Quatrième Chaire d’Anthropologie Gnostique
QUATRIÈME CHAIRE D’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
Nous rappelons à nos frères que nous sommes en Troisième Chambre ; ce n’est pas la Seconde Chambre, ni la Première, ni l’Antichambre.
Nous sommes venus parler de l’Anthropologie Gnostique et, aujourd’hui, comme toujours, nous allons continuer les leçons d’Anthropologie Gnostique. Nous prions donc tous les frères qui sont venus nous rendre visite d’y porter le maximum d’attention.
Avant tout, il est bon de savoir que les anthropologues nous parlent de trois époques très importantes : la première, la Période Paléozoïque ; la deuxième, la Période Mésozoïque ; et la troisième, la Période Cénozoïque.
Ils affirment, avec emphase, que durant la Période PALÉOZOÏQUE les premiers êtres unicellulaires, les micro-organismes, existaient dans les eaux de la vie ainsi que les molluscoïdes, les mollusques, les poissons et les premiers reptiles. C’est ce qu’affirment les anthropologues matérialistes, avec une assurance incroyable, comme s’ils avaient été présents aux époques archaïques, comme s’ils avaient vraiment pu voir, sentir, palper et même entendre tout ce qui s’est passé à ces époques.
Cependant, comme je l’ai déjà dit lors des chaires précédentes, et je le répète maintenant, les anthropologues du Matérialisme affirment toujours que « Ils ne croient qu’en ce qu’ils voient, qu’ils n’accepteraient jamais rien qu’ils n’aient vu de leurs propres yeux ou palpé de leurs mains ». Bien que je doive le répéter souvent, je dois dire que cette affirmation s’avère complètement fausse, mensongère.
Ainsi, mes chers frères, ils croient donc en ce qu’ils n’ont jamais vu, en ce qu’ils n’ont jamais palpé. Ils affirment d’une façon incroyable de fausses suppositions.
Quand ont-ils vu l’Époque Primaire ? Quand étaient-ils présents dans la Période Paléozoïque ? Ont-ils vécu dans la période Mésozoïque, par hasard ? Ont-ils, par hasard, existé dans la Période Cénozoïque ? Ils affirment de pures suppositions qu’ils n’ont pas vérifiées ; ils affirment ce qu’ils n’ont jamais vu et, néanmoins, ils se croient éminemment pratiques. À chaque fois, ils disent toujours qu’ « Ils ne croient qu’en ce qu’ils voient » et ils n’ont jamais vu la Période Paléozoïque. Que savent-ils de cette période, des formes de vie qui ont existé au cours de ce premier âge archaïque de notre monde ?
Ils parlent aussi de la période MÉSOZOÏQUE, de celle des grands reptiles antédiluviens. Nous ne nions pas – de manière précise ou exacte – qu’il y ait eu un jour des reptiles dans le monde. Il est évident qu’il y a eu une époque de reptiles, c’est un fait. Notre Terre était peuplée d’énormes reptiles, c’est indéniable. Souvenons-nous du Brontosaure, du Plésiosaure, du Ptérodactyle, etc.
Tous ces sauriens étaient réellement gigantesques, énormes ; des monstres qui avaient la taille d’un ou deux pâtés de maisons. Ils ont existé, mais ces messieurs de l’Anthropologie matérialiste sont-ils sûrs d’avoir vu tous les reptiles de la Période Mésozoïque ? Comment ils se reproduisaient, comment ils vivaient ? Ont-ils été témoins de cela ?
Vient ensuite la période connue sous le nom de CÉNOZOÏQUE. Ils disent que « Beaucoup de reptiles ont évolué jusqu’à l’état de mammifères ». Ils assurent avec emphase que « des primates sont issus les hominidés », ancêtres de « l’animal intellectuel » erronément appelé Homme.
« Il n’y a aucun doute – disent-ils – que des primates sont nés les hominidés, lesquels ont engendré l’Homme et – d’autre part – la branche des grands gorilles, chimpanzés, etc. » En parlant ainsi, ils s’appuient pratiquement sur M. Darwin. Nous savons bien que Darwin ne dit absolument pas que l’homme descend du singe, il déclare seulement que « l’homme et le singe ont un ancêtre commun ».
Les anthropologues du Matérialisme disent que « leur ancêtre commun, ce sont les primates ; et que des primates, sont nés les PREMIERS HOMINIDÉS et aussi les grands singes de l’époque antique », de la période que nous pourrions appeler Cénozoïque. C’est ainsi qu’ils arrangent leurs théories pour que, d’une certaine façon, elles coïncident avec les théories de Darwin.
Mais est-ce que, par hasard, ces primates ont existé ? Les anthropologues du Matérialisme ont-ils vu une fois les premiers hominidés ? Seraient-ils certains, pourraient-ils jurer, peut-être, que de ces hominidés sont nés, d’une part les singes géants, et d’autre part les hommes ? Ou, en d’autres termes, pourraient-ils affirmer, peut-être, de manière emphatique, que des primates sont nés les hominidés, qui seraient les ancêtres de l’homme, selon eux ? Oseraient-ils dire aussi que de ces primates sont nées toutes les espèces de gorilles et de chimpanzés gigantesques qui peuplent et qui ont peuplé la face de la Terre aux époques archaïques ? Qu’en savent-ils, ces messieurs du Matérialisme ?
