Le Message du Verseau · Livre
Préface de l’auteur
Au nom de la vérité, nous les frères du Temple, rendons infiniment grâce au frère Manuel Sanchez et, en général, à toute la fraternité du sanctuaire de Barquisimeto pour avoir imprimé cette œuvre.
Ce sanctuaire s’appelle désormais sanctuaire Maitreya, pour les services qu’il a rendus au Christ Cosmique et à la grande humanité souffrante. Le sanctuaire Maitreya accomplit une gigantesque mission mondiale.
Nous remercions également le frère Ramon Flores Derma pour son travail technico-biblique et en général, tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, se sont occupés du triomphe de cette œuvre.
Nous appelons toutes les religions, écoles, sectes, ordres, loges, etc., à former l’Armée du salut mondial. Nous invitons toutes les personnes de bonne volonté à grossir les files de l’A.G.L.A.
Nous ne sommes contre personne, ni contre la religion ou l’école de quiconque. Nous prenons en considération, toutes les religions, écoles, sectes, enfilées sur le fil d’or de la divinité telles des perles précieuses. Nous n’attaquons personne, nous ne détestons personne, nous ne combattons personne.
Nous expliquons la doctrine secrète de notre Adorable Sauveur. Nous aimons intensément la pauvre humanité souffrante. Nous avertissons l’humanité de la terre de l’heure apocalyptique dans laquelle nous nous trouvons.
Nous retirons le voile de l’Apocalypse. Ceci est un livre terriblement divin. Avec ce livre, les êtres humains auront à se définir en tant qu’Anges ou Démons, aigles ou reptiles.
Les temps de la fin sont arrivés et nous y sommes. Ceux qui supposent que les temps de la fin sont pour un avenir lointain se trompent grandement. Les faits parlent d’eux-mêmes.
Les cataclysmes épouvantables qui fouettèrent récemment le Chili et causèrent de terribles dommages au Japon, les terribles tremblements de terre qui arrivent dans différents lieux du monde, les maladies inconnues apparaissent et que la science médicale ne peut guérir, les haines mortelles, les bombes atomiques, etc., démontrent d’une manière évidente que les temps de la fin sont arrivés.
Le Mouvement Gnostique Mondial, l’Action Libératrice sud-américaine et Sivananda Aryavarta Ahsrama, sont debout, luttant pour la Nouvelle Ère du Verseau. Le triangle ALAS, Gnosis, Sivananda Aryavarta Ahsrama, luttent pour la Nouvelle Ère.
La guerre atomique éclatera bientôt et il y aura aux quatre coins de la terre des choses terribles. L’heure apocalyptique est arrivée. Pauvres, pauvres, pauvres des habitants de la terre !
17 Août 1960.
Mexico.
Introduction
Enseignements Secrets du Divin Rabbi de Galilée
Le 4 février 1962 entre 2 et 3 heures de l’après-midi, la Nouvelle Ère du Verseau commencera. Bien des écoles attendent la nouvelle ère. Ce livre est le message de la nouvelle ère du Verseau.
L’annonce d’épouvantables cataclysmes pour l’ère du Verseau ne laissera pas de surprendre beaucoup d’étudiants ésotéristes.
Certes, le moi, le moi-même, l’Ego retournant veut des commodités et aspire à une ère de sûreté, une ère qui lui offre ce qui ne le trouble pas. Une ère sensuelle, commode, sans guerre, sans haine, ni aucun problème.
Il est urgent de savoir que la vie a commencé son retour à la grande lumière. Ceci signifie : Catastrophe. La terre passera par un processus de désintégration et réintégration planétaire. Le Verseau amène de terribles cataclysmes.
Tout ce qui est écrit dans l’Apocalypse est pour les temps de la fin. Nous devons informer l’humanité que les temps de la fin sont arrivés.
L’Apocalypse est le message de la nouvelle ère. Nous avons étudié les versets Apocalyptiques dans les mondes supérieurs.
Nous déclarons dans ce livre les résultats de nos investigations.
On a beaucoup parlé et écrit sur l’Apocalypse, cependant tout ce qui s’est fait, a été de spéculer intellectuellement et de répéter tout ce que les soi-disant autorités ont affirmé. C’est tout.
Ce travail est le résultat de terribles investigations ésotériques réalisées patiemment par nous, dans les mondes supérieurs.
Nous avons trouvé l’Apocalypse divisée en trois parties : nous avons intitulé la première : « LE FILS DE L’HOMME » ; la seconde s’appelle : « LE LIVRE SCELLE » ; et la troisième a pour titre : « LA NOUVELLE JERUSALEM ».
La première partie enseigne le sentier du fil du rasoir. La deuxième traite des temps de la fin, la troisième nous informe sur la terre future. Ceci est un livre de christification pratique.
Ceci est un livre d’ésotérisme transcendantal et absolument pratique.
Dans ce livre nous ne théorisons pas. Ceci est une œuvre pratique à cent pour cent. Bien des étudiants aspirent à se christifier mais ils ne savent pas par où commencer. Ils ne connaissent pas la clé, le secret.
Dans ce livre nous offrons à l’étudiant la clé, le secret, la clef. La voici, amants assoiffés de la vérité. Maintenant pratiquez.
Vous n’êtes pas seuls. Nous vous aimons profondément et quand vous serez sur le sentier du fil du rasoir, vous serez assistés par nous, les frères du temple.
L’A.G.L.A. (Action Gnostique Libératrice Amérindienne) est constituée par le triangle Alas-Gnosis-Sivananda Aryavarta Ashrama.
Les puissants mouvements unis sont au nombre de trois qui propagent dans le monde entier l’Ésotérisme Gnostique de notre Adorable Sauveur du monde.
Tous ceux qui après avoir lu ce livre veulent entrer à L’A.G.L.A. doivent nous écrire. Aucune lettre ne restera sans réponse.
L’A.G.L.A. compte des milliers de personnes en Occident et en Orient. L’A.G.L.A. est l’armée du salut mondial.
Le chef suprême de l’A.G.L.A. est le Christ Jésus.
Vous savez, frères gnostiques, que Jésus le Christ est vivant.
Le Christ Jésus ressuscita le troisième jour avec son corps de chair et d’os et il vit encore avec ce corps de chair et d’os dans le Shamballa.
Le pays secret du Shamballa se trouve dans le Tibet Oriental. C’est là que le Maître a son Temple. Avec lui, vivent beaucoup d’autres Maîtres qui ressuscitèrent, et qui conservent leur corps depuis des âges très reculés.
Le Maître Adorable, JÉSUS LE CHRIST a été très actif et a travaillé intensément pour aider l’humanité souffrante. C’est le chef du mouvement Gnostique. Il est l’hiérarque suprême d’A.G.L.A.
Bien que cela paraisse incroyable, l’Adorable Sauveur du monde a travaillé comme infirmier sur les champs de bataille pendant la première et la seconde guerre mondiale.
Nous allons transcrire maintenant un émouvant récit de Don Mario Rosso de Luna, le célèbre écrivain théosophe. Ce récit nous le trouvons dans « Le Livre qui Tue la Mort ou Livre des Jinas », œuvre formidable de Don Mario. Voyons :
D’étranges récits arrivaient jusqu’à nous dans les tranchées. Le long de la ligne de trois cent miles qui va de la Suisse jusqu’à la mer, couraient certaines rumeurs dont nous ignorions l’origine, comme la véracité. Elles allaient et venaient à grande vitesse, et je me rappelle le moment où mon compagnon Jorge Casay, tournant vers moi ses yeux bleus, avec un étrange regard, me demanda si j’avais vu l’ami des blessés ; et alors, il me raconta ce qu’il savait à ce sujet.
Il me dit qu’après bien des combats violents, on avait vu un homme vêtu de blanc se pencher sur les blessés. Les balles arrivaient près de lui, les grenades tombaient autour de lui, mais rien n’avait le pouvoir de le toucher. Il était un héros supérieur à tous les héros, ou quelque chose de plus grand encore.
Ce mystérieux personnage que les Français appellent « le camarade vêtu de blanc » semblait être partout à la fois. À Nancy, en Argonne, à Soisson, à Ypres, partout, il y avait des hommes qui parlaient de lui à voix basse. Quelques-uns pourtant, souriaient en disant que les tranchées avaient affecté les nerfs des hommes.
Et moi qui parlais souvent à tort et à travers, je m’exclamai que pour croire, je devais voir ; et que j’avais besoin de l’aide d’un couteau germanique qui me blesserait et me jetterait à terre. Le lendemain dans cette portion du front, les évènements se succédèrent de manière très tourmentée.
Nos grands canons rugirent du matin jusqu’au soir et recommencèrent le matin suivant. À midi nous reçûmes l’ordre de prendre les tranchées de notre front. Elles se trouvaient à deux cents yards de nous et nous n’avions pas fini de partir, quand nous comprîmes que nos grands canons avaient échoués dans la préparation ; on avait besoin pour avancer d’un cœur d’acier ; mais aucun homme ne vacilla.
Nous avions avancé de cent cinquante verges quand nous nous rendîmes compte que nous allions mal. Notre capitaine nous ordonna de nous mettre à couvert. C’est alors précisément que je fus blessé aux deux jambes. Par miséricorde divine, je tombai dans un trou. Je suppose que je m’évanouis, car quand j’ouvris les yeux, je me retrouvai seul.
Ma douleur était horrible mais je ne m’aventurai pas à bouger, afin que les Allemands ne me vissent point, car j’étais à une distance de cinquante verges et je n’attendais d’eux aucune pitié. Je ressentis de la joie quand il commença à faire nuit. Il y avait avec moi quelques hommes qui se seraient sentis en danger dans la nuit, s’ils avaient su qu’il y avait encore un camarade vivant.
La nuit tomba et bientôt, j’entendis des pas, non pas des pas furtifs, mais fermes et posés à plat, comme si l’obscurité, pas plus que la mort, n’eussent pu altérer l’impassibilité de ces pieds. J’étais si loin de soupçonner qui était celui qui s’approchait que, bien que je perçus la clarté des blancs dans l’obscurité, je me figurai qu’il s’agissait d’un laboureur en chemise et même, il me vint à l’idée que c’était une femme démente.
Mais soudain, avec un léger tressaillement dont je ne sais s’il fut de joie ou de terreur, je crus follement qu’il s’agissait du « camarade vêtu de blanc » ; et à l’instant même, les fusils Allemands commencèrent à tirer. Les balles ne pouvaient pratiquement pas manquer ce blanc là car il leva les bras, comme en manière de supplique et il les replia, restant là, telle une de ces croix qu’on voit si fréquemment au bord des chemins de France. Alors, il parla ; ses mots me semblèrent familiers, mais tout ce dont je me souviens est le début : « Si tu as connu »… Et la fin : « Mais maintenant, ils sont occultés à tes yeux »…
Alors, il s’inclina, me prit dans ses bras (moi qui suis l’homme le plus corpulent de mon régiment) et me transporta, comme s’il avait transporté un enfant. Je suppose que je m’endormis car quand je m’éveillai, ce sentiment s’était dissipé. J’étais un homme et je désirais savoir ce que je pouvais faire pour mon ami, pour l’aider et le servir. Lui, regardait en direction du ruisseau et ses mains étaient jointes, comme s’il priait ; je vis alors que lui aussi était blessé. Je crus voir comme une blessure, une déchirure à sa main, et tandis qu’il priait, une goutte de sang se forma qui tomba sur le sol. Je poussai un cri que je ne pus retenir, car cette blessure me parut plus horrible que celles que j’avais vues dans cette guerre amère.
Tu es blessé aussi (lui dis-je timidement). Peut-être m’entendit-il, peut-être le devina-t-il à l’expression de mon visage ; mais il me répondit gentiment : « C’est une vieille blessure mais elle m’a gêné il y a peu de temps ». Alors je notai avec peine que la même marque cruelle apparaissait sur son pied. Vous serez étonné de ce que je n’ai pas cru à l’histoire plus tôt. Moi-même je m’en étonnai. Mais je le reconnus uniquement quand je vis son pied : LE CHRIST VIVANT.
Je l’avais entendu dire par l’aumônier quelques semaines auparavant, mais à ce moment, je compris qu’il était venu à moi (vers moi qui l’avais éloigné de ma vie, dans l’ardente fièvre de ma jeunesse) ; j’aspirai à lui parler et à le remercier, mais les mots me manquaient. Et alors il se leva et me dit : « Reste près de l’eau aujourd’hui. Je viendrai à toi demain ; j’ai un travail à te donner pour moi ».
À un moment donné, il s’en alla et pendant que je l’attendais, j’écrivis ceci afin de ne pas en perdre la mémoire. Je me sentais faible et seul, et ma douleur augmentait ; mais j’avais sa promesse, je savais qu’il devait venir demain vers moi.
Là s’arrête le récit d’un soldat transcrit par Don Mario Rosso Luna dans « Le Livre qui Tue la Mort ». Ce fait concret démontre définitivement que Jésus vit encore avec le même corps physique qu’il utilisa en terre sainte.
Ici dans ce livre, nous avons remis la clé de la résurrection.
Nous avons déchiré le voile du sanctuaire. Nous avons remis à l’humanité dolente, la doctrine secrète de l’Adorable qui a sept sceaux dans l’Apocalypse.
Le Message du Verseau est un livre de Pouvoirs terriblement divins.
Là sont tous les secrets. Là sont toutes les clefs de la christification.
Ici est écrite la doctrine que l’Adorable enseigna en secret à ses humbles disciples.
L’Adorable demeurera avec nous jusqu’à la consommation des siècles.
C’est là sa doctrine. Vous l’avez ici. Étudiez-la et pratiquez-la.
PAIX INVÉRENTIELLE
SAMAËL AUN WEOR
BOUDDHA MAITREYA KALKI AVATAR DE LA NOUVELLE ÈRE DU VERSEAU
Première Partie
LE FILS DE L’HOMME
« NOS AUTEM GLORIARI OPORTET IN CRUCE DOMINI NOSTRI JESU-CHRISTI »
Chapitre I – Le Fils de l’Homme
« Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent la parole de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche » (Apocalypse 1:3).
Fils de l’Homme, révèle-nous l’occulte. Chaque symphonie délicieuse du cosmos ineffable, chaque note, chaque mélodie tendrement cachée dans l’enchantement purissime des roses exquises et odorantes des jardins du Nirvana, est la vivante incarnation de ta parole.
Les temps de la fin sont arrivés ! « Voici, il vient avec les nuées (le Bien Aimé) et tout œil le verra, et ceux qui l’ont percé, et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Ainsi soit-il. Amen » (Apoc. 1 :7).
Voici que vient l’Adorable ! Celui qui a tant saigné pour nous. Voilà que le Béni s’approche ! Il vient comme une mère angoissée qui cherche ses petits enfants.
Écoutez, hommes et Dieux, dans le mystère de chaque onde profonde, l’Adorable s’approche. Celui qui nous fait Rois et Prêtres pour Dieu et pour son Père. La brise vespérale nous apporte des orchestrations parfois aussi douces que le bercement d’une mère, parfois aussi sévères que la foudre qui scintille, terrible, dans la catastrophique tempête du furieux océan apocalyptique.
Dans l’ineffable et délicieuse profondeur du Sanctuaire, le Bien-Aimé parle d’une voix de paradis et dit des choses sublimes : « Je suis l’Alpha et l’Omega, dit le Seigneur Dieu, Celui qui était et qui vient, le Tout-Puissant » (Apoc. 1:8).
Un éclair terrible jaillit dans le velours bleu de la nuit étoilée. C’est le Fils de l’Homme ! L’Intime procède du Divin rayon. Le chœur des Saints résonne et les Vierges du Nirvana chantent tendrement. Quand le rayon pénètre dans le cœur d’un homme saint, elles s’émeuvent.
L’ineffable éclair entre dans l’Âme et se transforme en elle. Lui se transforme en Elle, et Elle en Lui. Le Divin s’humanise et l’humain se divinise. Ce sont là les noces éternelles de l’âme et de l’Agneau Pascal.
De ces noces de l’Alchimie, de ce mélange d’amour et de paix, résulte ce que nous appelons le Fils de l’Homme. Il est le resplendissant et lumineux Je Suis, notre resplendissant Dragon de Sagesse. Lui est le riche trésor que nous apporta l’Adorable.
Lui est l’homme-soleil, Ormuz, Osiris, Vishnu, Chur, l’Agneau, l’homme du temps et du fleuve chanté par Daniel.
Il est l’Alpha et l’Omega, le premier et l’ultime, qui est et qui était et qui doit venir. Il est l’Éternel Aimé, l’Ancien des Jours.
Le Seigneur de toute adoration veut demeurer dans le fond de chaque âme. Il est l’huile de la myrrhe et la coulée de l’encens. Lui est l’Adorable et l’adorateur.
La phrase « Je suis » doit être traduite de cette façon « Je suis l’Être ». Réellement, le Bien-Aimé est l’Être de notre Être, qui est et qui était et qui doit venir. Nous avons un précieux tabernacle (le corps physique), une âme angoissée et un Esprit (l’Intime). Cette triade humaine émane de cet Éclair terriblement Divin qui fait résonner son carillon, dans l’espace infini, quand nous venons au monde.
Chaque homme a son rayon particulier qui resplendit avec toute la puissance de sa Gloire dans le monde des Dieux ineffables. Ce rayon de l’Aurore est l’Être de notre Être. C’est le Christ Interne de chaque homme. C’est la Couronne Séphirotique des kabbalistes, la Couronne de la Vie : « Sois fidèle jusqu’à la mort (dit le béni) et je te donnerai la Couronne de la Vie » (Apoc. 2:10).
À celui qui sait, la parole donne pouvoir. Personne ne l’a prononcée, personne ne la prononcera, sauf celui qui l’a Incarnée.
Les convives assistent au banquet de l’Agneau Pascal. À la table des Anges, ceux qui l’ont Incarné, resplendissent de gloire. Le visage du Bien-Aimé est comme un éclair. Christ est l’Armée de la voix. Christ est le Verbe. Dans le monde de l’Adorable éternel, n’existent ni la personnalité, ni l’individualité, ni le moi. Dans le Seigneur de la Suprême Adoration, nous sommes tous Un. Quand le Bien-Aimé se transforme en l’Âme et quand l’Âme se transforme en le Bien-Aimé, alors, de ce mélange ineffable divin et humain, naît ce que nous appelons le Fils de l’Homme.
Ce grand Seigneur de la Lumière étant le Fils du Dieu vivant, se convertit en le Fils de l’Homme quand il se transforme en l’Âme humaine. L’homme soleil est l’ultime résultat de toutes nos purifications et amertumes. L’homme soleil est divin et humain. Le Fils de l’Homme est le dernier résultat de l’homme, le fils de nos souffrances ; le mystère solennel de la transsubstantiation.
Christ est le logos solaire (unité multiple parfaite). Christ est la grande haleine éternelle, profonde, insondable, émanée d’entre les entrailles ineffables de l’Absolu.
Christ est notre incessant souffle éternel profondément inconnu de lui-même… Notre divin Augoidès.
Christ est ce rayon purissime, ineffable et terriblement divin qui resplendit tel un éclair sur le visage de Moïse, là-bas, dans le solennel mystère du Mont Nebo.
Christ n’est pas la Monade. Christ n’est pas le septénaire théosophique. Christ n’est pas le Jivan-Atman. Christ est le rayon qui nous unit à l’absolu. Christ est le soleil central.
En Orient, Christ est Kwan Yin (la voix mélodieuse), Avalokistesvara, Vishnu.
Chez les Égyptiens, Christ est Osiris et quiconque l’incarnait, était un Osirifié.
Christ est le fil Atmique des Hindoustans.
Le Fils de l’Homme resplendit avec toute la puissance de sa gloire dans le banquet solennel de l’Agneau Pascal.
Chapitre II – Le Premier Né des Morts
Jésus Christ est le témoin fidèle et le premier-né des morts et prince des rois de la terre, car il vainquit la mort. « Il nous aima et nous a lavés de nos péchés avec son sang extrêmement sacré de martyr Adorable » (Apoc. 1 :5).
Le Béni a le merveilleux élixir de longévité. Le cadeau de Cupidon est une grâce du Très-Haut. Les Saints Maîtres de la muraille gardienne ont le merveilleux élixir. Quand un Maître de compassion renonce à l’ineffable joie du Nirvana par amour de la pauvre humanité souffrante, il a le droit de demander le cadeau de Cupidon.
Cet élixir de longue vie est un gaz qui se trouve déposé dans le fond vital de l’organisme humain. Alors l’initié s’exclame à grande voix en disant : ô mort, fuis devant mes pas jusqu’à la consommation des siècles. Tu seras mon esclave et je serai ton Seigneur.
Elle est sublime la gloire des Grands Mystères ; et passent par notre jardin interne et délicat, les images sublimes de tous les Osirifiés dans une lumière diffuse d’or et de violet.
Les épreuves funéraires de l’arcane 13 se déroulent comme un opéra profond dans les Grands Mystères Archaïques.
Les austères Hiérophantes des grands Mystères se levèrent entre les vieilles sépultures des temps antiques.
Dans la terrifiante nuit des siècles, les vieux opéras de l’arcane 13 résonnaient de leurs ineffables mélodies parmi les cavernes souterraines de la terre.
Conserver le corps jeune pendant des millions d’années et ne jamais mourir a toujours été la plus grande aspiration des grands maîtres de l’Alchimie.
Nous disons : mieux vaut la vieillesse éternelle. Un vieillard vénérable avec le cadeau de Cupidon est libéré pour toujours du péril de tomber.
Ceux qui reçoivent l’élixir de longue vie meurent, mais ils ne meurent pas. Le Seigneur de toute compassion reçut le merveilleux élixir de longévité et son corps fut embaumé pour la mort.
Le troisième jour, le Maître de la Suprême Compassion arriva devant le Saint-Sépulcre et clama d’une voix forte, invoquant son corps. Avec lui se trouvaient les Anges de la mort et les Saintes Femmes.
Ehécatl, le Seigneur du mouvement, entrant dans le Saint-Sépulcre dit d’une voix de paradis : Jésus : lève-toi de ta tombe avec ton corps ! Ehécatl, l’Ange du mouvement cosmique, établit l’activité et le mouvement dans le corps de Jésus.
Le corps en se levant pénétra dans les mondes suprasensibles. Le corps physique de Jésus se submergea à l’intérieur des mondes internes. Là les saintes femmes l’attendaient en corps astral portant des drogues aromatiques. Elles traitèrent le corps de Jésus avec ces drogues. Le corps obéit aux ordres suprêmes et pénétra dans le corps astral du Maître par la partie supérieure de la tête sidérale.
C’est ainsi que l’Adorable ressuscita d’entre les morts. Le corps abandonna le Saint-Sépulcre et se submergea à l’intérieur des mondes internes.
Après la résurrection, Jésus apparut aux disciples d’Emmaüs et dîna avec eux (Luc 24:30-31). Jésus apparut également aux onze apôtres qui se trouvaient réunis et leur démontra la terrible réalité de sa résurrection avec les faits (Jean 20:19-20). Les écritures sacrées rendent témoignage des différentes apparitions du divin Maître après sa résurrection.
Le corps du Maître resta submergé dans les mondes suprasensibles. Le corps du Divin Rabbi de Galilée entra en état de Jinas. Jésus mourut mais il ne mourut pas. Actuellement le Maître vit dans le Shamballa du Tibet Oriental. Là, il vit avec le même corps que celui avec lequel il ressuscita. Avec lui demeurent dans le Shamballa d’autres Saints Maîtres qui obtinrent la résurrection ineffable.
Le Grand Maître Zanoni réussit la résurrection et se conserva jeune pendant des millions d’années. Il perdit malheureusement la tête sous la guillotine pendant la Révolution Française. Il tomba pour avoir pris femme, il tomba amoureux d’une jeune artiste de Naples. Ce fut là son erreur.
Un grand maître Tartare dont le corps a actuellement des millions d’années d’existence nous dit textuellement ce qui suit : « Est véritablement maître, seul celui qui a déjà avalé la terre. Avant d’avaler la terre, on n’est vraiment rien de plus qu’un sot ».
Le Divin Rabbi de Galilée est le premier né des morts, parce que, outre le fait d’être ressuscité d’entre les morts, il est le Chef des Âmes.
Le Comte de Saint-Germain possède actuellement le même corps physique que celui avec lequel on le connut pendant les XVIIème et XVIIIème siècles dans les cours royales d’Europe.
