Le Collier du Bouddha · Livre
Chapitre 1 – L’enfant Soleil
Très chers frères gnostiques :
Ce soir, nous célébrons tous avec une immense allégresse le Noël de 1966, et il devient urgent d’étudier très à fond les mystères christiques.
À l’aube du grand jour cosmique, le Premier Logos, le Père, dit au Troisième Logos, l’Esprit-Saint : « Allez, fécondez mon épouse, la matière chaotique, la Grande Mère, pour que surgisse la vie ; alors tu verras ». Ainsi parla le Père ; le Troisième Logos s’inclina révérencieusement, et l’aurore de la création se leva.
Dans les sept temples du chaos travaillèrent les Cosmocréateurs, l’armée des constructeurs de l’aurore, l’armée des Élohim, le Troisième Logos.
Trois forces sont indispensables pour toute création : la force positive, la force négative et la force neutre.
Devant l’autel du temple, un Élohim se polarisa de façon masculine, positive et un autre de façon féminine, négative.
Le sol bas du temple, le chœur des Élohim, représenta la forme neutre.
Cet ordre des trois forces resta ainsi établi dans chacun des sept temples du chaos primitif.
Le divin homme chantait, la divine femme chantait, et le chœur des Élohim chantait.
Toute la liturgie des sept temples fut chantée et la Grande Parole rendit fécond le ventre de la Grande Mère Divine.
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu ».
« Il était au commencement avec Dieu. Tout fut par lui et, sans lui, rien ne fut. Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ». (Jean l, 1-4).
Le Verbe rendit fécondes les eaux de la vie, et l’univers dans son état germinal surgit splendide dans l’aurore.
L’Esprit-Saint féconda la Grande Mère et le Christ naquit. Le Deuxième Logos est toujours le Fils de la Vierge Mère.
Elle est toujours vierge avant l’accouchement, pendant l’accouchement et après l’accouchement. Elle est Marie, Isis, Adonia, Insoberte, Rhéa, Cybèle, etc.
Elle est le chaos primitif, la substance primordiale, la matière première du Grand-Œuvre.
Le Christ cosmique est l’armée de la Grande Parole, et il naît toujours dans les mondes, et il est crucifié dans chacun d’eux pour que tous les êtres aient de la vie et l’aient en abondance.
Mes frères : Observez l’Astre-Roi dans son mouvement elliptique. Le Soleil se déplace du sud au nord et du nord au sud. Quand le Soleil avance vers le nord, on célèbre la naissance de l’Enfant soleil. Il naît le 24 décembre à minuit pour poindre à l’aube du vingt-cinq.
Si le Christ-Soleil n’avançait pas vers le nord, toute la Terre se convertirait en une grande masse de glace et toute vie périrait, mais le Dieu Soleil avance vers le nord depuis le 24 décembre pour animer et donner chaleur et vie à toutes les créatures.
L’Enfant soleil naît le 24 pour poindre à l’aube du 25 décembre et il se crucifie à l’équinoxe de printemps pour donner vie à tout ce qui existe.
Le fixe de la date de sa naissance et le variable de sa mort ont toujours dans toutes les théologies religieuses une profonde signification.
Faible et déshérité naît l’Enfant soleil dans cette humble étable du monde et dans l’une de ce très longues nuits de l’hiver, quand les jours sont très courts dans les régions du nord.
Le signe de la Vierge céleste s’élève à l’horizon à l’époque de Noël et ainsi naît l’Enfant pour sauver le monde.
Le Christ-Soleil se trouve entouré de dangers durant l’enfance, et il est de toute évidence bien clair que le règne des ténèbres est beaucoup plus long que le sien les premiers jours, mais il vit, malgré tous les terribles dangers qui le menacent.
Le temps passe, les jours se prolongent cruellement et l’équinoxe de printemps et la Semaine Sainte arrivent, le moment de croiser, d’un extrême à l’autre, l’instant de la crucifixion du Seigneur dans notre monde.
Le Christ-Soleil se crucifie sur notre planète Terre pour donner vie à tout ce qui existe. Après sa mort, il ressuscite dans toute la création et mûrit alors le raisin et le grain. La Loi du Logos est le sacrifice.
Ceci est le drame cosmique qui se répète de moment en moment dans tout l’espace infini, dans tous les mondes, dans tous les soleils.
Ceci est le drame cosmique qui est représenté dans tous les temples de l’Égypte, de la Grèce de l’Inde, du Mexique, etc.
Ceci est le drame cosmique qui est représenté dans tous les temples de tous les mondes de l’espace infini.
L’aspect secondaire de ce grand drame correspond avec une entière exactitude à tout individu sacré qui, au moyen de la révolution de la conscience, atteint l’Initiation Vénuste et se convertit en Héros solaire.
Chapitre 2 – La Voie Lactée
La Nativité est une fête solaire, une fête cosmique ineffable qui a son origine dans la nuit profonde des siècles.
Le Soleil physique tridimensionnel est seulement le véhicule d’action du Soleil spirituel. Le Soleil physique, le mystique trouve le Soleil de minuit, l’étoile de Bethléem, le Christ cosmique.
Les religions archaïques ont toujours rendu un culte au Soleil, jusqu’au Vatican, qui est construit de telle façon que ses portes sont ouvertes vers l’Orient, vers l’endroit ou le Soleil se lève.
Les chrétiens primitifs disaient toujours avec une grande dévotion : « Notre Seigneur Jésus-Christ le Soleil ».
Il est admirable comme se déplace l’Astre-Roi parmi les innombrables étoiles de l’espace infini et par rapport aux mondes les plus proches, il le fait à la vitesse de 20 kilomètres par seconde.
Au centre de la Voie Lactée, le Soleil tourne à une vitesse étonnante à raison de 270 kilomètres par seconde. Dans ce mouvement, il entraîne la Terre et tout le système solaire.
La Terre sur laquelle nous vivons, nous nous déplaçons, et nous avons notre Être, est quelque chose de plus qu’une masse de matière. C’est à n’en pas douter un organisme vivant sur l’épiderme duquel nous vivons tous comme de simples parasites.
Le chemin parcouru par la Terre dans l’espace infini est très compliqué et difficile.
La planète Terre dansant autour du Soleil parmi la musique des sphères voyage réellement à une vitesse vertigineuse en tournant autour du centre de cette formidable galaxie dans laquelle nous vivons.
La Voie Lactée est réellement si gigantesque que même en voyageant à 270 kilomètres par seconde, le Soleil mettra environ 220 millions d’années pour faire un tour complet autour d’elle.
La Voie Lactée est un organisme cosmique vivant, un corps spiroïdal dans lequel existe notre système solaire.
Toute nébuleuse, notre Voie Lactée incluse, a, de fait et de droit propre, le même dessin fondamental.
Dans toute galaxie sont impliquées trois forces, la première est la centripète, la seconde est la centrifuge, la troisième est la neutre, qui sert de point d’appui et d’équilibre.
La force centrifuge impose à la nébuleuse un mouvement de forme spirale, à la ressemblance d’une trombe sur une étendue de sable, qui impose un mouvement spiral à la colonne de poussière qu’elle soulève.
La Voie Lactée, avec ses dix-huit millions de soleils et ses innombrables planètes et lunes, a, comme centre de gravité, le soleil central Sirius.
D’antiques traditions ésotériques affirment que, dans le soleil central Sirius, existe l’Église transcendée.
À l’intérieur du temple de Sirius, les adeptes peuvent avoir la joie de rencontrer les disciples du dieu Sirius.
Quand un adepte essaie de passer au-delà de la Voie Lactée, il est toujours obligé de retourner à Sirius. Aux adeptes de la planète Terre, il est interdit d’aller au-delà de Sirius.
Les astronomes savent très bien qu’au-delà de la Voie Lactée, il y a seulement trois galaxies visibles à l’œil nu, sans l’aide d’un télescope. Deux d’entre elles peuvent être vues depuis l’hémisphère Sud, ce sont le Grand Nuage et le Petit Nuage de Magellan, appelées ainsi en l’honneur du célèbre explorateur.
Les adeptes de la Grande Loge blanche, quand ils passent au-delà de Sirius, peuvent voir deux ordres de mondes qui scintillent merveilleusement avec une belle couleur rosée, dans ces galaxies existent d’autres types de lois cosmiques inconnues des habitants de la Voie Lactée.
Dans les textes sacrés de la sagesse occulte existe une maxime qui dit : « Là où la lumière brille le plus clairement, là aussi, les ténèbres sont les plus épaisses ».
Dans les mondes supérieurs, tout adepte peut vérifier que souvent, à côté d’un temple de lumière, existe également par contraste un temple d’épouvantables ténèbres.
En nous basant sur cette règle, nous pouvons assurer, sans peur de nous tromper, que le soleil central Sirius est double et que son compagnon est un gigantesque monde ténébreux.
De Sirius viennent à la planète Terre les forces cosmiques qui gouvernent le Supraciel, mais de son frère ténébreux descendent vers nous les forces qui gouvernent l’Infra-enfer.
Les astronomes donnent à Sirius le surnom d’étoile Chien et à son compagnon ténébreux celui de Chiot.
Notre galaxie est gigantesque, merveilleuse, formidable, notre galaxie mesure quelques 100 000 années lumières de diamètre et environ 10 000 années-lumière d’épaisseur.
Le Soleil qui nous réchauffe et nous donne la vie, notre cher Soleil source de toute vie, est situé à quelques 3 000 années-lumière du centre, ce qui le place à un tiers de la distance entre le centre de la galaxie et l’une de ses extrémités ; il semble qu’il est proche de l’anneau intérieur d’un bras spiral et également d’un groupe d’étoiles très faibles et lointaines et d’un autre groupe plus proche du centre.
Il existe dans l’espace infini de nombreux milliers et millions de galaxies ; on estime que dans un espace de 250000000 d’années-lumière existent environ 2000000000 de galaxies, et même à une distance si terrible, elles ne donnent pas signe de se terminer.
La situation de notre système solaire est à n’en pas douter et sans aucune exagération, la même que celle d’une cellule sanguine dans le corps humain.
Au microscope, nous pouvons vérifier qu’un corpuscule blanc se compose également d’un noyau ou soleil, et de son cytoplasme ou sphère d’influence ; et celui-ci est également environné de tous les côtés par des millions de cellules semblables ou systèmes, le tout formant un Grand Être dont la nature serait, pour la cellule, difficilement susceptible d’être conçue.
La Voie Lactée est un organisme vivant qui naît dans la neuvième sphère de l’eau et du feu.
Ceux qui supposent que les galaxies, en incluant la Voie Lactée, ont eu leur origine dans l’explosion de quelque atome primitif, sont bien dans l’erreur.
Il existe une maxime ésotérique qui dit : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».
Si l’origine de cette petite galaxie microcosmique appelée homme a eu son origine dans la neuvième sphère, dans le sexe, nous pouvons déduire logiquement et sans crainte de nous tromper que l’origine de notre galaxie et de toutes les galaxies de l’infini doit être cherchée dans la neuvième sphère, dans le sexe.
Le Temple de la Sagesse se trouve dans la neuvième sphère, le Temple de la Sagesse est situé entre le phallus et l’utérus.
Il est de toute évidence impossible d’expérimenter la vérité sur l’origine des galaxies si nous n’entrons pas dans la neuvième sphère (le sexe).
L’hymen sexuel de la parole à l’aube de la vie rend fécondes les eaux du chaos et les galaxies naissent et les mondes naissent.
Le feu sexuel de Kundalini rend toujours fécond le ventre de la Grande Mère.
Au commencement était le Verbe.
Chapitre 3 – Le Système Solaire D’ors
Dans le nirvana, les sens de famille, tribu et clan, ont disparu parce que tous les êtres s’autoconsidèrent comme les membres d’une grande famille. La variété est l’unité.
Cependant, à travers l’observation et l’expérience, nous, les frères, avons pu vérifier qu’il existe quelque chose comme un semblant de famille dans chacun des groupes d’Élohim ou Prajapatis qui gouvernent les différents systèmes solaires de cette galaxie dans laquelle nous vivons.
Ce sens d’association cosmique dans chaque groupe d’Élohim fait d’eux quelque chose de semblable à des familles ineffables, divines, sublimes.
La famille cosmique qui gouverne le système solaire d’Ors dans lequel nous vivons, nous nous déplaçons et nous avons notre Être, compte parmi ses membres les plus distingués Gabriel, Raphaël, Uriel, Michaël, Samaël, Zachariel et Orifiel.
Chacun de ces frères mentionnés est le chef de légions angéliques, chacun de ces frères doit travailler intensément dans le Grand-Œuvre du Père.
Gabriel est le régent de la Lune, Raphaël est le régent de Mercure, Uriel gouverne Vénus, Michaël est le Roi du Soleil, Samaël est le régent de Mars, Zachariel est le recteur de Jupiter, et Orifiel dirige les destins du vieux Saturne, l’ancien des Cieux.
Au centre de chaque sphère, de chaque planète, se trouve toujours le temple cosmique, le temple planétaire, la demeure du génie régent.
Tout maître de la Loge blanche peut visiter en Corps astral le temple cœur de la planète Terre. Le génie de la Terre est ce Melchisédech dont parle La Bible, Chamgam, le Roi du Monde.
On nous a dit que le génie de la Terre a un corps physique semblable au nôtre, mais éternel, immortel ; quelques Lamas du Tibet ont eu la grande joie de connaître personnellement Chamgam.
Le génie de la Terre vit dans l’Agartha, le royaume souterrain, en compagnie des Initiés survivants de la Lémurie et de l’Atlantide.
La race de l’Agartha attend seulement que la race Aryenne dégénérée qui vit actuellement à la surface de la Terre périsse par le feu. Quand nous tous, les pervers de cette race, aurons péri, alors eux, les survivants de la Lémurie et de l’Atlantide, repeupleront la Terre et, en se mélangeant avec quelques survivants sélectionnés de notre actuelle race Aryenne, ils produiront la future sixième race.
À l’intérieur de la Terre existe une race avec des corps physiques Lémures et Atlantes. Ces races possèdent toutes les inventions atomiques scientifiques des temps antiques.
Le Roi du Monde travaille intensément et il est aidé dans son travail par les Coros, ces Grands Êtres qui gouvernent la vie et la mort dans tous les plans de la conscience cosmique.
La Terre est un organisme vivant qui tourne autour du Soleil. Le génie planétaire la maintient constante dans sa marche.
La Terre est un des membres de la Grande Famille cosmique du système solaire d’Ors.
Tous les corps sidéraux proches de cette Terre gouvernée par Melchisédech, Roi du Feu, font partie de cette famille compliquée.
Le système Solaire d’Ors inclut en son sein de nombreux objets variés. Autour du Soleil tournent en orbite neuf planètes gouvernées par des Êtres ineffables, trente et un satellites connus, des milliers d’astéroïdes, des comètes et de nombreux millions de particules météoriques.
Malgré leur nombre et l’énorme masse cosmique que tous ces corps représentent, bien que cela paraisse incroyable, plus de 99 % de la matière du système solaire d’Ors est totalement concentrée dans le Soleil.
Réellement, l’Astre-Roi est le cœur du système solaire d’Ors. Dans le Temple-Cœur du Soleil, situé au centre de la radiante sphère, vivent et travaillent les sept Choans qui dirigent les sept grands rayons cosmiques. Peu sont les êtres humains de la planète Terre qui peuvent visiter en Corps Astral le Temple-Cœur du Soleil.
Un terrible et épouvantable précipice conduit l’Initié jusqu’au vestibule de la sagesse.
Toute personne qui arrive jusqu’au vestibule sacré doit se prosterner révérencieusement devant le gardien du temple.
Un étroit chemin conduira le visiteur jusqu’au Temple-Cœur où demeurent, terribles, les sept Choans.
Au cœur du Soleil palpite intensément toute la vie du système solaire d’Ors.
La force de gravitation du Soleil maintient dans leurs orbites mécaniques toute la famille solaire.
Toute la mécanique du système solaire d’Ors marche en accord avec la grande loi ; les orbites concentriques des planètes qui tournent en dansant autour du Soleil, parmi les grandes symphonies du diapason cosmique, sont sagement proportionnées en accord avec la Loi de Bode.
En prenant la suite géométrique 0, 3, 6, 12, 24, 48, 96, 192, et en ajoutant 4 à chaque nombre, nous obtenons une série qui représente plus ou moins les distances entre les orbites planétaires et le Soleil.
Mercure, le seigneur de la science, le messager des dieux, se déplace autour du Soleil à une vitesse vertigineuse. Vénus, l’astre de la musique, de l’amour et de la beauté, en second rang par rapport au Soleil, se déplace un peu plus lentement, et la Terre, notre pauvre Terre affligée et martyre, qui vient en troisième rang, se déplace sous la sage direction de Chamgam ou Melchisédech de façon encore plus lente.
Notre cher système solaire d’Ors a comme voisin le système solaire appelé Baleooto.
La fameuse comète Solni a l’habitude de se rapprocher de temps en temps de façon extrêmement dangereuse du resplendissant soleil Baleooto ; alors ce dernier s’est vu obligé de nombreuses fois de développer une très forte tension électrique pour pouvoir maintenir avec fermeté son sentier cosmique habituel.
Cette tension, comme il est très naturel et logique, provoque une tension identique dans tous les soleils voisins parmi lesquels se trouve notre Soleil appelé Ors.
Ceci est la loi du Solioonensius qui affecte également les planètes qui tournent autour de leurs soleils correspondants.
La Terre ne peut pas être une exception à cette loi du Solioonensius. La terrible tension électrique provoque des révolutions sanglantes et d’épouvantables catastrophes.
Deux fois s’est manifesté le Solioonensius dans l’ancienne Égypte des pharaons. La première fois, le peuple, dans une révolution sanglante, élit de nouveaux gouvernants au moyen du sang et de la mort. On enleva les yeux de tous les gouvernants de la classe sortante.
Lors de la deuxième manifestation de cette loi cosmique, le peuple égyptien épouvantablement furieux se souleva contre ses gouvernants et les tua en traversant le corps de chacun d’eux avec un câble sacré, qui fut ensuite jeté dans le Nil. Ce câble paraissait bien un gigantesque collier macabre.
La révolution bolchevique fut aussi le résultat de Solioonensius. Dans le passé, chaque fois que s’est manifestée la loi du Solioonensius, il y eut de grandes catastrophes sociales.
Les hommes compréhensifs profitent des lois du Solioonensius pour entrer sur le chemin de la réalisation intime.
Le système solaire d’Ors, vu de loin, semble être un homme cheminant à travers l’inaltérable infini.
Rappelons que le moment de perception d’un être comparable qui regarderait vers le Soleil, est de quatre-vingts ans.
Les astronomes assurent que notre système solaire d’Ors se dirige vers l’étoile Véga à raison de vingt kilomètres par seconde.
Le fait concret est qu’en quatre-vingts ans, laissant derrière lui toute la brillante radiation de son merveilleux système, le Soleil avance victorieux, dans l’espace sacré, d’approximativement 50000000000 de km (cinquante mille millions de kilomètres).
La sphère de radiation, la bande de feu, ou le corps large et resplendissant de notre système solaire, en quatre-vingts ans, est une figure cinq fois plus longue que large et formidablement proportionnée comme le corps humain debout.
L’attraction exercée par le Soleil dirige tous les mouvements de la famille solaire, et victorieusement quand les différentes planètes sont plus proches de lui, il est clair que leur vitesse doit être plus grande pour contrecarrer énergiquement la terrible force d’action solaire.
Les planètes qui composent la famille cosmique solaire varient de taille entre elles, en croissant en général depuis la plus petite, le rapide Mercure, le messager des Dieux, qui est le plus près du centre, jusqu’au puissant Jupiter Tonnant, le Père des Dieux, à mi-chemin entre le centre et la circonférence, puis en diminuant ensuite jusqu’à la planète la plus externe connue, Pluton, qui est un peu plus grand que le rapide Mercure.
Après de nombreuses années d’observation et d’expérience, on a pu vérifier que plus les planètes sont lointaines, plus lentes sont assurément leurs vitesses autour du Christ-Soleil ; en réalité, ces vitesses diminuent depuis les cinquante kilomètres par seconde de Mercure, jusqu’aux cinq de Neptune, le seigneur de la Sagesse occulte, le roi de la mer.
L’axe du système solaire d’Ors, c’est-à-dire, le Soleil lui-même, fait sa rotation autour d’un centre magnétique interstellaire ou chakra cosmique. Cette rotation se réalise en un mois.
Le rapide Mercure, le messager céleste, réalise sa rotation autour de l’Astre-Roi en trois mois.
La danse merveilleuse de Neptune le roi de la mer, autour du Soleil, est de cent soixante-quatre ans.
La figure cosmique du système solaire d’Ors est extraordinairement complexe et belle.
Les passages planétaires convertis en multiples spirales de tensions et de diamètres variés, semblent une série resplendissante d’enveloppes divines qui obscurcissent le long filament chaud et blanc du Soleil d’Ors. Chacun d’eux irradiant avec splendeur sa chaleur et son brillant propre caractéristique, le merveilleux ensemble combiné est comme une roue mystérieuse et sublime de toile d’araignée, tissée de façon splendide par les multiples trajectoires excentriques de milliers d’astéroïdes et de comètes à la longue chevelure, resplendissant avec des souffles de feu et tintant avec une musique incroyablement subtile et harmonieuse, totalement basée sur les trois mesures du Mahavan et du Chotavan qui maintiennent l’univers constant dans sa marche.
Réellement, le système solaire d’Ors est une créature cosmique vivante qui est née voici de très nombreux millions d’années dans la neuvième sphère (le sexe).
Tous les hommes sont semblables en dessin et constitution, la même chose se passe avec tous les soleils de l’espace infini.
Ce qui distingue les hommes les uns des autres, c’est leur degré de conscience ; ce qui distingue les soleils, c’est leur degré de radiation.
Lumière et Conscience sont dans le fond un même phénomène. Lumière et Conscience obéissent aux mêmes lois, croissant ou diminuant exactement de la même façon.
Dans le Chaos, dans le Sperme universel, se trouve le dessin cosmique de l’homme et des soleils.
L’auto-développement du Cosmos-Homme, ou du système solaire, l’illumination et l’irradiation graduelle de l’un ou de l’autre, est le degré de conscience auto-générée de n’importe quel cosmos solaire, ou de n’importe quel Cosmos-Homme. Il dépend totalement de ce même être individuel.