Par ailleurs, Haeckel – comme toujours -, par ses théories, assigne alors à l’humanoïde actuel, quelques dix-sept ou dix-huit généalogies ; celles-ci proviennent des MARSUPIAUX et des MAMMIFÈRES. Et Haeckel en parle avec autant d’assurance que s’il l’avait vu. Cependant, ce sont ces messieurs du Matérialisme qui disent qu’« ils ne croient qu’en ce qu’ils voient ». Ils parlent de ce qu’ils n’ont pas vu et ils croient… ils croient en des utopies fantasmagoriques du mental qui n’ont jamais été démontrées.
Ces mammifères, marsupiaux, et ces dix-sept ou dix-huit généalogies de Haeckel s’avèrent assez fantasmagoriques. Bien sûr que dans ces généalogies, les anthropologues du Matérialisme n’écartent pas les fameux LÉMURIENS avec placenta, mais où est le placenta des lémuriens ?
Vous savez bien qu’actuellement on affirme également, bien sûr, que « nous venons des lémuriens » et, de nos jours, il ne manque pas de pseudo-savants qui affirment maintenant que « notre ancêtre est la SOURIS », de sorte que, selon eux, la souris est également notre ancêtre.
Comme vous le voyez, ce que soutiennent ces messieurs du Matérialisme Anthropologique sont véritablement de pures toquades qu’ils se sont mis joliment à claironner.
Cette si fameuse culture matérialiste du XXe siècle s’avère proprement honteuse. Nous descendons tantôt des lémuriens, tantôt de notre sœur la souris et ils se donnent même le luxe de dire avec beaucoup d’assurance que « nous étions très petits, minuscules, parce que nous étions fils de la souris ». Ces affirmations du Matérialisme Anthropologique sont ridicules.
Nous savons bien, grâce aux traditions antiques, que la race humaine était composée de GÉANTS : géants de l’Atlantide, géants de la Lémurie, géants de l’Époque Hyperboréenne, géants de l’Époque Polaire.
Il est évident que pour faire ce genre d’affirmations, comme celle que « nous descendons aussi de la souris », il faut être ignorant à l’extrême, et ceux qui écrivent cela trompent terriblement l’intelligence des lecteurs. Ceux qui écoutent de pareilles sottises sont réellement victimes de l’ignorance car, dans l’Atlantide, la souris n’était pas aussi petite qu’elle l’est maintenant. Nous savons bien que la souris, à l’Époque Tertiaire, était géante : elle pouvait avoir la taille d’une vache. Ainsi donc, dire que « l’être humain était tout petit et qu’il a grandi », qu’« il était petit parce qu’il est fils de la souris » est, au fond, épouvantablement ridicule !
Voyez combien ces cyniques du Matérialisme sont changeants. Tantôt ils disent que « nous provenons des primates » (ceux que j’ai déjà cités et desquels proviennent les premiers hominidés) et tantôt ils affirment autre chose : « Que notre ancêtre est la souris ». Lorsqu’ils sont fatigués de notre sœur la souris, ils ont alors recours au mandrill, du fait que ce pauvre petit animal a les fesses rouges.
Voyez comme ces anthropologues du Matérialisme sont ignorants ! Ce sont eux qui font dégénérer l’humanité, qui ont enlevé à l’humanité les Principes Éternels, les VALEURS ÉTERNELLES DE L’ESPRIT. Ce sont eux qui ont précipité l’humanité sur le chemin de l’involution et de la dégénérescence. Nous savons bien que lorsqu’on ôte à l’humanité les Valeurs Éternelles, les Valeurs de l’Esprit, elle dégénère épouvantablement.
Ce sont eux qui commandent à leurs partisans, aux fripons du Matérialisme, d’enseigner aux gens des campagnes toutes ces sottises. Ce sont eux qui sont devenus les instructeurs des pauvres gens qui vivent dans les hameaux, dans les petits villages. Ce sont vraiment eux qui sont en train de précipiter la dégénérescence, car ils enlèvent à l’humanité les Valeurs Éternelles.
Nous pourrions les considérer comme des corrupteurs de mineurs, car ils corrompent les individus simples des campagnes avec leurs sottises, ils font du tort au mental des pauvres gens. Ce sont eux qui établissent les programmes éducatifs, dont ils excluent tout ce qui pourrait avoir une saveur de spiritualité. Mais, ils n’ont pas de bases sérieuses pour se prononcer contre les enseignements spirituels de l’humanité.
Affirmer que nous venons tantôt du mandrill, tantôt de la souris ou des premiers primates de l’Époque Cénozoïque est donc tout à fait ridicule.
Tant au nord qu’au sud, et en différents endroits de la Terre et du monde, ces messieurs matérialistes se moquent du père de Manu, de qui est venue toute la race humaine ; ils tournent en dérision le DHYAN-CHOHAN qui leur semble un personnage utopique. Et cependant, ils ne voient aucun inconvénient à croire en l’invention insipide de Haeckel, une espèce de Pithécoïde stupide, capable de parler, mille fois plus fantasmagorique et plus utopique que l’affirmation selon laquelle « nous venons de Manu ou du Dhyan-Chohan ».
L’humanité croit encore en le Dhyan-Chohan, même si cela agace ces messieurs du Matérialisme. Il y a encore des millions de personnes qui acceptent le père de Manu ; en Asie, on croit en lui, en l’Homme-Esprit, en l’Homme-Prototype, situé à un Niveau d’Être très supérieur.
Si nous faisions des investigations rétrospectives, à l’aide de procédés très différents de ceux du Carbone 14 ou de ceux du potassium-argon, nous découvririons que vraiment, en réalité, les prototypes de cette humanité proviennent véritablement des DIMENSIONS SUPÉRIEURES de la Nature et du Cosmos. Mais, il est plus qu’impossible de parler ainsi à ces messieurs de l’Anthropologie matérialiste, car ils se sentiraient aussi gênés que des Chinois lorsqu’ils écoutent un concert occidental.
