L’Éternel Féminin
L’ÉTERNEL FÉMININ
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
Avant tout, il est nécessaire de nous entretenir un peu sur l’Éternel Féminin et de disserter un peu sur notre Seigneur le Christ. J’espère que vous y prêterez tous le maximum d’attention.
Dieu-Mère est assurément le fondement de cette grande création. Nous avons besoin de nous identifier chaque fois davantage avec l’Éternel Féminin. Nous devons voir en chaque femme la représentation vivante de cet Éternel Féminin. Il est évident que la femme naît pour une Sainte Prédestination qui est celle d’être mère. Même une fillette est la représentation de l’Éternel Féminin, n’importe quelle jeune fille est une mère en puissance.
Si nous nous souvenons de cette femme qui nous berçait dans le berceau et nous nourrissait de ses seins lourds lorsque nous étions enfants, nous y trouverons un poème vécu, très intime, naturel et profond, d’une simplicité extraordinaire et d’une grandeur qui passe toujours inaperçue par tous ces « humanoïdes » qui ont la conscience endormie.
Je veux que vous preniez conscience de ce qu’est cette poésie vécue, de ce qu’est cette ineffable mélodie de l’éternel principe féminin. La Grande Mère s’avère trop compatissante lorsqu’elle nous offre cette poésie sans que nous le méritions, après avoir été pervers, après nous être traînés dans la boue de la terre d’existence en existence. Nous mourons et ensuite nous revenons pour être bercés dans un berceau sans le mériter, pour être aimés par quelqu’un qui voit seulement en nous une espérance, pour être conduits par celle qui est tout amour. Cela pourrait paraître paradoxal et n’aurait aucune explication, s’il n’existait pas l’Omnimiséricordieux, l’Éternel Père Commun ou Ælohim, comme diraient les anciens.
Si nous remontons un peu le cours des ans, nous réussirons (grâce à l’éveil) à nous souvenir de la petite mère que nous avons eue dans notre existence passée. Nous nous verrons une autre fois dans un berceau ; les berceuses de celle qui a placé l’espérance en nous parviendront à nos oreilles, nous nous verrons en train de faire nos premiers pas, portés dans ses bras, et si nous continuons avec l’exercice rétrospectif, nous nous souviendrons, non de l’existence passée, mais de l’existence précédente. Nous devrons nous trouver une fois encore avec l’un de ces poèmes, avec une berceuse de l’enfance dans un berceau. Et ainsi, en continuant de manière rétrospective en arrière, de siècle en siècle, d’âge en âge, nous pourrons entendre toujours les mêmes chants, les mêmes berceuses ; l’Éternel Féminin nous aimant toujours, nous portant dans ses bras, nous nourrissant de ses seins, nous gâtant.
Toutes ces petites mères que nous avons eues au fil des innombrables naissances semblent s’être définitivement perdues pour nous dans le temps, mais, en vérité, elles sont toutes l’expression vivante de la Grande Mère Cosmique. Dans les yeux de notre Devi Kundalini Shakti, notre Mère Cosmique particulière, individuelle, nous voyons l’éclat de tous les yeux des innombrables petites mères que nous avons eues dans le passé. En « Elle » (notre Divine Mère Kundalini), en « Elle » (notre Isis particulière), sont représentées nos petites mères qui nous ont aimés à travers les innombrables siècles.
C’est pourquoi nous devons vraiment aimer notre Mère Cosmique, vive représentation de l’Éternel Féminin. Toutes les petites mères qui ont vécu pour nous au cours de l’histoire, toutes celles qui nous ont bercés, toutes celles qui nous ont nourris, sont au fond une seule et unique ; « Elle », Isis (de qui aucun mortel n’a levé le voile), Neith, la Bénie Déesse Mère du Monde.
Ainsi, l’Éternel Féminin qui a vécu pour nous à travers tant de siècles, qui nous a bercés dans tant de berceaux, c’est « Elle » notre Divine Mère. En « Elle » sont personnifiées toutes les petites mères du monde, toutes celles que nous avons eues à travers les différents âges. Heureusement, nous ne les avons pas perdues, elles sont restées dans notre Divine Mère.
