Sur le Couple

SUR LE COUPLE

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

Distingués messieurs et dames, ce soir, nous allons parler du couple : LE SEXE EST LE FONDEMENT de toute la Création ; le sexe est le centre magnétique autour duquel tourne tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui sera ; le sexe, en lui-même, est le centre de gravité ; c’est quelque chose que personne n’ignore.

Dans n’importe quelle fête, dans un bal, il est évident que TOUT TOURNE AUTOUR DU SEXE ; dans le temple, dans la rue, au café, tout tourne autour du sexe ; c’est indiscutable et tout le monde le sait. Or, l’heure est venue d’examiner cette question du sexe, de la comprendre sagement, et c’est ce que nous allons faire ce soir.

Avant tout, pour qu’IL Y AIT DE L’AMOUR entre un homme et une femme, il est nécessaire qu’IL Y AIT AFFINITÉ de pensées, affinité de sentiments, préoccupations mentales identiques.

Le baiser, en lui-même, est la consécration mystique de ce qu’on vit intérieurement. L’acte sexuel est la consubstantiation de l’Amour, dans le réalisme physiologique de notre nature.

« Aimer, qu’il est beau d’aimer ! Seules les grandes Âmes peuvent et savent aimer ». « L’Amour commence avec une étincelle de sympathie, il se substantialise avec la force de l’affection et se synthétise en adoration ». « Un mariage parfait est l’union de deux êtres ; l’un qui aime plus, l’autre qui aime mieux ». « L’Amour, en lui-même, est la meilleure religion accessible ». « L’Amour s’alimente de l’Amour ».

En Europe, par exemple, il existe un ordre qui s’appelle « L’ORDRE DU CYGNE » et on y étudie les Mystères de l’Amour. Observons le cygne, en lui-même ; quand, dans le couple, l’un meurt, l’autre succombe de tristesse, car l’Amour s’alimente de l’Amour. Ainsi donc, le sexe, en lui-même, est transcendantal.

Il est évident qu’il ne peut pas y avoir de FÉLICITÉ SEXUELLE lorsqu’il n’y a pas AFFINITÉ DE TEMPÉRAMENTS. Par exemple, un tempérament ardent ne se concilie pas avec un tempérament froid. Si l’homme est, par exemple, ardent et que la femme est très froide, le résultat est l’échec ou vice-versa. Si la femme est très ardente et que l’homme est très froid, le résultat évident s’appelle « échec ! ».

Il y a quatre sortes de tempéraments : l’ARDENT, le FROID, le NERVEUX […] instinctif et le sexuel et d’autres centres supérieurs (comme l’ÉMOTIONNEL SUPÉRIEUR, le MENTAL SUPÉRIEUR) que l’humanité n’a pas encore développés. Car, pour qu’il y ait une véritable félicité entre les sexes opposés, il doit y avoir AFFINITÉ TOTALE DANS TOUS LES CENTRES DE LA MACHINE ORGANIQUE.

Par exemple : si l’homme a des idées, des opinions, etc., complètement opposées à celles de la femme, s’il pense d’une manière et elle d’une autre, alors ils ne se comprennent pas avec le CERVEAU ; ils se disputent, ils se battent entre eux.

Si, dans le domaine ÉMOTIONNEL, par exemple, l’homme est émotif et qu’elle ne l’est pas, ou vice versa, si elle s’émeut de tout et que l’homme demeure impassible, il semble qu’ils ne se comprennent pas ; en conséquence, il en résulte certaines disharmonies, certaines disputes.

Quant au CENTRE MOTEUR ou troisième centre, je dois dire que c’est là que se trouvent nos habitudes. Souvent, l’homme a certaines habitudes, la femme a des habitudes complètement différentes (qu’elle a apprises chez elle, que sa famille lui a enseignées, etc.), et alors, ils ne se comprennent absolument pas, c’est pourquoi ils se disputent.

Quant au CENTRE INSTINCTIF, nous ne devons rien dire, cependant, il y a des gens qui se laissent aller à des bas instincts et qui nuisent à la félicité de leur foyer.

