Troisième Chaire d’Anthropologie Gnostique

TROISIÈME CHAIRE D’ANTHROPOLOGIE GNOSTIQUE

Conférence de Samaël Aun Weor

Le Cinquième Évangile

L’heure est venue d’effectuer certaines analyses en relation avec l’homme. En toute certitude et au nom de la vérité, l’Anthropologie purement Matérialiste ne sait rien au sujet de l’origine de l’homme. Au cours des chaires précédentes, nous avons déjà fait quelques analyses sommaires et, à présent, nous allons approfondir davantage cette question.

Pensons un moment aux temps Mésozoïques de notre monde, à l’Ère des Reptiles. En vérité, l’homme existait déjà. Évidemment, l’Anthropologie matérialiste le nie. En vérité, l’Anthropologie purement profane ignore l’origine réelle de l’être humain. L’Anthropologie matérialiste veut que l’homme n’ait pas existé avant l’ÈRE QUATERNAIRE ; elle nie la possibilité qu’il ait existé pendant la Période CÉNOZOÏQUE, ce qui s’avère, au fond, manifestement absurde.

Cependant, il y a des choses qui donnent à réfléchir et ce sont les suivantes : pourquoi certaines espèces, comme le PLÉSIOSAURE et le PTÉRODACTYLE, ont-elles pu survivre aussi longtemps et, à la fin, sont mortes, ne laissant aujourd’hui rien de plus que des restes exposés dans certains musées ? Tandis que l’homme, bien que ces espèces aient péri, qu’elles aient disparu de la surface de la Terre, continue toujours d’exister.

Pourquoi les espèces de la période du MIOCÈNE et de l’Époque MÉSOZOÏQUE se sont-elles éteintes et comment se fait-il que les êtres humains ne se soient pas éteints ? Tant d’espèces ont disparu et les êtres humains continuent d’être vivants ! Comment est-ce possible ? Quelle explication la Science matérialiste pourrait-elle donner ? Elle n’en donne aucune.

Il est évident que l’espèce humaine aurait dû disparaître. Si leurs contemporains des époques QUATERNAIRE et TERTIAIRE ont disparu, les êtres humains auraient donc aussi dû disparaître de la surface de la Terre, mais ils continuent. Ceci nous permet d’en conclure l’existence de l’être humain bien avant l’Époque Quaternaire et même bien avant l’Époque des Reptiles ou L’ÂGE CARBONIFÈRE.

Nous avons le droit d’alléguer l’existence des êtres humains à une époque bien antérieure à la période Mésozoïque. Ce droit nous est conféré précisément par le fait concret, je le répète, que toutes les espèces des Époques Tertiaire et Quaternaire ont disparu et que, néanmoins, leur contemporain, l’homme, continue encore d’exister.

Si les autres espèces ont disparu, nous devons dire, par induction, que « l’animal intellectuel » appelé homme n’ayant pas disparu, il a dû exister avant l’Époque Mésozoïque et l’Époque Carbonifère. Les faits le démontrent. Et « les faits sont les faits, et devant les faits, nous devons nous incliner ».

Une chose est terriblement certaine : la Bible nous parle, par exemple, de SERPENTS VOLANTS et Job cite le Léviathan. Le Zohar affirme, avec emphase, que le Serpent Tentateur de l’Éden était un « chameau volant ».

À ce propos, il n’est pas superflu de rappeler qu’en Allemagne on a trouvé une espèce de « chameau volant ». Je me réfère à des restes fossiles, qui ont pu être parfaitement reconstitués par les anthropologues. Il a une longueur de 78 pieds, il est gigantesque avec un cou long, très long, semblable à celui des chameaux, cependant il est pourvu d’ailes membraneuses. Et quand on observe le corps de ces restes fossilisés, on peut se rendre à l’évidence qu’il s’agit vraiment d’un Serpent Volant, semblable au chameau par son long cou. S’agirait-il, peut-être, du Léviathan ? Que diraient les anthropologues à ce sujet ? Il est évident que ce Saurien ou, en d’autres termes, ce Mosasaurien, est au fond le reste unique, ou ce qui demeure, des serpents volants des temps archaïques de notre planète Terre.

En approfondissant tout ceci, nous trouvons d’autres aspects très intéressants dans le domaine de l’Anthropologie. À la BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE DE PÉKIN, par exemple, il y avait des peintures sur lesquelles on voyait quelques Plésiosaures et également certains Ptérodactyles. Comment est-il possible que les anciens, qui ne savaient rien de la Paléontographie ou de la Paléontologie, aient connu les espèces éteintes de l’époque même des reptiles ?

C’est quelque chose qui n’aurait pas d’explication logique si nous ne connaissions pas la possibilité de développer dans le cerveau humain certaines facultés de nature transcendantale ; des facultés qui nous permettent d’étudier l’histoire de la Nature et de l’homme, dans les profondeurs mêmes des mémoires qui gisent, cachées, dans tout ce qui est, qui a été et qui sera.