Si les gens avaient la Conscience éveillée, ils sauraient valoriser cet être qu’est la mère, mais les gens ont la Conscience endormie et c’est pourquoi ils sont incapables de valoriser réellement cette créature qu’est la mère. Il est donc nécessaire de nous rendre de plus en plus conscients de ce qu’est l’Éternel Féminin.
Par contre, nous ne méritons pas ce que l’on nous a donné. Après avoir été des fripons, des pervers, nous nous retrouvons dans un berceau et avec une petite mère qui nous berce en chantant dans ses bras. Cela semble paradoxal, je le répète, et si ce n’était par miséricorde de celui qui n’a pas de nom, cela s’avérerait inexplicable.
Malheureusement, lorsque nous grandissons, l’Égo devient manifeste. Dans les premières années, c’est l’Essence qui se manifeste dans la créature et c’est pourquoi l’enfant est si beau, mais, au fur et à mesure que nous grandissons, la personnalité se développe et l’Égo s’exprime lentement, jusqu’à ce qu’à la fin, il entre définitivement en action. Nous devenons alors différents, les belles pensées que nous avions dans le berceau sont oubliées, elles se sont perdues. Cet enchantement de nos premières années est tombé dans l’oubli, et les nobles intentions que nous avions lorsque nous étions enfants sont piétinées, il n’en reste aucun souvenir. Autour de l’Essence, l’Égo se fortifie davantage, la personnalité se renforce, elle acquiert certaines modalités, des préjugés, etc., et, évidemment, l’Essence reste archivée dans les tréfonds les plus profonds de la psyché, tombée dans l’oubli le plus total. En fin de compte, l’Essence est remplacée par la personnalité, avec tous ses préjugés, et l’Égo qui se manifeste à travers le mental.
Où sont ces nobles intentions, ces intentions que nous avions lorsque nous étions petits ? Nous ne voulons pas nous rendre compte que nous avons été petits, nous l’avons oublié. Jésus, le Grand Kabîr, a dit : « Tant que vous ne serez pas comme des enfants, vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume des Cieux ». Et il y a quelque chose qui nous empêche d’être comme des enfants : c’est cet Égo que nous avons, ce paquet de souvenirs, de passions, de peurs, de haines, de rancœurs, de luxure, etc.
Si nous voulons la véritable félicité, il ne nous reste pas d’autre remède que de nous souvenir de ces belles intentions que nous avions lorsque nous étions enfants, avant que l’Égo n’ait l’opportunité de se manifester, avant que la personnalité ne se soit formée, lorsque nous faisions encore nos premiers pas, lorsque nous prenions nous-mêmes de belles résolutions, certaines résolutions que nous avons ensuite oubliées, et nous les avons oubliées lorsque la personnalité s’est formée définitivement, nous les avons oubliées lorsque l’Égo est entré en action. Nous avons alors changé et nous avons ressenti de la satisfaction d’avoir changé et nous avons oublié la simplicité, l’innocence, et nous avons grandi, aveuglés et hallucinés.
Cette condition que nous avons d’adultes compliqués et difficiles est-elle, par hasard, supérieure à l’innocence que nous avions ? Il est nécessaire, mes chers frères, de comprendre la nécessité de retourner au point de départ originel, de reconquérir l’enfance dans le mental et dans le cœur et, pour cela, il y a un seul chemin : appeler notre Divine Mère Kundalini, savoir aimer réellement notre Divine Mère Kundalini, la comprendre. Et de quelle façon pourrons-nous nous rapprocher de notre Divine Mère ? Avant tout, mes chers frères, en apprenant à aimer notre mère terrestre, comme point de départ, car elle est la vivante manifestation de l’Éternel Féminin ; en apprenant à aimer toutes les petites mères du monde. Quant à nous, les hommes, en apprenant à voir une mère en chaque femme, à voir en elles la vivante représentation de l’Éternel Féminin, car si nous voyons une femme et que la première chose qui nous vient à l’esprit est la luxure, les pensées morbides, alors nous sommes en train d’insulter l’Éternel Féminin, nous sommes en train de bafouer notre Divine Mère, nous sommes en train d’offenser celle qui est tout amour.