Après la résurrection, le corps physique reste en état de « Jinas » c’est-à-dire submergé dans les mondes suprasensibles. Pourtant il peut entrer dans le monde physique chaque fois que le maître veut qu’il en soit ainsi.
Dans ces conditions si exaltées les maîtres de perfection vivent seulement pour guider le courant de vie des innombrables siècles.
Condamnés par eux-mêmes à vivre durant des millions d’années guidant le courant des siècles, ces saints ineffables sont les veilleurs silencieux de la Muraille Gardienne. Ce mur protecteur a été levé avec le sang de ces Saints du Béni. Ce mur protège l’humanité depuis l’aurore de la création.
Le sentier secret est rempli d’infinis tourments. Le sentier secret nous mène directement à l’Absolu où resplendit la Lumière incréée.
Jésus Christ le premier né des morts vit actuellement dans le Shamballa. Ce pays secret se trouve en état de Jinas. Là le Béni Adorable a son Temple Sacré.
Le firmament oriental resplendit avec tout l’amour du Maître. Les timides fleurettes du sentier que le saint des saints suit sans les abîmer, tressaillent délicieusement avec la brise parfumée.
Le feu flamboyant, les eaux pures de la vie, la terre au parfum suave, l’air impétueux du Shamballa Tibétain sont enivrés de la gloire de cet Adorable qui est et qui était et qui doit venir.
Le Mahavatara Babaji qui conserve son corps depuis plusieurs millions d’années, promit d’enseigner publiquement la Science qui nous permet d’immortaliser le corps de chair et d’os. Ici dans ce livre on remet cette Science. La promesse de l’immortel Babaji est tenue.
Chapitre III – Les Sept Églises
« Et je me retournai pour voir la voix qui me parlait (le Verbe qui parle à l’Apôtre) et m’étant retourné je vis sept lampes d’or (les sept chakras de la moelle épinière, les sept églises). Et au milieu des sept lampes quelqu’un de semblable au Fils de l’Homme (un Verbe enseignait l’Apôtre) vêtu d’une robe qui allait jusqu’aux pieds et ceint à la poitrine d’une ceinture d’or. Et sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige et ses yeux comme des flammes de feu ; et ses pieds semblables à de l’airain brillant comme embrasés dans une fournaise. Et sa voix comme le bruit de nombreuses eaux (le Verbe, le Logos, résonne) et il avait dans sa main droite sept étoiles (dans le Macrocosme, les sept Esprits devant le Trône ; dans le Microcosme, les sept Anges Atomiques qui gouvernent les Sept Chakras ou Église de la moelle épinière). Et de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants (l’épée flamboyante). Et son visage était comme le soleil quand il resplendit dans sa force. Et lorsque je le vis je tombai à ses pieds comme mort et il mit sa main droite sur moi en disant : « Ne crains point. Je suis le premier et le dernier (notre resplendissant Dragon de Sagesse est le premier et le dernier) » (Apoc. 1:12-17).
Le Bien-Aimé vit et a été mort et voici qu’il vit pour les siècles des siècles. « Il a les clés de l’enfer et de la mort » (Apoc. 1 :18).
Quand nous sortons de l’Éden nous divorçons de ce Verbe qui vit entre les profondeurs inconnues de notre être. Le Bien-Aimé mourut pour nous mais voici qu’il vit éternellement.
Le Bien-Aimé est Hiram assassiné par trois traîtres. C’est Jésus condamné à mort par Judas, Caïphe et Pilate. Ces trois traîtres constituent ce que nous appelons le moi, l’ego, le moi-même (Satan). Sebal le premier traître d’Hiram est Satan dans le corps astral de l’être humain. Ortelut le deuxième traître d’Hiram est Satan dans le mental. Stokin le troisième traître d’Hiram est le Satan dans l’âme-volonté.
Voici le moi dans ses trois niveaux fondamentaux de la conscience. C’est là le prince de ce monde, le Dragon noir à trois têtes que nous devons décapiter et dissoudre.
Ce sont là les trois rebelles que nous portons à l’intérieur de nous. Le démon du désir, le démon du mental et le démon de la mauvaise volonté. Ce sont les trois assassins du Verbe, « Voici qu’il est vivant au siècle des siècles, Amen ».
Il tient les clefs de nos propres enfers atomiques. « Il tient les clefs de l’enfer et de la mort ».
Nous avons besoin de ressusciter le Fils de l’Homme à l’intérieur de nous-mêmes.
Les Sept Églises existent dans le microcosme-homme et dans le macrocosme.
L’Apocalypse est le livre de l’homme et de l’univers. Les sept Églises de notre moelle épinière resplendissent de félicité avec le feu sacré de l’Esprit Saint.
Les sept Églises de notre moelle épinière sont les portes qui nous donnent accès aux sept cathédrales glorieuses des mondes supérieurs.
Nous nous sentons remplis de grande crainte et de tressaillement mystique quand nous voyons la majestueuse cathédrale de Sardes parmi des éclairs, des tonnerres, tremblements de terre, tempêtes et grande grêle.
Le chakra laryngien est la porte qui nous donne accès à la grande cathédrale de Sardes.
L’Église sublime et terriblement divine de Laodicée est toute d’or pur. Sa coupole et ses murs sont tous ouvragés dans l’or le plus pur de l’Esprit.
Le lotus aux mille pétales, la couronne resplendissante des saints nous donne accès à la glorieuse cathédrale de Laodicée, Temple qui existe réellement dans les mondes supérieurs.
Dans les Sept Églises des mondes internes nous étudions les Rituels de la Vie et de la Mort pendant que l’officiant arrive (le Verbe).
Les sept Églises de la moelle épinière sont unies aux sept chakras ou plexus nerveux du système nerveux grand sympathique par le moyen de certains nerfs très fins.
Les sept Églises sont suspendues au fameux Nadi Chitra comme des fleurs de lotus. À l’intérieur du canal médullaire, existe le canal Sushumna. À l’intérieur du canal Sushumna se trouve ce canal que nous appelons Nadi Chitra. Les sept Églises sont suspendues très belles et divines à ce précieux canal médullaire.
La moelle épinière est le candélabre. À droite et à gauche se trouvent les deux oliviers du Temple les deux branches d’olivier qui au moyen de deux tubes d’or déversent de l’huile comme de l’or. Cette huile d’or est l’Ens Seminis.
« Ce sont les deux fils de l’huile qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre » (Zac. 4 :14). Ce sont là les deux témoins (Ida et Pingala). C’est cela la paire de nerfs sympathiques qui s’enroulent comme deux serpents dans la moelle épinière. Par eux monte l’huile d’or pur jusqu’au Calice (cerveau).
Quand le serpent de métal s’éveille, il entre dans le « canalis centralis » de la moelle épinière et monte très lentement et difficilement par l’intérieur du canal médullaire appelé Brahma Nadi en Inde.
Les sept Églises resplendissent du feu embrasant de l’Esprit Saint. Tandis que le feu sacré monte, les sept Églises deviennent ouvertes et se tournent vers le haut. À mesure que les sept Églises s’ouvrent s’éveillent alors les chakras ou plexus sympathiques.
Le chandelier a sept lampes qui sont les sept Églises et sept canaux pour les lampes qui sont au-dessus de lui. Ces sept canaux correspondent aux sept degrés de pouvoir du feu.
Tous ces chakras, disques, roues magnétiques sont les sens du corps astral.
Notre âme est enveloppée dans le corps astral. Le corps astral a son anatomie sa physiologie et sa pathologie ultrasensibles.
Les sens du corps astral et les glandes endocrines se trouvent en intime correspondance ; là où il y a un plexus nerveux se trouve un chakra du corps astral.
À l’intérieur du corps astral se trouve le mental, la volonté, la conscience, l’esprit, etc.
Avec l’éveil des sept Églises, le corps astral se remplit de gloire et de beauté.
C’est ainsi que nous nous transfigurons et nous glorifions totalement.
Chapitre IV – Le Serpent de Métal
Il y a inimitié entre la femme et le serpent depuis que nous sommes sortis de l’Éden. Le serpent a leurré Eve et c’est à partir de cet instant que le conflit commence. Jehova dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu es maudit par dessus tout le bétail et toutes les bêtes des champs. Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie et je mettrai l’inimitié entre toi et la femme et entre ta semence et sa semence. Elle te blessera à la tête et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15).
Le monde s’emplit de larmes dès que le serpent a été maudit ; la femme blesse le serpent à la tête et le serpent se venge de la femme en la blessant au talon. Alors nous naissons en pleurant et nous mourons en pleurant.
Moïse dans le désert leva le serpent de métal sur la verge. Ce serpent se convertit en la verge elle-même. La lutte est terrible : « cerveau contre sexe, sexe contre cerveau et cœur contre cœur ». Nous devons dompter et lever le serpent de métal sur la verge tel que le fit Moïse dans le désert.
Nous devons descendre à la Neuvième Sphère (le sexe) pour travailler avec le feu et l’eau origine des mondes, bêtes, hommes et dieux. Toute authentique initiation blanche commence par là : dans l’union du phallus et de l’utérus se trouve la clef de tout pouvoir. Levez bien votre coupe et prenez garde à ne pas verser la moindre goutte du vin sacré. Tuez le désir, tuez jusqu’à l’ombre du désir elle-même. Il faut célébrer les Noces de Cana et transmuter l’eau en vin. Quand l’homme est chaste il peut lever le serpent igné de nos pouvoirs magiques par le canal central de la moelle épinière. Le feu de la Pentecôte a le pouvoir pour ouvrir les sept Églises. Quand les atomes solaires entrent en contact avec les atomes lunaires dans l’os coccygien près du Triveni, alors advient le feu sacré de Pentecôte. Ce serpent igné se lève depuis le fond sacré de l’Arche. Cette Arche du Testament sont les organes sexuels.
Dans le Sanctum Sanctorum du Temple de Salomon, l’Arche resplendissait tel un éclair terriblement Divin. Aux côtés droit et gauche de l’Arche de la science, il y avait deux chérubins qui se touchaient de leurs ailes. Ces deux chérubins extrêmement sacrés se trouvaient dans l’attitude de l’homme et de la femme pendant la copulation.
À l’intérieur de l’Arche se trouvaient la verge d’Aaron (symbole du phallus), la coupe ou Gomor contenant la Manne du désert (symbole de l’utérus) et les Tables de la Loi sans lesquelles le développement du terrible serpent de métal est impossible.
Ce divin serpent de métal s’appelle Kundalini. Devi Kundalini s’éveille seulement avec les enchantements ineffables de l’amour. L’important est de ne pas gaspiller le vin sacré. Dans la chambre du vin, seule la volonté peut nous sauver. Le Kundalini monte lentement par le canal médullaire. Les sept Églises se trouvent dans le canal médullaire. Le Kundalini ouvre les sept Églises.
La précieuse Lumière Blanche immaculée et divine qu’irradient les Anges a son origine dans le chandelier de leur moelle épinière.
La moelle épinière est le chandelier sacré du Temple.
Le chandelier d’or massif du Temple de Salomon avait sept branches. Ce chandelier est la moelle épinière avec ses sept Églises.
À la droite et à la gauche du chandelier se trouvent les deux oliviers du Temple « Les deux fils de l’huile ».
Quand nous travaillons avec l’arcane A.Z.F. alors l’eau et le feu de la Neuvième Sphère montent par l’intérieur de ces deux canaux sympathiques (Ida et Pingala) jusqu’au Calice (cerveau).
Le saint martyr Miguel de Molinos dit : « La flèche la plus subtile que nous lance la nature est de nous induire à l’illicite (fornication) sous le prétexte du nécessaire et de ce qui est profitable. Ô combien d’âmes se sont laissées emporter et ont perdu l’esprit par ce leurre doré ! On ne percevra jamais le goût du Mana silencieux. QUOD NEMO NOCET NISI QUI ACCIPIT ».
« Si tu ne vaincs pas parfaitement (le moi-animal) jusqu’à mourir en toi-même ; car celui qui ne fait pas en sorte de mourir à ses passions, n’est pas bien disposé pour recevoir le don de l’entendement, sans l’infusion duquel il lui est impossible d’entrer dans l’introversion et se transformer en l’Esprit, et c’est ainsi que ceux qui sont dehors, vivent sans Lui ».
« Résigne-toi et nie-toi en tout, car si la vraie négation de soi-même est rude au début, elle est facile au milieu et à la fin extrêmement douce. Tu connaîtras que tu es très loin de la perfection si tu ne trouves pas Dieu en toutes les choses. Le pur, le parfait, et essentiel amour, tu sauras qu’il consiste en la croix dans la négation volontaire et la résignation dans l’humilité parfaite, la pauvreté d’esprit et le mépris de toi-même ».
« Au temps de la tentation rigoureuse, de la détresse et de la désolation, il importe que tu entres et que tu sois dans l’intime de ton centre afin que tu ne regardes et contemples que Dieu qui a son trône et sa quiétude dans le fond de ton Âme. L’impatience et l’amertume du cœur, tu expérimenteras qu’elles naissent du fond de l’amour sensible, vide et peu mortifié. On connaît l’amour vrai et ses effets quand l’âme s’humilie profondément et veut véritablement être mortifiée et dépréciée ».
Si tu veux allumer ton chandelier à sept branches, rappelle-toi que c’est là le sentier du fil du rasoir. Ce sentier est rempli de périls au-dedans comme au-dehors.
Chapitre V – La méditation Interne
Nous trouvons décrits dans l’école du soufisme les sept degrés d’extase par lesquels le mystique atteint l’état parfait de l’âme.
Le soufisme est l’école de l’extase. Là dans le secret se révèle la valeur du niveau parce qu’il est l’état intérieur de la vie en Dieu.
Nous devons sur le sentier de la Paix intérieure faire la volonté du Père au ciel comme sur la terre. Cette conformité avec le joug suave nous emporte par l’étroit chemin exigu et difficile qui conduit à la lumière.
Celui qui travaille dans le magistère du feu doit apprendre à méditer sur les sept Églises.
Le mystique doit se concentrer profondément sur l’Agneau immolé. Le mystique doit prier suppliant l’Adorable qu’il éveille le chakra, le disque, la roue ou faculté à laquelle il aspire.
La supplique faite, le mystique doit chercher son refuge dans le rien. Le mental doit rester silencieux et tranquille.
Quand le mental est en silence, quand le mental est tranquille, vient alors l’illumination, l’extase.
Le sommeil combiné avec la méditation produit l’extase.
Dieu cherche le rien pour le remplir.
L’extase a sept degrés de pouvoir. Le premier est le feu qui nous instruit et nous enseigne.
Le deuxième est l’onction gnostique, laquelle est une liqueur suave solaire qui se diffuse dans toute l’âme, l’instruit, corrobore et dispose pour incarner la vérité.
Le troisième est l’exaltation mystique du disciple humble et sincère.
Le quatrième est l’illumination.
Le cinquième est la joie interne de la divine douceur émanée de la précieuse source de l’Esprit Saint.
Cette jouissance est pour ceux qui ont une « conscience continue ».
Le sixième degré est la décapitation du moi.
Le septième est l’initiation Vénuste, l’incarnation du Fils de l’Homme à l’intérieur de nous.
Il y a d’autres degrés de contemplation et d’extase comme : ravissement, liquéfaction, évanouissement, allégresse, baiser, embrassement, transformation, etc.
Quand notre mental se submerge dans le rien, l’Agneau entre dans l’âme pour dîner avec elle. Ce rien est l’ambiance pour que le Bien-Aimé travaille dans ton âme à éveiller des centres et faire des merveilles. Par ce rien le Divin Époux vient pour se marier avec son âme dans la chambre nuptiale du Paradis.
Par ce chemin nous revenons à l’innocence du Paradis. L’Âme submergée dans ce rien, passera avec succès les martyrs spirituels et les tourments intérieurs. Dieu cherche le rien pour le remplir.
La méditation interne produit des changements dans nos corps internes. Vient alors l’éveil de la conscience. Tous les êtres humains vivent dans les mondes suprasensibles avec la conscience endormie. La méditation provoque l’éveil solennel de la conscience.
Cet éveil est comme un éclair dans la nuit. L’éveil de la conscience survient pendant le sommeil normal de notre corps physique. Quand le corps dort, nous nous mouvons dans nos véhicules internes.
Quand le corps dort, l’âme voyage dans les mondes supérieurs. Avec l’éveil de la conscience nous cessons de rêver. Nous vivons alors dans les mondes internes, dans un état de veille intensifiée. C’est ce qui s’appelle « conscience continue ».
Celui qui a éveillé la conscience vit éveillé dans les mondes supérieurs.
Nous sentons dans les mondes suprasensibles la béatitude mystique de la lumière ineffable.
Là le passé et le futur fraternisent dans un éternel présent. Il n’y a de meilleur plaisir que celui de se sentir l’âme détachée.
Nous savourons alors le divin nectar de l’Éternel, et remplis de joie, nous entrons par les portes des temples dans les ineffables mélodies des grands mystères.
Chapitre VI – L’Église d’Éphèse
L’Église d’Éphèse se trouve située exactement entre les organes sexuels et l’anus. C’est l’Église coccygienne. Le serpent sacré à l’intérieur de cette Église dort enroulé dans sa quiétude silencieuse attendant l’instant suprême d’être réveillé. Le merveilleux serpent s’éveille dans les miraculeux enchantements de l’amour. La « flûte enchantée » de Mozart nous rappelle les profonds mystères du serpent sacré.
L’Église d’Éphèse est une fleur de Lotus mystique. Cette fleur a quatre pétales et celui qui médite profondément en l’Église d’Éphèse pénètre dans les régions souterraines de la terre. Alors les gnomes ou les pygmées nous enseignent leurs mystères. Le Tattwa Pritvi resplendit de gloire dans l’Église d’Éphèse.
Les mystères du Lingam-Yoni, se trouvent cachés dans l’Église d’Éphèse.
« Écris à l’Ange de l’Église d’Éphèse (le Verbe communique ceci à l’Ange atomique d’Éphèse) : Celui qui a sept étoiles dans sa droite (le Fils de l’Homme), lequel marche au milieu des sept candélabres d’or (le candélabre à sept branches) dit ces choses (les vertus dont on a besoin pour ouvrir l’Église d’Éphèse). Je connais tes œuvres ton travail et ta patience (la patience est la condition requise pour l’ouverture de cette Église) ; et que tu ne peux supporter les méchants, et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas et tu les as trouvés menteurs (parce qu’ils sont fornicateurs). Et tu as souffert (nous ouvrons l’Église d’Éphèse avec souffrance et patience). Et tu as eu patience et tu as supporté des afflictions en mon nom et tu ne t’es pas lassé. Mais j’ai contre toi que tu as laissé ton premier amour (le premier amour est l’Aimé éternel, le Dieu interne, l’Ineffable). Quand l’Âme abandonne le Bien-Aimé, elle souffre alors l’indicible. Rappelle-toi donc d’où tu es déchu et repens-toi et fais les premières œuvres (crée sans forniquer) ; autrement, je viens à toi et j’ôterai ta lampe de son lieu à moins que tu ne te repentes (quand l’homme renverse le vin sacré du Temple, il commet un sacrilège). Alors le serpent de feu descend une vertèbre ou plus selon l’amplitude de la faute. Ainsi le candélabre est retiré de son lieu et la douleur du repentir affligera ton cœur. Mais tu as cela, que tu hais les œuvres des Nicolaïtes lesquelles moi aussi je hais » (Apoc. 2 :1-5).
Quand le prêtre renverse le vin sacré de l’autel, la bénie déesse Mère du monde se couvre le visage de son voile et pleure amèrement. Le Bien-Aimé alors se crucifie sur sa croix et toute la nature tremble de terreur.
Le vin sacré est le semen de Benjamin. Ce semen contenu dans le calice de Benjamin, le fils aimé de Jacob, est un mélange de vin et d’eau.
Quand le prêtre répand le vin du Temple, le serpent enchanté descend vers les enfers atomiques de l’homme et se convertit en la queue de Satan.
Il y eut dans les temps anciens des géants sur la terre qui commirent ce sacrilège.
Les cités de Carthage, Tyr et Sidon, furent aussi dévastées par ce crime. Les Cananéens le commirent également.
Les Mystères de Vulcain furent trahis et l’homme s’enfonça dans l’abîme.
« Ce sont les faits des Nicolaïtes que j’abhorre également » (Apoc. 2 :6).
Chapitre VII – L’Église de Smyrne
L’Église de Smyrne est le chakra prostatique. Apas est le Tattwa de ce chakra. « Vous tous serez des Dieux si vous sortez d’Égypte et traversez la Mer Rouge ».
L’homme divin chante la femme ineffable. Homme et femme chantent tous les deux. Cet opéra de lumière commence dans l’Éden et finit dans l’Éden. La voix de l’homme sublime est héroïque, elle est terrible comme l’éclair qui scintille, comme le tonnerre omnipotent. Sa voix à elle, elle est si douce et mélodieuse comme la « Flûte Enchantée » de Mozart, ou comme la voix miraculeuse d’une sirène du grand océan. Cet émouvant duo, cette amoureuse alliance du Verbe rend fécondes les eaux de la vie.
Quand le serpent de feu souffle sur les eaux de l’Éden, l’Église de Smyrne s’ouvre dans l’auguste retentissement de la pensée.
Agenouillons-nous pour contempler le miraculeux Lotus à six pétales, le lotus du Nil, le chakra prostatique sur lequel se posent les Néréides du grand océan.
Priez et méditez sur le chakra prostatique. Quand le Bien-Aimé éveille ce chakra, nous nous convertissons en rois élémentaux des eaux.
Ce chakra nous donne une conscience consciente de la nature, de tous les êtres qui habitent les mondes internes.
Celui qui boit les eaux pures de la vie n’aura plus jamais soif. Les eaux très pures de l’Éden sont le divin miroir de l’amour.
Le cygne à l’inviolable blancheur se pose sur la fleur de lotus. Le cygne de l’amour s’éveille dans les émouvants roucoulements de la nature.
« Et à l’Ange (atomique) de l’Église de Smyrne écris : Voici ce que dit le premier et le dernier qui a été mort et qui a repris vie (en celui qui reçoit l’Initiation Vénuste), Je connais tes œuvres, ta tribulation et ta pauvreté (tribulation et pauvreté sont les conditions fondamentales pour que s’ouvre l’Église de Smyrne) ; mais tu es riche (spirituellement) et le blasphème de ceux qui se disent être juifs, et ne le sont pas, mais ils sont la synagogue de Satan. Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison (de la douleur) afin que vous soyez éprouvés et vous aurez une tribulation de dix jours (c’est-à-dire, vous aurez de la tribulation tant que vous serez soumis à la roue de la réincarnation et au karma). Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la Couronne de la Vie » (Apoc. 2 :8-10).
Celui qui reçoit la Couronne de la Vie se libère de la roue de la réincarnation et du karma. La Couronne de la Vie est triune. Elle a trois aspects : Premièrement, l’Ancien des Jours. Deuxièmement, le Fils Adorable. Troisièmement, l’Esprit-Saint, très sage.
La Couronne de la Vie est l’Homme-Soleil, le Roi Soleil tant fêté par l’Empereur Julien. La Couronne de la Vie est notre souffle incessant éternel, profondément inconnu de soi-même, le rayon particulier de chaque homme, le Christ. La Couronne de la Vie est Kether, Chokmah et Binah (Père, Fils et Esprit-Saint).
Celui qui est fidèle jusqu’à la mort reçoit la Couronne de la Vie.
Au banquet de l’Agneau, resplendissent tels des soleils d’amour, les visages ineffables de tous ces Saints qui l’ont incarnée. Le blanc manteau immaculé est teint du sang royal de l’Agneau Immolé.
« Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux églises. Celui qui vaincra n’aura point à souffrir de la Seconde Mort » (Apoc. 2 :11).
Celui qui ne vainc pas divorcera du Bien-Aimé et s’enfoncera dans l’abîme. Ceux qui entrent dans l’abîme passeront par la seconde mort. Les démons de l’abîme se désintégreront lentement à travers de nombreuses éternités. Ces âmes se perdent. Celui qui vaincra ne subira pas les dommages de la seconde mort.
« Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la Couronne de la Vie » (Apoc. 2:10).
À celui qui sait, la parole donne pouvoir ; personne ne la prononça, personne ne la prononcera, sauf celui qui l’a Incarnée.
Quand nous recevons la Couronne de la Vie, le Verbe se fait chair à l’intérieur de nous.
Tout saint qui atteint l’Initiation Vénuste reçoit la Couronne de la Vie.
