Anthropologie Gnostique · Livre
Introduction
Puisque les études gnostiques ont progressé de façon extraordinaire ces derniers temps, aucune personne cultivée ne tomberait plus dans l’erreur simpliste d’autrefois de faire surgir les courants gnostiques d’une latitude spirituelle exclusive.
S’il est bien certain que nous devons prendre en compte dans tout système gnostique ses éléments hellénistiques et orientaux, en incluant la Perse, la Mésopotamie, la Syrie, l’Inde, la Palestine, l’Égypte, etc., nous ne devrions jamais ignorer les principes gnostiques perceptibles dans les sublimes cultes religieux des Nahuas, Toltèques, Aztèques, Zapotèques, Mayas, Chibchas, Incas, Quechuas, etc., d’Indo-Amérique.
En parlant très franchement et sans ambages, nous dirons : la Gnose est un fonctionnalisme très naturel de la conscience, une Philosophia Perennis et Universalis. Incontestablement, la Gnose est la connaissance supérieure des choses.
Le mot gnosticisme renferme dans sa structure grammaticale l’idée de systèmes ou de courants dédiés à l’étude de la Gnose. Ce gnosticisme implique une série cohérente, claire et précise, d’éléments fondamentaux, vérifiables grâce à l’expérience mystique directe : la malédiction du point de vue scientifique et philosophique, l’Adam et Ève de la Genèse hébraïque, le péché originel et la sortie du Paradis, le mystère de Lucifer-Nahuatl, la mort du Moi-Même, les pouvoirs créateurs, l’essence du Salvator Salvandus, les mystères sexuels, le Christ intime, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, la descente aux enfers, le retour à l’Éden, le don de Méphistophélès, etc.
Seules les doctrines gnostiques qui impliquent les fondements ontologiques, théologiques et anthropologiques qui viennent d’être cités font partie du gnosticisme authentique.
Première Chaire
De nombreuses recherches ont été faites sur l’origine de l’Homme et, en réalité, vraiment, les seules hypothèses sont celles qu’ont élaborées les anthropologues matérialistes de notre ère décadente et ténébreuse.
Si nous demandions à ces messieurs de l’anthropologie officielle quand et comment exactement est apparu le premier homme, ils ne sauraient assurément pas nous donner une réponse exacte.
Depuis l’époque de Darwin jusqu’à celle de Haeckel, et ensuite depuis Haeckel jusqu’à nos jours, d’innombrables hypothèses et théories ont surgi quant à l’origine de l’Homme ; cependant nous tenons à préciser avec emphase qu’aucune de ces positions ne peut être démontrée avec certitude. Haeckel lui-même assure de façon catégorique que ni la géologie ni non plus cette science appelée la Phylogénie, n’auront jamais de certitude dans le domaine de la science officielle.
Si un Haeckel fait une affirmation de ce genre, que pourrions-nous y ajouter ? En vérité, la question de l’origine de la vie et de l’origine de l’Homme ne pourra assurément être élucidée tant que l’humanité n’aura pas étudié à fond l’anthropologie gnostique.
Que nous disent les protistes matérialistes ? Qu’affirment-ils avec tant d’arrogance ? Quelles suppositions émettent-ils au sujet de l’origine de la vie et de la psyché humaine ? Rappelons-nous clairement la fameuse Monère atomique de Haeckel, au sein de l’abîme aqueux. Atome complexe qui ne pourrait en aucune façon surgir du hasard, comme le suppose ce bon monsieur, ignorant dans le fond. Bien que porté aux nues par une foule d’Anglais, il a fait beaucoup de tort au monde avec ses fameuses théories. Nous ne pourrions que souhaiter, en parodiant Job : Que son souvenir disparaisse de l’humanité et que son nom ne figure pas sur les rues !
Vous croyez peut-être que l’atome de l’abîme aqueux, la Monère atomique, pourrait surgir du hasard ? Si, pour construire une bombe atomique, il faut l’intelligence des scientifiques, combien plus de talent ne faut-il pas pour l’élaboration d’un atome ?
Si nous devions refuser à la nature les principes intelligents, la mécanique cesserait alors d’exister. Car l’existence de la mécanique est impossible sans mécaniciens. Si quelqu’un estimait que l’existence d’une machine est possible sans qu’il y ait un auteur, j’aimerais qu’il le démontre, qu’il mette les éléments chimiques sur la table du laboratoire pour qu’en surgisse une radio, une automobile ou simplement une cellule organique. Nous savons que monsieur Alphonse Herrera, l’auteur de La Plasmogénie, a déjà réussi à fabriquer une cellule artificielle, mais celle-ci a toujours été une cellule morte, qui n’a jamais eu de vie.
Que disent les protistes ? Que la Conscience, l’Être, l’Âme, l’Esprit, ou simplement les principes psychiques, ne sont que le résultat des évolutions moléculaires du protoplasme à travers les siècles. De toute évidence, les âmes moléculaires des protistes fanatiques ne résisteraient jamais à une analyse de fond.
La cellule-âme, le Bathybius gélatineux du fameux Haeckel, dont toute espèce organique aurait surgi, est tout juste bonne pour un Molière et ses caricatures.
Au fond de toute cette affaire et derrière toute cette théorie mécaniste et évolutionniste, il y a l’âpre désir de combattre le clergé. On cherche sans cesse un système qui satisfasse le mental et le cœur pour démolir la Genèse hébraïque. C’est précisément la réaction contre l’Adam biblique et sa fameuse Ève, tirée d’une côte, qui est à l’origine des Darwin, des Haeckel et de leurs partisans. Ils auraient plutôt dû être sincères : manifester sincèrement leur opposition à tout concept clérical. Il n’est pas bien que, par une simple réaction, ils aient créé tant d’hypothèses dépourvues de toute base sérieuse.
Que nous dit Darwin sur la question du singe Catarhinien ? Que, probablement, l’Homme provient de lui. Toutefois, il ne l’affirme pas d’une manière aussi catégorique que les matérialistes allemands et anglais le supposent.
En réalité, Mr Darwin a mis dans son système certains fondements qui viennent invalider, voire même annihiler de façon absolue la supposée précédence humaine du singe, celui-ci fut-il le Catarhinien.
En premier lieu, comme l’a déjà démontré Huxley, le squelette de l’Homme est complètement différent, dans sa construction, du squelette du singe. Je ne doute pas qu’il y ait une certaine ressemblance entre l’anthropoïde et le pauvre animal intellectuel erronément appelé homme, mais ce n’est pas un argument décisif ou déterminant dans cette matière. Le squelette de l’anthropoïde est celui d’un grimpeur, il est fait pour grimper. L’élasticité et la construction de son système osseux nous le montrent. Par contre, le squelette humain est fait pour marcher. Ce sont deux constructions osseuses tout à fait différentes.
D’autre part, la flexibilité des os de l’axe crânien de l’anthropoïde et de l’être humain sont complètement différents et ceci doit nous faire réfléchir très sérieusement. Par ailleurs, mes chers frères, les anthropologues matérialistes ont dit avec une clarté méridienne qu’un être organisé ne pourrait en aucune façon provenir d’un autre qui irait en sens inverse, étant ordonné de manière antithétique. Il faudrait illustrer ceci par un exemple : voyons l’Homme et l’anthropoïde. L’Homme, bien qu’il soit de nos jours dégénéré, est un être organisé. Maintenant, si nous étudions la vie et les mœurs de l’anthropoïde, nous verrons qu’il est ordonné d’une façon différente, contraire, antithétique. Un être organisé ne pourrait pas provenir d’un autre ordonné de façon opposée, c’est ce qu’affirment toujours avec la plus grande sévérité les écoles matérialistes.
Quel serait l’âge de l’anthropoïde, à quelle époque les premiers singes seraient-ils apparus à la surface de la Terre ? Incontestablement, au Miocène. Qui pourrait le nier ? Ils doivent être apparus, sans aucun doute, dans la troisième partie du Miocène, il y a environ 15 à 25 millions d’années.
Pourquoi les anthropoïdes sont-ils apparus à la surface de la Terre ? Ces messieurs de l’anthropologie matérialiste, les brillants scientifiques modernes, eux qui se pensent si savants, pourraient-ils par hasard donner une réponse exacte à cette question ? Il est évident que non.
En outre, le Miocène ne s’est absolument pas déroulé sur la fameuse Pangée, si généralement accréditée par la géologie de type matérialiste. Il est indubitable que le Miocène a eu pour cadre l’ancienne terre Lémurienne, continent situé anciennement dans l’océan Pacifique ; l’Océanie, la Grande Australie, l’île de Pâques, où l’on rencontre certains monolithes sculptés, etc., constituent des vestiges de la Lémurie. Que la doctrine matérialiste, embouteillée dans sa Pangée, ne l’accepte pas, qu’importe cela à la science et à nous ? En réalité, on ne va pas découvrir la Lémurie avec les tests au carbone 14, ni avec les preuves du potassium-argon ou du pollen ; tous ces systèmes de preuve, de type matérialiste, ne sont bons que pour un Molière et ses caricatures.
Actuellement, après les hypothèses infinies des Haeckel, Darwin, Huxley et de tous leurs suiveurs, on continue toujours à introniser la théorie de la sélection naturelle des espèces, en ne lui octroyant rien de moins que le pouvoir de créer de nouvelles espèces.
Au nom de la vérité, nous devons dire que la sélection naturelle en tant que pouvoir créateur n’est qu’un jeu de rhétorique pour les ignorants, quelque chose qui n’a pas de base.
Qu’au moyen de la sélection, de nouvelles espèces aient pu être créées, qu’au moyen de la sélection naturelle soit apparu l’Homme, cela s’avère, au fond, épouvantablement ridicule et accuse une ignorance poussée à l’extrême.
Je ne nie pas la sélection naturelle, il est évident qu’elle existe, mais elle n’a pas le pouvoir de créer de nouvelles espèces La vérité est que ce qui existe, c’est la sélection physiologique, la sélection des structures et la ségrégation des plus aptes, c’est tout.
Étendre la sélection naturelle jusqu’à la convertir en un pouvoir créateur universel est le comble des combles. Aucun savant véritable ne penserait une telle bêtise.
On n’a jamais vu qu’une espèce nouvelle soit née grâce à la sélection naturelle. Ou alors, quand et à quelle époque ?
Des structures sont sélectionnées, oui, nous ne le nions pas. Les plus forts triomphent dans la lutte pour le pain quotidien, dans le combat incessant de chaque instant, où l’on se bat pour manger et ne pas être mangé. De toute évidence, c’est le plus fort qui triomphe, lequel transmet ses caractéristiques, ses particularités physiologiques, ses structures propres à ses descendants ; donc, les sélectionnés, les plus aptes, survivent et transmettent leurs aptitudes à leurs descendants. C’est ainsi qu’il faut comprendre la loi de la sélection naturelle.
Une espèce quelconque, au sein des profondes forêts de la nature, doit lutter pour dévorer et pour ne pas être dévorée. Ce combat s’avère, évidemment, épouvantable, et, comme il est normal, ce sont les plus forts qui triomphent. Le plus fort possède des structures merveilleuses, des caractéristiques importantes, qui sont transmises à sa descendance. Mais cela n’implique pas un changement de forme, cela ne signifie pas la naissance de nouvelles espèces. Jamais aucun scientifique matérialiste n’a vu d’une espèce en naître une autre par la loi de la sélection naturelle, jamais il n’a pu constater ou palper concrètement ce fait. Sur quoi se base-t-on ? Il est facile de lancer une hypothèse et ensuite d’affirmer, de façon dogmatique, que c’est la vérité et rien d’autre que la vérité.
Cependant, est-ce que ce ne sont pas ces messieurs de l’anthropologie matérialiste qui disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient, qu’ils n’acceptent rien qu’ils n’aient vu ? Quelle terrible contradiction, ils croient en leurs hypothèses et ils ne les ont jamais vues.
Ils affirment que l’être humain vient de la souris, mais ils ne l’ont jamais observé, ils ne l’ont jamais perçu directement. Ils proclament aussi qu’il descend du mandrill. Les théories de ces savants stupides sont innombrables, affirmations absurdes de faits qu’ils n’ont jamais vus ! Nous, les gnostiques, n’acceptons pas les superstitions et ce sont des superstitions absurdes, nous sommes mathématiques dans l’investigation et exigeants dans l’expression. Nous n’aimons pas les fantaisies de ce genre, nous voulons des actes, des faits concrets et définitifs.
C’est ainsi qu’en enquêtant sur cette question en relation avec nos ancêtres possibles, nous pouvons nous rendre clairement à l’évidence de l’état chaotique où se trouve la science matérialiste, le désordre total qui règne dans ces esprits dégénérés, et leur manque de capacité pour l’investigation. C’est la crue réalité des faits.
Cette assertion, à savoir que certaines formes d’hominidés proviennent d’autres, comme ça, simplement, en se fondant uniquement sur des preuves aussi ridicules que celles du carbone 14, du potassium-argon ou du pollen, constitue réellement la honte du XXe siècle.
Nous, les anthropologues gnostiques, nous avons des systèmes d’investigation différents, nous possédons des disciplines spéciales qui nous permettent de mettre en activité certaines facultés latentes dans le cerveau humain, certains sens de perception complètement inconnus de l’anthropologie matérialiste.
Que la nature ait une mémoire, c’est logique et, un jour, on pourra le démontrer ; on commence déjà à faire des expériences scientifiques à ce sujet. Bientôt les ondes sonores du passé pourront être décomposées en images, qui seront perceptibles à travers certains écrans. Il y a déjà des essais scientifiques dans ce domaine. Alors, les téléspectateurs du monde entier pourront voir l’origine de l’Homme, l’histoire de la Terre et de ses races. Lorsque ce jour, qui n’est plus loin, viendra, l’Antéchrist de la fausse science sera mis à nu devant le verdict solennel de la conscience publique ; telle est la réalité crue des faits.
Le problème de la sélection naturelle, du climat, de l’ambiance, etc., fascine réellement beaucoup de gens et, pour finir, ceux-ci oublient les types originaux, desquels ont surgi les espèces.
Les scientifiques imbéciles croient que la sélection naturelle pourrait s’effectuer d’une manière absolument mécanique, sans Principes directeurs intelligents. Ce serait aussi absurde que de penser qu’une machine quelconque, dans le monde, pourrait fonctionner sans un Principe intelligent, sans l’esprit d’un architecte ou sans un ingénieur qui lui aurait donné forme.
Indubitablement, ces Principes intelligents de la nature ne pourraient être rejetés que par les sots, par ceux qui prétendent que toute machine organique est capable de surgir du hasard. Jamais des hommes vraiment savants, dans le sens le plus complet du terme, ne refuseraient d’admettre ces principes.
À mesure que le temps passe et que nous approfondissons cette question, nous voyons toutes les failles de l’anthropologie matérialiste. Il est nécessaire de réfléchir profondément sur toutes ces choses. Si, au lieu d’adopter cette attitude d’attaque contre tout cléricalisme, ces savants avaient fait auparavant une analyse réflexive, jamais ils n’auraient osé lancer leurs hypothèses antiscientifiques.
Nous savons bien qu’Adam et Ève, qui dérangent tellement ces messieurs de l’anthropologie matérialiste, ne sont qu’un symbole.
Il convient que ces messieurs de l’anthropologie profane, qui veulent réfuter la Genèse, comprennent, et que tous nous comprenions, que la Genèse n’est rien d’autre qu’un traité d’alchimie, pour des alchimistes, et qu’elle ne devrait jamais être acceptée de façon littérale.
C’est ainsi que ces messieurs de l’anthropologie officielle s’efforcent de réfuter quelque chose qu’ils ne connaissent même pas. C’est pourquoi j’ose dire simplement que leurs hypothèses n’ont pas de bases solides.
Darwin lui-même n’a jamais pensé aller si loin dans ses doctrines. Rappelons-nous que lui-même parle des caractérisations. Après qu’une espèce organique quelconque soit passée par un processus sélectif structurel et physiologique, incontestablement, elle se caractérise par une forme constante et définitive. C’est ainsi que le fameux singe anthropoïde a dû passer par des processus sélectifs, après quoi il a adopté ses caractéristiques finales, il n’est plus passé par aucun changement, ceci est évident.
La question du Néopithécoïde, avec ses trois fameux enfants, le Cynocéphale avec queue, le singe sans queue et l’Homme arboricole du Paléolithique, n’a, en vérité, jamais été vérifiée de façon précise et exacte. Ce n’est qu’une théorie sans aucune base et, sûrement, absolument ridicule.
On remarque que ceux qui se donnent tellement de peine pour les mammifères Prosimiens, tel le fameux Lémur, ne soupçonnent pas le moins du monde ce qu’est l’Homme lui-même, ni son origine.
Le fameux Lémur est considéré de nos jours, par certains scientifiques, comme l’un de nos distingués ancêtres, à cause de son prétendu placenta discoïdal, mais ceci n’a rien à voir avec la genèse humaine ; ce ne sont, au fond, que des fantaisies dépourvues de toute réalité.
Les illustres scientifiques matérialistes entrent en action, pour étudier l’évolution mécanique de l’espèce humaine ou de n’importe quelle autre espèce, à la moitié du chemin, c’est-à-dire, après que ces espèces se soient cristallisées en des formes sensibles, car elles sont passées avant par de terribles processus évolutifs et involutifs dans l’espace psychologique, dans l’hypersensible, dans les dimensions supérieures de la nature et du cosmos.
Il est clair que lorsque nous parlons de la sorte, les anthropologues officiels se sentent nerveux et gênés, comme des Chinois quand ils écoutent un concert de musique occidentale. Ils rient et il est probable qu’ils rient sans savoir que celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas est en train de devenir idiot.
Ils sont à la recherche de ressemblances, oui, et l’on fait croire que la forme de la tête et de la bouche du requin est à l’origine de certaines caractéristiques chez certains mammifères, parmi lesquels la souris qui, maintenant, est devenue une grande dame, car on suppose qu’elle n’est rien moins que notre ancêtre. L’ancêtre des Haeckel, des Darwin peut-être et des Huxley, ou des fameux pharaons de la vieille Égypte, ou d’Einstein, que sais-je.
De nos jours, la souris est considérée comme un mammifère Prosimien, et elle est passée au premier plan dans les salles de conférence. Jusqu’où est donc allée l’ignorance de l’être humain ! Je ne nie pas que la souris ait existé dans l’Atlantide ; effectivement, elle avait alors la taille d’un cochon. Don Mario Roso de Luna, l’insigne écrivain espagnol, en parle déjà clairement.
Oui, elle a existé dans l’Atlantide, et je ne nie pas non plus qu’elle ait vécu dans la Lémurie. Mais qu’elle soit sinon le plus important, l’un des ancêtres les plus importants de l’Homme, cela s’avère totalement différent. En vérité, lorsqu’on ne connaît pas l’anthropologie gnostique, on tombe dans les absurdités les plus épouvantables.
Cependant, les suiveurs de l’Antéchrist s’inclinent devant la souris, devant le requin, qu’ils considèrent également comme un vieil ancêtre, ou devant le Lémur, petit animal très intéressant.
Mais lorsqu’on connaît à fond l’anthropologie gnostique, on ne peut plus tomber dans de tels ridicules. En analysant attentivement les principes de l’anthropologie matérialiste, nous découvrons que ses fantaisies sont dues précisément à l’ignorance totale du gnosticisme universel.