Il est l’heure d’analyser judicieusement cette culture matérialiste qui sert de base aux peuples, aux nations. Nous devons chercher l’origine de toute cette corruption et de toute cette perversité. Il n’est pas possible que nous continuions à laisser l’humanité être victime de l’ignorance, c’est absurde à cent pour cent. Ces dix-sept ou dix-huit généalogies de M. Haeckel et de ses partisans sont bonnes pour un Molière et ses caricatures.
Dire que « les lémuriens, tout petits animaux aux yeux très vifs, ont eu un placenta et qu’ils pourraient compter parmi nos ancêtres » est absurde, parce que nous savons bien que les lémuriens n’ont jamais eu de placenta. C’est une erreur impardonnable en zoologie.
Réellement, Haeckel a fait beaucoup de tort à l’humanité, c’est pourquoi nous avons dit une fois, en parlant comme le prophète Job : « Que sa mémoire soit oubliée et que son nom ne figure jamais dans les rues ».
En plus, à l’époque de Haeckel, on ne connaissait pas encore l’embryogenèse. Comment Haeckel ose-t-il donc parler de « lémuriens avec placenta » ? C’est absurde à cent pour cent.
Lorsqu’on analyse ces choses, on ne peut que ressentir de la répugnance pour cette école du Matérialisme, qui est en train de corrompre l’humanité, en lui enlevant ses Valeurs Éternelles et en la précipitant sur le chemin de l’involution.
Quel est véritablement l’ancêtre de l’Homme de l’Époque ou de la Période Cénozoïque, et quels sont ses descendants ? Quels sont les ancêtres de l’Homme paléolithique et quels sont ses descendants ? Quels sont les ancêtres de l’Homme néolithique et quels sont ses descendants ? Darwin les a-t-il jamais connus ? Haeckel ou Huxley les ont-ils connus ? Sur quoi l’Anthropologie matérialiste se base-t-elle pour parler avec tant d’autorité de l’HOMO-SAPIENS ? À quelle époque l’Homo-sapiens, l’Homme primitif, a-t-il appartenu ?
C’est en vain que M. Huxley essayera de trouver, dans les couches souterraines de l’Époque Quaternaire, les restes fossiles de l’Homme primordial. En vérité, il ne les trouvera jamais. Ce qui se passe, c’est que l’Homme est plus ancien que ne le supposent les porcs du Matérialisme. L’homme de la période CÉNOZOÏQUE a existé, tout comme l’homme de la période MÉSOZOÏQUE et comme l’homme de la période PALÉOZOÏQUE.
Mais, les matérialistes n’accepteront jamais cela. Ils veulent que l’homme vienne strictement de l’Époque Quaternaire et ils n’admettent aucunement qu’il ait existé pendant la période Cénozoïque.
Ainsi donc, le moment des grandes réflexions, des profondes analyses, est arrivé. Que savent-ils de la façon dont la vie s’est déroulée, durant les Époques Primaire, Secondaire, Tertiaire et Quaternaire ? Dotez chacun des êtres humains de sa Monade et vous verrez que tout ce petit théâtre de Haeckel, de M. Darwin, de Huxley, de Marx et de leurs partisans tombera vraiment en poussière, parce que l’Anthropologie matérialiste est un gros mur sans fondations, il suffit d’une légère poussée pour le convertir en menus sédiments.
Dans ma dernière chaire, j’ai parlé du Nombril de l’Univers. Cela, oui, les fameux anthropologues matérialistes devraient l’étudier. Que notre Terre ait un « nombril » ? Pourquoi pas, si nous-mêmes, lorsque nous naissons, lorsque nous venons au monde, nous avons aussi un nombril ? « Tel est le Macrocosme, tel est aussi le Microcosme ; ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».
Dans notre dernière chaire, nous avons donc parlé de l’OMEYOCAN. Mais qu’est-ce que l’Omeyocan ? Le Nombril de l’Univers, en effet.
Un jour, a existé la TERRE-LUNE ; elle avait des mers, elle avait des montagnes pleines de vie et de végétation, et elle a eu aussi ses périodes Paléozoïque, Mésozoïque et Cénozoïque.
Mais les mondes – comme tout ce qui est, a été et sera – naissent, croissent, vieillissent et meurent.
La matière purement physique de la Lune est morte. Aujourd’hui, c’est un cadavre, comme l’ont démontré les astronautes qui ont foulé le sol lunaire. Mais, la vie en elle-même, la substance vivante de la matière, n’est pas morte, elle a continué dans la Quatrième Coordonnée, dans la Quatrième Verticale, avec les semences de tout ce qui existe.
Plus tard, cette Substance-Matière a poursuivi son développement dans la Cinquième Coordonnée, puis dans la Sixième et postérieurement dans la Septième ; et lorsqu’elle a plongé dans cette dernière, elle s’est immergée dans le sein de l’Espace Abstrait Absolu.
Cette Substance Homogène, cette MULAPRAKRITI des orientaux, cette Terre primitive ou primordiale, continue d’exister. C’était une semence qui ne pouvait pas se perdre, elle était déposée dans l’espace profond ; dans cette semence, la vie a continué à l’état latent. Cette substance, je l’ai dit et je le répète aujourd’hui, est l’ILIASTER des Sages.
