L’Homme et l’Univers qui nous Entoure
L’HOMME ET L’UNIVERS QUI NOUS ENTOURE
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
Frères et sœurs, tous réunis ici ce soir, nous commencerons notre exposé. J’espère que vous y porterez le maximum d’attention. L’heure est venue pour nous d’étudier plus profondément tout ce qui est en relation avec l’Homme et l’Univers qui nous entoure. Avant tout, il est indispensable de comprendre à fond les processus de la vie et de la mort. Incontestablement, il existe dans l’être humain des facultés de cognition superlatives, extraordinaires, qui se trouvent à l’état latent et qui, convenablement développées, peuvent nous servir à étudier à fond l’Homme et l’Univers.
Certainement, les Mondes internes en chacun de nous, est ce qui compte. La pensée, le sentiment, les émotions, les désirs, les aspirations sont invisibles à première vue ; personne ne les voit. Toutes ces valeurs constituent en elles-mêmes « CE QUI EST INTERNE ».
Chaque homme possède sa propre vie intérieure ; chaque homme possède ses mondes internes. Si un homme ne connaît pas son propre monde intérieur, sa vie intime, il pourra encore bien moins connaître les mondes internes, la vie intime de la planète où nous vivons. Et s’il ne connaît pas la vie intime de la planète où nous vivons, il ne pourra pas non plus connaître la vie interne de notre système solaire ou de la galaxie qui tourne autour du soleil central Sirius.
Ainsi donc, si l’on veut connaître la vie interne du système solaire, de la Terre ou de la galaxie, nous devons commencer par connaître nos propres mondes internes. Personne ne pourrait jamais connaître personne en observant uniquement la forme physique, le corps physique.
Si on nous invite à une fête, nous verrons beaucoup de gens qui dansent joyeux, heureux, mais en réalité et en vérité, nous ne voyons que leurs mimiques, nous entendons leurs voix sonores, leurs ricanements, ou nous découvrons le « subtil sourire de Socrate », leurs postures, etc., mais nous ne savons rien, en vérité, de la vie interne de ces gens.
Voir une personnalité physique ou des personnalités physiques – pour parler au pluriel -, ce n’est pas découvrir la vie interne des gens. Dire : « Je connais untel ou unetelle », est absolument faux, car personne ne peut connaître personne si auparavant on ne se connaît pas soi-même. Dire que « nous connaissons un ami », que « nous connaissons sa vie intime », que « c’est un ami intime », c’est exagérer, car nous ne pourrons connaître personne intimement tant que nous ne nous connaîtrons pas nous-mêmes. Mais si quelqu’un connaît ses propres mondes internes, il peut aussi connaître la vie interne des personnes qui l’entourent.
Lorsque quelqu’un découvre sa vie interne, lorsqu’il connaît ses erreurs psychologiques, il devient donc un meilleur ami, un meilleur frère, un meilleur fils, un meilleur citoyen, car il comprend alors mieux les autres. Si quelqu’un arrive à savoir par lui-même qu’il a de la colère, alors il comprend la colère des autres et il n’exige pas des autres qu’ils n’en aient pas, puisqu’il sait qu’il en a. Si quelqu’un découvre qu’il est jaloux, il ne dérangera pas les autres avec sa jalousie, il ne pourra pas exiger des autres qu’ils n’aient pas de jalousie, car si lui en a, il se dira à lui-même : « les autres, bien entendu, doivent aussi l’avoir ».
Ainsi donc, il est nécessaire que nous réfléchissions beaucoup à toutes ces choses. La vie interne de chacun de nous, est ce qui compte. Elle est plus réelle encore que les choses physiques (que cette table, que cet enregistreur). Elle est très proche de nous-mêmes ; elle constitue nos processus psychiques. Nous sommes nous-mêmes.
Personne ne voit la pensée des autres, à moins de posséder la divine clairvoyance, mais la pensée existe et elle est interne. Pour le clairvoyant, les pensées des autres sont comme un livre ouvert. Ainsi, il est temps que nous devenions PLUS COMPRÉHENSIFS. Nous ne pourrons pas, je le répète, connaître la vie interne de cette planète Terre, si auparavant nous ne connaissons pas notre vie interne. Et nous ne pourrons pas connaître la vie interne d’un ami, c’est-à-dire que nous ne pourrons pas connaître vraiment un ami, si auparavant nous ne nous connaissons pas nous-mêmes.
Ainsi donc, la CONNAISSANCE DE NOUS-MÊMES EST FONDAMENTALE lorsqu’on veut explorer quelque chose, lorsqu’on veut connaître les mondes internes de la planète Terre, lorsqu’on veut investiguer ou rechercher ou approfondir les Mystères de la Vie et de la Mort.
Il est nécessaire de déployer, de développer certaines facultés supranormales, dans le but d’explorer la vie interne de la planète Terre ; mais si nous ne commençons pas par nous connaître nous-mêmes, ces facultés n’arriveront pas à leur plein développement. Ainsi donc, il vaut la peine de comprendre ce qu’est la vie intérieure et ses responsabilités.
Que notre planète Terre ait un corps vital, on ne peut le nier ; oui elle en a un ! Nous avons nous aussi un SIÈGE VITAL ORGANIQUE ; sans ce siège vital, ne pourrait exister le corps physique.
À l’heure de la mort, le corps physique va au sépulcre, avec le vital. Ce corps vital va se décomposer lentement, à côté du sépulcre. Il a une couleur phosphorescente ; il brille comme les « feux follets » de minuit. Les voyants généralement voient ce corps vital près des sépulcres, se décomposant lentement à mesure que le corps physique, lui aussi, se décompose.
Le corps vital est le siège (je le répète) de la vie organique. Aucun corps physique ne pourrait fonctionner sans ce « NEXUS FORMATIVUS », sans ce corps vital qui est fondamental pour la biologie, pour la chimie, pour la physiologie, etc., etc., etc.
Approfondir cette question est urgent, pressant, impératif, Mais comment est le Monde Vital ? Car si nous possédons un corps vital, la planète Terre doit aussi en posséder un. Évidemment, le corps vital de la planète Terre, c’est « l’Éden », « le Paradis », « la Terre Promise » dont parlait Moïse, le grand Kabbaliste Initié, le grand législateur hébreu. Celui qui a développé les facultés extraordinaires du corps vital pourra voyager avec ce véhicule, dans l’Éden. Je ne veux pas dire que la totalité du corps vital peut être utilisée pour voyager dans le Paradis.
Le corps vital a quatre Éthers : premièrement l’ÉTHER CHIMIQUE, qui sert de base aux forces chimiques qui travaillent dans l’organisme aussi bien dans les processus d’assimilation que d’élimination. Deuxièmement, l’ÉTHER DE VIE ; celui-ci est en relation directe avec les processus de reproduction de la race. Troisièmement, l’ÉTHER LUMINIQUE, qui est en relation avec les perceptions, avec les calories, etc. Et enfin, l’ÉTHER RÉFLECTEUR, qui est le véhicule de l’imagination et de la volonté.
Ainsi, le corps vital possède quatre Éthers et il est le fondement de la vie organique. L’Initié peut extraire les deux Éthers supérieurs du corps vital pour voyager avec ceux-ci dans la région de l’Éden. Ces deux Éthers supérieurs sont, je le répète, le luminique et le réflecteur. Avec un tel véhicule on peut étudier l’Éden, le Paradis Terrestre.
Ceux qui supposent que le Paradis Terrestre fut situé dans tel ou tel lieu de la Terre sont dans l’erreur. L’explication que donne la Bible au sujet des fleuves « Tigre » et « Euphrate » et du « Paradis » situé quelque part en Mésopotamie, etc., est complètement symbolique.
Le paradis Terrestre, c’est le corps vital de la planète Terre, c’est la section supérieure de ce monde tridimensionnel d’Euclide. Le corps vital terrestre sert de siège à la vie organique de tout notre monde Terre. Assurément, le corps vital contient en lui-même deux sphères : la première est la Lune et la seconde, la Terre (elles sont comme les deux jaunes d’un même œuf). Cela paraîtra insolite, mais au fond, ça ne l’est pas.