Vraiment, en réalité, mes chers amis, nous devons savoir que l’homme actuel n’est en aucune façon l’Homme réel. La seule chose sur laquelle nous pourrions être d’accord avec les anthropologues purement profanes, c’est sur la question de « l’animal intellectuel ».

Que celui-ci soit apparu à l’Époque Quaternaire ou à la fin de l’Époque Tertiaire, c’est une chose que je ne nierai absolument pas. Mais, avant tout, il convient de faire une nette distinction entre l’HOMME et l’ANIMAL INTELLECTUEL. L’Homme véritable a existé avant l’Époque Carbonifère et l’Âge purement Mésozoïque.

Cet Homme véritable a vécu à l’Époque des Reptiles. Malheureusement, certains êtres humains authentiques ont terriblement dégénéré, à la fin de l’Époque TERTIAIRE, pendant le MIOCÈNE. Ils se sont alors mélangés, malheureusement (comme je l’ai déjà dit dans la chaire précédente), avec certaines bêtes de la Nature. Et, de ces croisements, sont nés certains SINGES GIGANTESQUES (je répète ce que j’ai déjà dit) qui avaient la face bleue ou rouge, qui marchaient sur les pieds et les mains ou qui se dressaient debout comme des bipèdes, et qui avaient la capacité de parler.

À leur tour, ces spécimens se sont mélangés avec d’autres espèces sous-humaines et de tout cela ont résulté les singes que nous connaissons ou également, à cause de certaines évolutions, quelques types d’humanoïdes.

Ces humanoïdes ont continué à se reproduire sans cesse durant l’Époque Quaternaire. Ultérieurement, durant cette époque dans laquelle nous nous trouvons, ces humanoïdes formèrent l’humanité actuelle : un mélange d’Hommes authentiques avec des bêtes de la Nature.

Vous comprendrez donc maintenant la différence qui existe entre les Hommes réels des Première, Deuxième et Troisième Races et les « animaux intellectuels » de la Quatrième et de la Cinquième Race dans laquelle nous nous trouvons. Cependant, nous ne devons pas nous décourager pour autant. Les germes de l’Homme se trouvent dans les glandes sexuelles elles-mêmes ; nous les portons en nous.

Il n’y a personne qui ne porte pas ces germes, puisqu’on est le résultat du croisement de l’Homme avec l’animal. Si on porte ces germes, on a la possibilité de s’élever à l’état humain véritable. En effet, il faut travailler avec ces germes et, en vérité, il faut connaître les MYSTÈRES DU SEXE, pour pouvoir créer l’Homme authentique à l’intérieur de soi-même.

Malheureusement, les anthropologues matérialistes croient qu’ils sont des Hommes ; ils ignorent totalement les Mystères du Sexe et inventent, sur l’origine de l’espèce humaine, de multiples théories qui ne pourraient en aucune façon s’avérer utiles.

Je pense que toutes ces théories des anthropologues matérialistes causent un très grave tort aux peuples. Il est déplorable que l’Anthropologie matérialiste soit en train de corrompre la race humaine. Elle est déjà assez dégénérée comme cela, et avec ces théories, elle dégénère chaque jour davantage.

Nous, en tant qu’anthropologues gnostiques, nous devons juger très sévèrement les anthropologues matérialistes, ceux qui disent que « Ils ne croient qu’en ce qu’ils voient » et qui, cependant, croient en ce qu’ils n’ont jamais vu, en des utopies aussi absurdes que celle que nous soyons fils de la souris, ou bien que notre ancêtre, le mandrill, soit un « monsieur très distingué ».

Il nous faut indéniablement chercher l’ORIGINE de cette race humaine, de cette CINQUIÈME RACE, à laquelle nous appartenons. Nous devons chercher son berceau au CACHEMIRE, sur le PLATEAU CENTRAL DU TIBET, dans la région du Pont-Euxin, etc.

Je ne veux pas dire que tout le berceau de la race actuelle ait eu absolument son origine dans les régions que j’ai citées. Mais au nom de la vérité, je dois dire que ces régions de la Terre constituent un berceau très important de l’espèce humaine, un des différents berceaux. Je me réfère à l’espèce humaine actuelle, aux gens de la Cinquième Race.

Il y a eu CINQ RACES dans le monde, qui correspondent aux cinq époques différentes. En premier lieu, j’ai dit qu’il y a eu la Race Protoplasmique, puis les Hyperboréens, ensuite les Lémuriens, plus tard les Atlantes et, finalement, nous avons cette race qui est la nôtre, la race Aryenne. Nous développerons, au cours de ces sermons, l’histoire de chaque race, même si ce n’est que de façon sommaire, mais avec une description complète du cadre dans lequel elles se sont développées.

Aujourd’hui, je me bornerai à dire que les Hommes de la PREMIÈRE RACE proprement dite ont vécu sur la calotte polaire du Nord, dans l’ÎLE SACRÉE. Cette calotte polaire du Nord, les pôles plus exactement, occupaient alors la zone équatoriale.