Pour qu’un homme soit pleinement conscient de lui-même, toutes ses parties doivent devenir pleinement conscientes.
Pour qu’un soleil devienne pleinement rayonnant, toutes ses planètes, ses organes cosmiques, doivent être pleinement rayonnantes.
La tâche de tout univers et de tout Être, depuis le soleil le plus gigantesque jusqu’à la plus insignifiante cellule, c’est d’éveiller la conscience.
Le système solaire d’Ors deviendra plus resplendissant à mesure que chacun de ses mondes, à mesure que chaque personne, chaque cellule vivante, éveillera sa conscience.
Tous les êtres humains de la planète Terre ont la conscience endormie. Il est impossible d’expérimenter ce qu’est la Vérité tant que la conscience est totalement endormie.
Il existe quatre états de conscience.
Premièrement : le sommeil durant l’état de veille.
Deuxièmement : le sommeil durant ces moments où le corps physique dort.
Troisièmement : l’autoconscience.
Quatrièmement : la conscience objective éveillée.
Normalement, les gens vivent dans les deux premiers états de conscience. Les gens non seulement dorment quand le corps physique est au repos, mais ils continuent encore à dormir dans ce qu’on appelle l’état de veille.
Il est très rare de trouver un être humain conscient, mais les gens croient fermement qu’ils ont déjà la conscience éveillée.
Il est impossible d’arriver à la connaissance objective tant qu’on n’aura pas obtenu l’autoconscience.
Les gens vivent en rêvant, travaillent en rêvant, et cependant ils croient faussement qu’ils sont éveillés.
Durant le sommeil normal du corps physique, l’égo, enveloppé dans son corps de désirs, se promène dans la région moléculaire comme un somnambule, en rêvant, et en retournant au corps physique, en revenant à l’état de veille, les rêves continuent à l’intérieur de l’individu.
Celui qui éveille sa conscience ne dort plus, il vit éveillé dans les mondes internes tant que son corps physique dort.
Au fur et à mesure que les gens éveilleront la conscience, le système solaire d’Ors deviendra de plus en plus resplendissant.
Le système solaire d’Ors est l’Adam Kadmon, l’Homme céleste né de l’eau et du feu dans la neuvième sphère (le sexe).
Le système solaire d’Ors, l’Homme cosmique, a besoin de s’auto-éveiller totalement, dans la cellule et dans l’homme, pour devenir chaque fois de plus en plus resplendissant.
Chapitre 4 – La Science Atomique
Le système solaire d’Ors dans lequel nous vivons, nous nous déplaçons et nous avons notre Être, se trouve être dans le fond une grande molécule qui se développe et se déroule à l’intérieur de cet organisme vibrant et spiroïdal de la Voie Lactée.
Les différentes conceptions scientifiques sur les atomes sont dans le fond exclusivement provisoires. Le fractionnement atomique ne signifie en aucune manière une connaissance absolue sur la structure de l’atome, ou sur le complexe mécanisme intime des molécules, corpuscules subatomiques et électrons.
La conception saturnienne de la structure atomique est très empirique ; toute opinion scientifique ou suprascientifique se trouve être trop relative et instable.
Nous, les gnostiques, affirmons avec emphase qu’en dehors des protons, électrons, neutrons, etc., existent de nombreux autres corpuscules, encore inconnus de la science officielle.
À l’intérieur du noyau atomique existe une formidable structure absolument inconnue de la science officielle.
Les scientifiques fractionnent déjà l’atome pour libérer l’énergie nucléaire, mais ils ne savent réellement rien sur la structure intime intra-corpusculaire de l’électron.
À la lumière de la nouvelle culture initiée dans le monde par le Mouvement Gnostique, nous pouvons considérer l’électron comme une cristallisation primordiale de ce que les hindous appellent Akasha, la matière première du Grand-Œuvre, la substance unique de laquelle proviennent par cristallisations enchaînées les multiples substances des différents éléments de la Nature.
L’électron est, sans aucun doute, une cristallisation primordiale extraordinaire de caractère supra-atomique.
Tout atome, tout électron, a son origine dans le sein vivant de l’Akasha pur, la substance primordiale, la Mulaprakriti des Hindous, le Chaos, les Eaux séminales universelles de la Genèse, l’éternel féminin, symbolisé par toutes les déités féminines des antiques religions, la Grande Mère, Isis, Adonia, Insoberte, Rhéa, Cybèle, Vesta, Marie, Tonantzin, etc.
Cette substance primordiale, cet Akasha, cette matière première du Grand-Œuvre, est, hors de tout doute, la Mère Divine, Isis, la vierge adorable de toutes les religions antiques, toujours pleine de grâce.
Le Père, le Premier Logos, a déposé en elle toute la grâce de sa sagesse. Le Fils, le Second Logos, a déposé en elle toute la grâce de son amour. L’Esprit-Saint, le Troisième Logos, a déposé en elle toute la grâce de son pouvoir igné.
En réalité, dans l’univers, il existe une seule substance basique qui, quand elle cristallise, reçoit le nom de Matière et, quand elle ne cristallise pas, quand elle reste dans son état fondamental, reçoit le nom d’esprit universel de Vie.
Elle initie ses processus de condensation ou cristallisation quand le Troisième Logos, au moyen de l’union sexuelle de la parole, la rend féconde avec le feu flamboyant.
Elle reste dans son état insipide, insubstantiel, inodore, durant la nuit cosmique, durant le grand Pralaya, quand l’univers qui a existé n’existe plus.
Quand le Feu la rend féconde, le Christ cosmique, le Second Logos pénètre dans son ventre, le grand ventre, et il naît d’elle et en elle pour se crucifier dans les mondes, c’est pour cette raison qu’on la représente toujours avec l’Enfant dans ses bras. C’est Isis avec l’enfant Horus dans ses bras, c’est Marie avec l’enfant Dieu dans ses bras, etc.
Dans le ventre fécond de la Grande Mère sont créés, sous l’impulsion du Troisième Logos, de nombreux champs de force dans lesquels les ondes de ce que nous pouvons appeler prématière condensent en corpuscules.
Les scientifiques modernes ne savent rien sur le mystère du noyau atomique, que l’on considère formé par des protons et des neutrons, ils ne savent rien de précis sur les forces nucléaires.
Tout le matériau planétaire est scientifiquement constitué par des atomes merveilleux ; hors de tout doute, ce sont les particules les plus petites des éléments.
Tout atome est un véritable univers en miniature. Tout atome est un trio de matière, énergie et conscience.
L’atome est constitué d’un noyau ou soleil très rayonnant chargé positivement d’électricité, autour duquel tournent en dansant, heureux, les électrons planétaires infinitésimaux, chargés négativement.
Le noyau atomique est semblable dans tous les matériaux, comme l’est également l’électron, les éléments variant entre eux uniquement par le nombre des électrons assujettis au noyau, et par des variations correspondant à leur charge.
L’atome est tout un système solaire en miniature. Exactement ce qu’est le Soleil au système solaire et l’œuf fécondé au corps humain, est le noyau atomique respectivement à tout l’univers atomique.
On nous a dit que le diamètre du noyau atomique peut être un dix-millième de tout l’atome.
Et comme Jupiter dans le Soleil, on nous dit que ses électrons peuvent mesurer le dixième du diamètre de leur noyau ; de façon qu’à leur propre échelle, ils circulent dans une immensité d’espace aussi gigantesque et profonde que celle qui englobe dans leur totalité la planète Terre et les autres planètes du système solaire d’Ors.
La Nature a de nombreux éléments et ceux-ci sont catalogués maintenant grâce à leur nombre d’électrons de 1 à 96. L’hydrogène, avec un électron, a un nombre atomique de l ; l’hélium, avec deux électrons, 2 ; etc., avec deux exceptions ; les éléments développés dans le ventre de la Grande Mère se trouvent être dans le fond différentes cristallisations de la substance primordiale.
Il existe dans la Nature sept catégories fondamentales de densité parmi les différents éléments.
Chaque élément est attiré sexuellement par celui qui possède le nombre complémentaire d’électrons, de façon merveilleuse comme le sodium, avec un électron de trop, s’incline sexuellement devant le chlore, à qui il en manque un, pour former le sel.
Nous avons ici le sexe. Nous avons ici le mâle et la femelle des éléments de la nature s’unissant sexuellement.
Le métal positif est poussé irrésistiblement à se combiner sexuellement avec le métalloïde négatif, en proportion exacte à son contraire. C’est un parallélisme platonique extraordinaire des âmes jumelles, qui cherchent leur moitié complémentaire dont elles ont été séparées dans la première création.
L’élément actif dans le Soleil-Christ est sans aucun doute l’hydrogène en quantité infinie.
L’atome d’hydrogène possède un seul électron qui tourne autour de son noyau basique.
L’atome d’hydrogène se trouve à la frontière entre la matière à l’état moléculaire et la matière à l’état électronique. L’état suivant de subtilisation de l’hydrogène correspond aux électrons libres, la lumière, les ondes magnétiques, l’état spirituel.
Pour créer un atome d’hélium et deux rayons de soleil il faut consumer quatre atomes d’hydrogène.
L’énergie sexuelle du Troisième Logos s’écoule de façon asservissante depuis le centre de tout atome et de toute galaxie et de tout système solaire, en unissant des pôles opposés pour de nouvelles créations.
Les atomes d’hydrogène se complètent avec les atomes de carbone pour initier le développement de la lumière.
Les atomes masculins de l’hydrogène avec un seul électron bombardent les atomes féminins de carbone, à six électrons, pour former les atomes de nitrogène avec sept électrons.
Les atomes de nitrogène en s’unissant sexuellement avec de nouveaux atomes d’hydrogène se convertissent en atomes d’oxygène léger. Quand un atome d’oxygène léger se trouve en plénitude, il s’échappe de lui un électron libre et une certaine quantité d’énergie rayonnante.
Après ceci, le résultat est un atome lourd de nitrogène qui est de nouveau bombardé sexuellement par de l’hydrogène ; cependant, cette fois, on obtient un résultat différent. Le propre atome d’hydrogène capture un des électrons du nitrogène pour former un atome d’hélium avec deux électrons, tandis que l’atome à sept électrons du nitrogène se réduit à l’atome de six électrons du carbone avec lequel nous avons commencé, parce que la fin est toujours égale au commencement, plus l’expérience du cycle. Ceci est la loi.
Ainsi se ferme ce cycle sexuel du carbone. La lumière solaire est en gestation sexuelle dans la neuvième sphère (le sexe).
La grande lumière solaire est le résultat chimique et mathématique des différents processus sexuels atomiques du carbone.
Les atomes de l’hydrogène viennent à constituer un pont entre l’Esprit universel de vie et la matière de différentes densités.
La combinaison des atomes d’hydrogène avec des atomes de substances variées, déjà existantes dans la Terre, donne lieu à toutes les formes de vie connue.
Le fractionnement de l’atome, les explosions nucléaires, libèrent une matière abyssale submergée, de nouveaux éléments atomiques terriblement malins : Neptunium (93), Plutonium (94), Américium (95) et Curium (96).
Ce type infernal de substances atomiques terriblement malignes s’échappe de l’abîme avec les explosions atomiques, et attire à la surface de la Terre et dans la mentalité des gens certaines caractéristiques psychologiques épouvantablement monstrueuses.
La désintégration de l’atome est un blasphème, une folie scientifique qui non seulement apporte des dommages physiques à ce monde affligé, mais encore des monstruosités psychiques mentales, des abominations épouvantables de type infernal, etc.
Si l’être humain étudiait mieux l’énergie solaire et apprenait à l’utiliser intelligemment, le combustible liquide serait éliminé et la conquête de l’espace serait un fait, à condition d’une conduite correcte.
Où commence à arriver un rayon de lumière solaire, l’homme commence à arriver.
L’énergie solaire est des millions de fois plus puissante que l’énergie atomique.
Cette grande molécule, ce système solaire d’Ors, fonctionne merveilleusement grâce au terrible potentiel de l’énergie solaire.
Chapitre 5 – La Neuvième Sphère
La Terre est un organisme merveilleux plein d’intense vitalité cosmique. À la surface de la Terre existent des roches formidables où habitent heureux les Gnomes, la terre et le sable.
L’intérieur de l’organisme planétaire est inconnu de la science officielle, ce que les scientifiques savent réellement sur l’intérieur de notre monde est très peu.
On dit que la température va en augmentant progressivement en accord avec la profondeur, en proportion de 1°C.
Les ondes produites par les tremblements de terre à l’intérieur de l’organisme planétaire se comportent comme si elles pénétraient dans l’élément liquide, mais comme si elles traversaient un solide, quand elles se propagent plus près de la surface.
La couche de surface semble être une croûte de cinquante à soixante kilomètres de profondeur. Sur cette croûte merveilleuse se trouvent les minéraux, les sols, le sable et l’eau.
Sous cette croûte formidable sur laquelle s’est déroulée toute l’histoire de l’humanité, existe une autre couche de 3 500 mètres d’épaisseur, composée de magnésium, d’oxygène et de silice combinés dans une autre forme de roche solide.
Pour l’instant, les scientifiques ne peuvent rien savoir sur le noyau de la Terre, ils pensent seulement que sa densité et sa température sont très élevées et qu’elle mesure approximativement 6 500 kilomètres de diamètre.
Du point de vue ésotérique, la Terre a neuf strates et, dans la neuvième, se trouve le symbole de l’infini.
Il est nécessaire de savoir que le symbole sacré de l’infini se trouve au cœur de la Terre, dans son noyau vivant, et il a la forme d’un huit placé horizontalement.
Dans le Saint-Huit, dans le symbole de l’infini, se trouvent placé symboliquement le cerveau, le cœur et le sexe du génie de la Terre.
Les deux cercles opposés du Saint-Huit représentent le cerveau et le sexe. Le centre du Saint-Huit est le siège symbolique du cœur.
La lutte est terrible, cerveau contre sexe, sexe contre cerveau et, ce qui est le plus terrible, ce qui est le plus amer, c’est celle cœur contre cœur.
Tous les êtres organisés qui vivent à la surface de la Terre sont structurés en accord avec ce symbole.
Au centre du Saint-Huit existe un atome central dans lequel gravitent les douze sphères de vibration cosmique parmi lesquelles doit se développer une Humanité Solaire.
Neuf mois, demeure le fœtus dans le ventre maternel et neuf âges sont nécessaires pour que naisse l’humanité planétaire.
La neuvième sphère est le sexe. Dans la neuvième sphère se rencontrent le feu et l’eau, origine des mondes, des bêtes, des hommes et des dieux. Toute authentique Initiation blanche commence par là.
Dans la neuvième sphère se trouve la forge allumée de Vulcain, là descend Mars pour retremper son épée et conquérir le cœur de Vénus, Hermès pour nettoyer les écuries d’Augias et Persée pour couper la tête de Méduse avec son épée flamboyante.
Depuis les temps antiques, la descente à la neuvième sphère fut l’épreuve maximale pour la suprême dignité de l’Hiérophante, Bouddha, Hermès, Jésus, Krishna, Dante, Zoroastre, Quetzalcoatl, Mahomet, Moïse, etc.
Le symbole de l’infini est un symbole ésotérique que l’on peut seulement connaître à travers l’ésotérisme.
Les grands initiés disent que ce symbole est élaboré en or pur et qu’il se trouve exactement au centre de la Terre, dans la Neuvième Sphère.
En réalité, à l’intérieur de la Terre vivante existent les plus grandes splendeurs et les ténèbres les plus épaisses.
Nous devons comprendre les trois aspects de l’intérieur de la Terre.
Premier aspect : Les minéraux, l’eau, le feu, etc.
Deuxième aspect : la zone ésotérique ultraviolette.
Troisième aspect : la zone infrarouge ténébreuse.
Les couches souterraines de la Terre représentent le règne des minéraux (la lithosphère) et le règne des métaux (la Barysphère) qui enveloppent un cœur d’une incroyable densité et inertie.
Dans les dimensions de l’espace supérieur, à l’intérieur de l’organisme planétaire, existent neuf sphères concentriques supérieures sous forme de sublimes régions ineffables peuplées par des créatures élémentales, les Maîtres, des Deva, etc.
Dans les dimensions de l’espace inférieur submergé infrarouge existent sous forme de sphères concentriques les mondes enfers, de densité croissante, qui conduisent selon Dante : « Vers le milieu, le point où s’unissent toutes les substances pesantes. Ce point, vers lequel de toute part est entraînée toute substance pesante ».
Ceci est le centre du cœur de la Terre où se trouve le maximum de densité et de gravité, le siège fondamental de Satan, l’Enfer.
Là où la lumière brille plus clairement, là aussi les ténèbres sont plus épaisses, c’est la loi des analogies des contraires.
Au centre du cœur de la Terre se trouvent le siège de Satan et le temple du génie de la Terre, le symbole de l’infini et les anges et les démons en éternelle bataille.
Le noyau de la Terre a en lui-même trois aspects : premièrement physique, deuxièmement les régions de l’ultraviolet, troisièmement les régions de l’infrarouge.
La Neuvième Sphère (le sexe), au centre de la Terre et dans l’homme, est le champ de bataille entre les pouvoirs de la lumière et les pouvoirs des ténèbres.
La clé secrète qui nous permet d’entrer dans la neuvième sphère est l’arcane AZF, le Sahaja Maïthuna.
Rappelons que les symboles de Shiva, le Troisième Logos, sont toujours le Lingam noir embouti dans la Yoni.
L’important est de ne pas éjaculer l’Ens-Seminis durant la transe sexuelle, parce que dans l’Ens-Seminis se trouve tout l’Ens-Virtutis du feu.
L’arcane AZF est la clé qui nous permet d’ouvrir la neuvième porte.
Chapitre 6 – L’énergie Sexuelle
Le sexe a un cycle de 84 ans et il est gouverné par la planète Uranus.
Les pôles nord et sud de la planète Uranus alternent de façon cyclique en pointant le Soleil.
Ces pôles sont les facteurs déterminants du cycle merveilleux de 84 ans dans l’espèce humaine.
Si le pôle masculin d’Uranus est pointé vers le Soleil, l’impulsion sexuelle masculine prédomine sur la Terre.
Si le pôle négatif féminin d’Uranus est pointé vers le Soleil, l’impulsion sexuelle féminine prédomine sur la Terre. Durant 42 ans le sexe masculin prédomine, durant 42 ans le sexe féminin règne en souverain.
L’histoire de la piraterie, l’âge d’Isabelle, du déploiement masculin et des aventures chevaleresques représentent clairement le cycle sexuel masculin.
Cette année 1965, pendant laquelle les femmes se dénudent, prédominent, commandent et accusent, signale clairement le cycle sexuel féminin.
L’homme ou la femme d’âge mûr vivent de fait dans l’atmosphère sexuelle opposée à celle de leur naissance. Une semblable atmosphère est évidemment totalement stimulante. Ceci explique avec une entière exactitude pourquoi les sentiments sexuels sont très souvent plus vigoureux et riches à quarante ans qu’à trente.
Le sexe en lui-même devrait être la fonction créatrice la plus élevée, malheureusement, l’ignorance règne en souveraine et l’humanité est très loin de comprendre les grands mystères du sexe.
Si nous étudions le livre des cieux, le zodiaque merveilleux, nous pouvons comprendre que la Nouvelle Ère du Verseau soit gouvernée par le signe zodiacal du Verseau, le porteur d’eau.
Le symbole du Verseau est une femme avec deux cruches pleines d’eau ; elle essaie de mélanger intelligemment les eaux des deux cruches.
Ce symbole vient nous rappeler l’alchimie sexuelle. Si, dans les Poissons, l’homme a été seulement esclave de l’instinct sexuel symbolisé par les deux poissons dans les eaux de la vie, dans le Verseau, l’homme doit apprendre à combiner intelligemment les eaux de l’existence, il doit apprendre à transmuter les forces sexuelles.
Le Verseau est gouverné par Uranus, la planète qui gouverne les fonctions sexuelles. Il est incongru et absurde que quelques individus isolés et certaines écoles de type pseudo-ésotérique refusent le Maïthuna (la magie sexuelle) tout en ayant la prétention disent-ils d’initier la Nouvelle Ère.
Uranus est sexuel à cent pour cent, et dans la Nouvelle Ère gouvernée par cette planète, l’être humain doit connaître à fond les mystères du sexe.
Refuser le Maïthuna (magie sexuelle), signifie de fait se prononcer contre le signe du Verseau, gouverné par Uranus, le roi du sexe.
On doit se souvenir que l’énergie la plus subtile, la plus puissante, la plus fine qui est produite et conduite merveilleusement à travers l’organisme humain est l’énergie sexuelle.
En analysant très à fond le pouvoir surprenant de l’énergie sexuelle, nous arrivons à la conclusion qu’elle est extraordinairement volatile et très difficile à emmagasiner et contrôler.
L’énergie sexuelle est comme un dépôt de dynamite, sa présence signifie une source formidable de terrible potentialité et aussi un danger constant d’explosion catastrophique.
L’énergie sexuelle a ses propres canaux de circulation, son propre système électrique organisé.
Quand l’énergie sexuelle s’infiltre dans le mécanisme d’autres fonctions, elle peut alors produire de grandes explosions, de terribles catastrophes biologiques, physiologiques et psychiques.
Les manifestations de type violent et destructif de l’énergie sexuelle dérivent de certaines attitudes psychologiques négatives envers le sexe en général.
La suspicion, la peur du sexe, les préjudices sexuels, le sens cynique, brutal et obscène du sexe, etc., obstruent les canaux par où circule l’énergie sexuelle et alors, celle-ci se dévie en s’infiltrant dans d’autres canaux, systèmes et fonctions, où elle produit des catastrophes épouvantables.
L’aspect de telles catastrophes a d’habitude de multiples facettes. Parfois, il a des aspects d’un feu qui flamboie avec la colère passionnée, d’autres fois de l’amertume de la réplique nocive, des paroles qui blessent, de violentes dénonciations, etc.
Tout ceci et des milliers de dégoûtants sujets de l’espèce humaine sont précisément dus à l’infiltration de l’énergie sexuelle dans des canaux et fonctions différentes.
Les personnes qui gaspillent l’énergie sexuelle en conversations morbides de type sexuel, ou en regardant des films pornographiques, ou en lisant des nouvelles malhonnêtes, deviennent impuissantes.
