bon, je n’ai pas fait de recherches à ce sujet. Je connais uniquement ce dont je parle. Nous verrons les résultats, ils peuvent être bons, mais il faut lutter énormément contre les intérêts créés.

Question. Quand viendra la révolution culturelle, que se passera-t-il avec les pays comme la Russie, Cuba et la Chine communiste ?

Maitre. Une révolution culturelle comme celle-là affectera tous les pays soviétiques et, évidemment, il y aura des événements extraordinaires. Il est possible que LES PUISSANTS DE LA TERRE réagissent contre nous, mais ils SERONT VAINCUS, parce qu’il est écrit : « Que se battront contre Lui tous les rois de la Terre et qu’il les vaincra avec l’épée de sa bouche ». Lui, c’est le VERBE et le Verbe est le Verbe ; c’est ce qu’on attend.

Question. Est-ce que cela est en relation avec ce qu’a vu un certain clairvoyant : que cette année, dans le Pacifique, on allait faire cadeau à toute l’humanité d’un vaisseau-mère […] d’où allaient partir beaucoup de vaisseaux vers toutes les planètes […] pas comme ils l’ont fait jusqu’à présent. Qu’en pensez-vous ?

Maitre. C’est possible, cela n’a rien d’exceptionnel… c’est possible… Et il est clair que maintenant plus que jamais DES VAISSEAUX COSMIQUES SERONT PRÉSENTS de partout et qu’ils deviendront de plus en plus présents.

Question. Mais, par rapport à ce que je vous ai spécifiquement demandé, n’avez-vous pas reçu d’informations à ce sujet ?

Maitre. Non, sur cela on ne m’a rien dit. Je considère que c’est possible.

Question. Maître, l’année passée j’ai parlé de la Colline d’Anporon, en Sta […] de la Sierra (en Bolivie), sur ce Temple dont vous nous avez parlé ; il est blanc, n’est-ce pas ? Et les indigènes d’ici nous ont informés qu’il existe une piste plate, qui date de milliers d’années, qui mesure approximativement 1 800 mètres. Ceci veut-il dire qu’il y a eu une espèce d’aéroport ?

Maitre. Oui, c’est possible, cela n’a rien d’étrange, parce qu’en réalité, dans le passé, les extraterrestres ont plus été directement en contact avec l’humanité terrestre.

Question. Et cette zone se trouve influencée par un certain magnétisme. Les avions évitent d’y passer, parce que leurs instruments se dérèglent ; les gens qui veulent s’approcher de ce lieu observent certains courants d’eau qui apparaissent et disparaissent ou des nuages qui s’approchent, qui s’agglomèrent sur la colline. Il y a deux collines, mais l’une est l’Anporon, et précisément, je veux vous informer qu’on va probablement nous offrir une zone proche de cette colline Anporon, pour organiser une colonie gnostique. Si Dieu veut, nous allons avoir cela.

Maitre. C’est merveilleux ; un lieu comme ça, c’est un lieu très magnétique, c’est très favorable, bien sûr que oui. Il n’y a pas doute que c’est un COSMO-PORT. Des cosmo-ports de ce type, il y en avait beaucoup dans l’ancienne Atlantide. À SAMLIOS, par exemple, il y avait un grand cosmo-port où descendaient normalement les vaisseaux d’autres mondes ; alors les extraterrestres coexistaient avec les Rois dans les cours et l’humanité les respectait.

À cette ancienne époque, donc, il était tout à fait normal que les extraterrestres atterrissent en Atlantide ; c’était normal, cela n’avait rien d’étrange et personne ne s’en souciait ; des vaisseaux montaient et descendaient constamment de Samlios dans le cosmo-port.

Question. Maître, cela veut-il dire que ce n’est qu’à cause de l’égocentrisme de l’homme matérialiste de notre époque, sur la Terre, qu’on ne veut pas admettre l’existence d’autres êtres extraterrestres ?