Incontestablement, le mode de vie de cette race était très différent de celui d’aujourd’hui ; l’Anthropologie matérialiste ne connaît rien de tout cela. Bien plus, ces affirmations n’ont aucun rapport avec la fameuse PANGÉE, et, par conséquent, en faisant ces déclarations, la seule chose à laquelle nous nous exposons, c’est à la moquerie des anthropologues profanes.

Car, en vérité, ils ignorent totalement la Mécanique Céleste. Ils ne savent pas qu’il existe le processus de RÉVOLUTION DES AXES de la Terre. Ils pensent que la Terre a toujours eu la même position par rapport au Soleil, et c’est évidemment pour cette raison qu’ils ont inventé leur Pangée, car cela s’avère plus commode que d’étudier l’Astronomie.

Les HYPERBORÉENS ont eu pour théâtre le FER À CHEVAL qui entoure le PÔLE NORD. Il est évident que l’Angleterre et même l’Irlande ont appartenu à la Terre des Hyperboréens. L’Alaska a aussi appartenu à cette terre car toutes ces régions forment un fer à cheval autour de la calotte polaire du nord.

La LÉMURIE a existé plus tard, dans l’OCÉAN PACIFIQUE ; c’était un énorme et gigantesque continent qui couvrait toute la zone du Pacifique.

L’ATLANTIDE a existé, plus tard, dans l’océan qui porte son nom. Ainsi donc, la physionomie du globe terrestre a changé de nombreuses fois ; notre monde a eu cinq continents, cinq aspects, cinq scènes sur lesquelles se sont développées Cinq Races.

Pouvons-nous espérer que ces messieurs de l’Anthropologie matérialiste acceptent tout cela ? Bien sûr que non, car ils croient tout savoir sur tout ; « Non seulement ils ignorent mais, ce qui est pire, ils ignorent qu’ils ignorent ».

Ils ont voulu attaquer la Genèse biblique et, dans leur ardeur anticléricale, ont inventé toutes ces théories qui abondent ici et là.

Ils ne veulent même pas comprendre ce que signifie le mot Éden ; « Ed-en », dans son étymologie. Il y a une racine grecque qui explique ce mot : VOLUPTÉ. Ainsi, Éden signifie « Volupté ». L’Éden est le SEXE lui-même et toute la Genèse biblique est une œuvre d’Alchimie, qui n’a rien d’historique.

Cet Éden que l’on situait autrefois en Mésopotamie, entre le Tigre et l’Euphrate, s’est transformé plus tard en l’École des Astrologues, des Chaldéens et des Mages. En vérité, cet Éden semble avoir une certaine relation avec le fameux ADI-VASVAHA des anciens Lémuriens, voire même avec le JARDIN DES HESPÉRIDES du Continent Atlante.

L’Éden est le sexe, mais jamais les anthropologues du Matérialisme n’accepteraient cela, et ils accepteraient encore moins les grands MYSTÈRES SEXUELS de Chaldée, de l’Inde, de Babylone, du Mexique, de la Perse, de l’Égypte, etc.

Dans la Lémurie existait le système de reproduction par KRIYASHAKTI, ceci durant le Mésozoïque, bien avant que la race humaine ne soit tombée dans la génération animale. Nous savons bien que cette race est tombée dans la troisième partie de l’ÉOCÈNE, autrement dit durant le Miocène.

Les gens, les Hommes véritables de l’Époque Mésozoïque, se reproduisaient, assurément, par le Kriyashakti : le Pouvoir de la Volonté et de l’Intelligence. Mais, c’était des Hommes et leur système de reproduction ne serait pas accepté aujourd’hui par les « animaux intellectuels », parce que le système de reproduction des Hommes véritables est celui du Kriyashakti. C’est un système sacré qui serait la risée des anthropologues matérialistes, qu’ils rejetteraient, et par lequel même ils se sentiraient offensés.

Le sexe était alors considéré comme sacré : jamais on n’éjaculait le SPERME SACRÉ. Le Sperme était considéré comme une matière vénérable. Un spermatozoïde mûr s’échappait pour féconder une matrice et la race humaine possédait d’immenses pouvoirs, des facultés extrasensorielles qui lui permettaient de connaître toutes les merveilles de l’Univers et du Cosmos.

C’est pourquoi l’on dit qu’ils vivaient dans un état paradisiaque. Mais quand l’Homme est tombé dans la génération animale, c’est-à-dire lorsqu’il a commencé à éjaculer l’Entité du Sémen, il s’est précipité dans l’Involution. En réalité, c’est dans la troisième partie de l’Éocène que l’Homme déchu en est venu à se mêler aux bêtes de la Nature. De là est né « l’animal intellectuel ».

« L’animal intellectuel » ne pourrait incontestablement jamais accepter le système de reproduction par Kriyashakti, précisément à cause de sa condition d’animal. Le système de Kriyashakti n’est pas pour les « animaux intellectuels », il est pour les Hommes ; ce sont deux règnes différents.

