La Révolution de Bel · Livre
Dédicace
Je dédie ce livre aux hommes à la volonté d’acier, aux grands rebelles, aux aigles altiers, à ceux qui ne courbent jamais la tête sous la cravache d’aucun tyran, aux super hommes de l’humanité et aux grands pécheurs repentis, parce que d’eux sortira une race de Dieux.
Je sais trop que toute cette faune d’insensés, théosophes, rosicruciens et spiritistes de Colombie lanceront une fois de plus leurs diffamations contre le Maître de la Fraternité Universelle Blanche, Aun Weor, pour le seul fait d’être colombien, car c’est une terrible vérité que nul n’est prophète en sa terre.
Si quelqu’un vient d’Orient et qu’il parle anglais et sanscrit, toute cette faune de piétistes et bigots lui baisera les pieds, même s’il s’agit d’un imposteur ; mais, qu’en Colombie, il existe un Maître colombien, cela, non, les stupides du spiritualisme ne peuvent pas l’accepter et, remplis de colère, ils enfonceront définitivement les clous de sa croix à coups de marteaux et se gausseront du Maître, lui cracheront au visage, car c’est une terrible réalité que nul n’est prophète en sa terre.
Raison pour laquelle nous lisons, dans le verset 24, chapitre 4 du Nouveau Testament selon Saint-Luc ces paroles du Christ : « Mais, ajouta-t-il, je vous le dis en vérité, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. »
Ainsi donc, il n’y a rien d’étonnant à ce que les spiritualistes de Colombie eux-mêmes, essayent de me ridiculiser, car Jésus lui-même « rendait témoignage qu’un prophète n’est pas honoré dans sa propre patrie. » (Verset 44, chapitre 4 Nouveau Testament selon Saint-Jean).
Ce sublime message que moi, Aun Weor, je remets à l’humanité, sera inévitablement rejeté par la plupart des « puits de science » du Rosicrucianisme, du Théosophisme, du Spiritisme et même par certains groupes de castrés volitifs, remplis de tartufferie et de piétisme, tels que les dénommés Frères Hermétiques de Louxor, célèbres pour leur paresse mentale, les dénommés Martinistes, acolytes du mage noir Papus, les dénommés Bouddhistes libres, parmi lesquels abonde l’homosexualité. Les partisans de Max Heindel, fameux pour leur ignorance et les exploiteurs des distinctes religions du monde – c’est qu’il est terriblement réel, et vrai, que les lettres nombreuses corrompent.
On compte par milliers, les érudits du spiritualisme qui savent tout et ne savent rien ; ils discutent, ils polémiquent, ils argumentent et se déclarent propriétaires du savoir, mais dans le fond, ils ne sont rien que de pauvres insensés remplis de haine, remplis d’égoïsmes, remplis d’envie, d’intrigues et de rancœurs.
Or pour arriver à la Haute Initiation, on n’a pas besoin d’être érudits ; ce que cela requiert, est d’être parfait, comme notre Père qui est dans les cieux est parfait.
À la Haute Initiation, on n’arrive pas avec l’intellect, mais avec le cœur, et il existe de véritables Maîtres de la Fraternité Blanche qui ne savent pas même lire ni écrire, et pourtant ce sont de grands sages illuminés.
Le temps que perdent ces insensés des si fameuses écoles spiritualistes, en se remplissant la tête de théories et mysticismes morbides qui ne mènent à rien, ils devraient l’employer à corriger tous leurs défauts et à en finir avec toutes leurs tares mentales, car, au Golgotha de la Haute Initiation, seules montent les âmes au cœur pur et saint.
L’intellect n’arrive jamais à l’initiation. Au Golgotha de la Haute Initiation, seul arrive le « cœur ». La plupart des spiritistes, théosophes, rosicruciens, etc. sont désormais corrompus et ont la tête farcie de théories absurdes et de préjugés ancestraux, ils n’ouvrent le pas à rien de neuf. Quand notre livre intitulé « Le Mariage Parfait » entra en circulation, il n’y eut de spiritualiste de Colombie qui ne lançât contre nous l’infamie de ses critiques et c’est que les stupides n’étudient pas pour apprendre, mais pour critiquer.
Chaque école, société, loge spiritualiste a son « petit tyran » et son « petit cercle » d’insensés qui ne veulent rien de nouveau. Aucun « petit chef » ou petit tyran de « cours » ou loge, ne veut admettre quoi que ce soit qui puisse menacer l’existence et « l’affaire » de sa congrégation.
Dans peu de temps, les canons de la 3ème Guerre Mondiale rugiront et alors, ceux qui se moquent aujourd’hui de Aun Weor auront à l’entendre. (Et de quelle horrible manière !)
« La Justice est la suprême piété et la suprême impiété de la Loi ».
Les Dieux jugèrent la Grande Prostituée (l’humanité) et considérèrent qu’elle était indigne. La sentence des Dieux est :
À l’abîme !
À l’abîme !
À l’abîme !
Hommes de l’Ère du Verseau ! Hommes du 21ème siècle ! Hommes du 30ème siècle, demeurez fermes dans la lumière, rappelez-vous que les hommes du 20ème siècle furent des barbares et qu’eux-mêmes périrent et furent châtiés pour leurs méchancetés. Que ceci vous serve d’exemple pour que vous demeuriez fermes dans la foi du Christ.
Hommes du Verseau ! Hâtez votre chemin vers la lumière ; rachetez-vous et fusionnez avec votre Intime, avant que les mauvais du 20ème siècle sortent de l’abîme. Un nouveau signe de ténèbres s’approche (Capricorne) et à vous, il incombe d’être alertes et vigilants car la terre sera nouvellement envahie par les « Ames-Démons » de l’âge noir qu’au 20ème siècle, moi, Aun Weor, j’ai enfermées dans l’abîme, pour que vous ayez la félicité dont vous profitez en ce moment.
Hommes du Verseau ! C’est à vous spécialement que je dédie ce livre, que les barbares du 20eme siècle ne comprirent pas. Hommes du 20eme siècle, écoutez la parole de Jéhovah. « Ainsi parle le Jéhovah (l’Éternel) des armées : c’est ainsi que je briserai ce peuple et cette cité (la civilisation actuelle), comme on brise un vase de potier sans qu’il puisse être restauré, et l’on enterrera les morts à Topheth (vallée de la Tuerie), par défaut de place pour enterrer » (Chapitre 19 verset 11, Jérémie).
Aun Weor
Chapitre 1 : La Révolution de Bel
Chante, ô Déesse de la sagesse, la majesté du feu.
Levons nos coupes et célébrons la hiérarchie des flammes.
Remplissons nos amphores d’or et buvons du vin de lumière, jusqu’à nous enivrer.
Ô, Démosthène, que tes pieds furent rapides en Chéronée…
Mesmer, Cagliostro, Agrippa, Raymond Lulle, je vous ai tous connus, je vous ai tous vus et ils vous traitèrent de fous.
D’où avez-vous tiré votre sagesse ? Pourquoi la mort a-t-elle scellé vos lèvres ? Que sont devenues vos connaissances ?
Je boirai le vin de la sagesse cette nuit, dans le calice de vos augustes crânes, et dans un geste de rébellion omnipotente, je me soulèverai contre le joug antique.
Je romprai toutes les chaînes du monde et je me déclarerai immortel, même si on me croit fou…
J’empoignerai l’épée de Damoclès et je ferai fuir l’inopportune hôtesse…
Mais tu ne pourras rien contre moi, tête de mort muette, car je suis éternel…
Christ igné, Christ ardent, je lève ma coupe et je célèbre les dieux, et toi, baptise-moi avec le feu…
D’où est surgie cette énorme création ?
D’où sont surgies ces immenses masses planétaires, qui, comme des monstres millénaires, paraissent sortir de la gueule d’un abîme pour tomber dans un autre abîme plus terrible et effrayant que le premier ?
Je lève mes yeux vers le ciel et sur la tête ignée du plus grand de tous les sacrifiés, je lis cette parole « INRI ».
IGNIS NATURA RENOVATUR INTEGRA (le feu renouvelle incessamment la nature).
Oui, bien-aimés disciples, tout, dans l’univers, n’est que granulations du Fohat.
Oh, les hiérarchies du feu ! Oh, les hiérarchies des flammes !
Roses ardentes, ardentes… Couleuvres ignées… sifflez… sifflez éternellement sur les eaux de la vie, pour que surgissent les mondes… sifflez, sifflez éternellement avec le sifflement du fohat, saintes flammes… Béni soit le fiat lumineux, le fiat spermatique de l’éternel Dieu vivant qui mit l’Univers à l’existence.
Divin feu, tu es le noumène divin de toutes les existences infinies, et quand la flamme souterraine dévorera la forme et brûlera les fondements du monde, tu seras comme tu étais avant, sans souffrir aucun changement… Ô Feu divin et éternel.
Le fohat féconde la matière chaotique et les mondes surgissent à l’existence. Tout ce qui a été, ce qui est et ce qui sera est fils du feu…
Le feu de l’Esprit Saint est la flamme de l’Horeb… Le fohat vit dans nos testicules et il suffit de le mettre en activité au moyen de la magie sexuelle pour nous convertir en Dieux… en Devas, en êtres divins et ineffables. Le feu de la chasteté est le feu de l’Esprit Saint, c’est le feu de la Pentecôte, c’est le feu de la Kundalini… C’est le feu que Prométhée déroba au ciel… C’est la flamme du temple que les vestales allument… C’est la flamme à la triple incandescence, c’est le char de feu dans lequel Elysée monta au ciel.
Au temps de l’Égypte antique, le néophyte qui aspirait à être alchimiste devait, pour éveiller le feu divin, se marier avec une femme mûre ; mais s’il se mariait avec une femme jeune, il devait attendre quelques mois avant d’effectuer la connexion sexuelle ; et, parmi les conditions matrimoniales, on trouvait celle d’obéir à sa femme, ce à quoi l’alchimiste se pliait très volontiers.
Introduire le membre dans le vagin et se retirer sans répandre le sémen ; c’est la vieille formule des antiques alchimistes… Avec cette formule, on éveille la couleuvre ignée et on parvient à l’union avec l’Intime : lui, est le réel « Être », ce Ruach Elohim qui, selon Moïse, labourait les eaux au début du monde, et, alors, nous nous convertissons en le Roi Soleil, en le Mage Triomphant de la Couleuvre… Nous devenons des dieux omnipotents et, avec l’épée de Damoclès, nous mettons la mort en déroute… La nature entière s’agenouillera devant nous et les tempêtes nous serviront de tapis pour nos pieds. Le fohat est l’élixir de longue vie et, avec cet élixir, nous pourrons conserver le corps pendant des millions d’années… La femme est la vestale du Temple… La femme allume la flamme… de notre harpe sonore, qui vibre dans les espaces cosmiques avec cette formidable euphorie solennelle et ineffable des cieux étendus d’Uranie.
Femme, je t’aime…
Voilà bien des nuits,
Que je ne cesse de pleurer… tant et plus…
Et à la fin de la journée j’entends tes mélodies,
Et les astres somnolents tremblent d’amour,
Et les muses célestes s’embrassent au son de tes chants…
Tu es un livre scellé de sept sceaux.
Je ne sais si tu es bonheur ou venin.
Je suis au bord d’un abîme que je ne comprends pas,
J’ai peur de toi et de ton mystère,
Femme je t’adore.
Je veux boire la liqueur de mandragore,
Je veux baiser tes mains,
Je veux ressentir le chant de tes mots
Et allumer mes feux.
Femme, je ne peux oublier,
Tu m’as dit que tu m’aimais
Et tu m’as juré ta tendresse,
En des nuits adorées…
En des nuits d’idylle…
En des nuits parfumées…
Et de chants et de nids…
Antique Prêtresse, allume ma mèche,
Allume ma flamme à la triple incandescence ;
Nubile vestale du temple divin…
Remets-moi les fruits de la science…
Par Aun Weor
Chapitre 2 : L’Arcadie
Qui est ce jeune homme à la tunique grisâtre, aux yeux noirs et profonds, au nez aquilin, à la haute stature et à la chevelure tumultueuse ?
Qui est ce gai jeune homme, qui rit joyeusement en compagnie d’amis, insouciant et heureux dans l’orgie ?
Ah ! C’est Belzébuth, le roi de la fête, le sympathique ami des tavernes, le joyeux compagnon de l’orgie, le romantique galant insouciant de l’antique Arcadie…
J’ai pénétré par clairvoyance dans l’époque de Saturne… je n’y vois rien de vague ni de vaporeux… Besant, Leadbeater, Heindel, Steiner, où sont vos pouvoirs ? Que sont devenues vos connaissances ? Pourquoi me parlez-vous de choses vagues, quand tout ici est concret et exact ?
Ces hommes de l’époque de Saturne étaient des hommes… et des hommes véritables, car ils avaient un « je » et savaient qu’ils l’avaient…
Les humanités sont toujours analogues les unes aux autres et ces hommes de l’époque de Saturne étaient comme ceux d’aujourd’hui… L’environnement était semblable… Quand on parle d’humanité, viennent à l’esprit, affaires, tavernes, lupanars, orgies, belles filles étourdies et rendez-vous galants, princesses enlevées et vieux châteaux, « don juans » de quartier et poètes bohèmes, le vieillard qui passe et l’enfant qui pleure, la mère qui berce une espérance et le moine qui murmure quelque prière… enfin, toute cette gamme de qualités et de défauts variés et divers qui constituent les valeurs humaines…
L’humanité est une matrice où s’engendrent Anges et Diables… De l’humanité ne sort que cela : Anges et Diables…
Quand les monades divines animent les trois règnes inférieurs, il n’y a aucun danger. Le danger réside en l’arrivée à l’état humain : de cet état, on sort Ange ou Diable…
Belzébuth fut un grand rebelle qui secoua sa tête et sa chevelure désordonnée sur les coupes et les délices de l’Arcadie… Il avait un désir ardent de sagesse et ses ailes d’aigle rebelle ne tenaient pas à l’intérieur du poulailler paroissial.
Son verbe formidable et enflammé déconcertait les imbéciles et démasquait les traîtres avec ses proverbes contondants et lumineux…
Dans son âme brûlait le feu de l’éternité et un cri de rébellion secouait ses entrailles de titan… Il jouissait de toutes sortes de commodités et habitait une maison confortable et luxueuse de l’Arcadie…
C’était son nid d’aigle rebelle…
La matière toute entière était mentale… Tous les humains utilisaient des corps astraux… Ils mangeaient, s’habillaient, buvaient et se divertissaient comme aujourd’hui, car le corps astral est un organisme presque aussi dense que le physique et a une constitution analogue à celle du corps physique… Certes, les hommes de l’Arcadie se souvenaient de cataclysmes antiques et de magnifiques traditions millénaires… d’époques pré-saturniennes ; mais à la pleine apogée de l’état humain, la vie était semblable à l’actuelle.
Petites fêtes folâtres…
Joyeux camarades…
Pâles lueurs…
Et liqueur de mandragore.
Nuits de bourrasque et d’orgie…
Romances d’amour et de poésie…
Nuits de carnaval…
Dont il vaut mieux ne pas se souvenir…
Demoiselles aux cheveux bruns
Qui tombent entre les bras…
Et sont légères comme le vent,
Dans leurs habits de satin…
Chapitre 3 : Magie Blanche et Magie Noire
Il y a 7 vérités, 7 seigneurs sublimes et 7 secrets… Le secret de l’abîme est un des 7 grands secrets indicibles…
Abaddon est l’Ange de l’abîme. Il porte une tunique noire et un bonnet rouge, comme les Dugpas et les bonzes du Tibet Oriental et des régions du Sikkim et du Bhoutan, comme les mages noirs de l’autel Mathra (prononcé Mazra par les rosicruciens de l’école « Amorc » de Californie).
Les vénérables Anagarikas sont également des mages au bonnet rouge, et enfin, les grands hiérarques des cavernes ténébreuses.
La Théurgie est une chose et la Nécromancie en est une autre… Le Maître Interne du « Théurge » est son « Intime ». Le Maître Interne du nécromancien est son Gardien du Seuil que les nécromanciens appellent le gardien de leur conscience, le gardien de l’enceinte, le gardien de leur chambre, le gardien de leur Sanctum…
« L’Intime » est notre esprit divin, notre Être réel, notre Ange Interne.
Le Gardien du Seuil est le fond interne de notre moi animal.
L’Intime est la flamme ardente de l’Horeb, ce Ruach Elohim qui, selon Moïse, labourait les eaux au commencement du monde, le Roi Soleil, notre Monade Divine, l’Alter Ego de Cicéron.
Le Gardien du Seuil est notre Satan… Notre bête interne, la source de toutes nos passions animales et appétits brutaux.
Le Moi supérieur du Théurge est « l’Intime ». Le moi supérieur du nécromancien est le Gardien du Seuil.
Les pouvoirs de l’Intime sont divins. Les pouvoirs du Gardien du Seuil sont diaboliques.
Le théurge rend un culte à l’Intime. Le nécromancien rend un culte au Gardien du Seuil.
Le Théurge a recours aux pouvoirs de l’Intime pour ses grands travaux de magie pratique. Le nécromancien rend un culte au Gardien du Seuil pour ses travaux de magie noire.
Nous sommes arrivés au royaume tout-puissant de la haute et de la basse magie.
La Lumière Astrale est le champ de bataille entre les mages blancs et noirs. La Lumière Astrale est la clef de tous les empires et la clef de tous les pouvoirs. Elle est le grand agent universel de vie. En elle vivent les colonnes d’Anges et de Démons.
Pour arriver à la Théurgie, il faut être d’abord alchimiste et il est impossible d’être alchimiste sans une femme.
Vitriol est une des clefs de l’Alchimiste Gnostique : ce mot signifie « Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem » – Visite l’intérieur de notre terre, en le rectifiant, tu trouveras la pierre occulte.
La clef est dans le verre liquide, flexible, malléable… ce verre est le « SEMEN ». Nous devons nous plonger dans notre propre laboratoire organique et augmenter et rectifier notre verre liquide, afin d’augmenter avec héroïsme la pierre philosophale, la force de NOÛS, le LOGOS immortel, la Couleuvre Solaire qui dort au fond de notre arche avec une inquiétude silencieuse.
La femme est la Vestale du Temple et la Vestale allume le feu sacré à la triple incandescence.
L’Élixir de Longue Vie est l’or potable, et cet or est le Sémen… Le secret est de se connecter sexuellement avec la prêtresse et de se retirer avant de répandre le sémen.
I.A.O. Ces trois voyelles devront être prononcées pendant l’extase sexuelle, ainsi :
Iiiiiii……….Aaaaaaa……….Ooooooo
Chaque lettre demande une expiration complète de tout l’air des poumons ; ensuite, on les remplit complètement et on prononce la seconde, puis la troisième lettre. Cela doit se faire mentalement quand la prêtresse n’est pas préparée, évitant ainsi de mauvaises interprétations de sa part.
Avec cette clef, notre Kundalini s’éveille et nous arrivons à la fin au mariage de « Noûs », nous conquérons la belle Hélène pour laquelle se battirent tant d’illustres guerriers de la vieille Troie.
La belle Hélène est le mental igné de l’âme qui a épousé son amant éternel, l’Intime.
La belle Hélène est le mental ardent du Théurge. Avec ce mental, le Théurge transmute le plomb en or réel et effectif… Le Théurge empoigne l’épée, et, tel un Roi de la Nature, ressuscite les morts, guérit les aveugles, les boiteux et les paralytiques ; il déchaîne les ouragans et se promène héroïque parmi les jardins de feu de la Nature.
Quelle logique inductive ou déductive sert de base aux Néoplatoniciens Plotin et Porphyre pour combattre la Théurgie phénoménique ?
Toutes les existences infinies de l’univers sont filles de la théurgie phénoménique… Il y a une énorme différence entre le miroir de la Théurgie et le miroir de la nécromancie : le miroir d’Eleusis est différent du miroir de Papus et de celui de l’école Amorc de Californie.
Le miroir de l’école de Papus est nécromancie et magie noire. Le miroir des mystères d’Eleusis est pure et divine Théurgie.
L’Initié, en état Manteia (extase) prononçait la syllabe sacrée et alors apparaissait dans le miroir resplendissant, l’Intime de l’Initié, entièrement fait de lumière et de beauté… Souvent, l’Initié provoquait l’état Manteia en buvant le calice du Soma qui le transportait au plérôme ineffable de l’amour.
Le nécromancien de l’école Amorc de Californie prie le Gardien du Seuil d’apparaître dans le miroir et, la vision une fois réalisée, le candidat reste esclave du Gardien du Seuil et converti en mage noir.
Le rituel du premier degré de l’école Amorc de Californie est le crime le plus monstrueux qui ait été commis contre l’humanité. Le disciple, regardant le miroir, invoque le monstre du Seuil par les huit questions suivantes :
1 Voudrais-tu connaître le mystère de ton être ?
2 Voudrais-tu connaître la terreur du seuil ?
3 Écouteras-tu la voix qui répond ?
4 As-tu entendu parler de la conscience ?
5 Sais-tu que la conscience est la voix interne et qu’elle parle quand on lui donne l’opportunité de le faire ?
6 Donneras-tu à la conscience la liberté de te parler ?
7 Sais-tu que la conscience est ton gardien et en conséquence, le Gardien de ton Sanctum ?
8 Et sais-tu que ce gardien sacré sera toujours présent dans ce sanctum pour te guider et te protéger ?
Le disciple ingénu se fait ces huit demandes, et après avoir récité quelques autres paragraphes de magie noire devant le miroir, il dit : « Devant mes frères et seigneurs et en présence du gardien du sanctum, je proclame que je me suis approché de la terreur du seuil et que je n’ai pas eu peur pour mon âme ; maintenant, je suis un habitant du seuil, je me suis purifié et j’ai ordonné à mon véritable « moi » (le Gardien du Seuil) qu’il ait pouvoir sur mon corps physique et mon mental ».
Voilà comment l’ingénu disciple se retrouve converti en mage noir, esclave du Gardien du Seuil et des ténèbres.
Ce rituel de magie noire, aujourd’hui adapté au 20ème siècle, est d’une très grande antiquité. Belzébuth, après être passé par ce rituel dans l’antique Arcadie, commença son horrible carrière de démon. C’est à juste titre que le réformateur tibétain Tsong-Ka-Pa jeta au feu en 1387 tous les livres de nécromancie qu’il trouva, mais quelques lamas mécontents s’allièrent aux Bonzes aborigènes et forment aujourd’hui une puissante secte de magie noire dans les régions du Sikkim, du Bhoutan et du Népal, secte où l’on se livre aux rites noirs les plus abominables.
Jamblique, le grand Théurge dit : « La Théurgie nous unit plus fortement avec la divine nature : cette nature s’engendre par elle-même et agit au moyen de ses propres pouvoirs, elle est intelligente et maintient tout ; c’est l’ornement de l’Univers et elle nous invite à la vérité intelligente, à la perfection, et à partager la perfection avec les autres. Elle nous unit si intimement à tous les actes créateurs des Dieux, proportionnellement à la capacité de chacun, qu’après avoir accompli les rites sacrés, l’âme se consolide dans les actions d’intelligence des Dieux jusqu’à s’identifier à elles, et elle est absorbée par l’essence primordiale et divine : tel est l’objet des initiations sacrées des égyptiens ».
Jamblique invoquait et matérialisait les Dieux Planétaires.
On est d’abord alchimiste, puis mage, et finalement Théurge.
En pratiquant la Magie Sexuelle, nous éveillons la Couleuvre et nous devenons Théurge. Tout le secret consiste à apprendre à se connecter avec la femme et à se retirer sans répandre le sémen.
Dans les Mystères d’Eleusis, les danses nues, la magie sexuelle et la musique délicieuse étaient quelque chose d’ineffable.
L’Église Gnostique a ouvert ses portes à l’humanité entière, et il m’est revenu à moi, Aun Weor, de diffuser la sagesse de la couleuvre parmi l’humanité souffrante.
Eleusis
Manteia, Manteia, Manteia…
La musique du temple m’enivre
De ce chant délicieux…
Et de cette danse sacrée.
Et les exotiques prêtresses dansent
Dans une impétueuse frénésie du feu
Apportant lumière et sourires
En cet endroit du ciel.
Manteia, Manteia, Manteia,
Et le serpent de feu,
Entre les marbres augustes,
C’est la princesse à la pourpre sacrée,
C’est la Vierge des murs vétustes.
C’est Hadith, la couleuvre ailée,
Sculptée dans les vieilles colonnes de granit,
Telle une déesse terrible et adorée,
Enroulée dans le corps des dieux
Tel un génie d’antiques monolithes,
Et je vis en des nuits de fêtes,
De délicieuses princesses sur leurs couches,
Et la muse du silence souriait sur les autels
Parmi les soies et les parfums.
Manteia, Manteia, Manteia,
Les vestales criaient
Remplies de folle et divine frénésie,
Et les dieux immortels les contemplaient silencieux
Sous les portiques d’albâtre.
Embrasse-moi, amour, regarde comme je t’aime…
Et un susurrement de paroles délicieuses
Faisait tressaillir l’arcane sacré…
Parmi la musique et les roses
De ce sanctuaire sacré.
Dansez bayadères d’Eleusis
Au tintement de vos clochettes,
Madeleines d’un viacrucis
Prêtresses divines…
(Manteia, dans les antiques mystères d’Eleusis, signifie extase)
Chapitre 4 : Les Deux Chemins
« Voici que je mets devant vous deux chemins : celui de la vie et celui de la mort ». (Livre de Job) À l’ombre de la liqueur et de l’orgie croît la fleur ensorcelée du délit.
À l’ombre du feuillage nubile de passion, la vermine sylvestre et le reptile rampant forment leur nid.
Au milieu de la bourrasque et de la bacchanale, Belzébuth apprit à jouer de grosses sommes d’argent. Or l’argent et le péché originel sont coexistant : tous deux sont la tragédie de l’humain.
Le jeu a mené à la ruine et au suicide la dame élégante et l’homme astucieux, l’homme qui travaille et le joueur bohême.
Belzébuth apprit le vice du jeu et riait joyeux dans la bacchanale, parmi le bruit sec des dés qu’on jette et le son allègre et triomphal de la bouteille qu’on débouche.
Mais un personnage mystérieux ne manquait jamais d’assister à l’orgie : ce fatidique personnage au visage sinistre était vêtu d’une tunique noire dans le style de l’Arcadie et de grandes boucles d’or brillaient toujours à ses oreilles.
Quel mystère enveloppait ce sinistre personnage ?
Était-ce par hasard un génie de lumière venu de lointaines sphères ?
Était-ce par hasard quelque lumineux seigneur de la flamme ou un antique habitant de quelque époque historique ? Non, rien de cela : cet homme n’était qu’un horrible et monstrueux transgresseur de la loi : un mage noir. Belzébuth apprit de ce mage noir certaines clefs secrètes pour gagner dans le vice du jeu. L’amitié se mêlait à la reconnaissance et à l’orgie, et ainsi le sinistre personnage conduisit peu à peu sa victime sur le chemin noir…
Les hommes de l’époque de Saturne utilisaient des corps astraux et étaient de haute stature. En ces temps-là, nos corps humains actuels n’étaient que des germes avec des possibilités de développement. Les « Intimes » humains actuels n’étaient alors que des étincelles virginales qui animaient le règne minéral ; mais Belzébuth était un homme de cette époque, car il avait un être et savait qu’il l’avait. S’il avait suivi le chemin étroit et resserré qui conduit à la Lumière, il serait arrivé à être un seigneur du mental, un fils du feu, comme ses amis les plus chers. Mais la boisson, le plaisir, le feu et la fornication, avec leurs fleurs exotiques à la beauté maligne et séductrice hypnotisent le faible et le mènent à l’abîme.
Belzébuth se fit l’ami intime du sinistre personnage qui, avec ses clefs merveilleuses, le rendaient triomphant dans le vice du jeu, et finalement un jour arriva où il était tristement bien préparé pour recevoir la première initiation de magie noire dans un temple ténébreux. Son maître lui avait fait des promesses ineffables, lui avait tant parlé de l’amour et de la justice qu’il était impossible de douter de lui, d’autant plus qu’il l’avait toujours fait sortir gagnant au jeu avec ses merveilleux secrets.
Comment les étudiants de l’école Amorc d’aujourd’hui pourraient-ils douter de l’Imperator de leur ordre sacré ou de leurs « saints rituels » ? Celui qui va tomber ne voit pas le trou.
Le rituel de la première initiation ténébreuse que le disciple Belzébuth reçut dans le temple, fut le même premier rituel que les étudiants d’Amorc accomplissent aujourd’hui dans leur salle pour recevoir le premier degré. De même qu’après le rite, l’étudiant de premier degré Amorc demeure esclave du Gardien du Seuil, de même Belzébuth resta esclave du Gardien du Seuil et commença sa carrière de démon.
Il se passe que pendant les heures du sommeil ordinaire, « Veritas », le Guru noir, amène les disciples du premier degré noir en corps astral et les soumet à un rite très curieux, voyons : le disciple tourne plusieurs fois autour d’une table en frappant dessus et ensuite, il reçoit une brique des mains de l’initiateur, qui prononce solennellement ces paroles : « Sous le Diable, n’oublie pas » ; le disciple enterre ensuite la brique dans le sol. Cette cérémonie symbolise le fait que le pauvre disciple a posé les fondements de son état d’apprenti de la loge noire, et qu’il doit maintenant obéir aux ordres de la fraternité noire. Après cela on fait certains traitements occultes à la victime naïve sur les chakras principaux de la tête, afin de le contrôler pour la fraternité noire, et on lui applique sur la nuque une loupe en forme d’œil pour influencer les centres importants de son subconscient. Quand le disciple s’éveille dans son lit, il ne garde aucun souvenir de ce qui s’est passé en astral.
Les mages noirs ont leur mystique et croient toujours fermement qu’ils marchent sur le bon chemin ; aucun mage noir ne croit marcher sur le mauvais chemin.
Le chemin de la magie noire est le chemin large rempli de vices et de plaisirs.
