Thèmes d’une Actualité Palpitante
THÈMES D’UNE ACTUALITÉ PALPITANTE
Conférence de Samaël Aun Weor
Le Cinquième Évangile
Mesdames et messieurs, ce soir nous allons aborder quelques thèmes assez intéressants, d’une actualité palpitante. Évidemment, nous sommes à une époque d’inquiétudes extraordinaires ; c’est nécessaire, il faut réfléchir profondément au moment actuel dans lequel nous vivons.
Nous avons une puissante civilisation moderne, beaucoup de progrès ont été faits dans le domaine de la Physique, de la Chimie, de la Médecine, de l’Ingénierie, etc. ; nous avons bâti une grande civilisation ; de puissants vaisseaux, dirigés vers la Lune, ont sondé l’espace ou ont atterri sur le sol lunaire, l’ont étudié, etc. ; des vaisseaux ont aussi été envoyés sur Vénus bien qu’ils n’aient pas d’équipages. On projette des excursions sur Mars ; on a dit qu’en 1985 ou un peu plus tard, les États-Unis vont envoyer une fusée atomique sur la planète Mars (avec un équipage) ; nous attendons des résultats concrets sur ce sujet.
Tout cela est au fond fascinant, extraordinaire. La télévision a accompli une grande mission : grâce à la télévision, nous avons pu suivre parfaitement les traces des fusées qui sont descendues sur la Lune ; alors on a appris beaucoup de choses sur la vie lunaire, on a beaucoup étudié.
Auparavant, on pensait que la Lune était un morceau de la Terre projeté dans l’espace ; les examens avec le carbone 14 furent définitifs : on est parvenu à la conclusion logique que la Lune est antérieure à la Terre, elle est plus ancienne et ceci est en soi sensationnel.
Alors, tous ces savants qui, dans le passé, ont soutenu la théorie selon laquelle la Lune était un morceau de Terre projeté dans l’espace se sont lamentablement trompés.
Je répète : les examens avec le carbone 14, l’analyse rigoureuse des cailloux lunaires nous ont indiqué que ces savants qui, dans le passé, ont soutenu la thèse selon laquelle la Lune était un morceau de Terre étaient spécifiquement dans l’erreur.
Ainsi donc, nous sommes à une époque de grandes inquiétudes scientifiques et nous devons, ne serait-ce qu’un instant, réfléchir profondément à toutes ces choses.
Vous êtes venus ici parce que vous avez des inquiétudes et moi, je suis aussi ici à cause des inquiétudes que j’ai. Vous êtes disposés à m’écouter et je suis disposé à vous parler. Entre vous et moi, il doit y avoir un échange d’idées ; nous nous sommes réunis précisément pour étudier ensemble beaucoup de choses, pour analyser divers sujets importants qui nous intéressent vous et moi ; je veux qu’entre nous tous nous analysions ces thèmes d’une actualité palpitante.
Évidemment, nous luttons pour la conquête de l’espace et cela, nous le faisons sincèrement. Nos scientifiques volent sur les ailes de leurs projets, vers un futur dans lequel l’homme doit définitivement conquérir d’autres mondes ; cependant, nous ne devons nullement nous laisser fasciner par tant de phénoménologie ; il convient que nous investiguions nous-mêmes ; nous éviterons ainsi probablement de nombreuses désillusions.
On a beaucoup parlé à notre époque (et cela, vous le savez) de cette question de VAISSEAUX COSMIQUES venant d’autres mondes. Il y a une sorte d’antinomie, d’antithèse très intéressante entre les fusées envoyées par « partisans et adversaires » sur la Lune, sur Vénus ou sur Mars, etc., et les VAISSEAUX COSMIQUES venant d’autres mondes ; il existe un certain scepticisme qui ne conduit à rien. Il y a donc des inquiétudes de part et d’autre, des concepts antagoniques, des opinions contraires ; il vaut la peine de réfléchir à tout cela.
Quand nous entendons parler de « SOUCOUPES VOLANTES », soit nous sommes attentifs, soit nous sourions un peu, sceptiques, mais il y a une part de réalité dans tout cela ; à moi, il ne me semble absolument pas que notre planète Terre soit la seule planète habitée.
Quand on étudie la PANSPERMIE D’ARRHENIUS, on découvre, avec un étonnement mystique, que les germes de la vie proviennent d’autres mondes ; Arrhenius est intéressant avec ses théories.
Évidemment, au fond, nous venons tous des étoiles, même notre planète Terre est un monde habité, un monde qui tourne autour du Soleil, une planète comme n’importe quelle autre de l’espace infini.
La loi des analogies philosophiques nous invite à penser que si notre monde Terre est habité, il doit aussi y avoir, dans l’espace infini, d’autres mondes habités. Il ne me viendrait jamais à l’idée que les GERMES DE LA VIE UNIVERSELLE fussent le patrimoine exclusif de la planète Terre ; il me semble que l’exclusivisme, dans ce sens, est régressif, réactionnaire, retardataire.
Je vous invite à penser que si nous sommes en train de lutter pour la conquête de l’espace, avec nos fusées qui voyagent à des vitesses extraordinaires, il est possible qu’il existe aussi cette même lutte dans d’autres mondes habités ; je n’écarterais jamais l’idée de la possibilité de l’existence de gens EXTRATERRESTRES, d’habitants d’autres sphères qui auraient déjà conquis l’espace.
Croire que nous sommes les seuls dans un Cosmos aussi grandiose, composé de tant de millions de mondes, est trop réactionnaire et exclusiviste.
Rappelez-vous qu’à l’époque de Colomb nombreux furent ceux qui se moquèrent de ce sage, de ce grand navigateur, quand il se lança (comme on le disait à cette époque) à travers l’océan, au-delà du Cap Finistère. On croyait alors, à l’époque de Colomb, que la Terre était plate, carrée ; personne n’acceptait (en Europe) la possibilité d’une vie au-delà du Cap Finistère (qui signifie « fin de la Terre »).
Il me semble parfois que nous pensons avec un mental médiéval ; quand nous nions la possibilité d’une vie consciente et intelligente dans d’autres mondes, nous pensons indubitablement avec un critère vieillot, antirévolutionnaire, médiéval.
Admettons la possibilité de vie dans d’autres mondes. Les vaisseaux cosmiques sont une réalité ; il y a des gens dans d’autres mondes habités, plus cultivés que nous, qui ont déjà conquis l’espace, et je peux vous en donner un témoignage digne de foi !
Si je me basais sur de pures élucubrations intellectuelles, je n’aurais réellement pas de bases sur lesquelles fonder la thèse de mondes habités par des extraterrestres ; si je me basais uniquement sur de pures conceptions intellectuelles ou sur la logique formelle ou dialectique, pour appuyer l’idée de la possibilité de l’existence des extraterrestres, je ne serais rien d’autre qu’un théoricien de plus.
En vérité, j’ai vérifié l’existence des extraterrestres, je les connais personnellement, en chair et en os, et c’est pourquoi je n’ai aucune difficulté à rendre témoignage. Si vous le croyez, c’est bien ; et si vous ne le croyez pas, c’est bien ; si vous l’acceptez, merveilleux ; si vous le rejetez, cela vous regarde ; en tout cas, je vais donner mon témoignage.