Rappelez-vous que la Lune qui nous illumine dans l’espace infini, un jour, a eu une vie, et une vie riche, en abondance : des mers profondes, des volcans en éruption, une vie végétale, animale, humaine, etc.
Ces pseudo-ésotéristes, ou les Initiés qui affirmaient que la Lune était « un morceau de Terre lancé dans l’espace » ont perdu la face, à cause des explorations faites par la NASA. Les divers cailloux lunaires examinés au carbone 14 ont indiqué que la Lune est plus ancienne que la Terre. Alors, évidemment, ce n’est pas un morceau de croûte terrestre lancé dans l’espace comme le supposent de nombreux ignorants trompés.
Que l’ÂME LUNAIRE ait été un jour transférée à notre monde Terre, c’est évident ! Après que ce monde (la Lune) se soit converti en cadavre, son ÂME LUNAIRE, son PRINCIPE VITAL, fut transféré vers cette région de l’espace et servit de « Nexus Formativus » à notre planète Terre. C’est pourquoi nos ancêtres d’Anahuac appelaient la Lune, « notre GRAND-MÈRE LUNE ».
Blavatsky dit que « la Lune est la mère de la Terre ». Pour les Initiés de l’Anahuac, la Lune est « la grand-mère » car la Lune est la mère de la Terre et si la Terre est notre mère, alors il en résulte que la Lune est notre grand-mère.
Vous voyez comment eux, avec une grande sagesse, définissaient quelque chose que les modernes intellectuels, tant vantés, n’ont pas pu définir (en réalité, entre parenthèses, j’ai constaté la sagesse est terriblement simple ; elle a une ingénuité, une innocence qui étonne). Évidemment, la Lune joue un grand rôle dans l’économie organique de notre monde Terre. Puisque le corps vital de la Terre comprend aussi la Lune, il est possible que la Lune agisse de manière plus directe sur notre Terre, sur les organismes, etc.
Nous savons bien quel rôle elle joue par rapport aux marées hautes et basses ; nous connaissons bien sa relation avec la fonction ovarienne du sexe féminin ; nous connaissons bien la relation existant entre les diverses maladies et les CYCLES LUNAIRES, avec la santé mentale des gens qui se trouvent dans les asiles ; durant les changements de Lune, ils sont encore plus malades, etc., etc., etc. La Lune influe directement sur la conception de toutes les créatures vivantes. En Lune croissante, la sève monte ; en Lune décroissante, elle descend, et cela est extraordinaire.
Ainsi donc, le Monde Vital est quelque chose qu’il vaut la peine d’investiguer. Dans l’Éden, c’est-à-dire dans le Monde Vital, existent de véritables merveilles. Quiconque sait voyager avec son corps vital, dans le Paradis, pourra voir là-bas des races humaines existantes.
Il y a des RACES PARADISIAQUES qui vivent dans la Quatrième Verticale, qui sont humaines ; elles vivent à nos côtés, mais sont invisibles pour nous. Je connais une de ces races ; ils ont un corps physique et se reproduisent comme nous ; ils vivent dans notre entourage sans que les gens les voient, dû aux différentes modifications de la matière.
Il existe toujours des races humaines qui ne sont pas sorties du Paradis et qui sont joyeuses, heureuses ; des gens en chair et en os, invisibles pour les gens qui vivent dans la région tridimensionnelle d’Euclide ; des gens édéniques, paradisiaques, qui n’ont pas encore mangé de ce fruit dont on nous a dit : « N’en mangez pas, car si vous mangez de ce fruit, vous mourrez », des gens qui ont su obéir à ce commandement.
Le Monde Vital ou Monde Édénique est de toute beauté. Les montagnes y sont transparentes comme le cristal et elles ont une belle couleur bleue ; les mers sont bleues… et les champs. La couleur de base fondamentale de l’Éden est le bleu ; mais cela ne veut pas dire que toute la gamme des couleurs n’existe pas dans l’Éden. Elle existe, mais le fondement est le bleu intense de l’éther.
Le Monde Vital est précieux. Il y a là des temples extraordinaires ; c’est là que se trouvent les TEMPLES DES ÉLÉMENTAUX DE LA NATURE.
Chaque plante, par exemple, est le corps physique d’un Élémental. L’une est la famille des orangers, l’autre celle des pins, une autre celle de la menthe, une autre celle des rosiers, etc., etc., etc. Ces familles élémentales végétales possèdent leurs temples dans l’Éden ; là se réunissent ces créatures innocentes afin de recevoir des instructions des DÉVAS qui les gouvernent. Celui qui sait voyager en corps éthérique peut parfaitement vérifier par lui-même, de façon directe, ce que j’affirme en ce moment.
Il vaut donc la peine de s’enquérir, d’étudier plus profondément cette Doctrine, afin de découvrir tant de prodiges.
JEAN BAPTISTE vit indubitablement dans le Monde Vital, c’est-à-dire dans l’Éden, dans le Paradis. Jean Baptiste est un véritable illuminé, un CHRISTUS, quelqu’un qui a incarné en lui-même le Verbe, la Parole, le Christ Intime. Pour pouvoir pénétrer dans l’Éden, il est nécessaire de savoir voyager avec le corps vital et d’avoir reçu une éducation ésotérique profonde.
Bien au-delà de ce corps vital (qui est si précieux), nous découvrons ce que nous pourrions appeler le « MONDE ASTRAL ». Le véritable Initié possède un corps astral (tous les êtres humains ne le possèdent pas, mais l’Initié, lui, le possède). La planète Terre aussi possède un corps astral.
Le Monde Astral est merveilleux en soi. C’est le MONDE DE LA COULEUR ; il a sept tonalités de base, fondamentales, en accord avec les sept notes du Spectre Solaire, en accord avec les sept couleurs de base. Le Monde Astral possède des régions extraordinairement sublimes et d’autres, malheureusement, infernales. Dans le Monde Astral nous trouvons les colonnes d’Anges et aussi les colonnes de Démons. On pourrait dire que dans le Monde Astral se combattent les ANGES et les DÉMONS. Celui qui possède un corps astral peut voyager dans ces régions du Monde Astral. Il peut les connaître, il peut découvrir leurs prodiges, etc. On peut dire, avec emphase, que le Monde Astral, c’est le MONDE DES SACREMENTS, et cela a évidemment été démontré ésotériquement.
N’importe quel Adepte véritable possède un corps astral. Il est possible de rendre le corps astral visible et tangible après la mort du corps physique. Il existe dans le haut ésotérisme un SACREMENT appelé « ALMOATZIEN ». Grâce à ce sacrement un Maître (après la mort du corps physique), peut vivre pendant un an, matérialisé dans le Monde Tridimensionnel d’Euclide (c’est-à-dire ici, dans le monde physique), pour instruire ses dévots. Le Sacrement Almoatzien est terrible. Lorsqu’un Maître veut instruire physiquement ses disciples, après avoir perdu son corps dense, il peut le faire, il peut matérialiser l’astral, le rendre tangible devant ses disciples, à condition d’avoir, d’abord, réalisé le Sacrement Almoatzien. Ce sacrement est terrible ! L’Adepte mettra dans sa Coupe ou Calice, un peu de son sang et ses disciples, l’imitant, mettront aussi du sang dans ce Calice ; ils mélangeront tous leur sang et célébreront un Rite, mais un Rite très spécial où chacun boira le sang du Calice et se réalisera alors le Sacrement Almoatzien.
Avant tout, cela mérite une explication scientifique claire et précise. Dans le sang artériel, dans le sang humain, existe l’HAMBLEDZOIN DE L’ÊTRE : SANG ASTRAL ou corpuscules de sang subtil qui correspond à l’Astral. La Liturgie, combinée à l’opération du sang, comme je l’ai cité, permet à l’Hambledzoin de l’Être (c’est-à-dire le sang astral contenu dans le sang physique) d’entrer donc dans la partie astrale de chacun de ceux qui ont célébré le sacrement. Ainsi, dans le Maître vient demeurer l’Hambledzoin de l’Être de chacun de ses étudiants et dans les étudiants, l’Hambledzoin de l’Être du sang de leur Maître. Du sang astral, pour être plus clair, contenu dans le sang physique, parviendra à la partie astrale des disciples et du Maître.
