Première Chaire d’Anthropologie Gnostique

PREMIÈRE CHAIRE D’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

De nombreuses recherches ont été faites sur l’origine de l’Homme et, en réalité, les seules hypothèses sont celles qu’ont élaborées les anthropologues matérialistes de cet âge décadent et ténébreux.

Si nous demandions à ces messieurs de l’Anthropologie matérialiste à quelle date et de quelle manière exactement est apparu le premier homme, ils ne sauraient assurément pas nous donner de réponse exacte.

Depuis l’époque de M. Darwin jusqu’à celle de Haeckel, et ensuite depuis Haeckel jusqu’à nos jours, d’innombrables hypothèses et théories ont surgi au sujet de l’origine de l’Homme ; cependant nous tenons à préciser avec emphase qu’aucune de ces suppositions ne peut être démontrée avec certitude.

Haeckel lui-même assure de façon catégorique que « Ni la Géologie, ni non plus cette autre science appelée la Phylogénie ne seront jamais exactes dans le domaine de la Science officielle elle-même ».

Si un Haeckel fait une affirmation de ce genre, que pourrions-nous y ajouter ? En réalité, la question de l’origine de la vie et de l’origine de l’homme ne pourra pas être élucidée avec exactitude tant que l’humanité n’aura pas étudié à fond l’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE.

Que nous disent les protistes matérialistes ? Qu’affirment-ils avec tant d’arrogance ? Quelles suppositions émettent-ils au sujet de l’origine de la vie et de la psyché humaine ?

Rappelons-nous très clairement la fameuse MONÈRE ATOMIQUE de Haeckel, « au sein de l’abîme aqueux » ; atome complexe qui ne pourrait absolument pas surgir du hasard, comme le suppose ce bon monsieur, ignorant dans le fond – bien que porté aux nues par une foule d’Anglais – qui a fait beaucoup de tort à l’humanité avec ses fameuses théories. Nous dirons seulement, en parodiant Job : « Que son souvenir disparaisse de l’humanité et que son nom ne figure pas dans les rues ! ».

Vous croyez peut-être que « l’atome de l’abîme aqueux », la Monère Atomique, pourrait surgir du hasard ? Si, pour construire une bombe atomique, il faut l’intelligence des scientifiques, combien plus de talents ne faut-il pas pour l’élaboration d’un atome ?

Si nous refusions LES PRINCIPES INTELLIGENTS de la Nature, la mécanique cesserait d’exister. Car l’existence de la mécanique est impossible sans mécanicien. Si quelqu’un estimait que l’existence d’une machine est possible sans qu’il y ait un auteur, j’aimerais qu’il le démontre et qu’il mette les éléments chimiques sur la table d’un laboratoire pour qu’en surgisse une radio, une automobile ou simplement une cellule organique.

Je crois que monsieur Alphonse Herrera, l’auteur de la « Plasmogénie », a réussi à fabriquer une cellule artificielle ; mais celle-ci a toujours été une cellule morte : elle n’a jamais eu de vie.

Que disent les protistes ? Que « la Conscience, l’Être, l’Âme, l’Esprit, ou simplement les Principes Psychiques, ne sont que des évolutions moléculaires du Protoplasme à travers les siècles ».

De toute évidence, les « âmes moléculaires » des protistes fanatiques ne résisteraient jamais à une analyse de fond. La « cellule-âme », le « Bathybius gélatineux » du fameux Haeckel – d’où chaque espèce organique aurait surgi – c’est juste bon pour un Molière et ses caricatures.

Au fond de toute cette affaire et derrière toute cette théorie mécaniciste et évolutionniste, ce qu’il y a, c’est l’âpre désir de combattre le clergé. On cherche toujours un système, une théorie qui satisfasse le mental et le cœur pour démolir la Genèse hébraïque. C’est précisément la réaction contre l’Adam biblique et sa fameuse Ève (tirée d’une côte) qui est à l’origine des Darwin, des Haeckel et de leurs partisans.

Mais, ils auraient dû être sincères et manifester leur insatisfaction contre tout concept clérical. Il n’est pas bien que, par simple réaction, ils aient créé tant d’hypothèses dépourvues de toute base sérieuse.

Que nous dit M. Darwin sur la question du singe catarhinien ? Que « l’homme provient probablement de lui ». Toutefois, il ne l’affirme pas d’une manière aussi catégorique que les matérialistes allemands et anglais le supposent. En réalité, M. Darwin a mis dans son système certains fondements qui viennent affaiblir, voire même annihiler de façon absolue la supposée origine humaine du singe, celui-ci fût-il le catarhinien.

En premier lieu, comme le démontrera Huxley, « le squelette de l’homme est complètement différent, de par sa construction, du squelette du singe ». Je ne doute pas qu’il y ait une certaine ressemblance entre l’anthropoïde et le pauvre animal intellectuel erronément appelé homme, mais ce n’est pas un argument décisif ou déterminant en la matière.

Le squelette de l’anthropoïde est celui d’un « grimpeur », il est fait pour grimper ; l’élasticité et la construction de son système osseux nous le démontrent. Par contre, le squelette humain est fait pour marcher. Ce sont deux constructions osseuses différentes.

D’autre part, l’élasticité et aussi l’axe crânien de l’anthropoïde et de l’être humain sont complètement différents et ceci doit nous faire réfléchir très sérieusement.

Par ailleurs, mes chers frères, les anthropologues matérialistes eux-mêmes ont dit très clairement que : « Un être organisé ne pourrait en aucune façon provenir d’un autre qui fonctionnerait à l’inverse, ordonné de manière antithétique ».