Il y a un dicton espagnol qui dit ceci : « Les amours font des œuvres qui ne sont pas pour de bonnes raisons ». À quoi servirait-il que nous aimions notre mère si nous ne le démontrons pas par des faits ? À quoi cela servirait-il que nous disions que nous aimons l’Éternel Féminin, telle ou telle créature, si la première chose qui nous vient à l’esprit, ce sont des pensées morbides et luxurieuses ? Où se trouve l’Amour de l’Éternel Féminin, de la Divine Mère ? Qu’est-ce que cela veut dire de l’insulter de cette manière, de la piétiner ? Réfléchissons, mes chers frères, réfléchissons. Rendons-nous dignes, si nous voulons réellement marcher avec Devi Kundalini Shakti ; alors, nos cœurs enflammés par l’Amour se rapprocheront d’« Elle » et « Elle » de nous.
Personne ne peut éliminer les « éléments inhumains » que nous portons à l’intérieur de nous sans l’aide d’« Elle ». Tout comme « Elle », la mère, nous lavait, nous baignait lorsque nous étions enfants ; tout comme elle nous nourrissait, la Divine Mère aussi élimine de nous toutes ces saletés que nous portons, tous ces spectres abominables qui, dans leur ensemble, constituent l’Égo, le « moi-même », le « soi-même ».
Croyez-vous que cette époque est plus belle que celle de votre enfance ? Vous vous trompez, car tant que vous n’aurez pas reconquis l’enfance perdue dans le mental et dans le cœur, vous ne pourrez en aucune manière atteindre la Libération finale.
L’une des épreuves par laquelle tout débutant passe sur ce chemin est celle du feu. Lorsqu’on est sorti victorieux de cette épreuve, on doit évidemment entrer dans le « salon des enfants » (c’est ainsi que s’appelle un temple très spécial où l’on est toujours reçu, à condition d’avoir triomphé). Alors, les adeptes de la Fraternité Blanche, tous avec un visage d’enfant, nous accueillent et lorsque nous les saluons d’un « Que la paix soit avec vous ! » ou « Paix Invérentielle ! », la réponse est : « Et aussi avec votre Esprit ». Pourquoi doivent-ils nous souhaiter la bienvenue sous forme d’enfants lorsque nous sortons, victorieux, de l’épreuve du feu ? Évidemment, parce que c’est seulement avec le feu que nous pouvons reconquérir l’innocence. C’est pour cela qu’il est indispensable de travailler avec le feu sacré, avec cette sainte flamme de l’Amour, en sachant aimer.
Quand on parle du feu, il n’est pas superflu de se rappeler le Christ Jésus sur sa croix (au pied de celle-ci se trouve la Mère ; « Elle » ne pouvait pas manquer, impossible !), et sur la croix l’INRI, « Igne Natura Renovatur Integra », « Par le Feu, la Nature est renouvelée intégralement ». Nous avons besoin de trouver le grand Kabîr à l’intérieur de nous. Lorsqu’on lit les épîtres de l’apôtre Paul, on a la surprise de pouvoir vérifier (par soi-même) qu’il ne mentionne que de rares fois Jésus le grand Kabîr, le Christ historique, mais il fait toujours allusion au Christ Intime.
Évidemment, le nom de Jésus vient du terme hébreu « Jeshua », qui signifie Sauveur. Il est le Sauveur que nous devons chercher à l’intérieur de nous-mêmes. Il est toujours dans les bras de sa Mère, c’est l’enfant Horus (chez les Égyptiens), toujours dans les bras d’Isis. Il est urgent de savoir, mes frères, que ce Jeshua se trouve dans les bras de notre Mère Kundalini particulière, que le Chrestos Cosmique ne pourrait en aucune manière s’exprimer à travers nous s’il ne se convertissait pas en Jésus.