C’est pourquoi, en réalité, cela ne devrait pas vraiment nous surprendre que les animaux intellectuels de l’Anthropologie matérialiste rejettent le système de reproduction par Kriyashakti, et ils ont même raison de le faire, car ce système n’est pas pour les « animaux intellectuels », je le répète, mais pour les Hommes.

Cependant, puisque les germes de l’Homme se trouvent – malgré tout – dans nos glandes endocrines, il est évident que si nous travaillons avec le système sexuel de Kriyashakti, qui est celui des Hommes, nous pourrons véritablement régénérer le cerveau et développer, dans notre nature physiologique, biologique et psychosomatique, l’Homme réel, l’Homme véritable. Mais, je le répète, cela ne plaît pas aux « animaux intellectuels ».

Nous autres, dans la GNOSE, nous avons diffusé partout les Mystères du Sexe. S’il est bien certain que le Gnosticisme Universel a accepté le système de reproduction par Kriyashakti, il n’en est pas moins vrai que des millions « d’animaux intellectuels » l’ont rejeté, et nous ne pouvons pas les critiquer, puisque ce sont des « animaux intellectuels » : le produit de la relation sexuelle de certains Hommes qui ont dégénéré à l’Époque Tertiaire et qui se sont mélangés avec des bêtes de la Nature. Comment ce produit du croisement d’Hommes et de bêtes pourrait-il accepter un système sexuel qui ne lui appartient pas ? C’est impossible ! Alors cela vaut la peine que nous réfléchissions un peu.

Mais, nous allons aborder un point très important que j’ai noté aujourd’hui pour que nous y réfléchissions.

En fin de compte, d’où ont surgi toutes les espèces vivantes ? D’où a surgi cette Nature ? Pourquoi devrions-nous accepter de pures utopies matérialistes ? Pourquoi devrions-nous accepter le Dogme de l’Évolution ? Pourquoi devrions-nous vivre dans un monde d’hypothèses ?

Le moment est venu d’approfondir un peu toute cette question. Dans ma précédente conférence, j’ai dit que l’espèce humaine s’était développée dans d’autres Dimensions ; j’ai dit aussi que ces messieurs matérialistes n’acceptaient pas ces DIMENSIONS SUPÉRIEURES. Ils veulent nous maintenir de force dans le Dogme Tridimensionnel d’Euclide ; ils sont comme le porc qui veut tout le temps rester dans la porcherie et qui ne veut rien voir d’autre.

Mais, nous n’acceptons pas ces dogmes. En premier lieu, parce qu’ils n’ont pas vérifié les hypothèses qu’ils ont formulées (comme celle que « l’homme vient du singe »). Darwin n’a jamais dit que l’homme venait du singe, jamais. Il a dit, par contre, que « l’homme et le singe avaient un ancêtre commun ». Darwin a ouvert une porte, rien d’autre.

Quand KARL MARX dédia à Darwin sa Dialectique Matérialiste, celui-ci s’offensa : il refusa une telle dédicace, il se sentit très gêné. M. DARWIN n’était pas matérialiste ; il faisait des investigations et il a ouvert une porte, c’est tout. C’est à nous qu’il appartient de profiter de cette porte et de percer le mystère.

Si tout ce qu’il y a, jusqu’à présent, ce sont des hypothèses (comme le dit Haeckel qui assure vraiment, avec emphase, que ni la Géologie, ni la Phylogenèse ne seront jamais des sciences exactes), si les théories disparaissent du jour au lendemain, si ces messieurs affirment ce qu’ils n’ont jamais vu (bien qu’ils disent que « ils ne croient qu’en ce qu’ils voient »), s’ils mentent de cette façon, alors nous ne pouvons, ni ne devons leur accorder de crédit.

Nous devons faire appel à la SAGESSE DES ANCIENS. C’est ce qu’enseigne le Gnosticisme Universel. Que la race humaine se soit développée dans d’autres Dimensions, c’est impossible pour la science matérialiste, mais c’est une réalité pour les gnostiques.

Si les anciens Sages pouvaient parler du PLÉSIOSAURE, s’ils pouvaient mentionner différentes bêtes de l’Époque des Reptiles et même de la Période Carbonifère, sans connaître, comme je l’ai déjà dit, la Paléontologie, ni la Paléontographie, ni avoir tout ce jargon dans la tête, c’est parce qu’ils possédaient des FACULTÉS extraordinaires qui peuvent être développées et qui résident dans le cerveau humain.

Les anthropologues matérialistes pourraient-ils affirmer qu’ils connaissent totalement le cerveau humain ? Il est bien évident que non. Bien plus, j’affirme clairement que la science médicale ne connaît pas encore véritablement le corps humain. Elle croit le connaître, mais elle ne le connaît pas.

Bien plus tard, quand vous approfondirez la science Jinas, vous pourrez corroborer mes affirmations. Mais, ne dévions pas du sujet.