Les personnes qui usent leur temps misérablement en raisonnant sur l’acte sexuel sans accomplir leurs fonctions sexuelles, deviennent impuissantes ; quand réellement, en dehors de tout raisonnement, elles vont effectuer l’acte sexuel, elles ne le peuvent pas, elles échouent.
L’imagination et la raison mal utilisées peuvent nous conduire à l’impuissance de type psycho-sexuelle.
L’imagination morbide, le mauvais usage de l’imagination, épuise l’énergie sexuelle, et quand l’individu va réaliser l’acte, il échoue, il est impuissant.
Le raisonnement excessif sur le sexe conduit à l’impuissance ; celui qui vit seulement en analysant l’acte sexuel sans le réaliser, lorsqu’il se trouve à le réaliser vraiment, doit passer par la terrible surprise qu’il ne le peut pas, il est impuissant.
En arrivant à cette partie du présent chapitre, nos lecteurs ne doivent pas s’effrayer. Étudier les mystères du sexe est urgent, mais abuser du raisonnement sexuel en excluant l’acte sexuel, pour une période de temps très longue et indéfinie, produit l’impuissance psycho-sexuelle
Il existe la sous-imagination et l’infra-imagination. Toute personne peut, si elle le souhaite, contempler avec pureté une autre personne du sexe opposé, mais la sous-imagination et l’infra-imagination peuvent nous trahir dans les niveaux submergés du mental, et nous conduire au coït dans d’autres états de conscience ; le résultat est habituellement les pollutions nocturnes avec une abondante perte de liqueur séminale.
Constamment arrivent au siège patriarcal du mouvement gnostique, de la ville de Mexico, de nombreuses lettres de personnes qui se plaignent d’avoir des rêves érotiques accompagnés de pollutions nocturnes.
Il est clair qu’avec le Maïthuna quotidien l’être humain s’accoutume à réfréner l’acte sexuel pour ne pas renverser le Semen ; le résultat est que le sujet s’accoutume tant à ce sur-effort que quand dans les rêves, il réalise l’acte, alors, que ce soit par habitude ou par instinct, il se réfrène pour éviter l’émission de la liqueur séminale, en conséquence, la pollution ne se produit pas.
Le sexe et l’imagination se trouvent intimement associés. Il est impossible d’arriver à la chasteté absolue si nous ne transformons pas l’imagination en un miroir pur sans la moindre tache.
Il est urgent de transformer la sous-imagination mécanique et morbide, et l’infra-imagination automatique et luxurieuse en l’imagination d’un enfant nouveau-né.
Ce type de transformation est seulement possible avec une aide spéciale de la divine mère Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques.
Il est nécessaire de savoir prier, savoir supplier le divin serpent, en lui demandant le miracle de transformer l’imagination subjective et mécanique en l’imagination d’un enfant nouveau-né.
Elle seule, la mère divine, le serpent sacré, peut transformer la sous-imagination morbide et l’infra-imagination bestiale en l’imagination innocente d’un enfant nouveau-né.
Un petit enfant peut contempler une belle femme nue de façon pure et parfaite, sans sentir la plus minime luxure. En réalité, tant que l’on n’est pas comme un enfant innocent, il est impossible d’entrer dans le royaume de l’ésotérisme.
Dans le monde physique, quelques personnes ont atteint la chasteté parfaite, et peuvent se donner le luxe de contempler le corps nu d’une personne de sexe opposé sans sentir aucune sorte de luxure.
Il est clair que ces personnes exceptionnelles croient être arrivées à la chasteté absolue dans les autres territoires subconscients du mental, sans suspecter le moins du monde que la sous-imagination et l’infra-imagination subjective et mécanique les trahissent en dessous des limites de la sphère intellectuelle.
Ce type de personnes exceptionnelles peut avoir une imagination pure, mais elles ignorent que la sous-imagination et l’infra-imagination se trouvent être épouvantablement fornicatrices sur des terrains inconnus de leur raison et de leur intellect.
Quand cette sorte de gens est soumise à des épreuves de chasteté dans les mondes supérieurs ou dans les mondes submergés de la nature, quand on les met dans des états situationnels et des temps différents de type infraconscient ou subconscient, malheureusement, ils échouent.
De nombreuses personnes nous écrivent en demandant des remèdes aux pollutions nocturnes ; nous répondons toujours à ces malades en leur prescrivant la magie sexuelle, le Maïthuna.
Ceux qui s’habituent à réfréner l’acte sexuel pour ne pas éjaculer la liqueur séminale se guérissent des pollutions nocturnes.
Les rêves morbides, luxurieux, sont dus à la sous-imagination mécanique et à l’infra-imagination de type érotique et automatique.
Si nous mettons en marche le mécanisme d’un écran de télévision, alors auront lieu de façon automatique de nombreuses scènes, des tableaux, des figures, devant les yeux du spectateur. L’imagination est comme un écran de télévision, n’importe quel choc sexuel la met en marche, non seulement dans la sphère intellectuelle, mais aussi dans les autres territoires submergés du mental.
Tout rêveur dans les mondes internes peut être affecté par des représentations de type morbide. Ces représentations produisent des rêves érotiques et des pollutions nocturnes.
Si le rêveur a transformé la sous-imagination et l’infra-imagination en l’imagination d’un enfant innocent, alors les rêves érotiques deviennent impossibles, ils disparaissent de façon radicale et définitive.
Si n’importe quel étudiant ésotériste était soumis à d’horribles épreuves sexuelles dans les mondes internes, sans être d’abord passé par de très longues périodes de magie sexuelle quotidienne, il est clair qu’il échouerait tristement, en perdant sa liqueur séminale dans des pollutions nocturnes.
Sans la magie sexuelle, sans le Maïthuna, AZF, il est impossible d’avancer sur le sentier initiatique.
Quand l’énergie sexuelle est centrifuge, quand elle s’écoule du dedans vers le dehors, le résultat est la perte séminale, les pollutions nocturnes. Avec le Maïthuna, l’arcane AZF, la magie sexuelle, les différents courants d’énergie sexuelle inversent leur cours, deviennent centripètes, ils s’écoulent alors de l’extérieur vers l’intérieur.
Les pertes séminales, les pollutions nocturnes, deviennent totalement impossibles quand l’énergie sexuelle s’écoule de l’extérieur vers l’intérieur.
L’énergie sexuelle contient en elle-même un niveau moléculaire supérieur, le sceau universel ou le dessin cosmique de l’homme véritable ; ce dessin, nous pouvons le faire cristalliser à l’intérieur de chacun de nous au moyen de la magie sexuelle.
Celui qui veut s’autoréaliser à fond doit descendre à la neuvième sphère et travailler avec le feu et l’eau, origine des mondes, bêtes, hommes et dieux, toute authentique initiation blanche commence par là. Il existe une intime relation entre l’énergie sexuelle et l’imagination. L’énergie sexuelle et le fondement basique de l’Autoréalisation intime.
Les initiés qui parcourent le sentier en lame de rasoir sont soumis à de nombreuses épreuves sexuelles dans les mondes infraconscients, inconscients, humains, sous-humains et infrahumains.
Si l’initié ne transforme pas la sous-imagination morbide et l’infra-imagination mécanique et érotique en imagination d’un enfant nouveau-né, innocent, il est clair qu’il échouera inévitablement dans toutes les épreuves sexuelles.
Il est nécessaire de savoir que les initiés sont placés dans les mondes internes dans d’autres temps, lieux, situations et états de conscience sous-humains, infrahumains, différents, distincts, divers, où ils ne se rappellent pas le moins du monde leurs études, le chemin, etc. Maintenant, nos lecteurs comprendront la relation intime existant entre le sexe et l’imagination.
L’énergie sexuelle peut convertir l’homme en ange ou en bête.
Dans le monde occidental existent de nombreuses personnes qui haïssent mortellement la magie sexuelle ; ces personnes justifient leur haine absurde par de nombreux prétextes. Elles disent que le Maïthuna, la magie sexuelle, serait soi-disant seulement pour les orientaux et que nous, les occidentaux, nous ne serions pas préparés. Ces personnes affirment qu’avec cet enseignement de yoga sexuel, la seule chose que l’on peut obtenir, c’est une récolte de magiciens noirs.
Ce qui est intéressant dans tout cela, c’est que ces personnes de type réactionnaire, conservateur, régressif et retardataire ne disent pas un seul mot contre la fornication, l’adultère, la prostitution, l’homosexualité, la pédérastie, la masturbation, etc. ; tout ceci leur paraît le plus normal et ils ne voient aucun inconvénient à gaspiller tristement l’énergie sexuelle.
Les ignorants fornicateurs du pseudo-occultisme réactionnaire méconnaissent totalement la doctrine secrète du sauveur du monde, l’ésotérisme chrétien.
La réaction pseudo-ésotérique et pseudo-occultiste ignore que les sectes gnostiques chrétiennes primitives pratiquaient le Maïthuna, la magie sexuelle. Le Maïthuna a toujours été enseigné dans les anciennes écoles occidentales des mystères. Le Maïthuna était connu dans les mystères des Templiers, dans les mystères des Aztèques, Mayas, Incas, Chibchas, Zapotèques, Araucans, Toltèques, les mystères d’Eleusis, de Rome, de Mithra, de Carthage, de Tyr, les mystères celtes, phéniciens, égyptiens, druidiques et chez toutes les sectes chrétiennes primitives, comme la secte des Esséniens, qui avaient leur couvent au bord de la mer Morte et dont l’un des membres les plus exaltés a été le divin rabbi de Galilée.
Le Maïthuna, la magie sexuelle, est universel ; il est connu dans les mystères du nord et du sud, de l’est et de l’ouest du monde, mais le refusent violemment les pseudo-occultistes réactionnaires, fornicateurs et régressifs.
La pierre fondamentale des authentiques et légitimes écoles des mystères est le Maïthuna, l’arcane AZF, la magie sexuelle.
Chapitre 7 – L’Attraction des Opposés
L’énergie sexuelle du Troisième Logos harmonise de façon splendide toutes les fonctions de l’organisme humain.
L’énergie sexuelle est non seulement parfaite en elle-même, mais elle recherche aussi la perfection de tous les êtres existants.
L’énergie sexuelle produit l’accord et la concordance entre toutes et chacune des fonctions spécifiques de l’organisme humain.
L’énergie sexuelle travaille dans le laboratoire merveilleux de l’organisme humain, dans le but de lui donner une haute potentialité et harmonie.
L’énergie créatrice du Troisième Logos essaie toujours de compléter de façon parfaite chacune des merveilleuses fonctions physiologiques, psychosomatiques et spirituelles de l’être humain.
L’énergie créatrice du Troisième Logos complète, corrige les déficiences, et réalise une œuvre achevée.
Si nous considérons l’homme en lui-même comme un demi-être et la femme comme l’autre moitié, nous arriverons alors par déduction logique à l’attraction amoureuse des opposés.
Les âmes vont assoiffées d’amour à la recherche de leur autre moitié, l’âme jumelle dont elles ont été séparées depuis l’aurore de la création.
Nous avons toujours besoin, dans le chemin de la vie, d’un autre être qui puisse nous combler, qui puisse remplacer avec une parfaite exactitude ce qui nous manque, non seulement au niveau physiologique, mais aussi au niveau psychosomatique et spirituel.
Chacune de nos fonctions physiques et psychiques nécessite un complément très humain, c’est une nécessité naturelle de tout être vivant.
La combinaison mutuelle d’éléments de la nature, les noces chimiques, la combinaison sexuelle d’éléments opposés pour obtenir un tout parfait, constituent le fondement vivant de tout ce qui est, de tout ce qui a été, et de tout ce qui sera.
Il est démontré que les éléments s’attirent et se combinent amoureusement en accord avec le nombre complémentaire d’électrons.
Tout homme des sciences chimiques sait très bien grâce à l’observation et à l’expérience que l’enveloppe parfaite étant constituée par un nombre d’électrons, le sodium, avec un électron de trop, s’unit sexuellement au chlore, à qui il manque un électron.
L’étonnant dans tout ceci, le merveilleux, c’est que le sodium, avec son électron de trop, ne pourrait jamais de la vie se combiner avec d’autres alcalis composés de façon analogue.
Au fond de toutes ces merveilles, de tous ces prodiges de l’amour, nous trouvons le mariage des éléments et la pierre fondamentale sur laquelle repose toute chimie.
Sans aucune exagération, nous pouvons affirmer que ce même principe de l’attraction sexuelle des opposés est toujours applicable, sans aucune exception, à l’attraction et au mariage des hommes et des femmes.
Chaque fonction organique et psychique veut toujours se compléter et le sentiment d’indifférence, d’attraction et de répulsion entre homme et femme est le résultat exact d’un calcul subtil extraordinairement rapide réalisé silencieusement.
Le sens sexuel, plus rapide que la pensée, fait des calculs qui étonnent, et il sait avec précision mathématique si la personne de sexe opposé que nous avons en face peut contenir tous les facteurs de réciprocité nécessaires pour nous compléter.
Dans l’organisme humain, les différentes glandes et leurs systèmes et fonctions dépendants agissent par paires, les uns contrôlant les aspects masculins, d’autres contrôlant les aspects féminins.
Il existe un merveilleux échange de substances chimiques entre les glandes masculines et féminines.
Le double aspect masculin et féminin de la glande pituitaire est quelque chose qui étonne.
Tout homme de science sait très bien que le lobule antérieur de la pituitaire est masculin et que le postérieur est féminin.
À l’intérieur de l’organisme humain, les glandes masculines et féminines coordonnent de façon harmonieuse toutes les fonctions biologiques.
Vénus et Mars contrôlent les glandes pituitaire et pinéale. Alors que Vénus, dans la pituitaire, veut dormir, Mars, dans la pinéale, veut continuer à lutter.
Dans le cou se répète la même lutte entre Vénus et Mars. Vénus contrôle la thyroïde et Mars la parathyroïde.
L’écorce et la moelle des surrénales représentent toujours des contreparties masculines et féminines qui conduisent à la lutte ou au vague.
Cette union d’éléments sexuels masculins et féminins dans chacune des glandes de l’organisme humain est sagement symbolisée dans les images du tantrisme tibétain, où chaque dieu apparaît accompagné d’une déesse ou Shakti féminine.
Les tragédies du monde sont terribles et chaque homme et chaque femme, depuis l’âge de quatorze ans, recherchent leur complément sexuel.
N’importe quel homme peut trouver chez une femme son complément pour une fonction déterminée spécifique, mais il peut se trouver le cas qu’il ne trouve qu’avec une autre femme son complément pour son centre de gravité fondamental.
La femme dans ceci n’est pas une exception et, maintenant, nous comprenons mieux la cause tragique sexuelle des fameux triangles qui se terminent toujours par le divorce ou des coups de feu.
Ce n’est qu’avec la vertu, ce n’est qu’en accomplissant le commandement chrétien de ne pas commettre d’adultère que cessent d’exister le triangle fatals.
L’idéal dans l’amour est de rencontrer l’autre moitié, l’autre moitié de l’orange, l’âme jumelle.
Seul le complément total et parfait peut nous donner le bonheur inépuisable ; malheureusement, c’est beaucoup demander, nous ne méritons pas tant, nous sommes tous pleins de karma.
L’idéal dans l’amour est de rencontrer l’autre moitié, l’autre moitié de l’orange, l’âme jumelle.
Sur le terrain de la vie conjugale, nous avons pu vérifier que parfois l’homme dirige et d’autres fois la femme.
Dans tous les foyers, il y en a un qui dirige et un autre qui est dirigé ; ne pas confondre ceci avec le fait de commander ou d’être commandé.
En parlant de façon astrologique, nous dirons que Vénus doit conduire à la Lune, Mercure à Vénus, Saturne à Mercure, Mars à Saturne, Jupiter à Mars et la Lune à Jupiter.
Il est clair que pour ceci, il est nécessaire de savoir quelle est l’étoile qui guide notre vie.
Ces sages combinaisons de type astrologique, telles que nous les donnons ici, signifient une attraction mutuelle et un parfait complément sexuel.
Tout autre type d’unions sexuelles en dehors de cet ordre est absurde et même illégitime, parce qu’il viole la nature sexuelle des intéressés, en leur laissant de profondes blessures psychiques, très difficiles à cicatriser.
L’homme mercurien qui adore la belle vénusienne par l’amour et la douceur qu’elle irradie, peut la faire sortir de sa romantique paresse et lui donner la légèreté mercurienne dont elle a besoin.
La femme jupitérienne follement amoureuse d’un homme martien, peut éteindre sa violence et mettre en cause son énergie de façon édifiante.
L’attraction des contraires a son origine dans un modèle cosmique divin, ineffable.
Le type lunaire doit toujours aller vers le vénusien, le type vénusien se déplace vers le mercurien, le type mercurien vers le saturnien, le type saturnien vers le martien, le type martien vers le jupitérien, et le type jupitérien vers le lunaire.
Sur cette base de combinaisons cosmiques merveilleuses peuvent se combiner les types humains pour établir sur la face de la Terre le mariage parfait.
Les couples gnostiques qui travaillent intensément dans la Forge allumée de Vulcain à l’intérieur de la neuvième sphère (le sexe), peuvent, au moyen du Maïthuna (magie sexuelle), obtenir ce que ne peut pas obtenir l’ennemi du sexe, même s’il se déclare végétarien et se torture toute la vie en menant une vie d’ermite.
Dans le sexe se trouve la force la plus grande qui puisse libérer ou asservir l’homme.
Chapitre 8 – L’Hydrogène Sexuel Si-12
Il est urgent de savoir que dans l’univers existent douze hydrogènes basiques fondamentaux.
Les douze hydrogènes basiques s’échelonnent en accord avec les douze catégories de matière.
Les douze catégories de matière existent dans tout le créé. Rappelons-nous les douze sels du zodiaque, les douze sphères de vibration cosmique, à l’intérieur desquelles doit se développer l’humanité solaire.
Des douze hydrogènes basiques dérivent tous les hydrogènes secondaires dont les différentes densités vont de 6 à 12 283.
Le terme hydrogène a, en gnosticisme, un sens très étendu. Tout élément simple est en réalité un hydrogène d’une certaine densité.
L’hydrogène 384 se trouve dans l’eau, le 192 dans l’air, le 96 est déposé sagement dans le magnétisme animal, les émanations du corps humain, les rayons X, les hormones, les vitamines, etc.
Les frères du mouvement gnostique sont très familiarisés avec les hydrogènes 48, 24, 12 et 6, car nous les avons déjà étudiés dans nos précédents messages de Noël. L’hydrogène 48 correspond au chlore Cl, de poids atomique 35,5 ; l’hydrogène 24 correspond au fluor F, de poids atomique 19 ; l’hydrogène 12 correspond à l’hydrogène de la chimie de poids atomique 1.
Le carbone, l’azote et l’oxygène ont les poids atomiques de 12, 14 et 16. L’hydrogène 96 correspond au brome, de poids atomique 80 ; l’hydrogène 192 correspond à l’iode, de poids atomique 127.
Ce sujet si intéressant des hydrogènes appartient au rayon de la chimie occulte ou chimie gnostique et, puisqu’il est très difficile, pour le bien de nos étudiants, nous préférons l’étudier peu à peu dans chacun de nos messages de Noël.
Passons maintenant à l’étude du fameux hydrogène sexuel SI-12, le merveilleux hydrogène créateur qui s’élabore sagement dans la fabrique de l’organisme humain.
La nourriture passive de l’assiette passe à l’intérieur de l’organisme humain par de nombreuses transformations, raffinements et subtilisations, qui se déroulent à l’intérieur de l’échelle musicale, do, ré, mi, fa sol, la, si.
La nourriture passive de l’assiette commence avec la note do, le chyme résultant de la première étape de transformation continue avec la note ré, l’aliment le plus raffiné qui passe par osmose dans la circulation sanguine continue avec la note mi, et ainsi de suite, les processus continuent jusqu’à ce que soit élaboré le meilleur de tout l’organisme, le merveilleux élixir, la liqueur séminale, avec son hydrogène dans la note si.
L’hydrogène sexuel SI-12 se trouve dans le Semen, c’est le pouvoir créateur du Troisième Logos.
La première octave musicale, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, correspond exactement à la fabrication d’hydrogène sexuel SI-12 à l’intérieur de l’organisme humain.
Un choc très spécial au moyen du Maïthuna (magie sexuelle) permet à l’hydrogène sexuel SI-12 de passer à une deuxième octave musicale, do ré mi fa sol la si, dont le résultat vient à être la cristallisation de l’hydrogène sexuel SI-12, sous la forme extraordinaire du corps astral.
Ceci est ce qui s’appelle transmuter le plomb en or.
Il est urgent de transmuter la chair et le sang en le corps astral.
Un second choc au moyen du Maïthuna (magie sexuelle) permet à l’hydrogène sexuel SI-12 de passer à une troisième octave musicale Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, dont le résultat vient à être la cristallisation de l’hydrogène sexuel SI-12 sous la forme extraordinaire du corps mental (corps de paradis).
Un troisième choc au moyen du Maïthuna (magie sexuelle) permet à l’hydrogène SI-12 de passer à une quatrième octave musicale Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, dont le résultat est la cristallisation de l’hydrogène sexuel SI-12 sous la forme magnifique du corps de la volonté consciente ou corps causal.
L’hydrogène sexuel SI-12 est similaire au fruit est le surprenant, c’est qu’il cristallise toujours dans des organismes de chair et d’os. Rappelons-nous que le corps physique est le résultat de l’hydrogène sexuel SI-12.
Le véritable corps mental est le produit du Maïthuna (la magie sexuelle) et de l’hydrogène sexuel SI-12. C’est le corps de paradis, un corps de perfection, un corps de chair et d’os, mais une chair qui ne vient pas d’Adam.
Le corps de la volonté consciente, également appelé corps causal, vient aussi à être le résultat de l’acte sexuel (Maïthuna) sans renverser le Semen.
Le corps de la volonté consciente ou corps causal résulte de la cristallisation de l’hydrogène sexuel SI-12.
L’authentique astral, le véritable mental, le légitime causal, sont les corps solaires, les corps existentiels supérieurs de l’Être.
Qui fabrique dans la neuvième sphère les corps existentiels supérieurs de l’Être, les corps solaires, peut et a parfaitement le droit d’incarner son Être réel, son esprit triun immortel, Atman, Bouddhi, Manas ou esprit divin, esprit de vie et esprit humain (intime, âme spirituelle, âme humaine).
Alors, en arrivant à ces hauteurs initiatiques, on dit qu’est né un nouvel homme, le fils de l’homme, un nouveau maître du jour, un maître du Mahamanvantara.