Ainsi, et seulement ainsi, il sera possible au Maître, après la mort du corps physique, de se matérialiser, de vivre avec son corps astral ici, dans la région tridimensionnelle d’Euclide […] c’est la Région de la Lumière, la seconde, la Région des ténèbres « où l’on n’entend que des pleurs et des grincements de dents ».
Ainsi donc, le Monde Astral est un MONDE FOHATIQUE (angélique ou diabolique) et c’est une chose que nous devons comprendre.
Dans le Monde Astral vivent les défunts, les « âmes en peine », les « esprits captifs » et aussi ceux qui se dédient à la Haute ou Basse Magie. Dans le Monde Astral nous trouverons Elohim Gibor ou Andraméleck, Michaël ou son antithèse, Chavajoth ; Raphaël ou Lilith ou Nahemah ; Michel ou Lucifer, etc., etc., etc. Là vivent les colonnes d’anges ou de démons qui se combattent mutuellement. Ceux qui se consacrent spécialement à la Magie pratique se situent dans le Monde Astral. Rappelons-nous précisément d’Eliphas Lévi, l’Abbé Alphonse-Louis Constant ; c’est un grand Maître qui se trouve incontestablement dans le Monde Astral. Il y vit, il y travaille, c’est là qu’il existe parce que c’est un Magicien.
Il faut revaloriser le mot « Magicien ». En ces temps malheureux, on appelle « Magicien » le charlatan, le prestidigitateur, l’ignorant enjôleur qui se sert de l’habileté de ses mains pour duper le peuple. Dans les temps anciens, le « MAGICIEN » était un Sage, un Illuminé, celui qui connaissait les Mystères de la Vie et de la Mort, celui qui avait saisi le Sceptre de Pouvoir, celui qui avait développé dans son anatomie occulte le FEU SERPENTIN ANNULAIRE qui se développe dans le corps de l’ascète. Dans le Monde Astral, on peut invoquer les Anges et aussi les Démons. Il existe des formules angéliques ineffables, grâce auxquelles les Elohim peuvent nous assister ; mais il existe aussi des formules mantriques diaboliques ou liturgiques grâce auxquelles il est possible d’invoquer les Démons.
Anges et Démons obéissent au Mage. Le Mage est celui qui sait entrer dans le Monde Astral à volonté, celui qui est capable d’abandonner son corps physique pour se mouvoir précisément dans la Région Astrale. Je ne pourrais pas appeler « Mage », un individu qui ne sait pas sortir du corps physique à volonté.
Dans le Monde Astral vivent les Mages. L’Adepte qui s’est dédié à la Haute ou Basse Magie doit forcément vivre dans le Monde Astral.
Le Monde Astral en soi est un monde aux couleurs scintillantes, terribles. Le FEU ASTRAL brûle ardemment dans tout l’Univers. Nous y trouvons les âmes désincarnées (elles vivent là, elles existent là) et nous pouvons converser Nous y trouvons les âmes désincarnées (elles vivent là, elles existent là) et nous pouvons converser avec elles, si nous savons laisser le corps physique à volonté.
Au-delà du Monde Astral, il y a le MONDE DU MENTAL. Lorsqu’un homme est capable de fabriquer un CORPS MENTAL, lorsqu’il le possède, il est également capable de voyager dans le Monde du Mental Universel. Dans le Monde du Mental, nous trouvons le savoir, la sagesse.
Là se trouvent tous les TEMPLES DES DIEUX, les TEMPLES D’HERMÈS TRISMÉGISTE, où l’on mentionne ses œuvres, où l’on rend un culte à sa sagesse. Rares sont ceux qui savent voyager en corps mental. Cela est dû au fait que rares sont ceux qui ont fabriqué, pour leur usage personnel, un corps mental. Lorsqu’on apprend à voyager en corps mental, on découvre que le mental de la Terre est gigantesque. Dans le Mental de notre planète Terre nous trouvons les faubourgs, les marchés, etc., mais nous trouvons aussi la partie subliminale de l’Entendement Universel.
Dans le Monde du Mental, il y a de tout. C’est là que se trouvent les pensées de chaque personne, les idées de chacun, etc.
Certaines Âmes qui, dans leur vie, ont eu une bonne conduite, sont récompensées : pendant un certain temps, elles demeurent dans le « DEVACHAN », c’est-à-dire dans la Région du Mental Supérieur, et elles vont jusqu’à visiter le Monde CAUSAL, même si, plus tard, une fois la récompense terminée, elles doivent revenir encore une fois à un nouveau corps physique.
Dans le Monde du Mental, il y a DOULEUR ou FÉLICITÉ, tout dépend de la région où nous sommes. Dans les régions inférieures du Monde du Mental, il y a la douleur ; dans les régions supérieures du Monde du Mental, il y a la félicité.
Dans le Monde du Mental, nous trouvons aussi beaucoup de DÉVAS qui aiment l’Humanité ; ceux-ci travaillent pour le bien commun ; ils luttent pour le bien de tous ces millions de personnes qui peuplent la surface de la Terre.
Frères et sœurs, l’heure est venue de comprendre clairement que si l’on ne connaît pas son propre mental particulier, si l’on ne connaît pas ses processus mentaux, si on n’a pas appris à subjuguer son mental et à contrôler ses sens, on pourra encore moins connaître le Mental Cosmique, le Mental Universel. Rappelons-nous que « le mental qui est esclave des sens rend l’Âme aussi invalide que le canot que le vent égare sur les eaux ».
Comment pourrions-nous connaître le Mental Universel si nous ne connaissons pas notre propre Mental. Si nous n’avons pas étudié les 49 NIVEAUX DE L’ENTENDEMENT, si nous n’avons pas encore créé un véritable corps mental, si nous n’avons toujours pas désintégré tous ces éléments indésirables que nous portons dans l’entendement ? Ainsi donc, il est possible d’explorer le Monde du Mental lorsqu’on a exploré son propre Mental. Bien au-delà de cette région du Mental Universel ou du Mental Terrestre se trouve le MONDE DES CAUSES NATURELLES. Si quelqu’un n’a pas fabriqué un CORPS CAUSAL pour son usage particulier, comment pourra-t-il explorer le MONDE DES CAUSES COSMIQUES ? Comment pourra-t-il voyager en corps causal ? Comment pourra-t-il connaître le Monde des Causes Naturelles ?
On doit étudier LES CAUSES de sa propre VIE : on doit découvrir les causes de ses erreurs, on doit se connaître soi-même pour pouvoir avoir le droit de se convertir en HOMME CAUSAL.
Seul l’Homme Causal peut vivre consciemment dans le Monde Causal ; seul l’Homme Causal peut voyager dans le Monde des Causes Naturelles ; seul l’Homme Causal a donc accès aux ARCHIVES SECRÈTES de la Région Causative.
Dans le Monde des Causes Naturelles, prédomine à nouveau le BLEU INTENSE, profond. Les Adeptes du Monde Causal travaillent pour l’Humanité ; on les voit vêtus de façon similaire à notre Monde, la Terre. Ils ont leurs temples et sont très occupés par les travaux qu’ils réalisent pour le bien commun. Dans le monde des Causes Naturelles, nous trouvons la LOI DE LA BALANCE ; l’Homme Causal travaille toujours en accord avec la Balance Cosmique ; il vit dans le plus parfait équilibre. Dans le Monde Causal, nous découvrons qu’il n’y a pas d’effet sans cause, ni de cause sans effet ; la cause se transforme en effet et l’effet se convertit en une nouvelle cause qui engendre, à son tour, un autre effet. Les LOIS DE CAUSE ET D’EFFET sont réelles et peuvent être connues à fond par des investigations dans le Monde des Causes Naturelles.