Un jour, peu importe lequel, quand j’étais dans le District Fédéral, je suis allé visiter le « Désert des Lions ». Je voulais être en paix, ne serait-ce que quelques heures ; je souhaitais m’adonner à de plus sereines réflexions.
Soudain, je me suis senti attiré vers un lieu du bois ; là, je vis un espace, dans un bois ; je ne sais pas pourquoi je me dirigeai personnellement vers le lieu indiqué ; ce qui est certain, c’est que j’ai rencontré un énorme vaisseau cosmique posé sur un trépied d’acier.
Évidemment, je vous confesse, au nom de la vérité, que je me sentis complètement confus, ébranlé ; une telle découverte me laissa totalement surpris.
Mais la question ne s’arrêta pas là : une trappe métallique s’ouvrit et je vis un chef ou capitaine descendre de ce vaisseau ; l’équipage venait derrière lui. Naturellement, je m’adressai au chef, au capitaine ; je le saluai et il répondit à mon salut dans un parfait espagnol.
- Bonjour, lui dis-je. Le capitaine répondit :
- Bonjour…
Parmi l’équipage, je vis deux dames d’un âge avancé. Quel âge avaient-elles ? Je ne le sais pas. Indiscutablement, elles avaient un âge correspondant à une autre époque, pas à notre époque terrestre.
Je parlai au capitaine… je lui dis :
- Monsieur, j’aimerais connaître la planète Mars ; mon propre Germe spirituel, divin est relié à ce monde de l’espace infini (ma Monade, dirais-je, en parlant dans le style de Leibniz qui a tant étudié les Monades).
Le capitaine resta silencieux. Cependant, au bout de quelques minutes, il prit la parole et dit :
- Sur Mars, dites-vous ?
- Oui, j’aimerais connaître la planète Mars, et que vous m’y emmeniez ; je suis disposé à m’en aller avec vous immédiatement ; rien ne peut me retenir sur la planète Terre.
- Mars ? Cette planète se trouve là, pas plus ; elle est très proche, me dit-il.
Mais en parlant ainsi, de cette manière, je compris que ma demande ou ma prétention avait été trop pauvre. Je croyais avoir demandé quelque chose de très grand, mais pour lui ma demande avait été vraiment très pauvre.
Par certaines indications intuitives, je pus comprendre que ce vaisseau, qui m’avait semblé si splendide, venait d’un VAISSEAU MÈRE qui était resté en orbite autour de la Terre.
Notre système solaire, connu sous le nom de SYSTÈME SOLAIRE D’ORS, n’était absolument rien de plus, pour ce capitaine, qu’un des si nombreux systèmes solaires de l’inaltérable infini.
Indubitablement, je me trouvais face à face avec des voyageurs intergalactiques, des gens qui voyagent de galaxie en galaxie, des individus sages et conscients.
- Je suis un écrivain, leur dis-je, j’aimerais être emmené sur d’autres mondes habités dans le but d’écrire et de rendre un témoignage digne de foi à l’humanité sur l’existence d’autres mondes habités.
- Je suis un Homme, leur dis-je, pas un simple « animal intellectuel » ; et la demande que je vous fais, leur dis-je, n’est pas pour moi, mais pour l’humanité en général. J’aimerais d’une certaine façon coopérer avec la culture générale du monde dans lequel je vis.
Je fournis de nombreux arguments, mais le capitaine restait silencieux. Je m’accrochai même au trépied en acier dans le but de ne pas m’en détacher jusqu’à ce qu’ils soient résolus à me faire entrer dans le vaisseau et à m’emmener ; mais tout fut inutile. Il restait silencieux.
J’examinai cet homme et tout l’équipage : des personnes à la peau cuivrée, au front ample, au corps mince, d’une taille d’un mètre vingt, trente ou quarante tout au plus. Le capitaine tenait dans sa main comme une sorte de… quelque chose de métallique que franchement je ne reconnus pas.
À la fin, l’équipage s’assit sur quelques troncs de bois qu’il y avait dans la forêt. Les dames étaient deux anciennes vénérables et je ne pus rien moins qu’observer de si étranges créatures intelligentes, sages, respectueuses. Je ne vis pas en eux la perversité terrestre, je pus noter attentivement leur sens de la responsabilité morale.
Ils parlaient peu, parce qu’ils ont une très haute opinion de la parole ; ils ne disent pas des paroles en l’air comme nous : ils parlent peu et disent beaucoup ; pour eux, la parole est d’or, de l’or en poudre ; ils ne l’utilisent que dans des cas très indispensables.
Je ne leur vis pas des visages d’assassins, comme nous les terriens ; je ne leur vis pas non plus les plans machiavéliques dont se parent certains films ; dans ces étranges créatures, seuls brillaient la sagesse, l’amour et le pouvoir ; des Hommes, mais de vrais Hommes dans le sens le plus complet du terme.
Aucun d’eux ne voulut m’enlever ; au contraire, je luttai beaucoup, en leur demandant de m’emmener ; je suis sûr que s’ils avaient souscrit à cette demande, ils n’auraient en aucune manière fait de moi un « cobaye ».
Nous, les terriens, nous sommes différents. Si nous arrivions à attraper un extraterrestre, il est certain qu’il irait dans un laboratoire ; et quant au vaisseau, nous le confisquerions et, avec lui comme modèle, nous pourrions en construire beaucoup pour bombarder des villes sans défense, pour conquérir d’autres mondes de force et faire tant et plus de diableries, parce que nous, les terriens, en commençant par moi, nous sommes vraiment terriblement pervers ; c’est la crue réalité des faits.
Je ne suis nullement venu ici pour « me laver les mains » devant vous et vous dire que « je suis une douce brebis », non ; nous sommes tous « taillés sur le même modèle » et les défauts que j’ai, vous les avez, et vice versa.
Ainsi donc, le témoignage que je vous donne sur ces gens est sincère, vraiment sincère ; je n’essaye nullement de déformer le témoignage, de déformer la vérité.
Une fois les membres de l’équipage assis sur les troncs de bois qui se trouvaient dans ce lieu, une des dames se leva et elle parla au nom de tout équipage. Elle dit :
- Si nous plaçons une plante qui n’est pas aromatique à côté d’une autre qui l’est, celle qui n’est pas aromatique s’imprégnera de l’arôme de celle qui est aromatique. Puis elle poursuivit : il se passe la même chose avec les mondes habités : des mondes qui, dans le passé, allaient mal, avec des humanités perverses, se sont peu à peu transformés avec l’arôme, avec la vibration des mondes voisins ; mais nous venons d’arriver ici (comme vous le voyez), sur cette planète Terre, et nous voyons qu’il ne s’y passe pas la même chose. Que se passe-t-il sur cette planète ?
Bon, la question qu’ils me posèrent fut terrible et je devais donc donner une réponse de haute qualité. Sans réfléchir beaucoup, mais, par contre, en choisissant bien mes mots, je dis :
- Cette planète Terre est une erreur des Dieux. Mais ensuite, je complétai, j’arrondis la pensée du mieux que je pus pour dire : « Elle fait partie du Karma des mondes ».