Marielle, la grande mage noire d’une beauté délicieuse et fatale, avec sa voix enchanteresse et son tendre visage, se faufilait agile et légère sur les tapis moelleux des grands et splendides salons de la plus vieille aristocratie européenne. Sa voix séductrice résonnait dans la fête comme un poème d’amour, comme un baiser des ombres, comme une musique ineffable. C’était quelque chose comme la romance d’une mélodie ou le miraculeux enchantement d’une symphonie de Beethoven.
Marielle était la grande mage, la courtisane splendide de toutes les cours d’Europe.
Les 60 âmes du foyer, avec leurs chevelures chenues, ressemblaient à un jardin de blanches marguerites parmi les parfums, les soies et les fracs des palais royaux… Les 60 âmes du foyer étaient un jardin de fleurs blanches où soufflait une haleine de mort.
Le testament des 60 Hélènes fut un testament de ténèbres et de mort et toi, Angela, avec ce vêtement royal à longue traîne, tu semblais être la fiancée désirée d’un amant qui n’arrive jamais. Tu semblais être la nymphe mystérieuse d’un délicieux labyrinthe enchanté, la beauté inoubliable sous le velours parsemé d’étoiles de la nuit.
Combien de fois te vis-je, ô Angela, telle une déesse fatale, parmi les miroirs enchantés de cet élégant salon de la sorcellerie, où tu étais la reine du mal ? Comment s’appelle, ô fils du mal, cette splendide demeure semblable à une idylle ?
Ah ! C’est Javhesemo, le salon délicieux de la pourpre et de la soie. Ici ne règne que l’amour et la beauté fatale de l’abîme du mal ! Chaque dame est ici un poème, chaque sourire une idylle et chaque danse une romance d’amour inoubliable… La taille flexible et délicate de chaque beauté maligne est celle d’une bayadère, qui se découpe en silhouette sur un paysage mystérieux.
Andramélek, le riche et fastueux mage noir de la Chine, dit que l’être humain est un ange et qu’en conséquence, il n’a aucune raison de souffrir. Il conseille toujours à ses amis de se mêler à l’aristocratie, de se vêtir comme des princes et de gagner beaucoup d’argent.
Cherenzi, le Kout-Humi noir, parlant dans le sens social, dit que ses disciples doivent être des triomphateurs et que celui qui ne serait pas un triomphateur, ne peut être son disciple.
Les mages noirs aiment la fornication, et comme pour essayer de se justifier, ils disent que c’est un élan divin. Les mages noirs savent trop que les âmes qui s’éloignent de l’Intime se désintègrent dans l’abîme, mais Cherenzi, porte-voix des enseignements des frères des cavernes ténébreuses, dit que l’âme n’est qu’un vêtement et qu’elle doit se désintégrer parce que tout ce qui les intéresse, eux, c’est « l’être réel » et qu’ils aspirent à construire leur nid dans l’absolu. C’est là la mystique dangereuse de la magie noire. Un néophyte en sciences occultes tombe facilement dans cette philosophie à la beauté terriblement maligne et séductrice.
Les mages noirs détestent le Christ… ils le considèrent comme un personnage mauvais. Cherenzi, le K.H. noir, dit que le seigneur Christ n’était pas un initié, car aucun initié ne se laisse tuer. Les mages noirs de San-José en Californie « sont plus diplomates »… pour des raisons d’argent. Avec cette philosophie des ténèbres, les mages noirs forment leur mystique et pleins de recueillement, ils boivent, cohabitent et se divertissent, assistent à leurs grands festins, dansent délicieusement dans leurs élégants salons, jouissent et rient dans les bras de la fornication…
Le chemin noir est plat et facile et c’est par ce chemin facile et allègre que s’orienta Belzébuth, le galant élégant et sympathique de l’antique Arcadie. Étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la lumière et bien peu sont ceux qui le trouvent… Le chemin qui conduit à la lumière est rempli de ronces et d’épines ; « Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus ».
Et, dans notre évolution terrestre, la plupart des âmes se sont perdues ; pour elles, le chemin noir des vices et des plaisirs a été le plus facile et le plus accessible.
L’évolution humaine a échoué ! Seule une poignée d’âmes s’unira à l’Intime et entrera au royaume angélique. La plupart des âmes humaines se désintègrera dans l’abîme à travers les siècles et les éons, parmi les ténèbres extérieures, les pleurs et les grincements de dents.
Christ, le Divin Rédempteur du monde, est venu ouvrir publiquement le sentier de l’initiation pour l’humanité toute entière. Tout le via-crucix du Divin Rabbi de Galilée est le chemin de l’Initiation que l’initié doit parcourir sur son chemin vers le Golgotha de la « haute initiation », où l’âme s’unit à l’Intime et s’immortalise, rejoignant les âmes ineffables du plérôme.
Un sommeil de siècles impénétrables pèse sur les augustes et sacrés mystères. Le Verbe fait chair gît dans le fond de notre arche sacrée, attendant le moment suprême de notre résurrection. La doctrine sainte du Sauveur du monde brille comme le Fiat Lumineux et spermatique du premier instant, et la verge d’Aaron continue à guetter le passage de la couleuvre.
La Sainte Église Gnostique est la gardienne zélée de la « Pistis Sophia » où se trouve écrit tout l’enseignement du Divin Rabbi de Galilée, et on voit resplendir au fond des âges l’antique et douloureux chemin par où sont passés tous les maîtres de l’humanité.
Chapitre 5 : Le Bâton des Patriarches
Belzébuth, toujours plus assoiffé de sagesse, accomplissait fidèlement et sincèrement tous les ordres que son sinistre instructeur lui donnait. Il apprit à connaître le chemin des courants séminaux et éveilla négativement sa Kundalini par les procédés de la fornication et de la concentration, comme les enseigne Omar Cherenzi Lind dans son livre intitulé : « La Kundalini ou le Serpent igné de nos pouvoirs magiques ».
Le crépuscule de la nuit cosmique étendait le velours de ses ailes mystérieuses sur les vallées profondes et les énormes et gigantesques montagnes de la vieille Arcadie. Les vigoureux arbres millénaires, ultimes vestiges d’ancêtres inconnus avaient déjà vu tomber pendant de nombreuses années les feuilles de l’automne et paraissaient maintenant s’assécher définitivement pour tomber dans les bras de la mort. Nos corps humains actuels ressemblaient déjà à des fantômes d’hommes et les intimes de notre humanité actuelle avaient déjà reçu leur revêtement le plus fin.
De terribles tremblements de terre secouèrent l’Arcadie et on sentit partout souffler une haleine de mort ; de ces immenses multitudes d’êtres humains étaient sortis deux sortes d’êtres : des anges et des démons.
L’antique beauté du galant à la belle prestance de l’Arcadie avait disparu. Son corps se couvrit de poils et il prit l’apparence d’un gorille. Ses yeux prirent l’aspect criminel et horrible de ceux d’un taureau, sa bouche s’élargit et avec ses horribles mâchoires, elle se présentait comme la gueule d’une bête vorace. Sa tête à la crinière énorme, ses pieds et ses mains difformes et gigantesques lui donnaient l’aspect d’un monstre horrible, corpulent et énigmatique. C’était là Belzébuth, le galant énigmatique et élégant de l’antique Arcadie.
Était-ce bien celle-là, la coupe de sagesse dans laquelle il voulait boire ?
Était-ce pour en arriver à cette horrible monstruosité qu’il avait passé toutes ces initiations sacrées dans le temple ? Était-ce cela le nectar de la science ou la liqueur de sagesse à laquelle il aspirait ?
Sagesse, divin trésor,
Toi qui me brûles de ton feu
Quand je voudrais pleurer, je ne pleure pas
Et si je pleure, tu me consoles.
Il était une fois un vieux bûcheron de la contrée,
Qui ne savait ni lire ni écrire.
Il n’aimait que le tranchant de sa hache
Et se sentait l’envie de vivre.
Il arrosait le sillon de ses larmes,
Et ressentait l’amour de la sagesse,
Ses joues pâles souriaient
Et il s’enivrait d’amour et de poésie.
Sagesse, sagesse, sagesse,
Comme tu me brûles
S’exclama le vieillard qui mourait
Sous les blondes étoiles.
La sagesse, liqueur des dieux,
Est une liqueur qui empoisonne,
Et mon esprit passera par un chemin très dur,
Elle est terrible, ô mon Dieu, la torture de l’attente.
Sagesse, c’est pour toi que je lève ma coupe,
Et je suis las de pleurer,
Sagesse, c’est à toi que je chante mes strophes,
Et j’attends parmi les roses,
L’amour qui reviendra un jour.
Sagesse, divin trésor,
Toi qui me brûles de ton feu,
Quand je voudrais pleurer, je ne pleure pas
Et si je pleure, tu me consoles.
La Kundalini éveillée de façon négative le convertit en une puissance ténébreuse de la nature. Pendant la fornication passionnelle, les mages noirs profitent de l’éjaculation séminale pour faire monter vers la tête au moyen de la concentration mentale, les hormones vitalisantes que sécrètent les glandes sexuelles. Ensuite ils les envoient au cœur à l’aide du mental, puis le cœur les envoie jusqu’au gros orteil du pied droit, et c’est ainsi qu’ils éveillent négativement la Kundalini et se transforment en le monstre à sept têtes dont parle l’Apocalypse.
En Inde, il y a des écoles de yoga noir qui instruisent leurs disciples dans cette science ténébreuse. Nous pouvons réduire toutes les profondes études d’occultisme à une synthèse : « la couleuvre ». En répandant le sémen, nous nous convertissons en diables et en ne le répandant pas nous nous convertissons en anges. Si la couleuvre monte, nous sommes des Dieux, et si la couleuvre descend, il se forme en nous la queue du Diable et nous devenons des démons. La queue du Diable est un prolongement de la contrepartie astrale du coccyx et résulte du mouvement de la couleuvre vers le bas, vers la terre…
La Kundalini est le bâton des patriarches, la verge d’Aaron, le bâton de Brahma et le sceptre des Dieux.
En pratiquant la magie sexuelle, l’alchimiste gnostique éveille la Kundalini, qui monte par le conduit d’un canal appelé Sushumna : cette couleuvre ignée est grosse chez ceux qui ont beaucoup de substance christonique (sémen) accumulée et elle est mince chez ceux qui n’ont pas beaucoup d’énergie sexuelle emmagasinée. L’éveil positif de la Kundalini s’accompagne d’une grande fête dans le temple.
De terribles douleurs se produisent dans le coccyx et le feu serpentin s’ouvre un passage vers le haut, vers la tête. Le passage d’un canon à un autre se réalise selon les mérites moraux du disciple. Ces canons sont les vertèbres de l’épine dorsale ; on les appelle également pyramides.
Un acte indigne quelconque rabaisse le disciple d’un ou plusieurs canons selon la gravité de la faute. Il y a 33 canons que nous devons conquérir pour arriver à la haute initiation, qui est l’union avec l’Intime.
Ces 33 canons sont en rapport avec les 33 degrés de la maçonnerie, ce sont les 33 ans de la vie du Christ. Seuls les maîtres des mystères majeurs ont le degré 33. Les deux 3 unis sont le symbole de l’union de la matière avec l’esprit, le cercle parfait de l’éternité, dont le centre est partout et la circonférence nulle part.
La haute initiation se réalise quand la Kundalini est enfin arrivée à la tête, mais pour que la Kundalini monte triomphante à travers les 33 canons, il faut pratiquer au pied de la lettre tous les enseignements des saints évangiles ; pour arriver à la haute initiation, il faut d’abord passer par les 9 arcanes : ce sont les 9 initiations des mystères mineurs.
À mesure que le feu serpentin s’élève dans la colonne vertébrale, il éveille tous les pouvoirs de l’homme, car chaque canon a son nom occulte et se trouve en relation avec des pouvoirs déterminés.
Un certain maître des mystères majeurs raconte qu’avant d’arriver à la haute initiation, il eut la faiblesse de tomber dans une faute. Alors sa Kundalini descendit de 4 canons et il dut lutter énormément pour les reconquérir.
Les ordalies de la haute initiation sont extrêmement sévères : le disciple doit suivre un sentier de sainteté et de chasteté parfaites : mais lorsqu’il arrive à l’union avec l’Intime, l’homme se convertit en un Maître des Mystères Majeurs et Théurge.
Chapitre 6 : J’Accuse
Après une période de repos cosmique, la vie récapitula l’époque de Saturne et alors commença l’époque solaire : la terre brillait et resplendissait avec les coloris ineffables de la lumière astrale, et la matière de l’univers était la lumière astrale elle-même. Les corps physiques de notre humanité actuelle se développèrent un peu plus et reçurent le corps vital, qui sert aujourd’hui de base à toute la biologie humaine.
Les anges et les démons de l’époque de Saturne flottaient dans l’atmosphère de l’époque solaire.
Par clairvoyance, nous voyons là Belzébuth, le prince des démons, livré aux pires délits. Membre actif d’un grand temple de magie noire, il luttait intensément pour recruter des prosélytes parmi l’humanité de l’époque solaire et nombreuses furent les âmes qu’il conquit pour son temple ténébreux. Belzébuth descendit les 13 degrés de la magie noire et obtint la 13ème initiation noire, qui le convertit en prince des démons. À sa ceinture, il portait le sinistre cordon à 7 nœuds, comme l’utilisent les « soi-disant » Chevaliers Templiers du mage noir Omar Cherenzi Lind et les membres de l’école de magie noire Amorc de San José de Californie.
Il se rendit habile dans le maniement du mental et reçut la parole perdue des mages noirs qui s’écrit Mathrem et se prononce Mazrem. Sur sa tête chevelue, il plaça le bonnet de la magie noire et couvrit ses larges épaules velues de la cape noire de prince des démons. Sur son front apparurent les cornes du diable. Ces cornes sont la marque de la bête. Il se familiarisa avec tous les mots de passe et se convertit en un grand hiérarque de la Loge Noire, en un adepte de la main gauche.
Les mages noirs de l’Amorc de San José en Californie ont quelques mots de passe très curieux pour se reconnaître entre eux : Arco est le mot de passe pour ceux du deuxième degré ; Kheira prononcé « Qué-i-raa » pour ceux du troisième degré ; Mathra, mot de passe pour ceux du quatrième degré (se prononce Mazra). Ce dernier est la parole perdue des mages noirs, c’est le nom d’un temple de magie noire appelé Mathra. Ce temple est situé en état de Jinas dans « La Montaña du Pico » ou « Pico de la Montana » aux îles Açores.
Les mages noirs de l’autel de Mathra sont des mages à bonnet rouge, comme les bonzes et Dugpas* du Tibet. De ce ténébreux temple atlante proviennent les rituels de « l’Amorc » et non de l’Égypte comme le soutiennent faussement les officiels de cette dangereuse institution.
Moi, Aun Weor, très antique hiérophante des mystères égyptiens, j’accuse cette noire institution devant le verdict de la conscience publique, pour le délit d’abus de confiance. J’accuse cette noire institution de nous attribuer à nous les anciens égyptiens, des rituels de magie noire que nous, en Égypte, n’avons jamais utilisés. J’accuse l’Amorc de Californie du délit de profanation. J’accuse l’Amorc de Californie pour son commerce d’âmes. J’accuse l’Amorc de Californie devant le verdict de la conscience publique de l’horrible fraude de faire croire à ses disciples naïfs qu’il s’agit d’une institution blanche.
Peuple des États-Unis, levez-vous comme un seul homme pour en finir radicalement avec ces antres de corruption qui conduisent des millions d’âmes à l’abîme. Peuple brave, peuple héroïque, l’heure des grandes révolutions est arrivée et il n’y a pas de temps à perdre. L’heure des grandes décisions est arrivée, et nous tous êtres humains, devons nous réunir autour du Divin Rabbi de Galilée qui, depuis les cimes du Golgotha s’exclame : « Seigneur, Seigneur, comme tu m’as glorifié ! ».
C’est en vain que les mages noirs du cinquième degré crieront leur mot de passe : « Astro », parce que cet antre de magie noire ira à l’abîme où est la grande bête et le faux prophète.
C’est en vain qu’ils crieront Zocas, Zocas, Zocas, les horribles victimes du 6ème degré, car le fil de l’épée de la justice cosmique scellera leurs gorges parmi les horribles ténèbres du désespoir où l’on entend que les pleurs et les grincements de dents.
Et vous, les mystiques noirs du 7ème degré, vous brûlerez en vain le sel des sorcières avec de l’alcool et de l’encens.
Le gardien immonde de votre Sanctum ne pourra pas vous sauver des ténèbres et du désespoir, parce que le millenium est arrivé, et toute personne qui n’est pas aux côtés du Christ ira à l’abîme, même si elle crie comme une folle, Mazrem, Mazrem, Mazrem.
Chapitre 7 : L’Atome Noûs
Belzébuth, le prince des démons grossit peu à peu les files de ses légions de nouveaux prosélytes qu’il recrutait quotidiennement parmi les hommes de l’époque solaire et ainsi, il se convertit en hiérarque de légions.
L’univers brillait et resplendissait rempli d’ineffable beauté. L’humanité de l’époque solaire était analogue aux autres humanités de toutes les époques, et parmi les hommes de cette époque, il y en avait un qui s’efforçait de façon superlative d’arriver à la perfection. Cet homme fut plus tard le Christ, le Divin Rabbi de Galilée, le Logos Solaire.
Il y avait à l’époque solaire un autre temple de magie noire où furent initiés de très nombreux hommes qui plus tard se convertirent en démons. Astaroth fut initié dans ce temple noir gigantesque.
Après des millions d’années, à l’approche de la nuit cosmique de cette époque solaire, les 4 Seigneurs de la flamme dotèrent les intimes humains actuels de l’âme spirituelle ou corps bouddhique, qui est le corps de l’intuition.
Le véhicule de l’intuition est connecté directement au cœur. Le cœur est donc le centre de l’intuition. Le chakra ou Fleur de Lotus de l’intuition tourne et resplendit d’une extraordinaire beauté. Il y a dans ce chakra 7 centres atomiques qui servent d’instruments aux 7 grandes hiérarchies cosmiques pour agir sur notre merveilleux organisme. Comme nous l’avons déjà dit dans notre livre intitulé « Le Mariage Parfait ou La Porte d’Entrée à l’Initiation », le cœur du soleil est construit de manière analogue au cœur de notre organisme humain. Ainsi de même qu’il y a dans le soleil 7 hiérarques qui dirigent les 7 rayons cosmiques, il y a également dans notre cœur 7 cerveaux qui appartiennent aux 7 grandes hiérarchies cosmiques.
Et de même, le Soleil a un noyau atomique central qui est l’atome Noûs, qui est le siège de Brahma en nous. Cet atome est le premier centre vital qui fonctionne dans le fœtus et le dernier qui cesse de vivre « dans notre organisme ».
Cet atome contient le mental, la vie, l’énergie et la volonté de l’homme, et il a une aura lumineuse opalescente qui irradie et resplendit.
À la fin de l’époque solaire, l’humanité de ce temps arriva à l’état angélique, et ce sont les archanges d’aujourd’hui. L’Initié le plus élevé d’entre eux fut le Christ, mais tous les humains de cette époque-là n’arrivèrent pas à cet état, car la majorité se convertit en démons.
Javhé, le pôle contraire du Christ, fut le plus haut initié noir et ténébreux de cette époque.
La nuit cosmique venue, l’univers sembla se submerger dans le chaos. La nature entière entra en heureux sommeil… Les semences de tout le vivant furent livrées aux bras du sommeil… et les harpes des Elohim vibrèrent délicieusement dans les espaces infinis.
Chapitre 8 : Le Mental et l’Intuition
L’homme mental réside dans la tête avec ses 7 portails. Le cerveau est fait pour élaborer la pensée, mais il n’est pas la pensée. Le cerveau n’est que l’instrument du corps mental.
Le corps mental est un organisme matériel, mais ce n’est pas l’organisme physique. Le corps mental a son ultra physiologie, son ultra biologie et sa pathologie interne que les hommes de science actuels méconnaissent complètement. Le corps mental est enrobé d’une enveloppe soyeuse qui le protège et le maintient en contact avec le système nerveux cérébro-spinal. Cette enveloppe est l’armure argentée du corps mental et cette armure est entièrement recouverte de « cônes tronqués » appelés « modules », qui sont les sens du corps mental.
Parmi ces centres sensoriels du corps mental, il y en a un qui lui permet de manier les courants séminaux individuels et universels. Il existe également dans notre corps mental certains sens qui nous permettent de recevoir la sagesse des diverses étoiles. La partie inférieure de notre armure forma finalement les circonvolutions du cerveau. Le corps mental a un noyau atomique qui lui sert de base : ce noyau est l’atome maître du mental. L’atome maître du mental contient toute la sagesse de la nature et celui qui, à travers la méditation interne, apprend à communiquer avec cet atome, peut recevoir des enseignements et l’instruction de la sagesse cosmique, car cet atome est sage.
L’atome maître réside dans notre système séminal, mais en pratiquant la magie sexuelle, l’atome monte à la tête et nous illumine alors dans le monde du mental.
L’armure argentée brille comme de l’or quand nous pratiquons la magie sexuelle, parce que des millions d’atomes transformateurs de très haut voltage la recouvrent et la transforment totalement. C’est alors que vient l’éveil de la conscience et l’aristocratie de l’intelligence. C’est alors qu’on peut parler de culture mentale et de transformation éthique.
Comment monsieur Cherenzi peut-il parler de sublimation humaine, de surpassement authentique et de résultats immédiats, sans posséder une solide culture mentale ?
Monsieur Cherenzi connaîtrait-il les relations intimes qui existent entre la sexualité et le mental ?
Avant de poursuivre avec son imposture « d’Avatar », monsieur Cherenzi devrait étudier la psychanalyse de Sigmund Freud pour apprendre à connaître au moins les premières notions sur la sexualité en relation avec le mental.
Monsieur Cherenzi croit-il qu’en jouant au football, en montant à cheval et en sélectionnant les sensations, il va parvenir à ce qu’il appelle pompeusement les « conceptions dernier cri », « la Culture mentale », « l’Aristocratie de l’intelligence » et la renaissance spirituelle ?
Monsieur Cherenzi croit-il qu’avec son sympathique système de contrôles mentaux, ses disciples vont obtenir l’intuition ?
Les 10 petites règles de la 4ème leçon de son Cours Ésotérique sont bonnes pour être vendues à monsieur Israel Rojas pour qu’il en fasse un bon commerce. Parler de pragmatisme positif sans que le disciple soit passé par une régénération sexuelle, est le comble de la sottise.
Comment un individu dégénéré par le morbide de la passion charnelle peut-il parler de vie méthodique et pleine d’attention ?
Comment un individu dont le corps mental n’a pas encore été transfiguré par les atomes transformateurs peut-il parler d’associations d’idées et d’aspirations ?
Comment celui qui n’a pas encore mis l’atome maître sur son trône peut-il parler d’expansion mentale ?
Comment le fornicateur peut-il parler du mental créateur ?
Monsieur Cherenzi ne sait-il pas que les pensées qui ne sont pas pénétrées de l’énergie déterminante de la nature (l’énergie sexuelle) se désintègrent ?
Monsieur Cherenzi ignore-t-il que l’énergie déterminante est la force sexuelle ?
Comment un individu dont la glande pinéale est atrophiée par la fornication peut-il parler de courage, de volonté et de triomphe ?
Monsieur Cherenzi ignore-t-il les relations intimes qui existent entre la glande pinéale et les glandes sexuelles ? Ou est-ce que monsieur Cherenzi ignore que la glande pinéale est le centre émetteur de la pensée ?
Comment un individu dont la glande pinéale est affaiblie par le vice du coït peut-il parler de concentration mentale ?
Comment monsieur Cherenzi ose-t-il dire à ses disciples de supprimer les efforts inutiles, sans leur donner une orientation définie ?
Comment un individu qui ne s’est pas retrouvé lui-même et qui, à cause de la magie noire, s’est éloigné de l’Intime peut-il parler de satisfaction personnelle et de se suffire à soi-même ?
Comment une âme faible peut-elle se suffire à elle-même ?
Monsieur Cherenzi ne se rend-il pas compte que les âmes éloignées de l’Intime sont faibles ?
Monsieur Cherenzi n’est rien de plus qu’un arriviste, un « paranoïaque », un « parvenu », un « mégalomane » qui se consacre lui-même avatar, un faux prophète.
Le mental se divise entre mental concret et mental abstrait.
La critique de la raison pratique est une chose et la critique de la raison pure en est une autre. Les concepts contenus dans la critique de la raison pratique sont fondés sur les perceptions sensorielles externes et les concepts contenus dans la critique de la raison pure s’alimentent des idées à priori et des intuitions.
Cherenzi ignore totalement la philosophie d’Emmanuel Kant, le grand philosophe de Königsberg. Cherenzi, avec son petit système de contrôle et de sélection de sensations, ne cherche qu’à asservir ses disciples de la critique de la raison pratique, du mental inférieur et du mental concret. Tout cela est de la magie noire pure et simple ; avec cela, on arrive seulement à convertir le disciple en un esclave des sensations externes et en mage noir. Que sait Cherenzi de la raison pure ?
Que sait Cherenzi du Brahma-Vidya et sur les Intimes ? Cherenzi connaîtrait-il les intimes relations physico-somatiques du Brahma-Vidya ? Cherenzi serait-il un Sannyasin de la pensée ? Cherenzi serait-il un Damiorfla du mental ? Cherenzi serait-il un étudiant de l’Azug, livre de sagesse orientale ?
Non, cher lecteur, Cherenzi n’est qu’un arriviste, un paranoïaque, un mégalomane qui s’auto-consacre avatar, un faux prophète.
Le Brahma-Vidya est le mental de l’Intime.
Le mental de l’Intime est le fruit ou l’extrait de toutes les expériences acquises avec le corps mental.
Le Brahma-Vidya est le corps auréolé de la victoire, mentionné dans le livre « Dieux atomiques ».
Le mental, en tant que mental est une chose ; le mental en tant qu’instrument, en est une autre. Des unions momentanées du Brahma-Vidya avec le corps mental résultent les grandes illuminations cosmiques : l’âme unie alors avec l’Intime, se plonge à l’intérieur de la grande âme du monde, la « surâme » d’Emerson, et perçoit toutes les merveilles macrocosmiques ; mais pour réaliser ces merveilles, il faut avoir l’œil de « Dangma » ouvert ; cet œil est l’intuition.
Celui qui est effectivement intuitif a un corps mental spécialement constitué : le noyau d’un tel mental est un cercle de couleur violacée resplendissante. Le livre Azug appelle « Damiorfla » un mental ainsi organisé. Un « Damiorfla » ne plie pas devant les puissances du mal et n’est pas non plus esclave de « Maya » (l’illusion).
Celui qui veut étudier l’Azug, livre de la sagesse orientale, doit d’abord se soumettre à de grandes et terribles épreuves initiatiques. Je reçus ce livre des mains de l’authentique Maître de Sagesse Kout-Humi (K.H.)
Le sympathique petit système cherenziste, qui consiste à vivre en sélectionnant des sensations et en aiguillonnant le mental avec toujours plus de contrôles, n’arrive qu’à asservir le disciple au mental animal et au non moins fatidique intellect. Tout cela est pure magie noire ; avec ce genre d’enseignement ténébreux, on obtient seulement une séparation totale entre la monade et la personnalité, et c’est précisément ce que cherche monsieur Cherenzi, parce que la « monade » ne l’intéresse pas. Il ne rend un culte qu’au gardien du seuil, à la bête interne.
Cherenzi, Paul Jagot, Marde et Arkinson, n’ont été que de grands charlatans, des piétistes et des paranoïaques enjôleurs qui n’ont connu que les activités inférieures de l’entendement. Lequel d’entre eux a connu l’ultraphysiologie et l’ultrabiologie du corps mental ? La plupart de ces psychologues praticiens au langage ampoulé, avec leurs fameuses introjections psychologiques, ne connaissent rien en dehors des réactions sensorielles et des atavismes subconscients. Mais lequel d’entre eux connaît la structure du corps mental d’un Brahmine ? Lequel d’entre eux connaît l’usage et le maniement du trident ? Tous ces fameux psychologues modernistes ne sont que des analphabètes dans leur domaine.
La raison est une chose et l’intuition en est une autre. La raison s’alimente uniquement des perceptions sensorielles externes. Au moyen des sens elle perçoit ou reçoit les impressions et elle élabore les sensations. Par conséquent elle est négative et limitée.
Le raisonneur croit arriver à la vérité à travers la bataille des antithèses qui divisent le mental et le rendent incapable de comprendre la vérité.
Seul l’intuitif sait écouter la voix du silence et les vérités éternelles de la vie se reflètent avec une rayonnante beauté dans la sérénité de son mental.
Le raisonneur convertit son mental en un champ de bataille rempli de préjugés, de peur, d’appétits, de fanatismes, de théories, et ses conclusions doivent toujours lui être favorables. Un lac trouble ne peut jamais refléter le soleil de la vérité.
Le mental de l’intuitif s’écoule serein et silencieux, loin, très loin de la noire bataille des antithèses et de la tempête des exclusivismes.
Le mental du raisonneur est comme un bateau qui ne sait que changer de quai, et depuis ces quais qui s’appellent écoles, théories, religions, partis politiques, etc., il agit et réagit selon les préceptes déjà établis. Un tel mental est esclave des énergies stagnantes de la vie, par conséquent il a des complications et de la douleur.
Les fils de l’intuition, tels des aigles rebelles, s’élèvent altiers vers le soleil des grandes vérités ineffables, libres de la peur, de tous désirs d’accumulation, libres des sectes, religions, écoles, préjugés sociaux, fanatismes de drapeaux, appétits, théories, intellectualismes, haines, égoïsmes, etc.
Le mental de l’intuitif s’écoule délicieusement, serein et silencieux, comme une source cristalline d’une beauté resplendissante, sur le trône auguste de la pensée. Le corps mental de l’intuitif est un véhicule merveilleux de l’Intime. Le mental de l’intuitif agit sous la seule direction de l’Intime et c’est de lui que résultent l’action droite, la pensée juste et l’émotion correcte.
L’homme qui n’agit dans le monde que sous la direction de l’Intime, est heureux parce qu’il est loin de toutes sortes de complications et de conflits.