Le fait que, par un trait, un visage ressemble à un autre visage, et que cela serve de base pour établir une descendance possible, s’avère aussi empirique, dans le fond, que de supposer que l’Homme a été fait avec de l’argile, prenant cette phrase au sens littéral, sans se rendre compte qu’il ne s’agit là que d’un symbole.
Les germes originaux de la grande nature, des hommes ou des bêtes se développent toujours dans l’espace psychologique et dans les dimensions supérieures, avant de se cristalliser dans une forme physique.
Il n’y a pas de doute qu’ils sont similaires dans leur construction, de sorte qu’ils ne pourraient jamais servir de base, de fondement, pour élaborer une théorie ou simplement pour lancer un concept de base. Les germes se différencient à mesure qu’ils se cristallisent lentement, et ceci est tout à fait normal.
L’origine de l’Homme est quelque chose de très profond. Il s’est développé parmi le chaos dans les dimensions supérieures de la nature jusqu’à se cristalliser sous une forme sensible dans les temps anciens.
Incontestablement, au cours des chapitres futurs, nous progresserons de plus en plus dans toute cette exégèse. Je tiens à vous dire avec une entière sincérité que l’origine de l’humanité sera clairement exposée dans ces conférences ; nous préciserons quelles causes primaires et secondaires furent à l’origine de l’espèce humaine.
Les anthropologues matérialistes connaîtraient-ils, par hasard, les réponses à ces questions ? Les scientifiques eux-mêmes, suiveurs de Haeckel, savent très bien que tout le passé géologique et la Phylogénie matérialiste ne pourront jamais faire l’objet de sciences exactes ; c’est ce qu’ils ont affirmé, c’est ce qu’ils ont dit, alors quoi ?
Nous sommes à une époque de grandes inquiétudes, et le mystère de l’origine de l’Homme doit être éclairci. Le domaine des hypothèses est détestable, c’est comme un gros mur sans fondations ; il suffit d’une légère poussée pour le transformer en menu sédiment.
Le plus grave, dans l’anthropologie matérialiste, c’est le fait de nier les Principes intelligents de la machinerie universelle. Il est évident qu’une telle attitude laisse la machinerie sans bases, sans fondations. Il est impossible que la machine fonctionne ou soit construite au hasard. Les Principes intelligents de la nature sont actifs et dans tout processus sélectif, ils se manifestent savamment.
Il s’avère absurde, également, de nous embouteiller dans le dogme de la mécanique évolutive. S’il existe, dans la nature, des principes constructifs, il est incontestable qu’il existe aussi des principes destructifs.
S’il y a évolution dans les espèces vivantes, il existe aussi l’involution. Il y a évolution, par exemple, dans le germe qui meurt pour que la tige naisse, dans la plante qui croît, qui produit des feuilles et qui à la fin donne des fruits. Il y a une involution dans l’arbre qui se flétrit, qui meurt et qui, finalement, se transforme en un tas de bois. Il y a évolution dans la créature qui est en gestation dans le ventre maternel, chez l’enfant qui joue et chez le jeune homme. Il y a involution chez le vieillard qui dépérit et qui, à la fin, meurt. Les mondes évoluent lorsqu’ils surgissent du chaos de la vie, puis ils involuent lorsque, finalement, ils se transforment en nouvelles lunes.
Donc, si nous considérons l’anthropologie exclusivement du point de vue de la mécanique évolutive, nous parlons avec partialité et nous tombons dans l’erreur. Mais si nous étudions l’anthropologie à la lumière de l’involution également, nous marchons alors d’une façon équilibrée car évolution et involution constituent l’axe mécanique de toute la nature.
Il s’avère totalement absurde d’estimer que l’évolution est la seule et unique base de tout ce grand mécanisme naturel. Nous devons considérer la vie et la mort, les périodes de développement et les périodes de décrépitude ; ce n’est qu’ainsi que nous progresserons correctement dans la dialectique gnostique dans sa forme intégrale.
Nous ne sommes absolument pas intéressés à rester embouteillés dans le dogme matérialiste de l’évolution. Il nous faut étudier également les processus involutifs de l’anthropologie, ou alors nous marcherons sur la voie de l’erreur.
Quels sont les types originaux de la race humaine ? Qui les connaît ? Nous possédons des méthodes, des systèmes scientifiques grâce auxquelles nous pouvons voir, entendre et toucher ces types originaux. Nous savons très bien qu’avant que l’animal intellectuel apparaisse sur la face de la Terre dans l’Atlantide de Platon, qui n’est pas une simple fantaisie, comme le prétendent les fanatiques ignorants de la fameuse Pangée matérialiste, l’animal intellectuel est alors vraiment et réellement apparu.
Dans la Lémurie, l’Homme a existé, de même qu’aux époques Hyperboréenne et polaire ; mais ce sont des points que nous développerons cours des conférences ultérieures, afin que tout cela soit très clair pour tous ceux qui écoutent et qui lisent.
L’Atlantide a réellement existé, ce fut un continent situé dans l’océan Atlantique. Il subsiste des restes de l’Atlantide : nous avons l’archipel des Antilles, les Canaries, et même l’Espagne, qui n’est autre qu’un morceau de l’antique Atlantide.
Ceci, ni les fanatiques de l’anthropologie matérialiste, ni les géologues, si arriérés dans le fond, incapables de se projeter dans le temps ne le connaissent. Comment pourraient-ils savoir quelque chose sur ce qui s’est passé il y a des millions d’années, dans l’ère du Miocène ? Que savent-ils du Miocène, l’ont-ils vu, l’ont-ils palpé, l’ont-ils touché ?
Si nous parlons du Miocène, c’est parce que nous pouvons le voir et nous savons qu’il est accessible à celui qui est capable de développer les facultés transcendantales de l’Être, latentes dans le cerveau humain. Mais l’attitude de négation matérialiste est incohérente, on dit que l’on ne croit qu’en ce que l’on voit et eux croient toutes leurs hypothèses absurdes.
Des hypothèses que personne n’a vues, qui ne touchent personne. En toute certitude, aucun scientifique n’a vu surgir le premier homme ; mais ils parlent avec tant d’autosuffisance, comme s’ils étaient allés dans le Miocène, comme s’ils avaient vu les anthropoïdes en train de surgir là-bas, dans l’antique Lémurie.
Ils intronisent leurs dieux merveilleux qui sont les lémuriens et les mandrills, et ils en font les Prosimiens sublimes dont nous descendons. Ont-ils observé cela, l’ont-ils seulement vu une seule fois ? Jamais ! Alors sur quoi se basent-ils ? Sur des cas qu’ils ont vus ? Et ne sont ce pas ceux-là qui disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient ? Alors pourquoi croient-ils ce qu’ils n’ont jamais vu ? N’est-ce pas une contradiction ? Tout ceci ne s’avère-t-il pas, au fond, bien incohérent ?
Deuxième Chaire
La question de l’origine de l’Homme est réellement très discutable, très épineuse. Mr Darwin a établi certains principes, dans son œuvre, dont devraient se rappeler les anthropologues matérialistes. Mr Darwin dit qu’une espèce qui évolue positivement ne pourrait en aucune façon descendre d’une autre qui évolue négativement. Mr Darwin affirme également que deux espèces similaires mais différentes peuvent se rapporter à un ancêtre commun, mais que jamais l’une ne proviendrait de l’autre.
Ainsi, à mesure que nous avançons dans ces digressions sur l’anthropologie scientifique, il est indubitable que nous rencontrons certaines contradictions dans le matérialisme. Comment est-il possible que les principes darwinistes soient ignorés ? Comment est-il possible qu’aujourd’hui encore, il y en ait qui pensent que l’Homme vient du singe ? Indiscutablement, les faits parlent d’eux-mêmes et, jusqu’à ce jour, on n’a pas trouvé le fameux chaînon manquant. Où est-il ?
On a beaucoup parlé contre l’existence du père de Manu le Dhyani-Choan, mais en réalité, il y a des millions de personnes dans le monde oriental et même occidental qui l’acceptent. D’ailleurs, cette croyance est plus logique que celle de l’homme-singe de Haeckel, qui, en vérité, n’est qu’une simple fantaisie de son auteur.
Le temps passe et, nulle part sur la Terre, on n’a découvert le fameux homme singe. Où se trouve le singe qui raisonne, qui pense, qui parle comme tout le monde ? Lequel est-ce ?
Incontestablement, ce genre de fantaisies littéraires ne sert, dans le fond, absolument à rien. Que l’on observe, par exemple, la dimension des cerveaux : la masse céphalique d’un gorille n’atteint même pas le tiers du cerveau de n’importe quel sauvage d’Australie, lesquels, nous le savons bien, sont les individus les plus primitifs du globe. Il manquerait un chaînon qui relierait le gorille le plus avancé au sauvage le plus arriéré d’Australie. Où se trouve ce maillon, qu’en a-t-on fait, existe-t-il par hasard ?
Il est indubitable que sur le continent de la Lémurie, durant l’ère Mésozoïque, ont surgi les premiers singes, mais quelle serait leur origine ? La Gnose affirme, sans hésiter, que certains groupes Lémuriens humains se sont mêlés avec des bêtes sous-humaines pour engendrer les espèces des singes. Haeckel ne s’est jamais opposé à l’idée que les singes soient nés dans la Lémurie, et il a toujours accepté la réalité de ce continent.
Mais réfléchissons un peu. Où était située la Lémurie ? Dans l’océan Pacifique, c’est évident. Elle couvrait une vaste zone de cette mer. À travers dix mille années de tremblements de terre, elle fut peu à peu submergée par les flots furieux de l’océan. Mais il est resté des vestiges de la Lémurie, en Océanie, en Australie, l’île de Pâques, etc.
La Lémurie a été une réalité, elle a eu son rôle à jouer, il y a de cela très longtemps. Ceci pourra déranger aujourd’hui les anthropologues matérialistes partisans de la Pangée. Ces messieurs sont embouteillés dans leur dogmatisme au sujet de la Pangée et ils n’accepteraient absolument pas la possibilité de la Lémurie.
Que les singes soient nés durant l’ère Mésozoïque, à l’époque même du Miocène, troisième partie de l’Eocène, n’a absolument rien d’extraordinaire.
Mais nos affirmations ne s’arrêtent pas là. D’autres espèces de singes ont eu également leur origine dans l’Atlantide de Platon, laquelle n’est toujours qu’un simple mythe pour les matérialistes fanatiques de la Pangée. L’Atlantide n’en a pas moins existé, même s’ils le nient. Elle a déjà été découverte même s’ils s’y opposent. Quiconque a étudié le sol marin sait très bien qu’entre l’Amérique et l’Europe il existe une grande plate-forme marine.
Il y a peu de temps, quelques scientifiques, justement ceux qui ont découvert l’Atlantide, se sont proposés de l’explorer depuis l’Espagne, mais c’était l’époque du régime de Franco et ce ne fut pas possible.
L’Atlantide n’est donc pas ce que l’on croit, une légende fantastique. Elle fut réelle. Autrefois, la carte du monde était complètement différente. Tout change, même la Pangée des anthropologues matérialistes a dû subir de grands changements.
Nous savons bien que les continents sont flottants, don Mario Roso de Luna l’a déjà clairement expliqué et ceci ne doit surprendre personne. Les matérialistes fanatiques de la Pangée sont d’accord sur ce point, ils ne le nient pas ; mais ils sont encore très loin de connaître les causes réelles de la dérive des continents. J’estime que s’ils étudiaient Mario Roso de Luna, ce que je considère presque comme impossible, ils compléteraient au mieux leurs informations.
Si nous pensions à notre Terre comme à un œuf : le jaune serait les continents, soutenus par le blanc, et entre le jaune et le blanc, il y aurait des substances, des liquides, des éléments que la science matérialiste ignore actuellement.
Il y en a qui croient que certains types de singes supérieurs, comme le gorille, le chimpanzé, viennent de la Lémurie. Il y en a aussi qui affirment catégoriquement que les groupes inférieurs, comme le Catarhinien, le Platyrhinien, etc., viennent de l’Atlantide. Nous ne ferons pas d’objections à ce sujet, mais nous devons y réfléchir profondément.
Pour l’instant sont formulés des commentaires très sympathiques, la science matérialiste invente tous les jours de nouvelles hypothèses. Ils ont établi une chaîne très curieuse et ridicule au plus haut point concernant nos ancêtres possibles. Le roi de cette chaîne serait le requin, dont descendraient les lézards, d’après ce que disent les anthropologues matérialistes.
Théorie ridicule, qui n’a pu être conçue que par des esprits de lézards, réellement. Ils poursuivent avec le fameux opossum, créature à certains égards similaire au crocodile, un peu plus évoluée, souligne-t-on. De là, ils passent, en suivant le cours de la grande chaîne des merveilles, par un certain petit animal, auquel on a donné, ces temps-ci, beaucoup d’importance. Je veux faire allusion au lémurien ou Lémur, comme ils l’appellent. On lui attribue un placenta discoïdal, opinion qui est rejetée par les zoologues.
Nous trouvons d’énormes contradictions dans ces conceptions farfelues de la science, de l’anthropologie matérialiste. Elle poursuit en disant que de ce petit animal qui a pu exister il y a quelque cent cinquante millions d’années, descend à son tour le singe et enfin, le gorille. Dans cette chaîne, le gorille est notre ancêtre immédiat, le prédécesseur de l’Homme.
Comme je le disais dans ma première chaire, certains anthropologues ne manquent pas de mentionner à ce propos la pauvre souris, et même, ils veulent l’inclure dans cette chaîne. Comment ? De quelle manière ? Les composantes de la chaîne ne seraient donc plus au nombre de sept mais de huit. Loin d’ici, eux et leurs théories ! Ils affirment, avec une assurance extraordinaire, que l’Homme était minuscule, microscopique, c’est-à-dire si petit que nous serions, aujourd’hui, stupéfaits de le voir. Sur quoi se basent- ils ? Sur le fait que la souris est petite ? Sur le fait que nous sommes, d’après eux, fils de la souris ? Je ne sais pas à quel endroit ils incluent la souris, peut-être avant le Lémur, ou après lui.
Ils prétendent que nous nous sommes développés, jusqu’à parvenir à la hauteur d’une grande civilisation d’une perfection extraordinaire, comme celle que nous avons aujourd’hui. Que Dieu et Sainte-Marie me gardent ! À notre époque, la souris occupe la première place dans les conférences publiques. Au train où vont les choses, d’ici peu, le gouvernement devra interdire de tuer les souris car, d’après les savants, elles ne seraient rien de moins que nos ancêtres.
Où sont les chaînons ? Comment est-il possible que, du requin, soit apparu, comme ça, du jour au lendemain, ou à travers un certain nombre de siècles, le lézard ? Des millions d’années ont passé, et les requins continuent à exister tranquillement. On n’a jamais vu d’une espèce de requins, soit dans l’Atlantique, soit dans le Pacifique, naître de nouveaux lézards. Pour commencer, les crocodiles ou les caïmans, du moins ceux que j’ai connus s’ils ne sont pas encore trop civilisés pour venir par ici, dans les rues, inventer des théories, en réalité, on ne les trouve pas dans la mer, mais bien dans les fleuves ou dans les lacs.
Connaîtriez-vous par hasard une seule espèce de lézards ou de crocodiles qui ait surgi des eaux tumultueuses de l’océan ? Tout le monde sait bien que les lézards sont des animaux d’eau douce.
Nous les avons vus dans les grands fleuves et cela, c’est un fait ! J’ai parcouru les océans et je n’ai jamais vu ou entendu dire qu’un pêcheur ait attrapé un lézard en plein océan. Ils ont pêché des requins, mais des lézards, quand donc ?
Nous parlons sur des faits concrets, clairs et décisifs. Où seraient les chaînons qui relieraient le lézard à l’opossum ? Et où seraient les chaînons qui relient l’opossum à ce petit animal, le Lémur, dépourvu de placenta, mais que Haeckel a signalé comme une créature avec un placenta discoïdal ?
Pour continuer, où seraient les chaînons qui relieraient cette créature au singe ? Où seraient les chaînons réunissant le singe et le gorille, et où seraient les chaînons reliant le gorille et l’Homme ? Quels sont-ils ? Nous sommes en train de voir des faits concrets, il manque les chaînons.
Parler pour parler est trop absurde. On a trop parlé de la Monère, atome de l’abîme aqueux, première goutte de sel dans un océan silurien, dont le fond est couvert de boue, et où la première couche de roches n’avait pas encore été déposée. Mais quelle est l’origine de la Monère ? Pourrait-on concevoir qu’une chose aussi extraordinaire comme l’est le premier point atomique du protoplasme, si bien organisé et à la construction si complexe, ait résulté du hasard, de l’accidentel ?
J’ai compris que si l’on nie les Principes intelligents de la nature, le protoplasme perd tout sens d’organisation. Le temps passe et l’anthropologie matérialiste sera peu à peu détruite. Jusqu’à présent, les anthropologues matérialistes n’ont pas pu dire à quelle date ni comment a surgi le premier homme. Ils formulent des hypothèses, rien de plus, et qui s’avèrent assez ridicules, elles n’ont aucun fondement sérieux.
Dans l’anthropologie matérialiste, on fait souvent appel à l’Australie. C’est une position très commode pour l’anthropologie matérialiste que d’affirmer que les tribus primitives en Australie descendent du singe. Scientifiquement, cela ne tient pas debout. Si nous mesurons des cerveaux et faisons des comparaisons, nous verrons que le cerveau d’un gorille très avancé n’est même pas la moitié du volume du cerveau d’un sauvage australien. Il manquerait donc un échelon entre le gorille le plus avancé et un australien sauvage.
Où est ce maillon ? Qu’on nous le présente, qu’on nous le montre, nous attendons tous ici de le voir. Affirmer pour le plaisir d’affirmer sans une base sérieuse est une chose terriblement ridicule. Je disais dans ma première conférence, que ces messieurs du matérialisme anthropologique affirment de façon très grandiloquente qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient, mais les faits nous démontrent leur fausseté. Ils croient fermement en des hypothèses absurdes qu’ils n’ont jamais vérifiées de visu. Dire que nous provenons du requin, établir une chaîne de caprices, simplement à partir de ressemblances morphologiques, démontre, dans le fond, une superficialité poussée à l’extrême. Lorsqu’ils écrivent cela, ils abusent, en vérité, de l’intelligence des lecteurs. Lorsqu’ils parlent de cela, ils s’avèrent alors terriblement comiques, voire même absurdes.
Que dans la Lémurie, continent que les fanatiques de la Pangée mettent aujourd’hui en question, des êtres humains se soient mêlés à des bêtes, nous ne le mettons pas en doute. De là sont sortis, non seulement les singes, mais aussi de multiples formes bestiales sur lesquelles aujourd’hui encore, existe de la documentation, tant à l’Est qu’à l’Ouest du monde.
Nous citerons, en guise d’exemple, certains singes lémuriens étranges, qui pourraient être la risée des matérialistes superficiels de cette époque, mais il faut affirmer la réalité avec courage. Je fais allusion à une espèce qui a existé, laquelle tantôt marchait sur ses mains et ses pieds comme n’importe quel singe, et tantôt se dressait sur ses deux pieds ; ils avaient un visage bleu et, aussi, rouge. Cette espèce était le produit du croisement d’êtres humains avec des bêtes sous-humaines du Miocène, spécialement de l’époque Mésozoïque. Les vieilles légendes en parlent. Sur tout ce qui précède, nous retrouvons des références dans les papyrus, les codex, les pierres, les monuments anciens et les manuscrits archaïques. De sorte qu’elles furent multiples les formes simiesques qui ont surgi sur le vieux continent de Mu.