« Karma » est un mot qui représente ou qui signifie « cause à effet » : telle cause, tel effet.
Évidemment, la Terre a des causes qui l’ont amenée à l’existence et donc, si ces causes sont probablement plus ou moins erronées, alors, les effets doivent être erronés.
En disant ainsi : « Elle fait partie du Karma des mondes », je vis avec un grand étonnement que l’ancienne qui avait parlé acquiesça en inclinant la tête d’un salut respectueux ; elle ne dit rien, mais elle acquiesça simplement. L’autre dame, la même chose : elle fit un salut respectueux et tous les membres de l’équipage, en faisant une légère génuflexion, acquiescèrent.
Bon, je me remplis de courage, parce que je pensais qu’ils allaient me tirer les oreilles, car, un pauvre diable comme moi, donner une réponse à des gens qui voyagent de galaxie en galaxie, eh bien, c’était terrible, mais, finalement, ma réponse fonctionna et cela me réjouit.
Bien sûr, je décidai de tirer le meilleur parti de cet assentiment. Je me dis : « Bon, c’est le moment ». Je réitérai à nouveau ma demande d’être emmené sur une autre planète de l’espace infini, pour rendre témoignage aux gens de la réalité des mondes habités.
- Je suis un écrivain, leur dis-je, ce n’est pas pour moi, c’est pour l’humanité ; emmenez-moi ! Les suppliques ne servirent à rien, le silence était terrible.
À la fin, le capitaine prononça une phrase, rien qu’une, parce qu’ils parlent peu et disent beaucoup, ils ne s’engagent pas s’ils ne tiennent pas parole ; ce n’est pas comme nous qui disons à un ami : « Demain, nous nous rencontrons à 9 h du matin au café untel pour parler de telle affaire », et l’ami ne vient pas ; et s’il arrive, il se présente environ à 10, à 11, ou à 12 heures. Non, eux ils disent : demain nous nous rencontrons à 9 heures du matin, et à 9 heures du matin, ni une minute avant, ni une minute après, ils sont là.
Ces gens parlent peu et disent beaucoup ; on aurait dit que ces personnages étaient de véritables Dieux avec un corps d’Homme (j’avais cette impression en parlant avec eux).
J’obtins une réponse, je ne vous le cache pas ; brève, mais qui me laissa satisfait :
- Sur le chemin, dit le capitaine, nous verrons…
Il n’a rien dit de plus, mais pour moi ce fut définitif. Si un terrien me l’avait dit, je serais simplement resté triste, j’aurais considéré cette phrase comme une échappatoire, comme une réponse évasive.
Quand on sollicite, par exemple, un emploi et que l’on nous dit : « Nous tiendrons compte de vous quand il y en aura un de vacant » (c’est comme s’enfuir à 500 km heure) ; nous pouvons être sûrs que notre demande a échoué.
Mais j’étais en train de parler avec des extraterrestres : « Sur le Chemin, nous verrons ». À quel chemin ce capitaine se référait-t-il ? AU CHEMIN ÉSOTÉRIQUE, INITIATIQUE, à un Chemin que je suis et que beaucoup suivent, le Sentier qui conduit au SURHOMME, le Chemin « resserré, étroit et difficile » dont parle le Christ ; ce Chemin mystérieux qu’ont parcouru Dante, Hermès Trismégiste ou Jésus de Nazareth ; je suis ce Chemin ; par conséquent, les paroles de ce capitaine me remplirent de courage.
Ensuite, il me tendit la main (sa main droite) ; il monta dans le vaisseau par une échelle, ceux de l’équipage le suivirent ; je compris que je devais me retirer et c’est ce que je fis ; je ne voulais en aucune manière que mon corps physique se désintègre instantanément par la force de ce vaisseau. Et je m’éloignai, oui, à une certaine distance ; je pus observer à travers les arbres le moment où ce vaisseau décolla ; il monta lentement, jusqu’à un certain point, et ensuite il s’élança dans l’espace infini sans faire aucun bruit.
Je vous affirme que je suis en train de donner un témoignage sur des gens qui ont déjà conquis l’espace, sur les extraterrestres. Je suis venu ici vous dire la vérité et rien d’autre que la vérité ; je ne suis pas venu vous donner de faux témoignages, car je n’y gagnerais rien, ni vous non plus ; je me tromperais moi-même et je commettrais le crime absurde de tromper mes semblables. Non !
Je suis en train de vous donner un témoignage de la vérité, de ce que j’ai vérifié au sujet des extraterrestres ; si vous y croyez, merveilleux ; si vous n’y croyez pas, cela ne fait rien ; si vous vous moquez, c’est votre problème ; en tout cas, celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas, dit Victor Hugo dans l’une de ses œuvres, est en passe de devenir idiot. Je rends témoignage, libre à vous d’y croire.
Il y a d’autres gens qui ont déjà conquis l’espace, mais ce ne sont pas des terriens, ce sont des gens qui viennent d’autres mondes densément peuplés.
Ce que j’ai pu comprendre, c’est que ces gens qui ont conquis l’espace infini sont des gens qui n’ont pas de vices, ils ne boivent pas, ils ne fument pas, ils ne forniquent pas, ils ne commettent pas d’adultères, ils ne volent pas, ils ne tuent pas ; ils sont parfaits dans le sens le plus complet du terme.
Je me demande et je vous dis, et je pense à voix haute : nous les terriens, aurions-nous, par hasard, de tels mérites ? Serions-nous dignes de conquérir l’espace infini ? Et si nous y parvenions, quelle serait notre conduite dans d’autres mondes habités ? Sommes-nous sûrs que nous n’irions pas transformer les gens d’autres planètes en esclaves ? Sommes-nous sûrs que nous n’irions pas là-bas pour boire, fumer, commettre l’adultère, etc. ? Sommes-nous si parfaits pour mériter de conquérir l’espace infini ?
Or, j’ai compris que ces vaisseaux cosmiques sont MULTIDIMENSIONNELS ; il me semble que les trois dimensions (longueur, largeur et hauteur) ne sont pas tout ; la géométrie tridimensionnelle d’Euclide a été très controversée.
Cette table, par exemple, comprend une longueur, une largeur et une hauteur ; elle a trois dimensions ; mais il doit y avoir une QUATRIÈME VERTICALE dans cette table. Quelle sera-t-elle ? Moi, je dis le temps. Depuis combien de temps a-t-elle été fabriquée ? Voilà la quatrième Verticale.
Il existe aussi indéniablement la CINQUIÈME COORDONNÉE ; j’entends par là l’ÉTERNITÉ. Au-delà de la cinquième dimension, il doit en exister une sixième ; une sixième qui n’est ni le Temps, ni non plus le Monde tridimensionnel ; la cinquième Coordonnée est l’Éternité, la quatrième le Temps, et la sixième, quelle sera-t-elle et quelle sera la septième ? La sixième est au-delà de l’Éternité et du Temps, et quant à la septième, c’est la DIMENSION ZÉRO INCONNUE (l’Esprit Pur, disons).