Il faudrait illustrer ceci par un exemple : voyons l’homme et l’anthropoïde. L’homme, bien qu’il soit de nos jours dégénéré, est un être organisé. Si nous étudions la vie et les mœurs de l’anthropoïde, nous verrons qu’il est ordonné de façon différente, contraire, antithétique. Un être organisé ne pourrait donc pas « provenir d’un autre ordonné de façon opposée ». Et c’est ce qu’affirment toujours, avec le plus grand sérieux, les écoles matérialistes elles-mêmes.

Quel serait l’âge de l’anthropoïde ? À quelle époque LES PREMIERS SINGES seraient-ils apparus à la surface de la Terre ? Incontestablement, au MIOCÈNE. Qui pourrait le nier ? Ils ont dû apparaître, sans aucun doute, dans la troisième partie du Miocène, il y a environ 15 à 25 millions d’années.

Pourquoi les anthropoïdes sont-ils apparus à la surface de la Terre ? Ces messieurs de l’Anthropologie matérialiste, les brillants scientifiques modernes, ceux qui s’estiment si savants, pourraient-ils par hasard donner une réponse exacte à cette question ? Il est évident que non.

En outre, le Miocène ne s’est absolument pas déroulé sur la fameuse PANGÉE, qui a fait tant de bruit chez les géologues de type matérialiste. Il est indubitable que le Miocène a eu son propre cadre dans l’ancienne terre lémurienne, continent situé autrefois dans l’océan Pacifique. Nous avons encore des vestiges de la Lémurie en Océanie, dans la Grande Australie, sur l’île de Pâques, où l’on rencontre certains monolithes sculptés, etc.

Que l’Anthropologie matérialiste, complètement embouteillée dans sa Pangée, ne l’accepte pas, qu’importe à la science et à nous-mêmes ?

En réalité, on ne va pas découvrir la Lémurie avec les tests au carbone 14, ni avec le potassium-argon ou le pollen ; tous ces systèmes de preuves, de type matérialiste, ne sont bons que pour un Molière et ses caricatures.

De nos jours, après les hypothèses infinies des Haeckel, Darwin, Huxley et de tous leurs acolytes, on continue toujours à donner de l’importance à la théorie de la SÉLECTION NATURELLE DES ESPÈCES, en lui octroyant rien de moins que le pouvoir de créer de nouvelles espèces. Au nom de la vérité, nous devons dire que la Sélection Naturelle en tant que pouvoir créateur n’est simplement qu’un jeu de rhétorique pour les ignorants, quelque chose qui n’a pas de base.

Le fait que : « de nouvelles espèces peuvent être créées grâce à la sélection », le fait que : « l’homme est apparu grâce à la sélection naturelle », cela s’avère, au fond, épouvantablement ridicule et accuse une ignorance poussée à l’extrême.

Je ne nie pas la Sélection Naturelle ; il est évident qu’elle existe, mais elle n’a pas le pouvoir de créer de nouvelles espèces. La vérité est que ce qui existe, c’est la « sélection physiologique », la « sélection des structures » et la « ségrégation des plus aptes », c’est tout.

Mais, étendre la Sélection Naturelle jusqu’à la convertir en un Pouvoir Créateur Universel est le comble des combles. Aucun savant véritable n’imaginerait pareille sottise. On n’a jamais vu qu’une espèce nouvelle soit née grâce à la Sélection Naturelle. Quand ? À quelle époque ?

Que des structures soient sélectionnées ? Oui, nous ne le nions pas. Les plus forts triomphent dans la lutte pour le pain quotidien, dans le combat incessant de chaque instant, où l’on se bat pour manger et ne pas être mangé. De toute évidence, c’est le plus fort qui triomphe, lequel transmet ses caractéristiques à ses descendants : caractéristiques physiologiques, caractéristiques structurelles. Alors, les sélectionnés, les plus aptes, survivent et transmettent leurs aptitudes à leurs descendants. C’est ainsi qu’on doit comprendre la Loi de la Sélection Naturelle.

Une espèce quelconque, au sein des profondes forêts de la Nature, doit lutter pour dévorer et pour ne pas être dévorée. Cette lutte s’avère, évidemment, épouvantable, et le résultat, naturellement, c’est que ce sont les plus forts qui triomphent.

Le plus fort possède des structures merveilleuses, des caractéristiques importantes, qui sont transmises à sa descendance. Mais, cela n’implique pas un changement de forme, cela ne signifie pas la naissance de nouvelles espèces.

Jamais aucun scientifique matérialiste n’a vu qu’une espèce naissait d’une autre espèce par la Loi de la Sélection Naturelle ; ils ne l’ont pas constaté, ils n’ont jamais pu le palper. Sur quoi se basent-ils ? Il est facile de lancer une hypothèse et d’affirmer ensuite, de façon dogmatique, que c’est la vérité et rien d’autre que la vérité.

Cependant, est-ce que ce ne sont pas eux, par hasard, – ces messieurs de l’Anthropologie matérialiste – qui disent qu’ « ils ne croient qu’en ce qu’ils voient, ils n’acceptent rien qu’ils n’aient vu » ? Quelle terrible contradiction : ils croient en leurs hypothèses et ils ne les ont jamais vues !

Ils affirment que l’être humain vient de la souris. Mais, ils n’ont jamais constaté cela, ils ne l’ont jamais perçu directement. Ils proclament aussi qu’il descend du mandrill. Les théories de ces savants stupides sont innombrables ; affirmations absurdes de faits qu’ils n’ont jamais vus !

Nous, les Gnostiques, nous n’acceptons pas les superstitions, et ce sont des superstitions absurdes. Nous sommes mathématiques dans l’investigation et exigeants dans l’expression. Nous n’aimons pas les fantaisies de ce genre, nous voulons des actes, des faits concrets et définitifs.