Pour arriver aux cimes ineffables de l’intuition, il est nécessaire de vivre en accord intégral avec les sages enseignements que le Divin Rabbi de Galilée a apporté à la terre. Ce sont les enseignements du Christ qui nous conduisent aux cimes ineffables de l’intuition. Ce qui est intéressant c’est de nous comporter dans le monde physique exactement en accord avec les sages enseignements du Maître. Ce qui est intéressant est de faire chair et sang en nous les enseignements du Christ.
Le Christ n’est pas venu fonder des religions : Le Christ est venu nous unir avec l’intime (notre Père éternel).
Tous les enseignements du Christ ont le rythme musical du plan des vagues de vie, qui est le monde bouddhique ou intuitionnel. Le mantra Aum mani padme jum, vocalisé 10 minutes par jour, développe l’intuition. Ce mantra se prononce ainsi : Aaaauuummm… Maaasssiiii padmmééé…yooommm… C’est le Mantra de l’Intuition.
La pratique des enseignements chrétiens éveille le chakra du cœur en nous et met en activité le corps bouddhique ou intuitionnel, qui nous conduit à la sagesse et à la félicité éternelle. La magie sexuelle fait partie des enseignements que le Christ enseigna en secret à ses 70 disciples, et à mesure que nous pratiquons les enseignements chrétiens, le corps éthérique se réorganise totalement, augmentant le volume des deux éthers supérieurs : un certain centre qui se forme dans la tête descend au cœur et organise ce centre pour l’intuition.
Quand nous ne gaspillons pas notre force chrétienne, une maille protectrice se forme autour du corps éthérique et, de cette manière, ce corps reste protégé des courants externes. Le corps physique devient aussi plus raffiné et plus fort et le visage lui-même se transforme et s’embellit.
Les enseignements du Logos Solaire opèrent sur tous nos corps internes et les convertissent en instruments raffinés de l’Intime. L’important est de vivre ces enseignements dans la vie pratique. Les membres de l’Amorc confondent lamentablement le mental cosmique avec la conscience cosmique. Les ondes du mental sont une chose et les ondes de la conscience en sont une autre.
Le mental se nourrit de la conscience.
La conscience cosmique réunit les ondes affines du mental.
Le trident symbolise le jeu à triple force des atomes transformateurs du mental.
Le corps mental n’est pas le « moi ». Le corps mental n’est qu’un instrument du « moi » et la prétention qu’a monsieur Cherenzi d’asservir ses disciples à cet instrument matériel est le comble de la sottise.
Le mental de l’intuitif est un calice ineffable rempli de sagesse.
Le mental de l’intuitif est le calice du Saint-Graal, rempli du sang du martyr du Golgotha.
Le mental de l’intuitif est la coupe sacrée du Plérôme, la coupe sacrée du Samadhi, la liqueur des Dieux, le Soma que boivent les seigneurs du mental, la liqueur de l’amour, la liqueur bouddhique, le vin de lumière qui a été transmuté dans le creuset igné de la belle Hélène. C’est la coupe des dieux immortels !
Hélène
Salve, Salve, Dieux Immortels,
Je bois à vous dans ce calice délicieux
Et je bois à la vierge des sept portails.
Je bois à l’Hélène au visage majestueux
Et c’est à elle que je dédie mes chants
Sous les portiques immortels
De son temple silencieux.
Hélène, remplis ma coupe
Du vin de l’intuition
Hélène, verse dans mon verre
Ton amphore d’amour…
Hélène, console mon cœur endolori
Je veux boire la liqueur de la sagesse
Même si cela augmente ma douleur… je veux
m’enivrer de lumière et de poésie
Et m’éveiller dans les bras de ton amour.
Belle Hélène, je t’aime,
Tu es le burin de la philosophie,
Tu es le feu de l’arcane,
Tu es l’amphore de la sagesse
Et la promise désirée des sages.
La pourpre et l’or de l’antique Ithaque
je les dépose à tes pieds
Ô Hélène !
Je dépose à tes pieds le luxe de l’Atride
Ô jeune fille nubile,
Je dépose à tes pieds les navires grecs
Ô Déesse sereine,
Je dépose à tes pieds toutes les cités antiques,
Ô Belle Hélène.
Hélène, remplis ma coupe
Du vin de l’intuition
Verse dans mon verre
Ton amphore d’amour.
Chapitre 9 : La Période Lunaire
Une fois la nuit cosmique de la période solaire passée, se leva l’aube de la période lunaire. L’univers solaire se condensa en matière éthérique. La vie récapitula tous les états des périodes cosmiques passées et, après ces processus de récapitulation, la période lunaire commença dans toute sa plénitude sur notre terre éthérique, appelée terre-lune. Les hommes de l’époque lunaire étaient petits de stature et leurs corps étaient de matière éthérique. Ils construisaient leurs maisons sous terre, bien qu’à la surface ils mettaient des toits analogues à ceux de nos maisons actuelles. Ils faisaient du commerce, travaillaient et se divertissaient comme nous ; leurs populations urbaines étaient petites et reliées comme les nôtres par des routes et des chemins.
Ils avaient également des automobiles semblables aux nôtres et les montagnes étaient transparentes comme le cristal, d’une couleur bleu foncé très belle ; c’est cette couleur bleue que nous voyons dans les montagnes lointaines, c’est l’éther. Toute notre terre antique était de cette belle couleur.
Les volcans étaient en éruption incessante et il y avait plus d’eau qu’à notre époque actuelle ; on voyait partout d’immenses lacs et des mers étendues… Pendant cette période lunaire, nous voyons Belzébuth vivant dans une énorme maison construite sous terre. Là, il instruisait ses disciples dans un vaste salon ; il était vêtu d’une tunique à rayures noires et rouges et portait un turban et une cape de cette même couleur. C’était un mage noir au corps haut et robuste. Tous les chelas noirs le vénéraient profondément.
Belzébuth avait deux livres : l’un dans lequel il lisait à ses disciples et les instruisait et un autre qu’il était le seul à étudier en secret. Nombreux furent les prosélytes qu’il conquit pour la magie noire parmi les hommes de la période lunaire.
La flore et la faune de ce temps-là était très différente de la nôtre ; nous y voyons par clairvoyance des végétaux minéraux, c’est-à-dire des organismes semi-végétaux et semi-minéraux, de même que des végétaux semi-animaux, etc. C’est-à-dire que les trois règnes de la nature n’étaient pas complètement définis comme maintenant ; à cette époque, un règne se confondait avec l’autre. Il y avait chez les arbres une tendance marquée à prendre des formes concaves avec leurs branches et leurs feuilles, ce qui les rendait semblables à de gigantesques parapluies.
On devinait à travers tout l’existant, une tendance marquée à s’incliner « vers le bas », c’est-à-dire vers la condensation de notre terre actuelle. La nature en toutes ses parties est une vivante écriture et c’est avec cette écriture vivante qu’elle écrit ses desseins.
Nous voyons en revanche dans notre époque actuelle du 20ème siècle, une nette tendance de l’homme à construire des édifices élevés et des avions toujours plus rapides, etc. Nos arbustes actuels ne veulent pas s’incliner, mais plutôt s’élever vers le haut, vers le soleil, cela indique que notre terre est maintenant arrivée à son maximum de condensation matérielle et aspire à s’élever de nouveau, à recommencer à « s’éthériser ». En réalité, l’éther inonde l’air et l’éthérise de plus en plus de sorte qu’à la fin de la grande race aryenne, l’éther se rendra totalement visible dans l’air, et alors les créatures qui vivent dans l’éther partageront avec l’homme toutes leurs activités.
Dans la période lunaire, les corps physiques de notre humanité actuelle arrivèrent à un plus grand degré de perfection et alors nous reçûmes le corps astral. Nous, les hommes d’aujourd’hui, étions les animaux de la période lunaire, et les anges et les démons des périodes antiques flottaient dans l’atmosphère éthérique de notre terre-lune ; ils étaient visibles et tangibles pour toute l’humanité. L’homme percevait les archanges (arcangeloi) ou créatures du feu derrière le feu des volcans en éruption et les seigneurs de la forme derrière toutes les formes existantes. Les fils de la vie régulaient les fonctions vitales de tout l’existant et les créatures élémentales des trois éléments de la nature cohabitaient avec les hommes.
Ce furent les seigneurs de la sagesse qui nous dotèrent de corps astraux, et ce furent les seigneurs de la personnalité qui nous dotèrent de cette personnalité que les théosophes regardent aujourd’hui avec tant de mépris.
À la fin de cette grande période lunaire, les Intimes de l’actuelle humanité reçurent le corps de l’esprit humain, appelé corps de la volonté que Krisnamurti méprise tant.
La Volonté est le pouvoir avec lequel nous dominons nos passions et nous convertissons en dieux.
En accomplissant la loi de l’alchimiste gnostique, qui est d’introduire le membre viril dans le vagin et de le retirer sans répandre le semen, le feu de la passion se transmute en lumière astrale et alors, le corps astral se fortifie et se remplit de lumière resplendissante et tous les fruits splendides de ce merveilleux organisme astral se submergent dans le corps de la volonté et l’embellissent. Le feu de la chasteté est le feu de l’esprit saint, et le corps de l’esprit saint est le corps de la volonté, appelé mental abstrait, corps causal ; en réalité, c’est le corps du mental abstrait qui, en s’inondant de feu au moyen de la magie sexuelle, se convertit en le feu de Pentecôte, et l’homme extatique, enivré de l’esprit saint, parle dans toutes les langues de choses ineffables. La Bible Gnostique dit textuellement :
« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis ».
« Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux ».
« Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Chapitre 2 des actes des apôtres versets 1 à 4).
Jéhovah, l’Esprit Saint, veille sur le corps de l’Esprit Saint en nous. Celui-ci fut l’Initié le plus élevé de l’époque lunaire. À la fin de cette grande période, l’humanité se divisa en anges et en lucifers, car beaucoup sont appelés et peu sont élus.
Max Heindel et Steiner soutiennent dans leurs œuvres que toute l’humanité se sauvera, et cela est dû à l’ignorance de ces auteurs. Les versets 23 à 28 du chapitre 13 de Saint-Luc disent textuellement :
« Quelqu’un lui dit : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Il leur répondit : »
« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. »
« Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Il vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes. »
« Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues ».
« Et il répondra : Je vous le dis, je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité ».
« C’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. »
La nuit cosmique de la période lunaire arrivée, Jéhovah et ses anges, Lucifer et ses démons, se retirèrent de la scène cosmique et toute la nature entra dans un profond repos.
Chapitre 10 : La Période Terrestre
La nuit cosmique de la période lunaire passée, l’univers se condensa en la nébuleuse dont nous parle Laplace. Ce fut là le commencement de l’époque physico-chimique dans laquelle nous vivons. La nature récapitula les périodes cosmiques passées, telles que les décrit allégoriquement la Genèse.
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ». (Genèse, chapitre 1 versets 1 et 2)
Ce furent les temps de la nébuleuse de Laplace, pendant lesquels la terre récapitula l’époque de Saturne.
« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière des ténèbres » (chapitre 1 versets 3 et 4 de la Genèse).
Les molécules de la chaude et obscure nébuleuse entrèrent en friction sous la puissante impulsion de la parole perdue du créateur et la nébuleuse devint alors ignée.
Ce fut l’époque hyperboréenne pendant laquelle les atomes solaires provenant de l’époque solaire entrèrent en activité. Notre terre était alors un globe igné plein de sagesse du feu et de la lumière produite par ce même feu. Et dans ce globe ardent vécurent les archanges qui furent les hommes de l’époque solaire et s’exprimèrent dans toute la plénitude de leur sagesse.
« Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux ».
« Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi ».
« Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour ». (versets 6, 7, 8 du chapitre 1 de la Genèse).
Ici, la Bible continue à parler de la récapitulation de la période solaire : le globe ardent entrant en contact avec les régions humides interplanétaires produit de la vapeur d’eau et il se forme d’énormes nuages qui, en se condensant, tombent sous forme de pluie en produisant des puits et d’énormes mers qui bouillent constamment sur la surface du globe brûlant et les nuages séparèrent les eaux du ciel des eaux du globe ardent.
« Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon » (versets 9 et 10 du chapitre 1 de la Genèse).
Les puits d’eaux qui bouillaient incessamment sur le globe ardent finirent par se cristalliser sous la forme « d’incrétions » sur la surface du globe ardent, et ainsi s’accomplit la parole du Créateur qui dit : « que le sec paraisse » (que le continent apparaisse). « Dieu appela le sec terre ». C’est ainsi que se forma la première croûte terrestre appelée Lémurie.
C’est pendant cette époque lémure que la terre récapitula la période lunaire, car c’est une loi de la vie que la nature récapitule toutes ses manifestations passées avant d’initier ses nouvelles manifestations.
Celui qui veut connaître objectivement tous les processus évolutifs de l’humanité, observe l’évolution du fœtus humain depuis sa conception. Dans le ventre de la mère, le fœtus récapitule toutes les métamorphoses du corps humain depuis ses origines les plus antiques.
Le corps humain n’est que l’écaille de notre serpent igné, et l’univers solaire est l’écaille de la couleuvre du Logos du Système Solaire. Quand la couleuvre abandonne ses écailles, ses écailles se désintègrent (la couleuvre ignée est la Kundalini, voyez le chapitre intitulé : Le Bâton des Patriarches).
Il y a en Colombie une montagne très élevée, appelée La Juratena ; cette montagne est située sur le territoire Vasquez, Département de Boyaca, sur les rives d’un large fleuve aux eaux profondes, appelé le Rio Minero.
Les paysans disent que cette montagne est « enchantée » et les traditions les plus anciennes parlent d’elle. Quand il va pleuvoir, ils disent entendre un bruit semblable à celui d’énormes masses de pierre qui roulent vers l’abîme, et quand ils veulent de la pluie, il leur suffit de mettre le feu à la montagne pour en avoir en abondance. Le commentaire des scientifiques sur ce sujet ne leur importe pas le moins du monde, car, comme disait bien Goethe : « toute théorie est grise et seule est vérité, l’arbre aux fruits dorés qu’est la vie ».
Ces paysans racontent qu’on arrive à la cime de la Juratena par des escaliers de pierre taillés par des mains d’une époque très antique. Un des paysans a rapporté à l’auteur du présent ouvrage comment lorsqu’il arriva au pied de ces escaliers millénaires, il fut arrêté par une pluie de pierres lancées par des mains invisibles et comment il faillit périr sous le poids confondant d’une gigantesque masse qui faillit l’écraser. Un autre paysan explora les bases de la montagne en suivant le cours de ce fleuve aux eaux profondes. Parmi les énormes masses de granit baignées par les eaux tumultueuses du fleuve, il découvrit un temple incrusté dans la roche vive. Le paysan essaya de pénétrer dans le temple par la porte centrale (ce gigantesque temple avait trois portes) mais il se trouva face à une grande quantité d’écailles de serpent et s’enfuit, épouvanté. Il retourna plus tard à l’endroit pour voir le temple, mais ne trouva plus rien. Le temple avait disparu comme si les rochers démesurés l’avaient dévoré.
Moi, Aun Weor, je visitai ce temple en corps astral. Les Maîtres qui y demeuraient me reçurent à bras ouverts et me conduisirent à l’intérieur du monastère illuminé par un chandelier d’or massif à 7 branches, semblable au candélabre d’or à 7 branches du temple de Salomon, et je reçus d’eux des enseignements secrets.
Les théosophes croient qu’il n’y a qu’au Tibet qu’on peut trouver des Maîtres et beaucoup d’entre eux voudraient voyager au Tibet pour y suivre l’enseignement de chela, mais en réalité les monastères de la Loge Blanche sont répartis dans le monde entier. En Orient, les Mahatmas sont appelés « Nagas », c’est à dire serpents, et tous les gardiens des cryptes sacrées des temples de mystères ont la forme de serpents gigantesques et ne laissent le passage qu’aux seuls « initiés ».
De même que le venin de la couleuvre tue, de même ce poison est « l’arcane précieux » avec lequel nous arrivons à la haute initiation ! Écoute-moi lecteur initié : « Le sifflement de la couleuvre est la base de la vie ». Ceci ne s’adresse pas à tous les lecteurs « Que celui qui a des oreilles entende ».
Les habitants de la terre plate (« tierra llana »), État de Zulia, Venezuela, font fuir les couleuvres en prononçant les mantras suivants : Ooosssooo Ooogoooaaa… Aaasssiiii. Les voyelles de ces mantras sont : I. A. O., combinées avec la terrible lettre S. Ici, il y a sagesse et que celui qui a de la compréhension comprenne.
Le « S » est également une voyelle, bien que les grammairiens ne le disent pas. Pendant la connexion de magie sexuelle avec la prêtresse, nous devons prononcer ces trois voyelles : I… A… O…, parce que I.A.O. est le nom de notre couleuvre…
Pour éclaircir ce chapitre, nous dirons que l’époque Polaire correspond à l’intelligence mercurienne de la couleuvre du Logos (à la chaleur). L’époque Hyperboréenne, aux atomes solaires de la couleuvre (au feu), et l’époque Lémure, aux atomes lunaires de la couleuvre du Logos (à l’humidité). Notre Kundalini aussi est formée d’atomes solaires et d’une synthèse d’atomes omniscients. La couleuvre intègre en elle-même la sagesse de 7 éternités ! : La femme est la vestale du temple et la vestale allume le feu du temple. Dans les temps antiques, seules les vestales allumaient et entretenaient le feu. On symbolisait par-là que la femme est la seule qui peut allumer le feu de la Kundalini de notre corps ou de notre temple.
Car le temple du très haut Dieu vivant est notre corps et le feu de ce temple est la Kundalini, que notre épouse vestale allume au moyen du contact sexuel lui-même, de la magie sexuelle telle que nous l’enseignons dans le livre « Le Mariage Parfait ou La Porte d’Entrée à l’Initiation » et dans le présent ouvrage. Aujourd’hui, l’Église romaine a complètement perdu la tradition et nous voyons que ce sont les enfants de chœur qui allument le feu du temple, ce qui n’est pas seulement une absurdité, mais aussi un sacrilège et une insulte très grave à la vie elle-même.
Ces périodes cosmiques passées existent actuellement dans nos atomes séminaux et il n’y a qu’à apprendre la technique de la méditation intérieure pour entrer dans leurs domaines. La porte d’entrée de ces puissantes civilisations atomiques, ce sont nos organes sexuels.
Les Pralayas et Mahamvantaras se succèdent à l’intérieur d’un instant toujours éternel, et le passé et l’avenir fraternisent dans un éternel maintenant.
Le temps n’existe pas ! C’est le mental de l’homme qui se charge de diviser l’éternel « maintenant » en passé et futur !
Les puissantes civilisations saturniennes, solaires, et lunaires existent encore dans le fond atomique de notre système séminal et nous pouvons entrer dans leurs domaines au moyen de la méditation intérieure. La transition entre un état de conscience et un autre est ce nous appelons erronément temps, mais ces états de conscience se succèdent enchaînés à l’intérieur d’un éternel maintenant. L’homme doit apprendre à vivre toujours dans le présent. L’homme doit se libérer de toutes sortes de théosophismes ampoulés, de rosicrucianismes maladifs, de spiritismes morbides, de sectarisme de religions, de fanatismes de patrie et de drapeaux, de religions, d’intellectualismes, de désirs d’accumulation et d’attachements en général. Toutes ces cages de perroquets sybarites sont des antres de négoce et de tyrannie et nous ne gagnons rien avec ces jargons, parce qu’ils ne réussissent qu’à nous remplir de préjugés et de fanatismes absurdes ! Toute la sagesse des âges est à l’intérieur de nous-mêmes et le passé et l’avenir fraternisent à l’intérieur d’un éternel « maintenant » !
À l’intérieur de nous-mêmes se trouve la sagesse cosmique. Les atomes solaires nous initient à la sagesse du feu et les atomes lunaires nous initient à l’antique sagesse neptunienne amentine. Quand les atomes solaires et lunaires entrent en contact, alors le feu sacré s’éveille et nous nous convertissons en Dieux.
Pendant les nuits de pleine lune, les atomes lunaires entrent en contact avec l’armure argentée de notre corps mental et nous pouvons alors recevoir au moyen de la méditation les enseignements de la sagesse lunaire. Il y a sept courants éthériques lunaires à l’intérieur desquels vit intensément la civilisation de notre antique terre-lune.
Les civilisations solaire et lunaire vivent dans nos mondes intérieurs et nous pouvons visiter ces civilisations au moyen de la méditation interne profonde ! En éveillant le feu sacré de la Kundalini au moyen de la magie sexuelle, les civilisations solaire et lunaire qui palpitent intensément dans nos propres mondes intérieurs nous initient à leurs profondes vérités et nous amènent à la grande illumination !
Nos 7 chakras sont 7 églises internes et chacune de ces églises contient la sagesse d’une période cosmique. Quand nous avons enfin rompu les 7 sceaux des 7 églises du livre humain au moyen de l’épée de la Kundalini, alors les 7 églises nous livrent toute la sagesse cosmique des 7 périodes cosmiques du Mahamvantara et nous nous rendons omniscients…
L’Apocalypse dit ce qui suit : « Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données ».
« Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône ».
« La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu » (chapitre 8 versets 1 à 4).
L’Apocalypse nous parle ici de ce livre scellé de 7 sceaux qui est notre organisme avec ses 7 églises. Elle nous dit clairement que seul l’agneau doit ouvrir ces 7 sceaux avec l’épée de la Kundalini. L’Agneau est notre Ange intérieur, c’est-à-dire notre Intime. L’Apocalypse nous enseigne ici ce qui se produit à l’ouverture du 7ème sceau, qui est celui de l’Église de Laodicée, situé dans la tête. Les 7 anges aux 7 trompettes sont les 7 anges des 7 églises. L’Ange de l’encensoir est notre Intime qui entre triomphalement dans la hiérarchie blanche avec son âme de diamant. Un parfait de plus dans la communauté des élus…
« Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre » (chapitre 8 verset 5).
L’Apocalypse nous dit ici que lorsque nous avons ouvert le 7ème sceau avec l’épée de la Kundalini, alors les 7 églises nous ouvrent leurs portes et nous enseignent la sagesse des 7 grandes périodes terrestres, qui correspondent aux 7 grandes périodes cosmiques.
Et le chapitre 8 de l’Apocalypse poursuit en nous parlant des 7 Anges. À mesure que ceux-ci sonnent de leurs trompettes respectives, les grands évènements cosmiques se déroulent en ordre successif. Ces 7 anges sont les anges de nos 7 planètes, qui dirigent les 7 chakras de notre organisme et les 7 époques terrestres.
Ainsi donc, les 7 époques terrestres sont dirigées par 7 hiérarques cosmiques et toute la sagesse de ces 7 époques est à l’intérieur de nos 7 chakras… Notre période terrestre a 7 époques.
« Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel, et son visage était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu ».
« Il tenait dans sa main un petit livre ouvert. Il posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre ».
« Et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. » (Versets 1 à 3 chapitre 10 Apocalypse)
Cet ange est le hiérarque de la 7ème époque ; l’Arc-en-ciel symbolise notre période terrestre actuelle qui commença avec le signe de l’Arc-en-ciel. Cela se passa en Atlantide car la Lémurie fut une récapitulation de la période Lunaire. Le petit livre que l’ange tenait dans la main est le livre de l’évolution humaine. C’est le livre scellé de 7 sceaux, mais qui n’a plus ses sceaux. C’est l’organisme humain de celui qui a déjà rompu les 7 sceaux. C’est le Corps du Maître !… C’est la Sagesse cosmique de celui qui s’est déjà réalisé à fond !
« Et il cria d’une voix forte, comme rugit un lion. Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix. » Ici, l’Apocalypse nous parle de la parole perdue de la syllabe sacrée : et les 7 tonnerres des 7 chakras répètent leurs voix : ces voix sont les 7 notes de la parole, et la syllabe sacrée ouvre les 7 chakras et chaque chakra a sa note clef. Que celui qui a des oreilles entende, car ici, il y a de la sagesse.
À la 7ème époque, on aura retrouvé la parole perdue.
« Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire ; et j’entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas » (chapitre 10 verset 4).
Chaque note de la parole perdue renferme des secrets terribles et indicibles et chaque note de la parole perdue est la note-clé d’une époque terrestre. Il y a une note-clé de la civilisation égyptienne, de la civilisation hindoue et ainsi de suite.
À la 7ème époque, la parole perdue aura accompli totalement le royaume de Dieu. Swedenborg (philosophe mystique suédois) disait de la parole perdue : cherchez-là en Chine et vous la trouverez peut-être dans la grande Tartarie.
Les mages de l’Amorc utilisent à leurs fins démoniaques le mantra « Mathra » qui se prononce « Mazra » et assurent à leurs disciples que c’est là la parole perdue ; mais en réalité, c’est le nom d’un temple de magie noire de l’antique Atlantide, en même temps qu’un mantra de magie noire, de sorte que ce n’est pas la parole perdue. En Inde les arhats furent persécutés pour avoir possédé la syllabe sacrée. En Chine, les disciples du « Tathagata » la possèdent.
La parole perdue est très bien gardée au Tibet. Au Tibet réside le Maha-Choan.
À la 7ème époque on aura retrouvé la parole perdue. « Mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes » (Apocalypse chapitre 10 verset 7).
« Et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de temps » (Apocalypse chapitre 10 verset 6).
L’initié qui s’est uni à l’Intime, se libère de l’illusion du temps, parce que le passé et le futur fraternisent dans un éternel maintenant.
Chacune des 7 époques terrestres se termine par un grand cataclysme, décrit symboliquement par l’Apocalypse de la manière suivante :
« Le premier sonna de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée » (Apocalypse chapitre 8 verset 7).
Cela fut le premier cataclysme de la première époque.
« Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang » (Apocalypse chapitre 8 verset 8).
« Et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt » (Apocalypse chapitre 8 verset 9).
Cela fut la fin de la seconde époque.
« Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux » (Apocalypse chapitre 8 verset 10).
« Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères » (Apocalypse chapitre 8 verset 11).
Cela fut la fin de la troisième époque.
« Le quatrième ange sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même » (Apocalypse chapitre 8 verset 12).
Ce fut la fin de la quatrième époque.
« Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits de l’abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits de l’abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent obscurcis par la fumée du puits » (Apocalypse chapitre 9 versets 1 et 2).
L’abîme est l’Avitchi et l’Avitchi est le plan de conscience submergé où l’on entend que les pleurs et les grincements de dents. Là entrent les âmes qui ont des cornes sur le front. Les cornes sur le front sont le signe de la bête. À l’heure actuelle l’abîme est ouvert et des millions d’âmes démoniaques sont en train d’entrer à l’abîme.
« Elles avaient sur elles comme roi l’ange de l’abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon » (Apocalypse Chapitre 9 verset 11)
Nous sommes en époque de guerre, car celles-ci sont nécessaires. La guerre donne des millions de morts et les âmes qui ont des cornes entrent à l’abîme. (Tout clairvoyant voit les âmes démoniaques).
« Le sixième ange sonna de la trompette. Et j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu ».
« Et disant au sixième ange qui avait la trompette : Délie les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve d’Euphrate ».
« Et les quatre anges qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés afin qu’ils tuassent le tiers des hommes » (Apocalypse chapitre 9 versets 13 à 15).
C’est là la sixième époque : c’est pendant cette époque que les démons humains seront de nouveau ramenés à l’abîme, après qu’on leur aura donné une bonne opportunité pour progresser.
« Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse chapitre 11 verset 15).
À cette époque la terre sera plus éthérique et seuls y vivront les êtres humains qui seront arrivés à l’état angélique, parce que les millions d’âmes démoniaques iront définitivement à l’abîme, où elles se désintègreront à travers les âges. C’est là, la mort seconde !
Chapitre 11 : La Lémurie
« Et Jéhovah Dieu avait planté un jardin dans l’Éden à l’Orient et il mit là, l’homme qu’il avait formé ». On a beaucoup discuté sur le paradis terrestre ; Max Heindel soutient que le paradis terrestre est la lumière astrale et ne voulut pas tenir compte de ce que signifie le mot « terrestre ».
Ce paradis a réellement existé et ce fut le continent de la Lémurie, situé dans l’océan Pacifique. Ce fut la première terre sèche qu’il y eut dans le monde. La température était extrêmement chaude. « Mais une vapeur s’éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol » (Genèse chapitre 2 verset 6).
La chaleur extrême et la vapeur des eaux assombrissaient l’atmosphère de nuages et les hommes respiraient par des branchies, comme les poissons. « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse chapitre 1 verset 27).
Les hommes de l’époque polaire, de l’époque hyperboréenne et des débuts de l’époque lémurienne étaient hermaphrodites et se reproduisaient comme se reproduisent les microbes hermaphrodites. Dans les premiers temps de la Lémurie, l’espèce humaine ne se distinguait presque pas des espèces animales ; cependant, à travers 150 000 ans d’évolution, les lémures parvinrent à un degré de civilisation si grandiose que nous les aryens, sommes encore très loin d’atteindre.
C’était l’Age d’Or, c’était l’âge des titans. Ce furent là les temps délicieux de l’Arcadie. Les temps où n’existait ni le mien ni le tien, parce que tout était à tous. C’était le temps où coulaient les fleuves de lait et de miel.
L’imagination des hommes était un miroir ineffable où se reflétait solennellement le panorama des cieux étoilés d’Uranie. L’homme savait que sa vie était la vie des dieux, et celui qui savait jouer de la lyre faisait frémir les enceintes divines de ses délicieuses mélodies. L’artiste qui maniait le ciseau s’inspirait de la sagesse éternelle et donnait à ses délicates sculptures la terrible majesté de Dieu.
Oh, l’époque des titans, l’époque où coulaient les fleuves de lait et de miel !
Les lémures étaient de haute stature et avaient le front large. Ils utilisaient des tuniques symboliques, blanches devant et noires derrière. Ils avaient des vaisseaux volants et des bateaux propulsés par l’énergie atomique. Ils s’éclairaient avec l’énergie nucléaire et arrivèrent à un degré de culture extrêmement élevé (dans notre livre le Mariage Parfait, nous développons largement ce thème).