Le corps physique est soutenu par l’hydrogène 48, l’excédent de cet hydrogène se convertit en hydrogène 24, dont s’alimente le corps astral.
L’excédent de l’hydrogène 24 se convertit en hydrogène 12 (à ne pas confondre avec l’hydrogène sexuel SI-12). L’hydrogène 12 sert à alimenter le corps mental.
L’excédent de l’hydrogène 12 se convertit en hydrogène 6, dont s’alimente le corps de la volonté consciente ou corps causal authentique.
La création des corps solaires est une question de Maïthuna (magie sexuelle), sans renverser le Semen, et se réalise dans la forge allumée de Vulcain, dans la neuvième sphère, le sexe. C’est un travail plus amer que le fiel ; vingt ou trente ans de connexion sexuelle quotidienne avec une seule femme et sans renverser jamais une seule goutte de Semen, sans permettre que le Semen sorte de l’organisme.
Le Deux-fois-né qui naît dans les mondes supérieurs, qui naît comme maître du Mahamanvantara, qui sort de la neuvième sphère pour avoir achevé son travail, ne peut jamais retourner à la neuvième sphère, parce que ceci serait un crime, ce serait similaire au fils qui, après être né, voudrait retourner de nouveau dans la matrice de sa mère.
Le Deux-fois-né est fils de la mère Kundalini, et s’il veut progresser, il doit aimer sa mère divine, il ne doit jamais oublier sa mère.
Le Deux-fois-né reste interdit d’acte sexuel pour toute l’éternité et doit arriver à la chasteté absolue dans tous les territoires du mental.
Chapitre 9 – Les Corps Lunaires
Toutes les écoles très ésotériques et très occultistes fondent leurs études sur le septénaire théosophique que nous présentons ici :
1 Atman (l’Intime) ;
2 Bouddhi (l’Âme spirituelle) ;
3 Manas Supérieur (l’Âme humaine) ;
4 Manas Inférieur (Corps mental) ;
5 Kamas (Corps de désirs ou astral) ;
6 Lingam Sarira (Corps vital) ;
7 Estula Sarira (le Corps physique).
Atman est le seigneur, l’Intime ; Bouddhi est l’âme spirituelle ; le Manas supérieur est l’âme humaine.
Les deux âmes doivent travailler sous la direction du seigneur, mais ceci est seulement possible chez les Maîtres ; tandis que l’âme humaine travaille, l’âme spirituelle joue.
L’âme spirituelle est féminine et l’âme humaine est masculine. Chez les Maîtres, l’âme spirituelle est d’habitude imprégnée de fruits qui, quand ils naissent, doivent être élaborés par l’âme humaine.
Les gens se sentent très orgueilleux avec leur corps mental car avec lui nous raisonnons, nous discutons, nous projetons, etc., mais ce corps mental est lunaire à cent pour cent et tous les animaux l’ont à l’état résiduel.
Les gens vivent dans le monde des passions animales et jouissent dans les désirs passionnels, parce que le véhicule émotionnel que nous possédons est seulement un corps lunaire animal de désirs bestiaux.
Le corps vital est le corps tétradimensionnel, le Lingam Sarira des Hindous, le fondement vivant de toutes les activités physiques, chimiques, caloriques, perceptives, etc.
En réalité, le corps vital n’est que la section supérieure du corps physique, la partie tétradimensionnelle du corps physique.
À l’intérieur des véhicules mental et de désirs, beaucoup de clairvoyants voient habituellement une belle créature de couleur bleu électrique, très jolie, qu’ils confondent facilement avec l’âme humaine ou corps de la volonté consciente (corps causal).
En réalité, l’animal intellectuel n’a pas encore de corps causal. La belle créature bleu ciel que les clairvoyants voient à l’intérieur des véhicules lunaires, est ceci que dans le Zen bouddhiste on appelle Bouddhata, l’Essence, une fraction de l’âme humaine sacrée, à l’intérieur de nous.
Aucun animal intellectuel n’a de corps causal. Aucun animal intellectuel n’a incarné la triade immortelle. Si quelqu’un incarnait sa triade immortelle, il cesserait immédiatement d’être un animal intellectuel et se convertirait en Homme.
Ce n’est qu’en fabricant les corps solaires que nous pouvons nous donner le luxe d’incarner la divine triade immortelle : Atman, Bouddhi, Manas.
Si nous voulons monter, nous devons d’abord descendre. Ce n’est qu’en descendant à la neuvième sphère que nous pouvons fabriquer les corps solaires pour incarner la triade immortelle et nous convertir en Hommes.
Pour le moment, nous sommes seulement des animaux intellectuels.
La seule chose qui nous orne est l’intellect, mais si on nous enlevait l’intellect, nous serions des animaux très inutiles, pires que les orangs-outans et gorilles, créatures idiotes, sans défense, bestiales.
Le bouddhisme Zen considère les corps lunaires comme des formes mentales que nous devons dissoudre, réduire en poussière.
Les corps lunaires sont une propriété commune de toutes les bêtes, en incluant la bête intellectuelle appelée par erreur homme.
Ce n’est qu’en fabricant les corps solaires que nous pouvons nous donner le luxe d’incarner la triade immortelle pour nous convertir véritablement en Hommes.
Les corps solaires sont le résultat d’un travail conscient fait sur soi-même.
Ce n’est qu’en descendant à la neuvième sphère que nous pouvons fabriquer les corps solaires et incarner la triade immortelle, pour naître dans les mondes supérieurs comme nouveau Maître du Mahamanvantara.
L’animal intellectuel vit durant les heures du sommeil et après la mort dans les mondes suprasensibles avec des corps lunaires. Ces corps sont froids et fantomatiques.
Les corps solaires sont des flammes vivantes, rayonnantes, sublimes. Rappelle-toi que les Anges, Archanges, Maîtres, etc., utilisent des corps solaires.
L’authentique corps astral solaire est un véhicule de chair et os, mais d’une chair qui ne vient pas d’Adam, un corps d’une incalculable beauté et de suprême félicité.
Le légitime corps mental solaire est le corps de paradis, un corps de chair et d’os, mais de chair qui ne vient pas d’Adam, un corps de nature féminine, réceptive.
Le véritable corps mental solaire est au-delà du raisonnement, c’est un véhicule pour comprendre.
Ceux qui possèdent le véritable corps mental n’ont pas besoin d’accepter ni de rejeter, ils comprennent et c’est tout.
L’authentique corps mental solaire a trois cent mille clans ou centres magnétiques, et chaque clan doit vibrer au même ton sans aucun effort.
Le corps mental solaire avec ses trois cent mille clans est formidable, merveilleux
L’adepte qui possède un véhicule mental solaire complètement développé reçoit et comprend la vérité de moment en moment, sans la terrible bataille de la pensée.
Le légitime corps de la volonté consciente permet à l’adepte d’avoir l’immortalité consciente.
Le légitime corps de la volonté consciente permet à l’adepte de réaliser des actions nées de la volonté consciente, permet à l’adepte de déterminer des circonstances.
Tout Maître qui est né dans les mondes supérieurs doit éliminer les corps lunaires, ceux-ci remplacent notre rémanent animal qui vient des temps antiques.
Les désincarnés communs et courants, vêtus de leurs corps lunaires, paraissent des somnambules inconscients, froids, fantomatiques, vivant dans le passé.
L’animal intellectuel est lunaire à cent pour cent et, en réalité, il n’est pas un Homme véritable.
Ce n’est qu’en fabricant les corps solaires que nous nous convertissons en Hommes véritables.
Chapitre 10 – Le Moi Pluralisé
Les auteurs qui affirment l’existence d’un égo ou moi permanent et immuable sont des sincères trompés aux très bonnes intentions.
Il est urgent de savoir qu’à l’intérieur de nos corps lunaires animaux, nous avons le Moi pluralisé.
Chaque sensation, chaque émotion, chaque pensée, chaque sentiment, passion, haine, violence, jalousie, colère, convoitise, luxure, envie, orgueil, paresse, gourmandise, etc., sont constitués par de petits Moi qui ne se trouvent en aucune manière liés ou coordonnés entre eux.
Il n’existe pas, il n’y a pas de Moi intégral, unitotal, mais une multitude de Moi mesquins, criards et querelleurs qui luttent entre eux, qui combattent pour la suprématie.
Cela enchante les moines du monastère du mont Athos de se rendre conscients de tous ces petits Moi, d’apprendre à les manipuler, de les faire passer d’un centre à l’autre, etc.
Les moines s’agenouillent et en élevant leurs bras, les coudes pliés, ils disent : « Égo », à voix haute et en prolongeant le son, tandis qu’en même temps ils s’efforcent de localiser le point de leur organisme ou résonne le mot « égo » (Moi) ; le but de cet exercice est de sentir le Moi, de le faire passer d’un centre à l’autre, à volonté.
Les Moi que nous avons mis à l’intérieur des corps lunaires sont de vrais démons que nous avons nous-mêmes créés.
Un Moi suit automatiquement un autre et quelques-uns apparaissent en compagnie d’autres, mais il n’existe pas d’ordre dans tout ceci, il n’y a pas de véritable unité dans cela, il existe seulement des associations accidentelles, des petits groupes qui s’associent de façon inconsciente et subjective.
Chacun de ces petits Moi isolé représente une infime partie de la totalité de nos fonctions, mais croit faussement être en permanence le tout.
Quand l’animal intellectuel appelé par erreur homme dit « je », il a l’impression qu’il parle de lui dans sa totalité, mais, en réalité, c’est seulement un des petits Moi de la légion qui parle.
Le Moi qui, aujourd’hui, jure fidélité devant l’autel de la gnose, croit être le tout, l’unique, l’homme complet, mais il est seulement un des nombreux Moi de la légion ; quand ce Moi tombe de son poste de commande, un autre Moi, ennemi de la gnose, occupe l’endroit, et le sujet qui paraissait très enthousiaste pour la gnose, se trouve alors converti en ennemi, attaquant notre mouvement, notre doctrine, etc.
Le Moi qui, aujourd’hui, jure un amour éternel à une femme a l’impression d’être l’unique, le maître, l’homme complet, et dit : je t’adore, je t’aime, je donne ma vie pour toi, etc., mais quand ce Moi amoureux est remplacé par un autre Moi à son poste de commande, nous voyons alors le sujet abandonnant la femme, s’éprendre d’une autre, etc.
Tous ces petits Moi sont de vrais démons qui vivent à l’intérieur des corps lunaires.
Tous ces petits Mois se fabriquent dans les cinq cylindres de la machine, ces cinq cylindres sont : la pensée, l’émotion, le mouvement, l’instinct, le sexe.
Déjà, dans notre précédent Message de Noël, nous avons parlé très largement des cinq centres de la machine organique.
Il est malheureux que, par manque de sagesse, les êtres humains fabriquent dans les cinq cylindres de la machine d’innombrables démons qui volent une partie de notre conscience et de notre vie.
Il est également parfaitement certain et hors de tout doute que, parfois, se mettent à l’intérieur des corps lunaires quelques démons ou Moi étrangers créés par d’autres personnes ; ces Moi étrangers volent une partie de notre conscience, ils s’installent dans n’importe quel cylindre de la machine et se convertissent, pour cette raison, en une partie de notre égo (Moi).
En réalité, l’animal intellectuel n’a pas de véritable individualité, il n’a pas de centre de gravité permanent, ni de véritable sens de responsabilité morale.
L’unique chose de valeur, l’unique chose importante que nous ayons à l’intérieur de nos corps lunaires est la Bouddhata, l’Essence sacrée, le matériau psychique qui, malheureusement, est gaspillé par les différentes entités qui, dans leur ensemble, constituent l’égo, le Moi pluralisé.
De nombreuses écoles pseudo-occultistes et pseudo-ésotériques divisent le Moi en deux, assurent avec emphase que nous avons un Moi supérieur, divin, immortel, et croient que ce Moi supérieur ou égo divin doit contrôler et dominer totalement le Moi inférieur.
Ce concept est totalement faux, parce que supérieur et inférieur sont deux sections d’une même chose.
Le Moi est enchanté de se diviser en supérieur et inférieur. Le moi aime penser qu’une partie de lui-même est divine, éternelle, immortelle. Le Moi aime qu’on le loue, qu’on lui rende culte, qu’on le mette sur les autels, qu’on le divinise, etc.
En réalité, ce Moi supérieur, cet égo divin, n’existe pas, l’unique chose que nous avons à l’intérieur des corps lunaires est l’Essence et la légion du Moi, c’est tout.
Atman, l’Être, n’a rien à voir avec aucun type de Moi. L’Être est l’Être, et il est au-delà de n’importe quel type de Moi.
Notre Être réel est impersonnel, cosmique, ineffable, terriblement divin.
Malheureusement, l’animal intellectuel ne peut pas incarner son Être réel (Atman-Bouddhi-Manas), parce qu’il a uniquement des corps lunaires, et ces derniers ne résisteraient pas au terrible voltage électrique de notre Être véritable, alors nous mourrions.
Les démons qui habitent dans les corps lunaires ne sont pas prisonniers à l’intérieur de ces corps animaux. Normalement, ils entrent et ils sortent, ils voyagent à divers endroits ou se promènent, subconscients, dans les différentes régions moléculaires de la nature.
Après la mort, le Moi pluralisé continue dans les corps lunaires, se projetant depuis ceux-ci jusqu’à n’importe quel endroit de la nature.
Les médiums du spiritisme ou du spiritualisme prêtent leurs matières ou véhicules physiques à ces Moi des morts. Ces Moi, bien qu’ils donnent des preuves de leur identité, bien qu’ils démontrent être le vrai mort invoqué, ne sont pas l’Être réel du défunt.
Le karma des médiums, dans leurs vies postérieures, est l’épilepsie. Tout sujet épileptique a été dans sa vie passée un médium spirite ou spiritualiste.
Toutes les entités qui constituent l’égo (le Moi) ne retournent pas dans ce monde pour se réincorporer ou renaître dans un nouvel organisme. Quelques-unes de ces entités ou petits Moi ont l’habitude de se séparer du groupe pour entrer dans les mondes enfers de la nature ou règne minéral submergé, d’autres de ces entités jouissent en se réincorporant dans un organisme du règne animal inférieur, chevaux, ânes, chiens, etc.
Les Maîtres de la Loge blanche ont l’habitude d’aider quelques morts distingués qui se sont sacrifiés pour l’humanité.
Quand nous nous proposâmes d’enquêter sur Pancho Villa, le grand héros de la révolution mexicaine, nous l’avons trouvé dans les mondes enfers encore obsédé par l’idée de tuer, menaçant de son pistolet tous les habitants du sous-monde.
Cependant, ce Pancho Villa du règne minéral submergé n’est pas tout. Le meilleur de Pancho Villa vit dans le monde moléculaire ; il n’a certainement pas atteint la libération intermédiaire qui permet à quelques désincarnés de profiter de quelques vacances dans les différents royaumes moléculaires et électroniques de la nature, mais il reste sur le seuil, attendant l’opportunité d’entrer dans une nouvelle matrice.
Ce qui se réincorporera de ce qui fut Pancho Villa ne sera jamais le Pancho Villa des mondes enfers, le terrible assassin, mais le meilleur du général, ces valeurs qui se sont sacrifiées pour l’humanité, ces valeurs qui ont donné leur sang pour la liberté d’un peuple opprimé.
Le général désincarné ou, pour mieux dire, les valeurs réellement utiles du général, retourneront, se réincorporeront, la Grande Loi lui paiera son sacrifice en le conduisant jusqu’à la première magistrature de la nation.
Nous avons cité le général Pancho Villa de façon illustratrice pour nos lecteurs.
Cet homme a reçu une aide spéciale à cause de son grand sacrifice pour l’humanité.
Cependant, il existe dans le monde des personnes qui ne pourraient pas recevoir cette aide, parce que si on leur enlevait tout ce qu’elles ont d’animal et de criminel, il ne resterait rien.
Cette sorte de bêtes humaines doit entrer dans les involutions des mondes de la nature.
Un certain initié a souffert l’indicible parce que, dans les mondes enfers, il échouait dans toutes les épreuves de chasteté, bien que dans le monde physique, il eût atteint la parfaite chasteté. Cet initié se mortifiait, implorait et suppliait en demandant une aide supérieure à sa propre mère Kundalini.
Sa mère divine l’aida ; elle, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, supplia pour lui, pour son fils, pour l’initié, et celui-ci fut appelé en jugement devant les tribunaux du karma.
Les terribles seigneurs du karma le jugèrent et le condamnèrent à l’abîme, aux ténèbres extérieures, où l’on entend seulement les pleurs et les grincements de dents.
L’initié, plein d’une infinie terreur, écouta l’horrible sentence, le bourreau cosmique leva l’épée et la dirigea menaçant contre le frère épouvanté ; mais il sentit que quelque chose remuait à l’intérieur de lui et, étonné, il vit sortir de ses corps lunaires un Moi fornicateur, une entité que lui-même avait créée dans d’antiques réincarnations ; la perverse entité fornicatrice entra dans les involutions des mondes enfers, et l’initié se vit alors libre de ces bestialités internes qui le tourmentaient tant.
En réalité, l’égo est une somme d’entités distinctes, différentes. Il n’existe pas de Moi permanent et immuable, la seule chose qui existe à l’intérieur de nos corps lunaires est le Moi pluralisé (légion de diables).
Chapitre 11 – La Kundalini
En parlant d’occultisme oriental, nous avons affirmé qu’en matière d’ésotérisme tantrique, il y a beaucoup de matériel pour faire des recherches, étudier, analyser.
Dans l’Asie entière existent une multitude d’écoles qui sont d’accord avec la vertu de la continence et la non-éjaculation de la liqueur séminale ; les unes sont partisanes du système du célibat ou Brahmacharya, les autres du Maïthuna ou connexion sexuelle modérée et sans attachement, mais malheureusement, avec l’orgasme et l’éjaculation de la précieuse liqueur séminale.
Les légitimes écoles tantriques blanches de l’Inde, de la Chine, du Tibet, du Japon, etc., enseignent le Sahaja Maïthuna (la magie sexuelle) sans effusion de liqueur séminale.
Dans certaines écoles tantriques très incomplètes de l’Inde, le Sahaja Maïthuna (la magie sexuelle) est réalisé seulement une seule fois dans la vie, sous la direction du gourou, qui surveille l’éveil du feu sacré et oriente son ascension intelligemment le long du canal médullaire, avec des passes magnétiques et imposition des mains.
Nous sommes informés qu’avant de réaliser ce travail de yoga sexuel, autant le Sadhaka que la Sadhaka passent par une préparation intensive en techniques Hatha-yogiques, Mudras, Bandhas, Kriyas, Pratyahara, Dharana, Dhyana, etc.
Pour ces yogis tantriques, le Hatha-Yoga et Raja-Yoga sont intimement liés et forment un tout unique.
Toutes ces pratiques de yoga conduisent le yogi et la yogini au Maïthuna (magie sexuelle) ; dans cet acte, selon des informations reçues, on applique le Khechari-Mudra et Vajroli-Mudra et, après avoir entamé la danse de Shiva et Shakti, le yogi et la yogini s’assoient pour méditer dos à dos, épine dorsale contre épine dorsale, dans le but de réussir un contrôle total mental et respiratoire-émotionnel ; après vient la connexion sexuelle en Siddhasana ou Vajra Asana, ou la yogini est élevée dans les airs par des vestales et le yogi se connecte à elle en Urdhva-Padma-Asana, pour faciliter l’Urdhvaratus, et ils absorbent le Semen qui doit arriver au cerveau.
Toutes les informations reçues de l’Inde disent qu’après avoir réussi l’immobilité de Manas, Prana et Apana, le yogi séminise son cerveau et élève la Kundalini définitivement ; mais cette pratique en Inde est seulement pour les Yoga-Avatars.
Le Karma Kalpa de l’Inde enseigne toutes les Asanas ou postures sacrées du Maïthuna ; il est clair que beaucoup de ces postures ne servent pas pour le monde occidental et d’autres sont trop scandaleuses.
Normalement, le yogi Hindou s’assied avec les jambes croisées dans le style du Bouddha et la yogini s’assied sur les jambes du yogi, en croisant celles-ci de telle façon que le corps du yogi reste enveloppé par les jambes de la yogini ; alors vient la connexion sexuelle, le couple se retirant avant le spasme pour éviter l’éjaculation du Semen.
Au Moyen-Âge, de nombreux gnostiques pratiquaient le Maïthuna avec des vierges vestales et cette pratique, ils l’appelaient Virgine Subintroductus (magie sexuelle).
Le Virgine-Subintroductus avec des vierges vestales était formidable, on le pratiquait au moyen de caresses sans les déflorer, l’homme et la prêtresse étant couchés sur le côté, venait alors la connexion sexuelle. L’homme sub-introduisait le Phallus avec beaucoup d’attention, dans la partie comprise entre les lèvres vaginales et l’hymen, et avec le temps, l’hymen devenait élastique et l’introduction arrivait à être chaque fois plus profonde et la femme continuait à être vierge ; ainsi, elle ne perdait jamais sa virginité, elle restait vierge toute la vie, et l’homme se réalisait avec elle, élevant la Kundalini par le canal médullaire.
Avec le Maïthuna, l’homme assimile la femme et la femme l’homme et ainsi on arrive à l’état d’hermaphrodite divin des Élohim, au Teleios Antrophos.
La meilleure Asana ou posture sacrée du Maïthuna est la normale, poitrine contre poitrine, front contre front, plexus contre plexus, pour former un androgynisme parfait, puis homme et femme doivent se retirer de l’acte sexuel avant l’orgasme et l’éjaculation séminale.
Le pseudo-ésotérisme et le pseudo-occultisme réactionnaire supposent que l’on peut éveiller la Kundalini au moyen du Brahmacharya ou célibat forcé.
Tous les initiés des authentiques écoles des mystères savent très bien par expérience directe qu’il est impossible de réussir l’éveil et le développement des sept degrés des pouvoirs du feu sans les pratiques tantriques.
Il existe deux sortes de Brahmacharya (abstention sexuelle) : Le Brahmacharya solaire et le Brahmacharya lunaire.
Le Brahmacharya solaire est obligatoire pour tous ceux qui sont déjà nés dans les mondes supérieurs avec les corps solaires, pour ceux qui sont déjà sortis de la neuvième sphère.