L’Homme Causal est l’homme qui a fabriqué un corps causal ; l’Homme Causal est celui qui a une VOLONTÉ INDIVIDUELLE.
Nous devons dire, en le soulignant, que « l’animal intellectuel », erronément appelé « homme », ne possède pas encore une véritable Volonté. Évidemment, « l’animal intellectuel » n’est pas encore un « Homme » au sens le plus complet de la parole. Lorsqu’on s’est offert le luxe de fabriquer un Corps Causal ou Corps de la Volonté Consciente, on sait ce qu’est véritablement la Volonté.
Si nous pensons à la multiplicité du “JE” psychologique, si nous considérons que chacun des défauts que nous possédons est parfaitement représenté par un agrégat psychique inhumain, nous arrivons à découvrir en toute clarté, que nous avons beaucoup de « volontés ».
Chaque agrégat psychique est comme une entité ténébreuse en nous, personnifiant une erreur, et qui possède sa propre « volonté ».
Ainsi donc, les divers agrégats qui demeurent en nous représentent diverses impulsions volitives. Il y a donc de nombreuses « volontés » (au fond de notre psyché) qui se heurtent entre elles. L’animal intellectuel ne possède pas une Volonté naturelle, indépendante, entière, totalement unie ; il n’y a pas d’UNITÉ dans la volonté de l’animal intellectuel. Mais lorsque quelqu’un a créé le Corps de la Volonté Consciente, alors, il dispose d’une Volonté Individuelle avec laquelle il peut travailler dans l’univers entier.
Dans le Monde des Causes Naturelles, nous trouvons les Hommes Causals, ceux qui ont créé le Corps de la Volonté Consciente. Comment pourrions-nous connaître le Monde Causal sans connaître, au préalable, les causes de nos propres erreurs ? Comment pourrions-nous connaître le Monde Causal alors que nous ne connaissons pas encore les propres causes erronées ? En réalité et en vérité, je répète, celui qui veut connaître les mondes internes de la planète Terre devra avant tout commencer par connaître ses propres mondes intérieurs. Cela requiert AUTO-EXPLORATION ET TRAVAIL CONSCIENT SUR SOI-MÊME.
Au-delà du Monde de la Volonté Consciente, nous trouvons le MONDE BOUDDHIQUE ou INTUITIONNEL. Évidemment, nous ne pourrions entrer dans le Monde Bouddhique ou Intuitionnel sans connaître, auparavant, notre propre RÉALITÉ INTUITIVE, sans avoir, auparavant, développé en nous l’INTUITION.
Il existe une nette différence entre le processus de Raisonnement Comparatif et l’Intuition. La raison s’appuie sur le processus de comparaison : « ceci est blanc parce que cela est noir », ou vice-versa. L’intuition, c’est quelque chose de différent : c’est la perception directe de la vérité sans le processus déprimant de l’option.
Dans le Monde Bouddhique ou Intuitionnel existe l’Intuition. Bien au-delà de la région de l’Intuition, se trouve la RÉGION D’ATMAN, l’Ineffable. Mais dans la région de l’Intuition, nous découvrons la Sagesse de l’Univers (de tout ce qui est, de tout ce qui a été, de tout ce qui sera).
Dans le Monde Bouddhique ou Intuitionnel, se trouvent la Sagesse Ineffable, la Fraternité, l’Unicité, l’Unitotalité, Amour. Ceux qui vivent dans le Monde de l’Intuition jouissent de Félicité Authentique. Ainsi donc, il vaut la peine d’investiguer tout cela.
Bien au-delà du Monde Bouddhique ou Intuitionnel se trouve la région d’Atman, l’Ineffable, la RÉGION DE L’INTIME, DE L’ÊTRE. L’Être est l’Être et la raison d’être de l’Être est ce même Être.
L’Intime en lui-même possède DEUX ÂMES : l’ÂME SPIRITUELLE qui est féminine, et l’ÂME HUMAINE qui est masculine. Si nous lisons « la Divine Comédie », nous verrons que Dante aussi cite les deux Âmes : l’une est « CELLE QUI TRAVAILLE » (l’Âme humaine), et l’autre « CELLE QUI CONTEMPLE », « celle qui se mire dans le miroir de la Nature ».
On a beaucoup parlé du signe zodiacal des GÉMEAUX. Je dis que c’est un signe que nous portons en nous-mêmes, dans les profondeurs de l’Âme. L’Intime possède, je répète, deux Âmes : la Spirituelle, qui est féminine, l’Humaine, qui est masculine.
La Spirituelle est la WALKYRIE, la GUENIÈVRE, LA REINE DES JINAS, celle qui à LANCELOT versa le vin, dans les coupes des délices de Sukra et de Manti. L’humaine souffre, pleure ; elle est masculine ; à travers elle vibre le CHRESTOS COSMIQUE, la puissante médiation astrale qui relie notre personnalité physique à l’immanence suprême du Père Solaire.
Pour nous, arriver à incarner les deux Âmes est possible ; mais cela requiert de rigoureuses disciplines ésotériques ; auparavant, il faut avoir créé les corps Astral, Mental et Causal ; il faut avoir travaillé profondément en soi-même et à l’intérieur de soi-même, ici et maintenant.
Seul l’INITIÉ DIGNE, qui a éliminé l’Ego, qui a vraiment travaillé profondément sur lui-même, est digne d’incarner en lui-même les deux Âmes. Cela signifie faire du signe zodiacal des Gémeaux, une réalité en nous, puisque ces deux Âmes sont jumelles.
Incontestablement, l’Âme humaine doit épouser sa Dame : la Walkyrie, la SULAMITE du Sage Salomon, celle qui figure dans « le Cantique des Cantiques ». Celui qui parvient à incarner en lui-même cette paire d’Âmes, obtiendra l’ILLUMINATION TOTALE, LA SAPIENCE, LA SAGESSE.
Premièrement, il est nécessaire de recevoir le Principe Animique Humain (masculin) ; deuxièmement, doit se réaliser le mariage de la partie humaine masculine avec la partie spirituelle féminine. À travers de la Bouddhi, de la Walkyrie, de la Guenièvre, de la Béatrice de Dante Alighieri, resplendit le LOGOS. Évidemment, les principes divins les plus puissants sont contenus à l’intérieur de l’ÂME-ESPRIT, de la Bouddhi. C’est pourquoi Blavatsky, dans « La Voix du Silence », a dit : « La Bouddhi est comme un vase d’albâtre, fin et transparent, à travers lequel brûle la flamme de Prajna ».
Lorsque l’Âme Humaine (ce que nous avons d’humain en nous, ici en-dedans) se marie avec l’Âme-Esprit, vient l’Illumination ; s’établit en nous la LUMIÈRE INTÉRIEURE ; nous sommes ainsi TRANSFIGURÉS, resplendissants, illuminés.
Mais pour que ce contact s’établisse, il faut travailler très dur en nous-mêmes, de façon intensive : EN CRÉANT LES CORPS EXISTENTIELS SUPÉRIEURS DE L’ÊTRE, EN ÉLIMINANT L’EGO ANIMAL, EN NOUS SACRIFIANT POUR L’HUMANITÉ SOUFFRANTE.
Ainsi frères et sœurs, ce qui est intéressant c’est de nous convertir en véritables ADEPTES DE LA FRATERNITÉ DE LA LUMIÈRE INTÉRIEURE. Si nous procédons ainsi, nous arriverons à la véritable Illumination Intime ; si nous procédons ainsi, nous atteindrons l’authentique Béatitude, nous pourrons nous submerger dans la Région de la Félicité légitime, etc.
Il est nécessaire de sortir de ces Régions de Ténèbres où nous nous trouvons ; il est urgent en vérité de parvenir au MONDE DES SPLENDEURS. Il faut investiguer un peu, réfléchir, je répète, étudier ces choses. Si nous n’analysons pas, si nous n’étudions pas ces matières au contenu essentiel, jamais nous n’arriverons à la LIBÉRATION FINALE.