Notre très aimant Sauveur Jésus Christ atteignit l’Initiation Vénuste dans le Jourdain.
« Et ce Verbe fut fait chair et habita en nous, et nous vîmes sa gloire, comme celle du fils unique du Père, plein de grâce et de vérité » (Jean 1:14).
« La lumière vint aux ténèbres, mais les ténèbres ne la reconnurent pas » (Jean 3:19).
Lui est le Sauveur parce qu’il nous apporta la Couronne de la Vie et donna son sang pour nous.
Nous devons parvenir à la suprême annihilation du moi pour recevoir la Couronne de la Vie.
Nous avons besoin de ressusciter l’Agneau en nous-mêmes. Nous avons besoin des Pâques de la résurrection.
Chapitre VIII – L’Église de Pergame
Le ventre béni de la Déesse Mère du monde est l’Éden. Nous sortons de l’Éden par la porte du sexe et par cette seule porte nous pouvons entrer dans l’Éden. Dans le verger de l’Éden il y a deux arbres millénaires : l’arbre de la science du bien et du mal, et l’arbre de la vie.
« Et la femme vit que l’arbre était bon à manger et qu’il était un plaisir pour les yeux et que l’arbre était précieux pour rendre intelligent, et elle prit de son fruit et mangea, et elle en donna aussi à son mari pour qu’il mangeât avec elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux furent ouverts et ils connurent qu’ils étaient nus : et ils prirent des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures » (Genèse 3:6-7).
Dix-huit millions d’années ont passé et nous sommes encore nus. Si nous voulons revenir à l’Éden nous devons nous vêtir en rois et prêtres de la nature, selon l’ordre de Melchisédech, roi du feu.
L’Église de Pergame est l’Église du feu. Ce chakra est une précieuse fleur de lotus aux dix très beaux pétales saturés de félicité. Ce chakra est situé dans la région du nombril et contrôle le foie, l’estomac, etc. La couleur de ce chakra, est celle des nuages chargés de foudres, d’éclairs et de feu vivant. Il y a dans ce chakra un espace triangulaire. Dans cet ineffable espace se trouve la région du feu. La région de l’Agni-Tattwa.
Si nous méditons sur ce chakra nous pourrons cheminer dans le feu sans nous brûler. Celui qui développe ce chakra ne craindra pas le feu et pourra rester des heures entières dans le feu sans n’en recevoir aucun dommage.
« Et ces trois hommes, Sadrach, Mésac et Abed-noir, tombèrent liés dans la fournaise ardente. Alors le roi Nabuchodonosor s’étonna, et se leva précipitamment et dit à ses conseillers : N’est-ce pas trois hommes liés que nous avons jetés dans le feu? Assurément Sire, répondirent-ils. Et il dit : Et bien, je vois quatre hommes libres qui se promènent au milieu du feu sans souffrir aucun mal ; et l’aspect du quatrième est semblable au fils des dieux. Alors Nabuchodonosor s’approcha de la porte de la fournaise ardente et dit : Sadrach, Mésac et Abed-noir, serviteurs du Dieu Très-Haut, sortez et venez. Alors Sadrach, Mésac et Abed-noir sortirent du sein du feu. Et les satrapes, les gouverneurs, les capitaines et les conseillers du roi se groupèrent pour regarder ces hommes et constatèrent que le feu n’avait eu aucun effet sur leur corps, que pas un cheveu de leur tête n’avait brûlé ; leurs vêtements étaient restés intacts, et ne portaient ni trace de l’odeur du feu » (Daniel 3: 23-27).
Quand nous méditons sur ce chakra nous pénétrons dans l’Éden. Là nous trouvons les êtres humains encore nus. Nous seuls, frères du Temple, sommes vêtus des habits du feu. En développant ce chakra nous nous convertissons en rois du feu. Quand le serpent sacré monte et arrive à la hauteur du nombril l’Église de Pergame s’ouvre. Si nous méditons intérieurement sur ce précieux lotus du ventre on nous confère le pouvoir de gouverner le feu.
Avivez la flamme de l’Esprit avec le Nectar Divin de l’Amour.
Le feu brûle les scories du mal. Rejette du sanctuaire de ton âme les démons du désir.
Ton âme doit être aussi pure que la goutte de rosée qui, vibrante d’amour, se submerge délicieusement dans les pétales parfumés des roses. Protège ton âme des affûts du Moi, tue non seulement le désir mais encore jusqu’aux ombres mêmes de l’Arbre du désir.
Rappelle-toi que le semen Christonique est la matière première du Grand-Œuvre ; lave ton âme de tout désir. Sois chaste. Si tu es sûr d’avoir annihilé tout désir, analyse-toi à fond ; cherche et cherche encore dans le fond profond de ton âme. Il peut se passer que le moi soit en train de te trahir dans les autres niveaux de conscience.
Maîtrise tes sens, contrôle ton mental. Tue tout désir de vie, ne désire rien.
« Et à l’Ange (atomique) de Pergame, écris : Celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants (le Fils de l’Homme), dit ces choses : Je connais tes œuvres et où tu habites, là où est le trône de Satan (dans la région du nombril se trouve le siège de Satan ; pourtant l’ange atomique de Pergame est fidèle). Mais tu restes attaché à mon nom et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui fut mis à mort chez vous, là où demeure Satan » (Apoc. 2 : 12-13).
Réellement Antipas fut un homme qui exista. Cet homme fut un saint martyr qui mourut assassiné pendant qu’il prêchait la Parole du Seigneur. Ce lieu où Antipas fut assassiné était réellement une demeure de Satan. C’était une synagogue de Satan. Ce fait fut historique.
Dans le chakra du nombril, existe un atome nucléaire ténébreux. Le Moi se trouve en relation intime avec cet atome. C’est le siège de Satan.
« Mais j’ai quelque reproche à te faire : Il en est chez toi qui s’attachent à la doctrine de ce Balaam qui enseignait à Balac à faire du scandale devant les fils d’Israël, à manger des choses sacrifiées aux idoles et à commettre la fornication (toutes ces passions vulgaires appartiennent à Satan. Dans la région du nombril se trouve le siège de Satan. Dans le champ de l’estomac, il y a la gloutonnerie, l’ivrognerie, etc.). Chez toi aussi, il en est qui s’attachent de même à la doctrine des Nicolaïtes que j’abhorre. » (Apoc. 2 : 14-15).
Seules la sainteté et la chasteté absolues nous convertissent en Anges. Les Nicolaïtes répandent le vin sacré du Temple. Ils gaspillent l’huile de la lampe et se retrouvent dans les ténèbres. Les Nicolaïtes répandent la matière première du Grand Œuvre dans la pratique de l’Alchimie sexuelle. Ceci est le tantrisme noir.
« Repens-toi donc, autrement je viens à toi promptement, et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche » (Apoc. 2 :16).
Ceci est en train de se passer, nous devons savoir que depuis l’année 1950, un Verbe se bat contre eux avec l’épée flamboyante. Les Nicolaïtes se noient dans l’abîme. Les Nicolaïtes se convertissent en Démons terriblement pervers.
« Que celui qui a des oreilles écoute et que dit l’Esprit aux églises. À celui qui vaincra, je donnerai à manger de la manne cachée (la manne de la Sagesse Christique), et je lui donnerai une petite pierre blanche (la Pierre Philosophale, le sexe), et sur la pierre, un nouveau nom écrit que nul ne connaît sinon celui qui le reçoit » (Apoc. 2 :17).
Ce nouveau nom est le nom de notre Dieu interne, le nom du Fils de l’Homme.
Les Vertus dont on a besoin pour ouvrir l’Église de Pergame sont : chasteté, loyauté, foi et obéissance au Père.
L’initié ne peut être glouton, ni ivrogne, ni fornicateur. Les Nicolaïtes en forniquant développent de ténébreux pouvoirs magiques.
L’initié doit être tempéré, chaste, humble et obéissant.
Chapitre IX – L’Église de Thyatire
L’Église de Thyatire s’ouvre quand le feu serpentin arrive à la hauteur du cœur. La prière et la méditation interne développent et déroulent le chakra du cœur tranquille. Il existe dans le cœur sept centres sacrés qui correspondent aux sept degrés de pouvoir du feu. Le cœur est le sanctuaire de l’amour.
Garde-toi de l’amour sensuel. Ne mélange aucun amour égoïste avec l’extase sacrée. L’amour est aussi pur que l’Etoile du Matin. L’amour est universel. L’amour est impersonnel, ineffable, désintéressé.
Soyez charitables. Quand nous critiquons la religion d’autrui, nous péchons contre la charité chrétienne. Cultivez le respect et la vénération. Respectez les croyances d’autrui. Respecte la religion de ton prochain. N’essaie pas d’obliger les autres à penser comme toi. Ne critique pas. Rappelle-toi que chaque tête est un monde. Ne pèche plus contre la charité du Christ.
L’humanité se divise et se subdivise en groupes. Chaque groupe a besoin de son système spécial d’enseignement. Chaque groupe a besoin de son école, sa religion, sa secte.
Ce sont les commandements du Béni.
Quand nous critiquons les autres, nous violons la loi du cœur tranquille.
Si tu es capable de donner jusqu’à la dernière goutte de ton sang par amour de la pauvre humanité souffrante, alors tu es l’un des nôtres.
Celui qui veut arriver jusqu’à l’autel de l’Initiation doit se convertir en l’Agneau immolé sur l’Autel du Suprême Sacrifice.
Il est nécessaire d’aimer ceux qui nous haïssent, de baiser l’adorable main qui nous fustige, de laver les sandales de celui qui nous humilie.
Si un pauvre mendiant t’invite à sa table, mange avec lui, parce que ce pauvre mendiant est notre frère.,Si un lépreux rompt un pain et t’en offre un morceau, reçois-le et mange-le parce que ce pauvre lépreux est ton frère, ne le déprécie pas.
Sois toujours le dernier. N’aspire pas à être le premier. Assieds-toi aux derniers postes n’occupe jamais le premier poste.,Rappelle-toi que tu n’es rien qu’un pauvre pécheur.,Ne te vante pas d’être parfait, parce que parfait, seul l’est ton Père qui est en secret. Ton Dieu interne est rempli de gloire ; mais tu n’es rien qu’un pauvre ver qui se traîne dans la boue. Tu n’es pas parfait.
Ne garde pas rancune à ton prochain et rappelle-toi qu’il n’est pas non plus parfait. Ne sois pas rancunier ni vengeur. Aime, pardonne, baise avec amour la main du bourreau qui te fustige. Il est nécessaire que ton Moi s’annihile pour que ce grand Seigneur de Lumière entre dans ton âme.
Habille-toi de Lumière, frère. Écoute les dix sons mystiques du cœur tranquille. Le premier est comme la voix du Fils de l’Homme fécondant les eaux de la Genèse afin que jaillisse la vie. Le deuxième est le son Chin-Bhini. Le troisième est le son suprême de la grande cloche cosmique qui émane du rayon interne de chaque homme. Le quatrième est l’éclatement interne de la terre dont les solennelles vibrations se répètent à l’intérieur du corps de chaque homme. Le cinquième est comme le délicieux son du Luth. Le sixième est la clochette des dieux ineffables résonnant dans le calice de chaque fleur bénie. Le septième son est celui de la Flûte Enchantée dont les virginales mélodies nous emportent à la suprême joie des jardins du Nirvana. Le huitième son est celui du tambour. Le neuvième est celui de l’exotique variation d’un tambour double. Le dixième est celui des sept tonnerres qui répètent leur voix.
Quand nous partons à la neuvième heure, crucifiés sur la croix du Golgotha, nous nous exclamons d’une voix forte en disant : « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Luc 23:46). Le suprême instant de la neuvième heure advient au milieu de terribles éclairs et paroles, de voix et tonnerres (les sept tonnerres répètent les Voix de l’Éternel).
Seuls savent prononcer la septième Parole ceux qui sont passés par la mort suprême du Moi, du moi-même, de l’Ego.
La lutte contre Satan fut terrible. La femme ferme toujours le sépulcre des Initiés avec une grande Pierre (la Bénie Pierre Philosophale).
La lance suprême de la douleur traverse le cœur des grands Initiés et de sa blessure jaillissent le sang et l’eau.
La matière première du Grand Œuvre est le vin sacré.
Si vous méditez intérieurement sur le lotus du cœur vous entendrez les dix sons mystiques. Si nous méditons en le lotus du cœur nous contrôlerons le Tattwa Vayu, et on nous confère le pouvoir sur les vents et les ouragans. Le lotus du cœur a quinze pétales qui resplendissent du feu de l’Esprit Saint.
Il y a dans le chakra du cœur un espace hexagonal de l’ineffable couleur du jais. Là, les dix sons mystiques de l’Église de Thyatire résonnent telle une symphonie de Beethoven. Les grands rythmes du Mahavan et du Chotavan maintiennent l’univers ferme dans sa marche. Les rythmes du feu sont le fondement des exquises harmonies du diapason cosmique. Oui toi, si tu visites le Nirvana pendant l’extase, tu dois accomplir le devoir sacré de chanter là, en accord avec les rythmes du feu. Ainsi nous aides-tu de ton verbe. L’univers se maintient par le Verbe.
Si tu veux apprendre à voyager consciemment dans les mondes internes tu dois développer le chakra du cœur. Si tu veux arriver jusqu’au Christ tue le désir. Sois comme le citron. Si tu veux apprendre à mettre ton corps en état de Jinas tu dois développer le chakra du cœur. Nous pouvons par le système de la méditation interne développer le chakra du cœur tranquille.
« Et à l’Ange (atomique) de l’Église de Thyatire, écris : Voici ce que dit le Fils de Dieu qui a ses yeux comme une flamme de feu et dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant : Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton service, ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières » (Apoc. 2 : 18-19).
Charité, service, foi et patience sont les vertus qu’il nous faut pour ouvrir l’Église de Thyatire.
« Mais j’ai contre toi que tu tolères Jézabel, cette femme qui se dit prophétesse et qui égare mes serviteurs, leur enseignant à forniquer et à manger des choses sacrifiées aux idoles » (Apoc. 2 : 20).
Jézabel symbolise la femme prostituée vêtue de pourpre et d’écarlate, c’est le mental intellectuel qui nous enseigne à forniquer et à manger les choses offertes aux idoles. Jézabel est politique, journalisme, diplomatie, science matérialiste, intellectualisme de toute espèce, etc. Jézabel dans les temps anciens apprit aux hommes à manger dans les temples de magie noire des nourritures offertes aux idoles. Jézabel signifie intellectualisme, banquets, ivrogneries, orgies, gloutonnerie, fornication, adultère, science matérialiste… Les symboles de Jézabel sont le dindon et le porc.
« Et je lui ai donné du temps, afin qu’elle se repentît et elle ne s’est pas repentie de sa fornication. Et voici je la jette sur un lit, et ceux qui commettent l’adultère avec elle, dans une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres » (Apoc. 2 : 21-22).
Jézabel est le mental satanique qui n’a pas voulu se repentir de ses mauvaises œuvres. Les temps de la fin sont arrivés et Jézabel ainsi que tous ceux qui commirent l’adultère avec elle, seront jetés sur un lit de douleur. Commettent l’adultère avec Jézabel, les habitants de la terre et les puissances de l’or et de l’argent, les vautours de la guerre et les intellectuels qui abhorrent l’Éternel.
« Ses enfants je les frapperai de mort (les enfants de Jézabel sont les habitants de la terre, les intellectuels, les marchands de lin fin, d’or, d’argent, de soie et de graines, ainsi que tout bois précieux, de cuivre, de fer et de marbre). Et toutes les Églises connaîtront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs : et je vous donnerai à chacun selon vos œuvres » (Apoc. 2 : 23).
Quant les chakras rénaux resplendissent de l’immaculée blancheur de la fleur de lotus, c’est que nous sommes parvenus à la suprême chasteté.
Quand les chakras rénaux sont teintés de couleur de sang et de passion, pauvres de nous ; car nous sommes fornicateurs et le Verbe nous rejette de son épée vers l’abîme. Pauvres des habitants de la terre !
Le Verbe scrute les reins et les cœurs et donne à chacun de nous selon nos œuvres. Celui qui veut ouvrir l’Église de Thyatire doit avoir un mental d’enfant. Ceux qui commettent l’adultère avec Jézabel (qui se dit prophétesse) ne peuvent connaître la sagesse du cœur tranquille.
Le chemin secret du cœur est sagesse et amour. La sagesse du sceau du cœur est pour les enfants, c’est-à-dire pour ceux qui ne commettent pas l’adultère avec Jézabel (qui se dit prophétesse). Si tu veux ouvrir l’Église de Thyatire, tu dois reconquérir l’enfance perdue. Jézabel est Satan. Jézabel est le Moi, le moi-même, l’Ego que nous portons en nous.
« Mais je vous dis, aux autres qui sont à Thyatire, autant qu’il y en a qui n’ont pas cette doctrine, qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils disent : Je ne vous impose pas d’autre charge. Mais seulement jusqu’à ce que je vienne, ce que vous avez tenez-le ferme. Et à celui qui vaincra et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai autorité sur les gens. Et il les mènera paître avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j’ai reçu de mon Père. Et je lui donnerai l’Étoile du Matin. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux églises » (Apoc. 2 : 24-29).
Quand nous décapitons et dissolvons le Moi, le moi-même, nous recevons l’Initiation Vénuste. Celui qui reçoit l’Initiation Vénuste incarne son étoile. Il est urgent de savoir que l’étoile crucifiée sur la croix est le Christ des Abraxas.
L’étoile est le Fils de l’Homme, la Vérité. Personne ne peut chercher la Vérité. La Vérité ne peut être connue par le Moi. Personne ne peut chercher la Vérité. Personne ne peut chercher ce qu’il ne connaît pas. Jézabel (qui se dit prophétesse) ne peut connaître la Vérité. La Vérité ne peut être étudiée, lue ou reconnue par le mental. La Vérité est absolument distincte de tout ce qui peut être lu, étudié ou reconnu par le mental. La Vérité vient à nous quand nous avons décapité et dissous le moi.
Les distinctes vérités des gens ne sont rien que des projections du mental. Les temps de la fin sont arrivés et tous ceux qui commettent l’adultère avec Jézabel (qui se dit prophétesse) seront brisés comme un vase de potier.
Quand un dévot entre dans la chambre de l’Esprit pur, il ressent une délicieuse terreur. Cette chambre sacrée est illuminée par une Lumière Immaculée et Divine qui donne vie et ne fait ombre sur le chemin de personne. Celui qui est parvenu aux hauteurs de la contemplation et de l’illumination verra dans cette chambre de l’Esprit pur, le tableau vivant de l’événement du Golgotha. Aucun génie de la terre n’aurait pu peindre une telle beauté. Ce tableau a une vie propre. Les stigmates de l’Adorable versent du sang et son sang teint de rouge la terre du Golgotha. Ses tempes très aimantes, traversées par les cruelles épines de la couronne du martyr, versent du sang douloureusement et, de son côté blessé par la lance de Longinus jaillissent sang et eau. Ce tableau a de la vie en abondance. Le soleil se cache dans son lit de pourpre. Les crânes des exécutés sont aux pieds du Calvaire ainsi que l’ombre de la mort. Ne crains rien fidèle dévot, regarde : l’ombre de la mort se lève. Ne crains rien, vaincs-la.
Rappelle-toi que le Seigneur a vaincu la mort. « Fuis devant mes pas, jusqu’à la consommation des siècles ; tu seras mon esclave et je serai ton Seigneur ».
Elle a fui mais regarde ce qu’il y a au centre du sanctuaire. C’est l’administrateur, regarde-le ! C’est un gigantesque spectre vêtu dans le style des princes du Moyen Âge.
C’est le prince de ce monde, altier et pervers. C’est ton propre moi.
Décapite-le de ton épée flamboyante et dissous-le ensuite avec des purifications rigoureuses.
Ainsi tu parviendras à l’Initiation Vénuste.
Alors tu incarneras la Vérité.
Le Verbe se fera chair en toi.
Tu incarneras le Fils de l’Homme et tu recevras l’Étoile du Matin.
Chapitre X – L’Église de sardes
Quand le feu serpentin qui monte victorieux arrive à la hauteur de la glande thyroïde, l’Église de Sardes s’ouvre.
Le chakra du larynx a dix huit très beaux pétales qui resplendissent pleins de gloire du feu sacré de Pentecôte.
Ce magnifique chakra semble une mystérieuse pleine lune resplendissant tel un ineffable poème dans les émouvantes mélodies de l’Éther infini. En méditant profondément dans ce chakra on éveille ses terribles pouvoirs occultes. Nous pouvons grâce au développement de ce chakra du larynx conserver notre corps même pendant les grandes nuits cosmiques, sans que le Pralaya puisse le désintégrer. Nous atteignons par le développement du chakra du larynx, le synthétisme conceptuel. Les grands Maîtres du Nirvana ne raisonnent pas.
Le synthétisme conceptuel et l’intuition remplacent le processus de raisonnement. Le désir et le raisonnement sont au Moi. Réellement Satan est le raisonneur. Nous comprenons grâce au développement du chakra du larynx, l’ésotérisme des livres sacrés. Le Tattwa Akasha est le Tattwa du larynx. Nous connaîtrons avec le développement de ce chakra, le passé, le présent et le futur de tout ce qui existe dans l’univers. Avec le développement du chakra laryngien s’éveillera l’ouïe sacrée et nous pourrons écouter les paroles du paradis et les ineffables symphonies des temples. Nous recevons avec le développement de ce chakra le pouvoir de la compréhension. La compréhension et l’intuition remplaceront la raison.
Le mental compréhensif ne juge ni ne traduit. Le moi juge et traduit tout ce qu’il voit en langage de ses préjugés, souvenirs, erreurs et méchancetés.
« Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés. Car du jugement dont vous jugerez, vous serez jugés et de la mesure dont vous mesurerez, vous serez mesurés » (Matthieu 7:1-2). Vivez en état d’alerte perception. Voyez, écoutez, comprenez. Ne jugez pas pour ne pas être jugés. Comprenez tout. Ne convertissez pas Satan en traducteur de tout ce que vous voyez et entendez.
Reconquérez l’innocence de l’Éden. Toi qui médites sur l’Église de Sardes, écoute les ineffables paroles du Nirvana. Avez-vous assisté un jour au banquet des Nirvanis ?
Regardez ! Qu’ils sont divins ces êtres ! Ces Saints Maîtres sont revêtus de tuniques de diamant. La tunique de Dharmasayas. Il y a sur la table du banquet, trois verres contenant trois Baumes très purs. Le premier est le baume rouge du Feu. Le deuxième est le baume vert de l’eau pure qui donne la vie interne. Le troisième est le baume blanc immaculé et pur de l’Esprit.
Bois de ces trois verres et jamais plus tu n’auras soif.
Ah ! Quand tes mots seront purs et beaux comme les voix du Paradis. Ah ! Quand chacune de tes phrases sera amour, beauté, harmonie… Alors ton larynx créateur sera comme les notes divines et enchanteresses d’un piano du Nirvana, comme la mélodie d’un temple, comme le Verbe de ces Saints Maîtres qui assistent au banquet de l’Agneau Immolé.
Ne dis jamais de vaines paroles. Ne dis jamais de paroles immodestes.
La gorge est un utérus où s’engendre la parole. Les dieux créent avec le pouvoir du Verbe. La Kundalini est créateur avec le Verbe. La Kundalini est créateur dans le larynx. L’organe sexuel des Dieux est le larynx créateur.
« Au début était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. Il était avec Dieu au début. Toutes les choses furent faites par lui et rien de ce qui est fait ne fut fait sans Lui » (Jean 1: 1-3). L’Armée de la Voix est le Christ.
À l’aube de la vie, les Dieux nous enseignèrent les divines lois en chantant dans leur langage d’or.
Quand le cœur du système solaire commença à palpiter, après la profonde nuit, l’Armée de la Voix féconda le chaos afin que jaillisse la vie.
Les sept Seigneurs sublimes chantèrent les rythmes du feu. Les Dieux et leurs Isis officièrent dans chacun des sept temples. Chacun des sept et leurs Isis chantèrent les rituels du feu. Il y avait dans chacune des sept Églises, un sacerdote, une Isis et un chœur d’Anges (homme, femme, chœur) (mâle, femelle, chœur).
Le mariage sexuel de la parole créatrice féconda les eaux du chaos afin que jaillisse la vie. Ainsi naquit l’univers. Le Feu Sexuel du Verbe féconda les Eaux de la Genèse.