Le CENTRE SEXUEL, en lui-même, est le plus important. Il y a des hommes qui ne s’entendent pas avec leur femme sexuellement, bien qu’ils s’entendent avec elle émotionnellement ou bien intellectuellement. Mais, il s’avère que dans l’acte sexuel, ils ne peuvent pas s’entendre. Résultat : c’est l’échec le plus épouvantable.

Le centre sexuel, en lui-même, est le centre le plus rapide que nous ayons dans la machine organique. Pour comprendre une autre personne, du point de vue intellectuel, on doit l’observer, on doit l’étudier, etc., pour la comprendre émotionnellement, seulement, eh bien, dans les fêtes, dans les grands événements, et encore, pas totalement.

LE CENTRE DU SEXE EST RAPIDE. En quelques fractions de secondes, l’homme sait si la femme est en affinité avec lui ou non, c’est-à-dire si elle lui plaît ou non ; et elle, à son tour, sur le plan sexuel, sait s’il lui plaît réellement ou non, instantanément, en quelques secondes. C’est un centre réellement très rapide.

Mais, si nous approfondissons un peu plus cette question du centre sexuel qui est si importante, nous voyons qu’en réalité la félicité entre l’homme et la femme est un peu difficile à trouver, car nous ne rencontrons pas souvent de couples parfaits. Il est difficile de trouver des gens qui soient en affinité dans tous les niveaux de l’Être.

Parfois, un homme s’entend bien avec sa femme, par exemple, dans le centre intellectuel ou dans l’émotionnel, mais peut-être qu’il ne s’entend pas avec elle dans le centre sexuel. Résultat : il se peut que cet homme, par exemple, fasse la connaissance d’une autre femme, dans une fête, et qu’il s’entende avec elle sexuellement. Il arrivera, évidemment, ce qui s’appelle un « adultère ». Car s’il s’entend intellectuellement et émotionnellement avec la première, il va s’entendre sexuellement avec la seconde.

Je NE VEUX PAS par-là faire L’ÉLOGE DE L’ADULTÈRE, loin de là ; je ne veux donc pas, par-là, louer l’adultère. L’adultère est assurément, en lui-même, dégoûtant, immonde.

L’intéressant serait que les couples se comprennent depuis le début de manière concrète, unitotale. Malheureusement, tout est devenu terriblement mécanique, bien que le mariage soit l’un des plus grands événements qui existent au monde.

Il y a trois choses importantes dans la vie : la NAISSANCE, le MARIAGE et la MORT. Un homme ne devrait jamais prendre pour épouse une femme qui ne lui correspond pas en esprit. Et si c’est une femme, elle ne devrait jamais prendre pour mari un homme qui ne lui convient pas spirituellement.

Malheureusement, les paroles de compréhension en ce qui concerne les relations entre les sexes sont mortes. La jeune femme aspire presque toujours à se marier dans le seul but de ne pas rester seule ; elle n’a pas la patience de savoir attendre, elle ne veut pas comprendre que tous les êtres humains ont un destin et, comme dit le dicton populaire : « Le mariage et le linceul descendent du ciel ». Elles SE PRÉCIPITENT, surtout lorsqu’elles voient que le temps file. Pour résultat, elles contractent des mariages forcés qui ne les mènent qu’à l’échec.

Au nom de la vérité, nous dirons qu’en chacun de nous, au fond même de notre Conscience, nous portons un destin, mais parfois, on ne se comporte pas en accord avec la Loi du Destin, on se met parfois là où on ne doit pas se mettre, et le résultat s’appelle « échec ».

Une femme, par exemple, désireuse de se marier, contracte parfois un mariage avec quelqu’un qui ne lui correspond pas par la Loi du Destin. Comme conséquence ou corollaire, vient l’échec.