Maitre. Oui, par pure… c’est-à-dire qu’ils ont des dogmes et une perversité manifeste ; parce que les astronautes eux-mêmes, qui ont atterri sur la Lune, ONT PRIS DES PHOTOGRAPHIES DE VAISSEAUX COSMIQUES. Mais, cependant, on leur a interdit de communiquer une seule donnée à ce sujet. Chaque fois qu’ils ont essayé de parler, on les a fait taire. Un de ces astronautes, pour pouvoir parler de ce sujet, a dû écrire à son compte une brochure et il l’a faite circuler sur le territoire des États-Unis ; peut-être qu’à cette heure ils l’ont renvoyé de la NASA.

J’ai réussi à voir une photographie de quelqu’un… elle est très intéressante, la photographie de la NASA (une de celles qui ont été miraculeusement sauvées) : un de ces membres de l’équipage, un de ces voyageurs sur la Lune, apparaît sur la Lune et près de lui, à une certaine distance, on voit parfaitement un Vaisseau Cosmique et il a réussi à le photographier.

Bien sûr, ceux de la NASA se sont opposés définitivement à ce que ce type de photographie soit connu, mais il a réussi à en cacher une et il l’a faite reproduire ; je la connais. Mais on a interdit aux voyageurs de la NASA, aux astronautes, de donner une information sur cette affaire. Ils ont tous été témoins de Vaisseaux Cosmiques.

Donc, c’est une crue réalité qu’on ne peut pas nier. Mais, disons que les scientifiques de l’Antéchrist, terriblement pervers, veulent malheureusement et avec une véritable astuce, ne pas faire de publication sur cela et empêcher que les gens sachent quelque chose à ce sujet.

Question. Les Frères du Cosmos (en se référant spécifiquement aux habitants des autres planètes) peuvent-ils mettre toute la Nature, l’introduire dans la Quatrième Dimension et la faire revenir dans la Troisième Dimension ?

Maitre. Les habitants d’autres mondes peuvent mettre leurs corps dans la Quatrième Verticale, leurs vaisseaux aussi, et voyager dans la Quatrième Verticale.

Question. Je veux parler des mondes, quant à la végétation et aux choses de ce style.

Maitre. Eh bien, il y a des mondes régis par un nombre de lois et il y a des mondes régis par d’autres lois ; des mondes qui appartiennent au Monde Tridimensionnel d’Euclide et des mondes qui passent au-delà du Monde Tridimensionnel d’Euclide, qui existent dans une Quatrième Verticale.

Question. Quels autres mondes existent dans la Troisième Verticale, Maître ?

Maitre. Eh bien, dans la Troisième, nous avons tous les mondes du Système Solaire.

Question. À l’exception du Soleil, Maître ?

Maitre. Le Soleil lui-même est à l’intérieur du monde à Trois Dimensions (longueur, largeur et hauteur), mais II Y A DES MONDES DE LA QUATRIÈME VERTICALE, et plus encore, ici-même, sur la Terre, il y a des régions de la Terre qui sont placées dans la Quatrième Verticale : par exemple, l’île NONTRABADA ou Encubierta, face aux côtes d’Espagne, à environ quarante lieues de l’île de Palma, eh bien, cette île se trouve dans la Quatrième Verticale, dans la Quatrième Dimension. À une époque, elle était visible ; maintenant, elle est manifestement cachée, c’est pourquoi on l’appelle « Encubierta » ; elle est cachée dans la Quatrième Dimension.

Question. Maître, et quand on parle de la civilisation qui se trouve à l’intérieur de la surface de la Terre, elle est dans la Troisième ou la Quatrième Dimension ?

Maitre. Quand on parle de la civilisation qui se trouve à l’intérieur de la surface de la terre. Comment ça ?

Question. Non, non, sous la Terre.

Maitre. Ah ! C’est une civilisation occulte, une civilisation avec des gens en chair et en os, des Bodhisattvas de la Lémurie, des Bodhisattvas de l’Atlantide, qui sont gouvernés par le Roi du Monde ; oui, ce sont précisément les GENS DE MELCHISÉDECH, Roi de Salem.

Question. Cela veut-il dire alors que toute cette civilisation est admirable, solaire ?