Le Logos existe vraiment. Le Père, le Fils et l’Esprit Saint forment un tout unique qui s’appelle Osiris chez les Égyptiens. Il se dédouble en Isis, en la Mère Divine, en l’Épouse. Lui et « Elle » s’aiment et, comme résultat de leur amour, « Elle » conçoit « par œuvre et grâce de l’Esprit Saint », c’est-à-dire, par œuvre et grâce de son Époux. Dans son ventre immaculé et virginal, le Chrestos descend ; le Second Logos entre dans son ventre et se convertit (comme il est dit dans « La Divine Comédie ») en le « Fils de sa Fille », en le fils de la Divine Mère Kundalini. Elle le porte dans ses bras ; c’est pourquoi Isis porte toujours Horus dans ses bras et que Marie porte Jésus.
La Divine Mère particulière porte aussi notre Jésus intime dans ses bras. Lorsque (en ayant beaucoup aimé notre Mère) nous nous rendons dignes, nous sommes alors dignes ou nous méritons de nous convertir en Maison pour Lui, en Maison du Seigneur.
On dit qu’il est né dans une étable, à minuit, là où se trouvent les animaux, oui ! Les animaux du désir ; et cette étable est notre propre corps. C’est là qu’il naît et il doit ensuite croître et se développer. Le Jeshua, notre sauveur intime, individuel, doit souffrir en lui-même toutes les tentations et les vaincre ; il doit vaincre les puissances des ténèbres en lui-même ; il doit vaincre les ténébreux en lui-même ; il doit vivre comme un homme parmi les hommes, avoir chair et os (notre chair, c’est clair) ; il doit être un homme parmi les êtres qui peuplent la surface de la Terre et vaincre à notre place ; c’est pour cela que c’est notre Sauveur. Notre processus psychologique se convertit en son processus ; il doit ordonner et transformer notre psyché, nos préoccupations, nos désirs, etc. Il doit les désintégrer. Ce n’est pas pour rien qu’on l’a appelé le « Saint Ferme », c’est parce qu’il ne peut être vaincu. Finalement, Il triomphe et se couvre alors de gloire.
Le Feu Sacré, personnifié en Jeshua (en notre Jeshua, pas le Jeshua historique), est digne de toute louange et gloire, de toute seigneurie et majesté. Il aime sa Mère et sa Mère l’aime, Lui. C’est seulement au moyen de sa Mère qu’on arrive à ce qu’il naisse dans « l’étable intérieure » que nous portons, pour se convertir en notre Sauveur. Si nous n’aimons pas la Mère du Jeshua intérieur, nous n’aimerons pas non plus le Fils. Comment le Fils pourrait-il venir à nous si nous n’aimons pas sa Mère ? Celui qui veut l’aimer doit le démontrer par des faits, en aimant celle qui nous a donné la vie et en la voyant (celle qui nous a donné la vie) en chaque femme.
Ainsi, mes frères, il est nécessaire de comprendre ce grand mystère du Christ et de la Divine Mère ; il est nécessaire de devenir simples, tolérants et modestes, car c’est ainsi seulement, mes chers frères, que nous marcherons sur le véritable chemin.
Je veux que vous réfléchissiez à ce dont nous sommes en train de parler ce soir ; je veux que vous retourniez au point de départ originel, que vous retourniez au premier amour, que vous reconquériez l’enfance perdue dans le mental, le cœur et le sexe, pour entrer sur le sentier de la Christification, du Salut.
Quiconque veut réellement être sauvé doit savoir aimer. Comment pourrait-on aimer réellement la femme si, lorsqu’on la regarde, viennent à notre mental des pensées érotiques de luxure ? C’est l’insulter, l’offenser ! Vous pourriez objecter en disant qu’il existe une infinité de femmes, danseuses de cabaret, etc., mais, sommes-nous par hasard des juges pour juger l’Éternel Féminin ? De quel droit le faisons-nous ? Qui nous a convertis en juges de l’Éternel Féminin ? Ou est-ce que nous nous croyons des saints ? Ou est-ce que nous avons déjà recouvré l’innocence ? Nous ne devons pas juger l’Éternel Féminin, et les femmes elles-mêmes doivent voir une mère en chaque femme, les femmes elles-mêmes doivent aimer leur mère, elles doivent adorer leur Divine Mère Kundalini si elles veulent parvenir au mérite de recevoir, un jour, le « Saint Ferme ».