C’est ainsi qu’en investiguant sur cette question (relative à nos probables ancêtres), nous pouvons nous rendre clairement à l’évidence de l’état chaotique dans lequel se trouve la science matérialiste, le désordre total de leur mental dégénéré et leur manque de capacité pour l’investigation. C’est la crue réalité des faits.

Cette assertion, à savoir que « certaines formes d’hominidés proviennent d’autres, comme ça », simplement en se fondant uniquement sur des preuves aussi ridicules que celles du carbone 14, du potassium-argon ou du pollen, constitue réellement la honte de notre époque du XXe siècle.

Nous, les anthropologues gnostiques, nous avons des systèmes d’investigation différents ; nous possédons des disciplines spéciales qui nous permettent de mettre en activité certaines facultés latentes dans le cerveau humain, certains sens de perception complètement inconnus de l’Anthropologie matérialiste.

Que la Nature ait une mémoire, c’est logique et, un jour, on pourra le démontrer. On commence déjà à faire des expériences scientifiques, modernes ; bientôt, les ondes lumineuses du passé ou (pour parler plus clairement) les ondes sonores du passé pourront être décomposées en images qui seront perceptibles sur certains écrans.

Il y a déjà des essais scientifiques dans ce domaine. Alors, les téléspectateurs du monde entier pourront voir l’origine de l’homme et l’histoire de la Terre et de ses races. Lorsque ce jour, qui n’est plus lointain, viendra, l’ANTÉCHRIST de la Fausse Science sera mis à nu devant le verdict solennel de la conscience publique. Telle est la crue réalité des faits.

Ces questions de la Sélection Naturelle, du climat, du milieu ambiant, etc., fascinent réellement beaucoup de gens et, pour finir, ceux-ci oublient les TYPES ORIGINELS desquels ont surgi les espèces.

Les scientifiques insensés croient que la Sélection Naturelle pourrait s’effectuer d’une manière absolument mécanique, sans Principes Directeurs Intelligents. Et ceci serait aussi absurde que de penser qu’une machine quelconque, dans le monde, pourrait fonctionner sans un principe intelligent, sans le mental d’un architecte ou sans un ingénieur qui lui aurait donné forme.

Indubitablement, ces Principes Intelligents de la Nature ne pourraient être rejetés que par des sots, par ceux qui prétendent que toute machine organique est capable de surgir du hasard. Ils ne seraient jamais rejetés par des hommes vraiment savants, au sens le plus complet du terme.

À mesure que nous approfondissons tout cela, nous voyons toutes les failles de l’Anthropologie matérialiste. Il est nécessaire de réfléchir profondément à toutes ces choses. Si, au lieu d’adopter cette attitude d’attaque contre tout cléricalisme, ces savants avaient fait auparavant une analyse réfléchie, ils n’auraient jamais osé lancer leurs hypothèses anti-scientifiques.

Nous savons bien qu’Adam et Ève, qui dérangent tant ces messieurs de l’Anthropologie matérialiste, ne sont qu’un symbole. Bien que ces messieurs de l’Anthropologie profane veuillent réfuter la Genèse, il est bon qu’ils comprennent, et que nous comprenions tous que la Genèse n’est rien d’autre qu’un traité d’Alchimie, pour des Alchimistes, et qu’elle ne devrait jamais être acceptée de façon littérale.

C’est ainsi que ces messieurs de l’Anthropologie matérialiste s’efforcent de réfuter quelque chose qu’ils ne connaissent même pas. C’est pourquoi j’ose dire simplement que leurs hypothèses n’ont jamais de bases sérieuses.

Darwin lui-même n’a jamais pensé aller si loin dans ses doctrines. Rappelons-nous que lui-même parle des « caractérisations » : « Après qu’une espèce organique quelconque soit passée par un processus sélectif structurel et physiologique, incontestablement, elle se caractérise par une forme constante et définitive ».

C’est ainsi que le fameux singe anthropoïde a dû passer par des processus sélectifs, après quoi il a adopté ses caractéristiques finales et il n’est plus passé par aucun changement. C’est évident.

La question du NÉOPITHÉCOÏDE, avec ses trois fameux enfants : le cynocéphale avec une queue, le singe sans queue et l’homme arboricole du Paléolithique, n’a, en vérité, jamais été vérifiée exactement de façon précise. Ce ne sont que des théories sans aucun fondement et, assurément, absolument ridicules.

On remarque que ceux qui se donnent tellement de peine pour les MAMMIFÈRES PROSIMIENS (tel le fameux LÉMUR) ne soupçonnent pas le moins du monde ce qu’est l’homme lui-même, ni son origine. Le fameux Lémur, considéré aussi comme l’un de nos ancêtres (tant vanté par quelques scientifiques à cause de son fameux « placenta discoïdal »), n’a rien à voir avec la genèse humaine ; tout cela, au fond, ce ne sont que des fantaisies dépourvues de toute réalité.

Pour étudier l’Évolution mécanique de l’espèce humaine ou de n’importe quelle autre espèce, les illustres scientifiques matérialistes entrent en action à mi-chemin, après que ces espèces se soient cristallisées sous des formes sensibles, car elles étaient passées auparavant par de terribles processus ÉVOLUTIFS et INVOLUTIFS dans l’ESPACE PSYCHOLOGIQUE, dans l’Hypersensible, dans les Dimensions Supérieures de la Nature et du Cosmos.

Bien sûr, lorsque nous parlons ainsi, les anthropologues matérialistes se sentent nerveux et gênés, comme des Chinois quand ils écoutent un concert de musique occidentale. Ils rient et il est probable qu’ils rient sans savoir que « celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas est en passe de devenir idiot ».