Au commencement l’univers fut subtil, pur et ineffable. L’univers après des condensations successives, acquit son état actuel dense, grossier et matériel.
« Et à l’Ange (atomique) de l’Église de Sardes écris : Voici ce que dit celui qui a les sept Esprits de Dieu et les sept Etoiles : Je connais tes œuvres, tu as un nom (de ton Dieu interne) et que tu vis, et que tu es mort (parce ce que tu ne l’as pas incarné). Sois vigilant et confirme ce qui reste et qui va mourir (confirme la mort de ton Moi). Parce que tu n’as pas trouvé tes œuvres parfaites devant Dieu » (Apoc. 3 : 1-2).
Rappelle-toi que toutes les œuvres du Moi sont mauvaises. Résous-toi à mourir, enlève au Moi son aliment et il se désintègrera. L’aliment du Moi, ce sont les défauts. Ne justifie pas tes défauts. Ne les condamne pas, comprends-les. Quand nous avons une conscience consciente de nos propres défauts, ceux-ci se désintègrent. Sans aliment le Moi meurt. Il faut d’abord décapiter Satan et ensuite le dissoudre. Tu le sais.
« Rappelle-toi donc ce que tu as reçu et entendu, et garde-le et repens-toi. Si donc tu ne veilles pas, je viendrai à toi comme un voleur et on ne saura point à quelle heure je viendrai à toi » (Apoc. 3 : 3). Rappelle-toi que les temps de la fin sont arrivés et que nous y sommes. D’un instant à l’autre, viendra le grand cataclysme du feu. Tu le sais. Le Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit au moment où on l’attend le moins.
« Mais tu as quelques personnes en Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements. Ils marcheront avec moi en vêtements blancs car ils en sont dignes. Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs et je n’effacerai point son nom du Livre de la vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses Anges (quiconque l’Incarne est un vainqueur). Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux églises » (Apoc. 3 : 4-6). Rappelle-toi que le vin sacré est L’Ens Seminis, tu le sais.
Tout le pouvoir du Verbe se trouve enfermé dans l’Ens Seminis. L’insertion du phallus vertical dans le Ctéis horizontal forme le stauros des Gnostiques. Le Ctéis est la maison du phallus. La création est la maison du Verbe. Dans le Ctéis et le phallus bien unis, se trouve la clef secrète pour éveiller le feu. L’important est d’éviter l’orgasme afin d’empêcher que la matière primaire du Grand Œuvre sorte de son récipient. Notre devise est Théléma (volonté). Tout l’Ens virtutis du feu sacré est contenu dans l’Ens Seminis. Pourtant, comme quelques cliniciens affirment que cette opération scientifique peut nous porter préjudice (Loedere) de diverses manières. Nous disons qu’il n’en est pas ainsi car l’Ens Seminis se transmute totalement en lumière et feu. Il se passe que dans nos organes créateurs existe une cuisson lente (DIGERERE) qui réduit l’Ens Seminis à ses principes énergétiques primordiaux. Les atomes solaires et lunaires du système séminal montent jusqu’au cerveau par l’intérieur de ses deux canaux sympathiques. Ces deux canaux sont de fins cordons qui montent des testicules jusqu’au cerveau. En Orient, ces deux cordons sont Ida et Pingala. Ce sont les deux témoins. Allumez le feu pour incarner le Verbe. Vous ne pourrez pas, sans le feu, parler le Verbe d’or du premier instant.
Quand les atomes solaires et lunaires entre en contact dans le coccyx, le serpent igné de nos pouvoirs magiques s’éveille et nous nous convertissons en flammes ardentes.
L’insertion du phallus vertical dans le Ctéis formel est la clef du feu. Attention cependant à ne pas renverser le vin sacré du Temple. Levez donc votre coupe, ne répandez pas le vin de l’autel. Il y a dans l’Ens Seminis, les atomes de ces langues que nous parlions dans nos vies passées. Quand ces substances atomiques de la parole montent au larynx créateur, nous reparlons alors ces Langues. Seul l’Esprit Saint peut nous donner ce don des langues.
Existent également dans l’Ens Seminis, des atomes transformateurs d’un voltage extrêmement élevé. Ces atomes nous transforment totalement.
Dans l’Ens Seminis vivent les atomes de la grammaire cosmique. Le langage extrêmement pur de la divine langue coule telle une rivière d’or sous l’épaisse forêt du soleil.
Quand le Verbe se fait chair en nous, nous sommes parvenus à la parfaite béatitude. Celui qui vaincra sera vêtu de blancs habits parce qu’il est un Maître du Jour, un maître du Mahamvantara. « Son nom sera écrit dans le livre de la vie et je confesserai son nom devant mon Père et devant les Anges. »
Il est nécessaire de naître à nouveau pour entrer dans le royaume des Cieux.
Le Verbe naît toujours d’immaculées conceptions. Le Verbe est toujours fils de vierges extrêmement pures. La Mère du Verbe est toujours une femme. Jésus crucifié sur sa croix, perdant son sang et rempli de douleur, s’adressant à sa mère, lui dit : « Femme, voici ton Fils » (Jean 19 : 26). En se référant à Jean qui était avec Marie. « Après il dit au disciple : Voici ta mère. Et depuis cette heure, le disciple (Jean) la reçut avec lui » (Jean 19 : 27).
Jean se décompose en les cinq voyelles :
- E. O. U. A. N. Avec ces cinq voyelles nous formons les mantras. Jean est le Verbe, la grande Parole.
« En vérité, en vérité je te dis que celui qui ne naît pas de l’eau (semen) et de l’Esprit (feu), ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 : 5). La totalité des 21 versets du chapitre 3 de Saint Jean, renferment le Grand Arcane.
L’Arcane A.Z.F est le Grand Arcane.
« Et comme Moïse leva le serpent dans le désert, ainsi est-il nécessaire que soit levé le Fils de l’Homme » (Jean 3 : 14). Celui qui l’incarne, le lève, le ressuscite à l’intérieur de lui-même.
« En vérité, en vérité je vous le dis : nous parlons de ce que nous savons et rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous n’avez pas reçu notre témoignage » (Jean 3 : 11). Notre divin Sauveur rend témoignage de ce qu’il vit et expérimenta par Lui-même. Jésus est le Fils de l’eau et du feu. La mère du Verbe est toujours une femme. « Et personne n’est monté au ciel si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’Homme qui est dans le ciel » (Jean 3 : 13). Nous devons dissoudre le Moi. Le Moi ne vint pas du ciel, il ne peut monter au ciel. Seul le Fils de l’Homme monte au ciel parce qu’il descendit du ciel.
Tout vit par le Verbe. Tout se maintient par le Verbe.
Les cinq voyelles I. E. O. U. A. résonnent comme une harpe miraculeuse du cosmos infini, dans le feu flamboyant, dans l’air impétueux, dans les vagues démontées et dans la terre parfumée.
La voyelle I fait vibrer le chakra frontal. Le E, celui du larynx. Le O, celui du cœur. Le U, celui du plexus solaire. Le A, celui des poumons.
Une heure quotidienne de vocalisation nous développe et déroule tous les chakras, disques, roues magnétiques du corps astral. On devra inhaler le prana, la vie, par les fosses nasales et ensuite l’exhaler par la bouche en vocalisant. Chaque voyelle a son grand pouvoir. Pour éveiller les chakras, il faut allonger et soutenir le son de chaque voyelle.
Quand nous demeurions dans l’Éden, tous ces sons des voyelles vibraient à l’intérieur de notre organisme. Nous devons maintenant éveiller à nouveau ces sons miraculeux de la nature dans tous les chakras du corps astral. Là-bas en Arcadie, en ces temps antiques de la nature, nous étions des hommes paradisiaques. La lyre d’Orphée tomba malheureusement sur le pavé du Temple, en morceaux.
Nous devons maintenant prier, méditer, transmuter et vocaliser pour que l’oiseau phénix ressuscite de ses propres cendres.
Chapitre XI – L’Église de Philadelphie
Dans chaque note exquise du piano, chaque mélodie du Nirvana resplendit l’Église de Philadelphie pleine d’allégresse mystique. Quand le feu sacré ouvre l’Église de Philadelphie, le chakra frontal s’éveille. Ce chakra se trouve situé entre les sourcils, le mystique s’emplit d’extase en contemplant cette fleur de lotus dans le plexus caverneux.
Dans les sublimes enchantements de la nuit étoilée, le lotus immaculé de l’entre-sourcils paraît un poème d’Amour.
Cette précieuse fleur de lotus à sa racine dans la glande pituitaire. Le chakra frontal resplendit des couleurs immaculées des romantiques nuits de pleine lune. Réellement le chakra frontal a beaucoup de splendeurs divines, mais ses pétales fondamentaux sont au nombre de deux seulement.
Le développement total et complet du chakra frontal signifie béatitude suprême et libération absolue. Le chakra frontal a huit pouvoirs majeurs et trente-six pouvoirs mineurs.
Le chakra frontal nous rend clairvoyants. Le clairvoyant doit avoir un mental d’enfant. Quand le clairvoyant permet au Moi d’être le traducteur de ses visions, il se convertit en calomniateur des gens.
Le clairvoyant doit être aussi simple et humble que la timide petite fleur parfumée de la nuit étoilée.
Le clairvoyant devra être comme un jardin scellé de sept sceaux.
Le vrai voyant ne dit jamais qu’il l’est. Le vrai voyant doit être humble et modeste.
Le clairvoyant doit apprendre à voir en l’absence du Moi. Voir sans traduire. Voir sans juger.
Le chakra frontal se développe avec la méditation interne profonde.
« Et à l’Ange (atomique) de l’église de Philadelphie, écris : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre et que nul ne fermera, qui ferme et que nul n’ouvrira » (Apoc. 3 : 7). La clef de David est la clef du temple interne de chaque homme. Nous devons édifier le temple sur la roche vive. La clé du temple est la clé de l’arche de la science. Cette clé est l’Arcane A.Z.F. Le fils de l’Homme ouvre et aucun ne ferme, il ferme et aucun n’ouvre.
Ne rejetez pas la pierre de l’intérieur du temple. N’usez pas de la clairvoyance pour blesser le prochain, ayez pitié de ceux qui souffrent, pitié pour ceux qui pleurent. Ne les blessez pas, aimez-les. Ne convertissez pas le temple en cave de marchands.
« Je connais tes œuvres : Voici j’ai mis devant toi une porte ouverte (la porte du chakra frontal) que personne ne peut fermer. Tu as peu de force et pourtant tu as gardé ma parole et tu n’as pas renié mon nom. Voici je te donne des gens de la synagogue de Satan qui se disent être juifs et ne le sont pas car ils mentent. Voici, je les ferai venir et se prosterner devant tes pieds et ils connaîtront que je t’ai aimé » (Apoc. 3 : 8-9).
Sont juifs authentiques, les fils du Lion de la tribu de Juda seulement (les Christifiés).
Ceux qui se disent être juifs (illuminés) et ne le sont pas, mentent.
Réellement, ces gens appartiennent à la synagogue de Satan. Ces gens ne peuvent pas entrer au temple de Philadelphie.
Quand le clairvoyant est magicien noir, le chakra frontal est alors contrôlé par cette femme Jézabel (qui se dit prophétesse). Le mage noir a une clairvoyance ténébreuse.
Le chakra frontal du mage noir ne fonctionne que dans l’abîme. Dans les enfers atomiques de la nature, ils assument l’aspect de Maîtres, amis des Maîtres, pour faire des choses terribles.
Quand les clairvoyants de Jézabel se mettent en contact avec ces ténébreux déguisés, ils se convertissent de fait en calomniateurs du prochain.
Le clairvoyant illuminé n’est pas capable de calomnier le prochain. Le véritable clairvoyant illuminé voit sans le Moi. Le clairvoyant illuminé utilise sa faculté avec suprême sagesse pour conseiller et aider le prochain.
Il faut décapiter Jézabel. Il faut mettre la clairvoyance au service de l’Agneau immolé. Il faut prophétiser avec sagesse.
« Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre pour éprouver ceux qui demeurent sur la terre (nous sommes maintenant à l’heure de la grande tentation). Voici, je viens promptement. Retiens ce que tu as (le feu) afin que personne ne prenne ta couronne (ne te la laisse pas retirer par Satan) » (Apoc. 3 : 10-11). Ne gaspille pas le Vin Sacré, sois Chaste.
« Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu et il ne sortira plus jamais dehors ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et de la Cité de mon Dieu, de la Nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux églises » (Apoc. 3 : 12-13).
Dans l’ascension vers les mondes supérieurs, le sixième sens, la divine clairvoyance s’éveille.
Et j’écrirai sur lui, sur son front, le nom de l’Agneau et le nom de la Nouvelle Jérusalem d’en haut (les mondes supérieurs), où nous sommes reçus avec des palmes et des louanges et des fêtes, quand nous nous libérons des quatre corps du péché.
Et la Nouvelle Jérusalem descend du ciel avec mon Dieu, parée telle une épouse pour recevoir son mari.
Chapitre XII – L’Église de Laodicée
Quand le serpent igné de nos pouvoirs magiques arrive à la glande pinéale située dans le cerveau, alors s’ouvre l’Église de Laodicée.
La glande pinéale est située dans la partie supérieure du cerveau (en haut) et elle est la reine des glandes. Entre les glandes pituitaire et pinéale existe un petit canal suprêmement subtil qui a déjà disparu dans les cadavres. Le feu doit passer par ce petit canal jusqu’à l’entre-sourcils. Le feu va ensuite jusqu’à la racine du nez. Il y a là réellement, un champ magnétique spécial où demeure l’atome du Père. Quand nous aspirons à la grande lumière, nous inhalons alors des billions d’atomes aspirants, lesquels pénètrent par les fosses nasales jusqu’au champ magnétique de la racine du nez où se trouve l’atome du père. Les glandes sexuelles et la glande pinéale sont en intime corrélation. De la puissance sexuelle dépend la puissance de la glande pinéale.
Dans la glande pinéale, il y a l’atome de l’Esprit Saint. Dans la glande pituitaire, il y a l’atome du Fils. Dans le champ magnétique de la racine du nez réside l’atome du Père. La glande pinéale n’a que cinq millimètres de diamètre et elle est entourée d’un sable très fin. Le lotus de la glande pinéale a mille pétales qui resplendissent formant la couronne des saints. Dans la couronne des saints resplendit toute la gloire du zodiaque interne. Il existe dans le microcosme homme tout un zodiaque atomique qui brille et scintille. C’est l’auréole resplendissante de la tête des saints.
Comme il est en haut, il est en bas. Le zodiaque des cieux étoilés est gouverné par vingt quatre Anciens.
Le zodiaque homme est également gouverné par vingt quatre Dieux atomiques qui ont leur trône dans le cerveau. L’aura des vingt quatre Dieux atomiques scintille dans la Couronne des Saints.
Là-haut, dans les cieux étoilés, les sept Esprits devant le trône de l’Agneau. Ici en bas, dans le microcosme homme, les sept anges atomiques qui gouvernent les sept Églises de la moelle épinière. « Comme il est en haut, il est en bas. »
La glande pinéale est la fenêtre de Brahmâ, l’œil de Diamant, l’œil de la polyvoyance. Dans ce chakra réside la vue intuitive, l’œil de l’Esprit. Ce splendide et divin chakra est associé à la couronne d’épines qui fait couler le sang des tempes de tous les Christifiés.
Nous pouvons avec ce chakra étudier la divine sagesse du Nirvana.
Ce chakra nous permet de voir et de savoir instantanément. Voir avec l’œil de diamant signifie nous transporter spirituellement à l’endroit que nous voyons. Celui qui a développé le chakra coronaire peut abandonner tous ses véhicules internes, instantanément, chaque fois qu’il le désire. Quand l’Intime fonctionne sans véhicule d’aucune espèce dans le monde du brouillard de feu, nous atteignons l’extase parfaite. Quand le feu touche l’atome du Père advient la première Initiation du Feu.
Les glandes épiphyse et hypophyse (pituitaire et pinéale) ont chacune leur irradiation, leur propre aura. Quand ces deux auras glandulaires se mélangent, un jet de lumière sort par la porte du chakra frontal.
L’initié en arrivant à ces hauteurs ésotériques reçoit l’Initiation. L’initié doit monter les sept degrés de pouvoir du feu. Dans le chakra frontal des grands Initiés brille, resplendissant d’une blancheur immaculée, l’étoile pentagonale.
Les uns ressuscitent dans le feu, les autres dans la lumière. Nous ressuscitons premièrement dans le feu, et ensuite dans la lumière. À mesure que nous aspirons à la lumière, des millions d’atomes aspirants arrivent au champ magnétique du nez, qui vont ensuite au cœur. Dans le cœur réside l’atome Nous.
Cet atome gouverne tous les atomes de l’organisme. Dans le système séminal, il y a l’atome Maître. Cet atome avec l’Alchimie sexuelle monte au cerveau pour nous enseigner la sagesse de la nature.
Celui qui arrive à la cinquième Initiation des Mystères majeurs se convertie en frère majeur de l’humanité.
Tu devras avant de pouvoir arriver à la vallée du refuge, appelée sentier de la connaissance pure, te sacrifier par amour de l’humanité. Le cinquième sentier est suprême amour, suprême charité et suprême obéissance au Père.
Quand le serpent sacré passe par ce centre cérébral où est la fontanelle frontale des nouveau-nés, une partie du feu s’échappe, se versant dans le monde extérieur. En ces instants, tout l’aura resplendit avec le feu et la blanche colombe immaculée et divine de l’Esprit Saint entre en nous.
Tous les véhicules internes de l’initié doivent être crucifiés et stigmatisés sur le Golgotha du suprême sacrifice. Il y a dans le cerveau le Golgotha du Père. Nous devons monter jusqu’au Golgotha portant la croix sur le dos.
Les vingt quatre Anciens lancent leurs couronnes aux pieds de l’Agneau. Celui qui ouvre l’Église de Laodicée doit lancer humblement sa couronne aux pieds de l’Agneau.
Avec la méditation interne se développe et se déroule le Lotus resplendissant aux mille pétales.
Toi qui lances ta couronne aux pieds de l’Agneau, rappelle-toi que quiconque veut arriver à la Science Mystique doit se nier lui-même et se détacher de cinq choses. La première, des passions humaines, des distractions et des vices des multitudes. La deuxième, des choses vaines et passagères du monde. La troisième, des pouvoirs occultes eux-mêmes ; tout en les ayant en abondance, soyez comme celui qui n’en a pas. La quatrième, détache-toi de toi-même, convaincs-toi : aussi exalté et grandiose que soit ton Dieu Interne, tu n’es rien de plus que l’ombre de ton Dieu. Une ombre pécheresse qui doit être annihilée. La cinquième, résous-toi à mourir.
N’aspire pas à immortaliser ton Moi. Résous-toi à mourir totalement parce que tu n’es rien qu’une pauvre ombre pécheresse. Alors tu te perdras dans ton Dieu Interne et il restera uniquement à l’intérieur de ton âme christifiée, le Fils de l’Homme. Toi qui as ouvert les sept Églises, rappelle-toi que les pouvoirs occultes sont très divins mais dangereux.
Si nous ne dissolvons pas le Moi, il se passe que le Moi armé de tous ses pouvoirs occultes veut faire quelque chose et désire être grand et puissant. Ces Initiés qui s’attachent aux pouvoirs magiques sortent de l’humilité et du rien et tombent dans l’Abîme de perdition.
Si tu veux Incarner l’Agneau, rappelle-toi à chaque instant ta propre misère. Ce rien est la reconnaissance de ton propre péché et de ta misère, et le moyen pour que ton Dieu qui est dans l’attente, œuvre à l’intérieur de toi-même merveilles et prodiges.
Jeûnez, priez, revêtez-vous de bure et de silice et faites grande pénitence. Ne raconte jamais tes visions sacrées à personne. Rappelle-toi que Jézabel (qui se dit prophétesse) se complait à parler aux gens de toutes ses visions.
Toi qui lances ta couronne aux pieds de l’Agneau, apprends à te taire.
Ne parle jamais des Initiations du Bien-Aimé. Ces choses intimes de l’Initiation sont très sacrées.
Le Bien-Aimé peut être plein d’Initiations et de pouvoirs, mais toi tu n’es rien de plus qu’une ombre pécheresse. Il est urgent que tu arrives à l’annihilation du Moi.
Ne dis jamais : j’ai tant d’initiations ou Fulano a tant d’initiations parce que le Moi qu’est le tien, jamais n’a reçu la moindre Initiation. Les Initiations sont très sacrées.
Seul l’Intime est l’unique qui reçoit des Initiations, des degrés et des fêtes. Les Initiations sont pour l’Intime. Tu n’es rien qu’une ombre qui doit être annihilée.
« Et à l’Ange (atomique) de l’Église qui est à Laodicée, écris : Ainsi parle l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le principe de la création de Dieu. Je connais tes œuvres, tu n’es ni froid ni chaud. Que n’es-tu froid ou chaud ! Mais parce que tu es tiède, et non froid ou chaud, je te vomirai de ma bouche » (Apoc. 3 : 14-16).
Malheur aux tièdes ! Réellement les tièdes sont des parasites de la Nature. Bien des fois, un grand pécheur est plus près de la rédemption qu’un dévot tiède. Les tièdes, « Je les vomirai de ma bouche ».
Réellement le tiède dit : « Je suis riche (je suis rempli de science, etc.), je n’ai besoin de rien, et tu ne sais pas que tu es misérable, pitoyable, pauvre, aveugle et nu. Je te conseille d’acheter chez moi de l’or purifié au feu (au moyen du feu sexuel, nous devons transmuter le plomb de la personnalité en l’or purissime de l’Esprit Divin). Pour que tu sois fait riche (spirituellement) et que tu sois vêtu de vêtements blancs et que ne paraisse pas la honte de ta nudité, et un collyre pour oindre tes yeux et recouvrer la vue » (Apoc. 3 : 17-18).
Le collyre de la chasteté est la matière première du Grand Œuvre. Ce Saint Collyre nous ouvre l’œil de la polyvoyance. De la puissance sexuelle dépend la puissance de la glande pinéale.
« Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Sois donc fervent (vigilant) et repens-toi. Voici je suis à la porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte (la glande pinéale est la porte de l’âme), j’entrerai en lui et je dînerai avec lui, et lui avec moi » (Apoc. 3 : 19-20).
L’Agneau entre en nous par la porte de la glande pinéale. Quand l’Agneau entre dans l’Âme, lui se transforme en Elle et Elle en Lui. Alors le Fils de l’Homme ressuscite à l’intérieur de nous.
« À celui qui vaincra, je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon Trône. Ainsi comme j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apoc. 3 : 21). L’âme mêlée à l’Agneau est le Fils de L’Homme qui s’assoit sur son Trône. Le Fils de l’Homme est un vainqueur. Il vainquit Satan. Il a le droit de s’asseoir sur le Trône du Père parce que le Fils est Un avec le Père et le Père, Un avec le Fils. « Que celui qui a de l’entendement entende ce que l’Esprit dit aux églises » (Apoc. 3 : 22).
L’Agneau doit entrer dans l’Esprit (l’Intime), l’âme et le corps de l’Homme.
Toi qui lances ta couronne aux pieds de l’Agneau, rappelle-toi que tu dois édifier ton temple sur la pierre vive pour que l’Agneau entre dîner avec toi.
Le Temple de la sagesse a sept colonnes de feu vif.
Si tu veux l’Initiation, écris-la sur un bâton.
Tu ne pourras parvenir au Golgotha du Père qu’avec INRI.
Chapitre XIII – Les États de Jinas
« Comme il est en haut, il est en bas », l’infiniment petit est analogue à l’infiniment grand. Un atome est tout un système solaire en miniature.
Dans le Macrocosmos existe la Jérusalem Céleste. Dans le microcosmos homme existe la Jérusalem Céleste.
Il y aura un ciel nouveau et une terre nouvelle. C’est la future Jérusalem Céleste du Macrocosmos.
Quand un homme se christifie, il se convertit en la nouvelle Jérusalem Céleste du microcosmos. « Comme il est en haut, il est en bas ». C’est la loi.
La Nouvelle Jérusalem, tant dans le Macrocosmos que dans le microcosmos, descend des mondes supérieurs, et elle est emplie de pouvoirs terriblement divins.
La Nouvelle Jérusalem dans la future planète terre, comme dans la planète homme, est illuminée par l’Agneau immolé.