Mais comment l’Homme est-il apparu ? De quelle façon ? Jusqu’à présent, ces interrogations ont été un vrai casse-tête pour les matérialistes, Darwin, Haeckel et même pour les anthropologues contemporains.
Où pourrions-nous découvrir l’origine de l’Homme ? Incontestablement, dans l’Homme lui-même, sinon en quel autre endroit ?
Considérons un instant l’Australie. Que disent les anthropologues matérialistes ? Ils affirment que les tribus australiennes ont pour ancêtres les anthropoïdes. Il va sans dire qu’ils ne peuvent pas le prouver, néanmoins ils l’affirment, ils le croient ; ils ne l’ont pas vu mais ils le croient bien qu’ils disent qu’ils ne croient jamais à une chose qu’ils n’ont pas vue. Voyez combien ces anthropologues du matérialisme sont paradoxaux.
Les clans australiens sont, je le répète, les plus primitifs qui existent actuellement au monde. Quelle serait l’origine de ces tribus ? Il faudrait d’abord savoir quelle est l’origine de l’Australie. L’Australie est un morceau de la Lémurie, située dans le Pacifique, une terre vieille, très vieille. Là, on pourrait obtenir beaucoup de vie si l’on semait suffisamment. Tout ceci, artificiellement, car elle se trouve déjà en état de décrépitude.
Où sont les ancêtres de ces tribus ? Parlons de leurs corps physiques. Il n’y a pas de doute que nous trouverons leurs restes osseux au fond même du Pacifique. Des squelettes de bêtes parce que les aborigènes australiens sont issus du mélange de certains hommes avec des animaux, après quoi ils sont passés par de nombreuses transformations jusqu’à aujourd’hui. Il faudrait observer ces tribus pour se rendre compte qu’il s’agit du croisement d’habitants de l’antique Lémurie avec certaines bêtes de la nature.
Par exemple, en Australie, il y a des endroits où le corps des personnes est à ce point recouvert de poils que l’on dirait plutôt une fourrure de bête. Ceci donne une base apparente aux déclarations des matérialistes qui disent : voilà, ce sont les fils des anthropoïdes, notre théorie est démontrée ! Les anthropologues sont terriblement superficiels, ils n’ont aucune maturité dans le jugement, il s’agit d’esprits en état de décrépitude, dégénérés, et cela est en réalité déplorable.
Si nous voulons découvrir l’origine de l’Homme, nous devons connaître à fond l’ontogénie. Il ne serait pas possible de connaître la Phylogénie si nous excluions l’ontogénie. Que l’on observe le processus de récapitulation de l’être humain à l’intérieur du ventre maternel.
La nature fait toujours des récapitulations. Voyez une semence, le germe d’un arbre. Il y a là un arbre complet à l’état potentiel, il ne lui manque que de se développer et, afin qu’il croisse sur cette terre, il a besoin d’eau, d’air et de soleil. La nature récapitule tous les processus de l’arbre qui a servi de père, pour le germe qui doit se développer. En d’autres termes, nous dirions que la nature récapitule dans ce germe qui doit se développer, les processus par lesquels a passé toute la famille de cet arbre, toute cette espèce d’arbres ; ce germe se développe lentement et croît peu à peu, de la même façon que les autres arbres ou l’arbre dont il s’est détaché, en réalisant un processus de récapitulation, feuille après feuille, jusqu’à ce que, finalement, l’arbre donne son fruit et sa semence pour que les autres arbres qui naîtront effectuent toujours les mêmes récapitulations.
Observons comment la nature récapitule dans le cosmos toutes ses merveilles. Chaque année le printemps, l’été, l’automne et l’hiver reviennent ; c’est une récapitulation parfaite.
De même aussi, dans le ventre maternel, il y a une récapitulation correcte de toute l’espèce humaine. Là se trouvent toutes les phases par lesquelles l’être humain est passé depuis ses origines les plus anciennes.
En premier lieu, personne ne pourrait nier que, dans le ventre, le fœtus passe par les quatre règnes de la nature : il est d’abord pierre, ensuite plante, troisièmement animal et enfin homme.
En tant que pierre, germe ou corpuscule, il est inorganique : il est l’ovule qui se détache de l’ovaire et qui va s’unir avec la matière organique. La circulation conduit l’ovule jusqu’au fond même de la matière organique pour son développement.
Dans la deuxième phase, nous voyons l’état végétal, une espèce de carotte, ronde à sa base et pointue à la partie supérieure. Lorsqu’on l’étudie cliniquement, cela semble plutôt un oignon avec plusieurs couches, entre lesquelles il y a un liquide merveilleux. Du nombril de cet oignon apparent pend la possibilité du fœtus, comme le fruit d’une plante. Voilà l’état végétal.
Plus tard apparaît la forme animale. Oui, le fœtus prend la forme d’un têtard et ceci est entièrement démontré. Enfin, il prend figure humaine.
Les quatre phases, minérale, végétale, animale et humaine, sont ainsi récapitulées.
Mais a-t-on vu jusqu’à maintenant un singe par ici ? Quel médecin, quel scientifique a vu une seule fois la phase de l’anthropoïde ? Quel est le docteur qui a vu, au cours du processus de récapitulation fœtale, le fœtus prendre la forme d’un singe Catarhinien ou Platyrhinien, d’un orang-outan ou d’un gorille ? Donc, ce que la science matérialiste affirme est absurde.
L’origine de l’Homme doit être cherchée dans le ventre même de la femme. Dans ces processus de récapitulation se trouvent l’origine de l’Homme et les phases par lesquelles il est passé.
Il n’est, non plus, apparu de requin dans le ventre d’aucune mère. Où est-il ? Quel est-il ? Où est le Lémur mentionné par Haeckel et pour lequel il s’est passionné ? Où se trouve-t-il ? Dans quelle phase de la grossesse apparaît-il ? Pourquoi ces messieurs veulent-ils échapper à ce qui est correct ? Pourquoi ne cherchent-ils pas l’origine de l’être humain à l’intérieur de l’être humain lui-même ? Pourquoi la cherchent-ils au dehors ? Toutes les lois de la nature existent en chacun de nous, et si nous ne les trouvons pas à l’intérieur de nous, nous ne les trouverons jamais à l’extérieur.
Nous sommes arrivés à un point très délicat et assez difficile. Que nous ayons été pierre, plante, animal et homme, voilà qui est bien, nous l’acceptons, mais quand, comment, quelles causes primaires ou secondaires ont gouverné tous ces processus ? Énigme ! Qui va résoudre ces énigmes ? Si les matérialistes n’étaient pas fanatiquement attachés au dogme de la géométrie tridimensionnelle d’Euclide, tout serait différent. Malheureusement, ils s’obstinent à vouloir que tous l’acceptent de force. Ils veulent nous tenir embouteillés dans ce dogme. Ceci est aussi absurde que de vouloir embouteiller la vie universelle ou de vouloir enfermer un océan dans une coupe de cristal.
Ils s’opposent violemment à cette question des dimensions supérieures de la nature et du cosmos. À quoi cela est-il dû ? Simplement au fait que, leur mental étant décrépit et dégénéré, ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, c’est évident. Qu’il existe une quatrième coordonnée, une quatrième verticale, c’est indéniable, mais cela dérange les matérialistes. Pourtant, Einstein, qui a coopéré à la fabrication de la bombe atomique, a accepté la quatrième dimension. En mathématique, personne ne peut nier la quatrième verticale, mais les gens matérialistes de cette époque n’envisagent même pas l’éventualité qu’il puisse exister d’autres dimensions supérieures dans la nature. Ils veulent à tout prix que nous restions enfermés ou que nous nous auto-enfermions tous dans le monde tridimensionnel d’Euclide et, à cause de cette absurde position fausse, qu’ils ont adopté, ils maintiennent la physique complètement limitée dans son avance. Il devrait déjà, à cette heure, exister des vaisseaux cosmiques capables de voyager à travers l’infini, mais ce sera impossible tant et aussi longtemps que la physique continuera à être embouteillée dans le dogme tridimensionnel d’Euclide.
Si ces messieurs qui, jusqu’à présent, ont été incapables de répondre à la question : d’où a surgi l’Homme, quand et comment, acceptaient la possibilité d’une quatrième, d’une cinquième, d’une sixième et d’une septième dimension, tout serait différent. Mais nous sommes persuadés qu’ils ne l’accepteront jamais, pourquoi ? Parce que leur mental se trouve dans un processus de franche dégénérescence, à cause de l’abus sexuel, et, dans ces conditions, il leur est impossible de comprendre la thèse que nous leur présentons. Ils devraient commencer par régénérer leur cerveau pour pouvoir accepter nos postulats gnostiques.
Pierre, plante, animal et homme, voilà la base même d’une anthropologie sérieuse. Pensons maintenant à la forme antérieure à l’état humain, à nos ancêtres légitimes. Incontestablement, nous trouverions la vie animale dans la nature, mais placée dans une quatrième dimension, choquante pour le matérialisme. Toutefois, ce sont ces mêmes matérialistes qui se moquaient de Pasteur et de ses théories, qui le raillaient lorsqu’il désinfectait les instruments chirurgicaux. Ils ne croyaient pas en les micro-organismes, parce qu’ils ne les voyaient pas. Mais aujourd’hui, ils les acceptent.
La vie animale peut-elle exister dans une quatrième coordonnée ? Oui, évidemment ! Y a-t-il une méthode de vérification ? Il est indéniable que oui, mais il s’agit de méthodes très différentes de celles de la science matérialiste, laquelle est retardataire. Qui possède ces techniques ? Nous les avons et c’est avec un grand plaisir que nous les enseignons à ceux qui veulent vraiment faire des recherches dans le domaine de la science pure.
Y a-t-il eu une vie animale dans la quatrième coordonnée ? Il est évident qu’il y en a eu une. Y a-t-il eu une vie végétale dans la cinquième coordonnée ? Il y en a eu. Et y a-t-il eu une vie minérale dans la sixième coordonnée ? Oui, mais je précise que la vie minérale de la sixième coordonnée, la vie végétale de la cinquième et la vie animale de la quatrième ne ressemblaient en rien à la vie animale, végétale et minérale de ce monde purement physique. Que, plus tard, cette vie minérale, végétale et animale se soit condensée, ici, sur ce globe de matière tridimensionnel, nous ne le nions pas, mais ce fut au cours de millions d’années.
Comment pourrions-nous définir les processus évolutifs depuis le minéral jusqu’à l’Homme ? Ce ne serait pas possible, si nous excluions de la nature la question posée par Leibniz : je fais allusion aux Monades, Principes intelligents de la nature ou Jivas. Il est indéniable qu’entre la Monère atomique de Haeckel et le Zaristripa de Manu, le Jiva des Hindous ou la Monade de Leibniz, comme il aime l’appeler, il y a tout un abîme ; parce que la Monère atomique de Haeckel est très loin de ce qu’est la véritable Monade ou principe de vie.
Il est certain et très véritable que les étincelles virginales ou, plus simplement, les Monades de Leibniz ont évolué dans le règne minéral, à l’époque des grandes activités de la sixième dimension. Les Monades ont également évolué dans le règne végétal, dans la cinquième dimension, et ont progressé jusqu’à l’état animal, dans la quatrième dimension. Cela est indiscutable.
Le jour n’est pas loin où ces dimensions de la nature pourront être vues, à travers des appareils optiques de haute précision. Mais, en attendant que ce jour arrive, nous pouvons être sûrs que nous, les anthropologues gnostiques, nous devrons supporter les mêmes moqueries que Pasteur a endurées lorsqu’il parlait des microbes. Mais le jour viendra où ces dimensions seront perceptibles au moyen de l’optique et alors les railleries se termineront.
Pour le moment, comme je vous l’ai dit : on effectue des expériences pour transformer les ondes sonores en images et, lorsqu’on aura réussi, on pourra voir tous les processus évolutifs et involutifs de la nature. Alors, l’Antéchrist de la fausse science sera mis à nu devant le verdict solennel de la conscience publique.
Quant à l’organisme humain, ne voyez-vous pas qu’au début il est invisible ? À l’œil nu, on ne voit pas l’ovule et le spermatozoïde lorsqu’ils amorcent le processus de la conception, lorsque se forme la cellule germinale. Qui pourrait supposer que d’un spermatozoïde et d’une cellule fertilisante puisse sortir une créature, et cela se verrait-il à l’œil nu ? Nous savons que cela existe grâce au microscope, évidemment.
Ainsi, pour nous en tenir aux faits, les monades qui sont passées par le règne minéral dans la sixième dimension sont aussi passées par le règne végétal dans la cinquième et par le règne animal dans la quatrième. C’est précisément à la fin de la quatrième dimension qu’est apparue une créature ressemblant à certains égards à l’anthropoïde, mais qui n’en était pas un, qui n’avait rien d’un gorille, d’un chimpanzé ou quoi que ce soit du genre.
Tandis qu’approchait l’époque d’activité pour le monde tridimensionnel, cette forme a subi certains changements, quelques métamorphoses, analogues à celles qu’a subies la planète Terre, et, enfin, s’est cristallisée sous une figure humaine.
Il faut aussi tenir compte du fait que la morphologie des créatures humaines et de la nature change au fur et à mesure que passent les siècles. Il est indubitable que la morphologie humaine a surgi en accord avec l’âge protoplasmique de notre Terre, pour venir réellement à l’existence ; et, en passant par les périodes Hyperboréenne, Lémurienne et Atlante, jusqu’à nos jours, la morphologie de l’être humain s’est un peu altérée. Les créatures qui nous ont précédés, la race humaine antique, comme l’attestent les traditions de l’ancien Mexique et de divers pays de la Terre, étaient des géants, et ils ont perdu cette stature jusqu’à adopter la taille humaine actuelle.
Si nous persistions à vouloir expliquer les quatre étapes minérale, végétale, animale et humaine exclusivement dans la zone tridimensionnelle d’Euclide, sur cette terre, je suis sûr, absolument sûr, que tout cela susciterait de nouvelles énigmes sans aucune solution. Au fur et à mesure que nous approfondissons ces questions, et après l’échec si terrible subi par l’anthropologie matérialiste, incapable de donner la date, le comment, le quand et le pourquoi de l’apparition de l’être humain, il ne reste plus aujourd’hui aux scientifiques d’autre remède que d’accepter la crue réalité des dimensions supérieures de la nature et du cosmos. Qu’ils la nient s’ils le veulent, ils en ont le droit. Qu’ils en rient ; j’ai déjà dit que celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas est en train de devenir idiot. Pourquoi ne les voient-ils pas ? Pasteur ne voyait pas non plus les microbes et cependant, de nos jours, l’optique peut les voir.
Au fur et à mesure que le temps passe, la science matérialiste sera mise à nu devant les nouvelles découvertes et s’enfoncera chaque jour davantage dans le puits de sa propre ignorance.
Cette histoire du Néopithèque avec ses trois fils bâtards, le Cynocéphale avec queue, le singe sans queue et l’Homme arboricole, est bonne pour un Molière et ses caricatures. En vérité, nous n’avons rien, dans le sang, du Pithécoïde et, jusqu’à présent, les faits parlent en notre faveur.
Troisième Chaire
L’heure est venue d’effectuer certaines analyses en relation avec l’Homme. En toute certitude et au nom de la vérité, l’anthropologie purement matérialiste ne sait rien au sujet de l’origine de l’Homme. Au cours des leçons précédentes, nous avons déjà procédé à des analyses plutôt sommaires et, à présent, nous allons approfondir cette question.
Pensons un moment aux temps mésozoïques de notre monde, à l’ère des reptiles. En vérité, l’Homme existait alors. Naturellement, l’anthropologie matérialiste le nie. En vérité, l’anthropologie purement profane ignore l’origine réelle de l’être humain.
L’anthropologie matérialiste veut que l’Homme n’ait pas existé avant l’ère Quaternaire, elle nie la possibilité qu’il ait existé pendant la période Cénozoïque, ce qui s’avère au fond, manifestement absurde.
Mais il y a des choses qui donnent à réfléchir : pourquoi certaines espèces, comme le Plésiosaure et le Ptérodactyle, ont-elles pu survivre aussi longtemps et, à la fin, sont mortes, ne laissant aujourd’hui que des restes qui sont exposés dans certains musées.
Tandis que l’Homme, bien que ces espèces aient péri, qu’elles se soient éteintes sur la face de la Terre, continue toujours d’exister. Pourquoi presque toutes les espèces de l’époque Miocène et Mésozoïque se sont-elles éteintes ? Comment se fait-il que les êtres humains ne se soient pas éteints ?
Tant d’espèces ont disparu et les êtres humains continuent d’être vivants. À quoi cela est-il dû ? Quelle explication la science matérialiste pourrait-elle donner ? Naturellement, elle n’en donne aucune.
Il est évident que l’espèce humaine aurait dû disparaître. Si leurs contemporains des époques Quaternaire et Tertiaire ont disparu, les êtres humains auraient donc aussi dû s’éclipser de la surface de la Terre, mais ils continuent.
Ceci nous permet d’inférer l’existence de l’être humain bien avant l’époque Quaternaire et même bien avant l’époque des reptiles ou l’âge Carbonifère.
Nous avons le droit de discuter de l’existence des êtres humains à une époque située au-delà de la période Mésozoïque. Ce droit nous est conféré précisément par le fait concret que toutes les espèces des époques Tertiaire et Quaternaire ont disparu et que, néanmoins, leur contemporain, l’Homme, poursuit toujours son existence.
Si les autres espèces ont péri, nous devons dire, par induction, que l’animal intellectuel appelé homme n’ayant pas disparu, il a dû exister au-delà de l’époque Mésozoïque et de l’époque Carbonifère. Les faits le démontrent ; les faits sont les faits, et devant les faits, nous devons nous incliner.
Une chose est terriblement certaine, la Bible nous parle, par exemple, de serpents volants et Job cite le Léviathan. Le Zohar affirme, sans hésiter, que le serpent tentateur de l’Éden était un chameau volant.
Il n’est pas superflu de rappeler qu’en Allemagne on a trouvé une espèce de chameau volant ; je fais allusion à ses restes fossiles, qui ont pu être parfaitement reconstitués par les anthropologues. Il a une longueur de 78 pieds, il est gigantesque, il possède un long, très long cou, semblable à celui des chameaux et il est pourvu d’ailes membraneuses. Lorsqu’on observe le corps de ces restes fossiles, on peut se rendre à l’évidence qu’en vérité, il s’agit d’un serpent volant, qui ressemble au chameau par son long cou.
S’agirait-il du Léviathan ? Que diraient les anthropologues à ce sujet ? Il est évident que ce Saurien ou, pour mieux dire, Mosasaurien, est, au fond, uniquement ce qui reste des serpents volants des temps archaïques de notre planète Terre.
En approfondissant tout ceci, nous découvrons de nombreux aspects qui se rapportent au domaine de l’anthropologie. À la Bibliothèque Impériale de Pékin, par exemple, il y avait des peintures sur lesquelles on pouvait observer quelques Plésiosaures et également des Ptérodactyles. Nous nous demandons comment il est possible que les anciens, qui ne savaient rien de la paléontologie ou de la paléontographie, connaissaient les espèces déjà éteintes de l’époque des reptiles.