Le Brahmacharya lunaire est pratiqué par de nombreux sincères trompés, par de nombreux ignorants qui n’ont jamais travaillé dans la neuvième sphère, qui n’ont pas fabriqué les corps solaires, qui sont sans Autoréalisation intime.
Le Brahmacharya lunaire (abstention sexuelle) de ceux qui n’ont pas fabriqué les corps solaires est préjudiciable parce que le sujet se charge de terribles vibrations horriblement malignes.
Il faut entendre par vibrations vénéniooskiriennes les forces sexuelles lunaires centrifuges. Ce type de vibrations ténébreuses éveille habituellement l’organe Kundartisseur.
Il est urgent de savoir que quand le serpent se précipite vers le bas, depuis le coccyx, il se convertit en la queue de Satan, l’abominable organe Kundartisseur.
Le Brahmacharya lunaire avec ses terribles et malignes vibrations vénéniooskiriennes produit le fanatisme et le cynisme expert à haut niveau.
Les infrasexuels dégénérés haïssent et condamnent les gnostiques parce que nous enseignons les mystères du sexe.
Les infrasexuels dégénérés se scandalisent des mystères du sexe, mais ils ne se scandalisent jamais de leurs lascivités, adultères, fornications, etc.
Celui qui veut s’autoréaliser sans le Maïthuna (la magie sexuelle) est un candidat assuré pour les mondes enfers du règne minéral submergé.
Il existe trois sortes de tantrisme : le blanc, le noir et le gris. Dans le tantrisme blanc, l’éjaculation du Semen est interdite, dans le tantrisme noir, l’éjaculation du Semen est obligatoire, et dans le tantrisme gris, on ne donne pas d’importance à l’éjaculation du Semen, mais à la longue, il se convertit en noir.
Avec le tantrisme blanc, le serpent monte par le canal médullaire, le long de l’épine dorsale.
Avec le tantrisme noir, le serpent descend, se projette depuis le coccyx vers les enfers atomiques de l’homme, se convertissant en la queue de Satan.
La Kundalini a sept degrés de pouvoirs du feu. C’est seulement en pratiquant le Maïthuna quotidiennement et durant vingt ou trente ans que l’on obtient le développement total de la Kundalini.
Le serpent descendant, l’organe Kundartisseur, développe les chakras inférieurs du bas-ventre et convertit l’homme en une bête maligne terriblement perverse.
Le serpent montant par le canal médullaire de l’épine dorsale développe tous les pouvoirs divins de l’être humain.
Devi Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, est Isis, Adonia, Rhéa, Cybèle, Tonantzin, Maria, etc.
Les corps solaires sont en gestation dans le ventre de Devi Kundalini, la Mère divine.
Quand l’initié naît dans le ventre de la Mère divine, dans les mondes supérieurs, quand il sort de la neuvième sphère, il lui est alors défendu de retourner à la neuvième sphère (le sexe).
Les deux-fois-nés entrent dans un temple secret et s’ils retournaient au sexe, ils chuteraient, perdant tous leurs pouvoirs.
Tout initié qui atteint la deuxième naissance dont parle Jésus à Nicodème se trouve alors avec le problème de désintégrer l’égo ou Moi pluralisé et d’éliminer les corps lunaires.
Si l’initié ne dissout pas le Moi pluralisé et n’élimine pas les corps lunaires, il se convertit en Hanasmussen au double centre de gravité.
Le Maître secret vêtu des corps solaires et le Moi pluralisé vêtu des corps lunaires constituent une double personnalité, un problème très grave qu’il faut résoudre.
Tout Hanasmussen a deux personnalités internes, la première, solaire, la deuxième, lunaire.
Le Maître nouveau-né doit éliminer la personnalité interne lunaire s’il ne veut pas se convertir en Hanasmussen.
Parmi les Hanasmussens les plus notables nous avons le cas d’Andrameleck. Il existe Andrameleck le magicien blanc et Andrameleck le terrible et épouvantable magicien noir, et cependant, les deux sujets si différents et distincts constituent un seul individu.
Il est clair qu’Andrameleck le ténébreux devra involuer dans le règne minéral submergé jusqu’à devenir poussière, ainsi seulement pourra se libérer l’Essence, la Bouddhata, l’âme, pour revenir à l’Andrameleck blanc, au Maître secret.
Le Maître nouveau-né avec ses corps solaires doit aimer sa Mère Kundalini, l’adorer, lui rendre un culte, elle seule peut l’aider à éliminer les différentes entités qui, dans leur ensemble, constituent le Moi pluralisé.
Dans les mondes internes, tout Maître nouveau-né est soumis à de nombreuses épreuves ésotériques.
Cette sorte d’épreuve permet au maître nouveau-né de connaître à fond les entités subconscientes, submergées, qui viennent d’un lointain passé et constituent son Moi pluralisé.
Seule la mère divine peut éliminer des corps lunaires ces ténébreuses entités qui personnifient nos défauts secrets et qui viennent d’un lointain passé.
L’initié doit comprendre à fond et dans tous les terrains du mental chaque défaut, mais il est urgent de savoir que le mental ne peut réduire aucun défaut en poussière cosmique.
La seule chose que peut faire le mental, c’est contrôler les défauts, les cacher à soi-même, les passer d’un terrain du mental à un autre terrain du mental, etc.
Les changements obtenus par le mental sont très superficiels, ils sont inutiles, nous avons besoin de changements radicaux et profonds, et ceci est possible avec l’aide de la Mère Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques.
Dans les différents terrains inconscients, infraconscients, etc., de notre propre mental, nous avons des entités qui font, qui exécutent des actions totalement opposées à celles que l’initié est accoutumé à exécuter.
Ces étranges entités submergées sont terriblement fornicatrices, adultères, criminelles, perverses, et elles se trouvent à l’intérieur de nos corps lunaires, mais elles ne sont pas prisonnières à l’intérieur de ces corps, elles sortent, entrent, voyagent, se projettent dans toutes les régions moléculaires de la nature.
Si l’initié est en train de méditer, essayant de comprendre, par exemple, le défaut de la luxure pour l’éliminer, tandis qu’il est à son travail dans les mondes internes, il se trouve en train de faire le contraire, forniquant, adultérant.
Cette sorte d’entité agit dans les régions subconscientes, submergées, de façon indépendante et en dehors de notre raison et de notre volonté mais ce ne sont pas des entités étranges, étrangères, elles sont moi-même, soi-même.
Tout Maître nouveau-né souffre l’indicible du fait qu’il ne peut pas contrôler ces parties subconscientes de lui-même, ces entités submergées, infraconscientes, inconscientes, etc., et il n’a pas d’autre remède que de supplier de l’aide, demander, implorer la Mère Kundalini, le serpent sacré.
Dans ces épreuves ésotériques existe une didactique cosmique. L’initié est soumis plusieurs fois à une épreuve déterminée et, s’il faillit, alors, il doit implorer, demander de l’aide, à la divine Mère Kundalini, supplier le serpent sacré qu’il extraie, qu’il élimine de ses corps lunaires le Moi psychologique ou l’entité psychologique qui personnifie le défaut qui lui a fait échouer dans l’épreuve.
L’initié est soumis à de nombreuses épreuves ésotériques, quelques-unes sont en relation avec la colère, d’autres avec la convoitise, celles-là avec la luxure, l’envie, la paresse, la gourmandise, etc., mais en suivant l’ordre d’une didactique spéciale.
L’initié est placé plusieurs fois dans des circonstances situationnelles et des moments différents où il ne se rappelle pas le moins du monde ses études ésotériques ni le chemin, etc.
Le travail d’élimination de ces entités qui constituent le Moi pluralisé est plus amer que le fiel, et l’initié souffre l’indicible dans les épreuves, parce que, dans les régions subconscientes, inconscientes, infraconscientes, etc., l’initié se trouve en train de forniquer, de commettre l’adultère, de commettre des délits qu’il ne commettrait jamais dans le monde physique pour tout l’or du monde. Seule la Mère Kundalini, seule la Mère divine peut aider l’initié dans ce travail de jeter des entités submergées dans les mondes enfers.
Quand les corps lunaires restent vides, quand le Moi pluralisé n’habite plus en eux, alors vient une transe mystique et l’initié demeure trois jours dans les mondes enfers.
Durant ces trois jours, le corps reste comme mort, et quand l’initié retourne dans ce corps physique, il vient avec ses corps solaires, il n’a déjà plus les corps lunaires ; les adeptes supérieurs l’aident en le débarrassant de ses véhicules qui ensuite, petit à petit, vont se désintégrer dans le monde moléculaire.
L’initié avec ses corps solaires est totalement autoréalisé, c’est un Maître du jour, un Maître du Mahamanvantara avec des pouvoirs sur la vie et la mort, sur tout ce qui est, sur tout ce qui a été, sur tout ce qui sera.
Qui a étudié l’histoire de la magie sait très bien qu’à toutes les époques on a dit que les grands initiés restaient morts trois jours et que le troisième jour, ils ressuscitaient. Dans certains temples secrets, on posait la lance sur la poitrine du mystique et celui-ci tombait en transe ; le troisième jour, le corps était placé avec la tête vers l’Orient pour la résurrection. Ce que l’initié apprenait dans les mondes internes durant ces trois jours correspond aux mystères.
Chapitre 12 – L’Opium, le Moi, le Subconscient
L’opium contient un peu plus de quatre cents éléments actifs, mais les chimistes ne connaissent que quarante-deux éléments. Nous mentionnons maintenant ces quarante-deux éléments :
1 Morphine,
2 Protopine,
3 Lanthopine,
4 Porphyroïne,
5 Opium ou Narcotine,
6 Paramorphine ou Thébaïne,
7 Phormine ou pseudomorphine,
8 Métamorphine,
9 Gnoscopine,
10 Oléopine,
11 Atropine,
12 Pirotine,
13 Rhéadine,
14 Tiktoutine,
15 Kolotine,
16 Xanthaline,
17 Zoutine,
18 Tritopine,
19 Laudanine,
20 Laudanosine,
21 Podotorine,
22 Arkhatosine,
23 Tokitosine,
24 Liktonosine,
25 Méconidine,
26 Papavérine,
27 Cryptonine,
28 Kadminine,
29 Kolomonine,
30 Koïlononine,
31 Cotarmine,
32 Hydrocotarmine,
33 Opianine (méconine),
34 Méconoïozine,
35 Listotorine,
36 Phyktonosine,
37 Codéine,
38 Narcéine,
39 Pseudocodéine,
40 Microparaïne,
41 Microthébaïne,
42 Messaïne.
L’opium en général ou quelques-uns de ses éléments actifs sont habituellement utilisés par les drogués et vicieux de tout type pour fortifier les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartisseur (la queue de Satan).
Il est urgent de savoir qu’à cause d’une malheureuse erreur de certains individus sacrés, dans un lointain passé, tous les êtres humains ont eu l’abominable organe Kundartisseur (la queue de Satan) développé.
Plus tard, ces individus sacrés ont enlevé à l’humanité l’abominable organe Kundartisseur, en gardant intelligemment le feu sacré dans le chakra coccygien, l’église d’Éphèse, Muladhara, le centre magnétique situé dans l’os coccygien, base de l’épine dorsale.
Les mauvaises conséquences de l’organe Kundartisseur sont constituées par cette légion de diables que toute personne porte dans ses corps lunaires.
Mendeleïev réunit et dressa la liste de tous les éléments actifs de l’opium, en les classant intelligemment selon leurs poids atomiques.
La loi sacrée de l’Heptaparaparshinokh, la loi du Sept, gouverne les sept cristallisations fondamentales de l’opium.
Il est urgent de savoir qu’aux sept cristallisations fondamentales de l’opium correspondent sept autres et à ces sept, d’autres sept, et, en tout, cela fait 49 cristallisations inconnues de la science officielle.
Les sept propriétés indépendantes de l’opium, les sept cristallisations fondamentales, ont certaines propriétés subjectives définies qui correspondent à sept états subjectifs du subconscient humain.
Les sept fois sept cristallisations de l’opium correspondent aux sept fois sept états subjectifs de l’opium, et aux sept fois sept états subconscients de l’être humain.
Dans notre dernier message (1965-1966 : Philosophie gnostique pour la Nouvelle Ère), nous avons déjà amplement parlé sur l’opium en relation avec les couleurs et les sons. Aujourd’hui, nous nous proposons seulement d’étudier la relation de l’opium avec les états subjectifs et le subconscient humain.
Si nous voulons détruire les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartisseur en nous-mêmes, nous devons d’abord comprendre que ces mauvaises conséquences se développent dans chacun des quarante-neuf états subconscients de l’être humain.
Il est nécessaire d’expliquer que dans ces quarante-neuf états subconscients de l’être humain nous incluons les états dénommés infraconscients, subconscients, etc.
Tous les diables ou petits Moi qui se forment dans les cinq cylindres de la machine humaine sont les très mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartisseur.
Nous avons déjà dit et nous répéterons que les cinq cylindres de la machine humaine sont : l’intellect, l’émotion, le mouvement, l’instinct et le sexe.
Dans ces cinq cylindres de la machine humaine sont restées pour notre malheur les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartisseur.
Les vicieux de l’opium, les drogués, fortifient malheureusement dans les cinq cylindres de la machine les très mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartisseur.
Dans les quarante-neuf terrains du subconscient humain vivent les petits Moi qui, dans leur ensemble, constituent ce qui s’appelle l’égo, le Moi, le Moi-même, le Soi-même.
Le matériel atomique est différent dans chacun des quarante-neuf terrains subconscients de l’être humain.
L’état psychologique est distinct, différent, dans chacun des quarante-neuf terrains ou régions du subconscient humain.
N’importe quel défaut peut disparaître de la région intellectuelle mais ceci ne signifie pas pour cela que le démon qui le personnifie a cessé d’exister. Ledit démon, avec le défaut qui le caractérise, continue comme une deuxième unité dans la deuxième région subconsciente.
N’importe quel défaut peut disparaître de la deuxième région subconsciente, mais il continue à exister comme une troisième unité dans la troisième région subconsciente et ainsi successivement.
Il existe sept unités primaires et, dans ces sept, existent sept unités subconscientes secondaires ; dans celles-ci existent sept unités tertiaires indépendantes et, dans tout ceci, existent des processus de relation mutuelle, d’influence mutuelle, etc.
Ceci explique le pourquoi de la didactique dans les épreuves cosmiques. Si un initié sort victorieux dans une épreuve déterminée de luxure dans le monde physique, il peut échouer dans la même épreuve comme unité subconsciente secondaire ou tertiaire.
Un initié peut sortir victorieux d’épreuves de luxure dans quarante-huit régions subconscientes et échouer dans la région quarante-neuf.
Les différentes entités ou Moi qui habitent dans les quarante-neuf régions qui correspondent aux quarante-neuf états subjectifs de l’opium commettent habituellement des crimes qui horrifient même quand l’initié a, dans le monde physique, tout d’un saint.
Les entités subconscientes, les Moi qui constituent l’égo, sont de véritables démons indépendants qui ont volé une partie de notre conscience et qui font tout le contraire de ce que nous voulons.
Si, dans le monde physique, nous nous proposons de ne pas forniquer, dans les régions subconscientes secondaires, tertiaires, quaternaires, etc., nous faisons exactement le contraire ; là, on fornique, même quand, dans le monde physique, l’initié est arrivé à la chasteté parfaite.
Le plus grave est cet état d’auto-indépendance avec lequel agissent et vivent ces Moi submergés subconscients.
Le plus grave est de ne pas pouvoir dire : ces entités sont quelque chose d’étranger, de distinct. En réalité, ces entités sont Moi-même.
De nombreux initiés sortent victorieux dans trente ou quarante régions quand on les soumet à des épreuves concernant tel ou tel défaut, mais dans les autres régions subconscientes, ils échouent malheureusement.
Il est clair que tant que ces entités subconscientes, submergées, continueront à exister dans les quarante-neuf régions subconscientes, nos défauts continueront à exister.
Il est urgent de comprendre chaque défaut, non seulement au niveau intellectuel, mais aussi dans chacun des quarante-neuf départements subconscients du mental.
Le problème le plus grave surgit en nous quand, bien que nous ayons compris un défaut dans les quarante-neuf terrains subconscients du mental, nous échouons quand nous sommes soumis à des épreuves.
L’épreuve ratée nous indique que nous avons encore le défaut que nous voulons annihiler.
Il est clair que si le Moi qui personnifie ce défaut que nous voulons désintégrer continue à exister dans n’importe laquelle des régions subconscientes, le résultat est l’échec dans l’épreuve.
Seule la Mère Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, peut nous aider dans ce cas, en extrayant, en faisant sortir de nos corps lunaires, le défaut en personne, c’est-à-dire le Moi qui le personnifie.
Sans la Mère divine, il devient impossible d’extraire des régions subconscientes profondes les défauts cachés personnifiés dans les petits Moi submergés subconscients.
Kundalini est une parole composée qui se divise en deux : Kunda, qui nous rappelle l’abominable organe Kundartisseur ; Lini, qui signifie fin.
Kundalini signifie fin de l’organe Kundartisseur ; avec la Kundalini, les très mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundartisseur se terminent. Nous avons déjà dit et nous répéterons de nouveau que dans le Moi pluralisé sont personnifiées ces mauvaises conséquences de l’organe ténébreux cité.
Celui qui veut dissoudre le Moi pluralisé doit abandonner l’amour-propre et la surestimation de soi-même. Ceux qui vivent très attachés à eux-mêmes, ceux qui s’aiment trop eux-mêmes, ne pourront jamais dissoudre le Moi pluralisé.
La vie pratique, la vie sociale, est le miroir grandeur nature dans lequel nous pouvons nous autodécouvrir. Dans la vie sociale, nos défauts cachés ressortent, affleurent spontanément, et si nous sommes en état d’alerte, alors nous les voyons, nous les découvrons.
Tout défaut caché doit être soumis à de terribles analyses intellectuelles et, après l’avoir compris profondément, il faut alors l’étudier et le comprendre au moyen de la méditation dans tous les terrains du subconscient du mental.
La compréhension conduit l’initié à des régions subconscientes où nous sommes comme des feuilles qu’emporte le vent, impuissants, incapables d’éliminer le défaut découvert ; alors, nous avons besoin de demander de l’aide à la divine Mère Kundalini. Elle seule peut extraire des profondeurs subconscientes le démon qui personnifie tel ou tel défaut. Elle nous aide et précipite aux mondes enfers l’entité submergée qui personnifie le défaut que nous voulons réduire en poussière.
Les entités subconscientes submergées de nos défauts doivent entrer peu à peu dans les mondes enfers avec l’aide de la divine Mère Kundalini.
Les gens convoitent des vertus sans comprendre que la convoitise de n’importe quel type fortifie le Moi pluralisé et nombreuses sont les personnes qui s’autotrompent en convoitant de ne pas être convoiteur.
Nombreuses sont les personnes qui convoitent la vertu de la douceur. Ces pauvres gens ne veulent pas comprendre que ce soit seulement en comprenant les processus de la luxure dans tous les départements subconscients que naît en nous la vertu de la chasteté.
L’orgueil a l’habitude de se déguiser avec la tunique de l’humilité et nombreuses sont les personnes qui convoitent la vertu de l’humilité sans comprendre que c’est seulement en faisant la dissection de l’orgueil dans tous les niveaux subconscients du mental que naît en nous, de façon naturelle et simple, la fleur exotique de l’humilité.
L’envie est le ressort secret de toute la machinerie sociale et nombreux sont les gens qui convoitent la vertu de la joie pour le bien d’autrui. Ces gens ne veulent pas comprendre que c’est seulement en comprenant les processus infinis de l’envie dans tous les départements subconscients du mental que naît en nous la vertu de la joie pour le bien d’autrui.
De nombreux paresseux convoitent la vertu de l’activité, mais ils ne veulent pas comprendre que c’est seulement en comprenant les processus de la paresse dans tous les terrains du mental que naît en nous la diligence, l’activité.
De nombreux gloutons convoitent la vertu de la continence, de la tempérance, mais ils ne veulent pas se rendre compte que c’est seulement en comprenant les processus de la gloutonnerie dans les différents couloirs et détours du mental que naît en nous, de façon naturelle et spontanée, la nécessité de manger peu et d’être mesuré dans la boisson.
La colère a l’habitude de se déguiser avec la toge du juge ou avec le sourire amer. Il existe de nombreuses personnes qui ne convoitent pas d’argent, de position sociale, etc., mais elles convoitent des vertus, des honneurs, le Ciel, des pouvoirs psychiques, etc.
Il existe des personnes terriblement chastes au niveau intellectuel, mais horriblement fornicatrices dans les différentes régions subconscientes.
La fornication a l’habitude de se déguiser avec le compliment à la demoiselle qui passe dans la rue ou avec la conversation « soi-disant » très sérieuse avec la personne du sexe opposé, ou avec le prétexte d’amour pour la beauté, etc.
Il existe de nombreuses personnes qui n’envient pas d’argent, de positions sociales, de postes, d’honneurs, de choses, mais qui envient les saints, ils convoitent leurs vertus pour arriver aussi à être saints.
Il existe des gens qui s’habillent humblement, mais ils ont des orgueils sublimes, ils se présument simples, ils ne font ostentation de rien et ils cachent leur orgueil non seulement aux autres mais aussi à eux-mêmes.
Quelques gloutons cachent leur gloutonnerie avec l’air de gens simples de dimanche et de journée de campagne, d’autres essaient de justifier leur défaut en disant qu’ils ont besoin de bien s’alimenter pour travailler, etc.
Chaque défaut est multiforme et, dans les régions subconscientes, il se trouve représenté par de multiples entités subjectives ou petits Moi qui vivent à l’intérieur de nos corps lunaires et se projettent dans les régions ou terrains subconscients du mental.
C’est seulement avec la compréhension de fond et avec l’aide de la divine Mère Kundalini que nous pouvons éliminer ces Moi de nos corps lunaires.
L’initié, avec l’aide de la mère divine, a besoin non seulement d’éliminer le désir, mais aussi l’ombre du désir et même, le souvenir de cette ombre.
Les gens confondent la passion avec l’amour ; il est très difficile de trouver dans la vie un couple de vrais et légitimes amoureux. L’unique chose qui existe dans le monde, ce sont des couples de passionnés. La passion se déguise avec les vêtements de l’amour et dit des délices et des choses de paradis.
Il est possible qu’il existe dans le monde quelques couples de vrais amoureux qui s’aiment et s’adorent, mais, cette sorte de cas, nous devons la chercher avec la lanterne de Diogène.