Il y a deux lois qui agissent en nous et il est bon que vous le compreniez : la première est la LOI DU DESTIN, et la seconde la LOI DES ACCIDENTS. La Loi du Destin appartient à notre Être, à l’Âme, à l’Esprit (comme vous voulez l’appeler) ; quant à la Loi des Accidents, elle correspond réellement à la personnalité, au Moi de la psychologie expérimentale. La Loi du Destin est gouvernée par les principes les plus divins de l’Être. La Loi des Accidents appartient aux principes les plus animalesques, les plus bestiaux que nous portons à l’intérieur de nous.

Il se trouve que, parfois, nous oublions notre propre Être, nous mettons le nez là où nous ne devons pas. Résultat : échec ! Nous tombons dans la Loi des Accidents.

Beaucoup de mariages actuels sont dus à de purs accidents, et c’est vraiment lamentable. Il y a le cas, par exemple, de femmes qui s’amourachent de certains jeunes hommes et souvent, elles ne sont même pas amoureuses, mais elles les prennent simplement pour maris, par le fait même de ne pas rester seules.

Il y a aussi des cas où des hommes prennent des femmes pour épouses, des femmes qui ne leur appartiennent pas. Et ils le font uniquement pour faire le mal, ou simplement de manière mécanique, automatique, parce qu’ils sont fascinés par les apparences, parce qu’elles leur paraissent très belles, etc. Résultat : l’échec !

Ainsi, il faut savoir ce qu’est l’Amour. L’Amour est véritablement grandiose, il naît de manière spontanée. Lorsqu’un homme rencontre une femme qui doit véritablement être sa compagne, il n’y a rien en elle de forcé, elle semble être, disons, un double de lui-même ; il ne trouve rien d’étrange en elle, il n’a pas besoin de lui demander qu’elle l’aime, tout jaillit de manière naturelle, spontanée, avec une beauté extraordinaire. C’est l’Amour qui nous appartient réellement ; celui que le destin nous amène.

Mais allons plus loin sur ces questions, car nous devons aborder aujourd’hui des points qui touchent la Haute Magie, et c’est fondamental.

Il existe, en vérité, trois aspects dans la sexualité. Le premier, nous pourrions l’appeler « SEXUALITÉ NORMALE ». C’est la sexualité de tout le monde, celle de chacun de nous. Le second est l’INFRASEXUALITÉ.

Les anciens kabbalistes disent que « Adam avait deux épouses ; Lilith et Nahémah ». LILITH, la mère de tous les avortements et échecs, et NAHEMAH terriblement maligne.

Nous avons vraiment, dans l’espace psychologique de chacun de nous, deux sphères infrasexuelles : celle de Lilith et celle de Nahémah. Qu’entend-on par sphère de Lilith ? Cette doctrine dans laquelle vivent les personnes, disons, très anormales, les homosexuels, les lesbiennes, les pédérastes, les masturbateurs, etc.

Nous trouvons aussi, dans cette sphère, les gens, par exemple […] drogués, qui prennent des remèdes pour avorter, etc. (Et aujourd’hui, malheureusement, l’avortement devient plus commun que de se laver les mains, tout cela avec l’aval de la science officielle).

Dans la Sphère de l’Infrasexualité, nous trouvons aussi ces hommes qui se disent « très machos », qui ont six, sept femmes, qui présument avoir engendré quelques 15 ou 20 enfants et même plus. Évidemment, ils se croient très humains, mais en vérité, ce sont vraiment des Infrasexuels.

Avant de pouvoir entrer dans la Sphère la plus élevée, qui est celle de la SUPRA SEXUALITÉ, il est nécessaire, avant tout, de posséder la Sexualité Normale, celle de toute personne normale.

Dans la Sexualité Normale, les gens se reproduisent normalement, sans aucune sorte d’abus. L’homme à la Sexualité Normale accomplit ses fonctions de manière naturelle ; c’est ce qu’on appelle « Sexualité Normale », c’est ne jamais tomber dans l’abus, etc.

Mais la Sexualité Normale ne sert que les intérêts de la Nature. Je veux que vous sachiez, au nom de la vérité, que chacun d’entre nous est une machine organique au service de […]