C’étaient les temps de l’Arcadie : l’homme savait écouter la voix des dieux parmi les sept voyelles de la nature, et ces sept voyelles : i, e, o, u (ou), a, m, s, résonnaient dans le corps des lémures avec toute la musique ineffable des puissants rythmes du feu.
Le disciple gnostique doit les vocaliser une heure par jour dans l’ordre ici exposé, la notation indique le son prolongé de chaque voyelle qui doit être une exhalation complète des poumons : iiiiiiiii ééééééééé ooooooooo uuuuuuuuu aaaaaaaaa mmmmmmmmm sssssssss.
Le I fait vibrer les glandes pituitaire et pinéale et l’homme devient alors clairvoyant.
Le E fit vibrer la glande thyroïde et l’homme devient clairaudient.
Le O fait vibrer le chakra du cœur et l’homme devient intuitif.
Le U (se prononce « ou » NdT) éveille le plexus solaire (creux de l’estomac) et l’homme développe alors la télépathie.
Le A fait vibrer les chakras pulmonaires et l’homme acquiert alors le pouvoir de se souvenir de ses vies passées.
Les voyelles M et S collaborent efficacement au développement de tous les pouvoirs occultes. Une heure quotidienne de vocalisation vaut mieux que lire un million de livres de théosophie orientale.
Le corps des lémures était une harpe merveilleuse où résonnaient les 7 voyelles de la nature avec la formidable euphorie du Cosmos. À l’arrivée de la nuit, tous les êtres humains s’endormaient comme d’innocentes créatures dans le berceau de la mère nature, bercés par le chant doux et émouvant des dieux, et quand pointait l’aube, le soleil apportait des joies diaphanes et non des peines ténébreuses.
Oh, l’époque des titans ! C’étaient les temps où coulaient les fleuves de lait et de miel.
Les mariages de l’Arcadie étaient des mariages gnostiques. L’homme effectuait l’union sexuelle uniquement sous les ordres des Elohim et comme sacrifice sur l’autel du mariage pour offrir des corps aux âmes qui avaient besoin de se réincarner. On ignorait complètement la fornication et la douleur de l’accouchement n’existait pas.
Au cours de bien des milliers d’années de tremblements de terre constants et d’éruptions volcaniques, la Lémurie s’enfonça peu à peu dans les vagues déchaînées du Pacifique, en même temps que surgissait du fond de l’océan le continent Atlante.
Chapitre 12 : La Bataille dans le Ciel
« Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. (…) C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps » (Apocalypse chapitre 12 versets 7, 8, 9, et 12).
Il y a eu deux grandes batailles contre les mages noirs : celle de l’Arcadie et celle de l’année 1950 dans laquelle on ouvrit le puits de l’abîme. Cette dernière est celle du millénaire. La troisième sera celle de la nouvelle Jérusalem.
Quand la période terrestre s’initia, le plan mental et même les plans plus divins de conscience, étaient densément surpeuplés de toutes sortes de mages : blancs et noirs, appartenant aux périodes Saturnienne, Solaire et Lunaire. Les millions de mages noirs formaient de gigantesques populations de malfaisants qui faisaient obstacle à l’action et à la vie des mages blancs, et constituaient un inconvénient très grave pour l’évolution cosmique dans les mondes supérieurs de conscience. Si la vie avait continué de cette manière, le progrès des aspirants vers les mondes supérieurs aurait été totalement impossible. Mais la Fraternité Blanche confia alors à Michel la mission de déloger des plans supérieurs de conscience tous les mages noirs. Michel reçut l’épée de justice et lui furent conférés de terribles pouvoirs afin qu’il puisse accomplir totalement sa mission.
Toutes les organisations de la loge noire et tous les temples de la fraternité ténébreuse étaient établis dans les plans supérieurs de conscience. Michel put recevoir cette mission parce qu’il appartenait au rayon de la force.
Et Michel s’engagea dans de terribles combats, en corps à corps avec les terribles hiérarques de la loge noire et ainsi, il put rejeter le Dragon des plans supérieurs de conscience, le serpent antique qui s’appelle Diable et Satan, c’est-à-dire la magie noire avec toutes ses légions de démons.
Luzbel est un grand hiérarque de la Loge Noire ; il porte une cape rouge et une tunique de la même couleur. Sa queue est extrêmement longue et elle porte à sa pointe un papyrus enroulé où est écrite la science du mal. Cette queue se forme chez les démons quand le courant de la Kundalini est dirigé vers le bas, vers les enfers de l’homme : cette queue n’est autre que la Kundalini qui part du coccyx pour se diriger vers le bas. Les cornes de tout mage noir sont à proprement parler la marque de la bête et, en tant que tel, elles appartiennent au gardien du seuil qui est finalement le « moi » supérieur du mage noir.
Arhiman, grand hiérarque noir, porte un turban rouge et il est le chef d’énormes légions. Lucifer fut le plus grand initié noir de l’époque Lunaire et ses légions sont nombreuses. Tous ces millions de démons restèrent dans l’atmosphère de notre terre et se dédièrent à acheminer les âmes humaines sur le sentier noir. Belzébuth, avec ses légions, s’établit également dans notre atmosphère et se fit connaître au cours du temps de tous les humains actuels. La Bible appelle Belzébuth : Dieu d’Ecron, car on lui érigea à Ecron un temple où on l’adorait comme un dieu.
Belzébuth établit sa caverne et se dédia pleinement, comme dans les périodes antiques, à fourvoyer les âmes. La Bible nous parle de Belzébuth au chapitre 12 de Saint-Mathieu, versets 24 à 27 :
« Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent : Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul (Belzébuth), prince des démons ».
« Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister ».
« Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? »
« Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul (Belzébuth), vos fils, par qui les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges ».
Tous les mages noirs établirent sur notre terre leurs temples, loges, salles, cultes, etc., et se livrèrent au développement de leurs plans, sous les ordres suprêmes de Javhé. Ce sont eux qui sont les responsables de l’échec de notre évolution humaine actuelle, car c’est une terrible réalité que l’évolution humaine a échoué.
Michel triompha dans les cieux, mais notre terre se remplit de profondes ténèbres. Malheur aux habitants de la terre !
Chapitre 13 : L’Atlantide
Les hommes de l’Atlantide arrivèrent à un très haut degré de civilisation, analogue à celle des Lémures. La terre était enveloppée d’une brume épaisse et les hommes respiraient par des branchies. En Atlantide, tout comme en Lémurie, on connaissait les vaisseaux aériens et les navires mus par l’énergie atomique.
Dans les premiers temps, les relations sexuelles se réalisaient uniquement dans le but d’engendrer des corps pour les âmes réincarnantes. L’heure et le jour étaient choisis par les anges et c’est pourquoi la douleur de l’accouchement n’existait pas, et l’homme vivait dans un état paradisiaque. Mais Lucifer et les lucifers, qui sont les mages noirs de la période lunaire, tentèrent l’homme et l’égarèrent par le chemin noir.
Le serpent est la force sexuelle et non les attraits purement matériels, comme le prétendent les rosicruciens d’Amorc (Californie) dans leurs monographies du 9ème degré.
La force sexuelle a deux pôles : le positif et le négatif. Le positif est le serpent de bronze qui guérissait les israélites dans le désert, et le négatif est le serpent tentateur de l’Éden.
Le travail des lucifers fut un travail de magie noire : ils éveillèrent le feu passionnel de l’humanité, dans l’unique but de faire des prosélytes pour la loge noire, car tout démon est fornicateur.
Le liquide céphalo-rachidien et le sémen sont les deux pôles de l’énergie sexuelle. L’ange a ses deux pôles tournés vers le haut, vers la tête, et les hommes et les démons ont un pôle tourné vers le haut et un pôle tourné vers le bas. Avec l’un, ils forment le cerveau et avec l’autre, ils cohabitent. La Kundalini de l’Ange monte, la Kundalini du démon descend.
Jéhovah interdit à l’homme la fornication. Lucifer le séduisit à la fornication.
« Jéhovah (L’Éternel) Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse chapitre 2 versets 16 et 17).
« Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point, mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse chapitre 3 versets 4 et 5).
L’ordre donné par Jéhovah est de la magie blanche. L’ordre donné par Lucifer est de la magie noire.
À mesure que l’homme se livra aux plaisirs du coït, il perdit ses pouvoirs occultes et les paroles de Jéhovah s’accomplirent quand il dit : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse chapitre 3 verset 19).
« Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi » (Genèse chapitre 3 verset 16).
La violation de toute loi apporte de la souffrance. Dans la Lémurie, la femme n’avait pas de douleur à l’accouchement, car l’enfant était engendré à l’heure, à la minute et à la seconde où les lois cosmiques favorisaient la reproduction. La violation de cette loi amena les douleurs de l’accouchement. Il y a toutefois aujourd’hui un remède pour tous ceux qui se résolvent à suivre la voie du mariage gnostique. Le mariage gnostique ramène l’homme au paradis. Dans l’Église Gnostique, les couples reçoivent le jour, l’heure et la minute où ils doivent engendrer les enfants et ainsi il n’y a pas de douleur à l’accouchement. L’important est d’apprendre à voyager en corps astral pour visiter le temple (où ces instructions sont données). Je donnerai plus loin les clés.
Les lémures ne connaissaient pas la mort : ils savaient la date et l’heure exacte de leur désincarnation et creusaient leur tombe eux-mêmes. C’est ainsi qu’ils abandonnaient leur corps physique volontairement et le sourire aux lèvres. Leurs proches ne disparaissaient pas non plus de leur vue, car ils étaient clairvoyants. Ils continuaient donc à vivre en compagnie de leurs désincarnés, car la seule chose qui arrivait était qu’ils étaient passés à un état différent. Mais lorsque l’homme, à cause du coït, perdit ses pouvoirs, alors il connut la mort.
Chapitre 14 : La Magie Noire des Atlantes
Les mages noirs de l’école Amorc de Californie disent que la magie noire n’existe pas, que cela n’est qu’une superstition, car, disent-ils, les pensées de haine et de méchanceté émises par les hommes au mental mauvais se désintègrent dans le cosmos parce que le cosmos est du bien pur et ne peut donc pas servir d’instrument aux forces du mal. Ce concept des mages noirs de l’Amorc a pour objet de justifier leurs enseignements ténébreux et leur donner une teinte de pure magie blanche. Le cosmique est tout l’infini et dans le cosmos il y a de tout : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Si la pensé émise par un méchant se désintégrait sur-le-champ, pourquoi une balle ne se désintégrerait-elle pas dans l’espace ? Pourquoi le cosmique sert-il d’instrument à la balle qui va tuer un être humain, peut-être un vieillard ou un enfant ?
Si ce concept des mages noirs de l’Amorc était vrai, la balle devrait se désintégrer sur-le-champ. Ils objecteraient que la balle est un corps matériel tandis qu’une pensée ne l’est pas, mais cela non plus n’est pas une raison parce qu’une pensée aussi est de la matière ; puisque rien ne peut exister, pas même Dieu, sans l’aide de la matière. D’ailleurs tout atome est septuple dans sa constitution. La balle, par exemple, est un composé d’atomes physiques, éthériques, astraux, mentaux, causaux, conscientifs et divins : c’est un noyau de conscience atomique chargée des ondes de haine de celui qui la tira. Pourquoi ne se désintègre-t-elle pas ? Pourquoi le cosmique lui sert-il d’instrument ? Pourquoi le cosmique sert-il d’instrument aux ondes destructrices de la bombe atomique ? Les ondes mentales seraient-elles par hasard inférieures aux ondes radioactives des atomes d’uranium ? Le concept des mages noirs de l’école Amorc ne sert qu’à dissimuler leurs délits et tromper les naïfs imprudents ; c’est seulement pour eux une façon de se faire passer pour des mages blancs. La plupart des enseignements et des connaissances noirs de l’école Amorc proviennent de l’Atlantide. Dans les monographies du 9ème degré, ils appellent « ascension » une clef magique pour dominer le mental et la volonté de leurs semblables ; ce procédé est de la pure magie noire. Le procédé en question consiste à s’asseoir ou s’allonger confortablement, fermer les yeux et concentrer le mental sur la victime éloignée, s’identifiant à elle au point d’échanger sa personnalité avec celle de la victime, même si elle est du sexe opposé. Cet échange se réalise avec l’imagination, en se sentant être la personnalité de la victime et en agissant exactement comme on désire qu’elle agisse. Ceci est pure magie noire car personne n’a le droit d’exercer de contrainte sur le mental de personne : il faut respecter le libre-arbitre d’autrui.
Toutes les convocations noires du 9ème degré de l’Amorc s’ouvrent exactement comme celles des temples de magie noire de l’Atlantide, c’est-à-dire dans de profondes ténèbres.
Le maître noir commence ses convocations par une prière ténébreuse qui dit : « Bien-aimés prophètes voilés, nous nous réunissons pour communier sous la protection du voile de l’obscurité. Que nos pensées et actions témoignent de nos obligations sacrées et de nos traditions consacrées par le temps. Cette convocation prend maintenant un caractère secret. La lumière dans la Shekinah s’éteindra maintenant. » (Envoyer un frère ou une sœur à l’autel afin qu’il éteigne la flamme).
Les bien-aimés prophètes voilés sont des mages noirs qui portent une tunique marron ou rouge et couvrent à moitié leur visage d’une capuche. C’est que les mages noirs communient sous le voile de l’obscurité et aiment les ténèbres ; ils ne veulent rien avoir à faire avec la lumière. Toutes ces pratiques viennent du continent Atlante.
Les mots de clôture prononcés par le maître ténébreux du 9ème degré de l’Amorc sont les suivants : « Levez-vous, prophètes bien-aimés et séparons-nous avec la bénédiction du signe de la croix et la protection du voile de l’obscurité ; cette convocation est terminée. » Le maître célébrant sort le premier et les ténébreux prophètes voilés, protégés par les ténèbres, se retirent parmi les ombres de la nuit.
Les écoles de magie noire donnent à leurs affiliés un nombre invraisemblable de pratiques absurdes pour le développement des pouvoirs occultes ; ces pratiques, de caractère absolument externe, ne réussissent qu’à rompre les membranes du corps mental et à convertir le disciple en un authentique mage noir. Dans la monographie n°38 du 9ème degré, on lit la pratique suivante : « Prenez un petit flacon qui puisse se tenir droit sur une table et qui ait un bouchon de liège ; le flacon peut-être d’une taille à contenir entre quatre à six onces. Prenez une aiguille à coudre ordinaire et enfoncez-la perpendiculairement d’environ un centimètre dans le bouchon de sorte qu’il reste à peu près quatre centimètres de l’aiguille en dehors du bouchon. Prenez une petite feuille de papier, d’un peu plus de sept centimètres de long sur un centimètre de large et pliez-la en deux en forme de V. N’importe quel papier de consistance moyenne et de n’importe quelle couleur pourra faire l’affaire. Prenez ce morceau de papier, placez le pli vers le haut afin qu’il prenne la forme de la lettre A et accrochez-le à l’aiguille de sorte que celle-ci soit bien au centre du pli que vous avez fait dans le papier. Si le papier a été plié en deux parties égales, il se tiendra maintenant en équilibre sur l’aiguille avec les deux pointes vers l’extérieur comme dans la lettre A, ou plutôt comme un V dont les deux extrémités auraient été tournées vers le bas. Placez le flacon avec le petit papier posé sur l’aiguille, au centre de la table, à une distance d’un peu moins d’un mètre de votre corps, tandis que vous vous asseyez tranquillement sur une chaise. Assurez-vous qu’il n’y ait aucune fenêtre ouverte dans la maison par où le vent puisse entrer afin de faire bouger le papier et évitez aussi que votre haleine ne le déplace. Maintenant concentrez-vous sur le papier et exercez votre volonté à le faire se déplacer. Si l’équilibre sur l’aiguille est parfait, il se déplacera facilement et vous devrez le faire tourner dans un sens, puis faites qu’il arrête son mouvement et qu’il tourne en sens contraire. Pratiquez environ dix minutes sur chaque mouvement en vous concentrant sur le papier et déplacez-le à volonté. Vous découvrirez bientôt qu’il existe une force motrice qui émane de vous et se dirige vers le papier. Cela démontrera ce que nous avons déjà dit et ce que nous exposerons dans les prochaines monographies, à savoir qu’on peut employer la volonté et la « surface psychique » pour diriger la force vers l’intérieur ou vers l’extérieur du corps. Fraternellement, le Maître de votre classe. »
Ce type d’enseignement vient d’un temple de magie noire de l’Atlantide, appelé autel de Mathra, situé dans les îles Açores, sur la Montagne du Pico. Ce temple existe encore à l’intérieur du plan astral. On se rendait autrefois à ce temple par un voyage de 7 jours et à la fin de l’étape journalière, on faisait une grande fête. Il y a dans ce temple un salon appelé Salon de la Volonté, où l’on pratique d’innombrables exercices semblables à ceux de l’Amorc de Californie. L’effort que fournit le disciple pour réaliser ce type de pratiques absurdes a pour résultat de rompre des délicates membranes du corps mental.
Ne désirez pas de pouvoirs, cher lecteur : ils naissent comme fruits de l’Intime, quand notre âme s’est purifiée. La force mentale que nous gaspillons stupidement à déplacer un papier, employons-là plutôt à dominer la passion charnelle, à en finir avec la haine, à dominer le langage, à vaincre l’égoïsme, l’envie, etc. Purifions-nous et les pouvoirs nous seront conférés à travers les purifications successives ! Les pouvoirs sont fleurs de l’âme et fruits de l’Intime ! Les pouvoirs d’un Mahatma sont le fruit de purifications millénaires. À travers les épreuves initiatiques, le disciple gnostique reçoit progressivement de la Loge Blanche différents pouvoirs. Ces pouvoirs, l’âme les reçoit et l’Intime les « décroche », car l’Intime est l’homme réel en nous.
Quand le gnostique désire, par exemple, qu’un ami éloigné vienne à lui, il prie son Intime, ainsi : « Père, amène-moi monsieur Untel, mais que se fasse ta volonté et non la mienne ». Et si l’Intime considère que la demande est juste, il réalise un miracle, ce qui est un travail théurgique, et l’ami éloigné arrive ; mais si l’Intime considère la demande injuste, il n’accède pas à la prière de l’âme. Ceci est de la pure magie blanche.
Le mage noir procède en utilisant son « ascension » ou la force de la volonté, sans tenir compte en aucune façon de la volonté de l’Intime.
« Que ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel », dit le gnostique, car le gnostique ne fait que la volonté de l’Intime sur la terre, comme au ciel, c’est-à-dire dans les plans supérieurs de conscience.
Le gnostique met toutes ses aspirations dans les mains de l’Intime.
En dominant la colère et en acquérant la sérénité, nous préparons nos glandes pituitaire et pinéale pour la clairvoyance. En disant toujours des paroles d’amour et de vérité, nous nous préparons à éveiller l’ouïe interne.
La magie sexuelle, la vocalisation quotidienne et la purification incessante, nous amènent aux sommets de la « haute initiation ». Ne désirez pas de pouvoirs. Ceci ne signifie pas que nous les gnostiques prenions une attitude passive à l’instar des théosophes, mais que nous devons nous préparer en pratiquant la magie sexuelle, en vocalisant et en expulsant toutes les scories. Le gnostique transmute ses sécrétions sexuelles et attend patiemment d’être digne de recevoir les pouvoirs occultes qui, comme les fleurs de l’âme, s’épanouissent dès que nous nous sommes purifiés. Le gnostique ne désire pas de pouvoirs : il se prépare à les recevoir. La préparation du gnostique est de se purifier et de pratiquer quotidiennement la magie sexuelle.
Les mages noirs ont établi dans leurs temples, des épreuves similaires à celles du mage blanc. Dans ses festivals, Cherenzi permet que le candidat présomptif soit insulté, vexé, humilié et même qu’on le frappe, avant de l’accepter comme candidat pour son initiation.
Dans la monographie numéro cinq du neuvième degré de l’Amorc, après que le disciple ait passé les quatre épreuves de la terre, du feu, de l’eau et de l’air dans un temple de magie noire, le disciple reçoit un parchemin qui dit : « Paix, les salutations du Maître du temple ! Par décret du grand prêtre, par l’intermédiaire des gardiens qui ont servi et veillé sur toi, comme preuve de ta persévérance, de ta foi et de ton désir, tels qu’ils se sont manifestés dans les chambres externes, il t’est permis d’entrer au Sanctum suivant, dans l’attente d’être préparé pour l’admission à l’intérieur du saint des saints, après trois jours de sanctification et de purification. Ton chiffre sera 777, ta lettre, R ; ta salutation, Aum ; ton livre sera celui avec la lettre « m » ; ton joyau aura la forme d’un scarabée en jaspe vert ; et ton heure sera neuf. Repose-toi patiemment et attends l’heure, le nombre et le signe ».
Cela est, en effet, pure et légitime magie noire. Ces épreuves, le disciple les passe dans un temple de magie noire situé dans le plan astral.
Quand le gnostique demande les quatre épreuves de la terre, du feu, de l’eau et de l’air aux Maîtres dans l’astral, les Maîtres lui font passer ces épreuves une à une, comme nous le décrivons dans notre livre « Le Mariage Parfait ou La porte d’entrée à l’Initiation », presque toujours avec un intervalle de quelques jours entre les épreuves, en supposant que le disciple soit sorti triomphant de l’épreuve antérieure. À chaque triomphe, on fête le disciple dans la « Salle des Enfants », avec une musique ineffable et des présents. Chacune des quatre épreuves a sa fête particulière. On appelle cette salle La Salle des Enfants, parce que les Maîtres reçoivent les disciples en prenant la forme d’enfants pour leur dire : « Tant que vous ne serez pas comme des enfants vous ne pourrez pas pénétrer dans le royaume des cieux ». Pas de lettre R, pas de 777, pas de pierres de jaspe, pas d’heures ni de signes ; ceci est pure magie noire provenant de l’Atlantide.
Tout ce qu’on donne au disciple gnostique, lorsqu’il le demande, est la petite cape de chela.
Après avoir passé l’épreuve de l’air, le mage noir reçoit un bijou formé de deux anneaux entrelacés, qui est le signe de son triomphe.
Le mage blanc reçoit l’anneau symbolique qui représente le rayon auquel il appartient.
L’anneau du mage noir rappelle qu’il fut suspendu à deux anneaux au-dessus de l’abîme. Les maîtres du temple noir sont vêtus de blanc, les prophètes voilés portent des voiles noirs, les stylistes portent des étoles de couleur grise, les scribes s’habillent en bleu, les astrologues en bleu et blanc, les musiciens en jaune et les docteurs en brun. Le temple demeure dans l’obscurité. On admoneste le disciple du neuvième degré avec ces paroles : « L’âme vivante qui traverse seule cet horrible chemin sans vacillations ni timidité, après la purification par la terre, le feu, l’eau et l’air, sera illuminée par les glorieux mystères ». Immédiatement après, le disciple noir avance entre les gardiens de la mort. Lors de l’épreuve du feu, un gardien dit ce qui suit au disciple noir : « Si tu désires arriver jusqu’au maître, tu devras passer par cette porte ; pour arriver à cette porte, tu devras traverser cette salle ; pour traverser cette salle, tu devras marcher sur des fers ardents. Viens si tu cherches le maître ». Le disciple dit : « En avant, en avant, en avant ! » et plein de courage, traverse le feu. Dans l’épreuve de l’eau, un gardien noir dit : « Si tu veux voir le maître et entrer au temple saint, tu dois arriver à cette porte et y passer ; pour passer cette porte, tu dois passer par le lac ». Tout ce qui est exposé ici se réfère au neuvième degré de la fraternité Amorc. Tout cela est de la pure et légitime magie noire.
Les disciples de la Loge Blanche, comme nous l’avons déjà dit, célèbrent simplement leur fête dans la Salle des Enfants après chaque épreuve dont ils sont sortis triomphants. Dans la loge Blanche, les quatre épreuves servent à examiner la morale du disciple blanc. Dans l’épreuve du feu, des troupes d’ennemis attaquent le disciple en l’insultant, et si le disciple, au lieu de lancer des injures, lance de l’amour sur ses ennemis, alors il triomphe de l’épreuve, et s’il reste serein, il passe à travers le feu sans se brûler. Comme on voit dans l’épreuve du feu, il faut arriver à baiser le fouet du bourreau pour triompher de l’épreuve, au contraire de l’épreuve du feu du mage noir où il ne s’agit que de passer à travers le feu, car pour lui la préparation morale n’a pas d’importance.
Avec l’épreuve de l’eau du gnostique, il s’agit seulement de savoir jusqu’où sont arrivés l’altruisme et la philanthropie du disciple.
Avec l’épreuve de l’air, il s’agit seulement de connaître la capacité de résistance du disciple contre les grandes adversités et son détachement des choses matérielles.
Il est logique qu’un disciple qui se suicide, parce qu’il a perdu sa fortune, ne puisse passer l’épreuve de l’air. Par le simple fait de ne pas être capable de résister moralement à un échec, il est évident qu’il ne passera pas l’épreuve de l’air. Celui qui succombe devant les graves inconvénients de la vie, échoue dans l’épreuve de la terre. Il y a beaucoup de personnes qui ont déjà passé ces épreuves dans la lutte avec la vie, dans la bataille quotidienne pour le pain de chaque jour. Parfois dans la vie même, il y a eu des hommes qui se sont tracés un grand plan pour le bienfait de l’humanité et qui l’ont accompli courageusement, malgré tous les revers, peines et larmes : ces hommes ont passé en chair et en os les quatre épreuves. Prenons le cas typique de Lénine, qui libéra tout un peuple de l’esclavage. Lénine est réellement un maître des mystères majeurs, tout comme Karl Marx (Dans ses ouvrages suivants, l’auteur dénigre catégoriquement Karl Marx, NdT).
Les quatre épreuves de la terre, du feu, de l’eau et de l’air, servent simplement à examiner la morale du disciple, tous nos défauts et tares morales – qui sont précisément l’aspect négatif des quatre éléments de la nature – afin de pouvoir nous convertir en rois de la nature. Dans la Loge Blanche, les quatre épreuves sont accompagnées d’un examen verbal rigoureux, afin de connaître le point auquel en sont arrivées les purifications du disciple. (Tout cela se produit dans le plan astral, et le disciple préparé, c’est-à-dire qui a une maturité spirituelle, amène au plan physique les souvenirs, un peu comme s’il avait rêvé). Dans la loge noire, il suffit d’avoir le courage du macho brutal pour sortir triomphant des épreuves.
Les monographies du neuvième degré de l’Amorc de Californie prouvent à satiété le caractère ténébreux de l’institution. Les officiels de l’Amorc peuvent préparer leurs armes contre l’auteur du présent ouvrage, car l’Hiérophante Aun Weor ne les craint pas. L’heure est venue de démasquer les responsables de l’échec de l’évolution humaine, et Aun Weor suit uniquement les préceptes de la Vénérable Loge Blanche. Le pistolet silencieux a été inventé dans les laboratoires de l’Amorc, et nous savons très bien que vous montrez à vos disciples les plus avancés comment s’armer. Comment un mage blanc peut-il inventer des armes destructrices ? Le mal ne peut provenir que du mal. Vous violez un des préceptes de la Loi de Dieu qui dit : « Ne pas tuer ». Moi, Aun Weor, je ne crains pas ce pistolet silencieux, car je suis disposé à aller jusqu’à l’échafaud au nom de la vérité.
Après cette petite digression, retournons au thème de ce chapitre. La monographie numéro six du neuvième degré nous relate qu’après avoir triomphé dans les quatre épreuves, les disciples obtiennent le droit de recevoir l’initiation sacrée. Voyons le paragraphe suivant de la page 3 de la 6ème monographie du 9ème degré : « Soyez donc maintenant informés que deux anneaux entrelacés seront mon signe. En conséquence, deux cercles entrelacés semblables à deux maillons d’une chaîne sont mon signe et seront également votre signe dans cette initiation. Aussitôt qu’on m’eut fait entendre cela, on me demanda de signer mon nom et de laisser l’empreinte digitale du pouce sur une page de papier spécial, collée à une pièce de bois avec d’autres feuilles, puis on m’ordonna d’aller à la porte, d’y prendre une petite poignée ouvrante et de donner ma lettre et mon nombre ».
Voilà qui sent le bureau de police, mais en aucun cas le temple d’initiation blanche. Dans aucun temple d’initiation blanche, on ne signe avec son nom personnel, ni ne recense t’on personne. Dans les loges Blanches et dans les archives karmiques, l’être humain figure avec le nom de son Intime et non avec des noms profanes. Bien des étudiants de Cherenzi perdent leur nom profane en faisant partie de son université spirituelle, et à celui qui conquiert l’anagarika, on assigne un nom fantaisiste en substitution de son nom propre, comme prix de sa conquête, et les adeptes de la main gauche, en formant une chaîne dans leur Sanctum, s’exclament E… I… E… I… E… I… en signe d’action de grâce.
Dans le rituel du troisième degré, les mages noirs de l’Amorc donnent le nom d’un démon à leurs disciples naïfs, et à cet effet, le disciple écrit sur de petits bouts de papier différents noms qui lui conviennent. Le bout de papier qu’il tirera portera le nom sous lequel il figurera désormais en astral. Les noms sont les suivants :
Adjuteur
Affectionné
Amorifère
Bénéfacteur
Connaisseur
Divinateur
Justifique
Penseur
Chacun de ces noms correspond au nom d’un démon qui est tête de légion, et le disciple naïf se retrouve sous les ordres et le commandement du nom qu’il a choisi au hasard. Les officiels de l’Amorc font croire à leurs disciples que ces noms ne font que révéler certaines qualités morales et c’est ainsi qu’ils trompent leurs victimes.
Amorifère est un démon au bonnet rouge, de haute stature et au visage rond ; chacun de ces démons est terriblement pervers.