N’importe quel passionné peut jurer qu’il est amoureux, qu’il aime, et même se marier et vivre de nombreuses années, ou toute la vie, convaincu d’être amoureux, totalement trompé par le venin de la passion.
Les gens communs et ordinaires admettront difficilement ces affirmations, mais tout initié sait ceci et le comprend quand il est soumis à de rigoureuses épreuves dans les différents terrains subconscients.
Le chemin de la lumière est très étroit, resserré, et difficile et, pour cette raison, on l’appelle le sentier du fil du rasoir.
Dans le cercle exotérique ou public de l’humanité, il existe de nombreuses personnes qui étudient le pseudo-occultisme, mais il est très rare de trouver une personne sérieuse qui, en vérité, soit résolue à travailler à son Autoréalisation intime.
Dans la pratique, nous avons pu constater que l’unique chose qui intéresse les gens, c’est de se divertir, et ils ont fait de tout ceci une nouvelle forme de distraction.
Partout abondent les papillonneurs qui aujourd’hui sont avec une école et demain avec une autre, qui aujourd’hui s’enthousiasment pour un enseignement et demain pour un autre.
Tous les papillonneurs que nous avons connu perdent malheureusement leur temps et meurent sans s’être autoréalisés.
À l’intérieur du mental existe le centre accumulateur, le centre qui veut seulement accumuler des théories, des données, des distractions, etc. ; ce centre est le Moi pluralisé.
Les distinctes entités du Moi jouissent en accumulant, elles veulent se divertir ; quand une de ces entités s’enthousiasme pour le sentier du fil du rasoir, elle est bientôt remplacée par une autre entité qui ne veut rien savoir de ce sentier, et alors nous voyons que la personne entre dans une autre école, en abandonnant le chemin.
Le Moi pluralisé est le pire ennemi de l’Autoréalisation intime ; le plus grave est la forme subtile de la tromperie. Celui qui abandonne le sentier du fil du rasoir croit fermement être sorti de l’erreur et avoir trouvé le vrai chemin.
Tout étudiant gnostique qui veut vraiment acquérir un centre permanent de conscience pour avoir une continuité de propos et atteindre l’Autoréalisation intime doit dissoudre le Moi pluralisé, éliminer de ses corps lunaires les différentes entités subconscientes submergées qui se fabriquent de moment en moment dans les cinq cylindres de la machine humaine.
C’est seulement en nous déségoïstisant que nous nous individualisons et c’est seulement en possédant une vraie individualité que nous cessons de papillonner, que nous acquérons le sérieux et la continuité de propos. Il est nécessaire d’abandonner le défaut orgueil de nous croire saints, parce que, dans ce monde, il est très difficile de trouver un saint.
Tous, nous avons les mêmes défauts et ceux qui n’ont pas un défaut déterminé dans une direction l’ont dans une autre, tous, nous paraissons faits du même tissu.
Nous ne devons pas oublier la relation intime qui existe entre les quarante-neuf états subconscients de l’opium et les quarante-neuf états subjectifs de l’animal intellectuel appelé homme.
La nature parle partout et les sept fois sept états subjectifs de l’opium se trouvent dans l’homme.
Nous avons besoin de réduire le Moi en poussière, et ceci est seulement possible à base de compréhension de fond et avec l’aide de la divine Mère Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques.
Chapitre 13 – Le Collier du Bouddha
Au moment de la mort, dit le livre tibétain des morts, « Les quatre sons appelés sons qui inspirent une terreur sacrée se font entendre : celui de la force vitale de l’élément terre, un son comme l’écroulement d’une montagne ; celui de la force vitale de l’élément eau, un son comme celui des vagues de l’océan, celui de la force vitale de l’élément feu, un son comme l’incendie d’une forêt ; celui de la force vitale de l’élément air, un son comme celui de mille tonnerres se réverbérant simultanément. Le lieu où l’on se réfugie en fuyant ces bruits est la matrice ».
L’état intellectuel commun et courant de la vie quotidienne n’est pas tout, le livre tibétain des morts dit : « O noble fils, écoute avec attention et sans te distraire. Il y a six états transitoires de bardo qui sont : l’état naturel du bardo durant la conception ; le bardo de l’état de rêve ; le bardo de l’équilibre statique dans la méditation profonde ; le bardo du moment de la mort ; le bardo de l’équilibre et de l’expérience de la réalité, et le bardo du processus inverse de l’existence Samsarienne (récapitulation rétrospective de la vie qui vient de se passer). Ainsi sont les six états ».
Par ce terme exotique bardo, les initiés tibétains définissent intelligemment ces six états de conscience différents, distincts, de l’état routinier intellectuel commun et courant de la vie quotidienne.
Toute personne qui meurt doit expérimenter trois bardos : Le bardo du moment de la mort, le bardo de l’expérience de la réalité et le bardo de la recherche de la renaissance.
Il existe quatre états de matière à l’intérieur desquels se développent tous les mystères de la vie et de la mort.
Il existe quatre cercles, quatre régions, à l’intérieur desquels sont représentés tous les mondes et les temps de la matière à l’état minéral, cellulaire, moléculaire et électronique. Ce sont les quatre vieux mondes : l’Enfer, la Terre, le Paradis et le Ciel.
Tout désincarné doit s’efforcer d’obtenir la libération intermédiaire, un état semblable à celui du Bouddha, dans le monde des électrons libres.
Il est urgent de savoir que la libération intermédiaire est la félicité sans limites entre la mort et la nouvelle naissance.
Dans les régions moléculaires et électroniques existent de nombreuses nations ou royaumes d’immense joie, où peut naître internement tout désincarné si la loi du Karma le permet.
Ceux qui ont un bon Dharma, ces personnes qui ont fait de très bonnes œuvres, peuvent se donner le luxe de quelques bonnes vacances entre la mort et la nouvelle naissance.
Celui qui a accompli de nombreuses bonnes actions peut naître miraculeusement, avant sa réincorporation sur la Terre, dans le royaume heureux de l’ouest, aux pieds du bouddha Amitabha, parmi les fleurs de lotus ou au royaume de la joie suprême ou au royaume de la dense concentration, ou au royaume des longs cheveux ou au royaume de Maitreya, etc.
Les différents royaumes des régions moléculaires et électroniques resplendissent de félicité.
Il existe de nombreux maîtres qui aident les défunts qui le méritent. Ces maîtres ont des méthodes et des systèmes pour orienter la Bouddhata, l’Essence, l’âme, dans le travail de libération, pour quelque temps, des corps lunaires et de l’égo, pour entrer aux royaumes des régions moléculaires et électroniques.
Il est lamentable que l’âme, l’Essence, doive retourner à ces corps lunaires dans lesquels habite l’égo. Un tel retour est inévitable pour renaître dans le monde.
Elles sont très peu nombreuses, les âmes qui obtiennent la libération intermédiaire (ne pas confondre celle-ci avec la libération finale).
Toute âme, après la mort, peut s’élever aux royaumes de la félicité des mondes moléculaire et électronique, ou descendre aux mondes enfers du règne minéral, ou retourner immédiatement ou de façon médiate dans un corps semblable à celui qu’il avait eu auparavant.
Ces trois chemins du pont fatal de Chinvat sont décrits très sagement et avec une surprenante clarté dans la légende de Zoroastre :
« Toute personne dont les bonnes actions excèdent de trois grammes ses péchés va au ciel, toute personne dont le péché est plus grand, à l’enfer ; alors que celui chez qui les deux sont égaux, reste dans l’Hamistikan, jusqu’à son corps futur ou résurrection ».
La loi du Karma, cette sage loi qui ajuste les effets aux causes, se charge de dire à chacun après la mort ce qu’il mérite. La Loi est la Loi, et la Loi s’accomplit.
La libération intermédiaire, la félicité dans les royaumes des régions moléculaire et électronique a une limite ; la récompense épuisée, l’Essence retourne aux corps lunaires où demeure l’égo ; puis vient le retour, la réincorporation, l’entrée dans une nouvelle matrice.
Le livre tibétain des morts dit :
« Dirige ton désir, et entre dans la matrice. En même temps, émets tes ondes de don (de grâce ou de bonne volonté) sur la matrice dans laquelle tu vas entrer (en la transformant ainsi) en une maison céleste ».
À notre époque elles sont très peu, les âmes qui entrent dans les différents royaumes des régions moléculaires et électroniques après la mort.
L’égo, à travers le temps, s’est extrêmement compliqué, il s’est renforcé exagérément, et pour cela l’Essence, l’âme, est trop prisonnière à l’intérieur des corps lunaires.
En ces temps de crise mondiale, la plus grande partie des âmes naissent en enfer (le règne minéral) pour ne pas retourner, ou se réincarnent immédiatement, sans s’élever aux royaumes des dieux.
La Grande Loi donne à l’être humain seulement cent huit vies, et ceci nous rappelle le Collier du Bouddha avec ses cent huit grains.
Si l’être humain ne sait pas profiter des cent huit grains du Collier du Bouddha, si l’être humain n’arrive pas à s’autoréaliser dans ces cent huit vies, il naît alors dans les mondes infernaux de la nature.
Normalement, tous les êtres humains descendent aux mondes infernaux, au fur et à mesure que leur temps arrive à échéance.
De nombreux prophètes, avatars, sauveurs, sont venus au monde, qui, en comprenant les terreurs de l’abîme, ont voulu nous sauver, mais l’humanité n’aime pas les avatars, les sauveurs. L’humanité n’est pas intéressée par le salut.
Ceci, Autoréalisation intime, n’est possible qu’à base de terribles surefforts, et l’humanité n’aime pas les surefforts ; les gens disent seulement : « Mangeons et buvons parce que demain nous mourrons ».
Autoréalisation intime ne peut jamais être le résultat d’aucune mécanique, même si elle était de type évolutif.
La loi de l’évolution et sa sœur jumelle, la loi de l’involution, sont des lois purement mécaniques de la nature qui ne peuvent autoréaliser personne.
Celui qui veut s’autoréaliser doit prendre le sentier du fil du rasoir, sur le chemin difficile de la révolution de la conscience. Ce chemin est plus amer que le fiel, ce chemin ne plaît à personne.
Il est nécessaire que naisse en nous le Maître secret, il est nécessaire de mourir, l’égo doit mourir ; il est urgent de nous sacrifier pour l’humanité, c’est la loi du Logos solaire, il se sacrifie en se crucifiant dans le monde pour que tous les êtres aient de la vie et l’aient en abondance.
Naître est un problème sexuel, mourir est une question de dissoudre le Moi, le sacrifice pour l’humanité est l’amour.
Rester 20 ou 30 ans dans la neuvième sphère, pour avoir le droit de naître dans les mondes supérieurs, mourir, dissoudre le cher Moi, se sacrifier pour l’humanité, ne plaît pas aux gens.
L’humanité n’est pas intéressée par l’Autoréalisation intime, et il est clair qu’on ne peut donner à personne ce qu’il ne veut pas.
La seule chose qui intéresse les gens c’est d’obtenir de l’argent, manger, boire, se reproduire, se divertir, avoir du pouvoir, du prestige, etc.
Ceci explique pourquoi peu se sauvent : « Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus ».
Dans le monde abondent des gens qui apparemment disent qu’ils veulent autoréaliser, mais ce que veulent ces gens, dans le fond, c’est se divertir avec ces études et c’est tout.
Ces gens sont des papillonneurs qui aujourd’hui sont dans une école et demain dans une autre, ils ne connaissent pas le chemin et, s’ils arrivent à le connaître, ils s’enthousiasment beaucoup au début et ensuite, une fois qu’ils voient que le travail est sérieux, ils fuient épouvantés et cherchent refuge dans une autre école.
La ligne de la vie est la spirale, et l’humanité marche en descendant à chaque réincarnation dans l’escalier en forme d’escargot, jusqu’à arriver aux mondes infernaux du règne minéral.
Dans l’enfer (le règne minéral), le temps est dix fois plus long, dix fois plus lent et terriblement abrutissant ; tous les cent ans, on y fait un paiement de la dette karmique.
La descente aux mondes infernaux est un voyage vers l’arrière, en involuant dans le temps, en reculant, en passant par les états animaux, végétaux et minéraux.
En arrivant à l’état fossile, l’égo et ses corps lunaires deviennent poussière cosmique.
Quand l’égo et les corps lunaires deviennent poussière dans l’enfer, l’âme se libère, retourne au chaos primitif, disposée à évoluer de nouveau, en montant au cours de plusieurs éternités par les états minéral, végétal et animal, jusqu’à obtenir de nouveau l’état humain.
Qui ne profite pas des cent huit vies représentées par les cent huit grains du Collier du Bouddha, naît dans les mondes infernaux.
C’est le Naraka hindou, situé sous la terre et sous les eaux, l’Aralu babylonien, la terre du non-retour, la région de la dense obscurité, la maison dont les habitants ne voient pas la lumière, la région où la poussière est leur pain et la boue leur aliment.
C’est le creuset de fonderie, où les formes rigides, les corps lunaires et l’égo, doivent se fondre, se réduire en poussière, pour que l’âme se libère.
Le temps que l’âme doit vivre dans les mondes infernaux dépend de son Karma. Il est clair que ces terribles magiciens noirs qui ont développé l’organe Kundartisseur et les chakras du bas ventre, les lucifers, les Anagarikas, les Ahrimans, etc., vivent des éternités entières, des Mahamanvantaras complets, dans ces régions infernales, avant de se réduire en poussière cosmique.
Les gens communs et courants, les gens de tous les jours, ceux qui ne se sont pas autoréalisés parce que l’autoréalisation ne les a pas intéressés, mais qui n’ont pas été décidément pervers, restent seulement de huit cents à mille ans dans les mondes infernaux.
Les plus grands châtiments sont pour ceux qui ont déshonoré les dieux, les Bodhisattvas déchus, les Hanasmussens au double centre de gravité, et pour les parricides et matricides, et pour les assassins et seigneurs de la guerre et les maîtres de magie noire.
Le livre tibétain des morts dit : « En tombant là, tu devras endurer des souffrances insupportables, et où il n’y a pas de moment certain pour s’échapper ».
Dans les mondes infernaux n’entrent pas seulement les décidément pervers, mais aussi ceux qui ont déjà vécu leurs cent huit vies et ne se sont pas autoréalisés : « L’arbre qui ne donne pas de fruit, coupez-le et jetez-le au feu ».
Les théosophes disent qu’il existe trois sentiers de perfection, et Annie Besant a écrit à propos de ces trois sentiers.
Les trois sentiers reçoivent les noms de Karma-Yoga, Gnana-Yoga et Bhakti-Yoga.
Karma-Yoga est le sentier de l’action droite.
Gnana-Yoga est le sentier du mental.
Bhakti-Yoga est le sentier de la dévotion.
Avec le Karma-Yoga, nous vivons de façon droite, nous récoltons beaucoup de Dharma (récompense), mais nous ne fabriquons pas les corps solaires parce que ceci est un problème sexuel.
Avec Gnana-Yoga, nous nous rendons forts en méditation et yoga, mais nous ne fabriquons pas les corps solaires parce que ceci est travail avec l’hydrogène SI-12 du sexe.
Avec Bhakti-Yoga, nous pouvons suivre le sentier de la dévotion et arriver à l’extase, mais ceci ne signifie pas la fabrication des corps solaires.
Il existe des écoles qui affirment l’existence de sept sentiers, et il y en a quelques-unes qui disent qu’il existe douze sentiers.
Jésus le Christ a dit : « Entrez par la porte étroite, parce que large est la porte et spacieux le chemin qui conduit à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle. Parce qu’étroite est la porte et resserré le chemin qui conduit à la vie, et peu sont ceux qui le trouvent ».
Le Maître des Maîtres n’a absolument jamais dit qu’il y avait trois portes ou trois chemins. Il a seulement parlé d’une seule porte et d’un seul chemin. D’où ont-ils fait sortir ces trois sentiers de libération ? D’où sortent d’autres écoles les sept portes ou sentiers de la libération ? D’où sortent d’autres organisations pseudo-occultistes et pseudo-ésotériques les douze sentiers ?
En réalité, il existe seulement un seul chemin et une seule porte. Aucun être humain ne sait plus que le Christ et il n’a jamais parlé de trois sentiers, ni de sept, ni de douze.
Le Chemin tient beaucoup du Karma-Yoga, du Gnana-Yoga et du Bhakti-Yoga et des sept yogas, mais il n’existe qu’un seul chemin, étroit, resserré et épouvantablement difficile.
Le chemin est différent, opposé à la vie routinière de tous les jours. Le chemin est révolutionnaire à cent pour cent, il est contre tout et contre tous. Le chemin est plus amer que le fiel. Le chemin est celui de la révolution de la conscience, avec ses trois facteurs : naître, mourir et se sacrifier pour l’humanité.
Sur le chemin, le pauvre animal intellectuel doit se convertir en un être différent.
Ils sont très rares, ceux qui trouvent le chemin, et encore plus rares, ceux qui n’abandonnent pas le chemin. En réalité, tous les êtres humains ne peuvent pas se développer et devenir différents.
Même quand ceci paraît une injustice, dans le fond, ce n’en est pas ; les gens ne désirent pas être différents, cela ne les intéresse pas, et on ne doit donner à personne ce qu’il ne veut pas, ce qu’il ne désire pas, ce qui ne l’intéresse pas.
Pourquoi l’homme devrait-il avoir ce qu’il ne désire pas ? Si le pauvre animal intellectuel erronément appelé homme était forcé de se convertir en un être différent, alors qu’il est satisfait de ce qu’il est, il y aurait alors de fait une grande injustice.
Il est clair que tout dans la nature est soumis à la loi du nombre, de la mesure et du poids. Pour tout être humain existent cent huit vies et, s’il ne sait pas en profiter, le temps arrive à échéance et l’entrée aux mondes enfers devient alors inévitable.
L’Autoréalisation intime de l’homme ne peut jamais être le résultat de l’évolution mécanique de la nature, mais le fruit de terribles surefforts, et l’humanité n’aime pas les surefforts.
Chapitre 14 – La Gnosis
Nous allons maintenant étudier un chapitre de l’Évangile chinois appelé Tao, pour éclairer chaque fois plus notre doctrine gnostique.
« Cha Hsiang Tzu envoya une compagnie de cent mille hommes chassé dans la cordillère centrale. Ils allumèrent avec des étincelles un foyer qui s’étendit dans toute la forêt, et l’éclat des flammes était visible à des centaines de kilomètres. Soudain apparut un homme, sortant d’entre les flammes, et on le vit à l’intérieur de la fumée. Tous le prirent pour un esprit et, quand le feu s’éteignit, il sortit rapidement, sans montrer la moindre brûlure. Hsiang Tzu, émerveillé par lui, le détint pour l’examiner attentivement. Sa forme corporelle était certainement celle d’un homme, avec ses cinq sens, sa respiration et sa voix. Ce qui fait que le prince lui demanda quel étrange pouvoir lui permettait de passer par les précipices et les flammes. Que croyez-vous qu’est une roche ? Que croyez-vous qu’est le feu ? Demanda l’homme. Et Hsiang Tzu dit : D’où viens-tu et par où es-tu passé ? Je ne sais rien de cela, répondit l’homme.
L’incident arriva aux oreilles du marquis Wen, de l’état de Wei, qui parla à Tzu Hsia à son propos en disant : Quel homme tellement extraordinaire il doit être ! Pour ce que j’ai entendu dire au Maître, répliqua Tzu Hsia, l’homme qui est en harmonie avec le Tao entre en communion intime avec les objets externes et aucun d’eux ne peut lui faire de mal. Il passe à travers le métal et la pierre solide, il passe à travers le feu ou sur l’eau, tout est possible pour lui. Pourquoi, mon ami, dit le marquis, ne peux-tu pas faire tout ceci ? Je ne suis pas encore arrivé ? Répondit Tzu Hsia, à nettoyer mon cœur des impuretés et de la fausse sagesse. Je trouve seulement du goût à discuter du sujet. Et pourquoi, demanda le marquis, le Maître ne fait-il pas la même chose ? Le Maître, répondit Tzu Hsia, peut faire ces choses, mais il peut aussi s’abstenir de les faire.
Cette réponse enchanta le marquis ».
Il est urgent d’allumer le feu sacré dans la cordillère centrale, c’est-à-dire dans l’épine dorsale, la Mère Kundalini confère à l’initié des pouvoirs extraordinaires sur le feu flamboyant, l’air, les eaux et la terre.
« Que croyez-vous qu’est une roche ? » Ceci nous rappelle la pierre philosophale des vieux alchimistes médiévaux. Ceci nous rappelle la doctrine de Pierre, Petrus signifie pierre, Pierre, l’un des douze apôtres du Christ, dont nous célébrons la naissance ce soir de Noël.
La doctrine de Pierre est la doctrine du sexe, la science du Maïthuna (magie sexuelle). La pierre vive est le sexe, le rocher, la roche sur laquelle nous devons élever le temple intérieur pour le Christ intime, Notre Seigneur.
Et Pierre dit :
« Et voici que je pose en Sion la principale pierre d’angle, choisie, précieuse ; et celui qui croit en elle n’aura pas honte. Pour vous, donc, qui croyez, elle est précieuse, mais pour ceux qui ne croient pas la pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la tête d’angle ; pierre d’achoppement et rocher de scandale ».
Qui allume le foyer dans la cordillère centrale (l’épine dorsale), édifie le temple (fabrique les corps solaires) et entre en harmonie avec le Tao (incarne l’Être).
Jésus le Christ dont nous célébrons la naissance ce soir a dit :
« Toute personne qui m’écoute et accomplit ce que je dis, je le comparerais à un homme prudent, qui a édifié sa maison sur la roche (le sexe).
Et la pluie tomba, et des éclairs et des vents vinrent, et la maison ne céda pas, parce qu’elle était cimentée sur la pierre (le sexe). Et celui qui m’écoute et ne m’obéit pas, je le comparerais à un homme sot, qui a édifié sa maison sur la sable ». (Théories de tout type, pratiques de toute sorte, avec l’exclusion totale du Maïthuna ou magie sexuelle).
Et la pluie tomba et les vents et les éclairs, et la maison céda en grande ruine ». (En tombant dans l’abîme).
Dans le monde, des millions de personnes bâtissent sur le sable et haïssent le Maïthuna (la magie sexuelle), elles ne veulent pas édifier sur la roche, la pierre (le sexe), elles édifient sur le sable de leurs théories, écoles, etc., et croient qu’elles vont très bien. Ces pauvres gens sont des trompés sincères et aux très bonnes intentions, mais ils tomberont dans l’abîme.