Chacun de nous doit TRAVAILLER SUR LUI-MÊME si un jour il aspire à l’authentique illumination. Mais, pour travailler sur soi-même, on doit inévitablement avoir la connaissance, les clés, les pratiques. Nous, ici, nous donnerons à nos étudiants les systèmes, les méthodes pour travailler sur soi-même, afin d’obtenir un changement absolu.
On doit, avant tout, avoir de la CONTINUITÉ DE PROPOS, car beaucoup commencent ces études et peu les terminent. Il se trouve que les gens n’ont pas de continuité de propos : aujourd’hui, ils commencent avec beaucoup d’enthousiasme et, plus tard, avec le temps, ils s’écartent du Corps de Doctrine.
Dans le monde, il y a de tout ; il y a les « papillonneurs », ceux qui vont de petites écoles en petites écoles et qui croient savoir beaucoup de choses alors qu’en réalité ils ne savent rien. Nous devons nous définir avec entière clarté. Cette institution ne cherche pas autre chose que l’AUTORÉALISATION INTIME de l’être humain. D’aucune manière nous nous intéressons à cette question des « papillonneurs » : aller d’école en école pour n’arriver à aucune conclusion. Nous, la seule chose qui nous intéresse, c’est de travailler sur nous-mêmes pour obtenir la Transformation Radicale.
Nous devons devenir des Adeptes de la Fraternité de la Lumière Intérieure, et cela est possible en travaillant sur soi-même, ici et maintenant.
Les temps sont arrivés où le FILS DE L’HOMME devait enseigner le chemin à l’Humanité. Malheureusement, les gens « écoutent mais n’entendent pas ; ils regardent avec leurs yeux mais ne voient pas » ; on leur indique le Sentier mais ils ne comprennent pas, et s’ils arrivent à comprendre un peu, ils n’ont pas de continuité de propos pour arriver au but… bien vite ils dévient.
Le MOUVEMENT GNOSTIQUE est comme un train en marche : quelques passagers montent dans une gare et descendent dans une autre ; rares sont les passagers qui arrivent à la destination finale. Les affiliés à notre Institution sont invités : ils peuvent arriver au but s’ils se le proposent. Quel dommage que les gens aient un « mental-girouette » et qu’aujourd’hui ils pensent une chose et demain une autre ! Si les gens étaient vraiment SÉRIEUX, ils s’occuperaient seulement de travailler intensément sur eux-mêmes.
Dans cette Institution, nous enseignons aux gens comment éliminer les agrégats psychiques indésirables que nous portons à l’intérieur de nous. Dans cette École, nous enseignons aux êtres humains quel est le Chemin de l’authentique Sacrifice et comment fabriquer les Corps Astral, Mental et Causal pour se transformer en Hommes véritables, en Hommes légitimes, en Hommes authentiques au sens le plus complet de la parole.
Évidemment, au fur et à mesure que naît l’Homme à l’intérieur de « l’animal intellectuel », il se produit des changements extraordinaires: s’éveillent certains pouvoirs, certaines facultés magnifiques. L’Homme intégral, unitotal en arrive au point de détenir un contrôle parfait sur les « TATTVAS ». Que sont les « tattvas » ? DES VIBRATIONS DE L’ÉTHER UNIVERSEL.
Dans les Éléments de la Nature [se trouve la synthèse des Tattvas. Le principe vital de l’eau est APAS ; le principe vital-éthérique de l’air est le] VAYU TATTVA ; le principe vital-éthérique du feu est AGNI TATTVA ou TEJAS ou TAÏS TATTVA ; le principe vital de la terre est précisément PRITHVI TATTVA.
L’Homme authentique, légitime, est celui qui a fabriqué les Corps Astral, Mental et Causal ; celui qui est capable d’entrer dans le Monde Éthérique, celui qui est capable de se mouvoir dans le Monde Astral, celui qui peut pénétrer intelligemment dans le Monde du Mental Cosmique ou voyager dans le Monde des Causes Naturelles et qui acquiert aussi le pouvoir sur les Éléments de la Nature : sur la terre parfumée et sur le feu flammigère, sur les eaux tempétueuses et sur le vent des ouragans. Pour cette raison, l’Adepte arrive véritablement à se convertir en ROI DE LA NATURE ET DU COSMOS.
Les tattvas, en eux-mêmes, appartiennent au Monde Éthérique, à ce Monde Vital, à ce Corps Vital de la planète Terre. Les tattvas sont des vibrations de l’Éther, les tattvas pénètrent directement dans les glandes endocrines de l’organisme humain, mais ne ressortent pas de là. Les tattvas, en entrant dans les CHAKRAS, passent aux glandes endocrines et SE TRANSFORMENT EN HORMONES… Hormones qui circulent dans le sang et c’est tout ; ils n’en ressortent pas.
Éveiller les POUVOIRS TATTVIQUES est étonnant, mais cela n’est possible que pour l’Homme authentique, pour celui qui est capable de vivre dans le Monde Astral consciemment ou pour celui qui sait voyager dans le Monde du Mental ou pour l’Homme Causal qui a établi son Centre de Gravité précisément dans le Monde des Causes Naturelles.
Un Adepte autoréalisé est un homme au sens le plus complet du terme ; il est Roi de la Création car il contrôle les tattvas, car il peut les manipuler à volonté. Un Homme qui gouverne le feu, l’air, l’eau et la terre, qui est capable de déchaîner les tempêtes, etc., est qualifier dans le maniement des tattvas ; c’est un Homme, véritable, un Maître autoréalisé, quelqu’un qui connaît les Mondes Supérieurs.
Le moment est arrivé pour chacun de vous lutte pour son Autoréalisation ; le moment est venu, pour chacun de vous, de connaître ses propres mondes internes, de connaître les mondes internes de ses amis et ceux de la planète Terre, du système solaire et de la galaxie dans laquelle nous vivons. Être un Homme, au sens le plus complet de la parole, c’est quelque chose de très grand. Mais un Homme véritable, c’est uniquement celui qui a fabriqué les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être, celui qui s’est établi en tant que CITOYEN DES MONDES SUPÉRIEURS. Homme véritable est celui qui est arrivé, donc, à la domination des Éléments de la Nature, non seulement dans le Cosmos, mais à l’intérieur de lui-même, ici et maintenant.
Si un Homme véritable n’apprenait pas à dominer les Principes Intelligents de son propre corps physique, représentés par les GNOMES atomiques ou Élémentaux de son système osseux, il ne pourrait pas non plus dominer les Gnomes de la planète sur laquelle nous vivons, les Gnomes qui vivent parmi les roches de la terre.
Si un Homme authentique ne pouvait pas dominer les agitées ONDINES atomiques qui vivent dans ses eaux séminales et dans la lymphe, il ne pourrait pas non plus dominer les Ondines et les Élémentaux Aquatiques des rivières et des mers.
Si un Homme véritable ne pouvait pas dominer l’air de ses poumons, s’il n’avait pas la capacité de contrôler vraiment les Élémentaux de son propre mental, ceux qui jouent avec la substance de son entendement, ceux qui bouillonnent et palpitent parmi ses inquiétudes intelligentes, il n’aurait pas non plus le pouvoir de dominer les SYLPHES de la Nature, ceux qui gouvernent les nuages, ceux qui provoquent l’ouragan et la tempête.
Si un Homme réel, authentique, ne dominait pas parfaitement ses Principes Ignés, s’il ne pouvait pas dominer ses ardentes impulsions sexuelles, s’il est victime de ses propres SALAMANDRES atomiques, il ne pourrait pas non plus dominer les Élémentaux Ignés des volcans en éruption ou du feu de l’intérieur de la planète sur laquelle nous existons.
Ainsi, pour manier les Tattvas, nous devons commencer par manier nos propres impulsions à l’intérieur de nous-mêmes, les Éléments Naturels que nous avons en nous.
