L’Onde Dionysiaque et le Feu Sexuel

L’ONDE DIONYSIAQUE ET LE FEU SEXUEL

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Je m’adresse à vous car je vais vous parler de l’Onde Dionysiaque et du Feu Sexuel. Incontestablement, MAMMON et DIONYSOS étant incompatibles, aussi bien dans leur contenant que dans leur contenu, jamais, au grand jamais, ils ne pourraient se concilier.

De manière axiomatique, irréfutable, nous pouvons et même devons définir « Mammon » en deux termes :

– INTELLECTUALISME ;

– ARGENT (c’est-à-dire or, richesse, etc.).

Correctement et de manière contendante et définitive, il est urgent de définir « Dionysos » ainsi :

– TRANSMUTATION VOLONTAIRE DE LA LIBIDO SEXUELLE ;

– EXTASE MYSTIQUE TRANSCENDANTALE.

Il est opportun d’indiquer maintenant, parmi les fastes de cette pauvre humanité pygmée, la date et l’heure (4 février 1962, entre 2 heures et 3 heures de l’après-midi) à laquelle toutes les planètes de notre Système Solaire se sont réunies en un suprême concile cosmique, précisément dans la brillante Constellation du Verseau, pour démarrer la Nouvelle Ère dans l’auguste tonnerre de la pensée.

Depuis cette date mémorable et sous la régence d’Uranus, le très vénérable et très méritant Seigneur du Verseau fait vibrer intensément, dans toute la nature, l’Onde Dionysiaque.

Il n’est pas superflu, dans le présent chapitre, de mettre l’accent sur la nouvelle transcendantale que cette planète (citée plus haut) a été, est et sera toujours l’astre brillant qui régit et gouverne intelligemment les glandes endocrines sexuelles.

Vous comprendrez maintenant, par vous-mêmes, la raison intrinsèque qui a provoqué, de nos jours, l’intense Vibration Dionysiaque.

Cependant, le fait concret que les terriens, dans leur écrasante majorité, ne furent pas à la hauteur des circonstances, s’avère évident, clair et manifeste ; ils ne furent pas capables de se polariser positivement avec cette onde.

Définir les deux aspects (positif-négatif) de cette vibration cosmique est impératif, urgent, indispensable.

PÔLE POSITIF DIONYSIAQUE : délice sexuel subliminal, transmutation volontaire de l’entité du sperme, conscience éveillée, connaissance objective, intuition superlative, musique transcendantale des grands maîtres classiques, etc.

PÔLE NÉGATIF DIONYSIAQUE : dégénérescence sexuelle, infrasexualité de tout type, homosexualité, lesbianisme, désirs démoniaques dans les mondes infernaux au moyen de la drogue, des champignons, de l’alcool, musique infernale comme celle de la nouvelle vague, etc.

Comprendre à fond les processus intimes de ces deux pôles de l’Onde Dionysiaque est quelque chose de très urgent. Comme exemple vivant de ces deux pôles diamétralement opposés, correspondant à l’ondulation mentionnée, il est opportun de citer ici, à titre d’illustration, deux mouvements révolutionnaires contemporains.

Avec délicatesse, je veux me référer clairement et sans ambages au « MOUVEMENT GNOSTIQUE INTERNATIONAL UNIVERSEL » et aussi, à l’envers de la médaille dionysiaque, connu sous le nom tristement célèbre de « MOUVEMENT HIPPIE ».

Indiscutablement, les deux antipodes psychologiques mentionnés constituent une vivante démonstration manifestée des deux pôles opposés de la terrible Vibration Dionysiaque.

Quand on arrive judicieusement à cette partie de notre conférence, la nécessité d’une confrontation didactique est inéluctable.

IVRESSE DIONYSIAQUE, Extase, Samadhi, s’avèrent évidemment indispensables lorsqu’il s’agit d’expérimenter ce qu’est la vérité, la réalité. Cette exaltation est possible à cent pour cent à travers la technique de la méditation.