Toute personne qui naît dans les mondes supérieurs doit réduire en poudre l’égo, pour se libérer des corps lunaires et exercer tout le pouvoir sacerdotal de la haute magie.
Le Maître qui n’a pas dissout le Moi pluralisé, le Maître qui n’a pas éliminé les corps lunaires, ne peut pas encore exercer le pouvoir sacerdotal, parce qu’il n’a pas nettoyé son cœur des impuretés et de la fausse sagesse.
Jésus dit à ses disciples :
« Ne vous lassez pas de chercher jour et nuit, jusqu’à ce que vous ayez trouvé les mystères du royaume de la lumière.
Parce qu’ils vous purifieront et vous conduiront au royaume de la lumière.
Et dites-leur : Renoncez au monde et à toutes les choses qu’il renferme.
Et à tous ses intérêts, et à tous ses péchés et à la gourmandise.
Et à tous ses discours, et à tout ce qu’il y a en lui, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière.
Et pour que vous soyez préservés des supplices réservés à ceux qui se sont séparés des bons.
Et dites-leur : Renoncez au murmure, pour que vous soyez préservés de l’ardeur de la bouche du chien.
Et dites-leur : Renoncez au juron, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez libres des supplices d’Ariel.
Dites-leur : renoncez à la langue menteuse, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des fleuves ardents de la langue du chien.
Dites-leur : renoncez aux faux témoignages, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des fleuves ardents de la bouche du chien.
Renoncez aux mauvaises pensées, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que l’on vous préserve des tourments de l’Enfer.
Renoncez à l’avarice, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que l’on vous délivre des rivières de fumée de la bouche du chien.
Renoncez aux rapines, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des rivières d’Ariel.
Renoncez aux mauvaises paroles, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez sauvés des supplices du fleuve de fumée.
Et dites-leur : Renoncez à l’amour-propre, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez sauvés des supplices de l’Enfer (règne minéral).
Renoncez à l’éloquence (verbiage d’intellectuels sans spiritualité), pour que vous soyez dignes de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des flammes de l’Enfer.
Renoncez à la tromperie, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des mers de feu d’Ariel.
Renoncez à la cruauté, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des supplices des griffes des dragons.
Renoncez à la colère, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des fleuves de fumée des griffes des dragons.
Renoncez à la désobéissance, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des démons d’Iadalbaoth et des ardeurs de la mer de feu.
Renoncez à la colère, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des démons d’Iadalbaoth et de leurs supplices.
Renoncez à l’adultère, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés de la mer de soufre et des griffes du lion.
Renoncez aux homicides, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés de l’archonte des crocodiles, qui est la première des créatures qui sont dans les ténèbres extérieures.
Renoncez aux œuvres perverses et impies, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des archontes des ténèbres extérieures.
Renoncez à l’impiété, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés des pleurs et des grincements de dents.
Renoncez aux empoisonnements, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez sauvés du grand gel et de la grêle des ténèbres extérieures.
Renoncez aux blasphèmes, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous soyez préservés de tous les supplices du grand dragon des ténèbres extérieures.
Et dites à ceux qui prêchent et écoutent de mauvaises doctrines : malheur à vous !
Parce que si vous ne vous repentez pas de votre malice vous tomberez dans les tourments les plus rigoureux du grand dragon et des ténèbres extérieures.
Et rien dans le monde ne vous sauvera, jusqu’à l’éternité.
Mais vous serez sans existence jusqu’à la fin (vous entrerez dans la terre du non-retour, les mondes infernaux).
Et dites à ceux qui négligent la doctrine de la vérité du premier mystère : malheur à vous !
Parce que les supplices que vous devrez expérimenter dépasseront ceux qu’expérimentent les autres hommes.
Et vous resterez dans la neige, au milieu des dragons, dans les ténèbres extérieures.
Et rien ne pourra vous sauver jusqu’à l’éternité (jusqu’à ce que vous soyez réduits en poussière dans les mondes enfers du règne minéral).
Et dites-leur : aimez tous les hommes, pour que vous soyez dignes des mystères de la lumière. Et pour que vous vous éleviez au royaume de la lumière.
Soyez doux, pour que vous puissiez recevoir le mystère de la lumière et vous élever au mystère de la lumière.
Assistez les pauvres et les malades, pour que vous vous rendiez dignes des mystères de la lumière et que vous puissiez vous élever au royaume de la lumière.
Aimez Dieu, pour recevoir le mystère de la lumière et arriver au royaume de la lumière.
Soyez charitables, pour que vous receviez le mystère de la lumière et que vous arriviez au royaume de la lumière.
Soyez saints, pour recevoir le mystère de la lumière et vous élever au royaume de la lumière.
Renoncez à tout, pour être dignes du mystère de la lumière et vous élever au royaume de la lumière.
Parce que ce sont les voies de ceux qui se rendent dignes du mystère de la lumière.
Et quand vous trouvez des hommes qui renoncent à tout ce qui constitue le mal et pratiquent tout ce que je dis, transmettez-leur les mystères de la lumière sans rien leur cacher.
Et même s’ils avaient été pécheurs et avaient commis les péchés et fautes que je vous ai énumérées, donnez-leur également les mystères, pour qu’ils se convertissent et fassent pénitence, et ne leur cachez rien.
Parce que j’ai apporté les mystères en ce monde pour rédimer tous les péchés qui ont été commis depuis le commencement.
Et pour cette raison, je vous ai dit que je ne suis pas venu appeler les justes. J’ai apporté les mystères pour rédimer les péchés de tous, et pour que tous soient conduits au royaume de la lumière.
Parce que ces mystères sont un don du premier mystère pour effacer les péchés ».
Chapitre 15 – Division de l’Attention
Ceux qui ont étudié nos enseignements gnostiques, ceux qui ont étudié ce Message de Noël, s’ils arrivent vraiment à s’intéresser au sentier en lame de rasoir et à l’Autoréalisation intime de l’Être, ils sentiront le désir de voir, entendre, sentir, toucher et palper les grandes réalités des mondes supérieurs.
Tout être humain peut arriver à l’expérience de la réalité. Tout être humain a droit aux grandes expérimentations de l’Esprit, à connaître les royaumes et nations des régions moléculaires et électroniques.
Tout aspirant a le droit d’étudier aux pieds du Maître, d’entrer par les portes splendides des temples des Mystères majeurs, à converser avec les brillants fils de l’aurore du Mahamanvantara de la création, face à face, cependant il faut commencer par éveiller la conscience.
Il est impossible d’être éveillé dans les mondes supérieurs si, ici, dans ce monde cellulaire, physique, matériel, l’aspirant est endormi. Celui qui veut éveiller la conscience dans les mondes internes, doit s’éveiller ici et maintenant, dans ce monde dense.
Si l’aspirant n’a pas éveillé la conscience ici dans ce monde physique, beaucoup moins encore l’aura-t-il fait dans les mondes supérieurs.
Celui qui éveille la conscience ici et maintenant s’éveille partout. Celui qui éveille la conscience ici, dans le monde physique, de fait et de droit propre, reste éveillé dans les mondes supérieurs
La première chose qu’il faut pour éveiller la conscience est de savoir qu’on est endormi.
Comprendre que l’on est endormi est quelque chose de très difficile, parce que, normalement, tout le monde est absolument convaincu d’être éveillé. Quand un homme comprend qu’il est endormi, il commence alors le processus d’auto-éveil.
Nous disons là une chose que personne n’accepte ; si on disait à n’importe quel homme intellectuel qu’il est endormi, vous pouvez être sûrs qu’il s’offenserait. Les gens sont pleinement convaincus d’être éveillés.
Celui qui veut éveiller la conscience ici et maintenant doit commencer par comprendre les trois facteurs subconscients appelés : identification, fascination et sommeil.
Tout type d’identification produit la fascination et le sommeil. Vous marchez dans une rue, soudain vous rencontrez la foule qui va protester pour quelque raison devant le palais du président ; si vous n’êtes pas en état d’alerte, vous vous identifiez avec le défilé, vous vous mélangez à la multitude, vous vous fascinez, et ensuite vient le sommeil, vous criez, vous lancez des pierres, vous faites des choses qu’en d’autres circonstances vous ne feriez pas pour un million de dollars.
S’oublier soi-même est une erreur aux conséquences incalculables. S’identifier à quelque chose est le comble de la stupidité, parce que le résultat est alors la fascination et le sommeil.
Il est impossible que quelqu’un puisse éveiller la conscience s’il s’oublie lui-même, s’il s’identifie avec quelque chose.
Il est impossible qu’un aspirant puisse éveiller la conscience s’il se laisse fasciner, s’il tombe dans le sommeil.
Le boxeur qui échange des coups avec un autre boxeur dort profondément, rêve, est totalement identifié à l’événement, est fasciné et, s’il arrivait à éveiller la conscience, il regarderait dans toutes les directions et fuirait immédiatement le ring, totalement honteux envers lui-même et l’honorable public.
Vous voyagez dans un quelconque transport urbain de la ville, vous devez abandonner le véhicule dans une rue déterminée, soudain vous vient à l’esprit le souvenir d’un être aimé, vous vous identifiez à ce souvenir, la fascination vient et ensuite le rêve éveillé. Soudain vous poussez un cri d’exclamation. Où suis-je ? Sapristi ! J’ai dépassé le bloc, je devais descendre à tel coin, dans telle rue ; puis vous vous rendez compte que votre conscience était absente, vous descendez du véhicule et vous retournez à pied jusqu’au coin où vous auriez dû descendre.
Qui veut éveiller la conscience doit commencer par diviser l’attention en trois parties : sujet, objet et lieu.
Sujet : rappel intime de soi-même de moment en moment. Ne s’oublier soi-même devant aucune représentation, devant aucun événement.
Objet : ne s’identifier à aucune chose, à aucune circonstance, observer sans identification, sans s’oublier soi-même.
Lieu : se demander à soi-même quel est ce lieu ? Observer le lieu en détail, se demander à soi-même pourquoi suis-je en cet endroit ?
La division de l’attention en trois parties conduira les aspirants jusqu’à l’éveil de la conscience
Vouloir vivre les grandes réalités des mondes supérieurs sans avoir éveillé la conscience ici et maintenant, c’est marcher sur le chemin de l’erreur.
L’éveil de la conscience produit le développement du sens spatial et l’expérimentation de ceci qui est le réel.
Chapitre 16 – Rappel Intime de Soi-même
Même si cela paraît incroyable, quand l’étudiant s’observe lui-même, il ne se rappelle pas de lui-même.
Les aspirants, bien entendu, ne sentent en réalité pas eux-mêmes, ils ne sont pas conscients d’eux-mêmes.
Cela semble invraisemblable que quand l’aspirant gnostique auto-observe sa façon de rire, de parler, de marcher, etc., il s’oublie lui-même ; ceci est incroyable, mais certain.
Cependant il est indispensable de s’efforcer de se rappeler soi-même, c’est terriblement difficile, mais horriblement urgent pour obtenir l’éveil de la conscience.
Ce que nous disons paraît une sottise, les gens ignorent qu’ils sont endormis, ils ignorent qu’ils ne se rappellent pas eux-mêmes, et ils ne se regardent pas dans un miroir grandeur nature et ils ne s’observent pas non plus minutieusement.
Cet oubli de soi-même, ne pas se rappeler soi-même, est réellement la causa causorum de toute l’ignorance humaine.
Quand un homme quelconque arrive à comprendre profondément qu’il ne peut pas se rappeler de lui-même, qu’il n’est pas conscient de lui-même, il est très près de l’éveil de la conscience.
Nous parlons de quelque chose à propos de laquelle il faut réfléchir profondément, ce que nous disons ici est très important et ne peut pas être compris si on le lit mécaniquement.
Nos lecteurs doivent réfléchir. Les gens ne sont pas capables de sentir leur propre Moi tant qu’ils ne s’auto-observent pas, en le faisant passer d’un centre à l’autre, etc.
Observer sa propre façon de parler, rire, marcher, etc., sans s’oublier soi-même, en sentant ce Moi à l’intérieur, est très difficile, et cependant basique, fondamental, pour obtenir l’éveil de la conscience.
Le grand Maître Ouspensky a dit :
« Ma première impression fut que les essais de rappel de soi ou d’être conscient de soi, de se dire : c’est moi qui marche, c’est moi qui fait ceci, en essayant continuellement d’éprouver la sensation de ce moi, arrêtaient les pensées. Lorsque j’avais la sensation de moi, je ne pouvais plus ni penser ni parler ; les sensations elles-mêmes s’obscurcissaient. C’est pourquoi on ne peut « se rappeler soi-même » de cette façon que pour quelques instants » (Fragments d’un enseignement inconnu, Chap. VII).
Il est nécessaire de dissoudre le Moi pluralisé, de le réduire en cendre, mais nous devons le connaître, l’étudier dans les quarante-neuf départements subconscients symbolisés chez les gnostiques par les quarante-neuf démons de Iadalbaoth.
Si un docteur extirpe une tumeur cancéreuse, il doit d’abord la connaître ; si un homme veut dissoudre le Moi, il doit l’étudier, se rendre conscient de lui, le connaître dans les quarante-neuf départements subconscients.
Durant le rappel intime de soi-même, dans ces terribles surefforts pour être conscient de son propre Moi, il est clair que l’attention se divise, et ici, nous revenons de nouveau au sujet de la division de l’attention. Une partie de l’attention est dirigée, comme il est parfaitement logique, vers les efforts, l’autre vers l’égo ou le Moi pluralisé.
Le rappel intime de soi-même est autre chose que de s’analyser soi-même, c’est un état nouveau, que l’on connaît seulement à travers l’expérience directe.
Tout être humain a eu une fois ces moments, états d’intime rappel de soi ; parfois dans un moment d’infinie terreur, parfois dans l’enfance ou au cours d’un voyage, quand nous nous exclamons : Hé ! Que fais-je par ici, pourquoi suis-je ici ?
L’autoobservation de soi-même, accompagnée simultanément du souvenir intime de son propre Moi, est terriblement difficile et cependant indispensable pour se connaître vraiment.
Le Moi pluralisé se trouve toujours en train de faire le contraire durant la méditation ; il jouit en forniquant quand nous essayons de comprendre la luxure ; il tonne et lance des éclairs dans n’importe lequel des quarante-neuf départements subconscients de Iadalbaoth, quand nous essayons de comprendre la colère ; il convoite de ne pas être cupide quand nous essayons de réduire en poudre la convoitise.
Le rappel intime de soi, c’est se rendre parfaitement compte de tous ces processus subconscients du moi-même, de l’égo, du Moi pluralisé.
Auto-observer notre façon de penser, parler, rire, marcher, manger, sentir, etc., sans s’oublier soi-même, et les processus intimes de l’égo, ce qui se passe à l’intérieur dans les quarante-neuf départements subconscients de Iadalbaoth, est vraiment difficile et toutefois fondamental pour l’éveil de la conscience.
L’autoobservation, le rappel intime de soi, commence le développement du sens spatial, qui arrive à sa pleine maturité avec l’éveil de la conscience.
Les chakras cités par M Leadbeater et de nombreux autres auteurs sont en rapport avec le sens spatial, ce que sont les fleurs en rapport avec l’arbre qui leur donne vie.
Le fondamental, c’est l’arbre. Le sens spatial est le fonctionnalisme normal de la conscience éveillée.
Tout homme vraiment éveillé peut voir, entendre, toucher, sentir et palper tout ce qui se passe dans les quarante-neuf départements subconscients d’Iadalbaoth.
Tout homme vraiment éveillé peut vérifier par lui-même, à travers l’expérience directe, les rêves des gens, peut voir ces rêves chez les personnes qui marchent dans la rue, chez ceux qui travaillent dans les usines, chez toute créature.
Tout homme vraiment éveillé peut voir, entendre, sentir, toucher et palper toutes les choses des mondes supérieurs.
Celui qui veut expérimenter la réalité de tout ce qui arrive dans les dimensions supérieures de l’espace doit éveiller la conscience ici et maintenant.
Chapitre 17 – La Science de la Méditation
Le vide est très difficile à expliquer parce qu’il est indéfinissable et indescriptible. Le vide ne peut pas être décrit ou exprimé au moyen des mots humains, parce que les différents langages qui existent sur la Terre peuvent seulement désigner des choses et des sentiments existants ; ce n’est en aucune manière une exagération d’affirmer que les langages humains ne sont pas adéquats pour exprimer les choses et les sentiments non existants et cependant extrêmement réels.
Essayer de définir le vide Illuminateur à l’intérieur des limites terriennes d’une langue limitée par les formes de l’existence est sans aucun doute stupide et erroné.
Il est nécessaire de connaître, d’expérimenter de façon vivante l’aspect illuminé de la conscience.
Il est urgent de sentir et d’expérimenter l’aspect vide du mental.
Il existe deux types d’illumination : la première est habituellement appelée « eau morte » parce qu’elle a des attaches. La seconde est louée en tant que « la grande vie », parce qu’elle est illumination sans attaches, vide Illuminateur.
En ceci, il y a des degrés et des degrés, des échelles et des échelles. Il est nécessaire d’arriver d’abord à l’aspect illuminé de la conscience et, après, à la connaissance objective, au vide Illuminateur.
Le bouddhisme dit : « La forme ne diffère pas du vide, et le vide ne diffère pas de la forme ; la forme est le vide, et le vide est la forme ».
C’est à cause du vide que les choses existent et, du fait même que les choses existent, il doit y avoir le vide.
Le vide est un terme clair et précis qui exprime la nature non substantielle et non personnelle des êtres, et une indication, un signe, de l’état d’absence absolue du Moi pluralisé.
C’est seulement en l’absence absolue du Moi que nous pouvons expérimenter le réel, cela qui n’appartient pas au temps, cela qui transforme radicalement.
Le vide et l’existence se complètent mutuellement, s’embrassent, s’incluent, jamais ne s’excluent, jamais ne se nient.
Les gens communs et ordinaires de tous les jours, les gens à la conscience endormie, perçoivent de façon subjective des angles, des lignes, des surfaces, mais jamais les corps complets par l’intérieur et par l’extérieur, par le haut et par le bas, par devant et par derrière, etc., ils peuvent encore moins apercevoir leur aspect vide.
L’homme à la conscience éveillée et au mental vide et illuminé a éliminé de ses perceptions les éléments subjectifs, il perçoit les corps complets, il perçoit l’aspect vide de chaque chose.
Ceci est la doctrine non discriminatoire de la voie du milieu, l’unification du vide de l’existence.
Le vide est ceci qui n’a pas de nom, ceci qui est réel, ceci qui est la vérité et que quelques-uns appellent le Tao, d’autres l’INRI, d’autres le Zen, Allah, Brahma ou Dieu, peu importe comment on l’appelle.
L’Homme qui éveille la conscience expérimente la terrible vérité qu’il n’est déjà plus un esclave et, avec douleur, il peut vérifier que les gens qui marchent dans les rues en dormant paraissent de véritables cadavres ambulants.
Si cet éveil de la conscience devient continu au moyen du rappel intime de soi-même de moment en moment, on arrive alors à la conscience objective, à la conscience pure, à l’aspect vide du mental.
La conscience illuminée est fondamentale pour expérimenter le réel et réduire le Moi pluralisé en poussière cosmique ; mais cet état est encore au bord du Samsara (le monde douloureux dans lequel nous vivons).
Quand on est arrivé à l’état de conscience éveillée, on a accompli un pas formidable, mais l’initié continue malheureusement égaré par l’idée moniste, il est incapable de rompre tous ces fils subtils qui le relient à certaines choses, à certains effets de type préjudiciable, il n’est pas arrivé sur l’autre rive.
Quand l’initié délie les liens qui, d’une façon ou d’une autre, l’attachent à la conscience illuminée, il arrive alors à la parfaite illumination, au vide Illuminateur, libre et entièrement insubstantiel.
Arriver au centre même du mental, arriver au vide Illuminateur, à la connaissance objective, est quelque chose d’extrêmement difficile, mais ce n’est pas impossible, tout gnostique peut l’obtenir s’il travaille sur lui-même.
Le vide Illuminateur n’est pas le néant, le vide est la vie libre en son mouvement. Le vide est ce qui est, ce qui a toujours été et ce qui sera toujours. Le vide et au-delà du temps et au-delà de l’éternité.
Le mental a trois cent mille clans ou centres réceptifs, et chaque clan doit vibrer au même ton sans aucun effort.
Le mental est de nature féminine et il est fait pour recevoir, assimiler et comprendre.
L’état naturel du mental est réceptif, calme, silencieux, comme un océan profond et tranquille.
Le processus de la pensée est un accident anormal dont la cause originelle se trouve dans le Moi pluralisé.
Quand le mental est vide de toute sorte de pensées, quand le mental est calme, quand le mental est silencieux, les trois cent mille clans vibrent alors au même ton sans aucun effort.
Quand le mental est calme, quand le mental est en silence, il nous advient le nouveau, ceci qui est le réel.
Chapitre 18 – Le Maître Chinois Wu Wen
Le grand maître Wu Wen commença ses pratiques de méditation sous la sage direction du maître Tuo Weng.
Le premier travail de méditation se réalisa avec le Koan ou phrase mystérieuse suivante : « Ce n’est pas le mental, ce n’est pas le Bouddha, ce n’est rien ».
Wu Wen, assis dans le style oriental, concentrait son mental sur cette phrase en essayant de comprendre sa profonde signification.
En réalité, ce Koan ou phrase énigmatique est difficile à comprendre et, en méditant sur elle, avec le sain but d’expérimenter la vérité enfermée dans chacun des mots contenus dans cette phrase mystérieuse, il est clair qu’à la fin, le mental, ne pouvant connaître leur signification, tombe vaincu, comme blessé à mort, alors il se résigne, restant calme et silencieux.
Le maître chinois Wu Wen eut la joie de se trouver avec Yung Feng et Yueh Shan, et quelques autres frères, et, tous ensembles, ils s’engagèrent à travailler pour obtenir l’illumination.
Après quelque temps, Wu Wen se rendit auprès du maître Huai Shi, qui lui enseigna à méditer avec l’aide du mantra sacré Wu. Ce mantra se chante mentalement avec la lettre U répétée deux fois U… U… en allongeant le son de la voyelle, comme pour imiter le son de l’ouragan quand il hurle dans une gorge de la montagne, ou le coup terrible des vagues contre la plage.