Dans la religion catholique, le frère convers reçoit un nouveau nom à la manière des mages noirs et cela est dû au fait qu’aujourd’hui, toutes les sectes religieuses sont tombées sous la domination de la magie noire. Adopter des noms apocryphes est le propre des écoles de magie noire. Dans la Loge Blanche, on fait savoir au disciple le nom de son Intime, nom qui a été le sien de toute éternité et dans tous les livres karmiques : ainsi, par exemple, Gautama le Bouddha s’appelle Amitabha dans les mondes internes, Krumm-Heller s’appelle Huiracocha, etc. Si nous ouvrons le chapitre 19 de l’Apocalypse, nous voyons que le saint de la révélation appelle le cavalier de l’Apocalypse « Verbe de Dieu ». Or, on représente Dieu par le monosyllabe « Aun » et en doublant les deux V du mot « Verbe » on forme la lettre W, qui complétée par les voyelles e, o, et la lettre « r », devient le nom de l’Intime de l’auteur : « AUN WEOR ».
Je suis venu au monde pour accomplir une grande mission de caractère mondial. Tous les hommes occidentaux ont lu la « Bible » et savent que le cavalier de l’Apocalypse viendra (le Cavalier dont nous parle le chapitre 19 de l’Apocalypse) ; mais je suis venu et on ne m’a pas reconnu, bien au contraire, les leaders spiritualistes se lanceront furieux contre moi, car le monde ne veut rien savoir des prophètes de la lumière. L’humanité a toujours tué les prophètes, les illuminés ne plaisent pas à l’humanité qui se plaît seulement avec les imbéciles ; de sorte que la condition indispensable pour mériter des applaudissements est d’être un imbécile. L’humanité a crucifié le Christ et a laissé Barrabas en liberté. Les applaudissements pleuvent sur les champions de boxe parce qu’ils savent donner des coups de poings : voilà ce qu’est l’humanité !
Revenons au thème de notre chapitre. Dans l’initiation blanche, gnostique, le disciple n’a à choisir aucun nom et on ne lui en donne aucun choisi au hasard non plus. Il reçoit plutôt le nom de son Intime, celui de son Être Réel, nom avec lequel il figure dans le livre karmique à travers tous les âges.
Avant d’accéder à l’authentique initiation blanche, le disciple doit recevoir des instructions ésotériques dans la salle des préparations (tout cela se passe en astral et non pas sur le plan physique). Écoutons maintenant comment commence l’initiation des mages noirs de l’Amorc, également dans le plan astral : « On me demande maintenant de me rendre derrière un grand paravent doré, et là deux officiels me mettent une tunique bleue qui trop grande pour moi ; ils me mettent ensuite sur la tête un fin voile jaune ou doré, et placent dans ma main une croix d’ébène sur laquelle il y a une rose rouge. Puis un officiel vient vers moi et annonce qu’il est mon conducteur, il est vêtu d’une tunique noire et d’un capuchon également noir, il me prend par le bras droit et me fait tourner de telle sorte que je sois prêt pour sortir de derrière le paravent et me diriger de nouveau vers l’intérieur de la chambre ou du temple. Alors, un jeu de cloches commence à faire retentir ses notes qui semblent annoncer mon arrivée et mon conducteur me guide par le bras jusqu’à l’intérieur du temple où nous nous séparons dans le centre au fond. »
Le conducteur du disciple utilise une tunique et un capuchon noirs. C’est donc un authentique mage noir, car aucun des maîtres de la Loge Blanche ne porte de capuchon noir. Zanoni revêtait une tunique noire et portait une cape de distinction noire, mais pas de capuchon noir : le capuchon noir appartient seulement aux mages noirs.
« Étant arrivé de nouveau au fond du temple, on me reconduisit jusqu’au centre du temple et un officiel plaça une grande croix sur ma tête pendant que je m’agenouillais et que trois coups de cloche retentissaient dans une autre partie du temple. Alors un maître vêtu d’une tunique pourpre s’approcha de moi depuis l’est du temple en portant une grande croix égyptienne « precillada ». Il plaça cette croix sur ma tête à la place de l’autre croix pendant que quelques officiels s’approchaient de moi pour dire : « Béni sois-tu sous la croix d’immortalité et de vie éternelle ». »
Dans les salles d’initiation gnostique authentique, jamais aucun maître ne revêt de tunique pourpre ou rouge. Seuls les hiérarques de la loge noire utilisent ces couleurs.
Dans l’initiation blanche, on place sur les épaules du disciple une croix de bois énorme et pesante, qui signifie que le disciple a déjà commencé le viacrucis des neuf arcades. Le poids de la croix varie beaucoup : il dépend du karma de chacun. Parfois, le disciple ne peut pas supporter le poids de la croix et le Cirinéen doit alors venir à son aide.
Les voyelles E et U aident le disciple à porter la croix lorsqu’elle est très lourde. La croix sur les épaules est de la magie blanche ; la croix sur la tête est de la magie noire. Le Christ n’a pas porté la croix sur la tête, mais sur les épaules. La croix signifie la matière, et la porter sur la tête signifie se résoudre à vivre sous la domination de la matière, du monde. Le mage noir dit : « Béni sois-tu sous la croix d’immortalité et de vie éternelle ». Le mage blanc dit : sur la croix, « je suis ». Les Pontifes portent la croix sur la tête dans leurs mitres. Aucun mage blanc ne porte la croix sur la tête, mais sur les épaules, comme l’a montré le divin Rédempteur. Nous, les gnostiques, ne sommes pas sous la croix, mais sur elle.
Dans la première initiation, le gnostique doit mordre une certaine figurine, et avant d’y entrer, il aura déjà reçu l’authentique parole perdue qui n’a jamais été écrite. Les examens verbaux pour recevoir l’initiation sont très rigoureux. Pour le mage noir, peu importe la morale. Une fois que le chela a passé triomphalement l’initiation blanche, on lui fait la fête. Dans la cérémonie noire, le disciple reçoit d’un mage noir vêtu de jaune une série d’enseignements qu’ils utilisent pour se rendre invisibles et rendre les autres invisibles. Dans le prochain chapitre intitulé « Le Nirvana », nous parlerons de ce sujet particulier. Comme nous l’avons déjà dit, tous ces enseignements proviennent de l’Atlantide. Dans l’Atlantide, les hommes utilisaient aussi les forces sexuelles pour causer de grands dommages. Avec le mental, Orhuarpa formait des monstres qu’il matérialisait ensuite physiquement et nourrissait de sang. Il lançait ces monstres sur ses victimes sans défense, quand il le voulait. L’humanité atlante était clairvoyante et maniait à merveille les forces cosmiques. Il y avait à cette époque un sanctuaire très important appelé le Sanctuaire de Vulcain. Les gardiens de ces sanctuaires tenaient sous leur contrôle, Ahriman et ses légions, afin qu’ils ne puissent pas agir librement sur notre planète. Ces atomes d’Ahriman endommagèrent la clairvoyance de l’homme et l’humanité se retrouva esclave de l’illusion du monde physique.
Pourtant, en Atlantide, il y avait un grand collège d’initiés et quand les mauvais attentaient contre eux, ils mouraient par l’épée de la justice.
Les Seigneurs de Mercure ont donné le mental à l’homme pour qu’il pense, et non pour qu’il l’utilise à des fins destructrices.
Orhuarpa, voyant que le peuple l’adorait comme un Dieu, constitua une puissante armée et se mit en marche contre Tollan, la cité aux sept portes en or massif, où régnait le mage blanc de l’Atlantide.
Et vêtu d’acier, avec le bouclier, le casque et l’épée, il combattait pendant le jour, et pendant la nuit, il détachait ses bêtes et ses créatures ensorcelées qui attaquaient ses ennemis sous la forme de loups. C’est ainsi qu’il prit Tollan, la cité aux sept portes en or massif, et Orhuarpa se fit empereur de toute l’Atlantide et établit le culte du soleil ténébreux.
Les choses en étaient là quand le maître Moria se réincarna, réunit une armée de soldats et se mit en marche contre Orhuarpa.
Orhuarpa lançait contre le maître Moria ses bêtes féroces, que celui-ci dissolvait avec ses pouvoirs lumineux.
Au fil de son épée, Moria se fit le maître de Tollan, la cité aux sept portes en or massif, et tous les soldats d’Orhuarpa tombèrent sous le couteau des forces de la lumière.
Se voyant perdu, Orhuarpa s’enferma dans une tour où il mourut brûlé, car les soldats du maître Moria mirent le feu à la tour.
Mais les choses ne s’arrêtèrent pas là. Orhuarpa se réincarna immédiatement et lorsqu’il fut en âge, il réunit de nouveau son armée de guerriers et de sorciers, se remit en marche contre Tollan et ne reprit pas la cité, mais établit trône contre trône. Alors, les quatre trônes dirent à l’Empereur Blanc Noenrra (Noé) : « Sortez de cette terre et allez au désert de Gobi, partout où il y aura de la terre sèche, car Dieu va noyer cette terre ». Noenrra obéit et sortit avec tout son peuple vers le désert de Gobi.
Le peuple de Noenrra étaient les tribus sémites primitives qui avaient suivi le chemin de la magie blanche, et Orhuarpa demeura seigneur et maître de l’Atlantide.
Quelque temps après la sortie du peuple d’Israël commencèrent à apparaître quelques manifestations ignées dangereuses.
L’utilisation des forces sexuelles à des fins de magie noire fit entrer en activité le feu des volcans endormis.
En effet, les forces sexuelles sont en intime relation avec toutes les forces de la nature, car la force sexuelle n’est pas seulement dans nos glandes sexuelles, mais dans toutes nos cellules et même plus, dans chaque atome du Cosmos.
La force sexuelle est la cause de l’électricité.
Il est donc logique que, par induction, les volcans endormis soient entrés en activité.
Car ces volcans étaient intimement reliés aux mages noirs au moyen de l’énergie sexuelle.
Et l’Atlantide avec tous ses mages noirs s’enfonça dans l’Océan Atlantique au milieu de grands tremblements de terre.
Toutes les tribus indiennes d’Amérique sont des vestiges atlantes. Ces tribus conservent beaucoup de pratiques de magie noire provenant des Atlantes.
Il y a en Amérique des gens qui font des poupées de cire et y enfoncent des aiguilles, exaltant ainsi l’imagination et concentrant le mental sur la victime. Il y en a d’autres qui utilisent les forces sexuelles dans des intentions destructrices. Tout cela est originaire de l’Atlantide.
Les indiens Arhuacos de la Sierra Nevada de Santa Marta brûlèrent tout un village appelé Dibuya, au moyen des élémentaux du feu, appelés par eux : « Animes ».
Dans le petit village de Santa Cruz de Mora (État de Mérida), j’ai connu une humble aïeule qui faisait des merveilles avec les élémentaux de la nature. Quand elle était jeune, cette vieille dame s’était mariée avec un indien.
Son mari l’emmena dans la forêt et lui raconta les choses les plus « étranges » sur sa tribu. Pendant le jour, disait-il, les indiens quittent leur village et reviennent la nuit sous l’apparence d’animaux, reprenant forme humaine à l’intérieur de leurs habitations.
Un jour, son mari prit congé d’elle en lui disant qu’il s’en allait dans la jungle pour mourir (car ces indiens se retirent dans la jungle pour mourir) et lui remit une amulette en lui disant : « Je te laisse ce souvenir pour que tu lui demandes ce qu’il te faut quand tu en auras besoin ».
L’aïeule fit des merveilles dans le village de Santa Cruz ; elle demandait à l’amulette ce qu’elle voulait et lui venaient comme par enchantement de l’argent, du vin, des bijoux, des liqueurs, des parfums, etc. Les personnes qui avaient été volées n’avaient qu’à venir la consulter et elle demandait sur le champ à l’amulette l’objet dérobé. Comme apporté par des mains invisibles, celui-ci revenait, et ainsi chacun récupérait ce qu’il avait perdu.
Ces merveilles prirent fin pour la vieille femme quand elle eut la faiblesse de se confesser à un curé qui lui prit le merveilleux talisman.
Cela n’a rien de fantastique ni d’étrange ; cela se fait simplement avec les élémentaux de la nature. L’ouvrage de Francisco Harttmann intitulé « Les Élémentaux », traite amplement ces choses.
Toutes ces connaissances viennent de l’Atlantide. Les élémentaux servent autant au bien qu’au mal. Les Atlantes utilisaient les élémentaux pour faire le mal.
Toutes les connaissances de l’école « Amorc » de San José en Californie viennent de la magie noire des Atlantes.
Chapitre 15 : Le Nirvana
Les tribus israélites émigrèrent vers l’ouest à partir du désert de Gobi, pour former la race aryenne. Cela est représenté dans l’Exode par la sortie d’Israël de la terre d’Égypte en direction de la terre promise.
D’énormes caravanes d’êtres humains dirigées par les maîtres des mystères majeurs sortirent de l’Atlantide vers le désert de Gobi et s’acheminèrent ensuite vers l’ouest à partir de ce désert pour se croiser avec quelques races occidentales et former notre race aryenne actuelle.
Les capitaines de ces exodes bibliques étaient les maîtres des mystères majeurs eux-mêmes. Ils étaient profondément vénérés par l’humanité et personne n’osait désobéir à leurs ordres sacrés.
Moïse demeura 40 ans dans le désert, c’est-à-dire que les israélites primitifs demeurèrent 40 ans dans le désert, y construisirent l’Arche d’Alliance, y établirent les mystères de Lévi et adorèrent Jéhovah.
Les sept sanctuaires de mystères émigrèrent vers l’occident et à la lumière de ces sanctuaires fleurirent la Perse des mages, l’Inde des Rishis, la Chaldée, l’Égypte, la Grèce hellénique, etc.
La sagesse occulte illumina Solon, Pythagore, Héraclite, Socrate, Platon, Aristote, Bouddha, etc.
À la lumière des mystères sacrés fleurirent les plus puissantes civilisations du passé.
L’homme développa progressivement l’intellect, et l’intellect le fit sortir des mondes internes. Quand l’homme perdit la clairvoyance, il connut la peur. Jadis il n’y avait pas de peur, car l’homme contemplait l’action des Dieux et voyait le dénouement de tout.
L’homme s’éloigna de la Grande Lumière et maintenant, il doit retourner à la Grande Lumière. Les bouddhistes nous disent que quand l’homme se libère de la roue des naissances et des morts, il entre dans le bonheur ineffable du Nirvana.
Nous les gnostiques, savons que le Christ est un Nirvanakaya qui a renoncé au Nirvana pour venir sauver l’humanité.
Le livre des Morts dit : « Je suis le crocodile Sebec. Je suis le feu à trois flammes et mes flammes sont immortelles. J’entre dans la région de Sekem. J’entre dans la région des flammes qui ont mis mes adversaires en déroute ».
Cette région de Sekem, cette région des flammes, est le bonheur ineffable du Nirvana.
Un Dyani Choan est celui qui abandonne les quatre corps de péché : physique, astral, mental et causal.
Le crocodile sacré est l’Intime. L’intime est le feu aux trois flammes immortelles. Ces trois flammes sont son âme de diamant, son mental igné et « Atman », son propre corps spirituel.
Le Nirvana est une région de la nature où règne la félicité ineffable du feu. Ce plan nirvanique a sept sous plans, et dans chacun de ces sept sous plans de matière nirvanique, il y a une grande salle splendide où les nirvanakayas étudient leurs mystères. C’est pourquoi nous appelons « salles » ces sous plans, et non sous plans, comme les appellent les théosophes.
Les nirvanis disent : « Nous sommes dans la première salle du Nirvana, ou dans la deuxième salle du Nirvana, ou dans le troisième, ou dans la quatrième, ou dans la cinquième, ou dans la sixième, ou dans la septième salle du Nirvana ».
Il est impossible de décrire la félicité ineffable du Nirvana : là règne la musique des sphères et l’âme se ravit dans un état de béatitude impossible à dépeindre avec des mots.
Les habitants des salles supérieures du Nirvana portent une tunique de diamant et une cape de distinction qui leur tombent jusqu’aux pieds.
Nous pouvons visiter le Nirvana en corps astral. Les yogis de l’Inde, en état de Samadhi, visitent le Nirvana dans leur corps mental ou causal. Mais prétendre visiter le Nirvana avec des procédés de magie noire, dans le style de ceux de l’Amorc de San-José en Californie, est le comble de la folie.
Les disciples du 9ème degré de l’Amorc, après être passés par l’initiation noire, reçoivent des enseignements pour pouvoir former un nuage avec le mental et le verbe, en utilisant le mantra rama, qui se prononce ainsi : raaamaaaa. Ra est masculin, ma est féminin.
Ils utilisent la force sexuelle et la force mentale pour former un nuage de matière astrale. Une fois ce nuage formé, ils se mettent dedans, se syntonisent avec tel ou tel endroit, et très logiquement il se produit une séparation ou détachement de l’astral, et ils se transportent où ils veulent, en corps astral. C’est ce qu’ils appellent le « Nirvana », et réellement, avec ce procédé ils voyagent en corps astral, mais pas dans le Nirvana.
Le gnostique sait entrer au Nirvana en utilisant les pouvoirs de son Intime. Quand le gnostique veut entrer au Nirvana, il fait ce qui suit :
Premièrement : il sort en corps astral.
Deuxièmement : une fois hors de son corps physique, il prie son Intime ainsi : « Mon Père, amène-moi au Nirvana », et alors l’Intime transporte l’âme du gnostique vers les béatitudes ineffables du Nirvana.
Le procédé gnostique pour sortir en corps astral est très simple.
Le gnostique profite de l’état naturel de transition entre la veille et le sommeil pour sortir du corps de façon aussi naturelle que lorsqu’il sort de sa maison. Il lui suffit de prononcer le mantra « rusti » au moment de s’endormir et ensuite il descend de son lit, non avec le mental, ni avec l’imagination, mais comme s’il était en chair et en os. Le corps reste dans le lit. Le mantra se prononce ainsi : roussstiii, à plusieurs reprises.
Le travail de concentration du mage noir du 9ème degré de l’Amorc, joint au terrible gaspillage d’énergie sexuelle, est nuisible pour les disciples. Le mantra « ra » met en activité le pôle masculin de la force sexuelle que nous portons dans nos glandes sexuelles. La syllabe « ma » extériorise la force sexuelle féminine que nous portons en nous.
Avec le mantra « rama », le mage noir de l’Amorc utilise ses propres forces sexuelles qui, combinées avec la force mentale, lui permettent de sortir en corps astral. Il est clair qu’il forme un nuage avec le mental, puis traverse ce nuage, se syntonisant avec un endroit déterminé, et se retrouve finalement hors du corps.
Les mages noirs des temps très antiques s’enveloppaient avec le nuage ainsi formé puis, pleins d’une foi intense, se mettaient à marcher avec leur corps de chair et d’os, de sorte que celui-ci se submergeait dans le plan astral. Ils pouvaient ainsi se transporter à des distances lointaines en l’espace de quelques minutes. Cela, les officiels modernes de l’Amorc l’ont bien oublié. Les mages noirs gaspillent toujours leurs énergies sexuelles dans ces expériences et bien d’autres encore.
Le gnostique sait très bien qu’il doit toujours économiser ses énergies sexuelles, car avec elles, il éveille sa Kundalini.
Le procédé des Rose-croix d’Amorc endommagerait la Kundalini d’un disciple de la fraternité blanche, et ainsi son progrès stagnerait.
Le mantra « ra » aide à éveiller la Kundalini mais il faut savoir comment faire et c’est ce qu’ignorent les mages noirs de l’Amorc. Ils croient qu’en prononçant le mantra ra-ma tous les matins en position debout, et en faisant plusieurs aspirations d’air, ils en viendront à se purifier, démontrant ainsi qu’ils méconnaissent complètement la sagesse des Égyptiens.
Nous, les antiques égyptiens, prononçons le mantra « ra » dans la position égyptienne : les genoux par terre, les paumes des mains se touchant par les pouces posées sur le sol et la tête sur le dos des mains. On prononce le mantra ainsi : raaaaa, à plusieurs reprises.
Comme nous l’avons déjà dit, les antiques mages noirs enveloppés dans le nuage se transportaient physiquement où ils voulaient.
Le nuage devenait le levier ou l’instrument pour sortir le corps physique de la région physique et le submerger à l’intérieur du plan astral. Une fois arrivés là où ils voulaient aller, ils abandonnaient alors le nuage et se retrouvaient à nouveau dans le plan physique, à l’endroit désiré.
Les mages noirs de l’Amorc ont oublié tout cela.
La force avec laquelle cela se fait est extraite des glandes sexuelles et c’est ce qu’ils n’expliquent pas à leurs disciples. Ils disent laconiquement dans leur septième monographie du neuvième degré : « Ra représente la force créatrice positive, et ma la force négative qui complète ra. Ra-ma, les deux syllabes réunies, représentent la force de la création ».
Pourquoi n’expliquent-ils pas cela au disciple ? Pourquoi cachent-ils cela à leurs étudiants ? Pourquoi ne parlent-ils pas avec franchise ? Que leur arrive-t-il ? Ils savent très bien que le jour où ils enlèveront leur masque, leur ténébreuse institution échouera ; c’est la raison pour laquelle ils se taisent.
Le fait d’employer la force sexuelle pour ces choses est de la magie noire. Avec ces expériences, le disciple noir se décharge totalement comme une pile électrique et perd les forces qu’il pourrait utiliser pour éveiller positivement la Kundalini.
Christ, le Divin Rabbin de Galilée, nous a enseigné le secret pour voyager avec le corps physique dans le plan astral : voyons les versets 24 à 32 du chapitre 14 de l’Évangile selon Saint-Matthieu.
« La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots ; car le vent était contraire ».
« À la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer ».
« Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C’est un fantôme ! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris ».
« Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez pas peur ! ».
« Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux ».
« Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus ».
« Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! »
« Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
« Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa ».
C’est là le secret gnostique pour entrer avec le corps de chair et d’os dans le plan astral.
Pierre marchait sur les eaux parce que sous l’action de la force de la foi, son corps physique se submergeait dans le plan astral, mais au moment où il douta, il sortit du plan astral et fut sur le point de couler.
Les forces du plan astral maintenaient Pierre et le Christ sur les eaux.
Nous les gnostiques, lorsque nous voulons aller en astral avec le corps de chair et d’os, nous utilisons la clé que nous enseigna le Maître.
Nous procédons de la manière suivante : au moment précis où nous nous éveillons du sommeil naturel, sans laisser le temps à la moindre analyse, au moindre doute ou hésitation, remplis d’une Foi très intense, nous nous levons de notre lit, sortons de notre chambre et nous suspendons dans l’atmosphère.
À ce moment-là, seule la Foi nous soutient. Toute analyse, doute ou hésitation compromet l’expérience.
Nous pouvons également mettre à profit l’instant où nous nous endormons, ou simplement un instant où le mental est en profond repos, comme un lac tranquille.
Le corps physique flotte simplement parce qu’au moyen de la foi, nous abandonnons la force de gravitation et le plan physique, et pénétrons avec notre corps physique à l’intérieur du plan astral, où règnent les lois de la lévitation.
Nos disciples savent aussi marcher sur les eaux, de même que nos Maîtres.
Nous sommes des chrétiens authentiques.
Les mages noirs de l’Amorc utilisent également le procédé du nuage pour s’en envelopper et se rendre invisibles. En cela, ils n’oublièrent pas le « mimétisme » : s’ils se trouvent dans une forêt, ils feront un nuage vert et s’ils sont dans une pièce aux murs blancs, ils feront le nuage blanc, ainsi ils se rendent invisibles.
Nous, les mages blancs, nous utilisons le pouvoir de notre Intime pour nous rendre invisibles, mais ce pouvoir ne nous est remis que lorsque nous l’avons mérité. Les mages noirs de l’Amorc croient qu’avec leurs expériences noires, ils peuvent pénétrer dans le Nirvana, mais ils se trompent. Ils peuvent pénétrer dans l’astral, mais pas dans le Nirvana.
Nous les gnostiques, pouvons visiter le Nirvana même en chair et en os.
Il est clair que les théosophes se moqueront de nous, car ils ne savent pas ces choses. Tout ce qu’ils ont en tête est un arsenal de théories, mais dans la pratique, ils ne sont réellement rien de plus que des eunuques de l’entendement, des mystiques morbides, des sybarites fornicateurs.
Je me souviens encore comment le théosophe « A… », membre de la Loge « Arco Iris » de Bogota, s’enfuit épouvanté dans le parc de Cartagena, lorsque moi Aun Weor, lui apprit qu’il travaillait consciemment en astral.
C’est là le comble du négativisme des théosophes : ils s’horrifient au seul fait de penser à éveiller la conscience. Tout ce qui les intéresse est d’avoir la tête pleine de blattes et de vivre endormis, tout en pensant néanmoins qu’ils entreront un jour au Nirvana. Niais qui vous croyez des modèles de sagesse, imbéciles. N’entrent au Nirvana que ceux qui sont passés par la haute Initiation. Ceux qui ont donné jusqu’à leur dernière goutte de sang pour l’humanité.
Nous aspirons tous à la haute initiation, mais on n’arrive à l’autel de la haute initiation qu’avec le membre viril en état d’érection. Pour parvenir à la haute initiation, on a dû être bien « macho ».
Le gnostique a toujours un être fort et une personnalité robuste et puissante, pas de faiblesses.
Le gnostique vit toujours héroïque, toujours triomphant et toujours rebelle, comme les héros de Rabelais.
Le gnostique monte à la haute initiation avec le membre bien en érection, parce que le gnostique est bien « macho ». Le gnostique aspire au Nirvana, mais sait très bien que le Nirvana, il l’a dans les testicules et qu’il n’a qu’à vouloir le réaliser en lui-même au moyen du courage.
Chapitre 16 : L’Élixir de Longue Vie
Le maître Zanoni reçut son initiation en Chaldée en des temps très reculés, et conserva sa jeunesse pendant des milliers d’années. Megnour, compagnon de Zanoni, vécut également des âges entiers. Ces maîtres étaient invincibles, et la mort ne pouvait rien contre eux. Ils furent citoyens d’une antique nation maintenant disparue (la Chaldée). Où était leur secret ? Quel était leur pouvoir ? En arrivant au présent chapitre de cet ouvrage, bien des médecins, analphabètes en médecine occulte, le regarderont avec mépris et se railleront avec des gestes compatissants de cet « Élixir de Longue Vie », considérant ces enseignements insensés, qui pour eux sont quelque chose d’impossible. Les rosicruciens déséquilibrés et les mystiques maladifs du spiritisme n’ont jamais compris et ne veulent pas admettre que « l’Élixir de Longue Vie », « la pierre philosophale » et la « clé du mouvement perdu » se trouvent à l’intérieur des testicules du mâle et de l’utérus de la femme.
Nous avons déjà dit et nous ne nous lasserons pas de répéter que l’initiation est la vie elle-même, vécue intensément, et que la rédemption de l’homme réside exclusivement dans l’acte sexuel.
Quand notre ouvrage « Le Mariage Parfait » commença à circuler, d’innombrables critiques surgirent, comme nous l’avions d’ailleurs prévu, qui nous qualifièrent de pornographes, pour avoir parlé dans un langage simple et accessible à la compréhension de tous et pour avoir donné la clé de la magie sexuelle. Nous savons bien sûr que « pour le pur tout est pur et pour l’impur tout est impur ». Ces modèles de sagesse, ces mystiques maladifs qui se croient supra-transcendés en raison de leurs élucubrations morbides, nous ont qualifié de matérialistes.
Ces personnes ignorent totalement que rien ne peut exister, pas même Dieu, sans l’aide de la matière.
Quelques vieux décrépits et gâtés par le coït passionnel et les désirs sexuels insatisfaits, s’horrifièrent et rejetèrent le livre en le qualifiant de scandaleux et pornographique ; c’est que l’humanité aime le mal plutôt que le bien. Il y eut des mystiques hallucinés qui plaidèrent pour la chasteté absurde que prêchent mais ne pratiquent pas certaines sectes religieuses, ne sachant pas que la nature elle-même se rebelle contre cette abstention néfaste, d’où viennent les pollutions nocturnes, la décalcification générale par l’urètre et comme conséquence la maladie. C’est que la nature est sage dans ses desseins : les hommes sont faits pour les femmes et les femmes sont faites pour les hommes. Ce que nous devons faire est d’apprendre à jouir de la femme sans nous nuire, et pour cela, apprendre à pratiquer la magie sexuelle.
Pendant les transes amoureuses, le gnostique réfrène l’acte sexuel et le semen monte alors à la tête par certains canaux spermatiques, convertissant l’homme en un Dieu. Cela, les pseudo-apôtres de la médecine moderne ne le comprennent pas et ne peuvent ni le comprendre ni se l’expliquer, simplement parce qu’ils ne connaissent pas l’anatomie des sept corps de l’homme, ni la chimie occulte, ni l’ultrabiologie des organismes intérieurs de l’homme, qui sont la base fondamentale de la vie hormonale et des glandes endocrines.
Les hindous appellent « Ida et Pingala » les canaux spermatiques internes par où le semen monte à la tête. Ce sont deux cordons nerveux qui sont en relation avec le nerf vague et le grand sympathique et qui s’enroulent autour de la colonne vertébrale, de la façon qui est représentée symboliquement par le Caducée de Mercure.
L’organisme humain a des canaux pour la sortie du semen et possède aussi des canaux spermatiques par où le semen monte depuis la bourse séminale jusqu’à la tête, où il arrive transformé en énergie christique, parce que la masse se transforme toujours en énergie, comme l’a prouvé le grand savant Einstein, et c’est ce processus que nous appelons « transmutation ». Dans les époques lointaines, l’homme utilisait ces canaux spermatiques de montée et actuellement, les médecins des indiens de la Sierra Nevada de Santa Marta, en Colombie, utilisent encore ces canaux et ce, depuis des temps immémoriaux. C’est pourquoi ils parviennent à un âge très avancé, tout en maintenant la lucidité de leur entendement, leurs cheveux noirs et leur dentition intacte. C’est pourquoi aussi on voit fréquemment chez eux des enfants d’octogénaires et de centenaires, tandis que dans notre civilisation actuelle l’homme de soixante ans est déjà décrépit. Il existe des milliers de preuves pour amener l’homme civilisé et scientifique à réfléchir sur ce sujet. Par exemple, chez un enfant dont la force sexuelle n’est pas encore recueillie dans les gonades, cette force est latente dans tout son organisme, et c’est pourquoi l’enfant qui se coupe guérit plus rapidement qu’un adulte ; car celui-ci a gaspillé ses forces sexuelles depuis la puberté, en plus du fait qu’il ne sait pas les manier comme dans le cas de l’enfant. Les jeunes commettent une grande erreur et leurs parents aussi, quand ils permettent que leurs enfants dilapident la force sexuelle en plaisirs et nonchalances. Il faut leur enseigner que le principe vital réside dans cette grande force. Il est vrai, comme le dit la science officielle, que c’est une fonction biologique, mais le Décalogue nous enseigne par le sixième commandement que nous ne devons pas gaspiller cette force, car elle seulement accomplit la fonction créatrice, ou de créer, de sorte que la liberté que les parents donnent à leurs enfants afin qu’ils accomplissent librement leurs fonctions biologiques, ne laisse pas d’être un crime que l’on commet contre la jeunesse.