Maitre. Eh bien ! Oui, c’est un type d’Humanité sacrée, n’est-ce pas ? Des gens, disons, du Cercle Conscient de l’Humanité Solaire. Ce sont les GENS d’AGARTHA. Agartha est le nom de ce royaume souterrain. Ils ont des montagnes, ils ont des maisons, ils ont des villes, des temples et tout, sous terre.

Question. Dans la Troisième Dimension ?

Maitre. Oui, ils ont des entrées ; plus d’un demi-million de personnes, en Asie, connaissent les entrées du Royaume d’Agartha.

Question. C’est le même Royaume que celui d’Odin ou de Wotan ?

Maitre. Non ! Je n’ai jamais pensé cela ; j’ai uniquement pensé à l’Agartha et à Melchisédech, Roi de Salem. Wotan ou Odin, ce sont des Scandinaves, n’est-ce pas ? Exclusivement des Nordiques. Il y a certains Jinas chez les Nordiques, mais non, non, ce que nous sommes en train de dire sur l’Agartha est distinct, est différent : là il n’y a donc rien d’autre que le Royaume de Melchisédech, de Salem.

Ils ont des vaisseaux cosmiques avec lesquels ils peuvent voyager à travers l’infini ; leurs Gourous (Seigneurs de la Vie et de la Mort) les accompagnent avec leur corps en chair et en os. Melchisédech lui-même est un Homme avec un corps en chair et en os, un Individu sacré, le Génie de la Terre. Que disais-tu ?

Question. Oui, la dernière petite question : vous avez donné une méthode pour communiquer avec les extraterrestres. Y en a-t-il une autre spéciale que nous ne connaissons pas ? Parce que nous n’avons pas réussi à en faire l’expérience.

Maitre. Eh bien, tes intentions sont très intéressantes, mais il s’avère que, pour le moment, ils ne t’emmènent pas, ils ne t’emmènent pas. La crue réalité des faits est très différente : puisque, pour qu’on puisse obtenir qu’on nous emmène dans ces régions, ne serait-ce que pour une petite promenade, il est nécessaire d’avoir un but défini, n’est-ce pas ?

Par exemple, je me suis trouvé directement en contact avec un groupe d’extraterrestres dans le D.F., dans le « Désert des Lions ». J’ai été témoin d’un certain vaisseau quand il a atterri dans le Désert des Lions et je me suis dirigé vers ce vaisseau.

La porte s’est donc ouverte et le capitaine est descendu le premier ; un homme à la peau cuivrée, de taille moyenne, mince, le front ample, les yeux pénétrants, très intelligent (Génial ! – dirais-je – génial !). Son équipage le suivait ; j’ai compté en tout un groupe d’environ 12 à 14 personnes… environ 12 personnes ; je ne vis aucun inconvénient à le saluer et il me serra la main ; je fus étonné qu’il me réponde en parfait espagnol, lorsque je lui dis :

– Bonjour. Il me répondit :

– Bonjour – en parfait espagnol -. Ensuite, donc, je l’ai sollicité pour qu’il me fasse la faveur de m’emmener sur d’autres mondes de l’espace infini.

– Lequel ? m’a-t-il dit.

– Sur Mars ; c’est mon monde.

– Ah ! C’est là, pas plus ! m’a-t-il dit.

Je suis donc resté perplexe. Mars, pour lui, c’était comme d’aller d’ici au coin, au magasin d’à côté, pas plus, au magasin du coin ou quelque chose de ce style. Je lui ai dit que je faisais ma demande en tant qu’Homme réel, pas en tant qu’animal intellectuel, que j’avais pleinement connaissance de ce que j’étais en train de dire, que j’étais un Homme Conscient qui parlait à un autre Homme Conscient. Il a gardé le silence.

Finalement, ils s’assirent tous dans un emplacement de la forêt ; il y avait deux dames parmi eux ; les dames s’assirent également sur un tronc qui était là. Et l’une des dames prit la parole au nom de tout l’équipage, elle dit :

– Si nous plaçons une plante qui n’est pas aromatique près d’une qui l’est, il est clair que celle qui n’est pas aromatique s’imprégnera de l’arôme de celle qui l’est, n’est-ce pas ?