La planète purifiée du futur, plus les corps internes de la planète, sont la Jérusalem céleste du futur dans le Macrocosmos.
Le corps Christifié de l’homme, plus ses corps internes Christifiés, constituent la Jérusalem Céleste du microcosmos homme.
Tout ce qui se passe dans la planète Terre se répète dans la planète Homme. Tout ce qui arrive dans la Jérusalem Céleste du Macrocosmos se répète dans la Jérusalem Céleste du microcosmos homme. « Comme il est en haut, il est en bas ».
Seules demeureront dans la Jérusalem Céleste de la planète terre du futur les âmes Christifiées. Dans la Jérusalem Céleste du corps humain, seule demeure l’âme christifiée de l’Initié.
Le corps humain d’un Christifié est la Jérusalem Céleste du microcosmos. Ce corps Christique est rempli de pouvoirs terribles.
Les huit Pouvoirs Majeurs du mystique sont les suivants :
Premièrement : « Anima ». Pouvoir de réduire la taille de son corps physique jusqu’à atteindre la taille d’un atome.
Deuxièmement : « Mahima ». Pouvoir d’augmenter sa taille jusqu’à toucher le soleil et la lune de ses mains.
Troisièmement : « Laghima ». Pouvoir de rendre le corps aussi léger qu’une plume. Avec ce pouvoir, nous pouvons flotter dans les aires avec le corps.
Quatrièmement : « Gharima ». Pouvoir d’augmenter le poids du corps à volonté jusqu’à peser aussi lourd qu’une montagne.
Cinquièmement : « Prapti ». Prophétie, clairvoyance. Ouïe sacrée, psychométrie, télépathie, intuition. Pouvoir de comprendre le langage des animaux comme Apollonius de Tyane ou François D’Assise, qui pouvait également converser avec les animaux de la forêt.
Sixièmement : « Prakanya ». Pouvoir qui permet au mystique de se submerger dans l’eau et même de vivre sous les eaux, sans en éprouver aucun dommage.
Le grand guru Deva Sivananda nous conte ce cas du Swami Tilinga de Bénarès (Inde) qui avait coutume de vivre six mois de l’année sous les eaux du Gange.
Septièmement : « Vasitwan ». Pouvoir avec lequel le mystique peut dominer les animaux les plus féroces. Pouvoir de prononcer des mots qui engourdissent et enchantent les serpents venimeux.
Huitièmement : « Ishatwan ». Pouvoir qui permet aux saints de ressusciter les morts. Celui qui est parvenu à ces hauteurs, est un libéré, un Seigneur des vivants et des morts.
Tous ceux qui cheminent sur le sentier de la Christification doivent développer ces huit Pouvoirs. Ces pouvoirs de la Jérusalem Céleste s’obtiennent et se conquièrent avec la méditation interne (à condition de la Chasteté Absolue).
Le corps humain converti en la Jérusalem Céleste est un Merveilleux Corps Christique.
Pratique
- Le mystique se couche tranquillement dans son lit.
- Il demande à l’Agneau Interne l’assistance d’un Ange spécialiste des états Jinas.
- Il supplie l’Ange et l’Agneau immolé de l’emporter avec le corps physique dans les mondes supérieurs.
- Nous les frères du Temple, nous conseillons d’invoquer l’Ange Harpocrate qui est spécialiste des états de Jinas. Priez l’Agneau. Suppliez qu’il vous envoie Harpocrate.
- Retirez de votre mental toute pensée (mettez le mental en blanc), il est nécessaire de parvenir à obtenir un mental paisible et tranquille.
- Provoquez le sommeil. Endormez-vous sans penser à rien.
- Levez-vous de votre lit et sortez de votre chambre en conservant le sommeil tel un trésor précieux.
Si la pratique a été bien faite, votre corps entrera en état de Jinas, c’est-à-dire, se submergera dans les mondes suprasensibles.
Un corps en état de Jinas peut flotter dans les airs (Laghima) ou se submerger dans les eaux (Prakanya) ou passer dans le feu sans se brûler, ou encore se réduire à la taille d’un atome (Anima), s’agrandir pour toucher le soleil et la lune de ses mains (Mahima).
Un corps submergé dans les mondes suprasensibles est soumis à leurs lois. Il est alors plastique, élastique, peut changer de forme, diminuer de poids (Laghima) ou augmenter de poids (Gharima) à volonté.
Le yogi de Bénarès qui se submergeait six mois sous les eaux, pouvait le faire car il mettait d’abord son corps en état de Jinas.
Quelques dévots qui firent les pratiques de méditation pour entrer en état de Jinas, se sentirent tout à coup comme très gros, et eurent la sensation d’enfler comme des ballons. Si ces dévots s’étaient levés de leur lit en ces précieux instants, ils auraient eu la joie d’entrer en état de Jinas.
Le corps de Jésus quand celui-ci marchait sur les eaux de la Mer de Galilée, était en état de Jinas.
Pierre put se libérer des fers et sortir de sa prison grâce à un Ange qui l’aida à mettre son corps en état de Jinas.
La Jérusalem Céleste du microcosmos homme est pleine de formidables pouvoirs divins.
Vous parviendrez avec la méditation interne à développer les huit grands pouvoirs mystiques et vous vous convertirez en vivants modèles de la future Jérusalem Céleste.
On a besoin de nombreuses années de patience et de beaucoup d’années de pratique, pour éduquer, développer et donner vigueur aux huit grands pouvoirs mystiques.
Les dévots dans ces pratiques de Jinas doivent être patients. Il faut persévérer des jours, des mois et des années, pour éduquer, développer et fortifier les huit grands pouvoirs mystiques. En état de Jinas, nous agissons sur la nature avec les pouvoirs des sept Églises.
On a besoin de foi, de ténacité, de patience, de chasteté, de charité et de suprême amour de l’humanité. Ces vertus sont indispensables. Ainsi vous parviendrez à développer les huit pouvoirs mystiques de votre propre Jérusalem Céleste. Ces huit pouvoirs mystiques appartiennent aux sept Églises.
Ceux qui se fatiguent, les inconstants, ceux qui commettent l’adultère avec Jézabel (qui se dit prophétesse), n’obtiendront jamais les huit pouvoirs mystiques des saints.
En état de Jinas, nous exerçons le parfait sacerdoce des sept Églises. Tout homme qui se christifie, se convertit en un exemple vivant de la future Jérusalem.
Tous les véhicules internes de l’homme, quand ils sont déjà christifiés et stigmatisés, resplendissent de la gloire de l’Agneau. C’est réellement le Saint Tabernacle de Dieu avec les hommes. Le Seigneur demeure dans son Saint Tabernacle. Ceci est la Jérusalem Céleste dotée de pouvoirs terriblement divins. Et la Jérusalem Céleste n’a besoin, ni du soleil, ni de la lune pour resplendir en elle, car l’immaculée clarté de l’Éternel l’illumine, et l’Agneau est sa lumière.
Le Saint Huit est le signe de l’Infini. Les deux témoins de l’Apocalypse, dans la moelle épinière, s’enroulent formant le Saint Huit. De ce Saint Huit jaillissent tous les pouvoirs mystiques de la Jérusalem Céleste du microcosmos homme. Les dévots comprendront maintenant pourquoi nous leur parlons de huit pouvoirs mystiques ineffables.
« Le mur de la cité a 144 coudées, mesure d’homme, laquelle est d’Ange » (Apoc. 21 : 17). 1+4+4=9. Il faut descendre à la Neuvième Sphère (le sexe) pour travailler avec l’eau et le feu, origine des mondes, bêtes, hommes et Dieux. Toute authentique initiation blanche commence par là.
Le Fils de l’Homme naît de l’eau et du feu. « Et celui qui parlait avec moi avait une mesure d’un bâton d’or pour mesurer la cité, et ses portes et ses murs » (Apoc. 21 : 15). Cette canne d’or est la moelle épinière. Les sept degrés du pouvoir du feu montent par là. Empoignez votre canne pour exercer le sacerdoce des saints.
Vous pouvez vous convertir en citoyens anticipés de la future Jérusalem.
Ainsi de même qu’avant le lever du soleil, point l’aurore en Orient, mettant les oiseaux en allégresse, qui commencent alors à inonder le bois de la douceur de leur chant émouvant, de même avant l’ineffable future Jérusalem, point l’aurore de l’Éternel avec quelques exemples vivants de ce que sera la Nouvelle Jérusalem.
Développez vos pouvoirs internes. Ne convoitez pas les pouvoirs. Ne désirez pas de pouvoirs. Cultivez les fleurs de lotus d’un amour désintéressé. Cultivez votre précieux jardin interne et délicat, comme le pauvre jardinier cultive son jardin.
Quand tes fleurs de lotus resplendissent, rappelle-toi que tous tes pouvoirs ne sont rien que de misérables bougies de suif brillant comme des lucioles, face au resplendissant soleil de ton Agneau immolé.
Tu n’es pas le Maître, tu n’es qu’une ombre pécheresse de celui qui n’a jamais péché. Rappelle-toi que seul ton Agneau interne est le Maître.
Rappelle-toi que bien que ton Dieu interne soit un hiérarque du feu, toi, pauvre ver, tu es uniquement un homme et qu’on te jugera toujours comme tel.
Ton Agneau interne peut-être un Dieu Planétaire, mais toi, pauvre ver de vase, rappelle-toi et n’oublie pas, que tu es seulement l’ombre de ton Dieu. Pauvre ombre pécheresse !
Ne dis pas je suis le Dieu tel, ou je suis le Maître tel, car tu n’es rien qu’une ombre qui doit se résoudre à mourir, décapitée, pour ne pas servir d’obstacle à ton Dieu interne. Il est nécessaire que tu arrives à la suprême humilité.
Deuxième Partie
LE LIVRE SCELLÉ
« IN IMNOBUS DEBEMOS SUBJICERE VOLUNTATEM NOSTRAM VOLUNTATIS DIVINAE ».
Chapitre XIV – Le Trône dans le Ciel
« Après ces choses, je regardai et il y avait une porte ouverte dans le ciel (la porte de la glande pinéale) et la première voix que j’avais entendue, était comme d’une trompette parlant avec moi, disant : Monte ici et je te montrerai les choses qui doivent arriver après celles-ci. Sur le champ, je fus en Esprit : et voici, un trône se dressait dans le ciel, et sur le trône, quelqu’un était assis (l’Agneau). Et celui qui était assis était, à le voir, semblable à une pierre de jaspe et de sardoine (le Fils de l’Homme est Fils de la Pierre vive et tous les Maîtres sont fils des pierres précieuses du temple. La pierre cubique de Jesod est le sexe). Et autour du trône, un arc céleste, semblable dans son aspect à l’émeraude (l’auréole de la Sagesse, le Fils de l’Homme est l’Esprit de Sagesse). Et autour du trône, vingt quatre trônes, et sur les trônes, vingt-quatre vieillards assis (les vingt-quatre Anciens qui gouvernent le zodiaque), vêtus de vêtements blancs, et sur leur tête, des couronnes d’or. Et du trône sortait des éclairs, des tonnerres et des voix ; et sept lampes de feu brûlaient devant le trône, lesquelles sont les sept Esprits de Dieu » (Apoc. 4 : 1-5).
Les vingt-quatre Anciens existent dans le Macrocosmos et dans le microcosmos, en haut comme en bas. Dans le firmament du ciel et dans le firmament atomique de l’homme.
Les sept Esprits devant le Trône existent en haut et en bas, dans le firmament du ciel et dans le firmament atomique de l’homme. Comme il est en haut, il est en bas.
Ainsi, de même qu’il y a un zodiaque dans les cieux, de même sur la terre il y a un zodiaque vivant. Ce zodiaque est l’homme.
« Et devant le Trône de l’Agneau (au ciel comme dans l’homme) comme une mer de verre, semblable à du cristal (l’Ens Seminis). Et au milieu du trône et autour du trône (qui est en haut et en bas, dans l’univers et dans l’homme), quatre animaux pleins d’yeux devant et derrière (les animaux qui symbolisent toute la science du Grand Arcane) » (Apoc. 4 : 6).
« Et le premier animal était semblable à un lion (le Feu sacré) ; le deuxième animal, semblable à un veau (le sel, c’est-à-dire la matière) et le troisième animal la face comme d’un homme (le mercure de la philosophie secrète, l’Ens Seminis), et le quatrième animal semblable à un aigle volant (l’aigle volant représente l’air) » (Apoc. 4 : 7).
On doit chercher le feu philosophal dans l’Ens Seminis.
Ce feu à ses débuts n’est rien qu’une exhalaison sèche et terrestre, unie aux vapeurs séminales. Cette exhalaison sèche et terrestre, quand le prêtre apprend à se retirer de l’Autel sans gaspiller une seule goutte du vin sacré, se transmute en terrible rayon Kundalini. Quand nous arrivons à ces hauteurs, nous recevons l’épée flamboyante.
L’Ens Seminis fécondé par le feu se convertit en Maître et régénérateur de l’Homme. Le feu s’alimente d’air vital, Prana, vie universelle. Réellement, le feu à force de s’inhaler et de s’exhaler pendant l’extase suprême de l’amour, parvient à se convertir en le rayon terrible qui, montant par le canal médullaire, ouvre les sept Églises.
Nous devons décapiter le Moi avec l’Épée Flamboyante de la Justice Cosmique.
« Et les quatre animaux (de l’Alchimie Sexuelle), ayant chacun d’eux six ailes autour d’eux, sont tout autour et au-dedans pleins d’yeux et ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint, saint, saint, Seigneur Dieu tout puissant, celui qui était et qui est et qui vient » (Apoc. 4 : 8).
C’est le terrible arcane 6 du tarot. Rappelez-vous que quand Moïse a frappé la Pierre Philosophale de son bâton, jaillit la source d’eau pure de vie.
L’homme est le prêtre et la femme est l’autel. Le Vin Sacré est L’Ens Seminis, l’eau pure de la vie.
Rappelez-vous le serpent de cuivre de Moïse, entrelacé avec le Tau, c’est-à-dire, le lingam générateur. Souviens-toi bon dévot, de la double queue des Abraxas. Tout le travail du Grand Œuvre consiste à se défaire des anneaux enchantés du serpent séducteur. Le dompter, le vaincre, mettre le pied sur sa tête et le lever par le canal médullaire, pour ouvrir les sept Églises.
L’arcane 6 est la lutte entre l’Esprit et la bête animale. Le numéro six représente la lutte entre Dieu et le Diable. L’antagonisme entre l’amour et la passion animale. Les six ailes des quatre animaux sont constellées d’yeux qui nous surveillent, en haut et en bas, au ciel et dans l’abîme.
« Pauvre de toi, ô guerrier, ô lutteur, si ton serviteur s’enfonce ! »
N’épanche pas le vin sacré de ton temple.
« Et quand les animaux rendaient gloire et honneur et actions de grâce à celui qui est assis sur le Trône (à l’intérieur de l’homme et à l’intérieur de l’univers), à celui qui vit aux siècles des siècles (l’Agneau), les vingt-quatre Anciens (dans le Macrocosmos et le microcosmos) tombaient sur leur face devant celui qui est assis sur le trône et se prosternaient devant celui qui vit aux siècles des siècles, et ils lançaient leurs couronnes devant le trône disant : Seigneur tu es digne de recevoir gloire et honneur et vertu parce que tu élevas toutes ces choses et par ta volonté elles ont un Être et furent créées » (Apoc. 4 : 9-11).
Les vingt-quatre Anciens du zodiaque du ciel lancent leur couronne aux pieds de l’Agneau. Cet événement se répète dans le zodiaque homme. Les vingt-quatre Anciens atomiques du cerveau lancent leur couronne aux pieds de l’Agneau. « Comme il est en haut, il est en bas », tout ce qui se produit dans l’infiniment grand se répète dans l’infiniment petit.
L’Agneau est unité multiple parfaite. Il y a autant d’Agneaux dans le ciel qu’il y a d’hommes sur la terre. Réellement chaque homme a son Agneau.
L’Agneau n’est pas le septénaire théosophique. L’Agneau est le rayon Logoïque d’où émane tout le septénaire théosophique.
Quand l’Intime ouvre les sept Églises, il doit jeter sa couronne aux pieds de l’Agneau. L’Intime est l’Esprit, la Monade, l’Être.
L’Intime n’est pas l’Agneau. L’Intime émana de l’Agneau.
Quand l’initié prononce la septième terrible parole du Golgotha, remet son Esprit à l’Agneau et s’exclame : « Mon Père, je remets mon Esprit entre tes mains » (Luc 23 : 6).
Chapitre XV – Le Livre Scellé
Cette nuit, nous, les frères du temple, avons beaucoup souffert pour cette pauvre humanité que nous adorons tant. Le ciel, cette nuit, s’est vêtu de noirs nuages denses.
Nuages fauves qu’illumine l’éclair. Éclairs, tonnerres, tempêtes, pluies et grande grêle.
Nous tous cette nuit entrâmes par les portes du Temple, emplis de grand émoi. Nous avons beaucoup souffert pour la grande orpheline que nous aimons tant. Pauvre humanité ! Pauvre mère ! Pauvres vieillards !
Quelques-uns d’entre nous, les frères, se sont couchés sur leur lit de profonde douleur.
Dans le temple est représenté un Drame Apocalyptique.
Nous, les frères, sommes simultanément spectateurs et acteurs de ce drame sacré. Les sacerdotes lièrent deux choses : un enfant et un livre. Sur la poitrine de l’enfant apocalyptique resplendit le livre scellé. Les cordes de chanvre fin et cruel enveloppent le corps tendre et délicat du Bel Enfant des angoisses et des douleurs. Les cruelles attaches passent au-dessus du Livre Scellé. Le Livre est sur la poitrine immaculée de l’enfant. Cet enfant est notre enfant Bien-Aimé. Nous supplions, nous pleurons, nous demandons miséricorde et alors, l’Enfant des angoisses est libéré, ainsi que le Livre Scellé de sept sceaux.
Nous ouvrons maintenant le Livre et prophétisons avec lui, à une femme vêtue de pourpre et d’écarlate. Elle, la Grande Prostituée dont le numéro est 666 et avec laquelle ont forniqué tous les rois de la terre. La femme nous écoute et dit « Je ne savais pas que vous pourriez me dire des prophéties avec ce Livre ». Nous lui dîmes alors : « Nous venons prophétiser et enseigner avec ce Livre ». Ainsi avons-nous parlé à la femme vêtue de pourpre et d’écarlate ; et tandis que nous parlions avec elle, se croisaient dans notre imagination, les images des cinq monts. Ce sont les cinq races qu’il y eut. Chaque race s’achève avec une grande catastrophe. Notre cinquième race se terminera promptement.
« Et je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône, un livre écrit au dedans et sur le revers, un livre scellé de sept sceaux » (Apoc. 5 : 1).
« Et je vis un Ange puissant proclamant à haute voix : qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? Et personne ni dans le ciel, ni sur la terre, ni au-dessous de la terre, ne pouvait ouvrir le livre, ni le regarder » (Apoc. 5 : 3). Réellement, ce livre, seul peut l’ouvrir l’Agneau Incarné.
« Et moi, je pleurai fort, parce que nul n’était trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder » (Apoc. 5 : 4).
« Et l’un des anciens me dit : Ne pleure pas, voici le lion qui est de la tribu de Juda (le Verbe Initiateur de la Nouvelle Ère du Verseau), la racine de David a vaincu la Bête (à l’intérieur de soi-même), pour ouvrir le livre et les sept sceaux » (Apoc. 5 : 5). Ceci, l’humanité, la grande prostituée l’ignore.
« Et je regardai et je vis au milieu du Trône et des quatre animaux et au milieu des anciens, un Agneau qui se tenait là, comme immolé, ayant sept cornes et sept yeux qui sont les sept Esprits de Dieu, envoyés sur toute la terre (pour travailler en accord avec la Loi) » (Apoc. 5 : 6).
« Et il vint et prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône » (Apoc. 5 : 7).
« Et lorsqu’il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt quatre Anciens tombèrent sur leurs faces devant l’Agneau, ayant chacun une harpe et des coupes d’or, pleines de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantent un cantique nouveau en disant : tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu nous as rachetés pour Dieu avec ton sang, de toute tribu et langue et nation » (Apoc. 5 : 8-9). Réellement, seul l’Agneau peut ouvrir le Livre Scellé de sept sceaux.
« Et tu nous as faits rois et prêtres pour notre Dieu (Interne) et ils règneront sur la terre » (Apoc. 5 : 10). Réellement, notre Dieu interne est le roi et le prêtre.
« Et je regardai et écoutai la voix de nombreux anges, autour du trône (qui est dans les cieux et à l’intérieur du cœur de l’homme) et des animaux et des anciens ; et leur nombre était des milliers de milliers, disant à haute voix : Digne est l’Agneau qui a été immolé, de recevoir la puissance et richesse et sagesse et force et honneur et gloire et louange. Et j’entendis toutes les créatures qui sont dans le ciel et sur la terre et au-dessous de la terre et sur la mer, et toutes les choses qui y sont, disant : À celui qui est assis sur le Trône et à l’Agneau, la bénédiction et l’honneur et la gloire et la force, aux siècles des siècles » (Apoc. 5 : 11-13).
« Et les quatre animaux (de l’Alchimie sexuelle) disaient : Amen. Et les Vingt-quatre Anciens tombèrent sur leur face et rendirent hommage à celui qui vit aux siècles des siècles » (Apoc. 5 : 14).
Réellement l’Agneau interne de chaque homme est absolument parfait et digne de tout honneur. Nous, les hommes, ne sommes rien que des ombres de péché. Quelques-uns disent : « Je crois en le je veux ; comme dans le je peux et dans le je fais. Ils appellent cela être positif. La réalité est que ces personnes sont en train d’affirmer Satan. L’Agneau n’est pas le Moi. L’Agneau n’est pas du tout le moi supérieur, encore moins le moi inférieur. Quand l’Agneau dit « JE SUIS », traduisez-le ainsi : « IL EST », car c’est Lui qui parle et non l’homme. L’Agneau est dépourvu du moi, de tout sceau d’Individualité, comme de tout vestige de Personnalité.
Si ton Dieu interne est le Dieu d’un quelconque soleil, le Dieu d’une quelconque constellation, sois encore plus humble, parce que tu n’es rien qu’un pauvre Bodhisattva, un pauvre homme plus ou moins imparfait. Ne commets pas le sacrilège de dire : Je suis le Dieu tel, ou le Grand Maître tel parce que tu n’es pas le Maître. Tu n’es pas l’Agneau. Tu n’es qu’une ombre pécheresse de celui qui n’a jamais péché. Le Moi est composé des atomes de l’ennemi secret. Le Moi veut se faire remarquer, valoir, se faire sentir, monter au sommet de l’échelle, etc. Toi, reconnais ta misère ; adore et loue l’Agneau. Efface-toi, réfugie-toi dans le rien, parce que tu n’es personne. Ainsi par ce chemin de suprême humilité, reviendras-tu à l’innocence de l’Éden. Alors ton âme se perdra dans l’Agneau. L’étincelle reviendra à la flamme d’où elle sortit. Tu es l’étincelle, l’Agneau est la flamme.
Et en ces jours, quand ton âme sera revenue à l’Agneau, multiplie ta vigilance ; rappelle-toi que le Moi repousse comme la mauvaise herbe. Seul l’Agneau est digne de tout éloge, et honneur et gloire.
Ne te divise pas en deux « moi », l’un supérieur et l’autre inférieur. Il n’existe qu’un seul moi. Le dénommé moi supérieur n’est rien qu’un concept raffiné de Satan. Un sophisme du Moi.
Ne désire rien, tue tout désir de vie. Rappelle-toi que le moi s’alimente de tout désir. Baise les pieds du lépreux. Sèche les larmes de tes pires ennemis, ne blesse personne par la parole. Ne cherche pas le refuge.
Résous-toi à mourir dans tous les plans de la conscience cosmique. Remets tes biens aux pauvres : donne jusqu’à la dernière goutte de ton sang pour la pauvre humanité dolente. Renonce à toute félicité et alors, l’Agneau immolé entrera dans ton âme. Il fera de ton âme sa demeure.
Quelques philosophes affirment que le Christ apporta la doctrine du Moi parce qu’il dit : « je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14 : 6). Certes l’Agneau dit : « JE SUIS ». Seul l’Agneau peut dire « JE SUIS ». Ceci l’Agneau l’a dit, mais ceci, nous ne pouvons pas le dire (pauvres ombres du péché). Parce que nous ne sommes pas l’Agneau. Réellement la traduction exacte et axiomatique de ce « JE SUIS », prononcé par l’Agneau est la suivante « IL EST le Chemin, la Vérité et la Vie. » Il le dit parce qu’il dit « IL EST ». Nous ne le disons pas. Lui le dit, LUI, LUI, LUI.