La magie sexuelle possède les avantages suivants :
1° Mari et femme passent leur vie à s’aimer avec plus d’intensité que s’ils étaient fiancés.
2° Les époux ne sont pas surchargés d’enfants.
3° La femme rajeunit, devient chaque jour plus belle et attrayante car, grâce à son mari, elle se charge quotidiennement de puissantes forces magnétiques.
4° L’homme âgé rajeunit et ne vieillit jamais car il se donne la vie avec sa force créatrice ; chance et félicité l’entourent.
5° Le sens de la clairvoyance s’éveille chez les deux et le voile des mondes invisibles s’ouvre alors devant leur regard.
6° Le feu sacré de l’Esprit-Saint les illumine de l’intérieur.
7° Ils s’unissent avec leur Intime (Dieu Interne) et ils se convertissent en rois de la création, avec pouvoir sur les quatre éléments de la nature : terre, eau, air et feu.
8° Ils acquièrent l’élixir de longue vie qui réside dans la Kundalini.
9° La mort n’existera plus, et cela en dépit des fanfaronnades de nos médicastres consacrés par l’université matérialiste.
Quand notre livre le « Mariage Parfait » sortit, des milliers de mages noirs se lancèrent avec fureur contre nous, des pierres en mains, en dépit du fait que ce livre enseigne le bien et enseigne à l’homme à être chaste et pur.
Israël Rojas R., mon disciple traître, ne put résister au collapsus de la colère lorsqu’il constata que nous avions publié dans notre ouvrage les enseignements secrets que le Maître Huiracocha apporta en Colombie pour notre bien. Ce fut le motif pour lequel monsieur Rojas brûla le livre, car il voulait que jamais la pauvre humanité souffrante ne connaisse les mystères du sexe : lui n’enseignait cette science secrète qu’à ses disciples les plus fidèles, par contre, dans ses nombreux ouvrages, qui lui ont d’ailleurs rapporté d’abondants revenus, il n’enseigne rien de concret à ses lecteurs. Les Maîtres de la Vénérable Loge Blanche ont confié à monsieur Rojas une mission qu’il n’a pas su accomplir. Trahissant son ancien Maître Aun Weor, il laissa sa sagesse se remplir d’orgueil et de vanité. Le fait que quelques éléments fassent un mauvais usage de ces enseignements, n’est pas une raison pour priver l’humanité de cette connaissance, parce que l’humanité est maintenant mûre pour la recevoir, monsieur Rojas.
Le fait que quelques disciples de Monsieur Rojas ont fait un mauvais usage de la magie sexuelle, n’est pas un motif pour priver l’humanité de cette connaissance, car sa vie fornicatrice et passionnelle fait plus de tort à l’humanité ; tant que l’humanité sera fornicatrice, elle n’aura pas de lumière.
Vous n’entrez pas au paradis et vous empêchez les autres d’entrer ! Je démasquerai les traîtres et déconcerterai les tyrans devant le jugement de la conscience publique ! Je romprai toutes les chaînes du monde !
Moi, Aun Weor, puissant hiérophante des mystères égyptiens, j’initierai l’ère du Verseau, même si la terre entière devait se convertir en un gigantesque cimetière ! Le sourire subtil de Socrate ne m’effraie pas et les éclats de rire tonitruants d’Aristophane ne me déconcertent pas non plus.
Le ciel se prend d’assaut parce que le ciel appartient aux braves.
Le gnostique enveloppé dans la cuirasse d’acier du caractère, empoigne l’épée de la volonté et tel un guerrier terrible, se lance à la bataille pour prendre le ciel d’assaut.
Nous les gnostiques, sommes les hommes des grandes tempêtes et dans le roulement du tonnerre, nous n’entendons que le langage de majestés.
Quand le guerrier s’approche de l’initiation, il peut alors rire de la mort avec un éclat de rire qui fait trembler toutes les cavernes de la terre. C’est alors qu’il a droit à l’élixir de longue vie, qui est l’or potable, le verre liquide, flexible, malléable. Il demande aux seigneurs du Karma plus d’années de vie pour payer ses dettes, et ainsi s’accomplit la mort et la résurrection dans la présente incarnation. Il s’unit à l’Intime, puis une fois le Karma payé, il convoque les seigneurs du Karma pour leur déclarer qu’il a décidé de rester dans le monde à travailler pour l’humanité, et qu’en conséquence, il a décidé de conserver son corps physique jusqu’à la consommation des siècles.
Les maîtres Kout-Humi, Moria, Saint-Germain, etc., ont des corps physiques qui datent de milliers d’années, ils ont tous des âges incalculables. À quoi servirait à un maître de mystères majeurs de changer de corps constamment ? Le fondateur du Collège d’Initiés est le Maha-Guru et il demeurera avec nous jusqu’à ce que le dernier initié ait atteint sa pleine stature.
L’auteur de « Dieux Atomiques » nous dit qu’il y a en Égypte deux maîtres d’un âge réellement incalculable : l’un d’eux est mentionné dans de très anciennes écritures religieuses. Le Maître conserve son corps pendant des millions d’années parce qu’il possède l’élixir de longue vie, et celui-ci réside dans la Kundalini. Le Maître vit en engendrant son corps quotidiennement au moyen de la Kundalini. Les cellules d’un maître ne se flétrissent pas, parce que le feu de la Kundalini ne les laisse pas se flétrir. La Kundalini est donc l’élixir de longue vie. Ce feu est l’or potable des anciens alchimistes, c’est l’arbre de la vie dont nous parle la Genèse dans le verset suivant :
« Jéhovah Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse chapitre 2 verset 9).
L’arbre de la vie est la Kundalini et l’arbre de la science du bien et du mal est le semen. Les deux arbres sont dans le jardin de Dieu.
« Un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras ».
« Le nom du premier est Pischon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l’or ».
« L’or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx » (Genèse chapitre 2 versets 10 à 12).
Le pays de Havila est notre propre corps, et l’or de ce pays, ce sont les atomes solaires de notre système séminal, c’est-à-dire l’or potable du semen.
« Le nom du second fleuve est Guihon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Cusch (Éthiopie) » (Genèse chapitre 2 verset 13). Ce second fleuve est le liquide céphalo-rachidien, qui est l’autre pôle de notre système séminal, avec lequel nous entourons tout notre pays d’Éthiopie, c’est-à-dire notre tête et notre gorge, car avec le liquide céphalo-rachidien nous formons cerveau et gorge.
« Le nom du troisième fleuve est Hiddékel (Tigre) ; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate » (Genèse chapitre 2 verset 14).
Le fleuve qui coule devant l’Assyrie et l’Euphrate sont les deux pôles de la force séminale de la femme. La femme est devant nous parce qu’elle est la porte du Paradis, et la porte est toujours devant.
L’Éden est le sexe lui-même et l’arbre de la vie est l’Éden lui-même. Le grand Hiérophante Eliphas Levi a dit que le grand Arcane était l’arbre de la vie, baigné par les quatre fleuves de l’Éden. Mais alors, timoré et dans un moment d’abattement, il dit : « Je crains d’en avoir trop dit ».
Voilà le terrible secret, indicible, qu’aucun initié n’avait jamais osé divulguer. C’est le terrible secret du grand Arcane.
Ces quatre fleuves de l’Éden sont les forces sexuelles de l’homme et de la femme. L’arbre de la vie est au milieu des quatre fleuves de l’Éden.
Si l’homme, avec tous ses vices et toutes ses passions, avait pu manger de l’Arbre de la Vie, alors nous aurions encore un Néron et les grands tyrans n’auraient pas laissé un seul instant de lumière à l’humanité. Caligula vivrait encore et les 12 Césars de Rome seraient encore assis sur leur trône : mais, heureusement, Jéhovah sut garder l’Arbre de la Vie.
« C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse chapitre 3 verset 24).
Allume tes neuf lampes mystiques, ô chela !
Écoute-moi ! Il y a dans le fond de ton âme un maître qui demeure mystiquement aux aguets, attendant l’heure d’être réalisé.
Écoute-moi, disciple bien-aimé, ce maître est ton « Intime » et tu es l’âme du maître.
L’Intime devient maître avec les fruits des expériences millénaires vécues au cours des innombrables réincarnations.
N’oublie pas, disciple bien-aimé, que tu es une âme et que ton corps est ton vêtement.
Écoute-moi, disciple bien-aimé : quand un vêtement s’abîme, qu’en fais-tu ? Tu le rejettes, car il ne te sert plus à rien ; ce fait, tu ne peux pas le nier. Bien, maintenant, si tu désires mettre un nouveau vêtement, où vas-tu ? Tu me répondras qu’il faut aller chez le tailleur qui te confectionnera un autre vêtement.
Eh bien, cher disciple, je t’ai déjà dit que tu es une âme et que ton corps est ton vêtement. Ton vêtement de chair a été bien fait à ta mesure et ce sont deux ouvriers qui l’ont fait : ton père et ta mère. Quand ce vêtement s’abîme, qu’en fais-tu ? Tu le rejettes, et si tu veux t’en remettre un autre, tu devras chercher une nouvelle paire d’ouvriers qui soient mâle et femelle pour qu’ils te fassent un autre vêtement de chair, bien fait et à ta mesure. Tu me demanderas comment ? Et je te demande : comment a-t-on fait le vêtement de chair que tu as ? De la même manière, les nouveaux tailleurs te feront un autre vêtement de chair. Pourquoi cela te semble-t-il étrange ? Quand tu enlèves un vêtement d’étoffe et que tu en mets un autre, cesses-tu d’être Mr X ? Et oublies-tu tes affaires et tes comptes ? Bien sûr que non : que tu sois vêtu d’un vêtement d’étoffe ou de coutil, tu paies toujours tes notes. Il en va de même lorsque toi, qui es une âme, te revêts d’un habit de chair. Tu paies tes vieilles factures et tu les paies parce qu’il n’y a pas d’autre solution. Ces comptes sont tes mauvaises actions.
Écoute-moi, lecteur bien-aimé : ils sont des millions, les vêtements de chair que tu t’es retirés depuis le commencement du monde. Si tu ne t’en souviens pas, d’autres s’en souviennent, et un jour viendra où tu pourras te rappeler de tes millions de morts et de naissances depuis la constitution du monde.
N’oublie pas qu’Adam n’est pas un seul individu, ni Eve, une seule femme.
Adam représente les millions d’hommes de la Lémurie et Eve les millions de femmes de la Lémurie.
Les âmes que tu vois aujourd’hui revêtues de chair et d’os, sont les mêmes que celles de la Lémurie, qui à cette époque-là, étaient revêtues d’autres vêtements de chair et d’os.
À l’aube de la vie, les quatre trônes émanèrent de leur propre vie des millions d’êtres humains à l’état d’embryons. Ces corps humains se sont développés à travers les âges, et sont maintenant nos merveilleux vêtements faits du lin de la terre.
Tout cela, la Bible l’explique. Mais pour étudier la Bible, il faut avoir étudié l’occultisme, parce que la Bible est un livre d’occultisme et on ne peut pas le lire à la lettre morte comme on lit un journal.
La Bible est le livre des gnostiques et ce n’est qu’en étant gnostique qu’on peut la comprendre.
Entrons maintenant dans le problème de la vie et de la mort.
Écoute-moi, lecteur : chaque fois que tu mets un nouveau vêtement de chair, tu deviens un peu moins belliqueux, un peu moins assassin, un peu moins envieux, car il est bien certain que dans la vie on apprend à coups de bâton, et qu’à force de souffrir, l’âme se perfectionne ; le poulain rétif se dompte à coups de fouet, et vient le jour où son âme fusionne avec l’Intime et se convertit en ange. Cela se réalise en naissant et en mourant des millions de fois, mais il est aussi bien certain qu’en une seule vie bien mise à profit, on peut arriver à l’union avec l’Intime.
Il est également certain que nous pouvons nous conserver jeunes et ne pas mourir, au moyen de l’élixir de longue vie.
Megnour a vécu sept fois sept siècles avec son corps de chair et d’os. Zanoni aussi a vécu des millions d’années, en restant toujours jeune. Le Comte de Saint-Germain vit actuellement au Tibet avec le même corps que celui qu’il avait en Europe aux 17ème, 18ème, et une partie du 19ème siècle.
Nous les gnostiques, nous nous rions de la mort. Nous possédons le secret qui nous permet de nous moquer du cadavre muet, et comme nous l’avons dit dans le premier chapitre, « avec l’épée de Damoclès, nous ferons fuir l’hôte inopportun ».
Nous nous sentons omnipotents et dans un geste de rébellion, souveraine, nous défions la science.
Médecins stupides, biologistes ignares, physiciens pédants, où est votre sagesse ?
La mort balaye tous les hommes, riches, pauvres, croyants et mécréants. La mort les vainc tous, sauf nous les gnostiques. Nous les gnostiques, nous nous rions de la mort et la mettons à nos pieds, parce que nous sommes omnipotents.
Allume tes neuf lampes mystiques, ô Lanu (disciple). Souviens-toi que chacune des neuf initiations des mystères mineurs a une note musicale et un instrument qui la produit.
Il y a trois conditions requises pour acquérir l’élixir de longue vie : magie sexuelle, sainteté parfaite et savoir voyager consciemment en corps astral.
Plusieurs commencent par voyager en astral avec leur propre corps physique, parce que cela leur est plus facile. Plus tard, ils deviendront expérimentés dans l’usage et le maniement de l’astral.
D’autres acquièrent la sainteté peu à peu : à cet effet, le mieux est de faire une somme de nos propres défauts et d’en finir ensuite, en ordre successif avec chaque défaut, en dédiant deux mois à chacun d’eux.
Celui qui essaye d’en finir avec plusieurs défauts à la fois ressemble au chasseur qui veut chasser dix lièvres en même temps. Celui-là n’en attrape aucun.
Maintenant, quant à la magie sexuelle, il faut accoutumer progressivement l’organisme. Il y a des individus tellement brutaux qu’on pourrait même leur amputer une jambe pendant l’acte sexuel, qu’ils n’en ressentiraient pas la moindre douleur : ce sont des bêtes humaines.
Au début, le couple peut pratiquer debout. L’homme fera un massage à sa femme, depuis le coccyx vers le haut, avec les trois doigts solaires, c’est-à-dire : index, majeur et pouce, avec l’intention d’éveiller la Kundalini de sa femme, et celle-ci à son tour fera de même à son époux avec l’intention d’éveiller sa Kundalini. Il faut concentrer le mental sur la moelle épinière et non sur les organes sexuels. Les jours seront le jeudi et le vendredi à l’aurore pour les débutants. Au début, il n’y aura pas de connexion sexuelle. Plus tard, l’homme pourra introduire le pénis dans le vagin et le retirer à temps pour éviter l’éjaculation séminale.
L’homme et la femme devront s’embrasser et se caresser mutuellement pendant cette pratique, en prononçant le mantra I A O de cette manière : iiiiiiiaaaaaaaooooooo, sept fois ou plus.
Quand on sent de fortes douleurs dans le coccyx, c’est le signe que la Kundalini s’est éveillée. Elle montera par le canal de la colonne épinière, canon par canon (vertèbre par vertèbre), selon nos mérites moraux.
L’éveil de la Kundalini est célébré par une grande fête dans la salle des enfants. Dans le progrès, le développement et l’évolution de la Kundalini, l’éthique est le facteur décisif.
Il est nécessaire que le disciple s’exerce à l’astral et assiste le « Préteur » de la Sainte Église Gnostique les vendredis et dimanches à l’aurore. Les autres jours, le disciple peut recevoir une instruction ésotérique dans la salle d’instruction ésotérique du temple.
Au portique de la Sainte Église Gnostique, il y a des gardiens qui ne laissent passer les disciples qu’à condition que la conduite de ceux-ci ait été droite pendant le jour, et ces gardiens possèdent certaines balances pour peser les bonnes et mauvaises actions du disciple pendant la journée. Il y a également dans l’Église Gnostique une lentille pour examiner les couleurs du disciple.
Quand le disciple n’apporte pas toutes ses couleurs complètes, il ne peut rapporter ses souvenirs au corps. Ces couleurs restent souvent dans le corps physique à cause des préoccupations quotidiennes.
Il existe dans notre cerveau un tissu nerveux extrêmement fin que les hommes de science méconnaissent totalement. Ce tissu est l’instrument qui sert à rapporter nos « souvenirs » internes au cerveau, mais quand ce tissu présente quelque dommage, alors le disciple ne peut plus rapporter ses souvenirs au cerveau. Il faut alors solliciter l’aide des maîtres Hermès ou Hippocrate ou Paracelse et leur demander la guérison de ces centres.
Écrivez une lettre au temple d’Alden en sollicitant l’aide de l’un quelconque des trois maîtres mentionnés. Cette lettre doit d’abord être saturée d’encens, ensuite on la brûle dans le feu en prononçant les mantras « OM TAT SAT OM ».
On doit accomplir cet acte en étant rempli de foi, dans la position à genoux, priant le ciel et suppliant d’être écouté.
La partie matérielle de la lettre est certes brûlée, mais la contrepartie astrale de celle-ci va directement aux mains du maître auquel on a adressé la lettre. Le maître lit la contrepartie astrale de la lettre et procède à la guérison du disciple.
Le Temple d’Alden est le temple de la science. Les corps internes tombent malades eux aussi et ont besoin de médecins.
Les maîtres de la science sont riches en sagesse et ils guérissent les corps internes des initiés et de quiconque demande de l’aide.
Un des inconvénients les plus graves pour la pratique de la magie sexuelle est l’impuissance.
L’excès de coït apporte entre autres choses l’impuissance, et aucun des remèdes inventés par les médecins allopathes n’a donné de résultat. Cependant, la pratique de la magie sexuelle quotidienne guérit l’impuissance.
Je vais maintenant donner deux formules pour que ceux qui souffrent de cette terrible maladie puissent se guérir, à condition bien sûr, qu’il n’y ait aucune lésion dans le membre viril.
Bien peu sont les êtres humains qui se sont arrêtés pour méditer sur la valeur transcendantale de la plante appelée aloès (sábila).
J’ai vu cette plante suspendue à une paroi rocheuse sans air pur, sans eau, sans lumière et sans terre, et cependant pleine de vie, multipliant ses feuilles et se reproduisant miraculeusement. De quoi vit-elle ? De quoi se nourrit-elle ? Aucun homme de science ne s’est jamais arrêté pour méditer sur cela. Pas même, Monsieur Israël Rojas R. qui a tant écrit et tant parlé de botanique ; il ne lui est jamais venu à l’idée d’étudier ce cas. Et c’est qu’en réalité, ce monsieur n’est rien de plus qu’un copiste de l’œuvre de Juanzin.
C’est là précisément l’inconvénient de tous ces pseudo-botanistes modernes : ils ne font que copier ce que d’autres disent, mais il ne vient à l’idée de personne d’investiguer pour son propre compte dans le merveilleux laboratoire de la Nature.
Quant aux pharmaciens, la seule chose qu’ils savent faire est de fabriquer de l’eau-de-vie allemande et composer des sirops pectoraux d’aloès. C’est la seule chose qu’ils font avec leurs fameux cristaux d’aloès. C’est un grand sirop pectoral, mais l’importance transcendantale de l’aloès, ils ne la connaissent pas le moins du monde.
L’aloès se nourrit directement des rayons ultraviolets du soleil, de la substance christonique du soleil, et les cristaux sont le résultat de la cristallisation de la lumière astrale du soleil. Ces cristaux sont donc le semen du soleil. Il existe une grande ressemblance entre les cristaux d’aloès et le semen humain. L’aloès est donc une grande panacée pour guérir l’impuissance.
Le procédé est le suivant : mettez dans une casserole, une marmite ou un petit chaudron une livre de miel bien blanc afin qu’il fonde au feu. Le récipient ne doit pas contenir d’eau. Une fois que le miel est liquéfié, mettez-y les cristaux d’un aloès entier, ajoutez-y à peu près dix grammes de fer « Giraud » et battez bien le tout sur le feu avec un batteur. Une fois que tout est bien mélangé, retirez le récipient du feu, embouteillez son contenu, ajoutez-y un petit peu de benzoate de sodium pour qu’il ne fermente pas, mettez-y une étiquette et prenez-en, dans la proportion de cuillerées, une toutes les heures. Avec cette merveilleuse formule, on guérit l’impuissance.
Dans notre prochain livre en préparation intitulé « Traité de médecine occulte et magie pratique », nous donnerons une autre formule merveilleuse pour guérir l’impuissance.
La femme qui veut éveiller la Kundalini doit pratiquer la magie sexuelle avec son mari. Elle devra aussi vocaliser le I.A.O. et réfréner l’acte. La femme devra également se retirer du mari avant que ne survienne l’écoulement du semen féminin. Ainsi, la femme éveille la Kundalini d’une façon positive.
L’unique différence avec l’homme, quant à la Kundalini, est que les deux canaux spermatiques IDA et PINGALA sont à l’inverse de ceux de l’homme. L’ordre est : IDA à droite et PINGALA à gauche chez l’homme et chez la femme, IDA est à gauche et PINGALA est à droite. Ces deux canaux spermatiques résonnent avec la note « la » de la nature.
Écoutez-moi bien, lecteur : une fois que tu te sentiras dûment préparé, rends-toi à la Sainte Église Gnostique et prie les maîtres qu’ils te soumettent aux épreuves de rigueur et si tu désires une aide spéciale, invoque-moi, AUN WEOR et je te conduirai à travers les neuf portes qui te donneront le droit de monter au Golgotha de la Haute Initiation avec la croix, en bois brut et lourd, qu’on remet dans la première initiation des mystères mineurs.
Souviens-toi bien, disciple, que cette croix a le poids de ton propre karma et ne te laisse pas tomber, car le disciple qui se laisse tomber doit souffrir et lutter énormément pour récupérer ce qu’il a perdu.
Écoute-moi, disciple, le chemin est dur et plein de cailloux et d’épines. La pauvreté et l’infamie enlèveront leur masque pour te blesser au milieu de la journée. Tu sueras du sang et tes pieds aussi saigneront au milieu de la journée à cause des cailloux du chemin.
Le sentier de la haute initiation est le sentier du Golgotha, c’est un sentier d’angoisses et de larmes.
Dans le silence de la nuit, allume tes bougies et dans le silence profond où tu veilles, souviens-toi de ton Dieu intérieur et entre dans sa caverne, où il t’attend, à l’intérieur, loin à l’intérieur de toi-même, attendant l’heure d’être réalisé.
Allume tes chandelles, ô chela, dans le silence profond de la nuit et pénètre profondément, très profondément, dans la cité sacrée du serpent ; c’est là à l’intérieur que se trouve ton Dieu, qui t’attend. Allume le feu de la nuit, ferme tes yeux, retire de ton mental toutes sortes de préoccupations mondaines, assoupis-toi un peu et essaie de converser avec ton Dieu intérieur, dans le mystère, à travers la méditation intérieure, ô lanu !
Quand tu apprendras à entrer dans ta propre caverne, à travers la profonde méditation intérieure, tu pourras converser avec ton propre Intime, ô disciple.
Allume le feu sacré dans la nuit profonde où tu veilles, en laissant la dense obscurité : ton Dieu veut te parler dans le buisson ardent de l’Horeb.
Sensibilise tes sept Églises avec ton chant, ô disciple, et n’oublie pas que le verbe ouvre les sept portes des sept Églises de ton organisme. Chante, disciple, chante !
Éphèse correspond à la note « do », Smyrne vibre avec la note « ré », Pergame avec le « mi », Thyatire avec le « fa », Sardes avec la note « sol », Philadelphie avec la note « la » et Laodicée correspond au « si » musical.
I : Clairvoyance, note « si »,
E : Ouïe occulte, note « sol »,
O : Cœur, intuition, note « fa »,
U : Plexus solaire, note « mi »,
A : Poumons, vibre avec la note « la ».
Une heure quotidienne de vocalisation en chantant ces voyelles, éveille tous ces pouvoirs internes.
Israël Rojas R. dans son livre « Logos Sophia » dit qu’en vocalisant le « i », le sang monte à la tête. Qu’avec le « e », le sang va au cou. Qu’avec le « o », il va au cœur. Qu’avec le « u » (ou) le sang va aux intestins et qu’avec le « a », il va aux poumons.
Il est clair qu’il en est bien ainsi et qu’en conséquence, ces organes peuvent être guéris lorsqu’ils sont malades. Mais pourquoi Israël Rojas R. se tait-il sur le meilleur ? Pourquoi refuse-t-il à la pauvre humanité souffrante le secret de la vocalisation ? Pourquoi ne leur dit-il pas le secret de la vocalisation occulte pour le développement des pouvoirs internes ? Pourquoi tant d’égoïsme envers la pauvre humanité souffrante ?
Israël Rojas n’est rien de plus qu’un exploiteur égoïste des enseignements occultes. Quand donc ce monsieur a-t-il enseigné publiquement le mantra de la chaîne de guérison AE-GAE, qui se prononce gutturalement ainsi : AE-GAE ? Il exige un million de serments de ses disciples avant de leur remettre le mantra AE-GAE. Cela n’est pas du spiritualisme ni rien qui s’en approche, cela est de l’égoïsme et de la vile exploitation.
Le mantra AE-GAE et le mantra PANCLARA qui se prononce ainsi : PANCLA-RA, servent à nous guérir et à guérir les autres.
Dans l’un des rituels rosicrucien que le maître Huiracocha a apporté en Colombie, il y a une prière mantrique qui sert à la magie sexuelle et qui doit être prononcée au moment de pratiquer la magie sexuelle avec la prêtresse. La prière dit ceci :
Prière
« Sois, ô Hadith, serpent ailé de lumière, le mystère gnostique de mon être, le point central de ma connexion. La sphère sacrée et le bleu du ciel sont miens : O A O KAKOF NA KONSA » (trois fois).
Ces mantras font monter notre force séminale des glandes sexuelles à la tête.
Pourquoi monsieur Rojas n’a rien enseigné de cela à l’humanité ? Pourquoi est-il égoïste à ce point ?
Quant à l’histoire selon laquelle monsieur Israël Rojas R. aurait reçu l’initiation des mains du maître Zanoni, là-bas à Bogota, elle est bonne à cataloguer dans les plaisanteries et à vendre sur la place publique pour quelque ouvrage comique.
Nous qui connaissons personnellement le maître Zanoni savons très bien qu’il n’est jamais venu à l’idée du maître d’aller vivre à Bogota. Tout ce qu’Israël Rojas R. a connu à Bogota, c’est un petit vieux « futé » qui lui a enseigné à connaître des herbes, mais celui-ci n’était pas le maître Zanoni. Le maître Zanoni s’est désincarné sur la guillotine pendant la Révolution française et n’a pas obtenu de corps physique depuis ce temps.
Quand Israël Rojas R. parle de (alias) Gomez Campuzano, le petit vieux qui s’est fait passer pour Zanoni, ressemble à un « clerc de messe et de cuisine ». Quel curieux comique que celui de M. Israël Rojas. Dans son livre « Logos Sophia », Israël Rojas R. fait des dissertations longues et compliquées sur le verbe, mais il ne lui vient pas à l’idée de remettre publiquement à ses disciples la clé occulte du grand verbe universel de vie, et cette clé n’est autre que la magie sexuelle.
Quand la Kundalini allume les atomes du langage situés dans le système séminal, l’homme acquiert le pouvoir de parler dans toutes les langues du monde. Les grands illuminés de la chaîne atlante parlent toutes les langues du monde.
La Kundalini devient créatrice dans la gorge. Le mage peut créer une forme déterminée avec le mental et la matérialiser au moyen du verbe créateur de la Kundalini. C’est ainsi que les anges créent des choses vivantes. Et quand l’homme s’unit avec l’Intime, en arrivant à la haute initiation, alors il parle le verbe divin d’or que parlaient les dieux et nous nous élevons au plérôme de la félicité éternelle : nous nous convertissons en dieux créateurs au moyen de la parole.
Un livre qui traite du Verbe sans parler de la magie sexuelle est tout simplement une absurdité. C’est pourquoi je considère que le livre « Logos Sophia » d’Israel Rojas R. est juste bon à envelopper du cumin (à servir de papier d’emballage, NdT).
Séparer le verbe des mystères du sexe est le comble de la folie, parce que le sexe est la base même de la parole et qu’on ne peut arriver à parler le verbe d’or sans éveiller la Kundalini, et celle-ci s’éveille uniquement en pratiquant la magie sexuelle.
Celui qui s’unit à l’Intime devient omnipotent et omniscient. Il sait commander et obéir, il ne s’enorgueillit jamais, car il a appris à être simple et humble dans le cosmos.
La vue du maître pénètre toutes les sphères de la nature et, tel un souverain de l’infini, il déchaîne les tempêtes, apaise les ouragans, fait trembler la terre, et la foudre lui sert de sceptre et le feu sert de tapis pour ses pieds.
En pratiquant la magie sexuelle, nous obtiendrons l’élixir de longue vie et nous deviendrons omnipotents, mais il est indispensable d’apprendre d’abord à obéir à la Hiérarchie Blanche pour arriver à l’omnipotence.
« Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, le premier et le dernier ».
« Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » (Apocalypse chapitre 22 versets 13 et 14).
Le Cantique des Cantiques
Je sens en mes entrailles un feu harcelant ;
C’est le délicieux vin de l’amour…
Je suis la Rose de Saron,
Et l’iris des vallées,
Je suis le parfum délicieux de la passion.