Ils recherchent des ressemblances, en effet ; ils font croire que la forme de la tête et de la bouche du requin est à l’origine d’autres mammifères, parmi lesquels notre sœur la souris qui, maintenant, est devenue « une grande dame », car elle n’est rien moins que notre ancêtre, l’ancêtre des Haeckel, des Darwin peut-être, des Huxley, des fameux pharaons de la vieille Égypte, ou d’Einstein. Que sais-je ?

Elle est considérée comme un mammifère prosimien ; et, en réalité, elle est vraiment passée au premier plan dans les salles de conférence. Vraiment, jusqu’où est allée l’ignorance de l’être humain ! Je ne nie pas que la souris ait existé dans l’Atlantide ; effectivement, elle avait alors la taille d’un cochon. Don Mario Roso de Luna, l’insigne écrivain espagnol, en parle clairement.

En effet, elle a existé dans l’Atlantide, et je ne nie pas non plus qu’elle ait vécu dans la Lémurie. Mais, qu’elle soit – sinon le plus important -, du moins l’un des ancêtres les plus importants de l’homme, cela s’avère totalement différent.

En vérité, lorsqu’on ne connaît pas l’Anthropologie Gnostique, on tombe dans les absurdités les plus épouvantables. Alors, les partisans de l’Antéchrist s’inclinent devant la souris ou devant le requin (qu’ils considèrent également comme un vieil ancêtre), ou devant le Lémur (petit animal très intéressant), etc.

Mais, lorsqu’on connaît à fond l’Anthropologie Gnostique, on ne tombe plus dans des choses aussi ridicules. En analysant attentivement les principes de l’Anthropologie matérialiste, nous découvrons que ses fantaisies sont dues précisément à la totale méconnaissance du Gnosticisme Universel.

Le fait qu’un trait du visage, etc., qui ressemble à un autre serve de base pour établir une possible descendance s’avère aussi empirique, au fond, que de supposer que l’homme a été fait avec de l’argile (et, entre parenthèses, ils le prennent au sens littéral de la phrase) sans se rendre compte qu’il ne s’agit là que d’un symbole.

Les GERMES ORIGINELS de la grande Nature, des hommes ou des bêtes se développent toujours dans l’Espace Psychologique et dans les Dimensions Supérieures, avant de se cristalliser sous une forme physique. Il n’y a pas de doute qu’ils sont similaires dans leur construction mais, ils ne pourraient jamais servir de base ou de fondement, pour élaborer une théorie ou simplement pour lancer un concept de base. Les germes se différencient à mesure qu’ils se cristallisent lentement : c’est presque normal.

L’ORIGINE DE L’HOMME est quelque chose de très profond. Il s’est développé depuis le Chaos, dans les Dimensions Supérieures de la Nature, jusqu’à se cristalliser sous une forme sensible dans les temps anciens.

Incontestablement, au cours des chapitres futurs, nous progresserons de plus en plus dans toute l’étendue de cette question. Je tiens à vous dire, avec une entière sincérité, que l’origine de l’humanité sera dévoilée dans ces conférences.

Quelles causes primaires et secondaires furent à l’origine de l’espèce humaine ? Les anthropologues matérialistes savent-ils cela, par hasard ? Si tous les scientifiques, partisans de Haeckel, savent très bien que « tout le passé géologique et la Phylogénie matérialiste ne pourront jamais parvenir à être des sciences exactes », c’est ce qu’ils ont affirmé, c’est ce qu’ils ont dit, alors quoi ?

Nous sommes à une époque de grandes inquiétudes, et le mystère de l’origine de l’Homme doit être éclairci. Le domaine des hypothèses est fragile, c’est comme un gros mur sans fondations ; il suffit d’une légère poussée pour le transformer en menus sédiments.

Le plus grave, dans l’Anthropologie matérialiste, c’est de nier les principes intelligents de la mécanique universelle. Il est évident qu’une telle attitude laisse la mécanique sans bases, sans fondations. Il est impossible que la machine fonctionne ou soit construite au hasard. Les Principes Intelligents de la Nature sont actifs et ils se manifestent savamment dans tout processus sélectif.

Il s’avère absurde, également, de nous embouteiller dans le Dogme de la Mécanique Évolutive. S’il existe, dans la Nature, des principes constructifs, il est incontestable qu’il existe aussi des principes destructifs. S’il y a Évolution dans les espèces vivantes, il y a aussi l’Involution.

Il y a Évolution, par exemple, dans le germe qui meurt pour que la tige naisse, dans la plante qui croît, qui produit des feuilles et qui, à la fin, donne des fruits. Il y a Involution dans la plante qui se flétrit, qui meurt et qui, finalement, se transforme en un tas de bois.

Il y a Évolution dans la créature qui est en gestation dans le ventre maternel, chez l’enfant qui joue et chez le jeune homme. Il y a Involution chez le vieillard qui dépérit et finit par mourir. Les mondes évoluent lorsqu’ils surgissent du Chaos à la vie, puis ils involuent lorsque, finalement, ils se transforment en nouvelles lunes.

Donc, si nous considérons l’Anthropologie exclusivement du point de vue de la mécanique évolutive, nous parlons avec partialité et nous tombons dans l’erreur. Mais, si nous étudions l’Anthropologie également à la lumière de l’Involution, alors nous agissons de façon équilibrée, car ÉVOLUTION et INVOLUTION constituent l’axe mécanique de toute la Nature.

Il s’avère totalement absurde de considérer que l’Évolution est l’unique base de tout ce grand mécanisme naturel. Nous devons considérer la Vie et la Mort, les périodes de développement et les périodes de décrépitude ; c’est ainsi seulement que nous progresserons correctement dans la Dialectique Gnostique sous sa forme intégrale.