Ce qui précède ne serait absolument pas explicable si nous ne connaissions pas la possibilité de développer dans le cerveau humain certaines capacités, certaines facultés de nature transcendantale ; des facultés qui nous permettent d’étudier l’histoire de la nature et de l’Homme, dans les profondeurs mêmes des mémoires qui gisent, cachées, dans tout ce qui est, a été et sera.
En réalité et en vérité, mes chers amis, il nous faut savoir que l’Homme actuel n’est en aucune façon l’Homme réel. La seule chose sur laquelle nous pourrions être d’accord avec les anthropologues profanes, c’est sur la question de l’animal intellectuel.
Que celui-ci soit apparu à l’époque Quaternaire ou à la fin de l’époque Tertiaire, c’est une chose que je ne nierai pas.
Mais avant toute chose, il convient de faire une nette distinction entre l’Homme et l’animal intellectuel. L’Homme véritable a existé au-delà de l’époque Carbonifère et des temps Mésozoïques.
Cet homme véritable a vécu à l’époque des reptiles. Malheureusement, certains êtres humains authentiques ont terriblement dégénéré, à la fin de l’époque Tertiaire, pendant le Miocène. Ils se sont alors mélangés, de façon absurde, comme je l’ai déjà dit dans la conférence précédente avec des bêtes de la nature. Et de ces croisements sont nés certains singes gigantesques. Ils avaient, je le répète, le visage bleu et rouge, ils marchaient sur les pieds et les mains ou se dressaient debout comme des bipèdes, et ils pouvaient parler. À leur tour, ces spécimens se sont mélangés avec d’autres espèces sous-humaines et de tout cela ont résulté les singes que nous connaissons, ou à cause de certaines évolutions, quelques types d’humanoïdes.
Ces humanoïdes ont continué à se reproduire sans cesse durant l’époque Quaternaire. Ultérieurement, durant notre époque, ces humanoïdes formèrent l’humanité actuelle ; mélange d’hommes authentiques avec des animaux de la nature.
Vous comprendrez maintenant la différence qui existe entre les hommes réels des première, deuxième et troisième races et les animaux intellectuels des quatrième et cinquième races, c’est dans cette dernière que nous nous trouvons. Mais nous ne devons pas pour autant nous décourager. Les germes de l’Homme se trouvent dans les glandes sexuelles, il n’y a personne qui ne porte pas ces germes, étant donné que l’humanoïde actuel est le résultat du croisement de l’Homme avec l’animal.
Comme l’humanoïde porte ces germes, il a la possibilité de s’élever à l’état humain véritable. Mais il faut travailler avec ces germes et, en vérité, connaître les mystères du sexe, pour pouvoir créer l’Homme authentique à l’intérieur de soi-même.
Malheureusement, les anthropologues matérialistes croient qu’ils sont des hommes, ils ignorent totalement les mystères du sexe et inventent de nombreuses théories sur l’origine de l’espèce humaine, lesquelles ne pourraient en aucune façon être utiles. Je pense que toutes ces théories des anthropologues matérialistes causent un très grand tort aux peuples.
Il est déplorable que l’anthropologie matérialiste soit en train de corrompre la race humaine, car elle est déjà assez dégénérée comme cela, et avec toutes ces fantaisies, elle dégénère chaque jour davantage.
Nous, en tant qu’anthropologues gnostiques, nous devons juger très sévèrement les anthropologues matérialistes, ceux qui disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient et qui, cependant, croient en ce qu’ils n’ont jamais vu, en des utopies aussi absurdes que celle-ci : que nous sommes fils de la souris, ou bien que nous avons pour ancêtre ce monsieur très distingué qu’est le mandrill.
Nous devons chercher l’origine de cette cinquième race humaine à laquelle nous appartenons. Nous devons chercher son berceau au Cachemire, sur le Plateau central du Tibet, dans la région du Pont-Euxin, etc.
Je ne veux pas dire par là que le berceau de la race actuelle ait été situé totalement dans les régions que j’ai citées. Mais, au nom de la vérité, je me dois de dire que ces endroits de la Terre constituent un lieu d’origine très important de l’espèce humaine, un des différents berceaux. Je me réfère à l’espèce humaine actuelle, aux peuples de la Cinquième Race.
Il a existé cinq races dans le monde, lesquelles correspondent à cinq époques différentes. En premier lieu, j’ai dit qu’il y avait eu la Race protoplasmique, puis les Hyperboréens, ensuite les Lémuriens, plus tard les Atlantes et enfin, notre Race aryenne.
Au cours de ces chaires, nous décrirons l’histoire de chaque race même si ce n’est que rapidement, mais avec une description complète du cadre dans lequel elles se sont développées.
Aujourd’hui, je me bornerai à dire que les hommes de la Première Race ont vécu sur la calotte polaire du nord, dans l’île Sacrée. Les pôles et la calotte polaire du nord occupaient alors la zone équatoriale.
Incontestablement, la forme de vie de cette race était très différente de l’actuelle, et l’anthropologie matérialiste ne connaît rien de tout cela. Bien plus, nos affirmations n’ont aucun rapport avec la fameuse Pangée ou grand continent primitif, et, par conséquent, en apportant ces précisions, nous ne nous exposons qu’à la moquerie des anthropologues profanes.
En vérité, ils ignorent totalement la mécanique céleste. Ils ne savent pas qu’il existe le processus de révolution des axes de la Terre. Ils pensent que la Terre a toujours eu la même position par rapport au soleil, et c’est évidemment pour cette raison qu’ils ont inventé leur Pangée, étant donné que cela s’avère plus commode que d’étudier l’astronomie.
Les Hyperboréens ont eu pour scène le fer à cheval qui entoure le Pôle nord. Il n’y a pas de doute que l’Angleterre et même l’Irlande ont appartenu à la Terre des Hyperboréens. L’Alaska a également appartenu à cette Terre ; car toutes ces régions forment un fer à cheval autour de la calotte polaire du nord.
La Lémurie a existé plus tard dans l’océan Pacifique, elle formait un énorme continent qui couvrait toute l’aire du Pacifique.
L’Atlantide a existé ultérieurement dans l’océan qui porte son nom.
Ainsi donc, la physionomie du globe terrestre a changé de nombreuses fois. Le monde a eu cinq aspects, cinq scènes sur lesquelles se sont développées cinq races.
Pouvons-nous espérer que ces messieurs de l’anthropologie matérialiste acceptent tout cela ? Bien sûr que non, car ils croient tout savoir sur tout et, non seulement ils ignorent mais, ce qui est pire, ils ignorent qu’ils ignorent.
Ils ont voulu attaquer la Genèse biblique et, dans leur ardeur anticléricale, ont inventé ces spéculations qui abondent ici et là.
Ils ne veulent même pas savoir ce que signifie le mot Éden. Ed-En, dans son étymologie, il y a une racine grecque qui aurait le sens de Volupté.
Ainsi donc, Éden signifie Volupté. L’Éden, c’est le sexe lui-même et toute la Genèse biblique est une œuvre alchimique, qui n’a rien d’historique.
Cet Éden que l’on situait autrefois en Mésopotamie, entre le Tigre et l’Euphrate, s’est transformé plus tard en l’école des astrologues, des Chaldéens et des mages. Cet Éden semble être en relation avec le fameux Adi-Varsha des anciens Lémuriens, voire même avec le Jardin des Hespérides du continent Atlante.
L’Éden est le sexe, mais ceci, jamais les anthropologues du matérialisme ne l’accepteraient, et ils accepteraient encore moins les grands mystères sexuels de la Chaldée, de l’Inde, de Babylone, du Mexique, de la Perse et de l’Égypte, etc.
Dans la Lémurie existait la reproduction par le système de Kriyashakti, ceci durant le Mésozoïque, bien avant que la race humaine soit tombée dans la génération animale. Nous savons bien que cette race est tombée dans la troisième partie de l’Eocène, soit durant le Miocène.
Les gens, les hommes véritables de l’époque Mésozoïque, se reproduisaient, assurément, par le Kriyashakti, le pouvoir de la volonté et de l’intelligence. C’étaient des hommes, et leur système de reproduction ne serait pas accepté aujourd’hui par les animaux intellectuels, car le système de reproduction des hommes véritables c’est le Kriyashakti : un système sacré qui ferait rire les anthropologues matérialistes, un système qu’ils rejetteraient et par lequel même, ils se sentiraient offensés.
Le sexe était alors considéré comme sacré, jamais on n’éjaculait le sperme sacré. Le sperme était considéré comme une matière vénérable. Un spermatozoïde mûr s’échappait pour féconder une matrice, et la race humaine possédait d’immenses pouvoirs, des facultés extrasensorielles qui lui permettaient de connaître toutes les merveilles de l’univers et du cosmos. C’est pourquoi l’on dit qu’ils vivaient dans un état paradisiaque.
Mais lorsque l’Homme est tombé dans la génération animale, c’est-à-dire lorsqu’il a commencé à éjaculer l’entité du Semen, il s’est précipité dans l’involution, et c’est dans la troisième partie de l’Eocène que l’Homme déchu en est venu à se mêler avec les bêtes de la nature. De là est né l’animal intellectuel.
L’animal intellectuel ne pourrait incontestablement jamais accepter le système de reproduction par Kriyashakti, précisément à cause de sa condition d’animal. Le système de Kriyashakti n’est pas pour les animaux intellectuels, il est pour les hommes, ce sont deux règnes différents. C’est pourquoi cela ne devrait réellement pas nous surprendre que les animaux intellectuels de l’anthropologie matérialiste rejettent ce système de reproduction par Kriyashakti, et ils ont même raison de le refuser car ce système n’est pas pour les animaux intellectuels, je le répète, mais pour les hommes.
Cependant, puisque les germes de l’Homme se trouvent, malgré tout, dans nos glandes endocrines, il va de soi que si nous travaillons avec le système sexuel de Kriyashakti, qui est celui des Hommes, nous pouvons, en réalité, régénérer le cerveau et développer, dans notre nature physiologique et psychosomatique, l’Homme réel, l’Homme véritable, mais, je le répète, cela ne plaît pas aux animaux intellectuels.
La Gnose a répandu partout les mystères du sexe. S’il est bien certain que le gnosticisme universel a accepté le système de reproduction par Kriyashakti, il n’en est pas moins vrai que des millions d’animaux intellectuels l’ont rejeté et nous ne pouvons pas les critiquer, étant donné qu’ils sont des animaux intellectuels, produit de la relation sexuelle de certains hommes qui ont dégénéré à l’époque Tertiaire et qui se sont mêlés avec des bêtes de la nature.
Comment ce produit du croisement d’hommes et de bêtes pourrait-il accepter un système sexuel qui ne lui appartient pas ? C’est impossible !
Cela vaut la peine que nous réfléchissions un peu.
Bon, nous allons aborder à présent le point capital sur lequel je voudrais que nous réfléchissions aujourd’hui : en fin de compte, d’où ont surgi toutes les espèces vivantes ? D’où vient cette nature ? Pourquoi devrions-nous accepter toutes les utopies matérialistes ? Pourquoi devrions-nous accepter le dogme de l’évolution ? Pourquoi devrions-nous vivre dans un monde d’hypothèses ?
Le moment est venu d’approfondir toute cette question. Dans ma deuxième conférence, j’ai dit que l’espèce humaine s’était développée dans d’autres dimensions ; j’ai également affirmé que ces messieurs matérialistes n’acceptaient pas ces dimensions supérieures. Ils veulent à tout prix nous enfermer dans le dogme tridimensionnel d’Euclide, ils sont comme le porc qui, à toute heure, veut rester dans la porcherie et qui ne veut rien voir d’autre. Mais nous n’acceptons pas leurs dogmes. En premier lieu parce qu’ils n’ont pas vérifié toutes les hypothèses qu’ils ont formulées, comme celle disant que l’Homme vient du singe. Darwin n’a jamais dit que l’Homme venait du singe, jamais. Ce qu’il a affirmé, c’est que l’Homme et le singe avaient un ancêtre commun. Par conséquent, Darwin a ouvert une porte, rien d’autre.
Quand Karl Marx a dédié à Darwin sa Dialectique matérialiste, celui-ci s’offensa, refusa une telle dédicace, il se sentit très gêné. Mr Darwin n’était pas du tout matérialiste, il cherchait et il a ouvert une porte, c’est tout. Quant à nous, il nous faut profiter de cette porte et creuser le mystère si, jusqu’à présent, on n’a formulé que des hypothèses, comme le dit Haeckel qui assure, avec emphase, que ni la géologie, ni la Phylogénie ne seront jamais des sciences exactes.
Si les théories disparaissent du jour au lendemain, si ces messieurs de la science profane affirment ce qu’ils n’ont jamais vu, bien qu’ils disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient ; s’ils continuent à mentir de cette façon, alors nous ne pouvons ni ne devons leur accorder de crédit. Nous devons faire appel à la sagesse des anciens. Ainsi l’enseigne le gnosticisme universel.
Que la race humaine se soit développée dans d’autres dimensions, c’est impossible pour la science matérialiste, mais c’est une réalité pour les gnostiques.
Si les anciens sages pouvaient parler du Plésiosaure, s’ils pouvaient mentionner différentes bêtes de l’époque des reptiles et même de la période Carbonifère, sans rien connaître, comme je l’ai déjà dit, de la paléontologie et de la paléontographie, ni avoir ce jargon dans la tête, c’est parce qu’ils possédaient des facultés extraordinaires, qui peuvent être développées et qui résident dans le cerveau humain.
Les anthropologues matérialistes pourraient-ils affirmer qu’ils connaissent totalement le cerveau humain ?
Il est bien évident que non. Bien plus, j’affirme que la science médicale ne connaît pas encore le corps humain. Elle croit le connaître, mais elle ne le connaît pas. Beaucoup plus tard, quand vous approfondirez la science des djinns, vous pourrez vérifier mes affirmations. Mais ne dévions pas du sujet.
En définitive, quelle est l’origine de l’humanité, de la Terre, des races, de la nature, de tout ce qui a été, est et sera ? C’est à cela que nous devons réfléchir aujourd’hui.
Que nous disent les Nahuas sur l’Omeyocán ? Qu’est-ce que l’Omeyocán, le lieu Deux ? On dit que dans l’Omeyocán, il n’y a que vent et ténèbres, c’est ce qu’affirment les Nahuas. On appelle aussi l’Omeyocán, à cause du vent et des ténèbres, Yoalli Ehécatl. Le Yoalli Ehécatl doit nous inviter à la réflexion.
Mais réfléchissons, poursuivons. Que nous dirait le monde oriental, non plus uniquement les érudits de notre pays, le Mexique, mais les asiatiques, sur l’Omeyocán ? Un jour, j’étais en train de parler ici sur ce qu’est la matière en elle-même. Je disais que la forme pouvait être détruite mais que, comme substance, la matière continuait dans d’autres dimensions et qu’à la fin, la Terre-substance ou la Terre-germe était déposée dans l’espace profond de l’univers, dans la dimension zéro inconnue. J’ai également affirmé que cette substance était l’Iliaster. La semence qui resterait déposée dans les profondeurs de l’espace, attendant l’heure d’une nouvelle manifestation cosmique. Rappelez-vous les explications supplémentaires que j’ai données en disant que lorsqu’un arbre meurt, il reste sa semence, dans laquelle se trouvent toutes les possibilités de développement pour un nouvel arbre.
De la même façon, lorsqu’un monde meurt, il reste une semence ou matière homogène, insipide, insubstantielle, incolore, inodore, déposée dans le sein de l’Éternelle Mère-Espace. Cette semence, par rapport à l’Un, est Deux. Nous ne devons pas oublier que pour être Un, il faut d’abord être Deux et que l’Un se sent Deux. Cette Terre chaotique primitive et insipide, insubstantielle, inodore, est un germe de monde déposé dans la Mère-Espace, c’est l’Omeyocán, un véritable paradis qui, pendant le temps d’inactivité, vibre malgré tout avec bonheur.
On appelle aussi l’Omeyocán Yoalli Ehécatl, à cause du vent et des ténèbres, pourquoi ? Parce qu’Ehécatl est le dieu du Mouvement cosmique, le dieu du Vent. Yoalli Ehécatl, voilà le grand mouvement cosmique de l’Omeyocán, c’est dans l’Omeyocán, l’endroit où règne l’authentique félicité du monde, la joie profonde et inépuisable.
Il y a des jours et des nuits cosmiques. Lorsque la Terre est à l’état germinal, lorsqu’un monde quelconque se trouve à l’état de germe, déposé dans le sein de l’espace profond, il dort et, tout en étant Deux, il est Un. Après une certaine période d’activité, l’impulsion, l’ouragan électrique, fait que tous les aspects positifs et négatifs entrent en activité. C’est pourquoi l’on dit que dans l’Omeyocán il y a du vent et des ténèbres, un mouvement cosmique. Nous ne voulons pas dire ténèbres dans le sens complet du terme. C’est une façon allégorique de parler. Souvenons-nous que dans les Mystères égyptiens les prêtres s’approchaient du néophyte et lui murmuraient à l’oreille : « Osiris est un dieu noir ». Mais il n’est pas réellement noir, car il est le Logos, ce qui se passe, c’est que la lumière de l’Esprit pur, la lumière de la Grande Réalité est ténèbres pour l’intellect. Et si l’on dit que dans l’Omeyocán il n’y a que ténèbres et vent, c’est-à-dire, mouvement cosmique, on veut dire que là se trouve la Lumière incréée et là se développe le Mouvement cosmique représenté par Ehécatl.
Dans l’Omeyocán tourbillonne la quiétude infinie, avant la manifestation du grand Logos solaire, qui est l’Unité Multiple Parfaite. Le Logos solaire, sur la terre sacrée d’Anahuac, a toujours été appelé Quetzalcoatl. Ainsi donc, en tant que Logos, Quetzalcoatl existe indubitablement bien avant toute manifestation cosmique.
L’Omeyocán est le nombril cosmique de l’univers, où l’infiniment grand jaillit dans l’infiniment petit, en des tourbillons réciproques qui vibrent et palpitent intensément. Là, le grand et le petit, le Macrocosme et le Microcosme, se rencontrent.
À l’aurore de l’univers, l’ouragan électrique fait palpiter tous les atomes en forme de tourbillon dans l’Omeyocán, dans le nombril de l’univers, dans la Matrice cosmique qui est le Deux.
Dans l’Omeyocán le Tloque Nahuaque est une tempête nocturne de toutes les possibilités. Pourquoi ? Parce que lorsque le mouvement électrique, l’ouragan électrique, le cyclone électrique, fait tourner tous ces atomes dans la matière chaotique, toutes les possibilités de la vie universelle persistent. C’est ce qu’ont toujours écrit les meilleurs auteurs de cosmogénèses. Bien sûr, nous parlons d’une chose que la science matérialiste ne pourrait absolument pas admettre.
Dans l’Omeyocán, le Seigneur de la Nuit, le noir Tezcatlipoca, se nie, éclate en lumière, et l’univers naît, que féconde, que dirige Quetzalcoatl, le Logos solaire.
Rappelons-nous que Tezcatlipoca représente, dans son aspect féminin, la Lune et Dieu-Mère. L’Omeyocán est cela, précisément, le Dieu-Mère qui est la matrice du monde. C’est pourquoi l’on dit que Tezcatlipoca éclate en lumière, et la mère se gonfle comme une fleur de lotus, et à la fin naît cet univers qu’en fait, féconde le Logos. En Nahuatl, on dit que Quetzalcoatl dirige et conduit alors cet univers qui surgit à l’existence.