– Bien sûr ! – répondis-je – c’est ainsi ! Elle dit :

– Bien, c’est la même chose qui arrive avec les mondes : des mondes qui, dans le passé, allaient mal – elle se référait aux humanités qui ont échoué – peu à peu se sont imprégnés de l’arôme des mondes voisins, de leurs radiations, et maintenant ils vont très bien. Nous venons d’arriver ici, sur la planète Terre, comme vous le voyez, et nous voyons qu’ici il ne se passe pas la même chose. Que se passe-t-il ici, sur cette planète ?

Ils venaient juste d’arriver et ils me demandaient, étonnés :

– Que se passe-t-il ici ?

Ils avaient trouvé une planète barbare, ils étaient perplexes : ils résolurent de m’interroger pour savoir de quelle planète il s’agissait. Donc, je n’ai pas pu moins faire que donner la terrible réponse :

– Ce Monde – leur ai-je dit – est une erreur des Dieux. Mais ensuite, j’ai résolu de nuancer davantage mon opinion et, en faisant une autoréflexion évidente, j’ai répondu en disant :

– Ceci est dû au Karma des Mondes.

Cette parole leur a paru formidable. La dame, sans dire un mot, inclina ainsi la tête, en signe d’approbation ; l’autre dame acquiesça de la tête avec respect et tous s’inclinèrent respectueusement devant ce que j’avais dit. Plus tard, tous se mirent debout et prirent congé.

Comme j’étais têtu, j’ai donc recommencé une autre fois à faire ma demande au capitaine (il était disposé à se débarrasser de moi, n’est-ce pas ?)

– Emmenez-moi où […] loin de cette planète Terre, coûte que coûte !

Je lui réitérai à nouveau ma demande. Mais le capitaine me donna une réponse qui fut définitive. Depuis ce jour, je suis très heureux, on m’a enlevé ma curiosité :

– Sur le chemin, nous verrons.

Ils parlent très peu et ces mots, venant de la bouche du capitaine, eurent pour moi une très grande signification.

Il me serra la main, s’en retourna. Ensuite, tout l’équipage monta derrière le capitaine du vaisseau. Je n’eus pas d’autre solution que de me retirer avant qu’ils ne m’aient éliminé, parce que je sais qu’au moment où cela tourne sur son axe, il est très dangereux de rester là.

Je me suis retiré à une distance convenable et ensuite j’ai observé pour voir ce qui allait arriver. Le navire a tourné sur son axe et il est parti vers l’infini. Depuis lors, je sais que la réponse est sur le « chemin ». Cela se réfère au Chemin Secret. Évidemment, quand j’aurai la Gemme Précieuse en mon pouvoir, je pourrai faire partie de cet équipage.

Je vous signale que cet équipage est un équipage intergalactique, ce sont des voyageurs intergalactiques qui voyagent de galaxie en galaxie. Parce qu’il y a des voyageurs qui voyagent seulement dans le Système Solaire, mais ceux-ci voyagent de galaxie en galaxie.

Pour eux, parler des mondes est quelque chose d’aussi naturel que pour nous de parler de la rue unetelle ou de la Grand Place de Mexico ou de San Luis Potosi, et pour nous, c’est surprenant, n’est-ce pas, de les entendre parler des mondes ? Ce sont des mondes qui, dans le passé, allaient mal, et ils se sont peu à peu imprégnés des radiations des mondes voisins et maintenant ils vont très bien.

On est vraiment très stupéfait : parler de mondes purs ! Je n’ai pu moins faire que rester stupéfait. Ils sont descendus d’un vaisseau de taille moyenne, mais ce vaisseau est sorti, comme je l’ai su, d’un vaisseau-nourrice. Le vaisseau-nourrice est resté en orbite autour de la Terre. Ils sont ensuite retournés dans le ventre du vaisseau-nourrice.

Ce sont des Hommes très sages. En les observant, tous avec la peau cuivrée, de taille moyenne, ils ressemblaient plutôt à des Dieux avec des corps d’Hommes. Il n’y a pas de doute qu’ils étaient des Dieux revêtus de corps d’Hommes. Géniaux ! De grands mathématiciens, de grands sages !