Nous ne sommes absolument pas disposés à rester embouteillés dans le Dogme matérialiste de l’Évolution. Il nous faut étudier également les Processus Involutifs de l’Anthropologie, ou alors nous serons dans l’erreur.

Quels sont les « types originels » de cette race humaine ? Qui les connaît ? Nous, nous possédons des méthodes, des systèmes scientifiques grâce auxquels nous pouvons voir, entendre, toucher et palper ces types originels.

Nous savons très bien qu’avant que « l’animal intellectuel » ait fait son apparition sur la surface de la Terre, dans l’ATLANTIDE de Platon (qui n’est pas une simple fantaisie, comme le prétendent les fanatiques ignorants de la fameuse Pangée matérialiste), l’homme était véritablement apparu.

Dans la LÉMURIE, l’Homme existait, de même qu’aux époques HYPERBORÉENNE et POLAIRE ; mais ce sont des points que nous développerons seulement au cours des conférences ultérieures, afin que tout cela soit plus clair pour tous ceux qui nous écoutent et qui nous lisent.

L’Atlantide a réellement existé : ce fut un continent situé dans l’océan Atlantique. Des restes de l’Atlantide, nous en avons dans l’archipel des Antilles, etc. Les Canaries aussi sont des vestiges de ce qui fut l’Atlantide, et l’Espagne elle-même n’est autre qu’un morceau de l’antique Atlantide.

Mais ceci, ni les fanatiques de l’Anthropologie matérialiste, ni les géologues (si arriérés dans le fond), ne le connaissent, étant incapables de se projeter dans le temps. Comment pourraient-ils savoir quelque chose sur ce qui s’est passé il y a des millions d’années, dans l’ère du Miocène ? Que savent-ils du Miocène, l’ont-ils vu, l’ont-ils palpé, l’ont-ils touché ?

Si nous parlons du Miocène, c’est parce que nous pouvons le voir et nous savons qu’il est accessible à celui qui est capable de développer les Facultés Transcendantales de l’Être latentes dans le cerveau humain. Mais, l’attitude de négation matérialiste est incohérente. Ils disent qu’ « ils ne croient qu’en ce qu’ils voient » et ils croient à toutes leurs hypothèses absurdes ; hypothèses que personne n’a vues, dont personne n’est certain. En vérité, jamais aucun scientifique n’a vu surgir le premier homme ; mais ils parlent avec beaucoup d’autosuffisance, comme s’ils étaient allés dans le Miocène, comme s’ils avaient vu les anthropoïdes en train de surgir de l’antique Lémurie.

Ils s’enorgueillissent de leurs « dieux merveilleux » (comme les fameux lémuriens et aussi les mandrills), comme les « prosimiens sublimes dont nous descendons ».

Ont-ils observé cela, l’ont-ils seulement vu une seule fois ? Jamais ! Sur quoi se basent-ils ? Sur des choses qu’ils n’ont pas vues. Et n’est-ce pas eux qui disent qu’ « ils ne croient qu’en ce qu’ils voient » ? Alors pourquoi croient-ils en ce qu’ils n’ont jamais vu ? N’est-ce pas, par hasard, une contradiction ? Ceci ne s’avère-t-il pas incongru, dans le fond ?

Bon, pour ce soir ma conférence s’arrête ici. Si vous avez une question, vous pouvez la poser, mais précisément sans sortir de ce que nous venons d’enseigner. Voyons, demandez.

Question. Maître, on dit que le changement d’une espèce en une autre […] qui est par mutation, par un processus d’hérédité, par mutation.

Maitre. Comment ?

Question. Autrement dit, le processus […] hérédité par mutation. Que certains gènes se transforment pour se convertir, pour transformer précisément la structure des espèces, de l’être nouveau qui va apparaître. Alors, croyez-vous qu’en réalité il n’existe pas de mutations parmi les espèces ?

Maitre. C’est avec le plus grand plaisir que nous allons répondre à cette question. Ces idiots de scientifiques de l’Anthropologie matérialiste croient que sous l’effet des changements de l’environnement et du climat les organes d’une génération se transforment d’une certaine façon, bien que dans une proportion minime, avec une possible mutation de gènes et ils donnent à ces affirmations anti-scientifiques le qualificatif d’exactitude et le pouvoir de produire de nouvelles espèces.

C’est absurde, parce que nous n’avons jamais vu, au cours des siècles, que les chevaux se soient transformés en autre chose ou que les aigles aient cessé d’être des aigles ou que les poissons de l’immense mer se soient transformés en personnes ; ni même les requins à qui ils attribuent également notre paternité (pauvres requins qui restent tranquillement là-bas, dans la mer, tandis qu’ici, sur cette terre, nous discutons sur eux), ils ne pourraient jamais se changer en autre chose que des requins.

Affirmer le contraire, c’est croire en ce qu’on ne voit pas. N’est-ce pas eux, par hasard, qui disent : « On ne croit que ce qu’on voit » ? Alors, pourquoi se contredisent-ils ?

Qu’il y ait deux types de création ou deux sortes de théories pour affirmer quelle est l’origine de l’homme, l’une de manière instantanée, comme ce « petit bonhomme » de la Genèse biblique sur lequel Jéhovah souffle violemment ou que ce soit par le biais de la Mécanique Évolutive, c’est donc une question de préoccupations, pourrions-nous dire, pour ces messieurs de la fausse science, parce qu’au fond, en réalité, la race humaine avait son Prototype Originel et que l’Homme existait avant que les fameux mammifères ne soient apparus à la surface de la terre.