Le Logos, Unité Multiple Parfaite, est radical, mais il se dédouble aussi en les quarante-neuf feux pour travailler avec cet univers naissant. Incontestablement, le Logos Quetzalcoatl, qui dirige cet univers, est pour mieux dire, la Conscience cosmique gouvernante, dirigeant ce qui est, a été et sera.
Je suis parfaitement certain que l’anthropologie matérialiste n’accepterait pas cette conception de Quetzalcoatl. Je suis parfaitement certain que l’anthropologie matérialiste rejette le Logos, qu’elle est contre la tradition mexicaine, qu’elle ne veut rien savoir de la Sagesse du Mexique.
En rejetant Quetzalcoatl comme véritable gouvernant de l’univers, l’anthropologie matérialiste se dresse contre le Mexique lui-même.
Ainsi, mes chers amis, cela vaut la peine que nous réfléchissions un peu. Nous ne devons pas non plus nous faire de notre Seigneur Quetzalcoatl une conception anthropomorphique. Non, je le répète, Quetzalcoatl est une Unité Multiple Parfaite, il est le Démiurge des Grecs, le Logos platonicien, le Principe géant de la Nature, faisant vibrer chaque atome, faisant tressaillir chaque soleil, il est le Feu créateur du premier instant.
Les messieurs du matérialisme anthropologique ne pourront jamais me convaincre qu’ils connaissent le feu. Je suis certain qu’ils ne le connaissent pas et encore moins l’électricité. Ce qui nous intéresse, c’est le feu du feu, et la connaissance profonde de l’électricité.
Ils utilisent le feu et le considèrent comme un élément de combustion, mais ils se trompent. En réalité et en vérité, si nous frottons une allumette, nous voyons que le feu surgit. Ils disent qu’il est le produit de la combustion ! Non, monsieur, c’est plutôt la combustion qui est un produit du feu, parce que la main qui frotte l’allumette a du feu qui lui permet de se déplacer, et le feu est latent dans l’allumette elle-même. Il suffit d’éliminer l’étui de matières chimiques phosphoreuses au moyen du frottement pour que le feu surgisse. Le feu existe avant l’allumette et ceci est une chose inconnue de la chimie. Le Feu en lui-même est le Logos, le Principe intelligent fondamental de la nature.
Il ne s’agit pas pour nous de défendre un dieu anthropomorphique qui dérange tant les matérialistes. Non, nous voulons uniquement affirmer avec emphase que la nature a des Principes intelligents et que la somme de ces Principes intelligents de la nature est Quetzalcoatl, le Démiurge des Grecs, le Logos des platoniciens, l’Unité Multiple Parfaite latente dans tout atome, dans tout corpuscule qui vient à la vie et dans toute créature qui existe sous le soleil.
Mes chers amis, il n’y a aucun doute que le monothéisme a causé un grand préjudice à l’humanité, car la conséquence en a été le matérialisme, l’athéisme.
Je dis également que le polythéisme poussé à l’abus, à l’extrême, a aussi causé un grand tort, car le monothéisme en est alors sorti, et du monothéisme, à son tour, a surgi l’athéisme matérialiste.
Voyez comment le polythéisme ayant dégénéré, il a donné naissance au monothéisme anthropomorphique et, examinez attentivement la séquence, le monothéisme anthropomorphique, à son tour, en raison des abus des divers clergés religieux, a engendré le matérialisme.
Si nous acceptons les Principes intelligents dans la nature et dans le cosmos comme fondement de toute la machinerie de la relativité, nous n’ignorons pas que, dans le fond, la variété est unité.
J’estime que, dans un avenir prochain, l’humanité devra revenir au polythéisme, mais d’une façon monastique transcendantale. Il devra y avoir équilibre, du point de vue spirituel, entre le monothéisme et le polythéisme. C’est ainsi seulement, en vérité, que l’on pourra amorcer un renouvellement des principes et une révolution complète de la conscience.
Quatrième Chaire
Avant tout, il est bon de savoir que les anthropologues nous parlent de trois époques très importantes : la première, la période Paléozoïque ; la deuxième, la Mésozoïque et la troisième, la Cénozoïque.
Ils affirment de façon emphatique que, pendant le période Paléozoïque, existaient sur les eaux de la vie les premiers êtres unicellulaires, les micro-organismes, également les molluscoïdes, les mollusques, les poissons et les premiers reptiles. C’est ce qu’affirment les anthropologues matérialistes, avec une assurance incroyable, comme s’ils avaient été présents aux époques archaïques, comme s’ils avaient pu voir, sentir, palper et même entendre tout ce qui s’est passé au cours de ces âges.
Cependant, comme je l’ai déjà dit lors des conférences antérieures, et je le répète maintenant, les anthropologues du matérialisme certifient qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient, qu’ils n’accepteraient jamais rien qu’ils n’aient vu de leurs propres yeux ou palpé de leurs mains. Bien que je doive le répéter souvent, je dois dire que cette affirmation est complètement fausse et mensongère. Ainsi, mes chers frères, ils croient en ce qu’ils n’ont jamais vu, ils affirment d’une façon incompréhensible des suppositions fausses.
Quand ont-ils vu l’époque Primaire ? Quand étaient-ils présents dans la période Paléozoïque ? Ont-ils vécu dans la période Mésozoïque ? Auraient-ils par hasard existé dans le Cénozoïque ? Ils s’appuient sur de simples hypothèses qu’ils n’ont jamais vérifiées. Ils affirment ce qu’ils n’ont jamais vu et, néanmoins, ils se croient éminemment pratiques.
Ils n’ont jamais vu la période Paléozoïque. Qu’est-ce qu’ils en connaissent ? Que savent-ils des formes de vie qui ont existé au cours de ce premier âge, des évènements de cette époque archaïque de notre monde ? Ils parlent également de la période Mésozoïque, de celle des grands reptiles antédiluviens. Nous ne nions pas exactement que les reptiles aient existé sur la Terre. Il est évident qu’il y a eu une époque des reptiles, c’est un fait. Notre Terre était peuplée d’énormes reptiles, c’est indéniable. Souvenons-nous du Brontosaure, de l’Atlantosaure, du Plésiosaure du Ptérodactyle, etc.
Tous ces sauriens étaient réellement gigantesques, monstres énormes qui pouvaient avoir la taille d’un ou deux pâtés de maisons. Mais ces messieurs de l’anthropologie matérialiste sont-ils certains d’avoir vu tous les reptiles de la période Mésozoïque ? Comment se reproduisaient-ils, comment vivaient-ils, les scientifiques ont-ils été témoins de tout cela ?
Vient ensuite la période connue sous le nom de Cénozoïque. On dit que beaucoup de reptiles ont évolué jusqu’à l’état de mammifères. On assure avec emphase que des primates sont issus les Hominidés, ancêtres de l’animal intellectuel erronément appelé homme.
Il n’y a aucun doute, disent les savants, que des primates sont nés les Hominidés, lesquels ont engendré l’Homme, d’une part, et, d’autre part, la branche des grands gorilles ou chimpanzés, etc. En parlant ainsi, ils s’accordent pratiquement avec Darwin.
Nous savons bien que jamais Darwin n’a dit que l’Homme descend du singe, il a seulement déclaré que l’Homme et le singe ont un ancêtre commun. Les anthropologues du matérialisme disent que leur ancêtre commun ce sont les primates ; que des primates sont nés les premiers Hominidés et aussi les grands singes de l’époque antique, de la période que nous pourrions appeler Cénozoïque. C’est ainsi qu’ils arrangent leurs théories pour que, d’une certaine façon, elles coïncident avec les énoncés de Darwin.
Mais ces primates ont-ils vraiment existé ? Les anthropologues n’ont-ils jamais vu les premiers Hominidés ? Seraient-ils certains, pourraient-ils jurer que de ces Hominidés sont nés, d’une part les singes géants, et d’autre part les hommes ? Ou pour mieux dire, pourraient-ils affirmer que des primates sont nés les Hominidés, qui seraient les ancêtres de l’Homme, selon eux ? Oseraient-ils dire aussi que de ces primates sont nées toutes les espèces de gorilles et de chimpanzés gigantesques qui peuplent et qui ont peuplé la face de la Terre aux époques archaïques ? Que savent-ils de cela, les messieurs du matérialisme ?
Par ailleurs, Haeckel, comme toujours, par ses théories, assigne à l’humanoïde actuel quelques dix-sept ou dix-huit généalogies ; celles-ci proviennent des marsupiaux et des mammifères. Et il en parle en toute assurance comme s’il avait vu cela. Cependant, ce sont ces messieurs du matérialisme qui disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient. Ils parlent de ce qu’ils n’ont pas vu et croient, ils croient à des utopies fantasmagoriques du mental qui n’ont jamais été démontrées.
Les mammifères, les marsupiaux et ces dix-sept ou dix-huit généalogies de Haeckel s’avèrent assez fantasmagoriques. Bien sûr, dans les généalogies, les anthropologues n’écartent pas les fameux Lémurs avec placenta, mais où est le placenta des Lémuriens ?
Actuellement, on affirme que nous venons des Lémuriens et il ne manque pas ici et là de pseudo-savants pour affirmer que notre ancêtre est la souris !
Comme vous le voyez, ce sont de purs dadas que soutiennent ces messieurs du matérialisme anthropologique et ils se sont véritablement mis à braire à qui mieux. Cet interminable caquetage de la culture matérialiste du XXe siècle est proprement honteux. Nous descendons tantôt des Lémuriens, tantôt de notre sœur la souris et ils se donnent même le luxe de dire avec beaucoup d’assurance que nous étions très petits, minuscules, parce que nous étions fils de la souris. Elles sont ridicules, ces affirmations du matérialisme anthropologique.
Nous savons très bien, grâce aux traditions antiques, que la race humaine a été formée par les géants de l’Atlantide, de la Lémurie, de l’époque Hyperboréenne et de l’époque Polaire.
Mais pour faire ce genre d’affirmations, comme celle que nous descendons de la souris, il faut être ignorant à l’extrême, et ceux qui écrivent ceci abusent terriblement de l’intelligence des lecteurs. Ceux qui écoutent de pareilles sottises sont vraiment des victimes de l’ignorance car, dans l’Atlantide, la souris n’était pas aussi petite qu’elle l’est maintenant. Nous savons bien que les souris à l’époque tertiaire étaient des géantes, elles pouvaient avoir la taille d’une vache.
Ainsi, dire que l’être humain était tout petit et qu’il a grandi, ils affirment qu’il est de petite taille, parce qu’il est fils de la souris, apparaît, dans le fond, épouvantablement ridicule ! Voyez combien ces cyniques du matérialisme sont instables. Tantôt ils disent que nous provenons des primates et tantôt ils disent autre chose. Lorsqu’ils sont fatigués de notre sœur la souris, ils ont recours à notre frère le mandrill, à cause du fait que ce pauvre animal a les fesses rouges. Voyez comme ils sont ignorants, ces anthropologues du matérialisme !
Ce sont eux qui font dégénérer l’humanité, qui lui ont enlevé les principes et les valeurs éternelles de l’Esprit. Ce sont eux qui ont précipité l’humanité sur le chemin de l’involution et de la dégénérescence. Nous savons bien que lorsqu’on ôte à l’humanité les valeurs éternelles, les valeurs de l’Esprit, elle dégénère épouvantablement. Ce sont eux qui commandent à leurs sectateurs, aux fripons du matérialisme, d’enseigner aux gens des campagnes toutes ces sottises. Ce sont eux qui sont devenus les instructeurs des pauvres êtres qui vivent dans les hameaux et les villes, ce sont eux qui en réalité sont en train de précipiter la dégénérescence, car ils enlèvent ses valeurs éternelles à l’humanité.
Nous pourrions les considérer comme des corrupteurs de mineurs, car ils corrompent les individus simples des campagnes avec leurs sottises, ils font du tort au mental des pauvres gens. Ce sont eux qui structurent les programmes éducatifs, dont ils excluent tout ce qui pourrait avoir une saveur de spiritualité. Ils n’ont pas de bases suffisantes pour se prononcer contre les enseignements spirituels de l’humanité.
Affirmer sur le même ton de suffisance que nous venons du mandrill, de la souris, ou des premiers primates de l’époque Cénozoïque, est tout à fait ridicule.
Tant au nord qu’au sud, et en différents endroits de la Terre, ces messieurs matérialistes se moquent du père de Manu, de qui est venue toute la race humaine ; ils tournent en dérision le Dhyani-Choan qui leur semble un personnage utopique. Et cependant, ils ne voient aucun inconvénient à croire en l’invention délirante de Haeckel, une espèce de Pithécoïde stupide, capable de parler, mille fois plus fantastique et utopique que l’affirmation que nous venons de Manu ou du Dhyani-Choan. L’humanité croit encore en le Dhyani-Choan, même si cela fait enrager ces messieurs matérialistes. Il y a encore des millions de personnes qui acceptent le père de Manu ; en Asie, on croit en lui, en l’Homme-Esprit, en l’Homme-Prototype, situé à un niveau très supérieur de l’Être.
Si nous faisions des investigations rétrospectives, à l’aide de procédés très différents de ceux du Carbone 14 ou de ceux du potassium-argon, nous découvririons qu’en réalité, les prototypes de cette humanité proviennent des dimensions supérieures de la nature et du cosmos.
Mais il est plus qu’impossible de parler ainsi à ces messieurs du matérialisme, car ils se sentiraient aussi gênés que des Chinois lorsqu’ils écoutent un concert occidental.
L’heure est arrivée d’analyser judicieusement cette culture matérialiste qui sert de base aux peuples, aux nations. Nous devons chercher l’origine de toute cette corruption et de toute cette perversité. Il n’est pas possible que nous permettions que l’humanité continue à être victime de l’ignorance, c’est absurde à cent pour cent. Ces dix-sept ou dix-huit généalogies de Mr Haeckel et de ses partisans sont bonnes pour un Molière et ses caricatures.
Dire que les Lémuriens, tout petits animaux, aux yeux très vifs, ont eu un placenta et qu’ils pourraient compter parmi nos ancêtres, est absurde, parce que nous savons bien que les Lémuriens n’ont jamais eu de placenta. C’est une erreur zoologique impardonnable. Réellement, Haeckel a fait beaucoup de tort à l’humanité, c’est pourquoi, une fois, nous avons dit, en parodiant le prophète Job : « Que ses mémoires soient oubliées et que son nom ne figure jamais dans les rues ».
En plus, à l’époque de Haeckel, on ne connaissait pas encore l’embryogenèse. Comment Haeckel ose-t-il parler de Lémuriens avec placenta ? C’est absurde à cent pour cent.
Lorsque l’on analyse ces choses, on ne peut pas moins que ressentir de la répugnance pour cette école du matérialisme, qui est en train de corrompre l’humanité, en lui enlevant ses valeurs éternelles et en la précipitant sur le chemin de l’involution.
Quel est, en réalité, l’ancêtre de l’Homme de l’époque ou période Cénozoïque, et quels sont ses descendants ? Quels sont les ancêtres de l’Homme paléolithique et quels sont ses descendants ? Quels sont les ancêtres de l’Homme néolithique et quels sont ses descendants ? Darwin ne les a-t-il jamais connus ? Haeckel ou Huxley les ont-ils connus ? Sur quoi l’anthropologie matérialiste se base-t-elle pour parler avec tant d’autorité sur l’Homo sapiens ? À quelle époque l’Homo sapiens, l’Homme primordial, a-t-il appartenu ?
C’est en vain que Mr Huxley essayera de trouver, dans les couches souterraines de l’époque Quaternaire, les restes fossiles de l’Homme primordial : il ne les trouvera jamais. Ce qui se passe, c’est que l’Homme est plus ancien que ne le supposent les porcs du matérialisme. L’Homme de la période Cénozoïque a existé, comme celui du Mésozoïque et du Paléozoïque.
Les matérialistes n’accepteront jamais ce qui précède. Ils veulent que l’Homme vienne strictement de l’époque Quaternaire et ils n’admettent aucunement qu’il ait existé pendant la période Cénozoïque.
Ainsi donc, le moment des grandes réflexions, des profondes analyses, est arrivé. Qu’est-ce que les pseudo-anthropologues savent de la vie, de la façon dont elle s’est déroulée, durant les époques Primaire, Secondaire, Tertiaire et Quaternaire ? Dotez les êtres humains de leur Monade et vous verrez en vérité que tout ce petit théâtre de Haeckel, Darwin, Huxley, Marx et leurs sectateurs tomberont en poussière, parce que l’anthropologie matérialiste est un édifice sans fondations, il suffit d’une légère bourrade pour le convertir en menu sédiment.
Dans la troisième chaire, j’ai parlé du Nombril de l’univers. Ceci, les fameux anthropologues matérialistes devraient l’étudier. Comment notre Terre peut-elle avoir un nombril ? Pourquoi pas, si nous-mêmes, lorsque nous naissons, lorsque nous venons au monde, nous avons aussi un nombril ? Tel est le Macrocosme, tel est aussi le Microcosme, « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».
Dans cette même chaire, j’ai parlé de l’Omeyocán. Mais qu’est-ce que c’est que l’Omeyocán ? Rien moins que le Nombril de l’univers. Il y a eu la Terre-Lune, elle avait des mers et des montagnes pleines de vie et de végétation, et elle a eu, en outre, ses périodes Paléozoïque, Mésozoïque et Cénozoïque.
Mais les mondes, comme tout ce qui est, a été et sera, naissent, croissent, vieillissent et meurent. La matière purement physique de la Lune est morte.
Aujourd’hui, elle est un cadavre, comme l’ont démontré les astronautes qui ont foulé le sol lunaire.
Mais la vie en elle-même, la substance vivante de la matière, n’est pas morte, elle a continué dans la Quatrième Coordonnée, dans la Quatrième Verticale, avec les semences de tout ce qui existe.
Cette substance matière a poursuivi son développement dans la Cinquième Coordonnée, puis dans la Sixième et postérieurement dans la Septième ; lorsqu’elle a plongé dans cette dernière, elle s’est immergée dans le sein de l’Espace abstrait absolu. Cette substance homogène, cette Mulaprakriti des orientaux, cette Terre primitive ou primordiale, continue d’exister. C’était une semence qui ne pouvait pas se perdre, qui était déposée dans l’espace profond, et dans cette semence, la vie a continué à l’état latent. Cette substance, je l’ai dit et je le répéterai aujourd’hui, est l’Iliaster des sages.
Cette semence a dormi pendant sept éternités au sein du Chaos, dans l’espace profond, pour être plus clair. Beaucoup plus tard, le tourbillon électrique, l’ouragan électrique, les ténèbres et le vent, comme dit le peuple d’Anahuac ont habité ce monde primitif, cette Terre appelée Iliaster. C’est alors que le Deux a fonctionné avec ses opposés, positif et négatif, masculin et féminin. Ainsi, de l’Iliaster a surgi le Chaos ; c’est pourquoi l’on dit que dans l’Omeyocán prévalent l’ouragan, les tempêtes et les ténèbres.
On parle ici clairement d’Ehécatl. Yoalli Ehécatl est le Dieu du Vent, des ouragans, du mouvement électrique. Le Macrocosme faisant irruption dans le Microcosme, dans une incessante activité. Ainsi, en réalité et en vérité, le Chaos a existé dans l’Omeyocán, il était l’Omeyocán lui-même, une terre virginale, très pure, ineffable, que n’accepterait jamais l’anthropologie matérialiste ; là se trouvaient toutes les possibilités, jusqu’à ce que le feu universel rendit fécond le Chaos.