Cette semence a dormi pendant Sept Éternités au sein du Chaos, dans l’Espace Profond, pour être plus clair. Mais, beaucoup plus tard, le tourbillon électrique, l’ouragan électrique, « les ténèbres et le vent », comme dit le peuple d’Anahuac ont agité ce monde primitif, originel, cette Terre appelée « Iliaster ». C’est alors que le Deux a fonctionné avec ses opposés, positif-négatif, masculin-féminin. Ainsi, de l’Iliaster a surgi le Chaos ; c’est pourquoi l’on dit que « dans l’Omeyocan prévalent l’ouragan, les tempêtes et les ténèbres ». On parle ici clairement de YOALLI EHECATL.
EHECATL est le Dieu du Vent, des Ouragans, du Mouvement Électrique : le Macrocosme retourne dans le Microcosme, en incessante activité. En réalité et en vérité, le Chaos a existé dans l’Omeyocan, il était l’Omeyocan lui-même, une terre virginale, très pure, ineffable, que n’accepterait jamais l’Anthropologie matérialiste ; là se trouvaient toutes les possibilités, jusqu’à ce que le FEU UNIVERSEL rendit fécond ce Chaos et lorsqu’il l’eut fécondé, apparut le LIMBUS. Ce Limbus extraordinaire est à l’origine de tout ce qui est, a été et sera.
Dès lors, depuis le Nombril de l’Univers, il y eut des dédoublements successifs à travers plusieurs dimensions et l’homme purement germinal passa […] ce fut l’Époque du Protoplasme. Et la vie évoluant et involuant, à travers plusieurs dimensions, vint enfin se cristalliser sur la Terre Protoplasmique.
Il y eut une première manifestation dans le Monde du Mental, dans la région du Mental Cosmique ou de l’Intelligence Universelle, une seconde manifestation de tout ce qui est, a été et sera, lors d’une seconde période. Alors, comme résultat, apparut une troisième manifestation dans une dimension suivante.
Ainsi, la vie s’est développée et a évolué et involué dans trois dimensions extraordinaires avant d’apparaître dans ce monde physique.
La vie a d’abord existé à l’ÉTAT MINÉRAL, mais une sorte de minéral que n’accepteraient aujourd’hui ni les anthropologues, ni les géologues matérialistes ; beaucoup plus tard, elle se développa à l’ÉTAT VÉGÉTAL et, plus tard, à l’ÉTAT ANIMAL. Mais ces états : minéral, végétal et animal sont inconnus actuellement. Ils constituent en quelque sorte l’archétype de ces règnes minéral, végétal et animal qui existent actuellement.
Il est évident qu’avant que la vie ne soit apparue dans notre monde protoplasmique, au milieu des espèces animales existantes avait surgi une créature très semblable à n’importe quel mammifère ou à n’importe quel singe, mais en réalité, très différente des singes.
Lorsque l’HOMME ORIGINEL ou PRIMITIF est parvenu à se cristalliser en une forme dense, il est passé par une transformation de sa morphologie et est apparu sur la calotte polaire du nord, qui était autrefois située dans la zone équatoriale.
Dans ma prochaine chaire, je vous parlerai du mouvement des continents. Et alors nous dirons au monde ce qu’est réellement la Pangée. Aujourd’hui, nous nous bornerons à dire que la vie s’est développée dans d’autres dimensions avant de se cristalliser dans le monde physique.
Je tiens aussi à souligner avec emphase qu’avant que l’animal intellectuel, erronément appelé homme, ait réellement existé, il y a eu l’HOMME RÉEL, dans la Première, la Deuxième et la Troisième Race.
L’animal intellectuel, celui qui a surgi à l’Époque Quaternaire, celui-là n’est pas l’Homme mais bien l’animal intellectuel, je le répète. La fois précédente, j’ai dit que « les hommes réels ont vécu de façon splendide dans la Lémurie, mais que certains ont dégénéré, vers la fin de cette époque, et se sont mélangés avec des bêtes, mélange dont a résulté l’humanité actuelle, l’animal intellectuel ».
Le moment est donc venu de comprendre cette question si délicate. L’Homme est antérieur à la Période Quaternaire, comme à la Tertiaire, à la Secondaire et à la Primaire. La preuve de cela, c’est que bien que toutes les espèces vivantes des temps archaïques aient disparu, l’animal intellectuel appelé homme a continué d’exister.
S’il a été capable de survivre malgré toutes ces tourmentes, malgré la révolution des axes de la Terre, malgré les événements de la Pangée et si les animaux, les reptiles et d’autres sortes d’animaux des Périodes Mésozoïque, etc., ont été incapables de survivre, cela ne démontre-t-il pas que l’Homme est antérieur à toutes ces périodes signalées et indiquées par les anthropologues matérialistes ?
Je veux que vous réfléchissiez profondément à toutes ces questions. Dotez le pauvre « animal intellectuel » de sa Monade – celle qu’on essaie de lui enlever – et tout le petit théâtre de M. Darwin, des Haeckel et des Huxley, sera véritablement réduit en poussière.
L’heure est venue de démasquer réellement l’Anthropologie matérialiste. Le moment est venu de rendre à l’humanité ses Valeurs Éternelles.
La conférence de ce soir est terminée. Si un frère a une question à poser avant la poursuite de nos travaux de ce soir, il peut le faire tout à fait librement.
Question. Dans le Tourbillon Électrique, est-ce que les germes de vie apportent, chacun, leur espèce définie ?