Si un homme n’apprend pas à dominer son Corps, il pourra encore moins dominer le grand corps dénommé « Terre ». Si un homme n’apprend pas à dominer son propre corps vital, il ne pourra pas non plus manipuler les tattvas. Si un homme n’apprend pas à dominer ses propres émotions et ses désirs personnels, il ne pourra pas non plus manier le Courant Astral de la planète Terre. Si un homme n’est pas maître de son Mental, il ne pourra pas non plus être maître du Mental Universel. Si un homme n’est pas maître de sa volonté personnelle, il ne pourra pas non plus être maître de la volonté cosmique.
Celui qui veut s’asseoir sur le Trône de Commandement de la Nature devra avant tout prendre possession de lui-même, se convertir en maître de lui-même, en seigneur de lui-même.
Être MAÎTRE DE LA NATURE est quelque chose de grandiose. Mais, il n’est pas possible d’être Roi de la Création si auparavant on ne devient pas Roi de soi-même. Pour arriver à être Roi de soi-même, il est indispensable d’apprendre à SE NIER SOI-MÊME.
Rares sont ceux qui savent se nier eux-mêmes. Seul celui qui apprend à se nier lui-même peut s’asseoir sur le Trône de Commandement pour gouverner la Nature entière ; seul l’Homme qui apprend à se nier lui-même acquiert le Pouvoir sur le feu des volcans en éruption et peut faire trembler la terre ; seul l’Homme qui apprend à se nier lui-même peut apaiser les tempêtes ; seul l’Homme qui apprend à se nier lui-même peut déclencher les ouragans.
Tant que quelqu’un n’a pas appris à se nier lui-même, c’est un faible, un incapable, une créature victime des circonstances.
Se nier soi-même est apparemment très facile. En théorie, à froid, n’importe qui se sent capable de se nier lui-même ; à chaud, c’est différent.
Je vais vous donner un exemple de négation de soi-même. Je fais appel à la question des noces matrimoniales, pour vous en donner une idée.
Prenons le cas de quelqu’un qui se marie en étant Alchimiste. Nous savons bien que l’Alchimiste manie le Vitriol (verre liquide flexible malléable) ou, pour parler en d’autres termes, le sperme sacré ou l’Azoth, comme on l’appelle aussi (l’Azoth brut). Évidemment, un Alchimiste ne peut jamais renverser le Vase d’Hermès. Je ne pourrais concevoir un Alchimiste qui se dédie au Grand Œuvre, renversant le Vase d’Hermès Trismégiste, le trois fois grand Dieu Ibis de Thot ou, en d’autres termes, plus concrets, qui arriverait à l’éjaculation de l’Ens Seminis durant la Copulation Chimique ou Métaphysique. Si l’Alchimiste procédait de cette façon, il fracasserait, de ce fait, dans la Science de la Transmutation Métallique.
Mais s’il se marie, et dû à la surexcitation sexuelle, il sait que s’il réalise la connexion du Lingam-Yoni et Pudenda lors de sa première nuit de noces, il perdrait le Mercure de la Philosophie Secrète. Cependant, il y a un grave danger : l’Athanor, c’est-à-dire son épouse peut exiger de lui qu’il accomplisse la Copulation Chimique ; mais s’il sait qu’il échouerait, se nier serait indiqué. Il doit se nier même si la Prêtresse proteste. À froid, tous disent que oui, mais à chaud il n’y a personne qui soit capable de le faire.
Maintenant, supposons qu’il ne s’agisse pas d’un élément masculin ; supposons qu’une femme qui se consacre à l’Alchimie et à la maîtrise des Sciences Ésotériques se marie. Évidemment, elle doit réaliser la Copulation Métaphysique lors de sa première nuit de noces, mais elle a peur, qu’en la réalisant, elle pourrait arriver à ce que la physiologie organique nomme « orgasme » ou perte de l’Énergie Créatrice du Troisième Logos. Elle doit se nier cette nuit-là, car elle n’est pas en condition.
Pourra-t-elle le faire ? Cette dame, à froid, dira : « Oui, je vais le faire ». Mais à chaud, les choses changent. Et je ne suis en train de ne vous donner qu’une indication, une petite idée de ce qu’est « se nier soi-même ». Il s’agit de quelque chose de terrible !
Tant qu’un homme ou une femme ne se nient pas eux-mêmes, qu’ils ne sont pas capables de sacrifier leur partie animale par amour pour le Christ Intime, le Logos, ils ne seront pas non plus capables de s’asseoir sur le Trône de Commandement de la Nature pour gouverner l’Univers entier.
Celui qui veut le Pouvoir peut l’acquérir s’il se nie lui-même ! Nous avons un exemple concret dans le POUVOIR DE SE RENDRE INVISIBLE ; il est possible d’obtenir ce Pouvoir et il est merveilleux, mais on doit se nier soi-même.
Si, au moment où un être cher rend l’ultime soupir, nous renonçons à la douleur que nous cause une si néfaste perte, il y a négation de soi-même.
Il est naturel, il est possible qu’en voyant notre mère morte, notre fils, notre frère, ou notre père terrestre, que nous sombrions dans le désespoir. Mais si, à cet instant précis, nous nous nions nous-mêmes et que cette douleur est sacrifiée au nom du Pouvoir Ésotérique pour obtenir l’invisibilité, si, à ce moment-là, nous transformons cette suprême douleur, grâce à la Méditation Consciente, en Pouvoir de nous rendre invisibles, la réalité sera que nous obtiendrons, pour cette raison, un pouvoir si précieux.
Mais qui est capable de le faire ? Qui est vraiment capable de sourire, de renoncer à la douleur face au lit de sa mère, morte ? Qui serait capable de sacrifier cette douleur, de renoncer à elle devant le lit de son père ou de son épouse décédée ? Impossible ! Il est très difficile de trouver quelqu’un qui ait cette capacité.
Alors, comment apprendre à se rendre invisible si nous ne sommes pas capables d’acquérir ce pouvoir ? Pour l’acquérir, il faut nous nier nous-mêmes ; et si nous ne nous nions pas, obtiendrons-nous, par hasard, ce pouvoir ?
Les pouvoirs sont devant nous, mais ils impliquent le sacrifice et la négation de soi-même. Par exemple : le combustible qui fait se mouvoir une machine qui traîne un wagon ferroviaire en marche doit être sacrifié sur l’autel de l’énergie motrice qui fait fonctionner tout le train.
Nous voyons ainsi que ce combustible, par son sacrifice, se convertit en une force distincte ; il se convertit en mouvement, en pouvoir qui traîne un véhicule le long des rails, c’est évident.
Ainsi également, une force inférieure quelconque peut être transformée, grâce au sacrifice, en une autre force complètement différente avec des caractéristiques distinctes. La technique, c’est d’apprendre à se nier soi-même pour transformer, grâce au sacrifice, une force inférieure en une autre de type supérieur et différente.
Seulement ainsi, en procédant ainsi, en nous transformant de cette manière, de cette façon, qu’il est possible en vérité d’arriver à être Rois des Tattvas ! Hommes au sens le plus complet de la parole, Hommes Solaires, Hommes-Dieux !
L’heure est arrivée pour nous de méditer un peu sur les temps antiques de l’Arcadie, lorsque des rivières d’eau pure de vie émanaient lait et miel. L’Homme avait le Pouvoir sur les Éléments de la Nature ; alors il parlait dans la suprême pureté de la Divine Langue qui, comme un fleuve d’or, court sous l’épaisse forêt du Soleil. C’était l’Âge des Titans, l’Âge dans lequel les rivières d’eau pure de vie émanaient lait et miel. Alors il n’existait ni le mien ni le tien, tout était à tous et chacun pouvait cueillir de l’arbre du voisin sans peur aucune. L’humanité n’avait pas dégénéré, elle possédait le Pouvoir sur les Tattvas.
Maintenant nous avons besoin de reconquérir ce Pouvoir. Mais pour obtenir de telles facultés, est nécessaire le sacrifice, la renonciation à soi-même, la transformation radicale. Dans cette Institution, nous allons vous enseigner le chemin qui vous mènera au SURHOMME. L’heure du Surhomme est arrivée ! L’heure est arrivée de commencer à créer l’Homme ! Indiscutablement, en premier, il y aura la création de l’Homme et ensuite nous entrerons dans le Règne du Surhomme.