Lorsqu’il l’a fécondé, le Limbus est apparu. Ce Limbus extraordinaire est à l’origine de tout ce qui est, a été et sera. Dès lors, depuis le Nombril de l’univers, il y eut des dédoublements successifs à travers plusieurs dimensions, et l’Homme purement germinal est passé au protoplasme. Et la vie évoluant et involuant, à travers plusieurs dimensions, est venue enfin se cristalliser sur la Terre protoplasmique
Il y a eu une première manifestation dans le monde du Mental, dans la région du Mental cosmique ou de l’Intelligence universelle. Une seconde manifestation de tout ce qui est, a été et sera, a eu lieu lors d’une seconde période. Alors, comme résultat, est apparue une troisième manifestation dans une dimension suivante. Ainsi, la vie s’est développée et a évolué dans trois dimensions extraordinaires avant d’apparaître dans ce monde physique.
La vie a d’abord existé à l’état minéral, mais une sorte de minéral que n’accepteraient aujourd’hui ni les anthropologues ni les géologues matérialistes ; beaucoup plus tard, elle s’est développée à l’état végétal puis à l’état animal. Mais ces états : minéral, végétal et animal sont inconnus actuellement. Ils constituent en quelque sorte l’archétype de ces règnes minéral, végétal et animal qui existent actuellement.
Il est indéniable qu’avant que la vie ne soit apparue sur notre monde protoplasmique, au milieu des espèces animales existantes avait surgi une créature très semblable à n’importe quel mammifère ou à n’importe quel singe, mais, en réalité, très différente des singes. Lorsque l’Homme originel ou primordial est parvenu à se cristalliser en une forme dense, il est passé par une transformation de sa morphologie et est apparu sur la calotte polaire du nord, qui était autrefois située dans la zone équatoriale.
Dans la prochaine chaire, je vous parlerai du mouvement des continents. Nous dirons alors au monde ce qu’est réellement la Pangée.
Aujourd’hui, nous nous bornerons à dire que la vie s’est développée dans d’autres dimensions avant de se cristalliser dans le monde physique. Je tiens à souligner avec emphase qu’avant que l’animal intellectuel, erronément appelé homme, soit apparu, il y a eu l’Homme réel, dans les première, deuxième et troisième races.
L’animal intellectuel qui a surgi à l’époque Quaternaire n’est pas l’Homme mais bien l’animal intellectuel, je le répète. Dans ma chaire précédente, j’ai dit que les hommes réels ont vécu de façon splendide dans la Lémurie mais que certains ont dégénéré, vers la fin de cette époque, et se sont mêlé avec des bêtes, mélange dont a résulté l’humanité actuelle, l’animal intellectuel.
C’est donc le moment de bien saisir cette question si délicate, à savoir que l’Homme est antérieur aux périodes Quaternaire, Tertiaire, Secondaire et Primaire. La preuve de cela c’est que, bien que toutes les espèces vivantes des temps archaïques aient disparu, l’animal intellectuel appelé homme a continué d’exister.
Si l’animal intellectuel appelé homme a été capable de survivre malgré toutes ces tourmentes, malgré la révolution des axes de la Terre, malgré les évènements de la Pangée ; si les animaux, des reptiles et d’autre sortes des périodes Mésozoïque, etc., ont été incapables de survivre, cela ne démontre-t-il pas que l’Homme est antérieur à toutes ces périodes signalées et indiquées par les anthropologues matérialistes ?
Je veux que vous réfléchissiez profondément sur toutes ces questions. Dotez le pauvre animal intellectuel d’une Monade, celle qu’on essaie de lui enlever, et tout le petit théâtre des Darwin, des Haeckel et des Huxley, tombera, véritablement réduit en poussière.
Voici le moment de démasquer l’anthropologie matérialiste. Le moment est venu de rendre a I ‘humanité ses valeurs éternelles.
Cinquième Chaire
Il y a des faits, des évènements cosmiques et géologiques, qu’il vaut bien la peine d’étudier dans ce traité d’anthropologie ; il n’y a pas de doute que l’anthropologie scientifique gnostique écarte tous les voiles en relation avec l’origine de l’Homme et de l’univers.
De toute évidence, cette mécanique de la nature s’avère prodigieuse, mais jamais nous n’accepterions la possibilité d’une mathématique sans mathématicien, ou d’une mécanique sans mécanicien.
Je ne veux pas défendre la thèse d’un Dieu anthropomorphe, dans le genre du Jéhovah judaïque, avec la doctrine de « Œil pour œil, dent pour dent ». Nous savons que ce type de dogmatisme suscite, comme conséquence ou corolaire, et par opposition, la réaction de type athée et matérialiste.
Il est nécessaire de saisir que tout abus est préjudiciable à l’humanité. Dans les temps anciens, on rendait un culte aux dieux, c’est-à-dire, aux principes intelligents de la nature et du cosmos, au Démiurge Architecte de l’univers, qui n’est pas une personne humaine, ni divine, mais plutôt, l’Unité Multiple Parfaite, le Logos platonicien.
Malheureusement, dans la Rome auguste des Césars, voire même dans la Grèce d’autrefois, il y a eu un processus de dégénérescence religieuse. Lorsqu’on a abusé du culte des dieux, le monothéisme, avec son dieu anthropomorphe, a surgi par réaction. Beaucoup plus tard, ce monothéisme, avec son dieu anthropomorphe, a produit, par réaction, le matérialisme actuel.
De sorte que l’abus du polythéisme entraîne, à la longue, l’anthropomorphisme monothéiste, la croyance en un dieu anthropomorphique biblique. L’abus du monothéisme engendre à son tour l’athéisme matérialiste. Telles sont les phases religieuses par lesquelles passent les peuples.
Franchement et au nom de la vérité, je considère que le moment est venu d’en finir avec cet anthropomorphisme monothéiste qui a engendré tant de funestes conséquences. L’athéisme matérialiste n’existerait pas aujourd’hui si les clergés religieux n’avaient pas abusé de ce culte. Car ce culte a surgi par réaction. Malheureusement, l’athéisme matérialiste est né par réaction contre l’anthropomorphisme monothéiste et, à son tour, la croyance en un dieu anthropomorphe est le résultat de l’abus polythéiste ; lorsque les cultes aux dieux de l’univers ont dégénéré, alors, par simple réaction, le monothéisme a surgi.
Il nous faut reconnaître les Principes intelligents de la nature et du cosmos Mais, je le répète, nous ne sommes pas en train de défendre un dieu anthropomorphe. La reconnaissance des Principes intelligents me semble résister à n’importe quelle analyse scientifique.
Observons, par exemple, une fourmilière. Nous y voyons les Principes intelligents en pleine activité, dans la façon dont ces fourmis travaillent, la façon dont elles font leurs palais, dont elles se gouvernent, etc. La même chose arrive avec une ruche d’abeilles, son ordre est prodigieux.
Dotons chaque fourmi ou chaque abeille d’une Monade pythagoricienne ou d’un Jiva des Hindous, et alors, par le fait même, toute la fourmilière, toute la ruche, prend un sens, parce que toutes les créatures vivent d’un Principe monadique. Le matérialisme de Haeckel, de Darwin et de Huxley est complètement anéanti devant cela.
Nous ne sommes en train de rendre un culte à aucun dieu anthropomorphe, nous voulons uniquement que l’on reconnaisse que la nature est pourvue d’intelligence. Cela ne nous semble pas absurde que la nature soit dotée d’intelligence. L’ordre existant dans la construction de la molécule et de l’atome nous démontre de façon très claire l’existence des Principes intelligents.
Nous sommes justement à l’époque où il est devenu nécessaire de revoir les principes. Si nous ne sommes pas d’accord avec le matérialisme, c’est parce qu’il ne résiste pas à une analyse profonde, il n’est qu’un monceau d’ordure, c’est évident.
Cette idée de la création de l’Homme à travers des processus mécaniques est plus incongrue que celle de l’Adam surgi instantanément du limon de la Terre. Elles sont aussi absurdes l’une que l’autre.
Nous reconnaissons qu’il y a de l’intelligence dans toute cette mécanique de la nature, dans le mouvement des atomes autour de leur centre de gravitation, dans le mouvement des mondes autour de leur soleil.
Il est certain et très véritable que notre Soleil, qui nous éclaire et nous donne vie, est l’un des soleils de cette grande constellation qui tourne autour d’Alcyone, de cette constellation qu’on a appelé, depuis les temps antiques, les Pléiades.
Il n’y a rien d’étrange au fait que sept soleils tournent autour d’Alcyone. Nous vivons dans un coin des Pléiades, sur une petite planète qui tourne autour du Soleil, laquelle est peuplée par les animaux intellectuels. Ce monde minuscule s’appelle la Terre.
Chaque soleil des Pléiades, chacun des sept soleils, donne vie à des mondes correspondants, qui tournent autour de lui. Il est certain, et nous ne le nions pas, que notre planète Terre est un petit monde qui tourne autour du septième soleil des Pléiades. Il n’est pas moins certain que les Pléiades ont besoin d’un Principe directeur intelligent. Naturellement les porcs du matérialisme ne croient qu’en la graisse et le saindoux, ils s’acharnent à vouloir réduire le pauvre bipède tricentré ou tricérébré à une simple machine de production et de consommation bidimensionnelle.
Les matérialistes veulent enlever à l’humanité les Principes intelligents, ils veulent dépouiller de force toute la mentalité humaine de ses valeurs éternelles, des valeurs de l’Être. Nous comprenons parfaitement qu’en enlevant à l’humanité les valeurs de l’Être, elle dégénère de façon effrayante. C’est précisément ce qui arrive, en ces moments de crise mondiale et de faillite de tous les principes. Les pédants de l’anthropologie matérialiste s’obstinent à précipiter les pauvres gens du XXe siècle sur le chemin de la plus franche perdition.
Les Pléiades ont besoin d’un Principe directeur, ou de Principes directeurs, dirons-nous, pour ne pas tomber encore une fois dans l’anthropomorphisme qui a été tellement fatal, ayant produit l’athéisme matérialiste. Le Principe directeur est plural, mais il a une représentation que les porcs du matérialisme n’accepteraient absolument pas. Je veux faire allusion au Soleil astral équatorial des Pléiades, invisible pour les lentilles des télescopes, mais visible pour ceux qui ont développé le type de vision le plus extraordinaire qui est celui de l’Intuition Prajnaparamita dans son degré le plus élevé. Ce terme, assez difficile par le fait d’être sanscrit, est inacceptable pour l’anthropologie athée mais très réel dans sa transcendance pour les Véritables Hommes.
Le Soleil équatorial des Pléiades coordonne intelligemment toutes les œuvres et activités cosmiques, humaines, minérales, végétales et animales, de même que ce groupe de corps célestes connu sous le nom de Pléiades.
Le Soleil équatorial est, en réalité, la somme des Principes intelligents, que détestent les partisans du matérialisme. Mais le monde est le monde et il le sera toujours. Le matérialisme produit toujours une dégénérescence du cerveau et du mental, une involution des valeurs humaines, une décadence totale, une inaptitude au développement de la raison objective de l’Être.
Les Pléiades, avec leur Soleil, constituent un beau spectacle de l’univers. Le Soleil des Pléiades n’est pas un Soleil visible, c’est un Soleil astral, situé dans la Cinquième Coordonnée. Si nous n’acceptions que trois coordonnées, si nous étions embouteillés dans la géométrie tridimensionnelle d’Euclide, nous serions comme les athées matérialistes, ennemis de l’Éternel, croyant seulement, comme les ânes, dans le fourrage qu’ils voient.
Que les Principes intelligents de ce Soleil astral maintiennent les Pléiades en parfaite harmonie, est une chose que nous n’ignorons pas. Nous possédons des méthodes et des procédés pour le développement de certaines facultés transcendantales de l’Être, qui nous permettent de voir au-delà des simples télescopes et d’aller en profondeur plus loin que le microscope.
Nous devons tenir compte, non seulement des Pléiades, mais aussi de toute la galaxie dans laquelle nous vivons, de la grande Voie Lactée avec ses centaines de milliers de soleils, ses millions de mondes, de lunes et de pierres éparses. Galaxie extraordinaire qui tourne autour du soleil Sirius. Incontestablement, ce soleil est gigantesque. Près de Sirius, il y a une lune cinq mille fois plus dense que le plomb, cette lune tourne autour de Sirius.
De Sirius viennent des radiations extraordinaires jusqu’à la matière cosmique Nous ne pouvons pas nier que de cette lune, cinq mille fois plus dense que le plomb, viennent également de terribles radiations infrahumaines.
On pourrait dire que les radiations de Sirius affectent tous les Supra-cieux de n’importe quelle chose et que les infra-radiations ténébreuses du satellite qui tourne autour de lui affectent les infra-enfers, et produisent des états chaotiques dans le mental des créatures humaines, engendrant l’athéisme matérialiste, etc.
Mais la galaxie en soi, avec tout cet ordre extraordinaire, avec sa forme spirale, tournant autour du soleil Sirius, a besoin, indubitablement, de Principes intelligents qui la dirigent. En ce moment, il nous vient en mémoire le soleil Polaire. Il n’y a pas de doute qu’en lui se trouvent les Principes intelligents qui contrôlent, gouvernent et coordonnent savamment cette galaxie dans laquelle nous vivons, bougeons et avons notre Être. Il s’agit d’un Soleil spirituel merveilleux, qui dirige complètement la Voie Lactée.
Il est évident que, même avec ses Principes intelligents qui la feraient graviter autour de Sirius et qui la gouverneraient intelligemment, il manquerait à cette galaxie quelque chose, il lui manquerait le Soleil spirituel, le soleil Polaire, qui est le fondement même de tous ces Principes intelligents.
Mais la question n’en reste pas là, nous devons aller plus loin. Einstein a dit déjà : « L’infini tend vers une limite ». Il a également affirmé que l’infini était courbe.
Il n’y a aucun doute qu’il existe de nombreux infinis Au-delà de cet infini, il y a un autre infini. Et bien au-delà, entre un infini et un autre infini, il y a des espaces vides. Il n’existe pas de limite pour les nombreux infinis. Notre infini, l’infini d’Einstein, possède, dit-on, environ cent mille galaxies, avec une moyenne de cent mille soleils chacune, avec leur millions de mondes correspondants. C’est ce que l’on peut percevoir à l’aide des télescopes. Mais, en vérité, cet infini dans lequel nous vivons a besoin de Principes souverains intelligents qui le coordonnent, afin d’éviter, dans la mesure du possible, collisions et catastrophes de toute sortes.
Heureusement qu’il existe le Soleil central, le Soleil sacré absolu. C’est dans ce Soleil sacré absolu que sont les Intelligences directrices de tout cet infini, dans lequel, je le répète, nous vivons, bougeons et avons notre Être.
L’intelligence gouverne tout le cosmos, dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand, dans le Macrocosme comme dans le Microcosme ; elle est présente dans tout système de mondes, dans la ruche et dans la fourmilière. L’Intelligence cosmique réside précisément dans chaque particule de cette grande création.
Nous vivons ici, comme nous l’avons déjà dit, sur une petite planète de l’univers infini, sur un monde minuscule qui tourne autour du septième soleil des Pléiades, dont la mécanique est gouvernée par des Principes intelligents. Il est incontestable que les géologues, qui ont tant étudié, ne connaissent pas la mécanique vivante de cette planète Terre.
On a toujours cru que les continents sur lesquels nous existons étaient fixes, solides et immobiles, mais cette conception est erronée. Nous, les scientifiques gnostiques, savons bien que la Terre ressemble plus dans sa constitution à un œuf qu’à une masse ferme. Si nous observons un œuf d’oiseau, nous voyons qu’il a un jaune mobile qui repose sur le blanc. Il se produit la même chose avec la Terre, les continents sont comme le jaune et ils reposent sur une substance claire pâteuse, fluide et gélatineuse. Ce jaune n’est pas immobile, il bouge et tourne sur un axe périodiquement.
Il y eut une époque où toute l’Amérique et l’Europe étaient réunies, et maintenant elles sont séparées. C’est ce que disent les anthropologues matérialistes au sujet de la Pangée. Ils ignorent les rythmes, les mouvements périodiques et la véritable histoire géologique.
Il y a des preuves plus que suffisantes pour démontrer le mouvement des masses continentales. Un jour l’Atlantide a existé, sur le continent qui porte son nom, continent qui a été contesté par les tenants du matérialisme. Mais l’Atlantide a été démontrée, et de façon concluante, par les véritables sages qui, de temps en temps, sont apparus sur Terre.
Que ce continent se soit enfoncé comme la crème dans le lait est absurde, c’est une affirmation idiote des ignorants instruits. Si l’Atlantide s’est enfoncée, ce fut la conséquence de la révolution des axes de la Terre ; mais ceci, les suppôts du matérialisme ne le savent pas.
La catastrophe de l’Atlantide a laissé nos continents dans une mauvaise situation. Observez les Amériques et vous verrez que, du côté du Pacifique, elles penchent, elles s’enfoncent peu à peu comme pour sombrer dans l’océan, alors que du côté est, elles se soulèvent ; la même chose se passe avec un bateau : il ne coule jamais verticalement, mais toujours par le côté.
La Cordillère des Andes se porte de plus en plus vers l’océan Pacifique. Voyons l’Europe : il n’y a pas de doute qu’elle veut s’enfoncer dans la Méditerranée, elle s’immerge peu à peu dans la profondeur des eaux. L’Allemagne et la Russie, de même s’inclinent vers le sud. Le continent asiatique penche comme s’il voulait s’enfoncer du côté de l’Océan Indien. Les masses continentales ont été ébranlées par la grande catastrophe de l’Atlantide, qui a déséquilibré la formation géologique de notre monde.
Nous avons beaucoup parlé de soleils et de catastrophes et de toutes leurs conséquences. Les « soleils » d’Anahuac nous invitent à la réflexion, car ils sont très intéressants. Ce sont ceux du feu, de l’air, de l’eau et de la Terre. Ils indiquent de terribles catastrophes cosmiques.
On dit que les fils du Premier Soleil, les Protoplasmiques, ont péri dévorés par les tigres ! Les Tigres de la Sagesse, bien sûr.
On dit que les fils du Deuxième Soleil, les Hyperboréens, ont péri, rasés par de violents ouragans. Il s’agit de l’humanité qui a vécu dans les terres en forme de fer à cheval situées autour du Pôle Nord.
On affirme que les fils du Troisième Soleil, les Lémuriens, ont péri par une pluie de feu et de grands tremblements de terre.
Les fils du Quatrième Soleil, les Atlantes, ont péri par les eaux.
Les fils du Cinquième Soleil, les Aryens, les gens de notre époque, périront par le feu et les tremblements de terre. Cela sera et s’accomplira dans peu de temps.
Les fils du Sixième Soleil, les Koradhi, sur la Terre future de demain, mourront également.
Après vous avoir parlé sur les « soleils » d’Anahuac, nous passerons à un cycle mineur. Il y a toujours, naturellement, un Âge Primaire, Secondaire, Tertiaire et Quaternaire. Nous n’établirons pas de parallèle entre ces Âges et les cinq races qui ont existé.
Cette fois, nous fonderons les Âges sur quelque chose de différent, plus précisément sur les mouvements qu’expérimente le « jaune d’œuf » terrestre, ce mouvement géologique qui s’effectue périodiquement sur son propre axe, le mouvement des continents sur cette substance pâteuse et gélatineuse.