Nul doute qu’il doit exister sept dimensions basiques, fondamentales. Tant qu’existera, tant que nous aurons en nous le dogme tridimensionnel d’Euclide, tant que nous croirons en ce dogme, nous resterons dans un état régressif, retardataire.
Aujourd’hui, la physique moderne est en retard, elle est régressive, elle est retardataire, vieillotte, parce qu’elle se base exclusivement sur les trois dimensions basiques fondamentales du dogme tridimensionnel d’Euclide.
Les vaisseaux extraterrestres sont basés sur une géométrie différente. Je dis qu’il faut créer une GÉOMÉTRIE TÉTRADIMENSIONNELLE ; et ce serait possible si nous étudiions plus profondément l’atome.
Évidemment, c’est dans l’atome qu’est tracée la quatrième Verticale ; le jour où nous pourrons coucher la quatrième Verticale sur le papier, alors nous pourrons aussi créer une géométrie tétradimensionnelle. Avec cette géométrie, nous pourrons fabriquer des vaisseaux à quatre dimensions, des vaisseaux capables de voyager dans le temps, que ce soit vers un lointain passé, ou vers un lointain futur ; avec ces vaisseaux, nous pourrons conquérir l’espace infini.
Mais nous ne pouvons pas encore créer ce type de vaisseaux ; pour nous rendre sur Mars, nous mettrons deux années avec une fusée atomique. Selon ce que j’ai pu comprendre des affirmations de ces extraterrestres que j’ai connus dans le Désert des Lions, en quelques minutes, ils sont sur Mars (pour eux, Mars est tout près d’ici, comme celui qui dit « au magasin du coin »).
Je sais qu’ils introduisent leurs vaisseaux dans la quatrième Verticale ; ces vaisseaux sont propulsés par l’ÉNERGIE SOLAIRE et c’est merveilleux. Nous, nous avons besoin d’envoyer des fusées équipées avec un combustible liquide, nos astronautes doivent faire cinquante mille acrobaties pour pouvoir se rendre sur la Lune ; eux, ils n’ont pas besoin de telles acrobaties, pour eux la Lune « est là, à côté ».
Ainsi donc, je ne vois pas pourquoi nous devons nous sentir orgueilleux de notre si fameuse civilisation moderne. Je vous invite simplement à laisser un moment la suffisance, l’orgueil ; je vous invite à comprendre que nous, les terriens, nous sommes à peine des embryons et que notre si fameuse civilisation moderne n’en vaut réellement pas la peine.
Je vous invite à étudier à fond toute cette question de la conquête de l’espace interplanétaire ; il est nécessaire d’analyser, il est nécessaire d’étudier, il est nécessaire de comprendre. Si nous voulons conquérir l’espace infini, nous devons commencer par NOUS ÉTUDIER NOUS-MÊMES, parce que les Lois du Cosmos sont à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant.
Si nous ne découvrons pas les Lois du Cosmos en nous-mêmes, nous ne les découvrirons jamais en dehors de nous-mêmes ; l’Homme est contenu dans la Nature et la Nature est contenue dans l’Homme.
Si nous voulons conquérir l’espace infini, nous devons commencer par nous conquérir nous-mêmes ; aujourd’hui, nous sommes victimes des circonstances, nous n’avons pas appris à manier les diverses circonstances de la vie ; nous ne savons pas encore déterminer des circonstances, nous sommes les jouets de toutes les Forces de l’Univers.
Nous vivons dans un monde bouleversé, dans un monde qui va traverser de grandes catastrophes : il y a déjà des tremblements de terre, ils ont traversé notre Amérique, du sud au nord. Un jour, c’est le Chili qui a été ébranlé par de grands tremblements de terre et raz-de-marée ; plus tard, Caracas, la Colombie a suivi, Managua a tremblé, ensuite le Honduras, et le Guatemala vient de trembler.
Il n’est donc pas étrange que, sous peu, toutes nos villes du Mexique soient secouées par les tremblements de terre.
San Francisco, en Californie, est appelée à disparaître. Il y a une faille au pied de la péninsule de Californie qui est déjà étudiée ; une profonde crevasse qui commence à emporter peu à peu la Californie ; évidemment, la Californie sombrera au fond du Pacifique.
Nous vivons donc dans un monde qui est menacé par de grands bouleversements et cela mérite que nous réfléchissions un peu sur l’état psychologique dans lequel nous nous trouvons, sur notre civilisation, etc.
Le fond des Océans Atlantique et Pacifique est rempli de crevasses profondes ; surtout dans le Pacifique, il y a des crevasses qui sont profondes et qui mettent déjà le feu en contact avec l’eau : l’eau de l’océan pénètre à l’intérieur de la terre, dans ces zones où se trouve le feu liquide, et il se forme des pressions et des vapeurs qui augmentent d’instant en instant.
Ces pressions et vapeurs génèrent des tremblements de terre à grande échelle ; et vous allez comprendre, chers mesdames et messieurs, que sous peu il n’y aura pas un seul lieu sur la planète Terre où l’on puisse être en sécurité.
Les tremblements de terre et les raz-de-marée doivent s’intensifier à cause des pressions et des vapeurs souterraines. Les glaces du pôle Nord sont en train de fondre et l’on trouve déjà d’énormes icebergs près de l’Équateur.
Au pôle Sud, on trouve des eaux chaudes qui sont issues de quelques cratères ; ces courants d’eau chaude se propagent jusqu’à certains endroits près de la Guinée. Il y a des changements dans le monde Terre et si les pressions et les vapeurs se poursuivent, un jour la croûte terrestre explosera.
Il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui n’importe quel événement cosmique, comme l’arrivée d’un monde gigantesque, est suffisant pour que cette explosion se produise.
Nous sommes assis sur un baril de poudre et nous ne nous en rendons pas compte. La Terre entière se prépare à des changements géologiques extraordinaires ; la Nature traverse actuellement des processus difficiles, elle subit une grande agonie.
Le feu de l’intérieur de la Terre est en agitation, mais nous, sur l’épiderme de ce monde, nous nous croyons en grande sécurité, nous construisons de puissants édifices, comme s’ils ne pouvaient jamais s’écrouler ; nous créons de puissantes navettes comme si celles-ci nous permettraient de fuir vers d’autres planètes à un moment donné ; nous nous sentons maîtres de l’Univers alors que n’importe quelle douleur d’estomac est suffisante pour nous envoyer au lit ; nous sommes faibles, mais nous nous croyons invincibles.
Il me semble que nous devons réfléchir sur ce que nous sommes, sur ce qui est en train de se produire, sur ce qui se passe en ce moment. Dans ce siècle, il y a eu deux guerres épouvantables : celle de 1914 à 1918 et celle de 1939 à 1945 ; il y en aura une troisième et elle sera atomique ; alors, il y aura un grand holocauste nucléaire, de puissantes villes seront réduites en cendres, des millions de gens périront.
Le plus grave de tout cela, c’est que l’abus de la physique atomique nous mènera au désastre. Le jour viendra où apparaîtra la décomposition de l’atome en chaîne et alors les scientifiques ne pourront pas contrôler l’énergie atomique. Il ne fait aucun doute que la contamination radioactive sera épouvantable ; par exemple, les nuages chargés de radioactivité en se déchargeant sur les cultures les pollueront aussi.