Je vis dans la coupe des poètes couronnés,
Je suis le chant des Bacchanales,
Je suis l’amour des cieux étoilés,
Je suis le cantique des cantiques.
Le miel de tes lèvres agite mes entrailles
Et je sens que je t’aime…
Tu es le mont de la myrrhe…
Et la colline de l’encens…
Tu es le feu de l’Arcane…
Tu es le vallon érotique…
Et le sourire délicieux…
Où l’amour s’est dénudé…
Maintenant, joyeux de vin immortel,
Allumons un bûcher et chantons les Walkyries
Dans un chant triomphal
De flammes et de poésies.
Viens, liqueur, viens, lumière et musique…
Que dansent les couples sur le doux tapis,
Que la rose de Saron brille parmi les coupes
Et que le feu dévore les ombres…
Viens, allégresse, enchantement et poésie…
Dansons, heureux, dans les bras de l’amour,
Qu’on en dise ce qu’on veut…
Jouissons dans la délicieuse chambre nuptiale,
Parmi les nards et les myrrhes,
Et chantons notre hymne triomphal
De lumière et poésies…
Par Aun Weor
Chapitre 17 : Bel et sa Révolution
Tout dans la vie n’est qu’une question d’habitudes. Un fornicateur est un sujet qui a habitué ses organes génitaux à cohabiter intensément ; mais, si ce même sujet change l’habitude de cohabiter par l’habitude de ne pas cohabiter, alors il se transforme en une personne chaste. Nous avons par exemple le cas étonnant de Marie-Madeleine, la fameuse prostituée. Marie-Madeleine devint la fameuse Sainte-Marie Madeleine, prostituée repentie.
Marie Madeleine devint la chaste disciple du Christ.
Paul de Tarse, le persécuteur acharné des gnostiques, après l’évènement qui lui arriva sur le chemin de Damas, reçut l’initiation sacrée et abandonna l’habitude de persécuter les chrétiens ; il adopta, en échange, les coutumes gnostiques et devint un prophète gnostique chrétien.
Un mauvais, s’il échange ses habitudes de mauvais contre celles de saint, devient saint.
Et après ce préambule, entrons dans le thème intéressant de notre présent chapitre.
Belzébuth, l’antique prince des démons, arriva dans notre période terrestre actuelle à un degré de perversité impossible à décrire en paroles.
Quand le mage voulait l’appeler en astral, il devait s’armer d’un courage formidable pour pouvoir faire face à la bête la plus monstrueuse qu’aient jamais connu les innombrables cycles de l’évolution historique.
Le mage prononçait les sinistres mantras des évocations ténébreuses, qui s’écrivent ainsi :
Antia rara ra ra…, et se prononcent ainsi :
aaaaannn… tiiiii ? ? Aaaaa !
ra… ra… ? ra… ? ra… !
Tout en appelant Belzébuth trois fois par son nom.
Alors, une brise de mort glaçait l’atmosphère de l’évocateur, et le prince des démons répondait par un rugissement terrifiant qui semblait sortir de toutes les cavernes de la terre.
Belzébuth accourait à l’appel du mage courageux et ses pas étaient comme le trot d’un poulain infernal et son aspect, mille fois plus terrible, mille fois plus horrible que la mort.
Malheur à l’audacieux qui se serait aventuré à appeler le prince des démons sans être dûment préparé.
Malheur au téméraire, car il mourait sous les griffes de l’horrible bête.
Mais le mage bien discipliné, ferme comme un guerrier, étendait sa main droite vers le prince des démons et le conjurait avec les paroles suivantes : « Au nom de Jupiter, père de tous les dieux, je te conjure. Te vigos coslim » et le monstre demeurait alors comme abasourdi.
Son aspect était celui d’un gigantesque gorille chevelu. Avec sa longue queue, il enveloppait ses disciples ou amis pendant qu’il parlait avec eux.
Ses yeux étaient comme ceux d’un taureau, son nez comme le museau d’un cheval, sa bouche comme la gueule de la mule, ses pieds et mains énormes et horribles et son corps poilu comme le corps d’un gorille. Il portait sur sa tête un bonnet, sur ses épaules une cape noire de prince des démons, et à la ceinture un cordon à sept nœuds comme celui qu’utilisent les chevaliers templiers de Cherenzi et les mages noirs de l’école Amorc de Californie. Tous ces vêtements dénotaient qu’il était un prince des démons, un mage noir de la 13ème initiation noire.
Quand il signait un pacte avec les mages noirs, il écrivait sur un document ce qui suit : « Bel tengo mental la petra, y que a el la anduve sedra vao genizar ledes ».
Belzébuth savait abandonner le plan astral momentanément pour entrer dans le plan physique et ainsi se rendait visible et tangible pour ses téméraires invocateurs du plan physique.
Il enrichissait ceux avec qui il signait des pactes et l’âme du signataire demeurait son esclave. Belzébuth donnait de l’argent à l’invocateur, mais celui-ci devait se résoudre à le suivre à un moment, à une heure et à une minute déterminés de la journée.
Belzébuth lui-même désincarnait le pactisant et l’emmenait pour le mettre à son service, puis il exigeait de lui la vie et l’âme de son enfant préféré. Il existe un riche propriétaire terrien qui a signé un pacte avec démon autre que Bel, et chaque année un ouvrier de sa ferme disparaissait mystérieusement.
Dans un autre cas, une enfant contemplait sa mère au moment précis où celle-ci disparut, enlevée par une main mystérieuse et invisible, laissant la fillette orpheline. Les mages noirs peuvent emmener leurs victimes dans le plan astral, même en chair et en os, pour les mettre à leur service dans ce plan.
Tant les rosicruciens que leurs congénères les pseudo-rosicruciens diront que ceci est impossible, que l’auteur est complètement aliéné ; je recommande à ces niais qu’ils étudient la nouvelle initiatique d’occultisme de Krumm-Heller (Huiracocha) pour prendre connaissance de l’histoire du Saint-Graal. Ce Calice était autrefois dans le plan physique et maintenant il est placé dans le plan astral, de même que le temple du Graal et une partie de la montagne de Montserrat en Espagne, Catalogne. Ceci s’appelle l’état de Jinas (ce calice est rempli du sang du Rédempteur du monde, que Joseph d’Arimathie a recueilli au pied de la croix du Golgotha). Dans l’œuvre citée plus haut, nous voyons aussi comment le commandant Montero entra avec son corps physique dans le temple rosicrucien authentique de Chapultepec. Ce temple se trouve en état de jinas et Montero entra dans ce temple avec son corps en état de jinas.
Le docteur Rudolf Steiner, grand médecin allemand, dit qu’un corps peut pénétrer dans les mondes internes sans perdre ses caractéristiques physiques.
Mario Roso de Luna a aussi fait de belles études sur les terres Jinas. Don Mario mourut désillusionné de la Société théosophique.
La Rose-Croix est l’un des sept sanctuaires initiatiques qui sont dans l’astral ; mais toutes les écoles rosicruciennes connues dans le monde physique actuellement sont fausses : les écoles en question tombèrent aux mains de Yavhé.
Les indiens d’Amérique connurent à fond les états de Jinas et quand arrivèrent les conquistadors espagnols, ils cachèrent leurs temples les plus sacrés à l’intérieur du plan astral et sauvèrent ainsi leurs mystères Mayas de la profanation espagnole. Le sanctuaire des Mystères Mayas est l’un des sept grands sanctuaires occultes qui se trouvent maintenant dans la dimension astrale.
Quand un corps physique agit à l’intérieur du plan astral, il est sujet aux lois de ce plan, sans perdre ses caractéristiques physiologiques.
Il y a une personne qui vola deux barres d’or dans la grotte profonde dite « des crieurs publics » (Cueva de Los Pregoneros), dans l’état de Mérida au Venezuela et qui une fois hors de la grotte, sentit que les barres bougeaient dans ses mains en même temps qu’une tempête éclatait. En voyant que ses deux barres d’or étaient devenues deux horribles couleuvres, l’homme les jeta et s’enfuit épouvanté.
Il arrive aussi qu’un désincarné abandonne momentanément le plan astral et s’introduise à l’intérieur du plan physique. Cet individu devient alors invisible pour ceux du plan astral, mais demeure visible et tangible pour ceux du monde physique. Dans ce cas, le désincarné est momentanément soumis aux lois qui gouvernent le plan physique, mais sans que son corps astral perde les caractéristiques du plan astral. On trouve par milliers des cas de ce genre dans les annales des apparitions des sociétés psychiques. Ce sont les apparitions des défunts dont parlent les spirites. Ils ne font que dire superficiellement qu’il s’agit de phénomènes de matérialisation et ils les recouvrent d’un million de théories.
Ils ignorent que l’âme peut entrer dans les différents départements du royaume. Ce dont on a besoin est d’apprendre à le faire comme savent le faire les mages. Le mage n’a pas besoin de médiums spirites pour réaliser ces phénomènes de magie pratique. Or, quand on explique la magie telle qu’elle est à des gens qui sont remplis de fantaisies, cela leur paraît quelque chose qui n’a ni rime ni raison et ils préfèrent rester dans leur monde d’illusions. Je connais le cas d’un invocateur qui appela Belzébuth à l’aide de la clavicule (ou clé) de Salomon, qui est celle-ci : « Agion tetra-gram vaicheon estimilia maton espares tetragrammaton orgoran irion ».
« Erglion existion eryona omera brasin moim mesias soler, Emanuel Sabaoth Adonaï. Je t’adore et je t’invoque ».
Quand l’invocateur vit Belzébuth au milieu de la pièce, il fut rempli d’une indicible terreur et n’osa faire avec lui aucun pacte, car sa langue était paralysée.
Belzébuth avait toujours sa caverne pleine d’armes et de sceaux pour marquer les corps astraux de ses disciples. Moi, Aun Weor, j’observais toujours Bel en astral et j’essayai de gagner son affection, car le fait qu’il irradiait de l’amour à ses amis retenait mon attention à l’extrême.
C’était un cas rarissime et unique en son genre, car je n’avais jamais entendu parler qu’un démon irradie de la lumière bleue qui est celle de l’amour.
Il est certain qu’il me faisait de terribles menaces, mais je le vainquais avec mes mantras et je l’accompagnais à ses cavernes dans l’astral. J’arrivai même à prendre part à ses festins en me faisant passer pour un mage noir, voire pour son collègue, afin d’étudier ce personnage de plus près. Mon intention à long terme était de réaliser l’exploit le plus remarquable du cosmos : sortir Bel de la Loge Noire et le convertir en un disciple de la Loge Blanche.
Mes disciples considéraient cela comme véritablement impossible et Bel ne cessait pas de me menacer, mais en dépit de tout, je ne me décourageais pas. Il y eut un curieux événement qui vint m’encourager à poursuivre ma tentative. Une nuit, en compagnie d’un chela, nous invoquâmes Belzébuth en astral et, une fois qu’il fut venu à notre appel, nous l’invitâmes à dîner. Il accepta l’invitation et nous nous rendîmes à un restaurant du plan astral (comme nous l’avons déjà expliqué, le corps astral aussi mange des éléments affinés à son organisme et le monde astral est presque semblable au nôtre), c’est ainsi que je commandai pour Bel un aliment, tout en me contentant de boire un verre d’eau. Quand Bel s’assit à table, il retira le bonnet de sa tête et commença à manger avec appétit.
Il était curieux de voir cette espèce de gorille mangeant à la table comme tout un chacun. Quelques chelas qui se trouvaient en ce lieu vinrent vers moi en me disant que c’était manquer de respect envers moi-même que d’amener ce démon ici, et comme il fallait s’y attendre, ils le regardèrent avec dégoût et ne tardèrent pas à quitter les lieux. Je leur répondis : « C’est un homme lui aussi et il mérite qu’on le respecte. » Bel prit la parole et dit sur un ton de profonde tristesse : « Tous me méprisent. Le seul qui ne me méprise pas est mon ami Aun Weor. »
Cette expérience astrale me donna du courage pour continuer à réaliser mon intention de sortir Bel de la Loge Noire et d’en faire un disciple de la fraternité blanche.
Il semblera impossible à quelques théosophes que le corps astral puisse boire et manger, mais il se trouve que leur mystique morbide passe son temps à leur dire que le corps astral est quelque chose de vague, un fluide vaporeux, intangible, immatériel et comme ils sont uniquement théorisants, il ne leur vient pas à l’idée de vérifier. Que ces messieurs étudient Vivekananda et ils pourront y apprendre que les corps internes (dont le corps astral) sont également matériels. Nous les gnostiques, nous disons que rien ne peut exister sans le secours de la matière, pas même Dieu. Le corps astral est lui aussi matériel et c’est un organisme aussi dense que le corps physique. Ce n’est pas parce que la matière dans son état ultime se réduit à de l’énergie que nous allons nous mettre à la nier quand elle passe à cet état. Si nous ne pouvons la voir avec notre sens de la vue, c’est parce qu’elle appartient à la quatrième dimension et nos yeux physiques ne peuvent voir l’astral que si nous les y rendons aptes ou si nous nous rendons dans le monde astral avec notre corps physique. L’organisme astral est aussi dense que le physique, mais il appartient à un autre département du royaume.
Le corps astral est extrêmement plus sensitif que le corps physique. L’organisme astral est comme une réplique du corps physique et il doit s’alimenter avec des aliments qui lui sont affines, de la même façon que le corps physique. L’occultiste utilise le corps astral pour étudier et pour ses grandes investigations, car ce corps a l’avantage d’être situé au-dessus du matériel. Pour lui n’existe ni le temps ni la distance et ce qu’il apprend reste immédiatement gravé pour toujours dans la conscience de l’être. Ainsi, mon cher lecteur, ne trouvez pas étrange que Belzébuth ait dîné avec moi en corps astral.
J’avais déjà plusieurs fois attiré l’attention de l’Intime de Bel pour qu’il fasse quelque chose pour son âme, mais la réponse de son Intime était : « je ne peux pas, il ne m’obéit pas, j’ai beaucoup lutté, mais c’est impossible. »
Il se trouve que Belzébuth, comme les mages noirs de l’Amorc, considérait que l’esprit est inférieur et que l’âme est supérieure, étant supposément plus psychique. Belzébuth, à l’instar des disciples de l’école Amorc, était convaincu que le Gardien du Seuil était son « Moi supérieur » (« Être réel », NdT.). Précisément pour cela, Bel n’écoutait pas son Intime. Il ignorait qu’il était dans le mal et attaquait furieusement les mages blancs, en les croyant pervers. Il se sentait saint et bon et considérait les mages blancs comme des démons.
Il ignorait notre principe gnostique qui dit : « On a une âme, on est un esprit. »
« Avant que la fausse aurore n’apparaisse sur la terre, ceux qui survécurent à l’ouragan et à la tourmente louèrent l’Intime et c’est à eux qu’apparurent les hérauts de l’aurore ». (Du Testament de la Sagesse).
L’Intime est notre soleil interne, et l’âme qui s’éloigne de l’Intime va à l’abîme.
L’esprit est notre « Moi supérieur » (Être réel, NdT.), et l’âme qui s’éloigne de son esprit se désintègre : c’est la seconde mort.
Rempli de courage par les paroles que Belzébuth prononça au milieu du dîner, je fis une nouvelle expérience : je l’invoquai de nouveau dans l’astral et une fois qu’il fut venu à mon appel, je l’invitai diplomatiquement à prendre quelques verres avec moi. Belzébuth, joyeux et heureux, accepta mon invitation. À mesure que nous avancions dans le plan astral, je changeais petit à petit le niveau de vibration jusqu’à le sortir finalement du plan astral et l’emmener au plan de conscience le plus divin du cosmos.
Ce plan est appelé par la maîtresse Blavatsky, dans le premier tome de La Doctrine Secrète, « l’anneau qu’on ne dépasse pas ». Considérons le cosmos comme un grand arbre avec ses racines dans l’absolu ; ces racines forment « l’anneau qu’on ne dépasse pas », car personne ne peut dépasser ce plan, même les dieux les plus grands du cosmos ne peuvent franchir cet anneau.
Belzébuth demeura réellement ébloui devant la terrible luminosité de cette région ineffable, indescriptible par sa beauté et sa félicité, mais il ressentit de la terreur. Il y avait quatre éternités que Belzébuth vivait dans les cavernes ténébreuses et maintenant, en voyant la lumière, il avait peur… Et d’une voix rauque, il s’exclama : « Çà, c’est toujours terrifiant ». « Plus terrifiantes sont les ténèbres dans lesquelles tu vis », lui répondis-je, et en cheminant dans ce plan, nous passâmes devant une maison. « Peut-on entrer ? » me demanda-t-il, et je lui répondis affirmativement. Nous entrâmes immédiatement et nous y demeurâmes un moment. Pour Belzébuth, tout cela était réellement nouveau et il se sentait mal ; il était accoutumé à vivre parmi les prophètes voilés et c’est pourquoi la luminosité terrible de ce plan le gênait horriblement. Après un moment de lumière, je l’emmenai à l’autre extrême, aux terribles ténèbres de l’Avitchi de notre terre, où on ne voit que des lambeaux d’âmes en état de désintégration, des âmes de prostituées qui à force de tant cohabiter se séparèrent totalement de l’Intime. Couchées dans leurs lits immondes, elles se désintègrent progressivement, telles des bougies qui fondent sous le feu de la passion.
Il y avait là des âmes de démons qui n’étaient déjà plus que des lambeaux. « Je me sens un peu mieux ici » me dit Bel, et je lui répondis : « Tu devras t’habituer à la lumière ».
« Cela demande du travail parce qu’il y a longtemps que je vis dans les ténèbres » me répondit-il, et je l’avertis en lui montrant les lambeaux d’âmes : « C’est ici que tu viendras si tu continues avec tes œuvres mauvaises ». Je le ramenai ensuite au plan astral.
En dépit du fait que cette épreuve ne fût pas tout à fait satisfaisante pour moi, je ne perdis pas courage. Je compris qu’il avait le Gardien du Seuil à l’intérieur de ses corps internes et, logiquement, ce gardien si respecté des mages noirs de Cherenzi et de l’Amorc le maintenait totalement esclave, malgré les espérances prometteuses que j’observais chez Belzébuth.
Il ne s’était pas mis en fureur contre la lumière ; elle l’avait uniquement fatigué. Dans l’astral, il souffrait beaucoup parce que tous les spiritualistes le regardaient avec mépris et qu’il était très désillusionné de ses congénères.
Toujours le même despote qui continuait de diriger son temple de derrière l’autel, toujours les mêmes vices, et ces vices avaient fait de lui un gorille, une bête immonde. Tout cela, moi, Aun Weor, je le comprenais et c’est pourquoi je ne me décourageais pas, surtout quand il essayait de ressentir de l’affection pour moi et me considérait comme son meilleur ami.
Je réalisai une troisième expérience, laquelle fut réellement décisive. J’emmenai Bel une seconde fois à « l’Anneau qu’on ne dépasse pas », et là j’invoquai ses meilleurs et plus anciens amis de l’époque de Saturne ; ces amis étaient maintenant de lumineux seigneurs du mental, des seigneurs de la lumière et, remplis de douleur, ils embrassèrent Belzébuth et l’un d’eux lui dit : « je n’aurais jamais cru te voir dans cet état ».
Bel répondit : « Voilà, voyez où j’en suis arrivé ». Dans ce plan, Bel ressemblait à quelque chose comme un gorille de la forêt africaine dans un élégant salon parisien.
Mais en reconnaissant ses amis les plus chers, Belzébuth se consterna jusqu’au fond de l’âme et comprit totalement son égarement. C’était là Belzébuth, le galant sympathique et fringant de l’Arcadie. S’il n’avait pas couru par les tavernes, il n’aurait pas connu l’horrible mage noir qui l’égara.
Je demandai la permission aux maîtres de ce plan lumineux de laisser Belzébuth pour un temps dans cette région, et les maîtres accédèrent de bonne grâce à ma demande, à condition que je vienne lui rendre visite constamment. Puis, nous formâmes une chaîne d’amour autour de Bel et nous l’inondâmes de notre amour, nous l’emplîmes de nos meilleurs atomes et le saturâmes de lumière et de splendeur.
Je rendais constamment visite à Belzébuth, qui demeurait triste car il était l’unique gorille de ce plan de dieux… Tous les êtres de cette région le regardaient avec curiosité et ses anciens amis de la période de Saturne le conseillaient et l’aidaient.
Belzébuth s’accoutumait peu à peu à la lumière et, dans le fond de son âme, il ressentait du remords pour le temps perdu, de la honte devant ses meilleurs amis et un désir anxieux de s’améliorer. Nous l’aidâmes et l’unîmes temporairement à son Dieu intérieur, à son Intime, et le « Glorian » fit également un suprême effort pour appeler son âme à l’union avec l’Intime.
En arrivant à cette partie de notre livre, les occultistes trouveront étrange d’entendre parler du « Glorian ». En réalité, le « Glorian » n’est rien de plus qu’un rayon d’où émane l’Intime. Le « Glorian » est une substance, mais n’est ni esprit, ni matière.
Le « Glorian » est un souffle inconnu en lui-même, un souffle de l’absolu, un des nombreux souffles de la grande respiration.
C’est le fil « atmique » des hindous, l’absolu en nous, notre rayon individuel, notre « être réel » tout fait de gloire. L’âme aspire à s’unir avec l’Intime et l’Intime aspire à s’unir au « Glorian ».
Le siège de notre « Glorian » est la selle turcique de notre organisme.
La selle turcique est formée par les vertèbres cervicales de notre colonne épinière. Là, le Glorian a ses atomes d’argent, et lorsque Bel s’unit à son « Glorian », la lumière blanche du « Glorian » brillait de toute sa splendeur dans cette partie de son organisme astral.
La fusion momentanée avec l’Intime lui enleva son horrible apparence de gorille, et revêtu des vêtements de l’Intime, il prit l’apparence du sympathique jeune homme de l’Arcadie. Nous ne devons pas oublier que les atomes du « Glorian » sont d’argent, que le Saint-Graal est en argent et non en or, comme le prétendent certains rosicruciens, et que le Calice que portent les initiés du Dieu Sirius sur la capuche de leur front, est en argent.
Tout chela qui visite l’Église transcendée de l’étoile Sirius se convaincra de mon affirmation. Une nuit, se produisit en Belzébuth une grande Révolution intérieure. Pendant cette nuit, la plus tranquille, la plus silencieuse, je fis des expériences de Théurgie qui furent réellement décisives.
Je projetai pour Bel, sur la scène cosmique, quelques scènes des archives akashiques.
C’est alors qu’apparurent ces époques primitives de la période de Saturne, quand Belzébuth était encore un homme bon et simple, quand il n’avait pas encore attrapé de vices, quand il n’était pas encore ami des lupanars et des tavernes. Ces scènes se déroulaient toutes en ordre successif, et Belzébuth les contemplait, silencieux. Ensuite, apparurent les tavernes et les petites fêtes, les nuits de veille, et vinrent les lupanars et les orgies.
Rempli d’une intense émotion, Belzébuth contemplait ces scènes d’un passé très éloigné et se souvenait de ses erreurs. Il était en présence des causes primitives qui l’avaient conduit à son état actuel.
Une véritable Révolution de Bel entrait en activité.
Bel se révoltait contre la haine, contre l’égoïsme, contre les vices, contre la fornication, contre la colère, contre le crime, etc.
Soudain, surgit sur la scène quelque chose de lugubre et d’horrible ; cet être était un horrible démon, vêtu d’une tunique noire, et portait deux boucles d’oreille. Les yeux exorbités de ce démon semblaient jaillir vers l’extérieur et une atmosphère de profondes ténèbres l’enveloppait. Belzébuth demeura abasourdi en le contemplant, c’était son ancien maître, c’était l’horrible mage noir qui avec ses clés merveilleuses, le rendait toujours triomphant dans le vice du jeu. C’était l’horrible démon qui l’avait conduit à la première initiation noire.
C’est lui qui l’avait rendu esclave du gardien du seuil dans cet antique temple ténébreux où il avait passé le premier rituel que passent encore aujourd’hui les mages noirs de l’École « Amorc » (de Californie).
C’est en souriant que le sinistre personnage s’approcha de Bel pour le saluer, et Belzébuth, comme attiré par un envoûtement hypnotique, voulut s’approcher pour répondre à son salut, mais il se retint. Un geste de rébellion surgit au fond de son âme et il s’exclama héroïquement : « Non, je ne te salue pas, je ne veux rien avoir à faire avec toi, c’est à cause de toi si je suis dans cet état ! »
Le sinistre personnage répondit alors d’une voix très rauque qui semblait provenir du fond des siècles et de la profondeur des cavernes ténébreuses :
« C’est cela, le paiement que tu donnes pour mes services ?
« Ne te souviens-tu plus de mes sacrifices ?
« Ne te souviens-tu plus des enseignements que je t’ai donnés ?
« Tu t’es laissé emmener sur le mauvais chemin. »
Mais Belzébuth lui répondit, plein d’énergie : « Je ne veux pas t’écouter, c’est à cause de toi si je suis dans cet état. Les faveurs reçues, je crois te les avoir payées ». Je conjurai alors le sinistre personnage afin qu’il s’en aille, et le mage noir se retira dans ses profondes ténèbres, paraissant s’enfoncer dans l’abîme. Ceci fut une épreuve pour Bel et il en était sorti avec succès.
Bel s’était révolté contre la magie noire. Un geste de rébellion avait éclaté dans le fond de son âme.
Et après que j’eus projeté ces archives akashiques dans l’atmosphère pour que Bel les contemple, nous les maîtres, ainsi que mes disciples, nous fîmes des chaînes d’amour pour irradier de la lumière à Belzébuth.
Je projetai ensuite pour Bel, sous forme de tableaux, l’avenir qui l’attendait s’il continuait à suivre le chemin noir.
Des tableaux apparaissaient où l’on voyait Belzébuth heureux dans ses tavernes et livré à tous les vices de la terre. Finalement apparut le crépuscule de la nuit cosmique, les mers qui inondaient la terre, tout en ruines et recouverte de glace, et là-bas échoués sur une plage, un morceau de la tête avec la poitrine et les bras de celui qui avait jadis été Belzébuth.
Une fois ce tableau terminé, je lui dis : « Voilà l’avenir qui t’attend si tu continues à suivre le chemin noir ».
Je projetai ensuite sous forme de tableaux l’avenir qui l’attendait s’il suivait le chemin de la magie blanche. Dans ces tableaux, on voyait Belzébuth uni maintenant à son « Intime », vêtu de la tunique du maître avec sa longue cape d’Hiérophante et son sceptre de pouvoir. Un jardin lumineux apparaissait où Belzébuth s’y promenait comme un Dieu omnipotent et céleste.
« Voilà l’avenir qui t’attend si tu suis le chemin de la magie blanche ».
« Décide-toi à l’instant, prends-tu le chemin de la magie blanche ou poursuis-tu sur le chemin noir ? ». Belzébuth répondit : « Je prends le chemin de la magie blanche ». Sa réponse fut ferme, et il tomba à genoux, pleurant comme un enfant. Il leva les yeux au ciel, joignit ses mains sur la poitrine et au milieu des larmes et des sanglots, pria le ciel.
Un démon repenti, les cornes sur son front brillaient comme si elles voulaient s’évanouir dans la lumière.
Les frères majeurs l’embrassèrent avec les larmes aux yeux, tous se réjouissaient et une marche triomphale et délicieuse fit résonner ses ineffables mélodies dans les cieux étoilés d’Uranie.
C’est « qu’il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui se repent que pour mille justes qui n’ont pas besoin de repentir ».
Je me prosternai ensuite à genoux devant le Hiérarque le plus puissant du cosmos, appelé par les tibétains la mère de miséricorde ou la voix mélodieuse Oeaoeh.
C’est l’unique Engendré, le grand verbe universel de vie, dont le corps est formé de tous les sons qui se produisent dans l’infini. Sa beauté est ineffable, il porte une couronne à trois pointes et les Elohim portent la longue traîne de sa cape.
Et je priai l’unique Engendré qu’il s’approche Bel afin de lui arranger la Kundalini.
Le Kundalini de Bel « coulait » pour ainsi dire vers le bas, formant la queue du Diable, et il incombait maintenant à l’unique Engendré de lui orienter la Kundalini vers la tête afin qu’il se convertisse en ange. Le maître accepta ma requête, et dans ce plan de lumière diamantine, il plaça Belzébuth dans un jardin resplendissant et lui remit un livre cosmique pour qu’il l’étudie, il l’instruisit dans le sentier de la lumière et le remplit d’atomes de sagesse.
Plus tard, je fis « revivre » à Belzébuth toute sa vie à travers les 4 grandes périodes cosmiques et je lui montrai le bel avenir qui l’attendait s’il continuait sur le sentier lumineux, et Bel se voyant en Hiérarque du futur, me demanda : « Ce sera bientôt ? ». Je lui répondis affirmativement.
Quand il eut revécu tout cela, il se présenta au lieu où réside le Fils Unique en disant : « Je viens avec l’âme transformée », et le maître continua à l’aider ; la Kundalini s’éleva et la « queue » du Diable disparut.
Mais les cornes étaient toujours sur son front, car les cornes sont celles du Gardien du Seuil et il était étroitement fusionné avec le Gardien du Seuil.
Cette bête interne était réellement un obstacle terrible pour son évolution et il fallait absolument qu’il expulse hors de lui pour se libérer de ce monstre interne qui le tenait en esclavage depuis des âges innombrables.
Ce monstre interne s’était approprié sa volonté, sa pensée, sa conscience, tout, et il fallait l’expulser de son être pour réaliser un progrès interne rapide.
Ce fut alors que je l’emmenai à l’astral pour le soumettre à la première épreuve initiatique par laquelle doit irrémédiablement passer quiconque veut arriver à « l’initiation ». C’est l’épreuve du Gardien du Seuil.
Après avoir évoqué le monstre, celui-ci sortit à l’extérieur et se lança sur nous de façon menaçante.
Belzébuth appela plusieurs fois, une brise horrible se mit à souffler partout et le spectre du Seuil apparut sous une forme terrible et menaçante. Cet être était un géant de quelques trois mètres de haut et deux mètres d’épaisseur, il avait l’apparence d’un gorille monstrueux au visage rond et aplati, avec des cornes et des yeux proéminents.