Nous pouvons, de ce point de vue, parler d’âges Primaire, Secondaire, Tertiaire et Quaternaire. D’un Eocène, d’une période Primaire inconnue des gens, d’un Oligocène, d’un Miocène et d’un Pliocène tous caractérisés par différentes catastrophes, et par des glaciations terribles, nous ne le nions pas. L’Atlantide, la fin de l’Atlantide plutôt, marque la fin de l’ère Tertiaire. Cette ère Tertiaire fut très belle, avec ses délicieux Édens et ses grands paradis.
Plusieurs glaciations se sont succédées à travers les âges. Il n’y a aucun doute que nous approchons d’une autre glaciation. Il y a des catastrophes produites par la révolution des axes de la Terre, par la verticalisation des pôles du monde. Il y a aussi des catastrophes qui sont produites par le mouvement des continents. Alors des tremblements de terre ont lieu et des glaciations surviennent.
On parle de cinq glaciations qui ont été occasionnées par les mouvements des continents ; mais nous devons savoir qu’il y a eu des glaciations produites par la verticalisation des pôles de la Terre.
Il est indéniable que les catastrophes et les glaciations sont multiples. Si nous disions que l’Homme n’a pas existé aux époques du Miocène, du Pliocène et de l’Eocène, nous affirmerions quelque chose de faux. Il est curieux de constater bien que les espèces archaïques d’animaux se soient éteintes, que l’Homme a continué d’exister. Je parle de l’Homme dans un sens purement conventionnel, car nous savons déjà que l’animal intellectuel n’est pas le véritable homme, mais il est évident que nous devons adopter une manière de parler.
Qu’il y ait eu des changements terribles, c’est une chose certaine. Pensons à la race humaine qui a surgi dans l’Eocène, avec son climat tropical, à cette Race qui s’est développée et s’est épanouie durant l’Oligocène avec sa température moyenne, et enfin à cette Race qui a vécu dans le Miocène, avec le froid, les basses températures de la dernière glaciation. Ce qui est intéressant c’est que, malgré les glaciations et les catastrophes, les êtres humains continuent toujours d’exister.
L’Homme paléolithique existe encore. Incroyable mais vrai. Toutes les espèces d’animaux archaïques, les énormes reptiles du Mésozoïque ont disparu, et cependant, les êtres humains continuent d’exister. Comment cela est-il possible ? Comment se fait-il que toutes les créatures archaïques soient mortes et que les êtres humains soient toujours vivants ?
Les époques Primaire, Secondaire et Tertiaire de notre monde sont passées et nous voyons toujours les êtres humains marcher dans les rues. Ceci nous confère une autorité plus que suffisante pour dire à Darwin, Huxley et Haeckel, qui ont fait tant de mal à l’humanité avec leurs théories matérialistes, que l’être humain a existé bien avant l’époque Paléolithique.
Dans la chaire précédente, j’ai abordé la question du Nombril de l’univers, de l’Omeyocán, et je l’ai comparé au germe dont notre planète serait née. Il est clair que l’Omeyocán s’est développé dans plusieurs dimensions, avant que la Terre ait pu exister physiquement. Je veux dire que dans l’Omeyocán, dans le Nombril du monde, toute planète était en gestation, et qu’elle est passée par diverses périodes d’activité dans différentes dimensions avant de se cristalliser dans sa forme physique actuelle.
L’être humain, comme semence, s’est développé depuis l’Omeyocán et s’est peu à peu cristallisé à travers différentes dimensions, jusqu’à prendre la forme physique de l’époque Polaire.
Ici, nous touchons des questions qui dérangent les matérialistes. Ils disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient et néanmoins, ils croient en toutes leurs utopies. Ils cherchent l’Homme primordial dans les couches souterraines de l’époque Quaternaire. Ils inventent chaque jour de nouvelles théories, en lesquelles ils croient sans les avoir jamais vérifiées de visu. Ils content des mensonges, ils croient en ce qu’ils ne voient pas, ce sont des faussaires.
Nous, nous pouvons vérifier ce que nous disons, nous avons des systèmes d’investigation, à travers la technique de la méditation, grâce auxquels nous pouvons développer certaines facultés, telles que l’Intuition du type Prajnaparamita, qui nous permet d’étudier les registres Akashiques de la nature. Dans ces registres figure toute l’histoire de la Terre et de ses Races. Si les porcs du matérialisme abandonnaient leur position fanatique et décidaient à entrer dans les disciplines de la Gnose, ils pourraient développer certaines facultés grâce auxquelles l’histoire de la Terre et de ses Races leur serait accessible.
L’heure est venue pour chacun d’entre nous de réfléchir sur lui-même et sur l’univers. L’Homme a existé sur la Terre bien avant l’époque Primaire, bien au-delà de l’époque Paléolithique. Ce qui nous donne le droit d’affirmer ce qui précède, c’est le fait concret que nous continuons d’exister alors que les animaux des temps révolus ont disparu dans leur majorité. S’il en est ainsi, nous avons le droit de dire que nous sommes aussi vieux que la Terre, que la nature. Les faits sont les faits et nous devons nous incliner devant les faits.
Que nous n’ayons pas péri, que nous n’ayons pas disparu de la scène du monde à travers toutes les catastrophes, bien que presque toutes les créatures des temps Mésozoïques se soient éteintes, cela nous autorise à dire que nous sommes des êtres très spéciaux, que nous avons existé sur Terre avant que les créatures du Pliocène ou des temps Mésozoïques soient apparues sur la face de la Terre. Ce droit nous est donné par le fait que nous existons, le fait concret que des éternités ont passé et que nous vivons toujours.
Les créatures contemporaines de ces âges lointains sont mortes et cependant nous sommes vivants. Toutes ont péri, mais nous continuons d’exister. Ainsi donc, nous avons des bases pour rire au nez et à la barbe de Huxley, Darwin et Haeckel, personnages qui furent mortels pour l’humanité.
Les différents cadres dans lesquels cette humanité s’est développée méritent d’être étudiés et pris en ligne de compte. Combien merveilleux et sages sont les « soleils » Nahuas. Ils évoquent non seulement la race qui a été dévorée par les Tigres de Sagesse, mais également les Hyperboréens qui ont été rasés par de violents ouragans, les Lémuriens qui ont péri par le « Soleil de pluie de feu » et de grands tremblements de terre, et les Atlantes, qui ont péri par les eaux.
Ces Soleils Nahuas vont très loin, ils contemplent les mouvements de ce jaune d’œuf sur le blanc, les mouvements périodiques de ces continents qui tantôt se séparent et s’éloignent, mouvements qui produisent de grandes glaciations où toute la vie périt pour faire place à de nouvelles activités.
Ces Soleils d’Anahuac remontent jusqu’aux périodes Tertiaire, Secondaire et Primaire. On les érigeait lors des rituels de renouvellement du Feu, tous les cinquante-deux ans. Actuellement, nous achevons le cinquième grand cycle, nous sommes à la fin du Cinquième Soleil. La Doctrine Secrète de l’Anahuac contient des trésors précieux que jamais les ennemis du Mexique, les anthropologues du matérialisme athée n’accepteraient.
Sixième Chaire
Incontestablement, l’humanité terrestre est passée par différentes phases de développement, et ceci est une chose que nous devons analyser judicieusement.
On parle de l’évolution mécanique de la nature, de l’Homme et du cosmos. Du point de vue anthropologique, il nous faut comprendre qu’il existe deux types d’évolution : le premier a débuté, de toute évidence, avec la coopération sexuelle dûment comprise dans tous ses aspects.
Le deuxième est différent : indubitablement, à l’origine, la race humaine se multipliait de la même façon que les cellules se multiplient. Nous savons bien que le noyau se divise en deux à l’intérieur de la cellule vivante, qu’il emploie une quantité déterminée de cytoplasme et de matières inhérentes pour former de nouvelles cellules. Les deux cellules se divisent à leur tour en deux autres et ainsi, grâce à ce processus fissipare de division cellulaire, les organismes se développent, les cellules se multiplient, etc.
Si, au début, les Androgynes se divisaient en deux ou en trois, pour se reproduire, plus tard, tout cela a changé et l’organisme eut alors à se transformer pour être en mesure de se reproduire au moyen de la coopération sexuelle.
C’est évidemment dans la Lémurie, continent situé naguère dans l’océan Indien, que se sont accomplis les principaux aspects liés à la reproduction
Au commencement, les organes créateurs, le Lingam-Yoni, ne se trouvaient pas complètement développés. Il était indispensable que ces organes de l’espèce se cristallisent totalement et se développent afin que, plus tard, en temps voulu, la reproduction de l’espèce humaine puisse s’effectuer concrètement au moyen de la coopération sexuelle.
À mesure, donc, que ces organes masculins-féminins se développaient pleinement, non plus dans l’être humain purement androgyne, mais à présent hermaphrodite, des faits assez intéressants se produisirent, du point de vue biologique et psychosomatique.
La cellule fertilisante, par exemple, arrivait à entrer en contact avec l’ovule et ainsi, cette cellule-atome se détachait de l’organisme du Père-Mère pour croître et se développer. Et, comme conséquence ou corollaire, au terme de processus très délicats, elle devenait ensuite une nouvelle créature.
Le second aspect de cette question est aussi assez intéressant. Il est tout à fait certain qu’au début, des germes vivants se détachaient, comme une radiation atomique, pour se développer extérieurement et se convertir en de nouvelles créatures.
Mais dans la deuxième phase, il y eut un certain changement favorable, on pourrait dire que l’œuf fécondé, l’ovule, que normalement le sexe féminin expulse de ses ovaires chaque mois, avait une consistance extraordinaire, c’était déjà un œuf en lui-même, dans sa construction intrinsèque. Un œuf du Père-Mère, fécondé intérieurement, à l’intérieur de l’Hermaphrodite ; un œuf qui, en venant au monde extérieur, pouvait se développer ou être incubé jusqu’à ce qu’enfin il s’ouvre pour laisser sortir une créature qui s’alimentait aux seins du Père-Mère, et ceci est en soi assez intéressant.
Beaucoup plus tard dans le temps, on remarqua que certaines créatures venaient au monde avec un organe sexuel plus développé que l’autre. Finalement, vint le moment où l’humanité se divisa en sexes opposés. Lorsque ceci arriva, on eut besoin de la coopération sexuelle pour créer et recréer.
Les généalogies de Haeckel, en ce qui concerne l’origine possible de l’Homme, de même que nos affirmations sur les trois races primordiales, ne cadrent pas avec cette anthropologie matérialiste qui, de nos jours, envahit malheureusement le monde.
Elles sont un objet de risée de la part des anthropologues matérialistes, ennemis de ce qui est divin. Ceux-ci rient également de la généalogie de Haeckel ou plutôt des généalogies, comme des lignées d’Homère. Rappelons-nous Achille, l’illustre guerrier, fils de Mars, et Agamemnon, fils de Jupiter, celui qui commande de loin, etc., souvenons-nous des phrases ou paroles prophétiques de cet homme qui a chanté, en d’autres temps, la vieille Troie et la colère d’Achille, le guerrier.
Il nous faut, dans ces discours anthropologiques, parler clairement, c’est évident. Les scientifiques de cette époque devront se décider entre Paracelse, le Père de la chimie, et les élucubrations mythologiques de Haeckel. En tout cas, il nous reste encore beaucoup à analyser et rechercher, dans le domaine exclusivement anthropologique.
Si l’on niait la division de la cellule vivante ou le processus de reproduction originel ou primordial, il faudrait aussi nier par le fait même la reproduction de la Monère ou atome de l’abîme aqueux de Haeckel, qui se divise en lui-même pour se multiplier.
En réalité et en vérité, la science ne pourrait en aucune façon se prononcer contre ce système primitif de reproduction par division cellulaire, c’est-à-dire, au moyen de l’acte ovipare.
Cependant, nous nous rendons compte que ces deux théories exposées concernant la façon dont la reproduction a commencé, la théorie selon laquelle la reproduction a commencé par la coopération sexuelle, ou celle qui dit que les organes créateurs ont dû se développer avant que l’éventuelle coopération ait pu commencer, sont très discutables et épineuses.
Toutes les théogonies religieuses, depuis la théogonie orphique, qui est très ancienne, jusqu’à celle de la Bible chrétienne, nous parlent d’un commencement au moyen de la coopération sexuelle : c’est plutôt symbolique. Ceci pourrait être interprété à la lumière de l’alchimie, mais non d’un point de vue scientifique-anthropologique.
Un processus d’évolution par coopération sexuelle ne peut commencer quand les organes créateurs n’ont pas encore été créés. Sans aucun doute, il a dû y avoir une période de préparation pour la reproduction par coopération, une période pendant laquelle les organes créateurs ont eu à se développer dans la physiologie organique de l’être humain.
Les écritures religieuses, tant de l’Orient que de l’Occident, ont été très altérées, excepté celle du Vishnu Purana. On dit, par exemple, que Dattatreya, après avoir donné aux êtres humains la capacité de se reproduire par la coopération, a déclaré : « Bien avant que l’être humain puisse posséder cette capacité, bien avant que la coopération sexuelle ait existé entre hommes et femmes, il existait d’autres moyens de reproduction ». Il se réfère à des étapes antérieures à la formation des organes créateurs chez l’être humain.
Je ne vais pas jusqu’à affirmer que ces systèmes antérieurs à la coopération n’avaient aucune relation avec l’énergie créatrice. Je pense que l’énergie sexuelle proprement dite a d’autres formes de manifestation et, avant que les organes créateurs se fussent développés dans l’espèce humaine, cette énergie a eu d’autres modes d’expression pour créer et recréer.
Il est regrettable que les Écritures Saintes de toutes les religions aient été falsifiées. Nous savons que l’Edda elle-même a légèrement altéré le Pentateuque de la Bible hébraïque.
Il est indispensable que nous continuions d’analyser et de réfléchir pour savoir où les différentes races se sont développées.
Nous avons déjà dit à plusieurs reprises que cette histoire du Néopithèque est pas mal absurde, de même que le Cynocéphale avec queue, le singe sans queue et l’Homme arboricole ; tout cela relève de la simple utopie et n’a aucune espèce de fondement.
Nous nous sommes déjà assez amusés de l’élucubration mythique de Haeckel, de cette espèce de singe capable de parler, quelque chose comme le chaînon manquant entre le singe et l’Homme.
Mais il est maintenant nécessaire de savoir où ces races se sont développées, sur quelles scènes se sont déroulé ces évolutions et involutions de l’humanité. C’est ce que nous devons réellement connaître, car il serait impossible de dissocier les races humaines de leur milieu ambiant, de leurs continents respectifs, de leurs îles, de leurs montagnes et de leur cadre naturel.
Ce qui appelle tout particulièrement notre attention, c’est le fait que, nous l’avons dit plusieurs fois, malgré qu’il y ait eu d’énormes reptiles dans le Mésozoïque, l’humanité est toujours vivante tandis que les autres espèces ont disparu de la surface de la Terre. Comment est-il possible que tous les monstres antédiluviens aient disparu et que l’humanité soit toujours vivante ? Nous avons beaucoup insisté sur ce point et il devient indispensable d’y penser un peu.
Que l’être humain soit en relation avec son milieu, on ne peut le nier. Qu’il ait existé d’autres formes de reproduction, différentes de celle de la reproduction sexuelle, est également indéniable.
Mais il convient de connaître le milieu où les différentes races se sont développées, il est urgent que nous étudiions peu à peu les différentes scènes de la nature.
Nous ne nions pas qu’il y ait des faits que les astronomes ne connaissent vraiment pas. Que savent-ils sur les changements ou les modifications de l’axe de la Terre par rapport à l’obliquité de l’écliptique ?
Laplace, qui a inventé sa fameuse théorie qui est toujours en vigueur de nos jours, affirme que tous les mondes sortent de leur nébuleuse correspondante, fait qui n’a jamais été vérifié. Il va même jusqu’à déclarer de façon fanatique que la déclinaison de l’axe de la Terre par rapport à l’obliquité de l’écliptique est presque nulle et qu’il en a toujours été ainsi dans les siècles passés.
La géologie, incontestablement, va jusqu’à un certain point à l’encontre de ces conceptions astronomiques. Il n’y a pas de doute que la déviation de l’axe de la Terre dans l’obliquité de l’écliptique indique des périodes pour ainsi dire glaciaires qui se succèdent toujours à travers les âges.
Si nous devions nier les périodes glaciaires, nous affirmerions des choses absurdes, parce que les glaciations ont été entièrement démontrées et sont basées précisément sur la déviation de l’axe de la Terre, sur son inclinaison dans l’obliquité de l’écliptique.
Cette déviation, que nient les astronomes, a été démontrée avec certitude grâce aux études géologiques. La géologie et l’astronomie se trouvent donc opposées sur cette question. Il y a des preuves de terribles glaciations ; Magellan notait déjà qu’il y avait eu dans l’Arctique des périodes de chaleur ou périodes tropicales, accompagnées simultanément dans l’Antarctique par des époques de glaciation et de froid intense.
Nous sommes arrivés à un point assez intéressant, celui des glaciers. Il semble incroyable que, dans le sud de l’Europe et dans le nord de l’Afrique il y ait eu, en d’autres temps, de terribles glaciations. En Espagne, par exemple, on a pu savoir qu’à l’époque Silurienne il y a eu de sévères glaciations. Toutes les études de paléontologie le démontrent.
Personne ne pourrait plus nier que l’on a découvert en Sibérie, et plus spécialement à l’embouchure de certains fleuves comme l’Ob et d’autres, des cadavres momifiés d’animaux antédiluviens. Cela signifie que la Sibérie, qui est si froide, fut à une autre époque, une région de chaleur tropicale, de même que le Groenland, la péninsule scandinave, la Suède et la Norvège, ainsi que l’Islande et toute cette zone en fer à cheval qui entoure totalement le pôle Nord.
Qu’il ait fait chaud dans ces régions ? Impossible, dirait n’importe qui, bien que la paléontologie l’ait confirmé.
Des créatures très intéressantes ont été découvertes, précisément, à l’embouchure du fleuve que j’ai cité et ceci nous invite à la réflexion.
Pendant l’époque de l’Atlantide, les pôles Nord et Sud ne se trouvaient pas où ils sont actuellement. Le pôle Nord, l’Arctique, était alors situé sur la ligne équatoriale, au point le plus à l’est de l’Afrique et de l’Antarctique.
Le pôle Sud se trouvait exactement sur la même ligne équatoriale, à l’opposé, dans un endroit spécifique de l’Océan Pacifique.
Il y a donc eu de grands changements dans la physionomie du globe terrestre. Les vraies cartes antiques sont inconnues des savants de notre époque. Dans les cryptes secrètes des Lamas, dans la chaîne de l’Himalaya, il y a des cartes de la Terre antique, des cartes géographiques qui démontrent que notre monde avait une toute autre physionomie dans le passé.
Pensons à la Lémurie, à ce gigantesque continent situé, alors dans l’océan Indien. Il était uni à l’Australie, car l’Australie est une partie de la Lémurie, de même que l’Océanie.
L’Arctique se trouvait située sur le point le plus oriental de l’Afrique, sur la ligne équatoriale. Tout était différent, distinct. À cette époque, il y eut une immense glaciation. Cette glaciation s’est étendue précisément depuis le pôle Arctique, situé en Afrique, jusqu’à l’Arabie, c’est-à-dire, vers le sud-ouest de l’Asie. Elle a aussi recouvert presque complètement la Lémurie. Toute cette zone s’est remplie de glaces, mais elle n’a pas dépassé la Méditerranée.