Il vit dans les profondeurs inconnues de notre être. « IL EST » le Chemin, la Vérité et la Vie. Il transcende tout concept du Moi, toute individualité et n’importe quel vestige de personnalité.
Réellement l’Agneau qui fut immolé est digne de prendre le pouvoir, la richesse, la sagesse, la force et l’honneur, gloire et louange. Il est l’unique digne d’ouvrir le Livre et de rompre ces Sceaux.
L’Agneau est notre divin Augoidès. L’unique vraiment grand et divin est l’Agneau Immolé.
Chapitre XVI – Les Sept Sceaux
« Et je vis, lorsque l’Agneau ouvrit l’un des sept sceaux et j’entendis l’un des quatre animaux (du Grand Arcane), disant comme une voix de tonnerre : Viens et vois » (Apoc. 6 : 1).
« Et je vis : Et voici un cheval blanc (la race blanche) et celui qui était assis dessus ayant un arc ; et une couronne lui fut donnée, et il sortit en vainqueur et pour vaincre » (Apoc. 6 : 2). La race blanche vainquit le Japon, et elle a beaucoup d’exemple contre le Japon.
« Et quand il ouvrit le second sceau, j’entendis le second animal (du Grand Arcane) disant : Viens et vois. Et il sortit un autre cheval roux (la race rouge Atlante, d’où descendent les actuels peaux-rouges des États-Unis d’Amérique du Nord). Et, à celui qui était assis sur lui (l’Oncle Sam), il fut donné d’ôter la paix de la terre, et de faire qu’ils se tuassent l’un l’autre, et il lui fut donné une grande épée » (Apoc. 6 : 3-4).
Actuellement, ce cheval roux au crin hirsute et agité, aux sabots argentés, mange tranquillement dans les écuries d’Augias.
Le fougueux coursier peau-rouge, agile et léger, nous rappelle la race Atlante aguerrie, dont les ultimes rejetons, nobles et forts, furent détruits par les yankees.
Les blonds citoyens des États-Unis du Nord, portent dans leurs veines, le sang rouge des vieux guerriers, dont le tronc royal naquit sur le continent Atlante.
En cette année 1958 (XXème siècle) le cheval roux, mange tranquillement et les citoyens des États-Unis se préparent pour la guerre atomique.
Bientôt, la tempête éclatera aux États-Unis. L’ouragan y rugira horriblement. Le ciel se chargera de nuages noirs, et il y aura beaucoup de lamentations et de larmes et une très grande tribulation.
« Et lorsqu’il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième animal (du Grand Arcane) disant : Viens et vois. Et je vis : Et voici un cheval noir (la race noire et toute race brune comme les Hindous, les Africains, etc. Ce cheval représente également le travail honorable). Et celui qui était assis dessus, (la race noire ou brune, arabe, hindou, etc.) ayant une balance dans sa main (l’esclavage) » (Apoc. 6 : 5).
« Et j’entendis comme une voix au milieu des quatre animaux, disant : une double mesure de blé pour un denier, et six mesures d’orge pour un denier ; et ne nuis pas à l’huile ni au vin » (Apoc. 6 : 6).
Et voici le travail, la lutte âpre pour le pain quotidien. Et les initiés veulent la paix, et disent : « Ne causez pas dommage au vin sacré, ni à l’huile d’or pur qui alimente le Feu du candélabre ».
Travaillez en paix, luttez pour la paix, « aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimés », et veillez sur le vin et l’huile, pour que votre Âme puisse épouser l’Agneau. Cependant, les habitants de la terre ne désirent que la guerre.
« Et quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième animal (du Grand Arcane) disant : Viens et vois. Et je vis : Et voici un cheval jaune (la race jaune) et celui qui était assis dessus (le chinois) avait pour nom la mort ; et l’enfer le suivait et il lui fut donné le pouvoir sur le quart de la terre, pour tuer avec l’épée, avec la famine, avec la mort, et avec les bêtes (humaines) de la terre » (Apoc. 6 : 7-8).
La guerre entre l’Est et l’Ouest sera horrible, et la Chine tuera des millions d’êtres humains. Le cheval chinois est terrifiant. Le cheval chinois traîne derrière lui, l’enfer et la mort. Jamais il n’y aura de danger plus terrible.
L’armée chinoise est terriblement puissante et elle est armée avec toutes sortes d’armes de mort.
Les temps de la fin sont arrivés et la guerre entre l’Est et l’Ouest est inévitable.
Le cheval jaune (livide) hennit, agile et rempli de grande colère, il traîne derrière lui l’enfer et la mort.
« Et lorsqu’il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient rendu. Et elles criaient à haute voix, disant : Jusqu’à quand, Seigneur, Saint et Véritable, ne juges-tu pas et ne venges-tu pas notre sang (en accord avec la Loi Karmique) sur ceux qui habitent la terre ? » (Apoc. 6 : 9-10).
Les habitants de la terre ont tué les prophètes et abhorrent l’Éternel.
« Et on leur donna à chacun une robe blanche ; et il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps, jusqu’à ce que, eux et leurs compagnons d’esclavage et leurs frères (Initiés) qui devaient être mis à mort comme eux, fussent au complet (pour la parole du Seigneur) » (Apoc. 6 : 11).
« Et je vis, lorsqu’il ouvrit le sixième sceau ; et il se fit un grand tremblement de terre et le soleil devint noir comme un sac de poil, et la lune devint toute entière comme du sang » (Apoc. 6 : 12).
Les particules radioactives des explosions nucléaires altèreront profondément les zones supérieures de l’atmosphère terrestre. Ces zones supérieures sont le philtre suprême des rayons solaires. Quand ce filtre aura été totalement altéré par les explosions atomiques, alors les rayons solaires ne pourront plus analyser et se décomposer en Lumière et Feu. Le résultat en sera que nous verrons le soleil aussi noir qu’un sac de silice.
Les hommes débarqueront sur la lune. La conquête de la lune est inévitable. Les vautours de la guerre conquerront la lune, et elle deviendra toute entière comme du sang. Il y aura des tremblements de terre de toutes parts, des ténèbres, de la faim, des maladies inconnues, des blasphèmes et un très grand désordre. Les explosions atomiques provoqueront toutes ces calamités.
Les temps de la fin sont arrivés. Pauvres ! Pauvres ! Pauvres ! de ceux qui, comme aux jours de Noé, mangeaient et buvaient, et se donnaient en mariage en disant : Nous avons encore le temps d’en profiter.
Pauvres des habitants de la terre. Les temps de la fin sont arrivés.
Les explosions atomiques attireront les pestes, les tremblements de terre, la faim, des raz de marée et de terribles cataclysmes. Il y aura un trouble épouvantable dans le son de la mer, et de monstrueuses vagues, jamais vues auparavant. Il aura des guerres à mort et le cheval jaune traînera derrière lui l’enfer et la mort.
Le début de la fin des temps a commencé.
Toutes ces calamités, cependant, ne sont que l’avènement, la préface, le prélude à l’événement final.
Les hommes sont de nouveau en train de lever la tour de Babel. La pointe de la tour est la lune. Tout clairvoyant, illuminé, peut voir la tour de Babel dans les mondes supérieurs. Tour vide d’un cristal fragile, trahison envers l’Éternel, qui sera bientôt brisée.
À l’intérieur de cette tour fragile et creuse, dépourvue de toute sagesse divine, montent et descendent les vaisseaux de Babylone la Grande, la mère de toutes les fornications et abominations de la terre.
Cette fois, la tour de Babel est représentée par la science vide, superficielle et vaine des scientifiques matérialistes.
Dieu confondra leurs langues et la tour de Babel sera foudroyée par la foudre terrible de la justice cosmique.
La tour fragile, creuse et dépourvue de toute spiritualité, aujourd’hui comme hier, menace à nouveau les cieux étoilés.
Les athées ennemis de l’Éternel, veulent prendre le ciel d’assaut et conquérir d’autres mondes de l’espace. Ils seront bientôt blessés à mort.
Dans l’espace sacré où seuls brouillonnent et palpitent les innombrables mondes, règne la terreur de l’Amour et de Loi. Les voyages interplanétaires ne sont que pour les humanités divines de l’espace étoilé. L’homme terrestre n’est pas encore digne de pénétrer dans l’espace étoilé. Mettez un singe dans un laboratoire et voyez ce qui se passe.
Quand les hommes conquièrent la lune, quand les athées ennemis de l’Éternel profanent l’espace sacré, quand les sages de la grande Babylone remplis d’orgueil et de superbe, préparent la conquête des autres mondes, alors, c’est la fin des temps.
La tour de Babel tombera foudroyée et de toute cette grande Babylone, il ne restera pierre sur pierre.
Un monde est en train de s’approcher de la terre. Pauvres habitants de la terre !
Le jour du Seigneur (la nouvelle Ère du Verseau) est déjà proche. Et ce monde qui s’approche, traversera l’atmosphère, s’incendiera en un feu vif, et en tombant sur la terre, il brûlera de son feu toute chose qui a de la vie. Et il y aura un tremblement de terre si grand qu’il n’y en eut aucun semblable depuis que les hommes existent sur la terre.
« Et les étoiles du ciel (les grands génies de la tour de Babel, les grandes lumières du firmament intellectuel, les grands Seigneurs de la grande Babylone) tomberont sur la terre, comme un figuier agité par un grand vent jette loin ses figues tardives » (Apoc. 6 : 13).
Les épis de la science matérialiste ont déjà mûri et l’homme récoltera les fruits du désir. Il récoltera maintenant le résultat de cette civilisation sans Dieu ni Loi.
« Et le ciel se retira comme un livre qui s’enroule (avec le choc planétaire) et toute montagne et toute île furent transportées de leur place » (Apoc. 6 : 14). La nouvelle masse planétaire mêlée à la masse terrestre, formera un monde nouveau. Il y aura des cieux nouveaux et une terre nouvelle pour la future sixième grande race.
« Et les rois de la terre et les grands, et les chiliastes, et les riches, et les forts, et tout esclave et tout homme libre (après être mort et en corps astral) se cachèrent dans les cavernes et les rochers (horrifiés et surpris par un cataclysme qu’ils n’attendent pas et sont même très loin de soupçonner) » (Apoc. 6 : 15).
« Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et tenez-nous cachés de devant la face de celui qui est assis sur le trône et de devant la colère (justice) de l’Agneau » (Apoc. 6 : 16).
« Car le grand jour de sa colère est arrivé et qui pourra rester ferme ? » (Apoc. 6 : 17).
Réellement, seuls pourront être fermes ceux qui ont édifié l’Église de l’Agneau sur la pierre vive, le sexe.
Ceux qui édifièrent leur église sur le sable des théories rouleront à l’abîme dans les mondes submergés, dans les enfers atomiques de la Grande Nature. Ce sont ceux-là les perdus.
En ces temps-là, seuls seront secrètement sauvés les justes. Ceux qui levèrent le serpent sur la verge comme le fit Moïse dans le désert. D’eux sortira la semence pour la future sixième grande race.
Les temps de la fin sont déjà arrivés, et nous y sommes. « Beaucoup sont les appelés, peu sont les élus » (Matthieu 20 : 16).
Le Grand Maître dit : « Des mille qui me cherchent, un seul me trouve. Des mille qui me trouvent, un seul me suit. Des mille qui me suivent, un seul est mien. »
Chapitre XVII – Les Quatre Anges
Dans le suprême instant de l’extase, les frères et moi sommes entrés par les portes du temple de Jérusalem. Dans cette vallée de larmes, il n’en reste que le mur des lamentations. Le temple, cependant, existe encore dans les mondes supérieurs. Remplis de douleur, nous parcourions cours et vestibules.
Nous contemplions ses olympiennes colonnes aux magnifiques chapiteaux, ses chambres, ses vases d’or et d’argent, ses pourpres et ses prie-Dieu.
La gloire du Seigneur Jehova ne resplendit plus dans le Sanctum Sanctorum du temple. Le sanctuaire a été abandonné, le sanctuaire a été profané.
L’Arche de la science n’y est plus, avec ses chérubins sacrés accouplés, terriblement divins. Nous ne voyons plus maintenant à l’intérieur du Sanctum Sanctorum du temple que le Seigneur des angoisses.
Là est son image sacrée. Image qui a vie. Là est l’image de l’Adorable et les Juifs se rient de Lui, en disant : « Celui-ci est celui qui rêva d’être le Messie promis et nous ne croyons pas en lui ».
Tous se moquent, le sanctuaire a été profané : le voile du temple se déchira, parce que le sanctuaire avait déjà été profané. En tuant le Christ, on profana le temple. Nous les frères du Temple, passions par là. La cour des prêtres était emplie de sportifs et de marchands. Le Temple Sacré de Jérusalem trouva ainsi sa fin. L’humanité crucifia le Christ, signa d’un sang innocent sa propre sentence de mort.
L’infinie miséricorde nous accorda cependant un peu de temps, pour que nous puissions nous définir, pour le Christ ou pour Yahvé, pour la Loge Blanche ou pour la Noire.
Pour cet horrible sacrilège, nous aurions mérité d’être tous détruits, le Christ assassiné et le sanctuaire profané. Néanmoins, la miséricorde infinie nous donna encore du temps afin que nous étudiions la doctrine du Christ et que nous élisions le chemin.
« Et après ces choses (qui arrivèrent à Jérusalem) je vis quatre anges qui étaient debout aux quatre coins de la terre (les quatre archivistes du Karma, les quatre Devarajas) retenant les quatre vents de la terre, afin qu’aucun vent ne souffla sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre » (Apoc. 7 : 1). Ils gouvernent les quatre vents et contrôlent, à l’aide de la Loi, les quatre points de la terre.
Le prophète vit les quatre saints, retenant la Loi, retenant les quatre vents de la terre, afin qu’il n’en souffle, ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Les quatre saints retinrent la Loi, le châtiment qui pèse sur la tête de l’humanité qui assassina le Christ. L’infinie miséricorde nous donna le temps d’étudier la doctrine du Seigneur, et de revenir sur le bon chemin.
« Et je vis un autre Ange montant de l’Orient, ayant le sceau du Dieu vivant (le sceau de Salomon) ; et il cria à haute voix aux quatre anges auxquels il avait été donné de nuire à la terre et à la mer, disant : Gardez-vous de nuire à la terre, à la mer ou aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu » (Apoc. 7 : 2-3).
Le Bodhisattva de l’Ange qui a le sceau du Dieu vivant en ses mains, est actuellement réincarné en ce XXème siècle. Il a un corps féminin et il est un merveilleux spécialiste des états de Jinas. Nous ne devons pas divulguer son nom sacré.
Cet Ange nous dit à nous tous, la vérité suivante : « Nous allons sauver les gens de cette rue en dix jours ». Nous comprîmes qu’il s’agissait de la rue des justes, une des rues de la grande Babylone. Les dix jours symbolisent la roue des siècles, la roue de la réincarnation et du Karma.
Il fallait un temps pour que les gens étudient la doctrine du Christ et se définissent pour le Christ ou pour Yahvé, pour la Loge blanche ou pour la Noire.
Les serviteurs de Dieu furent scellés au front. Les serviteurs de Satan furent également scellés au front. Les temps de la fin sont arrivés, nous y sommes. Les dix jours sont passés et les temps de la fin arrivèrent.
Le sceau de Salomon est la suprême affirmation de l’Agneau et la suprême négation de Satan. Hilariux IX dit : « Les deux triangles qui joignent ou séparent l’Amour sont les navettes avec lesquelles on tisse ou on défait le tissage de Dieu ». Les six pointes du sceau du Dieu vivant sont masculines. Les six entrées qu’il y a entre chaque pointe sont féminines. Ce sceau du Dieu vivant a au total douze rayons, six masculins et six féminins. Ces douze rayons se cristallisent par l’Alchimie sexuelle en les douze constellations du zodiaque. Ces douze constellations zodiacales sont les douze fils de Jacob. Toute l’humanité se divise en douze tribus, les douze tribus d’Israël.
L’humanité avec le Sceau du Dieu vivant est classée. La majorité a déjà reçu la marque de la Bête au front et aux mains. Une minorité a reçu le signe de l’Agneau à son front.
« Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient scellés : 144 000 marqués de toutes les tribus des fils d’Israël » (Apoc. 7 : 4). En Additionnant kabbalistiquement les nombres entre eux, nous obtenons le numéro neuf : 1 + 4 + 4 = 9. Neuf est la neuvième sphère, le sexe. Seuls seront sauvés, ceux qui seront parvenus à la chasteté absolue.
(Aujourd’hui, 5 septembre 1958)
La grande tempête s’approche. Le ciel est chargé de noirs et menaçants nuages qu’illumine l’éclair. Partout souffle une bise glacée de mort. Nous tous avons beaucoup pleuré. Nous avons supplié un gardien et saint bien terrible ; nous l’avons prié, lui avons proposé un marché pour conjurer la terrifiante tempête qui plane, menaçante sur la pauvre humanité dolente. Nous avons demandé une clé pour conjurer la tempête, mais tout a été inutile.
Les temps se sont écoulés, et ceux qui n’acceptèrent pas la doctrine du Seigneur, s’enfonceront dans l’abîme. Seuls les justes seront sauvés, ceux qui reçurent le signe de Dieu à leur front. Ceux qui parvinrent à la suprême chasteté. 144 000 justes seront sauvés. Réellement, seule la suprême chasteté, seul le suprême amour de toute l’humanité dolente, peuvent réussir le divin miracle de notre christification.
Nous devons baiser le fouet du bourreau qui nous hait avec suprême adoration. Nous devons expurger notre mental de tout désir. Nous devons surveiller le Moi, dans tous les niveaux de conscience. Nombre de dévots fidèles et sincères qui parvinrent à la chasteté dans cette vallée de larmes, se révélèrent être terriblement fornicateurs dans le monde du mental cosmique. Avez-vous parfois réfléchi au danger des images érotiques ? Rappelez-vous que vous avez dans le mental un habile traducteur. Ce traducteur est le moi.
Le moi trahit tous les dévots du sentier. Le Moi crée des effigies mentales, vivants démons du plan mental. Les dévots forniquent avec ces démons dans le monde mental. Les salles de cinéma sont de véritables temples de Magie Noire du monde mental. Le mental crée des effigies vivantes, des démons tentateurs, absolument semblables aux images érotiques que nous avons vues au cinéma, dans les périodiques ou revues pornographiques.
Le Moi nous trahit dans tous les niveaux de conscience. Un simple mot érotique dans le plan mental se convertit en fornication. Un mot ironique dans le plan mental signifie violence.
Nous avons besoin d’aimer, d’adorer nos pires ennemis. Nous avons besoin d’arriver à la suprême chasteté, dans tous les niveaux de la conscience. Il nous faut donner jusqu’à la dernière goutte de notre sang pour cette adorable humanité. Nos lèvres doivent baiser les pieds de ceux qui nous haïssent le plus et nous maudissent. Nos mains ne doivent se lever que pour bénir l’ennemi qui crache sur nous ou nous fouette.
Les saints Christifiés sont 144 000. Ceci veut dire que nous devons laver nos pieds dans les eaux de la renonciation. Ceci signifie chasteté suprême et suprême sainteté des millions d’êtres qui peuplent le monde.
Il faut descendre à la Neuvième Sphère pour travailler avec le feu et l’eau, origine des mondes, bêtes, hommes et Dieux. Toute authentique Initiation Blanche commence par là.
Il faut travailler avec l’arcane A.Z.F. C’est la seule manière de pouvoir recevoir le signe de Dieu au front.
« Et j’entendis le nombre des scellés : 144 000 scellés de toutes les tribus des fils d’Israël. De la tribu de Juda, douze mille scellés. De la tribu de Ruben, douze mille scellés. De la tribu de Gad, douze mille scellés. De la tribu de d’Acer, douze mille scellés. De la tribu de Nephtali, douze mille scellés. De la tribu de Manassé, douze mille scellés. De la tribu de Siméon, douze mille scellés. De la tribu de Lévi, douze mille scellés. De la tribu de d’Issachar, douze mille scellés. De la tribu de Zabulon, douze mille scellés. De la tribu de Joseph, douze mille scellés. De la tribu de Benjamin, douze mille marqués » (Apoc. 7 : 5-8).
Toute la pauvre humanité se divise en douze tribus. Toute l’humanité se développe et se déroule dans la matrice zodiacale. Le zodiaque est un utérus à l’intérieur duquel l’humanité est en gestation. Ces douze tribus zodiacales ne peuvent recevoir le sceau de Dieu au front qu’en pratiquant l’Arcane A.Z.F.
De chacune des douze tribus zodiacales, il n’y a que douze mille scellés. Voici l’arcane 12 du tarot, cet arcane est représenté par un homme pendu par un pied.
Les mains attachées dans le dos forment avec la tête un triangle avec la pointe vers le bas, et ses jambes, une croix au-dessus du triangle. Voici le lien de la croix avec le triangle. Voici la Magie Sexuelle. Voici l’arcane A.Z.F. Voici l’œuvre réalisé, l’homme vivant qui ne touche la terre que de la pensée.
Toute la science de l’Alchimie sexuelle fut gravée par Hermès dans une Émeraude. Ce sont là les préceptes qui se réfèrent au Grand Œuvre :
« Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais, avec grande industrie. Monte de la terre au ciel, et par rejet, descend à la terre et reçois la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde, et pour cela, toute obscurité fuira de toi. C’est la force forte de toute force, parce qu’elle vaincra toute chose subtile et pénétrera toute chose solide. Ainsi fut créé le monde ».
La clé fondamentale du Grand Œuvre est dans l’union sexuelle.
La formule du Grand Arcane est la suivante :
« Inmisio membri virili in vagina feminae sine ejeculatium Seminis ».
Ne jamais éjaculer le Mercure de la Philosophie Secrète. Éviter l’orgasme physiologique. Ceci est la clé fondamentale du Grand Œuvre. Réellement, l’entité du semen s’avère être au fond le mercure de la philosophie secrète lui-même, qui en étant fécondé par le soufre (feu vivant) se convertit en le Maître et régénérateur du Sel (homme terrestre).
Seuls douze mille scellés de chacune des douze tribus d’Israël seront sauvés de la grande catastrophe (cette quantité est symbolique). Seuls ceux qui auront obtenu le lien dans la Croix-Homme, avec le triangle Esprit seront sauvés.
« Après ces choses, je vis : Voici une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches (tuniques de Maîtres) et palmes (de victoire) en leurs mains. Et ils crient à haute voix, disant : Salut à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau (interne de chaque homme). Et tous les Anges se tenaient autour du trône, et des anciens et des quatre animaux (du Grand Arcane), ils tombèrent sur leur face devant le trône, et rendirent hommage à Dieu, disant Amen. La bénédiction et la gloire et la sagesse, et l’action de grâces et l’honneur et la puissance, et la force, à notre Dieu, aux siècles des siècles, Amen. Et l’un des anciens répondit, me disant : Ceux-ci qui sont vêtus de longues robes blanches, qui sont-ils et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Mon Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavés leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau (que nous portons tous en nous) » (Apoc. 7 : 9-14).
Réellement, uniquement en travaillant avec l’arcane A.Z.F., nous pouvons l’incarner. Il faut travailler dans la forge incandescente de Vulcain (le Sexe) pour retremper l’épée et parvenir à l’Initiation Vénuste.
Là, Hermès descend pour nettoyer les étables internes de l’âme avec le feu sacré, et Persée pour couper la tête du Prince de ce monde, avec l’épée flammigère. Ainsi seulement nous pourrons blanchir nos corps internes avec le sang de notre Agneau Interne.
« C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux » (Apoc. 7 : 15).Le Père se réjouit dans le Fils et le Fils se réjouit en le Père. Le Père est Un avec le Fils, et le Fils Un avec le Père.
« Ils n’auront plus faim et ils n’auront plus soif et le soleil ne les frappera plus, ni aucune chaleur parce que l’Agneau (leur propre Agneau Interne) qui est au milieu du trône les fera paître et les conduira aux fontaines des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Apoc. 7 : 16-17).
Il faut nous résoudre à mourir en tant qu’egos, dans tous les plans de conscience cosmique. Il nous faut reconnaître notre propre misère, notre propre péché pour que notre Âme de Diamant se perde dans l’Agneau.