En définitive, quelle est l’origine de l’humanité, de la terre, des races, de la nature, de tout ce qui a été, qui est, et qui sera ? C’est à cela qu’il faut réfléchir aujourd’hui.

Que nous disent les Nahuas sur l’OMEYOCAN ? Qu’est-ce que l’Omeyocan, le Lieu Deux ? On dit que « dans l’Omeyocan, il n’y a que Vent et Ténèbres », c’est ce qu’affirment les Nahuas. On appelle aussi l’Omeyocan – à cause du Vent et des Ténèbres – YOALLI EHECATL. Le Yoalli Ehécatl est quelque chose qui doit nous inviter à la réflexion. Mais réfléchissons, continuons.

Que nous dirait le monde oriental, et non pas uniquement les érudits de notre pays (le Mexique), mais les asiatiques, sur l’Omeyocan ?

Un jour, j’étais en train de parler ici sur ce qu’est la Matière en elle-même. Je disais que « La forme pouvait être détruite mais que, comme substance, la Matière continuait dans d’autres Dimensions et qu’à la fin la TERRE-SUBSTANCE ou la Terre-Germe était déposée dans l’espace profond de l’Univers, dans la DIMENSION ZÉRO INCONNUE ». J’ai affirmé cela. J’ai également dit que « Cette substance était l’ILIASTER : la semence qui resterait déposée dans les profondeurs de l’espace, attendant l’heure d’une nouvelle Manifestation Cosmique ».

Rappelez-vous les explications supplémentaires que j’ai données en disant que « Comme lorsqu’un arbre meurt, il reste sa semence dans laquelle se trouvent toutes les possibilités d’un nouveau développement pour un nouvel arbre, de la même façon, lorsqu’un monde meurt, il reste sa semence : Matière homogène, insipide, sans substance, inodore, incolore, déposée dans le sein de l’ÉTERNELLE MÈRE-ESPACE ».

Eh bien, cette Semence, par rapport à l’UN est DEUX. Nous ne devons pas oublier que pour être Un, il faut d’abord être Deux et que l’Un se scinde en Deux. Cette Terre Chaotique Primigène, insipide, sans substance, inodore, ce germe de monde déposé dans la Mère Espace, c’est l’Omeyocan, un véritable paradis qui, pendant le temps d’inactivité, vibre cependant avec bonheur.

On a dit qu’on appelle aussi l’Omeyocan « Yoalli Ehécatl » – à cause du Vent et des Ténèbres -. Pourquoi ? Parce qu’EHECATL est le Dieu du Mouvement Cosmique, le Dieu du Vent. Yoalli Ehécatl, voilà le Grand Mouvement Cosmique de l’Omeyocan ; c’est là, dans l’Omeyocan, que règne l’authentique félicité du monde, la joie inépuisable, profonde.

Il existe des JOURS et il existe des NUITS COSMIQUES. Quand la Terre est à l’état germinal ou quand un monde quelconque se trouve à l’état de germe, déposé dans le sein de l’espace profond, il dort et, tout en étant Deux, il est Un.

Alors, après une certaine période d’inactivité, l’IMPULSION ÉLECTRIQUE, l’OURAGAN ÉLECTRIQUE, fait que tous les aspects positifs et négatifs entrent en activité. C’est pourquoi l’on dit que « Dans l’Omeyocan, il y a des Ténèbres et du Vent » ; « Ténèbres et Vent », Mouvement Cosmique.

Nous ne voulons pas dire « ténèbres » au sens complet du terme. C’est seulement une façon allégorique de parler. Souvenons-nous que dans les Mystères Égyptiens, le Sacerdote s’approchait du Néophyte et lui murmurait à l’oreille : « Osiris est un Dieu Noir ». Ce n’est pas parce qu’OSIRIS fût réellement noir, car il est le LOGOS, mais il se trouve que la LUMIÈRE de l’Esprit Pur, la Lumière de la Grande Réalité est TÉNÈBRES pour l’intellect.

Et si l’on dit que « Dans l’Omeyocan, il n’y a que Ténèbres et Vent », c’est-à-dire Mouvement Cosmique, on veut dire que c’est là où se trouve la Lumière Incréée et où se développe le Mouvement Cosmique représenté par Ehécatl.

Dans l’Omeyocan tourbillonne la Quiétude infinie, avant la manifestation du Grand Logos Solaire. Le LOGOS SOLAIRE, sur la terre sacrée d’Anahuac, a toujours été appelé QUETZALCÓATL. Ainsi donc – en tant que Logos – Quetzalcóatl existe indubitablement bien avant toute Manifestation Cosmique. C’est le Logos.

L’Omeyocan est le Nombril Cosmique de l’Univers, où l’infiniment grand jaillit dans l’infiniment petit, avec des tourbillons réciproques qui vibrent et palpitent intensément. Là, se rencontrent le grand et le petit, le Macrocosme et le Microcosme.