Il s’avère intéressant de savoir qu’il y a des époques au cours desquelles notre monde, la Terre, passe par des glaciations, où la glace envahit certaines zones et où des millions de créatures meurent. Tout cela est dû, réellement, à l’inclinaison de l’axe de la Terre par rapport à l’obliquité de l’écliptique.
L’être humain a dû se développer sur différentes scènes, et nous devons connaître à fond quelles sont ces scènes. Comment l’Amérique a-t-elle surgi ? Comment l’Europe est-elle apparue ? Comment la Lémurie a-t-elle sombré ? Comment l’Atlantide a-t-elle disparu ? La Lémurie était acceptée par Darwin et elle existe toujours dans le fond de l’océan Indien.
Au cours de conférences successives, nous étudierons toutes ces scènes où la race humaine s’est développée.
Évidemment, les organismes sont passés par divers changements morphologiques dans tel ou tel cadre. Si nous disions, par exemple, que l’animal intellectuel, erronément appelé homme, a pour ancêtre la fameuse souris, dont parlent maintenant tellement les anthropologues matérialistes, ou, pour mieux dire, le runcho cité par les Sud-américains, franchement, nous fausserions la vérité.
Cette souris énorme, ce runcho des Sud-américains, nous savons qu’elle vient, à l’origine, de l’Atlantide de Platon et que, bien avant que l’Atlantide ait existé, l’Homme existait déjà ; donc, l’Homme est antérieur au fameux runcho atlante ou à la souris, comme on le dit à notre époque.
Si nous affirmions que l’Homme provient originellement de certains primates, et plus tard de certains Hominidés de l’ancienne terre Lémurienne, acceptée par Mr Darwin, nous fausserions également la vérité. Parce qu’avant que les singes n’aient existé, bien avant que les primates ou les Hominidés tant vantés ne soient apparus, l’Homme existait déjà.
Bien plus, avant que le mode de reproduction des espèces par coopération sexuelle se soit développé, l’Homme existait déjà. L’Homme est encore très antérieur à la Lémurie elle-même, admise par Darwin.
Nous devons reconnaître que cette race humaine a été étudiée de façon superficielle par les anthropologues matérialistes, et qu’elle est passée, depuis les temps monolithiques par les étapes de l’Eocène, du Miocène et du Pliocène, elle est plus vieille encore que les continents Atlante et Lémurien. Mais il est nécessaire de poursuivre l’étude des différentes scènes de notre monde pour mieux comprendre les divers processus d’évolution et d’involution des différentes races humaines.
Pour l’instant, je veux dire seulement que les gnostiques sont sûrs de ce qu’ils avancent et que, s’ils avaient à choisir entre un Paracelse, comme Père de la chimie moderne, ou un Haeckel avec sa fabuleuse et mythique créature, franchement ils opteraient résolument pour le premier, pour le grand savant Paracelse.
Septième Chaire
Réellement, la planète Terre mérite d’être étudiée à fond. Les habitants de la Terre veulent voyager vers d’autres mondes alors qu’en réalité et en vérité, ils ne connaissent même pas le monde sur lequel ils vivent.
Sur toute la planète, on trouve plusieurs faits, événements, phénomènes, complètement inconnus de la science officielle. Il n’est pas superflu de rappeler certains événements qui se produisent dans les mers. Commençons à évoquer les phénomènes qui surviennent à certaines créatures des océans.
En août 1917, on a observé sur la côte du Massachusetts (États-Unis), un serpent marin long de 27 mètres. La Société des Naturalistes de Boston l’a observé attentivement. Malheureusement, on ne l’a jamais revu dans ces parages.
Un chalutier, par exemple, a capturé un têtard à l’état larvaire, qui mesurait deux mètres de long. Si on l’avait laissé se développer, d’après les calculs des naturalistes, il aurait atteint une longueur de 22 mètres. Ce sont des types de créatures inconnues généralement. Comment vivent-elles, que font elles, où se développent-elles, pourquoi existent-elles ?
Pensons maintenant au fameux « poisson bleu », que l’on considérait disparu. On l’a toujours appelé de façon poétique, sous un nom qui nous rappelle le chant, la voix, la poésie. Je veux parler du Cœlacanthe. C’est franchement un animal un peu étrange. Il a des extrémités semblables à celles des êtres humains et il vit spécialement dans le fond de l’océan Indien ; n’oublions pas que c’est dans cet océan précisément qu’a existé la Lémurie. Ceci signifie qu’actuellement ce poisson continue d’habiter dans la Lémurie. Il vit dans les profondeurs et ne monte que très rarement à la surface.
Incontestablement, les grandes profondeurs de l’océan Indien sont extraordinaires. L’existence d’un animal antédiluvien en plein XXe siècle nous donne beaucoup à penser. Pourquoi a-t-il survécu jusqu’à aujourd’hui ? À quoi cela est-il dû ?
On a trouvé un jour les restes fossilisés d’un de ces poissons. On calcula qu’ils dataient de dix-huit millions d’années. Le Cœlacanthe était très répandu il y a soixante millions d’années. La forme du Cœlacanthe est étonnante. Une chose appelle l’attention, c’est le fait qu’il a les extrémités résiduelles développées, c’est-à-dire qu’il est doté de membres semblables aux bras, mains ou pieds de l’être humain. Il existe toujours.
Créature antédiluvienne existant en plein XXe siècle ? Que pourraient donc dire les anthropologues matérialistes sur un tel animal ? Quelle serait leur conception ? Tout ceci nous invite à une profonde réflexion.
Que dirons-nous, en vérité, sur l’Ichtyosaure des temps archaïques ? Il continue d’exister dans les profondeurs terribles du Pacifique. Que savent les hommes de science à ce sujet ? Absolument rien. Il convient donc que nous poursuivions l’exploration de toutes ces questions afin de nous faire une idée claire et précise.
Les anguilles, par exemple, s’avèrent assez intéressantes. Certaines anguilles provenant d’Europe et d’Amérique se donnent rendez-vous dans la Mer des Sargasses afin de se reproduire, mais ce qui est intéressant, c’est qu’elles ne reviennent jamais à leur point de départ originel. Ce sont, en vérité, les enfants qui retournent. Comment cela se fait-il ? Pourquoi est-ce que ce ne sont pas les parents mais plutôt les enfants qui reviennent ? Comment les anthropologues de la science matérialiste expliqueraient-ils ces phénomènes ? Que savent-ils sur la question ? Je suis persuadé qu’ils ignorent tout sur ce sujet précis.
Étudions le cas du thon, qui est une chose qui mérite réflexion. Les thons, qui partent du Brésil, se dirigent vers l’Écosse, après quoi ils se rapprochent de l’Europe et passent à proximité de la Méditerranée. Mais il est rare qu’un thon pénètre dans la Méditerranée Quelle explication les hommes de science pourraient-ils donner de ce phénomène ? Pourquoi les courants migratoires du thon ne pénètrent-ils pas dans la Méditerranée ? Qui les dirige ? Pourquoi agissent-ils ainsi ? À quel moment les messieurs de l’anthropologie matérialiste ont-ils défini ces questions ? S’ils prétendent avoir la Sagesse de l’univers, pourquoi n’ont-ils jamais parlé de ces sujets ? Ces gens matérialistes non seulement ignorent, mais, ce qui est pire, ils ignorent qu’ils ignorent, et cela est très grave.
Il y a de grands Calamars, monstres géants dotés d’énormes tentacules, à propos desquels la science matérialiste n’a jamais parlé. On a découvert des traces de tentacules gigantesques sur le dos des baleines. Incontestablement, tout ceci indique de grandes luttes dans les régions abyssales.
Il y a des « poissons lézards » d’origine inconnue, sur lesquels l’anthropologie matérialiste n’a jamais fait aucun commentaire.
Pour continuer, nous parlerons également de certains phénomènes inconnus des messieurs matérialistes. Bien, nous savons qu’il existe des fleuves dans la mer, à des centaines de mètres de profondeur et qu’ils circulent dans des directions opposées. Comment cela se fait-il ? Pourquoi un fleuve voisin d’un autre avance-t-il dans une direction opposée et ce, dans l’océan lui-même ?
Ces fleuves ont un mouvement giratoire : ceux de l’hémisphère Nord tournent de gauche à droite, dans le sens des aiguilles d’une montre vue de face ; ceux de l’hémisphère Sud tournent en sens inverse ; mais pourquoi le courant du Benguela ne tourne-t-il pas ? Que se passe-t-il ? Quelle explication la science matérialiste donnerait-elle sur ce sujet particulier ? Pourquoi les stupides scientifiques taisent-ils ces points ? Que peuvent-ils nous dire à ce sujet ?
Face à la côte du Pérou, à 1500 mètres de profondeur, on a pu observer des colonnes bien ciselées, bien taillées d’édifices atlantes, et on a réussi à prendre de tout cela des photographies magnifiques. L’existence de l’Atlantide est ainsi démontrée. Mais les stupides scientifiques continueront, comme toujours, à nier et nier.
Il y a des civilisations disparues, comme celle de l’Ile de Pâques, où il existe, aujourd’hui, des effigies monumentales, d’énormes têtes humaines taillées par des mains de géants. La science matérialiste n’en a jamais rien dit. Elle se tait.
Que dirai-je de l’Antarctide ? Il n’y a pas de doute qu’avant la révolution des axes de la Terre, de puissantes civilisations ont vécu sur les pôles Nord et Sud. Il est indubitable qu’il doit subsister des restes de ces très anciennes cultures dans les glaces de l’Antarctide. Un jour viendra où la pelle des archéologues pourra les exhumer. Entre-temps, la science matérialiste se tait, comme toujours, sans fournir d’explication.
Il y a des vagues gigantesques dans des mers tranquilles et sereines, des vagues isolées qui n’ont pas de raison d’être, de justification précise. Je veux parler précisément de ces vagues appelées seiches. Quelle est leur origine ? Quelque tremblement de terre sous-marin ? Comment ces messieurs scientifiques matérialistes expliqueraient-ils cela ? Que diraient à ce propos les ennemis de l’Éternel ? En réalité et en vérité, non seulement ils ignorent, mais en outre ils ignorent qu’ils ignorent. Qu’il y ait de grosses vagues dans les mers furieuses, d’accord, mais que, dans une mer tranquille vienne une vague extraordinaire, isolée, solitaire, gigantesque et monstrueuse, sans qu’on sache pourquoi, est une chose qui n’a jamais eu d’explication scientifique. Pourtant, ces faits se manifestent dans l’océan et la science matérialiste n’a jamais pu les expliquer.
Dans la cordillère sous-marine du centre de l’Atlantique, où existait autrefois le grand continent atlante, il se produit près de cent mille tremblements de terre par an et, ceci est assez intéressant, nous savons bien que de terribles tremblements de terre et de grands raz-de-marée ont mis fin au continent atlante. Mais aujourd’hui encore, en plein XXe siècle, l’Atlantide submergée continue à trembler !
Il convient de réfléchir sur tous ces sujets car, dans le fond, ils sont assez intéressants. Incontestablement, les anthropologues matérialistes ne connaissent pas la Terre. En réalité et en vérité, ce monde, la Terre, continue convertie en une véritable énigme pour la science matérialiste.
Les langoustes épineuses se réunissent en quantités suffisantes pour former une migration et descendent par la plate-forme continentale, lentement, en avançant jusqu’à la plaine abyssale, dans une direction inconnue. Que disent sur ce point les hommes de science ? Quelle explication donnent-ils ? Où se dirigent-elles ? Quel est leur but exact ? Pourquoi accomplissent-elles ce genre de migrations ? Autant d’énigmes que les scientifiques matérialistes ne comprennent pas !
La Terre n’a pas toujours été comme maintenant, sa physionomie géologique a changé plusieurs fois. Si nous examinons les quatre cartes d’Elliot Scott, nous verrons que la Terre, il y a un million d’années, était complètement différente. Ces quatre cartes géographiques méritent d’être prises en considération. Elles ressemblent aux quatre cartes qui ont existé et qui existent encore dans certaines cryptes souterraines de l’Asie Centrale. Ces cartes sont inconnues des pédants de la science matérialiste.
Elles sont gardées secrètement afin de les conserver intactes ; car ces messieurs de l’anthropologie sont toujours prêts à tout altérer dans le seul but de justifier leurs théories tant vantées.
La première de ces cartes d’Elliot Scott appelle tout particulièrement notre attention, elle s’avère extrêmement intéressante. On peut y voir comment était le monde, quelque huit cent mille ans avant Jésus-Christ.
Alors, la région des brachycéphales de l’illustre anthropologie ultramoderne n’existait pas.
Depuis le détroit de Béring, en passant par la Sibérie et l’Europe, jusqu’à la France et l’Allemagne, la seule et unique chose qu’il y avait, c’était de l’eau. La Sibérie n’avait pas encore surgi, ni même l’Europe, du fond des océans.
De l’Afrique, il n’existait que la partie orientale car l’ouest et le sud étaient encore sous les flots tumultueux de l’océan. Ce petit continent, que constituait alors l’Afrique Orientale, était connu sous le nom de Grabonzi.
À la place de l’Amérique du Sud, il n’y avait que les eaux de l’océan, elle n’était pas encore venue à l’existence. Les États-Unis, le Canada et l’Alaska étaient submergés dans l’océan et, cependant, le Mexique existait !
Il semble incroyable que, huit cent mille ans avant Jésus-Christ, le Mexique existait déjà. Alors que l’Europe n’était pas encore, le Mexique existait ! Alors que l’Amérique du Sud n’était pas encore sortie du fond de l’océan, le Mexique existait !
Cela nous invite à comprendre que dans les entrailles de la Terre sacrée du Mexique, aussi archaïque que le monde, il existe des trésors archéologiques et ésotériques extraordinaires qui n’ont pas encore été découverts par les archéologues.
La Lémurie était, à cette époque, un gigantesque continent qui occupait l’océan Pacifique, qui couvrait toute la zone de l’Australie, de l’Océanie et de l’Océan Indien et s’étendait sur presque toute la superficie du Pacifique jusqu’à cet endroit où, plus tard, devait surgir l’Amérique du Sud. Voyez comme elle était monumentale, la Lémurie, qu’elle était énorme !
La physionomie du globe terrestre était complètement différente, huit cent mille ans avant Jésus-Christ. La Capitale de l’Atlantide était Toyan, la ville aux sept portes d’or massif.
Les anthropologues matérialistes, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, demanderont sur quoi nous nous basons pour pouvoir parler de cette grande capitale. À ces messieurs qui ont tant travaillé pour enlever à l’humanité ses valeurs éternelles et la précipiter sur le chemin de l’involution, je tiens à dire que nous disposons de données exactes pour pouvoir parler de la Lémurie, qu’il y a des cartes, conservées secrètement dans des cryptes souterraines, qui indiquent où se trouvait Toyan, la capitale de l’Atlantide.
Ainsi donc, si nous parlons, nous le faisons en pleine connaissance de cause. Si nous sommes en mesure de situer la Lémurie et l’Atlantide, c’est parce qu’elles ont été des continents qui ont eu une existence réelle.
Nous savons bien que Darwin lui-même a accepté l’existence de la Lémurie.
Toyan était située dans un angle, au sud-est de ce grand pays, en face d’une frange de terre qui s’étendait jusqu’à la Loire, et jusqu’à la Méditerranée et l’est de l’Afrique et s’étirait, enfin, jusqu’au sud de l’Asie, qui existait déjà.
L’Atlantide elle-même s’étendait du Brésil jusqu’aux Acores, ceci est totalement prouvé, et de la Nouvelle-Écosse, tout le long de l’océan Atlantique.
L’Atlantide couvrait dans sa totalité la superficie de l’océan qui porte son nom. C’était un grand pays. Imaginez-vous un instant l’Atlantide s’étendant des Açores à la Nouvelle-Écosse et descendant jusqu’à l’endroit où se trouve aujourd’hui le Brésil. Qu’il était énorme ce continent ! Il s’étendait du Nord au Sud, il était grandiose. Il a sombré à la suite d’incessants tremblements de terre. Il fallut plusieurs catastrophes pour que l’Atlantide disparaisse définitivement.
Ainsi, en réalité et en vérité, la scène du monde a changé, la physionomie de ce globe terrestre n’a pas toujours été la même, et c’est là que les différentes races humaines se sont développées.
Avant tout, nous devons étudier les divers changements géologiques par lesquels la Terre est passée. Comprenons que chaque race a eu son cadre, et nous devons connaître l’ambiance, le climat, les conditions dans lesquelles elle a dû vivre, ceci est indispensable.
Nous avons besoin véritablement d’étudier attentivement la physionomie du monde dans les temps antiques, les différents changements géologiques par lesquels la Terre est passée. C’est ainsi seulement que nous pourrons nous faire une idée précise de l’origine de l’Homme, de ses différentes cultures, de ses divers processus évolutifs et involutifs. Mais si, malheureusement, nous restons complètement embouteillés dans tous les préjugés contemporains, nous ne connaîtrons rien, en vérité, sur la géologie et encore moins sur les processus d’évolution et de développement de la race humaine.
Il faut s’enquérir, enquêter et analyser un peu. Il y a beaucoup d’énigmes sur la face de la Terre qui sont inconnues de la science officielle. Comment est-il possible que l’Ichtyosaure, qui a appartenu à des époques comme celles du Pliocène, continue d’exister en plein XXe siècle dans les grandes profondeurs du Pacifique ? Ce sont des énigmes que, jusqu’à présent, la science matérialiste n’a pas pu, en réalité et en vérité, déchiffrer ni comprendre.
À travers ces chaires, nous allons connaître les différentes scènes du monde. Nous devrons faire la lumière dans les ténèbres. Une fois que nous aurons posé les fondements scientifiques de l’anthropologie gnostique, nous reverrons alors les anciennes cultures. Il est indispensable de savoir comment les Pélasges sont apparus en Europe. Il est nécessaire de connaître les cultures archaïques. Il faut savoir ce que fut la civilisation des Hyperboréens, etc.
Lorsqu’on dit que les cultures d’Amérique sont venues par le détroit de Béring, depuis le continent Asiatique, on affirme une épouvantable fausseté, car les cartes antiques démontrent que le détroit de Béring, la Sibérie, le Canada et les États-Unis n’existaient pas encore !
Il y a huit cent mille ans, le Mexique possédait une population importante, merveilleuse, séparée du détroit de Béring par les grands océans. Ainsi, la science matérialiste parle de ce qu’elle n’a pas vu, de ce dont elle n’est pas certaine. Nous, nous parlons sur la base de cartes, comme celles d’Elliot Scott et d’autres semblables qui se trouvent dans les cryptes souterraines de la chaîne de l’Himalaya, en Asie Centrale.
Ceux qui affirment que la Race Humaine est arrivée en Amérique par le détroit de Béring font preuve d’une grande ignorance, d’une méconnaissance totale des antiques cartes géographiques. Par des déclarations de ce genre, les anthropologues matérialistes trompent l’opinion publique et abusent de l’intelligence des lecteurs.
Nous, je le répète, nous aimons la recherche scientifique, l’analyse exacte. Nous ne nous permettons pas le luxe d’accepter les théories matérialistes, nous ne commettons pas la bêtise de nous laisser duper par les suppositions basées sur des utopies.