Ce mantra se chante mentalement quand nous pratiquons la méditation, pour arriver au calme et au silence du mental, quand nous avons besoin de vider le mental de toutes sortes de pensées, désirs, souvenirs, préoccupations, etc.
Ensuite, il se rendit auprès de Chang Lu où il pratiqua la méditation avec son compagnon qui désirait ardemment l’illumination finale.
Quand Wu Wen connut Chin de Huai Shang, ce dernier lui demanda : « Cela fait six ou sept ans que tu pratiques, qu’es-tu arrivé à comprendre ? Wu Wen répondit : « Chaque jour j’ai l’impression qu’il n’y a rien dans mon mental ».
Cette réponse fut très sage : Wu Wen avait déjà l’impression qu’il n’y avait rien dans son mental, son mental commençait à rester vide, la bataille des raisonnements arrivait à sa fin.
Wu Wen avançait merveilleusement, mais il lui manquait quelque chose et Chin lui dit : « Tu peux pratiquer dans le calme mais tu perds la pratique dans l’activité ». Ceci inquiéta beaucoup Wu Wen, puisqu’il touchait précisément son point faible.
Être capable d’avoir le mental calme et silencieux, vide de toutes sortes de pensées, même quand nous avons faim, soif, même quand les moustiques nous piquent ou qu’il y a un grand tapage de gens à nos côtés est une chose très difficile, et c’était ce qui manquait à Wu Wen ; celui-ci pouvait pratiquer la méditation dans le calme, mais il ne pouvait pas pratiquer dans l’activité, c’est-à-dire, avec tous ces inconvénients.
« Que dois-je faire ? » Demanda Wu Wen à Chin ; la réponse fut : « Tu n’as jamais entendu ce que dit Chung Lao Tsé ? Si tu veux entendre ceci, mets-toi face au sud et contemple la Petite Ourse ».
Paroles énigmatiques, paroles exotiques, mystérieuses, difficiles à comprendre, et, le plus grave, c’est qu’il n’y a pas d’explication. Cela dit, Chin se retira.
Wu Wen resta terriblement préoccupé, il abandonna la pratique avec le mantra Wu pendant une semaine et il concentra son mental en essayant de comprendre d’une façon totale ce qu’avait voulu dire Chin par ceci de se tourner vers le sud et de contempler la Petite Ourse.
Il le comprit seulement quand les moines qui l’accompagnaient dans le salon de méditation abandonnèrent l’enceinte pour passer à la salle à manger. Alors Wu Wen continua sa méditation dans le salon et oublia le repas.
Ceci, de continuer à méditer alors que c’est l’heure du repas fut quelque chose de très décisif pour Wu Wen, parce qu’alors il comprit la signification de méditer dans l’activité.
Wu Wen raconte que précisément, en ces instants, son mental devint brillant, vide, léger, transparent, ses pensées humaines se brisèrent en morceaux, comme de petits morceaux de peau sèche, il se sentit plonger dans le vide.
Une demi-heure plus tard, quand il retourna à son corps, il trouva que celui-ci était baigné de sueur. Alors il comprit ce qu’était voir la Petite Ourse, face au sud.
Il avait appris durant la méditation à faire front, à faire face à la Petite Ourse, c’est-à-dire à la faim, au tumulte, à toutes sortes de facteurs préjudiciables pour la méditation.
Depuis ce moment, plus aucun bruit, ni piqûres de moustiques, ni la contrariété de la faim, ni la chaleur, ni le froid, ne purent empêcher la parfaite concentration de sa pensée.
Plus tard, quand il visita de nouveau Chin, il put répondre avec une entière exactitude à toutes les questions qu’il formula, cependant il est douloureux de dire que Wu Wen n’était pas encore suffisamment affranchi pour pouvoir atteindre l’état de « faire un saut vers l’avant ».
Après quelque temps, Wu Wen rendit visite à Hsianh Yen, dans les montagnes, pour passer la saison du printemps, et il raconte que, durant la méditation, les moustiques le piquaient terriblement et sans aucune miséricorde, mais il avait appris à regarder très en face la Petite Ourse (les obstacles, les inconvénients, la faim, les moustiques, etc.) et alors il pensa : « Si les anciens sacrifiaient leur corps pour le Dharma, dois-je craindre les moustiques ? »
Conscient de ceci, il se proposa de tolérer patiemment tous les aiguillons, avec les poings contractés et les mâchoires serrées ; supportant les horribles piqûres des moustiques, il concentrait son mental sur le mantra Wu (U… U…).
Wu Wen chantait le mantra Wu ; il imitait avec le U le son du vent dans la gorge de la montagne, le son de la mer quand elle fouette la plage ; Wu Wen savait combiner intelligemment la méditation avec le sommeil.
Wu Wen chantait son mantra avec le mental et il ne pensait à rien. Quand un désir ou un souvenir ou une pensée surgissait dans son entendement, Wu Wen ne le rejetait pas, il l’étudiait, il l’analysait, il le comprenait dans tous les niveaux du mental, puis l’oubliait de façon radicale, totale et définitive.
Wu Wen chantait son mantra de façon continue, il ne désirait rien, il ne raisonnait pas, tout désir ou pensée qui surgissait dans le mental était dûment compris puis oublié, le chant du mantra ne s’interrompait pas, les moustiques et leurs aiguillons n’avaient déjà plus d’importance.
Soudain quelque chose de transcendantal arriva, il sentit que son mental et son corps s’effondraient comme les quatre murs d’une maison. C’était l’état de vide Illuminateur, pur, parfait, libre de toutes sortes d’attributs, il s’était assis pour méditer aux premières heures du matin et il ne se leva que le soir.
Il est clair que l’on peut se livrer à la méditation assis dans le style oriental avec les jambes croisées comme le faisait le Bouddha, ou dans le style occidental dans la position la plus commode, ou allongé avec les bras et les jambes écartés à droite et à gauche, comme l’étoile à cinq branches, et avec le corps relaxé, mais Wu Wen était oriental et préférait s’asseoir dans le style oriental comme le Bouddha.
Vers ce moment, le grand maître chinois Wu Wen réussit à expérimenter le vide Illuminateur, mais il lui manquait encore quelque chose ; il n’était pas arrivé à la pleine maturité ; dans son mental, il y avait des pensées erronées et inattentives, qui d’une façon secrète, continuaient à exister, de petits démons tentateurs, de petits Moi subconscients, résidus qui vivaient encore dans les quarante-neuf départements subconscients de Iadalbaoth.
Après cette expérience du vide Illuminateur, Wu Wen s’en alla à la montagne de Wung Chow et il y médita six ans, puis il médita six autres années sur la montagne de Lu Han puis trois autres années sur la montagne de Kuang Chou. À la fin de ces efforts et après avoir beaucoup souffert, le maître Wu Wen obtint l’illumination ultime.
Le maître Wu Wen ne s’est jamais divisé entre un Moi supérieur et un autre de type inférieur, parce qu’il comprenait que supérieur et inférieur sont deux sections d’une même chose.
Le maître Wu Wen se sentit lui-même non comme un dieu ou comme un Deva, à la façon des mythomanes, mais comme un malheureux Moi pluralisé, vraiment disposé à mourir chaque fois plus en lui-même.
Le maître Wu Wen ne s’est pas auto-divisé entre moi et mes pensées parce qu’il comprenait que mes pensées et moi sont tous les deux moi, et qu’il est nécessaire d’être intègre pour obtenir la méditation parfaite.
Durant la méditation, le maître Wu Wen se trouvait dans un état intègre, réceptif, terriblement humble, avec le mental calme et en profond silence, sans effort d’aucune sorte, sans tension mentale, sans le désir d’être plus que ce qu’il n’était, parce que le maître Wu Wen savait très bien que le Moi est ce qu’il est, et qu’il ne peut jamais être autre chose que ce qu’il est.
Dans ces conditions, les trois cent mille clans du corps mental du maître Wu Wen vibraient intensément avec le même ton, sans aucun effort, en captant, en recevant amour et sagesse.
Quand Wu Wen se trouvait dans les salles et Lumitiaux de méditation, tous les moines recevaient un grand bénéfice grâce aux puissantes vibrations de son aura lumineuse.
Wu Wen possédait déjà les corps existentiels supérieurs de l’Être, les corps solaires, mais il devait dissoudre le Moi et obtenir l’illumination finale, et il l’obtint après avoir beaucoup souffert.
Chapitre 19 – L’Initiation Vénuste
L’Initiation Vénuste est uniquement pour les hommes véritables, jamais pour les animaux intellectuels.
Comprenez par hommes véritables ceux qui ont déjà fabriqué les corps solaires. Comprenez par animaux intellectuels toute l’humanité, tous les gens qui ont seulement les corps lunaires.
L’Initiation Vénuste est la vraie nativité du cœur tranquille. L’Initiation Vénuste est pour le petit nombre, c’est une grâce du Logos solaire.
Dans le nirvana existent beaucoup de Bouddhas qui, malgré leur grande perfection, n’ont jamais atteint l’Initiation Vénuste.
La loi du Logos solaire est le sacrifice pour l’humanité. Il se sacrifie depuis l’aube de la vie, se crucifiant dans tous les mondes, dans toute nouvelle planète qui surgit à l’existence, pour que tous les êtres aient de la vie et qu’ils l’aient en abondance.
Rare est celui qui reçoit l’Initiation Vénuste, celle-ci est une grâce très spéciale, il faut d’abord s’être sacrifié pour l’humanité.
Annie Besant a commis l’erreur de supposer et même d’affirmer, que le Christ intime, l’Enfant-Dieu, le Sauveur, s’incarne dans l’être humain quand il atteint la première initiation des Mystères majeurs.
Annie Besant veut voir dans les cinq premières initiations des Mystères majeurs tout le drame cosmique, la naissance, la croissance, la mort et la résurrection du Christ.
Annie Besant a commis l’erreur de confondre les cinq initiations du feu avec l’Initiation Vénuste.
Il est nécessaire de savoir que le Christ ne peut pas s’incarner dans l’animal intellectuel, il est urgent de comprendre que le Christ, Notre Seigneur, peut seulement s’incarner chez les hommes véritables, et qu’il est impossible d’atteindre cet état d’homme authentique sans être passé auparavant par les cinq initiations des Mystères majeurs.
C’est seulement après être passé par les cinq initiations des Mystères majeurs, et comme une grâce, après sacrifice pour l’humanité, que peut s’incarner le Christ en nous.
Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. En débutant l’aurore de la création, le feu sexuel du Troisième Logos rend fécond le ventre de la grande mère, la substance primordiale.
La seconde partie est réalisée par le Deuxième Logos, fécondant la matière chaotique contenue dans le Semen et dans l’épine dorsale, fécondant la mère divine, principe akashique, pour que naisse l’univers intérieur, les corps solaires ; ensuite naît le Second Logos à l’intérieur de ces corps existentiels supérieurs de l’Être, pour travailler dans le Grand-Œuvre du Père.
Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Les événements cosmiques qui se déroulent dans un système solaire se répètent dans l’atome. Les grands événements qui se succèdent dans la genèse de n’importe quelle galaxie se répètent également dans le Microcosme-Homme.
Il est nécessaire de travailler d’abord avec le feu puis avec la lumière. Il est indispensable de travailler d’abord avec le Troisième Logos, dans la neuvième sphère, puis avec le Deuxième Logos.
Les cinq premières initiations des Mystères majeurs sont une cosmogénèse microcosmique ; le feu rend féconde la matière chaotique de la divine Mère pour que naissent nos corps solaires ; puis vient le meilleur, l’intervention du Deuxième Logos, l’Initiation Vénuste, après le sacrifice pour l’humanité.
Il est indispensable de savoir, il est urgent de comprendre que l’Initiation Vénuste a sept degrés ésotériques.
1 Naissance dans l’étable du monde. Le Christ intime naît toujours plein d’amour pour l’humanité, dans cette étable intérieure que nous portons à l’intérieur de nous-mêmes, habitée malheureusement par les animaux des passions, par le Moi pluralisé.
2 Baptême de l’initié dans le monde éthérique, christification du corps vital.
3 Transfiguration du Seigneur ; le Christ intime resplendit sur la tête et sur le visage du corps astral de l’initié, comme resplendit le visage de Moïse sur le mont Nebo.
4 Entrée à Jérusalem parmi les palmes et les fêtes, christification du corps mental de l’initié.
5 Le voile sacré de la Véronique, sur lequel reste gravé le visage du Maître. Christification de l’âme humaine ou corps de la volonté consciente.
6 Christification de l’âme spirituelle (Bouddhi) ; événements cosmiques formidables dans la conscience bouddhique qui ne restèrent malheureusement pas écrits dans les quatre évangiles ; événements du drame cosmique intimement liés à certains faits d’autres planètes du système solaire.
7 Le Maître est crucifié et remet son esprit au Père, au milieu des éclairs, du tonnerre et des tremblements de terre.
La femme scelle toujours la sépulture d’une grande pierre, la pierre philosophale qui symbolise le sexe (la lutte contre Satan fut terrible).
En rigoureuse synthèse, ceux-ci sont les sept degrés de l’Initiation Vénuste. Sur chacun de ces sept degrés on peut écrire d’énormes volumes.
Le Christ, Notre Seigneur, naîtra toujours à l’intérieur de l’humble étable individuelle de tout initié préparé.
La mère du Seigneur a été, est, et sera toujours la Divine Mère Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques.
Les rois de l’intelligence, les trois rois mages, les génies véritables, reconnaîtront toujours le Seigneur et viendront l’adorer.
L’enfant se verra toujours dans de grands dangers ; Hérode, le monde, les ténébreux, voudront toujours le décapiter. Le baptême dans le Jourdain de l’existence sera indispensable, les eaux de la vie purifient, transforment, baptisent. La transfiguration interprète avec la plus haute intelligence la Loi de Moïse, en enseignant aux gens et en déployant dans son travail tout le zèle merveilleux d’un Élie.
Le Seigneur viendra à nous en marchant sur les vagues furieuses de la mer de la vie. Le Seigneur intime établira toujours l’ordre dans notre mental et rendra à nos yeux la lumière perdue.
Le Seigneur intérieur multipliera toujours le pain de l’eucharistie pour l’aliment et la force de nos âmes.
L’Adorable, incarné dans l’initié, prêchera sur les chaussées de cette grande Jérusalem du monde, en livrant à l’humanité le message de la Nouvelle Ère, et son visage couronné d’épines, une fois encore, restera gravé pour toujours sur le voile de Véronique.
Dans la conscience de l’initié, il y aura toujours des événements cosmiques formidables et, parmi les éclairs et de grands tremblements de terre de l’âme, le Seigneur remettra toujours son esprit au père, en s’exclamant : « Mon Père, en tes mains je recommande mon esprit », et après avoir descendu le corps au sépulcre, la résurrection se répétera après trois jours et demi.
Le mythe solaire a deux aspects : le premier représente l’activité cosmique du Second Logos, à l’aube de tout nouveau monde qui naît du ventre de la Grande Mère. Le deuxième aspect vient à résumer la vie de tout individu sacré qui se convertit en une incarnation du Deuxième Logos, le Christ Cosmique.
Le héros du mythe solaire a été présenté à toutes les époques comme un Homme-Dieu, et sa vie se déroule et se développe en accord avec la course du Soleil, qui est le véhicule cosmique du Logos solaire.
Dans le passé, dans les temps antiques, la naissance de Mithra était toujours célébrée par de grandes réjouissances au solstice d’hiver.
Horus, esprit divin, fils d’Isis et d’Osiris, dans la vieille Égypte des pharaons, était aussi né au solstice d’hiver.
Personne ne sait avec exactitude la date de naissance exacte de Jésus de Nazareth, 136 dates distinctes ont été assignées à la naissance de Jésus. Les gnostiques initiés résolurent avec une très grande sagesse de fixer la date de naissance de Jésus le 24 décembre à minuit, c’est-à-dire aux premières minutes du 25 du même mois.
Dans un autre mythe solaire, le Divin Sauveur, le Christ intime de tout individu sacré, naît toujours du ventre de la Vierge immaculée, la Divine Mère Kundalini ; ceci nous rappelle l’Enfant soleil du 24 ou 25 décembre, avançant, naissant, marchant vers le Nord au moment où la constellation de la Vierge, la Vierge immaculée, brille resplendissante au zénith. Toujours, le Soleil, toujours, le Christ cosmique, dans le cosmos ou dans l’homme, naît des entrailles de la Vierge Mère cosmique.
Bouddha naît d’une vierge appelée Maya Devi, en accord avec le drame cosmique savamment compris par les Chinois initiés.
La mort et la résurrection du Seigneur, à l’équinoxe de printemps, sont aussi largement diffusées que sa naissance au solstice d’hiver.
À cette époque, Osiris demeurait dans les mains de Typhon, et on le représentait avec les bras étendus comme s’il était crucifié.
À cette époque, on pleurait chaque année la mort de Tammouz en Babylonie, et, en Syrie, à cette époque de l’équinoxe de printemps, il y avait aussi de nombreuses lamentations sacrées, on pleurait alors pour Adonis, non seulement en Syrie, mais aussi en Grèce.
En Perse, on célébrait la mort de Mithra à la même époque de l’équinoxe de printemps.
Dans toutes les écoles des mystères, on représentait de façon dramatique toute la course solaire, depuis sa naissance jusqu’à sa mort et sa résurrection. L’initié constituait sa vie avec le drame solaire et se convertissait de fait en un individu solaire.
L’Initiation Vénuste est pour les hommes véritables, non pour les femmes ; aucune femme ne peut jamais atteindre l’Initiation Vénuste.
Le degré le plus haut que la femme puisse atteindre est celui de Vierge céleste, qui correspond à l’état de Bouddha.
Quand une femme veut atteindre l’Initiation Vénuste, elle doit se désincarner et se réincarner dans un corps d’homme.
En ce moment, dans la vallée du Nil, en Égypte, est incarné dans un corps d’homme ce grand Être qui s’est appelé Marie, mère de Jésus de Nazareth.
HPB, le sage auteur théosophe qui a écrit les six volumes de la Doctrine Secrète, est en train de se préparer pour se réincarner dans un corps d’homme, parce qu’elle veut atteindre l’Initiation Vénuste.
Ce que nous disons ne doit pas désenchanter les femmes, toute femme qui travaille dans la forge allumée de Vulcain, toute femme qui travaille dans la neuvième sphère, peut fabriquer ses corps solaires et se convertir en un Bouddha vivant, en une vierge du nirvana, avec le pouvoir sur le feu, les airs, les eaux et la terre.
L’Initiation Vénuste est autre chose, elle est seulement pour les hommes véritables, mais toute vierge du nirvana peut se réincarner dans un corps d’homme pour atteindre l’Initiation Vénuste.
Chaque fois que le Logos solaire a besoin de venir au monde pour initier une nouvelle ère, il s’incarne dans un homme dûment préparé pour l’Initiation Vénuste.
Il existe douze sauveurs. Ceci veut dire douze avatars qui correspondent aux douze signes zodiacaux. La mission de chacun d’eux est d’initier l’époque d’activité correspondant au signe dans lequel va entrer l’humanité.
Bélier, Taureau, etc., ont eu leurs avatars correspondants.
Il existe douze sauveurs à travers lesquels s’exprime le Christ vivant.
L’incarnation du Logos solaire dans l’étable du monde est un événement cosmique formidable.
Ainsi, comme dans tout monde naissant, le Christ incarné doit se frayer un chemin à travers la terrible voracité de la forêt indomptée, entouré de toutes sortes de dangers, ainsi également, l’Enfant d’Or de l’alchimie sexuelle, le Christ intime né dans tout individu sacré, doit se frayer un chemin, doit croître et se développer parmi les animaux de l’étable, parmi les animaux du désir, entouré de toutes sortes de dangers et adversités.
Au début malheureusement, l’initié n’a pas dissout le Moi, les animaux de l’étable intérieure sont vivants, l’initié n’a pas atteint la perfection, même s’il est déjà un Bouddha, et l’enfant doit croître et se développer parmi toutes ces adversités.
Dans les mondes qui surgissent à l’existence, le Christ se développe, il est crucifié, mort, et ressuscite dans les entrailles de toute la création pour que toutes les créatures aient de la vie et l’aient en abondance.
Chez l’initié qui atteint l’Initiation Vénuste, le Christ doit naître, croître, mourir et ressusciter pour travailler avec la plus haute intensité dans la grande œuvre du Père.
Quand Jésus ressuscita d’entre les morts, les Écritures Saintes racontent qu’il se trouva pendant onze ans, parlant à ses disciples, leur enseignant les 24 mystères desquels naissent les 12 sauveurs du monde.
Salutations Finales
Très chers : nous avons dit dans ce Message de Noël 1966-1967 tout ce que nous devions dire, vous devez étudier intensément ; il ne suffit pas de lire une fois le Message comme celui qui lit les périodiques ; ce Message doit être étudié durant toute la vie et il faut le comprendre dans tous les niveaux du mental.
Ne soyez pas comme les papillonneurs qui aujourd’hui sont dans une école et demain dans une autre, qui perdent leur temps misérablement en lisant et en théorisant, mais en ne réalisant absolument rien.
Ne soyez pas comme les profanateurs des Mystères, qui aujourd’hui étudient et demain se moquent de tous ces enseignements.
Étudiez et travaillez, ce Message est pour votre propre Autoréalisation intime.
Rappelez-vous que nous sommes en train de vous donner la deuxième partie de l’enseignement gnostique. Tout le summum de notre Doctrine Ésotérique Christique restera condensé dans le Message de Noël de chaque année.
Autrefois, le Message était un simple feuillet, maintenant ce Message sera un livre que vous recevrez pour le Noël de chaque année.
Il est nécessaire que les Lumitiaux gnostiques se convertissent en salles de méditation. Il est urgent que l’on pratique la méditation en groupe, en accord avec la leçon du chapitre XVIII de ce Message de Noël 1966-1967.
Rappelez-vous, très chers, que dans le récit que nous avons fait sur le maître chinois Wu Wen, nous enseignons la technique pratique pour la méditation.
Très chers, je vous souhaite de joyeuses Pâques et un nouvel an 1967 prospère, que l’étoile de Bethléem resplendisse sur votre chemin, que la paix soit dans vos cœurs, que la félicité soit dans vos foyers.
Paix Invérentielle.
Samaël Aun Weor