À l’Aurore de l’Univers, l’Ouragan Électrique fait palpiter tous les atomes sous forme de tourbillons dans l’Omeyocan, dans le Nombril de l’Univers, dans la MATRICE COSMIQUE qui est le Deux.

Dans l’Omeyocan, le TLOQUÉ NAHUAQUE est une tempête nocturne de toutes les possibilités. Pourquoi ? Parce que lorsque le Mouvement Électrique, l’Ouragan Électrique, le Cyclone Électrique, fait tourner tous ces atomes dans la Matière Chaotique, toutes les possibilités de la Vie Universelle existent. C’est ce qu’ont toujours écrit les meilleurs auteurs de Cosmogénèses. Naturellement, nous parlons d’une chose que la Science matérialiste ne pourrait absolument pas admettre.

Dans l’Omeyocan, le SEIGNEUR DE LA NUIT, le NOIR TEZCATLIPOCA, se nie, éclate en lumière, et naît l’Univers que féconde et que dirige Quetzalcóatl, le Logos Solaire. Rappelons-nous que ce Tezcatlipoca représente, dans son aspect féminin, la LUNE et DIEU-MÈRE. L’Omeyocan est précisément cela, Dieu-Mère ; c’est précisément la Matrice du Monde. C’est pourquoi l’on dit que « Tezcatlipoca éclate en lumière ». En effet, la Mère se gonfle comme la Fleur de Lotus, et, à la fin, naît cet univers qui, en fait, féconde le Logos. En Nahuatl, on dit que « Quetzalcóatl dirige et conduit alors cet Univers qui surgit à l’existence ».

Le Logos, UNITÉ MULTIPLE PARFAITE, est un radical ; mais il se dédouble de même en les QUARANTE-NEUF FEUX pour travailler avec cet Univers naissant. Il est incontestable que c’est précisément le Logos Quetzalcóatl qui dirige cet univers ; en d’autres termes, c’est la Conscience Cosmique qui gouverne et dirige ce qui est, qui a été et qui sera.

Mais je suis sûr, parfaitement sûr, que l’Anthropologie matérialiste n’accepterait pas cette conception de Quetzalcóatl. Je suis tout à fait sûr que l’Anthropologie matérialiste rejette le Logos, qu’elle est contre la tradition mexicaine, qu’elle ne veut rien savoir de la Sagesse du Mexique. En refusant Quetzalcóatl comme véritable gouvernant de l’Univers, l’Anthropologie matérialiste se dresse, en fait, contre le Mexique lui-même. Ainsi, mes chers amis, cela vaut la peine que nous réfléchissions un peu.

Il ne convient pas non plus que nous nous fassions une conception anthropomorphique de notre Seigneur Quetzalcóatl, non. Je le répète : Quetzalcóatl est une Unité Multiple Parfaite, il est le Démiurge des Grecs, le Logos platonicien, l’Énorme Principe de la Nature, faisant vibrer chaque atome, faisant tressaillir chaque Soleil, il est le FEU CRÉATEUR du premier instant.

Les messieurs du Matérialisme Anthropologique ne pourront jamais m’assurer qu’ils connaissent le feu. Je suis sûr qu’ils ne le connaissent pas, et encore moins l’électricité. Nous, ce qui nous intéresse, c’est le Feu du feu et la connaissance profonde de l’électricité.

Ils utilisent le feu et le considèrent comme un élément de combustion ; mais ils se trompent, parce qu’en réalité et en vérité, si nous frottons une allumette, nous voyons que le feu surgit. Ils disent qu’il est le produit de la combustion ! Non, monsieur, c’est plutôt la combustion qui est un produit du feu, parce que la main qui frotte l’allumette a du feu qui lui permet de bouger, et que le feu est latent dans l’allumette elle-même. Il suffit seulement d’éliminer l’étui de matières chimiques phosphoreuses au moyen du frottement pour que le feu surgisse.

Le feu existe avant l’allumette ; c’est une chose inconnue de la chimie, parce que le Feu en lui-même est le Logos, le Principe Intelligent Fondamental de la Nature.

Il est certain que nous ne sommes pas en train de défendre un dieu anthropomorphique qui dérange tant ces messieurs de l’Anthropologie matérialiste, non. Mais, nous voulons uniquement affirmer avec emphase que la Nature possède des Principes Intelligents et que toute cette somme de Principes Intelligents de la Nature est Quetzalcóatl, le Démiurge des Grecs, le Logos des platoniciens, Unité Multiple Parfaite latente dans tout atome, dans tout corpuscule qui vient à la vie, dans toute créature qui existe sous le soleil.

Mes chers amis, il n’y a pas de doute que le MONOTHÉISME a causé un grand préjudice à l’humanité, car la conséquence en a été le Matérialisme, l’ATHÉISME. Je dis aussi que le POLYTHÉISME, poussé abusivement à l’extrême, a fait du tort à l’humanité, car c’est de là qu’a surgi alors le Monothéisme et du Monothéisme, à son tour, a surgi l’Athéisme Matérialiste.