Le PSYCHÉDÉLISME est différent. Traduisez ce terme ainsi ; psyché : âme ; délie : drogue.

Nous dirons spécifiquement que le psychédélisme est l’antipode de la méditation. L’enfer des drogues est à l’intérieur de l’organisme planétaire sur lequel nous vivons, sous l’épiderme même de la croûte terrestre.

Les champignons hallucinogènes, les pilules, le L.S.D., la marihuana, etc., intensifient de façon évidente la capacité vibratoire des pouvoirs subjectifs, mais il est ostensible qu’ils ne pourraient jamais provoquer l’Éveil de la Conscience.

Les drogues altèrent fondamentalement les gènes sexuels et cela est bien démontré scientifiquement. Comme conséquence de ces mutations négatives, génétiques, la naissance d’enfants monstrueux est évidente.

Méditation et psychédélisme sont incompatibles, opposés, antagoniques ; jamais ils ne pourraient se mélanger.

Incontestablement, ces deux facteurs d’ivresse dionysiaque signalent, indiquent une rébellion psychologique.

Gnostiques et Hippies se sont lassés de l’intellectualisme vain de Mammon, ils se sont ennuyés de toutes ces théories, ils sont arrivés à la conclusion que le mental, en tant qu’instrument d’investigation, est trop misérable.

Zen ? Gnana-Yoga ? Cela est superlatif. Il existe à l’intérieur de nous, à l’état latent, des facultés de connaissance infiniment supérieures au mental. Au moyen de ces dernières, nous pouvons expérimenter directement la RÉALITÉ, ce qui n’appartient pas au temps.

Le Mouvement Hippie a préféré l’enfer des drogues, il s’est indubitablement défini de façon perverse.

Nous, les Gnostiques, complètement désillusionnés par l’intellectualisme niais de Mammon, nous buvons le vin de la méditation dans la coupe de la parfaite concentration.

Des changements psychologiques, radicaux et profonds deviennent urgents lorsque nous sommes désillusionnés par les fripons du mental.

Il est souhaitable de retourner au point de départ originel ; c’est ainsi seulement qu’une transformation radicale est possible.

SEXOLOGIE ? Que Dieu et Sainte Marie me viennent en aide ! Ce thème fait horreur aux puritains. Dans les Saintes Écritures, il est écrit en paroles de feu que le sexe est « pierre d’achoppement et rocher de scandale ».

Il est évident que nous ne sommes les enfants d’aucune théorie, école ou secte. À la racine crue de notre existence, nous trouvons seulement un homme et une femme en plein coït.

Nous naissons nus, quelqu’un coupe notre cordon ombilical, peu importe qui. Nous pleurons et ensuite nous cherchons le sein maternel de manière instinctive. Vêtements ? Écoles ? Théories ? Érudition ? Argent ?, etc., tout cela vint ensuite, de surcroît.

Des croyances de tout type existent de toutes parts. Cependant, l’unique force qui peut nous transformer intégralement, totalement, est celle qui nous a mis sur le tapis de l’existence. Je veux me référer à l’ÉNERGIE CRÉATRICE du premier instant, à la puissance sexuelle.

Le plaisir amoureux, la jouissance érotique est, par conséquence logique, le bonheur le plus grand.

Il est indispensable de savoir copuler sagement lorsqu’on désire sincèrement un changement psychologique définitif.

Les Hippies pressentirent tout cela lorsqu’ils se soulevèrent contre Mammon, mais ils se trompèrent de chemin, ils ne surent pas s’accorder avec le pôle positif de Dionysos.

Nous, les Gnostiques, nous sommes différents ; nous savons jouir, nous aimons transmuter et sublimer la libido sexuelle. Ce n’est pas un délit.

Le Mouvement Hippie marche résolument sur le chemin involutif descendant de l’infrasexualité. Le Mouvement Gnostique International Universel avance de façon révolutionnaire sur la voie ascendante de la SUPRASEXUALITÉ.