Il y a une sainte prière qui dit : « Source de divines joies, dirigez vos actions vers nous. Sainte Affirmation, Sainte Négation, Sainte Conciliation, transsubstantiées en moi, pour mon Être ; Saint Dieu, Saint Ferme, Saint Immortel, ayez, de nous, miséricorde. » C’est un cantique précieux sur les Trois Grandes Forces Primaires de l’Univers. Ces trois forces constituent en elles-mêmes le Père, Osiris, celui qui, en se dédoublant, se convertit en Neith, en Isis, et de l’union de Lui et d’Elle résulte notre Jeshua particulier, notre propre Jésus-Christ Intime, très propre à nous, celui qui doit entrer en nous (dans notre corps) pour nous sauver.
Ce qui est très spécial dans cette prière, c’est ce « Saint Dieu, Saint Ferme, Saint Immortel », car le Vieillard des Siècles de la Kabbale est le Saint Dieu, et le « Saint Ferme » est Jeshua, notre Jeshua intime particulier, celui qui, en se réincorporant en nous, prend en charge tous nos processus psychologiques, toutes nos passions, nos pensées, tous nos sentiments, etc., pour les transmuter en lui-même, toutes nos tentations pour les vaincre en lui-même, et cela ne peut le faire que le « Saint Ferme ».
Il s’avère aussi intéressant ce « Saint Affirmer », « Saint Nier » et « Saint Concilier ». Pourquoi ? Car la Première Force est celle de l’Éternelle Affirmation, celle du Père ; la Seconde est celle de l’Éternelle Négation, celle du Fils ; et la Troisième est celle de l’Éternelle Conciliation, celle de l’Esprit Saint. Le Père affirme, le Fils nie, l’Esprit Saint concilie.
Que nie le Fils ? Pourquoi dit-on que le Fils nie ? Parce que le Fils nie ou ne veut pas tout ce que nous voulons : passions, défauts psychologiques, etc. Et pourquoi appelle-t-on la Troisième Force « Saint Concilier » ? Parce que, avec cette Troisième Force, nous nous réconcilions. Avec qui ? Avec la Divinité. Je me réfère de manière emphatique à la Force Sexuelle, à cette force avec laquelle notre corps s’est formé, à cette force avec laquelle notre corps s’est développé dans le ventre de notre mère, à cette force qui nous a amenés à l’existence.
Pourquoi dit-on : « Transsubstantiées en moi, pour mon Être, pour notre Être » ? Parce que les Trois Forces Primaires de l’Univers, celle du Père très aimé, celle du Fils très adoré et celle de l’Esprit Saint très sage, passent par la Transsubstantiation en nous et pour notre Être. Comprenez-vous ce que cela signifie, mes chers frères ? « Transsubstantier » signifie qu’une substance se change en une autre. Comprenez-vous maintenant pourquoi les Trois Forces Primaires passent par la Transsubstantiation en nous et pour notre Être ? C’est quelque chose de grandiose ! Il est évident que nous avons besoin de cristalliser en nous-mêmes les Trois Forces Primaires.
Ainsi, mes chers frères, réfléchissez, efforcez-vous d’éliminer le Moi psychologique, revenez au premier amour, essayez de reconquérir l’innocence dans votre cœur, luttez pour cela ; apprenez à aimer l’Éternel Féminin et ainsi, vous pourrez un jour avoir la chance d’incarner en vous-mêmes le Jésus particulier, individuel.
Je ne veux pas en cela sous-estimer le Grand Kabîr Jésus, celui qui enseigna en Terre Sainte cette doctrine. S’il y a une raison pour laquelle le Grand Kabîr Jésus est grand, c’est parce qu’il nous a enseigné la doctrine de l’Éternel Sauveur, de notre Sauveur intérieur, de notre Jeshua particulier.