Le Seigneur Interne sera notre berger et nous guidera à de vivantes sources d’eaux. Celui qui boit des fontaines d’eau pure de vie n’aura plus jamais soif, et des fleuves d’eau pure de vie jailliront de son ventre.
Nous avons besoin de passer par une véritable révolution de la conscience.
Les expériences de la vie compliquent et renforcent le Moi. Nous portons des millions d’années d’évolution… Et alors ? Qu’avons-nous gagné avec tant d’expériences ? L’homme simple d’il y a dix huit millions d’années est maintenant l’homme compliqué et difficile, rusé et égoïste des grandes cités… Est-ce cela le progrès ?
Regardons l’enfant ! Comme il est beau ! Comme il est innocent ! À mesure que l’enfant grandit, il évolue et va gagner des expériences, à travers différents âges de la vie ; il se complique chaque fois un peu plus, devient toujours un peu plus rusé et quand il arrive à la vieillesse, il est rempli d’astuce, d’égoïsme, de méfiance, de rancune, de méchanceté, etc. C’est cela l’évolution ?
Les expériences de la vie compliquent et renforcent le Moi. Nous devons dissoudre le Moi. Quand nous avons dissous le Moi, il y a totale révolution de la conscience. Réellement le Moi ne sert qu’à faire du mal. Il nous faut descendre à la Neuvième Sphère (le Sexe) pour décapiter le moi.
Le Moi évoluant à travers les siècles se renforce et se fortifie avec les expériences. En ce moment, nous n’avons pas besoin d’évolution. Nous avons besoin de révolution.
Quand nous dissoudrons le Moi, alors l’Agneau Interne entrera dans l’Âme.
Quand l’Agneau Interne entre dans l’Âme, Il se transforme en Elle. Lui se transforme en Elle, et Elle en Lui.
De cette symbiose divine et humaine naît ce que nous appelons le Fils de L’homme.
Voilà la révolution de la conscience !
Les quatre Anges retinrent les quatre vents, reculèrent le Karma qui pèse sur la pauvre humanité, pour que nous étudions la doctrine de l’Adorable.
Nous sommes devenus terriblement destructeurs et pervers avec l’évolution.
Nous avons besoin d’une totale révolution de la conscience.
Nous avons besoin de décapiter et de dissoudre le Moi.
Nous avons besoin d’Incarner l’Agneau immolé.
« Et j’entendis le nombre des scellés : 144 000 scellés de toutes les tribus des fils d’Israël » (Apoc. 7 : 4).
Chapitre XVIII – Le Septième Sceau
« Et lorsqu’il ouvrit le septième sceau, il se fit un silence au ciel, d’environ une demi-heure » (Apoc. 8 : 1).
L’Adorable Sauveur du monde confesse les péchés de l’humanité devant son Père et devant les Anges. La grande orpheline doit entrer à l’hôpital des anges.
Le divin Époux veut sauver ses enfants. Les ténébreux veulent les lui prendre, et Lui, les rassemble dans ses bras amoureux, comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes. Il s’agit d’extirper une tumeur cancéreuse du ventre de la grande orpheline.
« Et le silence fut fait dans les cieux, pendant presque une demi-heure ». Cette opération scientifique est inévitablement très douloureuse. Il y aura quelques survivants de la grande catastrophe.
Il y aura un silence d’environ une demi-heure. Un petit temps fugace, cependant suffisant à sauver secrètement les justes.
Les grands événements apocalyptiques se déroulent aux bords de l’immense mer de la vie.
« Et je vis les sept Anges (Gabriel, Raphaël, Uriel, Michaël, Samaël, Zachariel, Orifiel), et il leur fut donné sept trompettes » (Apoc. 8 : 2).
« Et un autre Ange vint et se tint debout devant l’autel, ayant un encensoir d’or ; et beaucoup de parfums lui furent donnés, pour donner efficacité aux prières de tous les saints sur l’autel d’or qui est devant le trône » (Apoc. 8 : 3).
« Et la fumée des parfums monta avec les prières des saints de la main de l’Ange devant Dieu » (Apoc. 8 : 4). Les saints seront cruellement poursuivis par les athées, et il leur faudra prier beaucoup.
« Et l’Ange prit l’encensoir et le remplit du feu de l’autel, et il jeta le feu sur la terre, et il y eut des voix et des tonnerres et des éclairs et des tremblements de terre » (Apoc. 8 : 5).
Alors les Gnostiques seront persécutés à mort. « Cet évangile du royaume sera prêché dans le monde entier en témoignage des gentils, et alors viendra la fin » (Matthieu 24 : 14). Les athées matérialistes, ennemis de l’Éternel, sont remplis de fausse science. Les athées poursuivront les Gnostiques furieusement. Les athées haïssent mortellement la Magie Sexuelle. Pour cette raison même, les Gnostiques seront poursuivis à mort. Le sexe est la porte de l’Éden, et les ennemis de l’Éternel ne veulent pas que les gens entrent par cette porte. Les Gnostiques se multiplieront par millions mais ils seront cruellement poursuivis et haïs.
« Et les sept Anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent pour sonner de la trompette. Et le premier Ange (Gabriel) joua de la trompette, et il y eut de la grêle et du feu, mêlés de sang, et ils furent jetés sur la terre, et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée » (Apoc. 8 : 6-7).
La pierre des philosophes est le sexe. Les sages antiques adoraient le soleil sous la forme symbolique d’une pierre noire. C’est la pierre d’Héliogabale. Notre Adorable Sauveur nous enseigna à édifier sur la pierre vive. Et l’Adorable dit à Pierre : « Tu t’appelles Pierre, parce que tu es la première pierre sur laquelle j’édifierai mon Église ».
La Pierre Philosophale est le fondement de la science de la philosophie et de la religion.
La Pierre Philosophale est carrée comme la Jérusalem Céleste de Saint Jean. Sur une de ses faces est le nom d’Adam, sur l’autre celui d’Eve et ensuite, ceux d’Azoe et INRI sur les deux autres faces.
La Pierre Philosophale est très Sacrée.
La science de l’Antéchrist a profané la Pierre sacrée. Sanctuaire dévoilé, Sanctuaire profané. Les pierres précieuses du temple sont très sacrées. Les Maîtres sont fils des pierres. Aucun médecin ne devrait toucher les pierres du temple. Les femmes malades devraient être traitées par des femmes médecins. Cependant les temps de la fin sont arrivés. Et quand le premier Ange sonna la trompette, fut fait grêle et feu mêlé de sang. Eau glacée mêlée de sang et de feu. Science, sang et passion. Le temple de la science fut profané par l’antéchrist, et les suiveurs d’Esculape forniquèrent et commirent l’adultère avec les pauvres femmes malades. Toute herbe verte fut brûlée, tout honneur fut violé. Le caducée sacré de Mercure tomba sur le pavé du temple, en morceaux. Les épis de la science mûrirent et l’homme recueillera à mains pleines les fruits vénéneux du désir. La trompette de l’Ange régent de la lune a sonné.
« Et le deuxième Ange (Raphaël) sonna de la trompette, et comme une grande montagne toute en feu fut jetée dans la mer (la tête de toute l’humanité) et le tiers de la mer devint du sang » (Apoc. 8 : 8). Des billions d’êtres humains périront.
Les dettes karmiques seront vérifiées avec exactitude, de tous et de chacun des êtres humains avant la Grande Catastrophe. On fera des calculs exacts, mathématiques avant le grand cataclysme.
Le nombre est saint, est infini, est éternel. Tout est dirigé par le Saint Nombre. Les comptes des livres révisés, les calculs mathématiques faits, puis viendra la grande catastrophe.
« Et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires fut détruit » (Apoc. 8 : 9). Des billions entiers d’êtres humains périront.
Entendons par tiers, le triangle parfait. La grande catastrophe qui s’avoisine a une triple portée. Elle est physique, animique et spirituelle. Les mondes physique, animique et spirituel correspondent conjointement aux trente-deux voies de Lumière qui sont les échelons sacrés de l’Échelle Sainte.
Raphaël, l’Ange régent de Mercure, a fait sonner sa trompette et dans les temples internes du Karma, on fait des calculs mathématiques.
Le Bodhisattva de Raphaël est incarné, il est malheureusement tombé maintenant. Cependant, cet humble Bodhisattva lutte actuellement pour se lever.
« Et le troisième Ange (Uriel) sonna de la trompette et il tomba du ciel une grande étoile (l’étoile de l’amertume), brûlant comme un flambeau, et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les fontaines des eaux » (Apoc. 8 : 10).
« Et le nom de l’Étoile est absinthe (amertume), et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles avaient été rendues amères » (Apoc. 8 : 11).
L’Ange de Vénus a joué de sa trompette. Tout événement est de triple portée, l’étoile de l’amertume est d’une triple portée. Les trois mondes : physique, animique et spirituel correspondent aux trente deux-voies de lumière qui sont les échelons de l’Échelle Sainte.
Père, Mère, Fils, sont un ternaire parfait. Les foyers se sont remplis d’amertume. Le ternaire est fécondité, génération, nature.
Les Eaux sont familles, multitudes, peuples et langues.
Les Eaux devinrent absinthe. Les foyers de la terre se remplirent de fornication, haines, adultères et de grande tribulation.
« Et le quatrième Ange (Michaël) sonna de la trompette et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune et le tiers des étoiles afin que le tiers de ces astres fût obscurci et que le Jour ne parût pas pour le tiers de sa durée et de même pour la nuit » (Apoc. 8 : 12).
Tous les événements cosmiques sont de triple portée : la Loi du triangle gouverne toute manifestation Cosmique.
Les hautes zones de l’atmosphère terrestre seront totalement altérées par les explosions atomiques.
Alors, en conséquence logique, elles ne pourront ni filtrer, ni analyser les rayons du soleil, de la lune et des étoiles.
Bientôt nous verrons le soleil aussi noir que la silice et la lune comme du sang. Alors les étoiles s’obscurciront. Il n’y aura pas de lumière. Une couleur rougeâtre ferrugineux couvrira la face de la terre.
Tous ces grands événements cosmiques sont toujours de triple portée. La Loi du Triangle régit tout le créé.
Avec l’altération totale des zones supérieures de l’atmosphère terrestre, se produiront de terribles tremblements de terre, et de grands raz de marée.
La mer rendra un son mystérieux et étrange. De monstrueuses et terribles vagues fouetteront les plages. Les cités mues par les tremblements de terre seront converties en montagnes de ruine.
La radioactivité augmentera chaque jour, et avec elle, viendront de grandes épidémies, des maladies inconnues, des famines, de la misère et une terrible tribulation. Les récoltes se perdront et même les poissons de la mer mourront.
« Mais malheur à celles qui sont enceintes et à celles qui allaitent en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse sur le pays et de la colère contre ce peuple » (Luc 21 : 23).
« Et il y aura des signes dans le soleil, et la lune et les étoiles ; et sur la terre, une angoisse des nations en perplexité devant le grand bruit de la mer et des flots ; les hommes rendant l’âme de peur à cause de l’attente des choses qui viennent sur la terre habitée, car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21 : 25-26).
« Et je vis, et j’entendis un Ange qui volait par le milieu du ciel, disant à haute voix : Malheur, malheur, malheur à ceux qui habitent sur la terre, à cause des autres voix de la trompette des trois Anges qui vont sonner de la trompette ! » (Apoc. 8 : 13).
Le prince de ce monde, ce moi, cet égo, ce moi-même, que nous portons tous en nous, suppose avec son esprit fatal, que l’Ère du Verseau est une ère commode, sans problème d’aucune espèce, pleine de grandes sécurités. Le Prince de ce monde est vraiment un Seigneur de commodités.
Pauvres habitants de la terre ! L’âge du Verseau s’approche et le rayon de la justice tombera sur Babylone la Grande, la mère de toutes les fornications et abominations de la terre.
Verseau influe sur l’atmosphère terrestre et Pierre, le chef du Collège Apostolique, dit : « Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit et dans ce jour-là, les cieux passeront avec un bruit sifflant et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les œuvres qui sont en elles seront brûlées » (2e Pierre 3 : 10).
Verseau signifie fin pour la Grande Babylone. Les temps de la fin sont arrivés. La venue du Christ signifie révolution totale sur la face de la terre.
La terre antique fut détruite par l’eau. Cette terre qu’habite la race Aryenne sera détruite par le feu du Verseau.
Les justes n’ont pas à craindre, ils seront secrètement sauvés avant la grande catastrophe.
Lot, le juste, fut arraché de Sodome quand Sodome et Gomorrhe furent sur le point d’être détruites par le feu terrifiant des volcans de la terre. Les justes seront secrètement évacués de la Grande Babylone.
Les justes ne paieront pas pour les pécheurs ; ceci n’arriva qu’une seule fois, et ceci appartient au passé.
Chapitre XIX – Le Cinquième Ange
« Et le cinquième Ange (Samaël) sonna de la trompette, et je vis une étoile tombée du ciel sur la terre, et la clé du puits de l’abîme lui fut donnée » (Apoc. 9 : 1).
Depuis 1950, un monde gigantesque s’approche de notre terre. Cette étoile est déjà tombée sur la terre et on lui donna la clé du puits de l’abîme.
Nous voulons dire par ceci, que les ondes électromagnétiques de cette gigantesque étoile ont déjà touché l’axe de la terre.
À ce gigantesque monde fut donnée la clé de l’abîme.
Le psychisme animal inférieur de cette gigantesque masse planétaire agit sur l’humanité terrestre, suçant, absorbant, attirant tous ces billions d’âmes qui n’ont pas le sceau de Dieu au front.
Cette étoile agit depuis le fond de l’abîme attirant des billions d’êtres humains. À cette étoile fut donnée la clé du puits de l’abîme. Depuis 1950, des billions d’âmes humaines sont en train d’entrer dans l’abîme. Depuis 1950, le puits de l’abîme est ouvert.
Le symbole de cette étoile est la Croix irradiante ! Les brebis séparées des chevreaux, le Rédempteur triomphera.
Ce monde gigantesque sera visible par tous dans peu d’années. Cette étoile « ouvrit le puits de l’abîme, et du puits monta de la fumée, comme la fumée d’un grand four ; et le soleil s’obscurcit ainsi que l’air, à cause de la fumée du puits » (Apoc. 9 : 2).
« Et de cette fumée, des sauterelles se répandirent sur la terre. Il leur fut donné un pouvoir pareil à celui des scorpions de la terre. Il leur fut défendu de faire le moindre tort à l’herbe de la terre, à rien de ce qui verdoie, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui ne portent pas sur le front le sceau de Dieu » (Apoc. 9 : 3-4).
Les sauterelles qui sortent de la fumée de l’abîme sont les démons humains, le Moi psychologique de chaque homme.
Les vautours de la guerre, les puissances de l’or et de l’argent, les marchands d’âmes et de corps, de parfums et de richesses. Les Seigneurs de la politique, les grands diplomates, les scientifiques matérialistes, les seigneurs de la bombe atomique et de la bombe à hydrogène, etc. Ces démons humains se tourmentent les uns les autres dans la cité et dans l’abîme avec ou sans corps.
« Et leur tourment était comme celui d’un scorpion quand il blesse l’homme, et le tourment dure cinq mois » (Apoc. 9 : 5).
Le numéro cinq est le numéro de la rigueur et de la Loi ; le numéro de Mars et de la guerre. Les deux mots, cinq mois, sont symboliques.
Nous sommes déjà actuellement dans les jours de grande affliction. Pauvres habitants de la terre ! Les temps de la fin sont arrivés !
« En ces jours (ces jours-ci ; et dans l’abîme) les hommes chercheront la mort et ne la trouveront point ; et ils désireront mourir et la mort fuira devant eux » (Apoc. 9 : 6).
La vie de l’abîme est la même vie que nous avons dans le plan physique, mais des millions de fois plus horrible, plus ténébreuse, plus matérielle, plus dense. Les hommes dans l’abîme vivent en corps astral et se tourmentent les uns les autres, et désirent la mort, et la mort les fuit.
Toute vie urbaine transplantée dans l’abîme devient des millions de fois plus grossière et terriblement matérialiste. Alors les hommes désirent la mort et la mort les fuit.
« L’apparence des sauterelles était celle de chevaux armés pour la guerre ; et ils avaient sur leur tête des couronnes semblables à de l’or et leur visage était comme celui des hommes » (Apoc. 9 : 7).
C’est là le Moi psychologique de chaque homme, des vautours de la guerre aux chefs d’États, aux diplomates rusés et aux grands généraux.
« Et elles avaient des cheveux comme des cheveux de femme (remplies de feinte douce et de gentillesse hypocrite) et leurs dents étaient comme des dents de lions. Et elles avaient des cuirasses de fer, et le vacarme de leurs ailes (avions) était comme le bruit de chariots à plusieurs chevaux courant au combat. Et elles avaient des queues semblables à des scorpions et des aiguillons (puissantes armées, armées d’aiguillons, bombes atomiques, fusées téléguidées, bombe à hydrogène, etc.) ; et leur pouvoir était celui de nuire aux hommes cinq mois » (Apoc. 9 : 8-10). Ainsi les nations paieront-elles les dettes karmiques.
Ceux-là sont les chefs civils et militaires du monde, les gentils diplomates, les grands de la terre. Ils ont des queues semblables à celles des scorpions, et à leurs queues de mortels et terribles aiguillons !
Ce sont là les grandes forces militaires de l’Est et de l’Ouest. Le pouvoir militaire, les chefs, les grands généraux, les grands diplomates. Les puissants de la terre. Ceci est ce siècle !
« Et elles avaient sur elles comme Roi l’Ange de l’abîme, dont le nom hébreu est Abaddon, et en grec Apollyon » (Apoc. 9 : 11).
« Le premier malheur est passé ; voici deux autres malheur, viennent après ces choses » (Apoc. 9 : 12).
Chapitre XX – La Sixième Trompette
« Et le sixième Ange (Zachariel) sonna de la trompette ; et j’entendis une voix sortant des quatre cornes de l’autel d’or qui était devant Dieu » (Apoc. 9 : 13). L’autel d’or, sont l’homme et la femme, le feu et l’eau. (IOD, HÉ, VAU, HÉ). L’autel de Dieu est la Nature.
« Disant au Sixième Ange qui avait la trompette : Délie les quatre Anges qui sont liés sur le grand fleuve Euphrate (les quatre Devarajas qui gouvernent les quatre vents) » (Apoc. 9 : 14).
« Et les quatre Anges qui étaient préparés pour l’heure et le jour et le mois et l’année, furent déliés afin de tuer le tiers des hommes » (Apoc. 9 : 15).
Avec la bombe à hydrogène se retrouveront libres, les quatre Anges des quatre points cardinaux de la terre qui furent désignés pour le jour et l’heure. Des éléments inconnus de l’homme seront libérés et la science humaine ne pourra pas les contrôler.
La bombe à hydrogène sera le Pandémonium.
« Et le nombre de l’armée des cavaliers était deux cents milles ; j’en entendis le nombre » (Apoc. 9 : 16).
Le nombre 200 000 000 additionné en chiffres kabbalistiques, nous donne l’Arcane 2 du tarot : la femme, la Papesse, la science occulte.
Deux est la nature, et la grande nature sera terriblement agitée par de grandes catastrophes.
La puissance atomique et la bombe à hydrogène produiront les épouvantables et terribles catastrophes de la fin des temps. Des éléments inconnus de la nature seront libérés avec la bombe H et personne ne pourra les contrôler.
Les armées humaines armées d’un potentiel atomique, fusées téléguidées, bombes H, etc., blesseront la grande Nature, et alors… Pauvres habitants de la terre !
« Et c’est ainsi que je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui étaient assis dessus, ayant des cuirasses de feu, de jacinthe et de soufre. Et les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions ; et de leur bouche sortait du feu et de la fumée et du soufre » (Apoc. 9 : 17). Ces chevaux et ces armées sont les peuples, les multitudes et les langues.
Et de la bouche des habitants de la terre, sortent le feu de la passion, la fumée de la paresse et le soufre de la douleur.
Rajas et Tamas apportent maladies et douleurs, ténèbres et désespoirs, guerres et famines, hôpitaux, etc. Rajas est émotion, passion. Tamas est inertie, paresse.
« De ces trois plaies mourut le tiers des hommes, du feu, de la fumée et du soufre qui sortaient de leurs bouches » (Apoc. 9 : 18).
Pauvres habitants de la terre ! Pauvres scientifiques de l’antéchrist ! Pauvres vautours de la guerre !
« Parce que le pouvoir est dans leur bouche (qui dit des blasphèmes) et dans leurs queues, car leurs queues sont semblables à des serpents, ayant des têtes et par elles, elles nuisent » (Apoc. ( : 19). Ce sont les démons de la grande Babylone : hommes-démons.
« Et les autres hommes qui n’avaient pas été tués par ces plaies ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, ils rendirent hommage aux démons, aux idoles d’or et d’argent, et d’airain et de pierre, et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher » (Apoc. 9 : 20).
« Ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leur sorcellerie, ni de leur fornication, ni de leurs vols » (Apoc. 9 : 21).
Les temps de la fin sont arrivés, nous y sommes. Dans l’arcane 2,500 est enfermé le mystère kabbalistique des temps, du jour et de l’heure.
Chapitre XXI – La Septième Trompette
« Et je vis un autre Ange puissant descendant du ciel, revêtu d’une nuée et l’arc en ciel sur sa tête, et son visage, était comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu (cet Ange est Orifiel, le Génie de Saturne). Et il avait dans sa main un petit livre ouvert. Et il mit son pied droit sur la mer et le gauche sur la terre » (Apoc. 10 : 1-2).
« Et il cria à haute voix comme un lion qui rugit ; et quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs propres voix » (Apoc. 10 : 3). Ces sept tonnerres sont les voix sublimes des sept Esprits devant le trône. Les sept puissances de la Nature.
« Et quand les sept tonnerres eurent parlé, j’allais écrire ; et j’entendis une voix venant du ciel disant : Scelle les choses que les sept tonnerres ont prononcées et ne les écris pas » (Apoc. 10 : 4).
« Et l’Ange que j’avais vu se tenir sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel. Et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, lequel a créé le ciel et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de délai. Mais qu’au jour de la voix du septième Ange, quand il sera sur le point de sonner de la trompette, le mystère de Dieu sera terminé, comme il en a annoncé la nouvelle à ses serviteurs les prophètes » (Apoc. 10 : 5-7).
Orifiel, le Génie de Saturne, est le dernier, est l’ultime, celui qui fauche de sa faux des vies d’hommes et de peuples. « Beaucoup sont les appelés et peu sont les élus ». Réellement ceux qui s’assoiront victorieux à la table du Seigneur sont bien peu. L’humanité ténébreuse s’enfonça dans l’abîme.
« Et la voix que j’avais entendue du ciel me parla de nouveau et dit : Va et prends le petit livre ouvert de la main de l’Ange qui est sur la mer et sur la terre. Et je suis allé à l’ange, lui disant de me donner le petit livre et il me dit : Prends-le et dévore-le et il rendra ton ventre amer mais dans ta bouche, il sera doux comme du miel » (Apoc. 10 : 8-9).
« Et je pris le petit livre de la main de l’Ange et je le dévorai ; et il fut dans ma bouche doux comme du miel ; et quand je l’eus dévoré, mon ventre fut rempli d’amertume. Et il me dit : Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples et nations et langues et rois » (Apoc. 10 : 10-11).
Dans les jours du septième Ange, le royaume de Dieu sera déjà consumé comme il l’annonça à ses serviteurs les prophètes. Voyons maintenant ce que dit le Coran.
« La vengeance céleste viendra. Personne ne pourra la retenir. Les cieux tressailliront, les montagnes s’effondreront. Malheureux, ce jour-là, ceux qui auront accusé les apôtres d’imposture, ceux qui passèrent leur vie en frivoles disputes. On leur dira : Précipitez-vous dans la braise. Et voilà le feu dont tu niais la réalité. Victimes des flammes, vous pourrez bien vous répandre en malédictions ou souffrir résignés, votre sort n’en sera pas changé. Vous n’aurez rien que la juste récompense de vos œuvres ».
Réellement le livre de la prophétie est doux au palais et amère au ventre.
En ce jour du septième Ange s’ouvriront les paradis de Jinas (les terres de la quatrième dimension) où demeure l’Humanité Divine. C’est le Jardin des Délices. Là vivront les justes.