Voyez comment le Polythéisme, après avoir dégénéré, a donné naissance au Monothéisme Anthropomorphique et, enfin (examinez attentivement la séquence), le Monothéisme Anthropomorphique, à son tour – en raison des abus des divers clergés religieux -, a engendré l’Athéisme Matérialiste.

Si nous acceptons les Principes Intelligents dans la Nature et dans le Cosmos comme fondement de toute cette Mécanique de la Relativité, nous n’ignorons pas que, dans le fond, « la variété est Unité ».

J’estime que, dans un avenir proche, l’humanité devra revenir au Polythéisme, mais sous une façon Moniste Transcendantale. L’humanité devra trouver un équilibre, dans le domaine spirituel, entre le Monothéisme et le Polythéisme. Ainsi seulement pourra s’amorcer véritablement un renouvellement des principes et une révolution complète de la Conscience.

Pour ce soir, j’ai terminé de parler. Je laisse maintenant toute liberté à ceux qui sont ici de poser des questions en relation avec ce thème. Je vous avertis que je ne répondrai pas aux questions qui n’ont rien à voir avec ce thème.

Question. Vénérable Maître, existe-t-il une certaine relation entre l’Éternel Teotihuacan et l’Omeyocan ?

Maitre. En réalité, le TEOTIHUACAN EST BIEN AU-DELÀ DE L’OMEYOCAN ; on pourrait dire que le Teotihuacan est le Soleil Sacré Absolu et l’Omeyocan est quelque chose de très différent, c’est le Lieu Deux ; c’est l’Iliaster, la semence des mondes.

Nous savons évidemment très bien que quand le Tourbillon Électrique, quand Yoalli Ehécatl commence son Mouvement Cosmique, alors apparaît le Dualisme et advient le Chaos. Ce Chaos est fécondé beaucoup plus tard, comme je l’ai déjà dit, par Quetzalcóatl, le Logos, Unité Multiple Parfaite. Faisons donc la différence entre le Teotihuacan et l’Omeyocan.

Une autre question ? Tous ceux qui sont ici doivent poser des questions s’ils ont un certain doute. S’ils n’en ont pas, alors qu’ils n’en posent pas. Voyons.

Question. Vénérable Maître, vous parliez de Tloque Nahuaque qui, dans toute l’acception du terme Nahuatl signifie : « Maître ou Divinité de ce qui est loin et de ce qui est proche ». Quelle explication profonde pourriez-vous nous donner à ce sujet ?

Maitre. Ce que j’ai déjà dit : le VENT, les TÉNÈBRES, le MOUVEMENT… dans lequel l’infiniment grand rentre dans l’infiniment petit ; des remous incessants qui se croisent et se mélangent. Tout cela arrive toujours, comme je l’ai déjà affirmé de manière emphatique, dans l’Omeyocan.

Question. Dans ce processus du Microcosme peut-on parler de « l’animal intellectuel » comme Microcosme ou est-ce l’Homme qui est le Microcosme ?

Maitre. LA POSSIBILITÉ DU MICROCOSME EXISTE DANS l’ANIMAL INTELLECTUEL, puisqu’il porte la semence de l’Homme, bien qu’il ne soit rien de plus qu’une bête qui raisonne. Il n’y a pas de doute que « l’animal intellectuel » est le résultat, précisément, du mélange de certains hommes dégénérés avec des animaux de la Nature. De sorte que ce corps que nous avons est le résultat de ces mélanges pendant l’Époque de la Grande Chute, à la fin de l’Âge Tertiaire, dans le Miocène, Compris ? Une autre question ?

Question. Vénérable Maître, pour développer un peu l’aspect que nous ne sommes rien de plus maintenant que le résultat de la reproduction d’Hommes dégénérés avec des bêtes et si, en nous, la seule possibilité humaine ce sont tout au plus les germes qui se trouvent dans nos glandes endocrines, est-il possible que nous puissions nous développer et créer profondément l’Homme ?

Maitre. Je vais l’expliquer en retournant au passé. Le mélange de certaines tribus lémuriennes dégénérées, avec certaines bêtes subhumaines de la Nature, a eu comme résultat certaines espèces semblables à des hommes, et parmi elles les différents types de singes, « changos », etc. J’ai dit aussi qu’il y a eu également comme résultat (cela, je l’ai dit dans la dernière chaire), un certain type de singes énormes, gigantesques, les uns à la face bleue, les autres à la face rouge, et cela, nous ne pouvons pas le nier.

C’est peut-être pour cette raison que les matérialistes – bien qu’ils ne connaissent pas ces doctrines -, osent affirmer, entre autres, que nous venons du mandrill, cela quand ils oublient notre sœur la souris.

Mais en tout cas, ces singes ont existé ; j’ai dit qu’ils parlaient, qu’ils marchaient à quatre pattes, parfois à deux, et qu’ils avaient le droit de parler comme les gens.