Ainsi donc, durant la troisième guerre mondiale, il n’y aura plus rien à manger, parce que la radioactivité aura complètement imprégné les récoltes et les aliments pollués ne pourront pas servir à notre alimentation.
Au train où nous allons, nous ne devons pas nous sentir très sûrs avec une civilisation qui chancelle et nous ne devons pas non plus être très sûrs de nos théories, de nos opinions, de nos idées.
Il vaut la peine que nous révisions tout ce que nous avons appris à l’école, au collège, à l’université, dans les livres écrits par divers écrivains. Il ne s’agit pas d’attaquer quelque théorie que ce soit, non ; je suis uniquement en train de vous inviter à la réflexion et rien d’autre ; c’est le but de cette discussion.
Il y a une Loi qui est connue sous le nom de « LOI DE L’ENTROPIE UNIVERSELLE ». Si nous plaçons deux marmites pleines d’eau, l’une contenant de l’eau chaude et l’autre contenant de l’eau froide, si nous les mettons côte à côte, nous verrons un désordre involutif (voilà ce qu’est l’entropie universelle).
Si les gens ne travaillent pas sur eux-mêmes, s’ils n’essaient pas de passer par une sorte de RÉVOLUTION PSYCHOLOGIQUE, s’ils ne modifient pas leurs habitudes, leur manière de vivre et d’être, ils avanceront en conformité avec la Loi de l’Entropie, ils involueront dans le temps et, un jour, il n’y aura pas de différence entre une personne et une autre, elles seront toutes terriblement perverses.
Quant à la planète Terre, nous ne pouvons nier qu’elle se trouve dans la Loi de l’Entropie : l’atmosphère est complètement polluée, les mers se sont transformées en d’énormes décharges, de nombreuses espèces marines ont disparu ; dans les fleuves, les poissons sont morts, il est bien difficile de trouver un fleuve qui ne soit pas pollué ; les fruits de la terre ont été adultérés par tant et tant de greffes qu’il est difficile de manger une pomme véritable, maintenant on doit manger des aliments dénaturés.
Tout cela a altéré l’ordre de l’Univers, l’ordre de la Nature ; il y a des terres qui ne produisent déjà plus. Actuellement, le monde compte 4,5 milliards de personnes et il n’y a pas suffisamment de nourriture pour nourrir tant de gens ; dans les prochaines années, les personnes qui mourront de faim se compteront par millions et actuellement il y a beaucoup de gens qui meurent.
Ainsi donc, la Terre entière fonctionne en conformité avec la Loi de l’Entropie universelle : des terres qui auparavant étaient cultivables, qui donnaient des fruits en abondance pour nourrir tout le monde, sont maintenant stériles ; les expérimentations faites avec l’énergie atomique, les engrais chimiques ont provoqué la perte de la terre, tout marche de manière involutive.
Même la Terre, en ce moment, est en train d’agoniser, et le plus grave, c’est qu’elle agonise et que nous ne nous rendons pas compte qu’elle est en train d’agoniser.
Évidemment, si une personne est en train d’agoniser, nous savons bien ce qui l’attend ; de la même manière, si notre planète est en train d’agoniser, nous devons comprendre ce qui l’attend. Un jour, la Terre SERA ÉGALISÉE de partout, transformée en un Sahara ou, en d’autres termes, TRANSFORMÉE EN UNE LUNE de plus de l’espace infini.
Mais la Sagesse du Démiurge Créateur de l’Univers est grande ; il n’est pas superflu de vous dire, avec emphase, que la transformation n’est possible qu’au moyen du Sacrifice. Si, par exemple, nous ne sacrifiions pas le combustible de la locomotive, il n’y aurait pas de force motrice pour faire bouger le train ; de la même manière, nous dirons qu’au moyen du GRAND SACRIFICE, la transformation du monde est également possible.
Nous ne savons que trop que les axes de la Terre sont en train de se verticaliser ; le jour n’est pas loin où les pôles se transformeront en équateur, le jour n’est pas loin où l’équateur se transformera en pôles ; quand cela aura lieu, les mers changeront de lit et engloutiront la planète entière ; nul doute que surviendra un grand chaos.
Et actuellement, les glaces du pôle Nord, je le répète, sont déjà en train de fondre ; cela génère d’énormes cyclones qui rasent des villes entières et qui causent des ravages comme ceux qu’ils ont causés il y a peu, ce terrible cyclone qui détruisit le Honduras.
Ainsi, les icebergs se trouvent maintenant en masse près de la zone équatoriale ; le pôle magnétique ne coïncide plus avec le pôle géologique. Si un avion allait directement, en cet instant, vers le pôle nord guidé par la boussole, et s’il descendait ensuite exactement sur le pôle magnétique, les pilotes découvriraient avec étonnement que le pôle géologique ne se trouve pas là ; le pôle géologique a dévié, il se dirige vers l’équateur.
De sorte que le pôle magnétique et le pôle géologique ne coïncident plus ; cela provoque des changements de climat, on note certains désordres dans les saisons, surtout au printemps et en été ; cela entraînera un jour le déplacement des mers et la destruction de cette puissante civilisation que nous avons créée. Et le plus grave, c’est qu’avec elle nous nous détruirons aussi et nous périrons.
Nos ancêtres d’Anahuac ont dit : « LES FILS DU CINQUIÈME SOLEIL (en faisant référence à nous) périront par le feu et les tremblements de terre ». Cela est dûment attesté maintenant avec la catastrophe du Guatemala (qui, entre parenthèses, a été très grave, puisque non seulement ce pays a tremblé, mais qu’il continue de trembler et que le nombre de morts augmente).
Ainsi donc, l’humanité périra par le feu et les tremblements de terre et, à la fin, elle sera définitivement balayée de la face de la Terre, à cause du changement de lit des océans.
Mais ainsi, au moyen de ce terrible et épouvantable sacrifice, surgiront un jour, du chaos, des continents nouveaux sur lesquels vivra une nouvelle humanité. Virgile, le poète de Mantoue, a dit : « L’Âge d’Or est arrivé et une nouvelle descendance commande ».
Même si nous sommes tellement pervers que nous provoquons des guerres atomiques, le jour viendra où vivra sur la face de la Terre une humanité pacifique, une humanité pleine d’amour, une humanité innocente et pure, une humanité belle et sage.
Il me semble que cette planète est sortie de la Conscience de Cela qui s’appelle « Dieu », L’INEFFABLE, car jusqu’à maintenant, nous avons marché sur le chemin de la perversité et nous devrons périr ; mais il y aura « de nouveaux cieux et de nouvelles terres » comme l’a dit Pierre dans son « Épître aux Romains » et c’est là que vivra une nouvelle humanité.
En reconsidérant tous ces principes, il vaut bien la peine que nous luttions pour une TRANSFORMATION RADICALE ; il vaut bien la peine que nous établissions en nous un nouvel ordre.