Quand on parle avec l’un d’eux, on reste donc ébahi […] stupéfait. Ils parlent strictement lorsque c’est nécessaire. Quand ils disent quelque chose, ils l’accomplissent. Par exemple, lorsqu’ils disent : sur le chemin, nous verrons, je sais bien à quoi cela se réfère ; je suis sur le Chemin du chemin, et ils voient ce Chemin. Quand je parviendrai, donc, à la Résurrection, je parviendrai aussi à faire partie de cet équipage.

Question. Ce contact avec le vaisseau des Extraterrestres, cette expérience, a-t-il été un acte conscient, savaient-ils qu’ils allaient se trouver avec vous et vous avec eux ?

Maitre. Oui, parfaitement ; parce que, pour atterrir, ils m’ont appelé télépathiquement et j’ai accouru physiquement, en chair et en os, à leur appel. C’est quelque chose qui s’est passé de manière absolument personnelle. Je dois donc vous dire que ce sont des Dieux et qu’ils ont un pouvoir absolu sur les Éléments […] ils manient à merveille les Forces de la Nature ; ce sont des sages dans le sens le plus complet du terme. Depuis ce jour, franchement, je n’ai plus la curiosité que j’avais. Je sais maintenant qu’il ne me reste pas d’autre solution que de travailler, travailler et travailler sur moi-même, afin de parvenir, un jour, à faire partie de cet équipage ; c’est la crue réalité des faits.

Question. […] sur la civilisation de Pluton ?

Maitre. Eh bien, on a beaucoup parlé de la civilisation de Pluton. C’est une civilisation profonde, ésotérique […]

Question. […] à huit heures du soir, Maître.

Maitre. Oui, quelle heure est-il ?

Question. Il est… il est cinq heures moins vingt.

Maitre. Presque cinq heures ?

Question. Et vous ne vous êtes pas reposé une minute, Maître.

Maitre. Je vais vraiment prendre congé, mais vous pouvez parler de tout ce que vous voulez […]

SECONDE PARTIE

Il est évident qu’il faut […] qui doit nous conduire au véritable Bonheur de l’Être.

Avant tout, il est nécessaire de comprendre les TROIS FACTEURS de la Révolution de la Conscience.

Il est nécessaire DE MOURIR. L’Égo, le moi, le moi-même, le soi-même, dans lequel est embouteillé la Conscience, doit être désintégré entièrement dans les Sept Niveaux de l’Être.

NAÎTRE : il est nécessaire, en réalité et en vérité, de créer les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être ; quand ces véhicules ont été créés, nous recevons les Principes Animiques et Spirituels et nous nous transformons en Hommes véritables, dans le sens transcendantal du terme.

Troisièmement, nous devons aimer nos semblables, NOUS SACRIFIER pour eux, lutter pour eux, être disposés à porter l’Enseignement à tous les peuples de la Terre. Voilà les Trois Facteurs de la Révolution de la Conscience.

Nos études sont didactiques ; ici on va vous donner un enseignement, on va vous donner des clés ésotériques, des connaissances, avec lesquelles vous pourrez avancer sur le chemin rocailleux qui conduit au Nirvana.

Il est nécessaire de désintégrer les éléments psychiques indésirables en chacun de nous. Il est urgent et impératif de créer les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être en nous-mêmes. Enfin, il est de notre devoir de lever la torche bien haut pour illuminer le chemin des autres.

Il est indispensable de toujours nous rendre à ces études, de ne jamais manquer les cours, c’est impératif. Chacune de nos erreurs, toutes nos erreurs doivent être analysées, comprises et éliminées.

Peu à peu, vous allez recevoir des enseignements transcendantaux ; peu à peu, on vous donnera de grandes Connaissances, à la fin vous serez en CONTACT AVEC NOS FRÈRES MAJEURS de la Fraternité Blanche.

Nous vous aiderons, non seulement dans ce monde, au moyen des Connaissances, mais aussi, VOUS SEREZ ASSISTÉS DANS LES MONDES SUPÉRIEURS : pendant les heures où votre corps physique dormira, vous serez soumis à une instruction ésotérique, on vous donnera des instructions, on vous donnera des Enseignements pour que vous vous éveilliez. Paix Invérentielle !