Et ceci, nous allons le démontrer tout au long de nos conférences successives, car je veux que vous sachiez que nous allons nous plonger dans ces études durant plusieurs années, parce qu’en réalité on ne peut pas avoir une préparation sérieuse si on ne connaît pas vraiment les Principes Scientifiques du Gnosticisme Universel. Il est nécessaire d’étudier l’Anthropologie de manière scientifique avant d’étudier les cultures.

Question. Vénérable Maître, voici ma question : à partir de maintenant, quelle doit être l’attitude de l’investigateur gnostique pour qu’il n’ait pas une attitude semblable à celle de la Science matérialiste, c’est-à-dire affirmer des choses que nous, non plus, nous n’avons pas vues, Maître ? Quelle attitude doit prendre désormais l’étudiant gnostique, à partir de ces conférences ?

Maitre. À partir de ces conférences, l’étudiant gnostique DOIT DÉVELOPPER, précisément, les FACULTÉS qui lui permettent de faire des investigations en matière de géologie, dans ses aspects les plus profonds, et de même en phylogénie.

Nul doute que la Science de la Méditation, telle que nous l’avons enseignée, permettra à nos étudiants d’être vraiment aptes à l’investigation, c’est évident.

Quant aux affirmations de ces messieurs, il est évident qu’elles seront mises en pièces tout au long de nos différentes conférences.

On n’a jamais vu, au moyen de la sélection naturelle, génétique, qu’un homme se transforme en cheval, qu’un cheval se transforme en homme ou qu’un homme provienne d’un lémurien.

Toutes les suppositions à propos de cette roue de nos ancêtres – y compris le requin qui, lui non plus, n’y a pas échappé – ne dépassent pas l’empirisme. On n’en a pas l’assurance.

Il y a des appareils scientifiques qui vont nous venir en aide grâce à des démonstrations pour ce monde de profanes matérialistes, appareils grâce auxquels on pourra voir sur un écran – comme je l’ai déjà dit – l’histoire de la Terre et de ses races. Il y a déjà eu des essais. Rappelons-nous le prêtre Pellegrino, en Italie, qui est, en ce moment, en train de DÉCOMPOSER LES SONS pour les transformer en images. Il y a eu aussi quelques essais aux États-Unis.

Le jour est proche où les REGISTRES AKASHIQUES de la Nature tomberont aux mains de la science, et alors tout le monde pourra voir la réalité sur les écrans.

Comme je l’ai déjà dit, l’Antéchrist de la Science sera mis à nu, dans sa crue réalité, telle qu’elle est, face au verdict solennel de la conscience publique.

Entre-temps, grâce à la méditation, nous devons éveiller ce sens merveilleux de l’INTUITION PRAJNA PARAMITA pour faire des investigations par nous-mêmes. Nous possédons en nous des appareils d’investigation, bien que les matérialistes ne l’acceptent pas. Développons, utilisons ces appareils intelligemment.

Il est évident qu’il est nécessaire de combattre la Science matérialiste scientifiquement, et c’est ce que nous allons faire pour que tous nos frères, y compris les instructeurs et les missionnaires, soient préparés comme il se doit.

Question. Maître, vous nous avez parlé du phénomène psycho-chimique et du phénomène biologique, mais il existe aussi le phénomène psychique, le phénomène conscientif et le phénomène ontologique, Maître. Quelle est l’origine de l’Homme dans les échelons psychique, conscientif et ontologique ?

Maitre. Si nous restions complètement bornés, comme on dit et comme le sont les anthropologues matérialistes, il ne nous resterait rien d’autre que la matière grise pour percevoir les phénomènes psycho-chimiques. Mais, si nous creusons toutes ces choses à fond, nous arriverons précisément à découvrir ces trois phénomènes dont tu parles, à savoir le psycho-chimique, le conscientif et l’ontologique, comme différents échelons des niveaux de l’Être.

Le PSYCHO-CHIMIQUE ou le chimique, qui sert donc de fondement à ce qui est psychique pour constituer le psychosomatique est présent, c’est évident, et vous l’avez tous saisi ou compris.

Quant à ce qui est CONSCIENTIF, réellement je vous dis ce qui suit : le conscientif a un double et une base pour l’expression sensible ; cette base est l’assise vitale de la vie organique.

Mais, si nous ne désembouteillons pas la Conscience, il ne sera donc pas possible de parvenir à l’expérience du Réel, de la Vérité. Et nous devons non seulement DÉSEMBOUTEILLER LA CONSCIENCE, mais aussi le MENTAL et la VOLONTÉ : nous devons devenir des individus aptes à l’investigation, parce que, véritablement, c’est à l’intérieur de l’Égo, ou à l’intérieur des agrégats psychiques inhumains que nous portons en nous, que se trouvent emboutis le mental, la volonté et la conscience.

Le Mental est important pour l’étude, pour l’analyse, mais les gens n’ont pas de Mental intégral, unitotal, individuel : les gens ont un mental dispersé, embouteillé parmi les différents éléments psychiques indésirables.

En ce moment, par exemple, on parle beaucoup de DYNAMIQUE MENTALE. Comment peut-on réellement parvenir à ce domaine de la « Dynamique mentale », en user avec brio, si on a le Mental embouteillé parmi les différents éléments inhumains qu’on porte à l’intérieur de nous ?

Il est évident qu’on doit désintégrer ces « éléments » pour avoir un MENTAL INTÉGRAL, UNITOTAL, non divisé par le « processus de l’option », non divisé par le « processus électif », un Mental qui se manifeste réellement de manière intégrale.