Maitre. Indubitablement, les germes de toute vie viennent du NOMBRIL même DE l’UNIVERS, de l’OMEYOCAN. Cette Terre a son « nombril » et dans « le nombril » de cette Terre demeure toute vie. Il est clair que les anthropologues du Matérialisme sont des ennemis de l’Anthropologie Gnostique et des authentiques traditions du Mexique ; ils ne vont pas accepter l’Omeyocan comme ça. Voyons, une autre question ? Parle, mon frère.
Question. Vénérable Maître, je voudrais que vous nous éclairiez sur ce qui suit : à propos de la Race Lémure qui a dégénéré, qui s’est unie avec des bêtes et d’où est née notre race, où situons-nous les Atlantes qui, comme vous nous l’avez appris, nous ont précédés ?
Maitre. Eh bien, l’Atlantide a été acceptée par M. Darwin lui-même et nous savons bien, très clairement, que la Lémurie a aussi été acceptée par M. Darwin. Néanmoins, je dois dire ce qui suit : la Race Lémure a été splendide, formidable, merveilleuse ; aujourd’hui, je ne me suis pas étendu davantage pour parler clairement des grands événements de la Lémurie, parce que nous n’avons pas assez de temps, mais nous parlerons clairement de toute l’histoire de la Lémurie dans de futures conférences.
À la fin de la Race Lémure, au temps de sa décadence, il se trouve que quelques individus ont sexuellement dégénéré et se sont mélangés avec des bêtes. De là ont résulté certains singes très étranges. J’ai dit, dans ma chaire précédente, que certains avaient la face bleue et d’autres la face rouge ; que tantôt ils marchaient sur les pieds et les mains, tantôt ils se levaient à la verticale, et qu’ils avaient le droit et le pouvoir de parler.
De nouveaux mélanges ont permis aux singes de ce type (aux singes-hommes) de produire, à leur tour, la race actuelle, la race de l’humanoïde intellectuel. De sorte que l’humanoïde, celui que les matérialistes font apparaître à la Période Quaternaire, n’est pas l’Homme véritable ; c’est uniquement le résultat du mélange de bêtes humaines avec des hommes. Par conséquent, notre race, nous tous, NOUS SOMMES LE RÉSULTAT DU MÉLANGE DES HOMMES qui ont existé dans la Lémurie et qui se sont unis AVEC CERTAINES BÊTES ; c’est de là que nous venons.
Nous sommes les enfants de bêtes et d’Hommes ; nous sommes donc « des animaux intellectuels ». Cependant, puisque nous venons aussi des Hommes, nous portons en nous des germes d’Homme. Si nous savons en profiter, ces germes se développeront en nous et nous nous transformerons en Hommes. Si nous pouvons nous transformer en Hommes, bien que nous soyons des animaux intellectuels, c’est pour la bonne raison que nous avons en nous des germes d’Homme. Nous sommes les enfants de bêtes mélangées avec des Hommes, nous ne le nions pas, mais nous avons en nous des germes d’Homme et, si nous en profitons, nous nous transformerons en Hommes. Voilà la crue réalité des faits ; compris ? Y a-t-il une autre question ?
Question. Maître, si le singe est apparu à cause du mélange d’Hommes dégénérés avec des bêtes et également l’humanité actuelle, alors, ça veut dire que, dans ce sens, on pourrait parler d’une origine commune ?
Maitre. Eh bien, NOUS NE POUVONS PAS DU TOUT ÊTRE SÛRS QUE NOUS AVONS UNE ORIGINE COMMUNE, parce que les bêtes sont nombreuses et qu’il y a eu beaucoup d’Hommes qui se sont mélangés avec des bêtes ; à la longue et au cours de cataclysmes successifs beaucoup de ces mélanges ont péri, mais le résultat d’autres mélanges avec des bêtes a réussi à survivre.
Ainsi, les ATLANTES ont donc bien été des gens qui sont arrivés à survivre (le produit du mélange d’hommes avec des bêtes) ; et, à son tour, cette race qui peuple actuellement la surface de la Terre, descend des Atlantes.
Ainsi donc, si nous disons que « l’animal intellectuel » est actuellement un Homme, nous mentons. Il n’est pas un Homme, il est un « animal intellectuel ». Il y a beaucoup de gens qui n’acceptent pas, par exemple, l’Arcane A.Z.F., qui ne veulent pas de la Science de la Transmutation. Il y a des problèmes très graves : des hommes qui se marient avec certaines femmes qui n’aiment pas la Transmutation et des femmes qui se marient avec certains hommes qui n’aiment pas non plus la Transmutation. Dans la Lémurie, les Hommes réels se reproduisaient par KRIYASHAKTI, c’est-à-dire qu’ils ne renversaient pas le Vase d’Hermès ; tout spermatozoïde mûr était suffisant pour féconder une matrice. Mais, c’étaient des Hommes qui n’avaient pas dégénéré, des Hommes réels.
Mais exiger aussi des pauvres « animaux intellectuels » qu’ils se reproduisent par Kriyashakti, c’est-à-dire par la Transmutation, c’est beaucoup leur demander. Et s’ils ne l’acceptent pas, ils ont simplement le droit de ne pas l’accepter, parce qu’ils sont des bêtes et les bêtes ont le droit de se reproduire comme des bêtes. Mais, si nous voulons que les bêtes se reproduisent avec le système des Hommes, avec le don de Kriyashakti, c’est beaucoup leur demander.
Il est certain, également, que nous nous proposons de créer des Hommes et c’est pourquoi nous diffusons ces Enseignements Gnostiques. En effet, ceux qui acceptent véritablement le système de reproduction par Kriyashakti, c’est-à-dire par la Transmutation de la Libido Sexuelle, se transforment en Hommes, parce qu’ils adoptent le système sexuel des Hommes.