Nous ne nous connaissons pas nous-mêmes ; nous avons besoin de nous connaître ; en nous, il y a des merveilles que nous ignorons. Quelqu’un me disait l’autre jour :
- Moi oui, je me connais moi-même, Monsieur.
- Cela me réjouit, lui répondis-je, que vous vous connaissiez vous-même ; mais répondez à la question suivante : combien d’atomes compte un seul poil de votre moustache ? Après que j’eus posé cette question, il resta silencieux. Il dit :
- C’est que. Et enfin il s’exclama : cela oui, je ne le sais pas ! Je lui dis :
- Si vous ne savez même pas combien d’atomes il y a dans un poil de votre moustache, comment osez-vous dire, avec une grande emphase, que vous vous connaissez vous-même de manière intégrale, totale ? L’homme se trouva embarrassé.
À l’intérieur de nous, il y a quelque chose de plus que le corps physique ; il existe une psychologie révolutionnaire qu’il faut étudier. Le corps physique n’est pas tout ; vous vous sentez attirés vers le physique, vous admettez même que vous avez un corps de chair et d’os parce que vous pouvez le toucher, parce que vous pouvez le palper, mais vous acceptez difficilement que vous avez une psychologie, parce que cela, par contre, vous ne pouvez pas le palper physiquement.
Quand quelqu’un admet qu’il a sa propre IDIOSYNCRASIE PSYCHOLOGIQUE PARTICULIÈRE, individuelle, il commence en fait à s’auto-observer. Évidemment, quand quelqu’un s’auto-observe, il commence à être différent des autres, il se donne les possibilités de changer.
Parmi toute cette humanité, un NOYAU DE GENS DEVRA ÊTRE SAUVÉ, de gens qui changent, de gens qui obtiennent d’avance un CHANGEMENT PSYCHOLOGIQUE. Ces gens seront assistés et emmenés dans un certain lieu du Pacifique, et de là, ils pourront contempler le duel de l’eau et du feu durant des siècles. Et finalement, quand de nouvelles terres surgiront du fond des mers, ces gens qui auront changé pourront vivre en paix, devenir le noyau d’une future humanité.
Mais nous avons besoin de changer et nous ne pouvons changer si nous ne nous auto-observons pas psychologiquement ; c’est pourquoi j’ai dit que quand quelqu’un commence à s’auto-observer psychologiquement, il donne des espoirs de changement, il devient une personne différente.
Nous avons besoin de nous auto-observer dans notre façon de penser, de sentir et d’agir ; il me semble que de s’auto-observer psychologiquement n’est pas un délit, il me semble que de tenter de changer psychologiquement n’est pas un délit.
À l’intérieur de nous-mêmes, dans notre personne, il existe des facteurs de discorde qui produisent des guerres dans le monde.
De nos jours, on parle beaucoup de la paix. Mussolini disait : « La paix est un rameau d’olivier qui pend au bout de onze millions de baïonnettes » (remarquez ce type de phrase, de conseil). Et que resta-t-il du Duce Mussolini ? Ils le pendirent à un poste d’essence et ils lui appliquèrent la fameuse peine de la vendetta italienne, ils lui donnèrent des coups de poing et des coups de pied ; finalement, le cadavre tomba au sol. Quelqu’un de là-bas, un citoyen assez sadique, en regardant le cadavre du Duce dans la boue, s’exclama : « Le Duce s’est transformé en porc ! ».
Ainsi la paix n’est pas une question de propagande, ni d’apaisements, ni d’ONU, ni d’armées pro-paix, etc. Rappelez-vous que l’ONU a aussi envoyé des armées qui sont allées se battre pour la paix. Croyez-vous que se battre pour la paix c’est de la paix ? Vous-mêmes êtes témoins que l’ONU dispose d’une armée et qu’ils ont attaqué d’autres forces, qu’ils ont bombardé, qu’ils ont empoigné le fusil. Croyez-vous que c’est ainsi que l’on travaille pour la paix ? Il y aura des guerres dans le monde tant que les facteurs qui produisent les guerres existeront à l’intérieur de nous.
La peur est l’un des principaux motifs de l’armement mondial. Si un homme a peur d’un autre homme, il s’arme, il porte un pistolet. Pourquoi ? Parce qu’il a peur ; s’il n’avait pas peur, il ne s’armerait pas. Si une nation s’arme « jusqu’aux dents », si elle se procure des bombes atomiques, des canons ultramodernes, etc., c’est parce qu’elle a peur qu’on l’envahisse, elle craint qu’une autre nation l’attaque.
La peur fait commettre de nombreuses injustices ; un homme en tue un autre par peur ; la peur de la vie transforme beaucoup de gens en voleurs ; à cause de la peur de mourir de faim beaucoup de femmes se prostituent ; de sorte que tant que les facteurs de la peur, de la crainte, existent à l’intérieur de nous, il y aura des guerres, de la prostitution, des vols, des assassinats, etc.
Si nous voulons lutter pour la paix, nous devons en finir avec les facteurs qui produisent les guerres : la PEUR est l’un d’eux. Si nous voulons la paix, finissons-en avec l’égoïsme. Chacun de nous dit : « Moi en premier, moi en second et moi en troisième ». Si cet égoïsme se projette mondialement, les nations disent : « Moi en premier, moi en second et moi en troisième », il y aura des rencontres par intérêt entre les pays et la guerre éclatera.
Ainsi donc, la paix n’est pas une question d’apaisements, ni de propagandes, ni d’armées de la paix, ni d’ONU, ni d’UNESCO, ni d’O.E.A. Tant que les facteurs qui produisent les guerres existent à l’intérieur de nous, il y aura des guerres dans le monde.
LA PAIX EST UNE SUBSTANCE ATOMIQUE ineffable qui est au-delà du bien et du mal et qui VIENT DE L’ESPACE ABSTRAIT ABSOLU.
Il est nécessaire que nous nous auto-explorions à cette époque de crise mondiale et de banqueroute de tous les principes ; il est nécessaire que nous nous auto-observions psychologiquement au moment où la Terre est bouleversée par tant et tant de tremblements de terre ; il est nécessaire que nous réfléchissions sur notre position actuelle, sur ce que nous sommes, sur ce que nous projetons, sur notre façon de penser, de sentir, d’agir.
Chacun de nous possède une psychologie, et ce n’est pas une question de croire ou de ne pas croire, mais d’observer. Il existe en nous la COLÈRE, qui nous conduit à la folie ; la CONVOITISE, et non seulement convoitons-nous, mais certains qui « se croient saints », convoitent de ne pas convoiter ; il existe en nous la LUXURE qui nous transforme en véritables bêtes.
L’ENVIE s’est transformée en ressort de l’action sociale, parce que si nous voyons qu’un autre a une belle voiture ultramoderne et flambant neuve, nous l’envions et nous désirons en avoir une comme celle-ci ou même mieux ; et si nous voyons qu’un de nos amis a acheté une belle maison et qu’il y vit avec une belle épouse, nous l’envions et nous désirons avoir une maison plus belle que la sienne ; et si nous voulons « jouer » au vertueux, nous affirmons : « Non, je ne convoite pas, je me contente de ce que j’ai (pain, vêtement et refuge) et c’est tout », bien qu’à l’intérieur de nous brûle le désir de conquérir gloire, honneurs, prestige, argent, etc.