En nous plaçant d’un point de vue ontologique, nous devons aller bien plus de l’avant, il nous faut dépasser la question de l’Être en lui-même parce que l’Ontologie est très profonde : elle se réfère à l’Être et à ses différentes parties autonomes et autoconscientes. Si on n’éveille pas la Conscience, on ne peut rien savoir sur soi-même, sur son propre Être. Ainsi donc, il est nécessaire d’éveiller totalement la Conscience.

Nous voyons, par exemple, qu’en ce moment on parle beaucoup de PHYLOGENÈSE.

Mais comment pourrait-on connaître la phylogenèse sans étudier L’ONTOGENÈSE à l’intérieur du processus fœtal ?

Nous savons bien que dans le ventre, dans le cloître maternel, se répète exactement toute l’histoire par laquelle est passé l’être humain dans ses processus évolutifs et involutifs.

Celui qui veut connaître à fond la Phylogenèse doit étudier l’Ontogenèse. Et personne, en vérité, ne pourra percer les mystères de l’Ontogenèse et parvenir à l’exacte Phylogenèse – pas à la Phylogenèse matérialiste – sans avoir, au préalable, éveillé, de façon certaine, la Conscience dans son intégralité, et, plus encore, sans avoir désembouteillé le Mental, sans avoir atteint un Mental intégral unitotal.

Si bien que les Cours que nous avons donnés sur la Psychologie pratique, avec un fondement transcendantal, doivent devenir « l’assise » de toutes nos occupations quotidiennes pour nous convertir en investigateurs compétents de la Science Gnostique.

Question. Maître, j’ai une autre inquiétude par rapport à ce qu’on disait des mutations. Maître, à certaines époques, il y a peut-être des catastrophes et aussi souvent des espèces qui se croisent. Comment expliquer à la psychologie humaine, à ceux qui ignorent totalement le processus de l’Éveil de la Conscience, qu’il y a certaines époques où les espèces peuvent se croiser et générer certaines monstruosités ?

Maitre. Bon, en réalité, c’est inaccessible à la science officielle. Que peut savoir la science officielle sur la manière dont se polarisent, par exemple, ces Trois Facteurs que sont les Trois Forces Primaires de la Nature et du Cosmos ? Il est irréfutable – cela personne ne peut le nier – que les Trois Forces se polarisent parfois d’une façon, parfois d’une autre. PARFOIS, ON PERMET QU’IL Y AIT CERTAINS CROISEMENTS, alors qu’à d’autres époques, ces croisements s’avèrent être plus qu’impossibles du fait, précisément, de cette même polarisation.

Par exemple, le singe… (Et ce que je suis en train de dire n’est pas pour la conférence et ne doit pas non plus être enregistré. Ce que nous avons dit par rapport à la conférence va jusqu’au moment où j’ai dit : « Ici s’arrête la conférence »).

Par exemple le singe, (et là, nous parlons entre nous) eh bien, il ne fait aucun doute qu’il a une origine humaine. Il y a eu une époque où une certaine Race Lémure humaine, très humaine, s’est mélangée avec des bêtes de la Nature. Et aussi, à la fin de l’Atlantide, ces mélanges se sont produits. Mais ça s’est passé à l’époque où l’Okidanock Actif, omniprésent, omnipénétrant s’est dédoublé en Trois Facteurs, et ceux-là se sont polarisés sous une certaine forme et de telle façon que cela a permis aux êtres humains de se mélanger avec des espèces animales, et c’est de là que surgirent des « singes ». Il y a eu des singes en Lémurie, pendant le Miocène, comme il y en a eu aussi en Atlantide.

Nous traiterons plus avant de cette question, et avec sérieux, par des études scientifiques ; il est clair que pour l’instant nous en parlons ici entre nous, ça ne figure pas dans la conférence… Voyons.

Question. L’Anthropologie se base beaucoup sur la Géologie pour pouvoir situer l’homme d’autrefois, à quelle époque il est apparu […] On dit : « Cette formation géologique a tant d’années et si le squelette est là, alors ça fait tant d’années que cet homme est apparu », d’après la profondeur à laquelle il se trouve. Ces formations en elles-mêmes correspondent-elles bien aux datations proposées par la science officielle ?

Maitre. Bon, la question que tu es en train de me poser ne fait pas partie de la conférence d’aujourd’hui…, non. Parce que nous devons nous en tenir strictement à ce que nous avons enseigné aujourd’hui ; pas plus. Mais, je vais te répondre avec beaucoup de plaisir.

Il est évident que CES CLASSIFICATIONS SONT ABSURDES à cent pour cent car, en vérité, les ères que tu as citées ont chacune leurs cadres respectifs. Aujourd’hui je me borne à dire seulement que le MIOCÈNE a eu pour théâtre la LÉMURIE.

Ainsi, lorsque nous mentionnerons des ères, durant ces conférences, durant ce cycle d’investigations et d’études, nous resterons totalement à l’écart des conceptions chronologiques matérialistes. Nous allons nous en tenir strictement à l’Anthropologie Gnostique. Voyons.

Question. Maître, je crois que l’une des grandes difficultés […] c’est que l’Anthropologie officielle n’accepte ni la Lémurie, ni l’Atlantide, et on n’en parle même pas […] L’Anthropologie officielle essaie de comprendre l’origine de l’homme à partir de la Race Aryenne et pas plus, sans penser qu’il y ait eu des Lémures, pas plus que des Atlantes. Alors je crois qu’il y a là aussi une grande confusion.

Maitre. Nous ne l’ignorons pas ; mais qu’importe à la science et que nous importe également à nous ? Je vous l’ai déjà dit : « Celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas est en passe de devenir idiot ». Allons-nous rester nous aussi embouteillés dans la fameuse Pangée matérialiste ? Ou allons-nous, par hasard, combiner l’Anthropologie Gnostique avec l’Anthropologie des ignorants matérialistes, ennemis de l’Éternel ? Jamais ! Au contraire, NOUS ALLONS COMBATTRE l’Anthropologie matérialiste AVEC L’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE, et nous allons démontrer scientifiquement l’absurdité de l’Anthropologie matérialiste.