L’Homme, en lui-même, est grandiose : c’est le Roi de la Nature et du Cosmos. Le Surhomme est encore au-delà : le Surhomme est l’Homme qui est parvenu à s’intégrer avec la Divinité.
Dans la Doctrine Secrète d’Anahuac, on dit que « les Dieux créèrent les Hommes en bois et qu’après les avoir créés, ils les fusionnèrent avec la Divinité » ; ensuite, on ajoute : « les Hommes n’arrivèrent pas tous à fusionner avec la Divinité ».
De sorte qu’en premier il faut créer l’Homme ; le fusionner avec la Divinité vient en second. Quand l’Homme fusionne avec la Divinité, il se convertit en le Surhomme de Nietzsche. Le Surhomme est une terrible réalité.
Nous devons sortir de cet état lamentable dans lequel nous nous trouvons. Jusqu’à maintenant, nous sommes de misérables loques dans la boue du monde. Nous devons nous régénérer et ensuite nous intégrer avec le Divin.
Vivre ainsi, pour vivre, vivre pour manger et exister comme des parasites agrippés à l’épidémie de cet animal géant qui s’appelle la Terre est absurde à cent pour cent.
Il est l’heure de comprendre que nous devons changer intimement. Ainsi donc, mes frères et sœurs, nous devons étudier de plus en plus en profondeur tout ce Corps de Doctrine, désintégrer l’Ego, créer les Corps Existentiels Supérieurs de l’Être et nous sacrifier pour l’humanité. Voilà le chemin évident à suivre.
Maintenant, je vais vous donner l’opportunité ici, de poser les questions que vous avez en relation avec au thème exposé ce soir. Voyons, celui qui veut demander quelque chose peut le faire avec la plus entière liberté. Oui, mon frère.
– Maître, en fin de compte, il est nécessaire d’être honnête envers soi-même ?
– Bien sûr que oui ! Car si quelqu’un N’EST PAS HONNÊTE ENVERS LUI-MÊME, il se trompe lui-même. Et s’il se trompe lui-même, il se nuit à lui-même.
– Notre morale existe-t-elle ?
– Oui, chaque peuple a sa morale. La morale est esclave des coutumes, des époques et des lieux. Ce qui était moral autrefois est immoral aujourd’hui et vice versa. Ce qui est moral dans un pays, est immoral dans un autre. La morale est aussi fille des préjugés.
Il faut PASSER AU-DELÀ DE TOUT CODE DE MORALE. Il faut entrer dans le Règne de la COMPRÉHENSION CRÉATRICE, dans le Règne du Surhomme. Une autre question ?
Indubitablement, tous les codes d’éthique qui ont été écrits dans le monde, tous les codes de morale s’avèrent franchement réactionnaires, conservateurs, régressifs et retardataires.
Ce qu’on doit faire, c’est un bilan de soi-même ; il faut faire un INVENTAIRE de SES PROPRES VALEURS pour savoir ce que l’on a en trop et ce qu’il nous manque, et marcher alors où on doit marcher, en accord avec nos nécessités psychologiques.
Mais si on s’en tient aux postulats (rances et maladroits) de tous les codes moraux écrits par différents auteurs, on échouera dans cet inventaire, et en aucun cas on n’obtiendra l’Autoréalisation Intime de l’Être.
Il est nécessaire de découvrir que nous avons en nous-mêmes des éléments indésirables. Est-ce que, par hasard, la colère, l’avidité, la luxure, l’envie, l’orgueil, la paresse, la gourmandise sont quelque chose de beau ? Nous avons des défauts effrayants. Il faut les désintégrer, il faut les réduire en poussière cosmique.
C’est ainsi seulement que la Conscience peut s’éveiller. Une Conscience illuminée, une Conscience éveillée, peut voir le Chemin et le fouler fermement. Mais si nous ne désintégrons pas les éléments indésirables que nous portons à l’intérieur de nous, évidemment, l’éveil sera impossible. Comment, donc, un homme endormi pourrait-il investiguer sur la vie dans les Mondes Supérieurs : dans l’Astral, dans le Mental, dans le Causal ? Pour pouvoir être un CHERCHEUR COMPÉTENT de la vie dans les Mondes Supérieurs, on doit avant tout ÊTRE ÉVEILLÉ.
Il n’est pas possible d’obtenir l’Éveil de la Conscience tant qu’à l’intérieur de nous continuent d’exister toute cette quantité de valeurs négatives et néfastes que nous portons en nous, c’est-à-dire tous nos défauts de type psychologique. Y a-t-il une autre question ?
– Maître, il y a bien longtemps, je me suis demandé s’il y aurait, sur cette planète Terre, une personne qui n’aurait pas tout cela.
– Il serait bon que tu finisses de spécifier ta question.
– Bon, par rapport à tout ce que vous venez d’expliquer, Maître, toutes les tares […] on se rend compte que d’instant en instant l’homme est exposé à l’erreur, mais on est nombreux sur le chemin, et ici on ne trouve pas cet homme. Je ne peux pas vous demander, Maître, si vous êtes l’un d’eux, mais, par contre, je peux vous demander, depuis le plus profond de mon Être, votre réponse à ceci.
– Avant tout, je te remercie pour tes bonnes intentions, tes belles paroles, la sincérité de ton cœur. Évidemment que tant que nous n’aurons pas éliminé de nous-mêmes tous les éléments indésirables que nous portons, ce RAYON de LUMIÈRE sera impossible. Mais si nous mourons en nous-mêmes, si nous parvenons à dissoudre l’Ego animal, ce Rayon, non seulement brillera en nous, mais se projettera aussi sur les multitudes.
Par conséquent, il faut que nous fassions un INVENTAIRE DE NOUS-MÊMES, comme je l’ai déjà dit, pour savoir ce que nous avons en trop et ce qui nous manque. Parce que beaucoup de vertus que nous croyons avoir, nous ne les avons pas ; beaucoup de qualités nous manquent, et nous devons les acquérir.
Ainsi, frères et sœurs, il est l’heure d’être sincères envers nous-mêmes, de nous autodécouvrir, de nous résoudre vraiment à éliminer nos défauts de type psychologique. Une autre question des frères et sœurs ? Tu peux prendre la parole.
– […] le Chemin est uniquement personnel, personne d’autre ne peut le parcourir à notre place, ou est-ce qu’on peut le parcourir d’une autre manière, puisque nous avons dit tout-à-l’heure que le Christ a pardonné les péchés d’un homme et qu’il a dissous tous les Egos qu’il avait ?
– Bien sûr, CHACUN DE NOUS DOIT FAIRE LE TRAVAIL en lui-même ; le Maître peut seulement montrer le Chemin et c’est tout.
C’est, à l’évidence, sur le terrain de la vie pratique, par rapport à nos amis, à nos parents, dans la rue, dans le temple, à l’école ou au travail, que nous devons NOUS AUTODÉCOUVRIR.
Dans les relations sociales, existe l’autodécouverte lorsque nous sommes alertes et vigilants comme la sentinelle en temps de guerre. Il advient que dans les relations sociales les défauts dissimulés surgissent spontanément et si nous sommes alertes comme la sentinelle en temps de guerre, alors nous les voyons.
Un défaut découvert doit ÊTRE COMPRIS intégralement au moyen de l’analyse, à travers la compréhension créatrice, À TRAVERS LA MÉDITATION, l’autoréflexion évidente de l’Être.
Quand on a compris tel ou tel défaut découvert, on peut alors s’offrir le luxe de L’ÉLIMINER.
On peut éliminer un défaut, quand on fait appel à une Force qui est supérieure au Mental. Le Mental, par lui-même, ne peut altérer radicalement aucune erreur. Il peut l’étiqueter de différentes manières, la passer d’un niveau à un autre, la dissimuler à lui-même ou aux autres, la justifier ou la condamner, etc., mais pas l’altérer.