L’ORGUEIL nous ronge le cœur ; chacun de nous à son orgueil particulier, individuel ; nous nous aimons trop nous-mêmes et c’est extrêmement grave. Il y a beaucoup de PARESSEUX, des tas de GLOUTONS, mais nous, nous ne sommes ni paresseux, ni gloutons, nous sommes de vrais « petits saints ».
La crue réalité des faits, c’est qu’en nous-mêmes nous avons des VALEURS NÉGATIVES qui nous conduisent à l’échec, et cela, à une époque de crise mondiale et de banqueroute de tous les principes, au moment précis où s’approche la troisième guerre mondiale.
Je dis que chacun des défauts psychologiques que nous avons en nous est comme un démon ou comme une entité ténébreuse. Quand on lit les quatre Évangiles, on trouve un verset où on affirme, avec emphase, que le grand Kabîr Jésus de Nazareth, le Christ, chassa SEPT DÉMONS du corps de Marie Madeleine (ce sont les SEPT PÉCHÉS CAPITAUX). Si on les multiplie encore par sept, et par encore des milliers de sept de plus, alors ce fut une LÉGION que le grand Kabîr chassa du corps de la Madeleine.
Virgile, le poète de Mantoue, a dit : « Même si nous avions mille langues pour parler et un palais en acier, nous ne parviendrions pas à énumérer entièrement tous nos défauts ». Ainsi, l’Évangile christique a raison quand il affirme que « chacun de nous est une légion ».
Si nous affirmions, de manière claire et précise, que le Moi n’est pas une chose individuelle, mais qu’il constitue une pluralité, nous n’exagérerions pas ; à l’intérieur de chaque personne, il existe un Moi pluralisé : le « Moi j’envie », le « Moi j’aime », le « Moi je déteste », le « Moi j’ai de la rancœur », le « Moi j’ai de la luxure », le « Moi j’ai de l’égoïsme », etc. Toute cette multiplicité de Mois existe à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant.
Nous sommes en train de parler du domaine psychologique révolutionnaire, nous sommes en train d’affirmer qu’il existe en nous de multiples entités psychologiques et cela est dûment constaté, cela est dûment documenté par les contradictions que nous avons dans notre propre mental : aussitôt avons-nous affirmé, que nous nions, notre mental est un MENTAL GIROUETTE ; nous sommes remplis « d’acrobaties psychologiques », nous ne soutenons jamais la même chose.
Ainsi donc, d’où proviennent tant de contradictions psychologiques ? Le cerveau n’est autre que l’instrument du mental, il n’est pas le mental ; il est fait pour élaborer la pensée mais il n’est pas la pensée. Ainsi donc, pensons plus profondément : d’où viennent tant de contradictions psychologiques ? Évidemment, de la pluralité du Moi.
Si nous disions que chacun de nos Mois possède TROIS CERVEAUX : Intellectuel, Émotionnel et Moteur, nous n’exagérerions pas ; en d’autres termes, nous dirions qu’à l’intérieur de chaque personne vivent de nombreuses PERSONNES PSYCHOLOGIQUES. Nous dirions aussi que, de la même manière qu’il existe cet espace tridimensionnel d’Euclide, il existe l’ESPACE PSYCHOLOGIQUE. Il ne fait aucun doute que toute cette multiplicité de personnes psychologiques qui demeurent en nous est une réalité dans l’espace psychologique. Cependant, les sens physiques ordinaires ne sont pas capables de percevoir l’espace psychologique ; mais il existe un autre sens : LE SENS DE L’AUTO-OBSERVATION PSYCHOLOGIQUE qui, lui, peut percevoir cet espace.
Malheureusement, notre sens d’Auto-observation psychologique est atrophié ; mais, à mesure que nous nous observerons d’instant en instant, de moment en moment, nous pourrons développer ce sens ; quand nous y parviendrons, la multiplicité du Moi sera une réalité pour nous, nous la verrons et nous percevrons aussi, intelligemment, l’espace psychologique.
Chacun de nous est une légion, nous avons la Conscience extrêmement endormie ; l’« humanoïde intellectuel » n’est pas capable de voir, de palper, ni de toucher les grandes réalités de l’espace psychologique.
Nous avons besoin D’ÉVEILLER NOTRE CONSCIENCE, mais notre Conscience est embouteillée, plongée dans tous ces Mois qui, dans leur ensemble, constituent le moi-même, le je, le soi-même.
Nous avons besoin de désintégrer ces Mois qui personnifient nos erreurs et c’est possible au moyen de l’Auto-observation psychologique. C’est sur le terrain de la vie pratique : à l’usine ou au bureau, à la maison, dans la rue ou au marché, où que ce soit, que nous pouvons nous autodécouvrir.
Quand nous sommes en relation avec les gens, nos défauts cachés affleurent totalement et, si nous sommes alertes et vigilants comme la sentinelle en temps de guerre, alors nous les voyons ; un défaut découvert doit être jugé sévèrement à travers l’ANALYSE SUPERLATIVE DE L’ÊTRE. Un défaut découvert doit être étudié et plus tard désintégré.
Il ne fait aucun doute que le mental ne peut altérer radicalement aucun défaut ; le mental peut justifier telle ou telle erreur, la changer, la faire passer d’un département à un autre de l’entendement, la justifier ou la condamner, mais jamais la désintégrer.
Nous avons besoin d’un pouvoir qui soit supérieur au mental, capable d’annihiler n’importe quel défaut. Heureusement, ce pouvoir est latent au fond de l’anatomie humaine ; je veux me référer de manière emphatique à la SIGNATURE ASTRALE DU SEXE ; je veux me référer de manière claire à DIEU-MÈRE, au Principe AMOUR, à l’ÉTERNEL FÉMININ DIVIN ; je veux me référer de manière claire à la DIVINE MÈRE KUNDALINI SHAKTI, Stella Maris ou la Vierge de la Mer, à Tonantzin, Rhéa, Marie, Cybèle, Adonia, Insoberte, Diane, etc.
Dieu-Mère est latent dans les profondeurs de notre propre Être ; c’est un POUVOIR FLAMMIGÈRE que seul le « psychologue avancé » peut percevoir avec le sens de l’Auto-observation psychologique ; si nous faisions appel à ce Pouvoir Igné ou divin (qui est une variante de notre Être lui-même), nous pourrions parfaitement désintégrer n’importe quel défaut psychologique que nous avons préalablement compris dans tous les niveaux du mental.
Il suffirait de l’appeler, comme un enfant appelle sa mère quand il a faim ou quand il a soif ; il suffirait de supplier Devi Kundalini Shakti pour qu’elle désintègre n’importe quel Moi-défaut préalablement compris.
Ainsi, celui-ci serait réduit en poussière cosmique, en cendres, et la Conscience plongée, placée dans ce Moi-défaut, serait libérée ; par ce chemin, nous pourrions désintégrer tous les Mois-défauts et libérer la totalité de la CONSCIENCE SUPERLATIVE DE L’ÊTRE.