Pour l’heure, en vérité, je me propose seulement de vous préparer pour vous rendre suffisamment forts pour la bataille. Dans quelques temps, lorsque vous serez prêts, en vérité, nous défierons publiquement l’Anthropologie matérialiste, la livrant au verdict solennel de la conscience publique, et nous la vaincrons scientifiquement sur le champ de bataille, voilà tout.

Question. Pardonnez-moi, Maître, d’insister sur la même question. Je l’ai peut-être mal formulée […] La base de l’homme se trouve sur la Terre, c’est-à-dire que les études d’Anthropologie commencent par la géologie […] Les ères géologiques qui existent, est-ce que nous allons les voir ? Aurons-nous aussi une base s’appuyant sur la planète ?

Maitre. Comment pourrait-il vous venir à l’idée que nous tous nous étudions l’Anthropologie en excluant la géologie ? Ce serait aussi absurde que de vouloir faire représenter un drame sans une scène, dans l’air, parce que ça nous plaît. Tout le drame de la vie humaine, toute l’histoire de la Terre et de ses races s’est déroulée au cours de différentes périodes géologiques.

C’est pourquoi, à travers ces études, nous allons voir ces périodes géologiques. Mais, nous n’allons pas développer notre didactique conformément au programme de l’Anthropologie matérialiste parce que nous ne sommes pas des copieurs. Nous allons simplement DÉVELOPPER TOUTES CES QUESTIONS anthropologiques et géologiques CONFORMÉMENT À NOTRE PROPRE DIALECTIQUE.

Aujourd’hui, j’ai seulement voulu prendre comme point de départ la Lémurie et l’Atlantide.

Les études que vous allez suivre au cours de nos conférences anthropologiques feront de plus en plus la lumière sur la question géologique en Lémurie et en Atlantide et, en général, sur les différents processus géologiques de la Terre au cours des millions d’années qui se sont écoulées. Nous n’allons, en aucun cas, enseigner l’Anthropologie en excluant la géologie et les différentes ères historiques. Ce serait absurde.

Donc, tenez compte de ceci : nous n’avons pas besoin d’emprunter quoi que ce soit à l’Anthropologie matérialiste. Nous allons uniquement jouer cartes sur table et démontrer au monde que l’Anthropologie matérialiste est fausse à cent pour cent, voilà tout. Voyons, parle mon frère.

Question. Vénérable Maître, je voudrais faire allusion à certaines questions qu’on a posées, qui démontrent peut-être, au fond, quelque peur face à la confrontation future qui aurait lieu avec les anthropologues scientifiques. Je pourrais dire, Vénérable, que celui qui ne se connaît pas lui-même ne peut être anthropologue. Alors, ma question était la suivante : on a parlé de la sélection naturelle, de la lutte.

Maitre. Mais quelle est ta question ? D’abord, tu me demandes quelque chose. Ce n’est pas une question ! Je vais d’abord répondre, après il y aura la seconde. Nous devons être exacts !

Cela ne fait aucun doute, mes chers amis, mes frères, qu’en se connaissant soi-même, on connaît l’univers, on connaît la Terre, on connaît tout ce qui est. Mais, les géologues, les anthropologues matérialistes, nous n’allons pas les convaincre avec ce raisonnement : c’est exact pour nous, mais eux ne le comprennent pas et ne l’acceptent pas non plus.

Donc, nous allons les combattre avec notre dialectique scientifique et c’est tout. Maintenant, parle, toi.

Question. Bon, on parlait de la sélection naturelle, Maître, et alors nous en sommes venus à observer que certaines espèces ont disparu. Alors notre question est de savoir si les espèces disparaissent réellement ou si elles sont réabsorbées dans leurs archétypes d’origine pour ensuite réapparaître à une autre occasion future, en accord avec les cycles vitaux d’une planète.

Maitre. J’ai déjà parlé de cela dans un précédent « Message de Noël » dont vous avez eu connaissance. J’ai parlé des germes de la vie : j’ai dit alors que « ces germes étaient contenus ici même, dans la Nature, et qu’ils ont leurs temps d’évolution et d’involution ».

Une espèce, par exemple, sort de son état germinal lorsque vient son temps, son heure, et dans l’environnement qui lui appartient, etc., c’est alors qu’on la voit en évolution. Lorsque les conditions environnementales changent, alors cette espèce involue et finit par disparaître, mais, au moment de sa disparition, ses germes restent en suspens dans l’atmosphère, dans la Nature. Si des conditions semblables à celles qui existaient à cette époque étaient créées artificiellement, cette espèce réapparaîtrait pour ensuite disparaître à nouveau lors de la disparition de telles conditions.

Si bien que les espèces, les germes, tout ce qui est, qui a été et qui sera, comporte ses époques de manifestation et ses époques de Pralaya.

Question. Je crois qu’avec ces explications, Maître, on assène un coup terrible, il faut bien le dire, à cet aspect de la création par sélection naturelle !

Maitre. Eh bien, oui. Les scientifiques matérialistes ont des idées si absurdes qu’ils supposent, par exemple, qu’il peut y avoir des changements spontanés dans les espèces, des variations accidentelles, et pourtant ils ont eux-mêmes admis le dogme selon lequel nous nous trouvons dans un Univers de force, de matière et de nécessité. N’est-ce pas, par hasard, incongru et absurde ?

Bon. Nous en resterons là, parce qu’on est en train de s’étendre trop longuement sur la question.