Que les singes de ce type se soient mélangés entre eux et qu’ils se soient reproduits ? C’est certain. Que le mandrill soit peut être descendu de ce type de singes, nous ne pouvons pas le nier. Il suffit que nous observions ses fesses rouges et même son aspect en général, ce qui fut donc la raison de l’inquiétude de beaucoup d’anthropologues matérialistes.

Mais, il est évident que ces créatures se sont mélangées, à leur tour, avec un autre type d’animal, et, à la fin, certains de ces animaux avaient un aspect mi-humain (ils ressemblaient plutôt à l’homme), et pour finir, après tant de mélanges, d’évolutions et d’involutions, ont résulté les corps des humanoïdes, qui bien qu’ils soient de descendance animale, portent des germes d’Homme.

J’ai dit aussi que les Australiens, par exemple, les tribus d’Australie très primitives, avec des têtes aplaties, étaient donc, pour leur part, des Lémuriens dégénérés, le mélange d’hommes avec des bêtes, mais qui étaient encore très proches des bêtes ; et c’est vrai, puisque certaines de ces tribus d’Australie ressemblent à des animaux : ils ont une peau comme celle des ours.

Si toutes ces métamorphoses sont possibles, il est possible aussi (puisque le corps humain actuel ressemble à l’Homme, bien qu’il ne soit pas un Homme) de créer, dans l’organisme humain, dans le système psychosomatique, dirions-nous, l’Homme authentique.

Il ne nous reste qu’à savoir utiliser les semences, commencer la révolution du germe lui-même, pour que ces germes poussent et que, dans ce système psychosomatique, apparaisse l’Homme intérieur, l’Homme réel.

Nous ne pouvons pas nier que, dans ce travail, doivent s’effectuer certaines modifications organiques.

Par exemple, des individus ayant leurs glandes dégénérées, qui ont subi des greffes de glandes ou de viscères, sont des cas perdus. Parce que, dans ce terrain, il n’est plus possible que les germes de l’Homme puissent pousser, germer, se développer.

Donc, en vérité, mes chers amis, il faut EFFECTUER CERTAINS CHANGEMENTS DANS NOTRE ORGANISME PHYSIQUE ; et ces changements s’effectuent, précisément, avec le TRAVAIL SEXUEL, en adoptant le système de KRIYASHAKTI, la méthode de reproduction des Lémuriens.

Mais, comme je vous l’ai dit auparavant et je vous le répète maintenant, cette méthode de reproduction est haïe à mort par les « animaux intellectuels ». Mais, si un « animal intellectuel » souhaite devenir un Homme, il doit accepter le système sexuel des Hommes ou continuer comme un « animal intellectuel ».

Par conséquent, il faut provoquer certaines mutations, certains changements favorables ; c’est ainsi que l’animal intellectuel peut s’élever au niveau d’Homme. Je termine sur ces paroles. Une autre question ? Voyons, frère A.

Question. Vénérable Maître, au Tenayuca […] les murs, on adore Tezcatlipoca que vous avez cité, et il y a là beaucoup de crânes qui représentent donc la mémoire, la mort. Cela a-t-il une relation avec la Matrice du Monde, avec Tezcatlipoca, la Lune, la Déesse de la Nuit, cela a-t-il une relation aussi avec Tlaloc qui est adoré également là-bas, dans la Pyramide de Tenayuca ?

Maitre. Eh bien, il est clair que Tlaloc est l’Eau, il est la Vie.

Question. Vous voulez dire dans le Macrocosme ?

Maitre. Il est clair que c’est l’Eau, c’est la Vie ; nous savons très bien l’importance qu’ont l’eau et la terre pour qu’apparaissent les créatures vivantes ; comme Moïse l’a dit : « Pour créer des êtres vivants, il faut de l’eau et de la terre », c’est évident. C’est pour cette raison que TLALOC ET LA MÈRE COSMIQUE, la Mère Nature, la Grande Mère du Monde, l’Omeyocan, SONT INTIMEMENT ASSOCIÉS ; plus encore : Tlaloc et Tezcatlipoca sont aussi reliés, car nous connaissons le symbolisme de Tezcatlipoca.

Question. J’ai compris Maître, que « l’animal intellectuel » est un animal dégénéré, qui n’est pas identique à l’Homme, mais très semblable […] les corps paraissent être les mêmes, Maître. Quelle métamorphose doit-on accomplir, quels changements ? Le corps humain de l’Homme véritable et de cet animal sont-ils identiques ?

Maitre. IL Y A UNE SIMILITUDE entre le corps de l’Homme et le corps de « l’animal intellectuel » actuel ; mais il est évident que, par la Science de la Transmutation de Jesod-Mercure d’énormes changements vont être provoqués dans l’organisme humain. Par exemple : la glande pinéale, qui est unie au pénis ou au phallus, se développe de façon extraordinaire. L’ « animal intellectuel » n’a pas cette glande développée. Le torrent sanguin va s’enrichir avec les hormones.