Belzébuth l’avait fortifié à travers les âges et il ne lui restait plus maintenant d’autre choix que de le combattre. Ainsi donc, Bel se lança valeureusement sur le monstre et le mit en déroute.
C’était là le monstre qui donnait à Bel cette horrible apparence de gorille, c’était là la bête du Seuil. Un bruit « sec » résonna dans l’espace, ce son est distinct du son métallique qui se produit dans des cas similaires avec nos disciples actuels, étant donné que Belzébuth est d’une autre période mondiale.
On le reçut dans la salle des enfants avec une grande fête et une délicieuse musique, et il se convertit en un disciple des frères majeurs.
Les maîtres lui offrirent une coupe d’argent symbolique.
La première épreuve passée, je l’emmenai à nouveau auprès de l’Unique Engendré afin qu’il continue à l’aider ; les cornes disparurent de son front, car ces cornes étaient celles de sa bête interne, du Gardien du Seuil appelé par les rosicruciens d’Amorc, « le Gardien de sa Chambre, le Gardien de son Sanctum ».
La monstrueuse forme de gorille disparut également parce que ce n’était pas la sienne, mais celle du Gardien du Seuil, appelé par les rosicruciens d’Amorc, le gardien de sa conscience. Belzébuth s’embellit, mais à présent, il devait accomplir ce que dit le maître : « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ».
Il devait rendre aux mages noirs les vêtements qu’il tenait d’eux : le bonnet, le cordon à 7 nœuds et la cape de prince des démons. Il devait aussi effacer son nom du livre où il était inscrit.
Arrivés à cet endroit de notre présent chapitre, nous devons donner quelques explications sur un sujet particulier, car il semblera étrange à plusieurs lecteurs d’entendre parler de livres dans le monde astral. C’est que les gens sont habitués à penser que le plan astral est un monde « vague, fluide, vaporeux, intangible, immatériel, etc. » Nous les gnostiques, sommes essentiellement « réalistes » et nous sommes arrivés à la conclusion que rien ne peut exister, pas même Dieu, sans l’aide de la matière. Cette dernière est absolument méconnue par les écoles qui se disent matérialistes.
Ces écoles ne sont que « des cages à perroquets » théoriciens car en réalité, les pédants du matérialisme ne connaissent que les états les plus grossiers de la matière. Mais que savent-ils par exemple, sur la chimie occulte, l’anatomie et l’ultrabiologie des corps internes de l’homme ?
Nous ne partageons pas non plus les apophtegmes doctrinaux de ces piétistes prudes des écoles spiritualistes. Ces insensés fantaisistes sont totalement éloignés des réalités fondamentales de la vie.
Tout le monde a été témoin du déséquilibre mental et des aberrations mystiques de ces rêveurs du rosicrucianisme, de la théosophie et du spiritisme. Il est temps que les autorités en finissent avec ces salles de spiritisme morbide, de rosicrucianisme et de théosophie maladifs et ampoulés qui amènent bien des gens à la dégénérescence et à la démence. Les villes sont pleines de spiritistes « toqués » avec des prétentions de transcendés, et de rosicruciens et théosophes qui causent de graves dommages aux jeunes cerveaux des deux sexes. Aussi bien les théories matérialistes que les spiritualistes ont amené beaucoup de « leurrés » à l’asile psychiatrique.
Le scepticisme matérialiste est le résultat d’une démence cérébrale, comme viennent de le confirmer les médecins psychiatres de Paris en analysant le cerveau d’un existentialiste.
En réalité, il existe à l’intérieur de tout homme normal une mystique naturelle sans aberrations d’aucune sorte, tandis que les théories matérialistes, aussi bien que les théories spiritualistes, sont remplies d’aberrations et de fantaisies. Ainsi donc, nous les gnostiques, ne sommes ni spiritualistes, ni matérialistes, « nous sommes réalistes ». Nous connaissons à fond les infinies manifestations de la matière et de l’esprit, et nous savons que la base fondamentale de l’être n’est ni esprit, ni matière. Le Glorian est une substance qui se donne substance à elle-même, mais n’est ni esprit, ni matière.
Quand nous affirmons que Belzébuth devait effacer son nom du livre d’un temple, nous parlons avec autant de sûreté que lorsque nous disons que nous devons effacer un nom d’un livre physico-matériel, car s’il y a des objets matériels qui existent dans le plan physique, il y a aussi dans la région astrale des objets matériels solides, parce que ce plan est aussi matériel que le plan physique. Et nous pouvons même le visiter chaque fois que nous le voulons en y pénétrant avec le corps de chair et d’os, habillés et apprêtés comme si nous sortions nous promener dans la rue.
Dans tout temple de magie noire existent des livres de matière astrale dans lesquels sont notés les noms de leurs affiliés, et tout mage noir qui se retire d’un temple de magie noire doit toujours effacer son nom du livre où il est inscrit. Il devra également rendre tous les vêtements à leurs propriétaires. « Donnez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ».
Ainsi donc, après l’épreuve du Gardien du Seuil, Belzébuth se présenta à son temple ténébreux pour effacer son nom du livre où il était noté. Ce temple de magie noire était énorme et gigantesque.
Derrière l’autel se tenait le grand Hiérarque du temple, et quand il vit venir Belzébuth, il s’exclama avec colère et impatience : « Tu as fini par penser à venir ? Puisque c’est vous qui dirigez ce temple, pourquoi avez-vous tant tardé à venir ? »
Alors, Belzébuth répondit d’un ton énergique : « Je n’appartiens déjà plus à ce temple, je suis maintenant le chemin de la magie blanche. » Ensuite, il retira son bonnet de la tête et le cordon de sa ceinture et les jeta sur l’autel en disant : « Je laisse cela ici, parce que je n’en ai plus besoin ; je suis maintenant dans la Loge Blanche ». Et il ajouta : « Donnez-moi le livre pour que j’y efface mon nom ». Le sacerdote ténébreux lui répondit alors d’une manière despotique : « Cherchez le livre vous-même, moi, je ne me mêle pas de ce travail. »
Et Bel chercha le livre, effaça son nom, et sortit du temple d’un pas ferme et triomphal.
Nous nous dirigeâmes ensuite vers une certaine caverne ténébreuse où il devait rendre la cape de prince des démons.
En entrant dans la caverne noire, Bel déclara : « Je viens rendre cette cape qui ne m’appartient plus, parce que je suis maintenant disciple de la Loge Blanche ». Il leur jeta la cape et sortit de la caverne sous les insultes des mages noirs.
Une fois hors de la caverne, nous nous dirigeâmes à la caverne de Bel lui-même. On voyait d’innombrables armes et sceaux de magie noire.
Bel brûla tout cela avec les salamandres du feu. Et c’est ainsi, cher lecteur, que Belzébuth l’antique prince des démons se libéra de la magie noire.
Belzébuth continua à demeurer dans la lumière de « l’anneau qu’on ne dépasse pas », et le fils unique continua à l’instruire.
Quelques jours plus tard, il se présenta à l’épreuve du Grand Gardien du Seuil Mondial qui est la seconde épreuve que tout disciple doit passer. Bel affronta le second Gardien valeureusement et le vainquit. On lui célébra une fête dans un autre temple et on lui remit une autre coupe d’argent symbolique.
La seconde épreuve passée, vient une autre épreuve pour brûler par le feu les scories qui restent dans le disciple.
Belzébuth entra dans la salle du feu et se tint valeureusement parmi les flammes. C’est la troisième épreuve et Belzébuth la passa bien, le feu brûla toutes les larves de son corps astral et il devint propre pour de bon.
Plus tard, il passa les quatre épreuves et démontra qu’il était prêt à aller jusqu’à baiser le fouet du bourreau.
Ces quatre épreuves sont celles de la terre, du feu, de l’eau et de l’air. Belzébuth les passa avec courage et reçut alors la cape de Chela de la Loge Blanche, tandis qu’on le revêtait d’une tunique mauve. Belzébuth devint disciple de la Loge Blanche et se sanctifia totalement.
Les frères majeurs célébrèrent pour cette raison une grande fête cosmique et le divin Rabbi de Galilée le reçut dans ses bras et me félicita, moi Aun Weor, pour le triomphe.
L’évènement fut écrit dans le livre des 24 anciens et tout le cosmos en frémit.
Ceci est l’évènement le plus grand de l’évolution cosmique.
J’avais déjà entendu parler d’anges déchus, mais je n’avais jamais entendu parler d’un démon repenti.
Belzébuth se dédia à guérir les malades et à les emmener la nuit en corps astral au temple d’Alden pour leur guérison. Il se consacra au bien, à la bonté, à la justice. Il échangea ses habitudes démoniaques contre des habitudes de saint et devint lui-même un saint. Le chaînon principal qu’était Belzébuth étant perdu, la panique se répandit dans la Loge Noire.
Les mages noirs déroulaient de vieux parchemins et demeuraient stupéfaits en lisant les innombrables degrés que possédait Belzébuth et, comme il les avait soi-disant trahis, quelques-uns commentaient la situation en disant : « Maintenant, il ne nous reste plus que le « Chef Yahvé », le « Patron », si lui nous abandonne, nous sommes perdus ».
Après que Bel eut passé les quatre épreuves de la terre, du feu, de l’eau et de l’air, il rendit visite à Javhé son ancien chef, et lui dit : « Je viens prendre congé, maintenant je ne dépends plus de ton autorité, parce que je suis maintenant disciple de la Loge Blanche ».
Furieux, Yahvé lui répondit : « Traître ! Misérable ! Canaille ! Tu t’es laissé convaincre par Aun Weor, mais Aun Weor n’a pas tes degrés, ni les miens, remarque que tu suis le mauvais chemin. »
Alors, Bel lui répondit d’un ton énergique : « C’est toi qui suit le mauvais chemin, moi je continue avec Aun Weor. Je n’avais jamais vu la lumière, mais maintenant qu’il me l’a montrée, je ne veux plus en sortir. Je suis Aun Weor comme le suivent tous ses disciples ».
Yahvé lui dit alors : « Maudit ! Maudit ! Maudit sois-tu ! Ma malédiction te poursuivra éternellement ». Mais Belzébuth lui répondit en souriant : « Ta malédiction ne me touche pas, car je suis protégé par la Loge Blanche ».
Et après que Bel eut parlé, Yahvé se retourna contre moi en me disant : « C’est toi que je dois attaquer, car c’est toi qui es responsable de tout cela ». Et aussitôt, il m’attaqua avec tout son sinistre pouvoir occulte, mais je le conjurai facilement et je le mis en déroute.
Bel continua à guérir les malades et le moment arriva où il devint nécessaire pour lui de demander un corps physique pour gravir le chemin de « l’Initiation ».
Bel demanda un corps et sa requête fut acceptée. Il s’inscrivit au bureau karmique numéro 9 et entra dans notre évolution humaine.
L’initié « Gargha Cuichin » offrit généreusement sa coopération pour que Bel prenne corps dans son foyer, mais ce fut totalement impossible en raison de la santé de son épouse, qui n’aurait pu supporter la terrible vibration de Bel.
Mais les frères majeurs avaient tout bien prévu et le « Chela » Belzébuth s’incarna dans un corps féminin en France. Maintenant, c’est une belle enfant de France qui étonnera le monde par sa Sainteté, son Pouvoir et sa Sagesse.
Ses parents sont un jeune et beau couple chez qui ne règnent que l’amour et la compréhension, car tous deux sont « initiés ». Ils sont ouvriers et vivent une vie simple et belle.
Belzébuth naquit avec un corps de fille, car le corps féminin est indispensable pour le développement des sentiments, de la tendresse et de l’amour. Maintenant qu’il a un corps physique, il pourra passer rapidement les 9 initiations des mystères mineurs, et à la fin il s’unira avec l’Intime et se convertira en un maître des mystères majeurs de la Fraternité Blanche.
« Des grands pécheurs naissent les grands vertueux ».
La Sapience du Péché
La sagesse s’élabore avec la sapience du péché,
Et le vertige de l’absolu,
Oh ! Madeleine vaincue,
Tes lèvres flétries d’avoir tant embrassé,
Savent aussi aimer…
C’est pour cela que je t’aime,
Femme déchue,
Que je me meurs pour toi,
Qu’on dise ce qu’on veut.
J’aime la danse et tes amours,
Ah ! Femme, ne me laisse pas,
Moi qui me meurs pour toi,
Ah ! Femme, ne me laisse pas,
Moi qui n’aime que toi.
Le fruit défendu nous rend dieux.
Les délicieuses paroles d’amour,
Et tes serments graves,
Sont comme le feu des roses,
Sont comme ces délicieux moments
Que personne ne sait…
Les anges les plus grands
Toujours furent diables
Des grandes bacchanales ;
Ils réjouirent d’amour les lèvres,
Ils chantèrent le cantique des cantiques…
Les roses rouges sont meilleures que les blanches,
Car elles ont la sapience du péché
Et le vertige de l’absolu,
Et pour avoir tant pleuré,
Un doux nazaréen leur pardonne…
La tentation est la mère du péché,
Et la douleur du péché est la sapience,
Christ aima celle qui avait tant pleuré,
Et lui dit : « femme,
Tu as tant aimé,
Que je te pardonne ! »…
Les Dieux les plus divins,
Sont ceux qui ont été les plus humains ;
Les Dieux les plus divins,
Sont ceux qui furent Diables.
Chante, Bel ! Chante ta chanson,
Chante, Bel ! Un chant d’amour.
Femme, tu es rose de passion,
Tu as mille noms délicieux,
Mais ton nom véritable est amour…
Je veux ceindre tes tempes de laurier
Je veux baiser tes lèvres avec amour…
Je veux te dire des choses étranges,
Je veux te dire des choses intimes,
Je veux te dire tout,
Dans la chambre parfumée d’acajou.
Je veux te dire tout dans les nuits étoilées ;
Tu es l’étoile de l’Aurore,
Tu es la lumière de l’Aube…
Tes seins distillent miel et venin,
Et la liqueur de la femme
Est liqueur de mandragore,
Est cime, immensité, est feu.
Elle est la flamme ardente et adorée
Par où l’on entre au ciel…
Par Aun Weor
Chapitre 18 : Le Millénaire
Une fois rompu le maillon principal de la Loge Noire, la révolution de Bel s’étendit sur toute la surface de la terre et le Millénaire commença exactement en l’an 1950.
Les fondements du monde tressaillirent et d’autres mages noirs suivirent l’exemple de « Bel ».
Astaroth, compagnon inséparable de Belzébuth, et Sainte-Marie, compagne de Marielle la grande mage, suivirent également l’exemple de Bel.
La Révolution de « Bel » est en marche ; partout les opprimés se lèvent contre les oppresseurs, et partout il y a des guerres et des rumeurs de guerre. L’ancien ordre, déjà agonisant, s’accroche à la vie, et le nouveau veut naître et vivre.
La Révolution de « Bel » est en marche. L’âge du Verseau s’approche et la tempête des exclusivismes s’est déchaînée avec toute sa fureur. Les partis luttent contre les partis, les religions contre les religions, les nations se lancent dans la guerre et chaque homme se lève contre chaque autre. Tout ce qui est vieux et caduque lutte pour vivre pendant que le nouveau veut s’imposer.
C’est la lutte entre deux époques : l’une qui agonise et l’autre qui naît. Nous entrons dans le Millénaire. L’évolution humaine a échoué : presque tous les hommes qui vivent actuellement sur la terre ont déjà reçu la marque de la bête sur leur front et sont des démons. Les milliards d’âmes qui sont actuellement incarnées sont des âmes démoniaques, des âmes perverses. Seule une petite poignée d’âmes se sauvera.
L’astral était rempli de millions de démons qui luttaient terriblement pour gagner la grande bataille et établir leur gouvernement mondial, tel qu’il figure dans les protocoles de Sion.
Yahvé et sa loge noire étaient déjà sur le point de triompher totalement sur la terre, tout marchait selon leurs plans.
La tempête était à son apogée. L’âge du Verseau s’approchait et il n’y avait pas un rayon d’espoir parmi les ténèbres de la haine.
La seconde guerre mondiale venait de se terminer et des millions d’âmes qui s’étaient désincarnées dans les différents champs de bataille de la guerre demeuraient dans notre environnement astral, encore assoiffées de sang.
Ce fut alors que la vénérable Loge Blanche remit dans mes mains la clé de l’abîme et une grande chaîne pour que s’accomplisse le premier verset du chapitre 20 de l’Apocalypse, qui dit :
« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main ».
Et je reçus l’ordre des seigneurs du Karma d’enfermer Yahvé et tous les mages noirs dans l’abîme.
La tâche était vraiment accablante pour moi, mais je me sentis omnipotent du fait que les vénérables maîtres, après m’avoir soumis aux terribles épreuves de l’initiation, me remirent l’épée de la justice et le cheval blanc. On me conféra le plus grand honneur pour un être humain, celui de « juger » et d’initier l’ère du Verseau.
Et l’on me mit un bandeau sur la cuisse, sur lequel était écrit en langage symbolique : « Roi des Rois et Seigneur des Seigneurs » pour que s’accomplisse le verset 16 du chapitre 19 de l’Apocalypse, qui dit :
« Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs ».
Je porte ce bandeau sur la cuisse pour signifier que le pouvoir de l’être humain se trouve dans le sexe et, en conséquence on me donna la mission d’enseigner à l’humanité pour la première fois de la vie, les terribles secrets du sexe. C’est pour cela que « l’Intime » ou « moi supérieur » de celui qui écrit ces lignes, porte ce bandeau sur la cuisse ; ce bandeau symbolise ma mission dans ce sens.
Lorsqu’arriva la nuit où je devais obéir à l’ordre de capturer Yahvé, je marchai avec tous mes disciples en rigoureuse formation militaire, lançant des acclamations à Yahvé, nous le cernâmes et capturâmes par surprise. Il était convaincu que nous venions pour le fêter, c’est pourquoi il ne nous échappa pas.
Nous l’enfermâmes ensuite dans l’Avitchi de la lune noire. Sept portes atomiques de fer conduisent à ce plan de conscience et sur la grande porte externe est accrochée en permanence l’épée avec laquelle Michel vainquit Luzbel et toutes les légions ténébreuses des antiques périodes cosmiques.
Les mages noirs sont horrifiés en voyant cette épée. Yahvé avait un Karma très grave, car il fut l’auteur secret de la crucifixion du Christ et le responsable direct de l’échec de l’évolution humaine sur la terre. Cette vieille dette, il devait irrémédiablement la payer, car personne ne peut se moquer de la loi impunément.
Les seigneurs du Karma me remirent une énorme et lourde croix couverte d’épines afin de crucifier Yahvé la tête vers le bas et les pieds vers le haut, car il crucifia le Christ et son Karma devait maintenant entrer en action.
J’obéis donc à l’ordre et l’attachai sur la croix la tête en bas et les pieds en haut.
Ainsi s’accomplirent les versets 2 et 3 de l’Apocalypse, chapitre 20, qui disent :
« Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans ».
« Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps ».
Mille ans signifient plusieurs milliers d’années. Javhé et ses gens resteront dans l’abîme pendant tout le cycle lumineux du Verseau. Dans le cycle du Capricorne, on leur offrira l’ultime opportunité sur notre terre pour qu’ils se repentent.
Les mots, « Dragon », « Diable » et « Satan » sont des mots individuels et génériques, parce qu’ils symbolisent Yahvé et les milliards d’âmes que moi, Aun Weor, je suis en train d’enfermer dans l’abîme.
En localisant le mal du monde, je pus me rendre compte que toute la méchanceté de l’Asie avait son foyer principal en Chine et que toute la méchanceté occidentale avait son foyer principal à Rome. Je me souvins qu’on tue la couleuvre par la tête et je commençai par emmener à l’abîme tous les Hiérarques des autres périodes cosmiques avec leurs milliards de démons.
Et je vis Luzbel avec sa tunique et son turban rouges ; il portait enroulé sur la pointe de sa queue un très vieux parchemin.
Je vis Ahriman l’auteur du grossier matérialisme. Ahriman porte une tunique et un bonnet rouge.
Je vis Lucifuge Rofocale, auteur de l’argent.
Je vis Orhuarpa, le fondateur des mystères du soleil ténébreux de l’Atlantide.
Je vis Baël, le pôle contraire du lumineux ange Adonaï. Le Roi Baël porte une couronne, et dans sa caverne du désert il donnait à ses disciples les enseignements contenus dans un grand livre.
Et je vis les soldats de Yahvé qui assassinèrent le Christ. Je me déguisai en vieillard et en mage noir pour convaincre Luzbel que son patron Yahvé l’appelait auprès de lui avec toutes ses légions.
Je dansai devant eux et peu à peu, je les conduisis à l’abîme.
C’est ainsi que tombèrent Lucifer et ses légions, Ahriman et ses légions, Lucifuge et ses légions, Orhuarpa et ses légions, Baël et ses légions, « Baal Peor » et ses légions.
Devant ces chefs, je fis des merveilles : je dansai, je chantai, je jouai des timbales, etc., je fis tout ce qui était à ma disposition pour nettoyer l’atmosphère du monde. J’utilisai toutes mes connaissances les plus anciennes pour enfermer ces milliards de démons qui tenaient déjà le monde dans leurs griffes.
Je me déguisai de mille manières pour pouvoir amener les mages noirs à l’abîme.
Et tous ces mages noirs avec leurs gens me livrèrent de grands combats dans la lumière astrale, et moi, monté sur un cheval blanc, avec l’épée de la justice dans la bouche, je les vainquis. Et ainsi s’accomplirent les versets 15 et 19 du chapitre 19 de l’Apocalypse qui disent :
« De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout puissant ».
« Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée ».
Toutes ces merveilles, l’Être Réel de celui qui écrit ces lignes les réalisa et les réalisa bien.
Celui qui écrit cela est uniquement l’humble et fruste personnalité du maître Aun Weor. Ce maître est mon « moi divin », c’est-à-dire mon « Intime », mon « Être réel », ma « Monade ».
Et je nettoyai la Chine et je nettoyai l’occident, et les mages noirs de la Chine et de l’Occident furent aussi nombreux que les sables de la mer.
Tous les mages noirs de la Chine dépendaient des ordres de la Loge Noire appelée le Dragon Noir.
Et tous les mages noirs d’occident dépendaient d’un certain mage noir de Rome (le Pape).
Et des millions de morts de la seconde guerre mondiale tombèrent dans l’abîme.
Et des millions de prêtres catholiques et des centaines de pontifes romains tombèrent dans l’abîme et restèrent enfermés dans l’abîme. Tous les temples noirs, toutes les salles se retrouvèrent vides.
Et les seigneurs du Karma établirent un tribunal dans l’Avitchi, et on me donna le pouvoir de juger ces mages noirs et de leur appliquer des châtiments.
Et ainsi s’accomplit le verset 11 du chapitre 19 de l’Apocalypse qui dit :
« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice ».
Nous remplirions d’énormes volumes si nous relations minutieusement toutes les scènes et toutes les choses que je fis pour pouvoir nettoyer la terre de tant de méchanceté. Si nous n’avions pas fait cela, il aurait été impossible d’initier la lumineuse ère du Verseau. Moi, Aun Weor, je suis le grand Avatar du Verseau, je suis en train d’accomplir fidèlement ma mission et je remercie profondément les maîtres de l’honneur qu’ils m’ont conféré : je suis l’initiateur de la nouvelle ère.
Et les maîtres déposèrent sur ma tête beaucoup de diadèmes brillants et mon vêtement semblait se teindre de sang au milieu de la bataille. Et ainsi s’accomplirent les versets 12 et 13 du chapitre 19 de l’Apocalypse qui disent :
« Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même ».
« Et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu ».
Dans ce nom, Parole de Dieu, se cache le nom de mon « moi supérieur » (Être Réel, NdT), car la Bible est hautement symbolique.
Dieu se représente par la monosyllabe Aun, et les deux « V » de verbe (VerVo, prononciation de verbo en espagnol, NdT) forment le W qui, uni aux trois autres lettres restantes du mot verbe forme le Weor. C’est ainsi que le nom Aun Weor est caché dans l’expression « Verbe de Dieu ».
Et c’est à dessein que mon nom fut occulté à l’intérieur de cette expression, car cette mission, je l’ai accomplie avec la « parole perdue », avec le verbe de Dieu, avec la phrase qui s’appuie sur le fiat lumineux et spermatique du premier instant, sur le sifflement du « Fohat ». Et après toutes ces choses, le plan astral fut nettoyé des mages noirs.
La parole perdue de la Loge Noire « Mathrem », qui figure dans la monographie du 9ème degré de l’Amorc, les a protégés des millions d’années dans le voile de l’obscurité, mais maintenant que le millénaire est arrivé, elle ne les protègera plus.
Les Dieux jugèrent la « Grande Prostituée » avec le numéro 6 et la trouvèrent indigne. La sentence des Dieux fut : à l’abîme, à l’abîme, à l’abîme.
Le plan astral fut purifié, des millions d’âmes humaines tombèrent dans l’abîme ; mais, dans le plan physique restaient des milliards de démons en chair et en os. C’est alors que les Dieux jugèrent la grande prostituée pour la lancer à l’abîme.
La troisième guerre est inévitable et les gens mourront par millions, comme les sables de la mer, pour que s’accomplissent les versets 17 et 18 du chapitre 19 de l’Apocalypse qui disent :
« Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d’une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands ».
Les hommes mourront par millions comme les sables de la mer et le colosse du nord payera son Karma. Il y aura la guerre entre l’orient et l’occident pour le bien de l’humanité, ainsi parle le Seigneur Jéhovah : « Les âmes démoniaques des morts de la troisième guerre iront à l’abîme ».
À partir de 1950, on ne donnera de corps physique qu’aux âmes dûment préparées pour vivre dans l’âge du « Verseau ». Notre planète se retrouvera presque inhabitée, mais des millions d’habitants d’une autre planète viendront illuminer l’ère du Verseau.
Dans notre livre « Le Mariage Parfait », nous avons déjà parlé des soucoupes volantes, et avons expliqué que ce sont des vaisseaux volants dans lesquels viendront les instructeurs du Verseau.
Dans l’Avitchi de la Lune noire sont en train de s’établir les êtres de notre terre avec les mêmes coutumes que celles qu’ils avaient ici. Ils y ont formé une atmosphère comme celle qu’ils avaient ici.
Et les milliards d’âmes démoniaques obéissent aux Hiérarques de la Loge noire.
Là-bas, on voit partout les tables divinatoires, les fameuses figures magiques de Phurbu sur la tortue carrée, les plaques et les tables de sacrifice, les cercles de « Chinsreg ».
Tous ces mages noirs ont éveillé la Kundalini négativement et cohabitent sans cesse pour pratiquer la magie sexuelle noire qu’enseigne Omar Cherenzi Lind, pour donner de la force à leur Kundalini négative.
Car comme nous l’avons déjà dit dans cet ouvrage, il y a deux magies sexuelles : l’une qui crée pour la vie et l’autre qui crée pour la mort. La première est magie blanche et la seconde est magie noire.
Au début, ces mages noirs firent des milliers de tentatives pour s’échapper de l’Avitchi, mais toutes leurs tentatives échouèrent.
C’est qu’ils croyaient, au début, que l’Avitchi était une sorte de caverne ou quelque chose du genre, et maintenant ils sont en train de se rendre compte que l’Avitchi est un plan de la nature analogue à l’atmosphère physique de la terre. Ainsi donc, ils firent des millions d’expériences et consultèrent leurs livres sans obtenir de résultat : toutes leurs connaissances ne leur servirent à rien.
Et là, ils demeureront jusqu’à l’âge du Capricorne où on leur offrira l’ultime opportunité de se repentir de leurs méchancetés.
Le feu transforme tout, car c’est du feu que tout est sorti c’est au feu que tout retourne.
La rédemption de l’homme est dans le feu. Le Fohat transforme tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui sera.
Nous avons vaincu la mort et nous sommes immortels. L’épée de Damoclès se lève, menaçante contre le cadavre muet. Le monde est dans le feu de l’Alchimie et les scories tombent à l’abîme.
J’ai terminé ce livre au milieu de la tempête. Les canons grondent, la terre tremble, on entend le terrible roulement du tonnerre, et dans le gémissement épouvantable de l’ouragan, on entend des voix de majesté et des paroles terribles.
La terre est en flammes et le Fohat siffle incessamment, et au-dessus du terrible sifflement du Fohat, on entend la sentence des Dieux du feu :
À l’abîme !
À l’abîme !
À l’abîme !
Hymne de la Nouvelle Ère
(pour chanter en chœur)
Par le Grand Avatar du Verseau : Aun Weor.
I
Rompons des chaînes…
Puisque la tyrannie tomba.
Om… Om… Om…
La vie est en fête…
Rompons des chaînes…
Om… Om… Om…
II
Bon Jésus, viens, viens, viens !
Lui, ne veut pas d’esclaves.
Puisque Yahvé tomba, puisque Luzbel tomba.
III
Rompons des chaînes…
Puisque la tyrannie tomba…
Om… Om… Om…
La vie est en fête…
Rompons des chaînes…
Om… Om… Om…
IV
Dans les espaces infinis
Les Dieux immortels
Dans des éclairs divins
Chantèrent des chants célestes.
V
Puisque la nuit noire passa…
Et ses échafauds de douleur…
Maintenant, chantons aux héros de la nuit
Un chant d’amour.
VI
Rompons des chaînes…
Puisque la tyrannie tomba,
Om… Om… Om…
La vie est en fête
Rompons des chaînes
Om… Om… Om…
VII
Bon Jésus, viens, viens, viens,
Lui ne veut pas d’esclaves,
Puisque Yahvé tomba, puisque Luzbel tomba,
Maintenant, nous sommes libres,
Maintenant nous sommes sages
Puisque Luzbel tomba.
VIII
Rompons des chaînes…
Puisque la tyrannie tomba,
Om… Om… Om…
La vie est en fête…
Rompons des chaînes…
Om… Om… Om…
INRI, INRI, INRI.
Par Aun Weor
(Maître des Mystères Majeurs de la Fraternité Blanche Universelle)