Quand vous, les missionnaires, vous verrez quelqu’un qui ne veut pas accepter le système de reproduction par Kriyashakti, il ne faut pas que ça vous étonne, que ça vous fasse de la peine, parce que les bêtes ont leur système de reproduction. Et c’est déjà bien si quelques-unes de ces bêtes acceptent le système des Hommes ; c’est très rare, trop rare. Y a-t-il une autre question ? Voyons A.
Question. Vénérable Maître, si, dans la culture mexicaine, Tezcatlipoca représente la Lune, la Nuit, l’Iliaster, il est dirigé, disons, par Ometecuhtli, une allusion mexicaine […] à l’Omeyocan, et aux Principes de saint Jean qui est le Feu, aux Principes de Tlaloc et aux principes, disons, par rapport à la matière.
Maitre. Nous savons très bien que TEZCATLIPOCA A SON ASPECT FÉMININ, LUNAIRE, et cela est dûment vérifié dans la Sagesse Orientale, quand on parle très clairement de la Mère qui s’enfle, qui brille et qui, pour finir, met au monde un « fils » : l’Univers, un Univers extraordinaire qui veut dire Quetzalcóatl. J’ai répondu à ça dans ma chaire précédente. Une autre question ?
Question. Maître, les Atlantes sont-ils « des animaux intellectuels » ?
Maitre. Il est évident que les dégénérés de la Lémurie se sont mélangés avec des bêtes et que de là est née une énorme quantité d’ « animaux intellectuels » qui ont continué à vivre dans l’Atlantide ; et nous, à notre tour, nous venons des Atlantes. Nous sommes donc des enfants de bêtes et d’Hommes. Nous avons une semence d’Hommes et c’est pourquoi nous pouvons nous transformer en Hommes, mais nous sommes des bêtes qui raisonnons.
Nous parlons ici d’une manière franche et nous devrons continuer à parler franchement pour démasquer les traîtres et déconcerter les matérialistes face au verdict solennel de la conscience publique. Voyons, parle, voyons ce que tu vas dire.
Question. […] ont fait la première partie de la Race Lémurienne et vous nous avez dit qu’ils ne se sont pas tous mélangés avec des bêtes. Alors, ma question est la suivante : que sont devenus les Hommes qui ne se sont pas mélangés avec des bêtes ? Dites-nous pourquoi ce ne sont pas eux qui ont continué à habiter sur la surface de la planète Terre ?
Maitre. ILS N’ONT SIMPLEMENT PAS EU ENVIE DE CONTINUER ET DE SE RETROUVER CONVERTIS EUX AUSSI EN BÊTES ; ils sont partis et… bonne chance ! C’est tout.
Ils ont laissé vivre les « animaux intellectuels » sur la face de la terre et nous, nous sommes ici, mais eux, ils sont partis. Par contre, certains se sont sacrifiés et ils sont restés ici pour vivre avec les gens, en souffrant et en habitant dans ce genre d’organismes, produit du mélange d’Hommes et de bêtes. Voyons.
Question. Vénérable Maître, où pourrions-nous situer l’homme de Neandertal et celui de Cro-Magnon, à l’époque de la libération de la Race Lémurienne ? Ont-ils une relation avec certaines […]
Maitre. Bon, les hommes de Cro-Magnon, de Neandertal et ainsi de suite, nous savons bien qu’ils ne sont rien d’autre que des descendants de l’Atlantide ; ce sont des bêtes comme nous et c’est tout. Une autre question ?
Question. Maître, à quel moment sont apparues les bêtes ?
Maitre. Je t’ai déjà dit qu’il y a des bêtes sur cette Terre depuis l’aube de la vie. Il faut tenir compte qu’à l’époque, que nous pourrions appeler « Lunaire », quand la Terre était Éthérique, il existait déjà toutes sortes d’animaux. C’est clair.
Mais, nous allons y arriver au cours d’un processus didactique. Maintenant, je réponds à la question, mais ce que je suis en train de répondre ne doit pas être inclus, naturellement, dans le prochain cours imprimé, parce que nous devons avoir un ordre. On y met seulement la conférence, rien de plus. Mais nous devrons, en effet, parler clairement de chacune des Rondes qui nous ont précédés et nous allons construire une méthode didactique et dialectique. Une autre question ?
Question. Maître, pourriez-vous nous développer un peu la question des germes d’Hommes que nous portons, puisque quand vous dites « germes », je le mets immédiatement en relation avec les Germes Sexuels uniquement ; et en faisant une réflexion plus profonde, je m’aperçois donc qu’il existe quelque chose d’humain ou d’Homme, en nous, qui est l’Essence. Peut-être pourriez-vous développer un peu plus quels sont ces germes d’Homme que nous portons, s’ils sont seulement sexuels ou l’Essence.
Maitre. Eh bien, l’Essence est l’Essence. Les « animaux intellectuels » sont les Élémentaux de la Nature embouteillés dans l’Égo. Si n’importe lequel d’entre vous désagrégeait l’Égo, il resterait l’Élémental pur ; il s’immergerait au sein de la Grande Réalité ; un Élémental comme n’importe quel autre, comme l’Élémental des plantes, comme les Élémentaux des minéraux ; CE SONT DES ÉLÉMENTAUX ANIMAUX, ce ne sont pas des Hommes ! L’ESSENCE QUE VOUS PORTEZ N’EST PAS NON PLUS CELLE D’UN HOMME ; ce sont des Élémentaux du Règne Animal.