Nous avons besoin d’un pouvoir qui soit supérieur au Mental, d’un pouvoir qui soit capable de désintégrer n’importe quel défaut psychologique. Ce pouvoir existe en nous-mêmes, heureusement. Je veux me référer, de manière emphatique, à DEVI KUNDALINI-SHAKTI (le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques, le Fohat particulier, individuel, cette variante de notre propre Être que les hindous appellent « Kundalini »).
Si on fait appel à ce pouvoir, si on implore l’aide de Devi Kundalini-Shakti, elle pourra éliminer toute erreur psychologique dûment comprise de manière intégrale. Mais si on veut extirper du Mental les défauts psychologiques exclusivement sur la base de la compréhension, on se trompe.
Il est certain qu’au moyen du « Couteau de la Conscience », on peut séparer de sa psyché n’importe quel défaut psychologique, mais celui-ci continuera autour de nous comme un démon ; il cherchera la façon, la manière d’intervenir à un moment donné et, à la fin, il reviendra s’installer dans les Cinq Cylindres de la machine organique.
Par conséquent, la compréhension seule n’est pas suffisante, nous avons besoin d’une élimination ; et l’élimination n’est pas possible sans une aide supérieure.
Nous avons besoin de ce Fohat, de cette Flamme Sacrée qui se développe dans l’épine dorsale de l’ascète gnostique.
Nous avons besoin de Kundalini-Shakti (la Mère Cosmique) ; elle seule, la Divine Mère Cosmique particulière, individuelle, de chacun de nous, peut éliminer de notre psyché le défaut que nous avons préalablement compris de manière intégrale dans tous les Départements du Mental.
Voilà le chemin évident à suivre : il faut d’abord découvrir un défaut ; il faut ensuite le comprendre et, finalement, l’éliminer. Les espions, pendant la guerre, premièrement, on les observe, deuxièmement, on les fait asseoir sur le banc des accusés et, troisièmement, on les mène au poteau d’exécution.
Nous devons faire de même avec nos défauts psychologiques, avec les Mois-défauts, avec les Mois que nous portons à l’intérieur de nous. Il y a une autre question ?
– Quand on se réfère à la Mère Cosmique […] qui a fait référence antérieurement aux deux Âmes que nous avons (l’Humaine et la Spirituelle) […] La Mère Cosmique se réfère à l’Âme Spirituelle ?
– Non, je ne suis pas en train de me référer à cela ! Je me réfère au Cobra Sacré des Mystères d’Éleusis […] ils l’appellent « Kundalini-Shakti », une variante, je le répète, de notre propre Être.
C’est seulement par la connaissance de l’Anatomie Occulte que nous pouvons savoir ce que Kundalini représente dans notre moelle épinière, dorsale. Bien sûr, Kundalini, je le répète, c’est une partie de notre propre Être, mais dérivée !
Ainsi, on représente la Mère Kundalini, le Cobra Sacré des Anciens Mystères, la Vipère Divine, par Isis, Adonia, Insoberte, Rhéa, Cybèle, Tonantzin, etc.
Chacun de nous a, dans son Être intime, secret, sa propre Mère particulière, individuelle.
Elle seule, notre Mère Divine particulière, individuelle (que nous l’appelions Tonantzin ou simplement Isis, Adonia ou peu importe, elle est ce qui est, ce qui a été et ce qui toujours sera), cette Vipère Bénie, ce Cobra des Anciens Mystères, est la seule qui ait le pouvoir de désintégrer n’importe quel défaut psychologique, préalablement compris dans tous les Départements du Mental.
– Alors, pour pouvoir éliminer les Egos, faut-il avoir cette connaissance de l’Anatomie Occulte ?
– Pour pouvoir ÉLIMINER les différents MOIS qui personnifient nos erreurs, la seule chose qui EST NÉCESSAIRE EST DE SAVOIR AIMER. Si un homme n’aime pas SA PROPRE MÈRE DIVINE, il ne pourra pas désintégrer les Mois. Le fils ingrat ne progresse pas dans ces études.
Mais si on aime véritablement sa Mère Intime particulière, représentée par Marie, Maya, Isis, Adonia, Rhéa, Cybèle, etc., on pourra alors désintégrer ses défauts, on sera assisté.
– Mais si on ne connaît pas cette Mère, comment est-ce possible de l’aimer, si cette connaissance n’est qu’abstraite et qu’on n’a pas eu une expérience pour pouvoir communiquer avec elle et l’aimer ?
– Tous les sages de l’antiquité nous ont parlé de Dieu-Mère, je ne cite rien de nouveau. Même le Christianisme symbolise Dieu-Mère par Marie, Maya ; en ce qui concerne les Égyptiens, ce Dieu féminin ou Mère est symbolisé par Isis ; chez les hébreux, il est représenté par Adonia ; il est aussi représenté par Cybèle, dans la Crète antique ; ou par la Chaste Diane chez les Grecs ; ou par Tonantzin, ici, dans notre patrie mexicaine.
Je ne dis rien de nouveau, je dis que nous devons aimer Dieu-Mère. Ce Dieu-Mère est en nous-mêmes et non hors de nous-mêmes ; il est, je le répète, une variante de notre propre Être (j’explique) mais dérivée. Je vous indique que si on sait AIMER DIEU-MÈRE, on peut obtenir l’élimination de ses défauts psychologiques. Mais, en cela, JE NE VOIS PAS LA NÉCESSITÉ de THÉORISER. Aimer, c’est tout !
Un enfant s’adresse à sa mère sans avoir besoin de beaucoup de théories, ni de beaucoup d’analyses. On peut aussi s’adresser à sa Mère Divine, ineffable, peu importe le nom qu’on lui donne : Marie ou Isis, ou comme on veut, mais on peut s’adresser à elle avec un véritable amour, en la suppliant de désintégrer le défaut que nous avons compris dans tous les Niveaux du Mental. C’est une question de cœur, c’est une question de savoir aimer. Une autre question, mes frères et sœurs ?
– […] Quand on se réfère aux Niveaux du Mental, pourriez-vous les énumérer… ?
– Ce serait trop long de les énumérer. Il existe 49 Niveaux Subconscients, qui sont représentés par les 49 notes d’un ancien instrument qu’inventèrent deux frères Initiés de la Chine ancienne.
Dans les temps anciens, quand on voulait arriver au Samadhi, à l’Extase, on devait avant tout arriver à la quiétude et au silence les plus complets dans notre Mental, non seulement dans le niveau simplement intellectif, mais aussi dans le deuxième, en relation avec le Subconscient, ou dans le troisième, ou dans le quatrième, encore plus profond, ou dans le 48e ou le 49e.
Quand on parvenait à calmer le Mental, à l’amener au silence le plus profond dans tous les niveaux, alors l’Essence s’échappait pour expérimenter le Satori.
Les 49 Niveaux du Mental ne peuvent pas être expliqués d’un point de vue exclusivement dialectique. Pour comprendre les 49 Niveaux, nous avons besoin de la musique, de la Loi de l’éternel Heptaparaparshinock ; nous avons besoin aussi de l’Aya-Atapan, cet instrument que deux frères Initiés inventèrent dans l’ancienne Chine et qui donnait, précisément, les 49 Notes correspondant aux 49 Niveaux de l’Entendement. Mais ceci est trop compliqué pour l’étudiant.
Lorsqu’on avancera par rapport à soi-même, on va découvrir niveau après niveau, sans que personne ne nous l’indique ; on le découvrira par soi-même, au fur et à mesure qu’on va aller de plus en plus profondément à l’intérieur de soi, et enfin, un jour, on découvrira ses 49 Niveaux, non parce que quelqu’un nous l’a dit, mais directement par soi-même ; c’est tout.
Y a-t-il une autre question ? Voyons, qui veut demander ? Que personne ne reste avec des doutes ; il est nécessaire que ce sujet soit dûment compris. Bon, comme je vois que vous êtes tous très silencieux, il ne me reste plus qu’à vous dire, mes frères et sœurs. Cette convocation est terminée.