Une Conscience libérée, émancipée, est capable de voir, de toucher et de palper les grandes réalités de l’espace psychologique ; une Conscience libérée est au-delà du mental et elle peut parfaitement découvrir la réalité de tous les phénomènes qui se produisent dans l’Univers.
Je veux que vous sachiez qu’il y a trois types de mental : le premier, nous pourrions l’appeler le « MENTAL SENSORIEL » ; celui-ci élabore ses concepts avec les perceptions sensorielles externes, il ne sait rien sur l’espace psychologique, il ne sait rien sur le Réel, sur Dieu, etc.
Monsieur Emmanuel Kant, le philosophe de Königsberg, a écrit une œuvre intitulée « La critique de la raison pure » ; la pensée Kantienne, avec tous ses syllogismes, pro-syllogismes, e-syllogismes, etc., est formidable ; Monsieur Emmanuel, avec « La critique de la raison pure », a démontré au monde que le MENTAL SENSORIEL ne peut rien connaître du Réel, de la Vérité, de Dieu, etc., il élabore ses concepts exclusivement avec les perceptions sensorielles externes et, par conséquent, il ne peut rien savoir sur la Vérité.
Il y a un deuxième mental ; je veux me référer au « MENTAL INTERMÉDIAIRE » (c’est là que sont déposés tous les dogmes, les croyances religieuses, etc.). Chacun est très libre de croire ce qu’il veut ; nous, les gnostiques, nous ne nous prononcerions en aucune manière contre les croyances d’autrui ; nous savons respecter la religion et les religions, parce que nous considérons que les religions sont comme des perles précieuses enfilées sur le fil d’or de la Divinité.
Les croyances religieuses ne sont pas non plus la perception directe de la Vérité. Le soleil existerait, que nous croyions en lui ou que nous n’y croyions pas ; la terre tournerait autour de l’astre roi même si nous n’y croyions pas ; le feu nous brûlerait le doigt chaque fois que nous le mettrions dans la flamme, même si nous n’y croyions pas. Ainsi donc, ce qu’un homme croit ou cesse de croire n’est pas la Vérité.
Au-delà du mental Intermédiaire, il y a le MENTAL INTÉRIEUR. Si le fonctionnement du mental sensoriel repose précisément sur les perceptions sensorielles externes, le Mental Intérieur fonctionne avec les ressorts précis de la Conscience superlative et transcendantale de l’Être.
Ainsi donc, la Conscience éveillée peut connaître les phénomènes de la Nature de manière directe, complète, intégrale, totale, et ensuite remettre ces données au mental Intérieur. Le mental Intérieur, avec les données de la Conscience superlative de l’Être, connaît le Réel, connaît les Mystères de la Vie et de la Mort, connaît l’origine de la vie, il découvre Cela que le mental Sensoriel ignore ; il sait d’où nous venons, où nous allons, quel est le but de notre existence, etc.
Le mental sensoriel ne peut pas connaître les phénomènes de la nature en soi. Nous voyons ici une fleur, par exemple, un œillet. Le mental sensoriel dit : « C’est un œillet » ; mais, qui nous a dit que c’était le nom de cette fleur ? On nous l’a appris à l’école, on nous l’a appris à la maison, les gens nous l’ont appris. Mais, avons-nous vérifié, par hasard, si c’est le véritable nom de cette fleur ? On nous l’a appris, oui, mais ceux qui nous l’ont appris, quelle autorité ont-ils pour donner un nom à cette fleur ? Quel sera son vrai nom ? Sommes-nous, par hasard, les maîtres de la Sagesse universelle pour savoir quel est le nom que le Divin Architecte a donné à cette fleur ? Avec le MENTAL INTÉRIEUR tout change ; nous disons : « Le vrai nom de cette fleur est telle ou tel, ses composants sont tels ou tels ».
Au collège, à l’école ou à l’université, on a pu nous donner la formule chimique de cette fleur et nous voyons alors, dans cette fleur, la formule que l’on nous a mise dans la mémoire, mais nous ne voyons pas la fleur, le nom qu’ils nous ont appris, mais nous ne voyons pas son vrai nom ; nous sommes en train de voir ce qu’on nous a enseigné ; nous voyons dans la fleur ce que nous avons appris à l’école, au collège, à l’université, mais nous ne sommes pas en train de voir la fleur (la voir, c’est différent).
Nous devons « NOUS OUVRIR AU NOUVEAU » pour que la fleur nous parle ; nous devons la connaître, nous devons nous mettre dans un état réceptif. Mais nous sommes orgueilleux, nous nous croyons plus grands que la fleur et nous l’appelons de telle manière ; nous disons : « Un œillet et sa formule chimique est ceci », parce qu’on nous l’a appris à l’école ; mais nous sommes en train de voir ce qu’on nous a appris à l’école, nous ne sommes pas en train de voir la fleur.
La Conscience, elle, peut voir la fleur, connaître son nom réel dans le Cosmos, connaître ses véritables fonctions et ses éléments réels ; la Conscience peut transmettre ces données au Mental Intérieur et le Mental Intérieur peut les comprendre.
Aujourd’hui, avec notre mental sensoriel, en vérité, la seule chose que nous faisons, c’est de projeter nos propres idées et opinions sur les phénomènes. Personne ne peut appréhender, avec le mental sensoriel, les phénomènes de la Nature et du Cosmos, parce que la vie circule sans cesse et que lorsque nous voulons la retenir, ne serait-ce qu’un instant, nous la tuons !
C’est seulement avec la Conscience éveillée s’exprimant à travers le Mental Intérieur que nous pourrons connaître les phénomènes en eux-mêmes et par eux-mêmes, ici et maintenant ! Il y a deux types de Science : la SCIENCE PROFANE et la SCIENCE PURE. Dans la science pure, les théories n’existent pas, seulement les faits.
Si je vous disais que le Comte de Saint Germain qui a vécu aux XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, etc., vit encore, vous me prendriez pour un fou. Mais je connais le Comte de Saint-Germain et je vous donne le témoignage qu’il vit ; il vit, soutenu par une science que vous ne connaissez pas : la Science Pure, la SCIENCE DU SURHOMME, la science que connaissent les extraterrestres qui voyagent à travers l’espace infini, la science des Seigneurs de la vie et de la mort, la science de ceux qui ont ouvert leur mental Intérieur.
Nous ne sommes rien d’autre que des petits enfants de la Connaissance universelle et c’est tout ; mais nous pouvons éveiller notre Conscience en détruisant les éléments indésirables que nous portons au-dedans et nous transformer radicalement pour devenir de véritables Surhommes, dans le sens le plus complet du terme.
Maintenant, en cette période de crise mondiale et de banqueroute de tous les principes, en cette période de tremblements de terre et de raz de marée, il vaut bien la peine que nous nous explorions nous-mêmes ; il vaut bien la peine que nous tentions un changement psychologique, une transformation radicale ; il vaut bien la peine que nous nous levions en armes contre toutes les connaissances désuètes, périmées ; il vaut bien la peine que nous devenions de véritables révolutionnaires de la Psychologie, de véritables rebelles de l’Intelligence, des Hommes capables d’initier une nouvelle civilisation et une nouvelle culture !