Voilà ce qui est correct. Quant aux germes de l’Homme, il y a les germes, par exemple, du Corps Astral, il y a les germes du Corps Mental, il y a les germes du Corps Causal. Si on transmute sans cesse et qu’on désagrège l’Égo, ces germes se développent et naît alors un Corps Astral dans l’homme ; ensuite se cristallise un Corps Mental dans l’homme, et finalement se cristallise un Corps Causal et on reçoit alors les Principes Animiques et l’Homme naît, l’Homme apparaît.
Un moment, finis la question.
Question. Si, en réalité, notre Essence est un Élémental, un Élémental animal, de bête, l’expérience qu’on acquiert ici, à un moment donné, et qui accroît l’Essence, parce qu’en nous, nous pourrions dire, il y a un moment de Conscience au cours de l’expérience, et cet Élémental […]
Maitre. L’expérience qu’ont les « animaux intellectuels » est celle qu’a TOUT ANIMAL : celle qu’a le cheval, celle qu’a l’aigle, celle qu’a l’âne ; eux aussi, ILS ONT des EXPÉRIENCES. Alors, allons-nous rejeter les expériences de tous les animaux ?
Question. Maître, un animal […] un Quatrième État, supposons ; c’est pour cela que nous travaillons ici. Que fait un Élémental Animal de cette Expérience Mystique Transcendantale ?
Maitre. Bon, je clarifie une chose : IL FAUT DISTINGUER L’ANIMAL INTELLECTUEL QUI N’A JAMAIS TRAVAILLÉ SUR LUI-MÊME DE CELUI QUI EST EN TRAIN DE TRAVAILLER SUR LUI-MÊME. De sorte que la question est mal posée. Bien sûr, celui qui travaille sur lui-même est en train de se transformer en Homme, évidemment. C’est une espèce d’état transitoire entre l’animal et l’Homme. C’est différent. Mais, en parlant comme je le fais, je me réfère à la majorité, aux millions « d’animaux intellectuels » qui peuplent le monde. Mais, ceux qui travaillent sur eux-mêmes se trouvent dans un état de transition entre l’animal et l’Homme, c’est évident. Y a-t-il une autre question ?
Voyons, ici il y a une sœur qui veut demander quelque chose. Que veux-tu demander ?
Question. Pourrions-nous dire que l’Autoréalisation est synonyme du fait que l’« animal intellectuel » se transforme en Homme ?
Maitre. C’EST AINSI ! MAIS, IL Y A PLUSIEURS AUTORÉALISATIONS : avec une Autoréalisation, on peut se transformer en Homme, avec une autre, on peut se transformer en Christifié, ou en Ange ; il y a différentes Autoréalisations. Voyons, parle.
Question. Maître, je ne sais pas si la question que je vais poser est pertinente. Dans une revue de pacotille (je n’accorde pas de crédit à la revue, mais j’ai simplement une interrogation), on dit « que Samaël a existé dans la Lémurie, qu’il était un Ange tombé et qu’à cette époque il a enseigné la sexualité à la race d’hommes qui existait. Que c’est là qu’il y a eu l’union des Dieux avec les filles des hommes », et c’est là, je suppose, qu’il y a eu la décadence à cause de […] Comment pourrions-nous comprendre cela ?
Maitre. À l’époque de la Lémurie, non seulement celui qui vous parle ici est tombé, mais presque tous les Pitris Lunaires, Agnishvattas, Trônes, Chérubins, sont également tombés. TOUTE L’ARMÉE DU CIEL EST TOMBÉE. Quand les gens ont commencé à entrer dans la génération animale, alors moi aussi j’ai suivi le mouvement. Voyons, mon frère.
Question. Vénérable Maître, auriez-vous l’amabilité de me donner une explication sur ce qui suit : Si l’Ouragan, dans le Nombril du Monde, dans l’Omeyocan, a émis des germes d’Hommes et en même temps des germes de bêtes, comment pouvons-nous concilier […] que notre Essence vienne ici pour évoluer et qu’elle passe par la partie animale pour arriver à l’humanoïde ?
Maitre. Bon, nous allons donner une réponse, mais il est clair que la question n’est pas très bien posée, parce que tu pars du principe que les Hommes existaient déjà sur Terre.
Question. Bien sûr que non, Monsieur, parce que si on parle de notre Être Réel, de l’Homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, purement spirituel, comment peut-on concilier que notre Essence doive passer auparavant par un transit ?
Maitre. Simplement « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » ; ce qui est ici, c’est comme dans l’Omeyocan, et c’est à « Mi-chemin », c’est-à-dire dans les Æons qui font communiquer cette Terre physique avec l’Omeyocan. Mais, il faut savoir réfléchir un peu à ce sujet.
Au début, c’est la VIE MINÉRALE qui est entrée en activité ; donc, pendant la PREMIÈRE RONDE, la vie minérale a agi intensément. Mais si on examine, avec l’Œil de Dagma, la scène de l’Univers dans la Première Ronde, on découvre un Monde complètement Mental. Alors, les roches n’étaient pas non plus très différenciées du monde végétal, ni de l’animal ; les Règnes de la Nature semblaient se mélanger les uns avec les autres. Cependant, la Vie Minérale prédominait à l’État Mental.
Il faut que la Faculté extraordinaire de l’Œil de Dagma soit très bien développée, pour que le chercheur compétent puisse faire une pleine différenciation entre les Élémentaux proprement dits du Règne Minéral et les roches ou les éléments minéraux qui existaient.
Normalement, le chercheur voit les Élémentaux du Règne Minéral et il les confond avec les hommes, et c’est une erreur. Ce n’est que si le chercheur a l’Intuition Prajna-Paramita très bien développée qu’il évitera toute confusion et qu’il pourra faire une différenciation entre les Élémentaux minéraux proprement dits et les minéraux.
Nous voyons aussi – pendant cette Première Ronde – qu’il existe des HOMMES RÉELS, ceux qui s’occupent de tous les travaux en rapport avec les différents Départements du Règne.
Il est évident que, plus tard, apparaît une SECONDE RONDE dans le MONDE ASTRAL ; et dans cette Seconde Ronde, les Élémentaux du Règne Minéral avancent d’un pas de plus et ils se transforment en ÉLÉMENTAUX VÉGÉTAUX. Des végétaux qui n’ont rien de physique et qui se mélangent avec le minéral et même avec l’animal, parce qu’à cette époque, les Règnes de la Nature n’étaient pas encore définis.
Le chercheur peut très facilement se tromper et ne pas être capable de voir les végétaux, mais seulement les Élémentaux du Règne Végétal. Mais, ces Élémentaux du Règne Végétal ont été les mêmes Élémentaux du Règne Minéral ; ce sont les mêmes qui ont agi dans la Première Ronde, mais qui, à présent, se sont élevés à l’ÉTAT VÉGÉTAL.
Dans la TROISIÈME RONDE, c’est-à-dire à l’époque strictement ÉTHÉRIQUE de notre monde, dans la période que nous pourrions appeler « LUNAIRE », ces Élémentaux Végétaux se sont élevés au degré d’ÉLÉMENTAUX ANIMAUX ; ils ont fait un pas en avant. Alors, en arrivant à l’état d’animaux, ils continuent leurs processus évolutifs et involutifs, parce que dans chaque Ronde il y a des évolutions et des involutions.
Dans la Troisième Ronde, il y a eu des évolutions et des involutions ; et les animaux les plus avancés se sont convertis en une espèce de créature très semblable à l’Homme. Ils avaient une certaine ressemblance avec un mammifère, pour ainsi dire, mais ce n’était pas un mammifère, c’était quelque chose de différent : l’HOMME PRIMORDIAL avec les possibilités de devenir un Homme. Celui-là se cristallise ; il prend une forme physique dans la Première Race de notre monde ; et, en prenant une forme physique, il est clair qu’il subit un changement dans sa morphologie. Et c’est ainsi qu’apparaît le premier homme, il apparaît sur l’île Sacrée, sur la calotte polaire du Nord, qui n’était pas alors réellement au Pôle Nord, mais dans la zone équatoriale.
Plus tard, continuent tous les processus évolutifs et involutifs que nous développerons au cours de l’Embryogenèse, etc.
Les Hommes réels de l’ancienne Terre-Lune ont vécu dans la Première, dans la Deuxième et dans la Troisième Ronde, à côté des Élémentaux, et ils ont aussi pris un corps dans les trois premières Races qui ont existé. De sorte que dans les trois premières Races sont apparus des Hommes nouveaux et des Hommes authentiques qui cohabitaient, heureux, à l’état paradisiaque.
Quant aux germes proprement dits de toute vie, ils sont venus de l’Omeyocan, ils sont passés par des transformations successives jusqu’à ce qu’ils se cristallisent sous la forme physique, sous les formes réelles qui sont dans l’Omeyocan et dans les trois Dimensions Supérieures de la Nature : Éthérique, Astrale et Mentale.
Tout ceci, nous devrons le développer de manière méthodique, didactique et dialectique. Aujourd’hui, je me limite seulement à l’ébaucher de manière stricte, parce que si nous voulions nous étendre maintenant sur cette question, franchement, toute la nuit n’y suffirait pas, ni beaucoup d’années ; ceci est très long à expliquer.
Question. […] Quand nous parlons de l’Évolution et de l’Involution, on dit qu’à l’Aube d’un Jour Cosmique, à savoir d’un Mahamanvantara, des millions d’Essences se sont détachées de l’Absolu, avec pour seul objectif d’évoluer. Mais, au début, dans la première manifestation de vie ou quand elles ont commencé à évoluer […] minéral, après comme végétal, plus tard en animal et ensuite en être humain, mais, cependant […] quand on parle des Sept Races, nous trouvons que les Protoplasmiques, c’est-à-dire la Première Race Polaire, était d’un matériel […] protoplasmiques, non ? Je ne vois pas la relation qui, au début […] ?
Maitre. Je t’ai déjà dit que l’Homme, la première tentative d’Homme, une certaine créature très semblable aux mammifères, a subi une transformation morphologique quand il s’est cristallisé dans ce monde tridimensionnel d’Euclide, à l’Époque Polaire.
Il est clair que ce germe, que cette créature de l’Époque Lunaire – qui est venue se transformer dans le corps de l’Homme ou dans quelque chose de semblable à Homme, à l’Époque Polaire – a dû passer par des évolutions au cours de la Deuxième et de la Troisième Ronde. Par conséquent, il n’y a rien de bizarre, ni d’étrange.
Maintenant, que les créatures de ces Races de l’Époque Polaire, de l’Époque Hyperboréenne et de la Lémurie aient cessé d’exister, cela ne signifie pas qu’elles n’aient pas existé ; elles ont existé !
Maintenant, la Race actuelle est différente, elle est le résultat, comme je l’ai déjà dit, du croisement d’animaux.