« Les élus seront plus près de l’Éternel. Ils habiteront le Jardin des Délices. Grand nombre d’anciens et quelques jeunes seront des hôtes heureux. Ils reposeront sur des couches d’or et de pierres précieuses. Ils se regarderont avec affection ; ils seront servis par des enfants dotés de l’éternelle jeunesse. Et ils offriront du vin exquis dans des coupes aux formes variées (le vin de la lumière de l’Alchimie). Sa vapeur ne montera pas à la tête, ni n’obscurcira la raison. Ils auront tous les fruits désirés et les chairs des oiseaux les plus rares à discrétion. Jointes à eux, il y aura des Huries aux très beaux yeux noirs. La blancheur de leur teint sera semblable au brillant des perles. Leurs faveurs seront le prix de la vertu. Les conversations frivoles seront bannies de cette demeure. Le mal ne trouvera pas son logis dans le cœur. On n’entendra rien là, que le doux nom de paix. Comme ils seront heureux, ceux qui occuperont la droite ! Ils passeront dans des buissons qui n’ont pas d’épines et entre des bananiers artistiquement disposés. Ils jouiront de leur épais feuillage, près des eaux chantantes. Il y a là une multitude de fruits divers qui s’offriront à la main qui désire les cueillir. Ils reposeront sur des couches élevées. Leurs épouses seront une création spéciale, elles seront vierges. Elles les aimeront et jouiront de la même jeunesse que la leur » (V 11-36 du Chap. LVI du Coran).
Dans les jours du septième Ange, le royaume de Dieu se sera consumé, comme il l’annonça à ses serviteurs les prophètes, et s’ouvriront les paradis de Jinas où demeure l’Humanité Divine.
« Les justes seront les hôtes de la demeure des délices. Couchés dans le lit nuptial, ils dirigeront leur regard partout. L’allégresse brillera à leur front. Ils boiront un vin exquis et scellé (le vin de lumière de l’Alchimiste). Le sceau sera le musc. Que ceux qui en désirent la joie, s’efforcent de le mériter. Ce vin sera mêlé à l’eau du Tasnim. Précieuse source où ceux qui sont plus près de l’Éternel étancheront leur soif » (Chap. LXXXIII, v.22-28 du Coran).
Le Musc, le semen, est l’origine et le sceau de la grande joie. Le Vin de lumière de l’Alchimiste est mélangé avec l’eau du Tasnim. Cette eau pure de vie est le semen Christique.
Il faut transmuter l’eau en vin. Il ne faut pas répandre cette eau pure de vie. Il peut y avoir connexion sexuelle ; mais nous devons nous retirer avant le spasme pour éviter l’éjaculation séminale. Ainsi nous devenons des Dieux et nous entrons dans le Jardin des Délices.
Le semen est la précieuse source de la vie. « Précieuse source où ceux qui sont plus près de l’Éternel étancheront leur soif ».
Réellement, Mahomet dit à juste raison « Le sceau sera le musc dont ceux qui en désirent la joie s’efforcent de le mériter ». Cet effort n’est possible qu’avec la Magie Sexuelle. Ceci est l’Arcane A.Z.F.
Ceux qui veulent entrer dans le Jardin des Délices, jamais de toute leur vie ne devront répandre de semen.
Il faut transmuter le désir en volonté et nous retirer de l’acte sexuel avant le spasme, pour éviter l’éjaculation du semen.
Ainsi nous éveillons le feu sacré et nous nous convertissons en Dieux. Le semen ne doit pas sortir de notre organisme. Le semen ne doit jamais, jamais être versé.
Le phallus sacré peut entrer dans l’utérus, mais on ne doit pas répandre le semen. C’est la porte exiguë, étroite et difficile qui nous conduit à la lumière. C’est la clef pour éveiller Kundalini.
L’Arcane A.Z.F. est la pierre d’achoppement et la pierre de scandale pour les mauvais. Nous sortons des paradis de Jinas par la porte du sexe ; et par cette porte seulement, nous pouvons retourner au Jardin des Délices.
Dans les jours du septième Ange, seuls demeureront dans le Jardin des Délices, ceux qui auront accepté le Grand Arcane A.Z.F. C’est pourquoi Mahomet dit ceci :
« Les véritables serviteurs de Dieu jouiront du bonheur. Ils auront des aliments choisis et des fruits exquis et ils seront servis avec honneur. Les jardins de la volupté seront leur asile. Emplis de mutuelles béatitudes, ils reposeront dans la couche nuptiale. On leur offrira des coupes d’eau pure, propre et d’une saveur délicieuse (le semen). Elle n’offusquera pas leur visage et ne les rendra pas insensibles, jointes à eux, il y aura des vierges intactes, et ils baisseront humblement les yeux » (V.39-47 du Chap. XXXVII du Coran).
Réellement, Dieu resplendit sur le couple parfait.
L’homme et la femme naquirent pour s’aimer.
Heureux les êtres qui savent s’aimer !
Chapitre XXII – Les Deux Témoins
« Et un roseau semblable à une verge me fut donné (le bâton de Brahmâ, la verge d’Aaron, symbole de la moelle épinière et de son merveilleux canal médullaire. Le flux ascendant de l’énergie créatrice de l’Esprit Saint, le long du canal médullaire, nous convertit en Dieux). Et il me fut dit : Lève-toi et mesure le Temple de Dieu, et l’autel et ceux qui y adorent » (Apoc. 11 : 1).
Le Temple de Dieu est l’homme et il faut le mesurer avec un roseau. Si tu veux l’Initiation, écris-la sur un bâton.
« Et le parvis qui est dehors du Temple, rejette-le et ne le mesure point, car il a été donné aux nations et elles fouleront aux pieds la cité sainte quarante-deux mois » (Apoc. 11 : 2).
Réellement, la cour qui est en dehors du temple est la cour des profanes, la cour des fornicateurs. Ils fouleront aux pieds la Sainte Cité quarante-deux mois, ils profanèrent la Cité aux neuf portes. La Sainte Cité est l’homme et la Neuvième Sphère ou la Neuvième Porte est le Sexe. Les fornicateurs ont foulé aux pieds la Sainte Cité quarante-deux mois.
La science des nombres nous dit que 4+2=6. Les kabbalistes savent bien que l’arcane six du tarot est l’amoureux. Le numéro de la Grande Prostituée est le 6, répété trois fois : 666.
« Et je donnerai puissance à mes deux témoins, et ils prophétiseront mille deux cent soixante jours, vêtus de sacs » (Apoc. 11 : 3).
Cette quantité s’écrit ainsi : 1,260. Si nous additionnons kabbalistiquement les numéros entre eux, nous obtenons le résultat suivant 1+ 2 + 6 = 9. Neuf est la Neuvième Sphère. La Neuvième Sphère est le Sexe.
Le Grand Maître Hilariux IX dit que dans les temps anciens, la descente à la Neuvième Sphère était l’épreuve maximum pour la suprême dignité de l’Hiérophante. Hermès, Bouddha, Jésus-Christ, Dante, Zoroastre, Mahomet, Rama, Krishna, Pythagore, Platon et beaucoup d’autres, durent descendre à la Neuvième Sphère pour travailler avec le feu et l’eau, origine des mondes, bêtes, hommes et Dieux. Toute authentique Initiation Blanche commence par là.
Le feu et l’eau montent par les deux cordons sympathiques qui s’enroulent dans la moelle épinière. En Orient, ces deux témoins sont Ida et Pingala.
F + E = C. Feu plus eau, égale conscience. Le feu et l’eau produisent l’éveil de la conscience cosmique. Alors nous prophétisons pour mille deux cent soixante jours, vêtus de bure et de silice, faisant jeûne et pénitence.
Les deux cordons sympathiques sont les deux témoins, par lesquels montent le feu et l’eau du sexe. « Ceux-ci sont les deux oliviers et les deux lampes qui se tiennent devant le Seigneur de la terre (le Dieu interne). Et si quelqu’un veut lui nuire, le feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis et si quelqu’un veut leur nuire, il faut ainsi qu’il soit mis à mort » (Apoc. 11 : 4-5).
Les deux témoins produisent l’éveil de Kundalini ; alors nous recevons l’épée flammigère qui se retourne menaçante pour garder le chemin de l’arbre de la vie.
Il a été nécessaire que le Seigneur meure ainsi. Maintenant nous devons le ressusciter à l’intérieur de nous-mêmes. Les deux témoins peuvent tuer et donner vie.
« Ceux-ci ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie durant les jours de leur prophétie, et ils ont pouvoir sur les eaux pour les changer en sang, et pour frapper la terre de toutes sortes de plaies, toutes les fois qu’ils le voudront » (Apoc. 11 : 6). * Si le serpent sacré monte, il ouvre le ciel ; s’il descend, il ferme le ciel. Quand nous forniquons, les eaux se convertissent en sang, et l’affliction de l’abîme est plus terrible que la mort.
La fornication est péchée contre l’Esprit Saint. Celui qui fornique pèche contre son propre corps. L’humanité fornicatrice est blessée de toute plaie.
Celui qui répand le semen est un fornicateur même s’il est marié officiellement.
Les deux témoins ont le pouvoir d’éveiller le Kundalini (feu de Pentecôte).
« Et quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, et les vaincra et les mettra à mort ; et leurs corps seront étendus sur la place de la grande ville qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte, où aussi Notre Seigneur a été crucifié » (Apoc. 11 : 7-8).
Dans les temps antiques, les prophètes parlèrent. Les deux témoins rendirent alors leur témoignage et annoncèrent les temps de la fin. Les deux témoins donnèrent témoignage de la Lumière et la lumière vint aux ténèbres, mais les ténèbres ne la connurent pas.
La bête qui monta de l’abîme, le Satan que nous portons à l’intérieur, fit la guerre contre eux et les vainquit, et les tua parce que l’homme s’en remit à la fornication.
Les corps des deux témoins furent jetés sur la place de Babylone la Grande, la mère de toutes les fornications et abominations de la terre, la terre de Sodome et Égypte, où Notre Seigneur fut aussi crucifié ; la vallée d’amertume où vit la Grande Prostituée.
« Et ceux des peuples et des tribus et des langues et des nations verront leurs corps pendant trois jours et demi, et ils ne permettront point que leurs corps soient mis dans un sépulcre » (V. 9).
Jésus Christ, le Grand Hiérophante, dit : « Je peux détruire le temple et en trois jours l’édifier à nouveau » (Matthieu 26 : 61). Le corps du Sauveur du Monde demeura trois jours dans son Saint Sépulcre. Jonas resta trois jours dans le ventre de la baleine.
Les corps des deux témoins ne méritent pas encore de descendre au Saint Sépulcre parce qu’ils sont remplis de fornication. L’homme se dédia à la fornication et les deux témoins sont morts.
« Et ceux qui habitent sur la terre se réjouissent à leur sujet et font des réjouissances, et ils s’enverront des présents les uns aux autres. Parce que ces deux prophètes tourmentaient ceux qui habitent sur la terre » (Apoc. 11 : 10). Les paroles des prophètes sont un tourment pour les habitants de la terre.
« Et après les trois jours et demi, l’Esprit de vie envoyé de Dieu entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds, et une grande crainte tomba sur ceux qui les contemplaient » (Apoc. 11 : 11).
Les trois jours symbolisent le Triun Esprit de l’homme. La Sainte Trinité parfaite. Au troisième jour vient la Résurrection des morts. Nous avons déjà beaucoup souffert pendant trois jours, à présent les deux témoins ressusciteront.
« Et j’ouïs une grande voix venant du ciel, leur disant : Montez ici. Et ils montèrent au ciel dans la nuée, et leurs ennemis les contemplèrent » (Apoc. 11 : 12).
Avec l’Arcane A.Z.F. les deux témoins montent maintenant. Nous sommes aux temps de la fin. C’est l’époque de l’accomplissement de la prophétie. La résurrection des deux témoins est un problème absolument sexuel.
Quand l’homme et la femme savent se retirer de l’acte sexuel sans répandre le semen, les deux témoins ressuscitent parce que la force de l’Esprit Saint retourne en eux, vers l’intérieur et vers le haut.
Les deux témoins sont les deux merveilleux canaux sympathiques de l’énergie créatrice. Les temps de la fin sont arrivés.
La divulgation du Grand Arcane, la résurrection des deux témoins et la Grande Catastrophe finale, marquent avec exactitude la fin de la race Aryenne.
Les êtres humains qui n’acceptent pas la chasteté scientifique s’enfonceront dans l’abîme. Il y aura un cataclysme épouvantable. Cependant, aucun être humain n’en peut connaître la date, ni le jour, ni l’heure. Il y aura un choc planétaire, une collision de mondes, et seuls seront sauvés ceux qui auront ressuscité leurs deux témoins.
« Et à cette heure-là, il y eut un grand tremblement de terre ; et la dixième partie de la ville tomba, et sept mille noms d’hommes furent tués dans le tremblement de terre, et les autres furent épouvantés et donnèrent gloire au Dieu du ciel » (Apoc. 11 : 13).
La dixième partie de la Grande Babylone tombera. La roue du destin tournera et la grande prostituée s’enfoncera dans l’abîme.
Le numéro 10 est la roue du destin, l’Arcane 10 du tarot.
Dans le tremblement de terre moururent sept mille hommes. L’arcane 7 signifie expiation, karma, châtiment. Réellement la grande prostituée mourra, et ceux des espèces, peuples et langues, aussi nombreux que les grains de sable de la mer.
Avant la Grande Catastrophe qui s’avoisine, les deux témoins parleront. Avant l’épouvantable catastrophe qui s’approche, les cieux s’ouvriront dans un grand tonnerre et les multitudes humaines de Mars, Mercure, Vénus et autres mondes, viendront à la terre, dans leurs navires spatiaux. Les humanités sœurs des autres planètes, viendront pour nous enseigner la Loi et l’Ordre. On nous donnera l’opportunité d’écouter le Fils de l’Homme.
Alors, pauvres ceux qui répudièrent le Fils de l’Homme ! Pauvres ceux qui rejetèrent le Grand Arcane ! Pauvres ceux qui continuent à répandre le semen !
L’homme de la terre s’est lancé à la conquête de l’espace et avec ses astronefs, il frappera bientôt à la porte des autres mondes habités. Le résultat de son audace sera la réponse du Fils de l’Homme : « Alors il viendra sur les nuages du ciel et tout œil le verra ».
Le Fils de l’Homme est l’Humanité Divine. Le Fils de l’Homme, ce sont les multitudes supérieures des autres mondes habités.
Chaque fusée cosmique lancée dans l’espace, nous approche plus du Grand Événement Cosmique. Pauvres ceux qui n’acceptent pas la dernière parole du Fils de l’Homme ! Après viendra le Grand Cataclysme !
« Le second malheur est passé ; voici, le troisième malheur vient promptement » (Apoc. 11 : 14).
« Et le septième Ange sonna de la trompette ; et il y eut dans le ciel, de grandes voix disant : Le royaume du monde de notre Seigneur et de son Christ est venu, et il règnera aux siècles des siècles » (Apoc. 11 : 15).
« Et les vingt-quatre anciens qui sont assis devant Dieu sur leur trône, tombèrent sur leur face et rendirent hommage à Dieu, disant : Nous te rendons grâces, Seigneur, Dieu, Tout-puissant, celui qui est et qui était et qui doit venir, de ce que tu as pris ta grande puissance et de ce que tu es entré dans ton règne » (Apoc. 11 : 16-17).
« Et les nations se sont irritées, et ta colère est venue, et le temps des morts pour être jugés, et pour donner la récompense à tes esclaves les prophètes, et aux saints, et à ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et pour détruire ceux qui corrompent la terre (les vautours de la guerre et scientifiques de l’Antéchrist) » (Apoc. 11 : 18).
Le jugement final fut réalisé le 12 avril 1950. Les Dieux jugèrent la Grande Prostituée et la trouvèrent indigne. La sentence des Dieux fut : À l’abîme ! À l’abîme ! À l’abîme ! La terre passera par un processus de désintégration et réintégration planétaire. Le jour, l’heure, personne ne les connaît, sauf le Père.
« Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert et l’arche de son alliance apparut dans son temple, et il y eut des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre et une grosse grêle » (Apoc. 11 : 19).
L’Arche du Testament est le Sexe. L’Arche du Testament est l’Arche de la Science. L’Arche du Témoignage est l’Arche de l’Alliance. Dans l’Arche du Testament est la Verge d’Aaron, symbole du Phallus, et le vase, et Gomor, plein de manne, symbole de l’utérus (Voir l’Exode 16 : 31-36).
La clef de tout pouvoir est dans l’union du phallus et de l’utérus. Dans l’Arche de la science sont les tables de la Loi.
Celui qui viole le Divin Décalogue s’enfoncera dans l’abîme. Dans l’Arche du Testament seulement nous obtiendrons le miracle de notre salut.
Chapitre XXIII – La Femme et le Dragon
(Apoc. 12 : 1-17) « Un grand signe apparut dans le ciel : une femme vêtue de soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles (V.1). Elle était enceinte et criait des douleurs de l’enfantement et souffrait des tourments pour mettre au monde » (V.2).
Nous, les frères, avec ce grand signal de la fin des temps qui apparut dans le ciel, nous enseignons à l’homme à édifier le temple.
Il faut édifier sur la pierre Vive, mais la pierre est remplie de figuiers de barbarie aux épines acérées qui blessent les chairs.
Le Fils de l’Homme naît toujours du sein d’une vierge.
Notre Adorable Sauveur saignant sur sa croix, nous enseigna le secret de la femme vêtue de soleil et de l’Initiation Vénuste.
« Et comme Jésus vit sa mère et le disciple qu’il aimait qui était présent, il dit à sa mère : Femme voici ton fils » (Luc 19 : 26).
« Après, il dit au disciple : Voici ta mère et à partir de cette heure, le disciple la reçut avec lui » (Jean 19 : 27).
Le disciple s’appelait Jean. Ce nom se décompose en cinq voyelles : I, E, O, U, A, N. Jean est le verbe ; Jean est le fils, il naît toujours du ventre d’une femme.
Nous voulons dire par ceci, que nous pouvons incarner le Christ en nous seulement en pratiquant la Magie Sexuelle. Nous ne parviendrons à l’Initiation Vénuste qu’en travaillant avec l’Arcane A.Z.F. Le Verbe naît toujours d’immaculées conceptions. Le Fils de l’Homme est toujours fils d’une Vierge Mère.
Cette femme vêtue de soleil, couronnée de douze étoiles et avec la lune à ses pieds, est la femme qui est parvenue à atteindre le degré secret de Vierge Mère. Elle est Uranie-Vénus, la Reine du Ciel qui enceinte souffre les douleurs de l’accouchement.
« Ce ténébreux Dragon roux ayant sept têtes et dix cornes ; et sur ses têtes sept diadèmes. » (V.3).
Ce ténébreux Dragon tourne avec la roue des siècles. Ce Dragon des ténèbres monta de l’abîme et la roue tournant, il tombera à l’abîme. Le Dragon de l’abîme est le mal du monde, c’est la Loge noire, c’est l’ennemi secret et ses terribles méchancetés.
Avec le numéro sept, nous expions nos erreurs. Les dix cornes sont la roue du Destin. La roue tournera et la bête roulera à l’abîme. La fin des temps est arrivée, et personne ne sait avec exactitude, combien d’années dureront ces temps de la fin.
Le Dragon des ténèbres est le Prince de ce monde.
Le Dragon des ténèbres est le je, le moi-même, l’égo que nous portons en nous (Satan).
« Et sa queue entraîna le tiers des étoiles du ciel et les jeta sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui allait enfanter afin que, lorsqu’elle aurait enfanté, il dévorât son enfant » (V.4).
Réellement au cours de l’âge de fer, tombèrent des milliers de Bodhisattvas. Le Dragon des ténèbres s’arrête devant la femme pour dévorer son fils. L’ennemi secret veut nous dévorer.
Le Nirvana a des époques d’activité et des époques de profond repos.
Depuis le 19 février 1919, le Nirvana entra en activité parce que les temps de la fin sont arrivés et que nous avons besoin d’aide. Le 19 février, à 4 heures de l’après-midi, les vierges ont commencé à naître. Des millions de vierges du Nirvana sont en train de se réincarner maintenant pour nous aider.
Il est étonnant de contempler ces Vierges réincarnées à présent en pauvres filles, humbles servantes.
C’est le grand signal qui apparut dans le ciel, c’est la Vénus-Uranie, c’est la femme vêtue de soleil avec la lune à ses pieds.
Elle naquit pour être Vierge Mère. Le degré de vierge est l’état Bouddhique.
La Vierge Mère enceinte souffre les tourments de l’accouchement, et le Dragon des ténèbres veut dévorer son fils et frustrer en nous l’incarnation du Christ.
L’Antéchrist abhorre l’Arcane A.Z.F. et ne veut pas que le Christ naisse en nous. « Beaucoup sont appelés, peu sont élus. »
Le Christ naît au cœur de l’homme dans les longues nuits d’hiver. Dans des nuits d’amertume, de ténèbres et de larmes, naît le Sauveur du monde dans l’étable du monde.
« Et elle enfanta un fils mâle qui doit faire paître toutes les nations avec une verge de fer, et son enfant fut élevé vers Dieu et vers son trône » (V.5).
Cette femme vêtue de soleil, couronnée de douze étoiles, la lune à ses pieds, accouche toujours d’un mâle, le Fils de l’Homme qui en ces temps de la fin est très fort, et il doit régir les gens d’une verge de fer. Réellement, le Fils de l’Homme est ravi pour Dieu et son trône.
« Et la femme s’enfuit dans le désert où Dieu lui a préparé une place pour qu’elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours » (V.6).
Toute Vierge Mère vit dans son propre désert loin du monde, du démon et de la chair. Les Vierges Mères vivant dans le monde créent elles-mêmes leur propre désert.
La quantité kabbalistique 1,260 se décompose ainsi : 1+ 2 + 6 = 9. Réellement 9 est la Neuvième Sphère (le Sexe). Le Fils de l’Homme naît dans le feu et l’eau de la Neuvième Sphère. Là est conservée toute femme ayant atteint le degré ésotérique de vierge pour 1,260 jours.
« Et il y eut un combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient le dragon, et le dragon luttait avec ses anges » (V.7).
Et Michel, et nous tous les frères du Rayon de la Force, nous avons lutté contre le Dragon des ténèbres et contre les légions ténébreuses de la Loge Noire. Cette lutte contre le Dragon et ses anges noirs commença exactement en l’an 1950.
« Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel » (V.8). Les batailles entre les légions de la Lumière et des Ténèbres ont été terribles, épouvantables, dans les mondes internes.
« Et ce grand dragon fut jeté dehors, le vieux serpent qui s’appelle diable et Satan, qui leurre tout le monde fut jeté à terre, et ses anges furent précipités avec lui » (V.9).
La grande Loge Noire et tous les adeptes de la main gauche demeurent normalement dans les distinctes régions atomiques de la Nature. Depuis 1950 a commencé la grande bataille entre la Loge Blanche et la Loge Noire.
Depuis 1950, les acolytes de Lucifer et Arhiman, les suiveurs des Bons et Dugpas, les ennemis du quatrième chemin, les Nicolaïtes et les tantriques Anagarikas, sont en train d’entrer dans l’abîme.
Réellement l’abîme est l’Avitchi des hindoustans. L’abîme, ce sont les gliphos de la kabbale. Ces gliphos sont atomiques, ténébreux, sublunaires.
L’antithèse de ces gliphos est un atome super divin qui est en relation avec l’Église de Laodicée ou lotus aux mille pétales.
En ultime synthèse, nous sommes cet atome super divin. Le nom de cet atome est Aïn Soph.
L’Aïn Soph est notre étoile cosmique. Cette étoile resplendit pleine de gloire dans l’Espace Abstrait Absolu.
De cette étoile émane Kether, Chokmah, Binah. De cette étoile émane le Père, le Fils et l’Esprit Saint de tout homme.
L’abîme est l’antithèse de L’Aïn-Soph, l’ombre fatale de l’Aïn Soph.
L’Aïn Soph est omniscience et félicité. Dans l’abîme demeurent les ténébreux du sentier lunaire.
« Et j’entendis une grande voix dans le ciel disant : Maintenant sont le salut et la puissance, et le royaume de notre Dieu et le pouvoir de son Christ, car l’accusateur de nos frères qui les accusait devant notre Dieu, jour et nuit, a été précipité » (Apoc. 12 : 10). L’accusateur de nos frères est le Dragon noir. L’accusateur de nos frères lapida, empoisonna et crucifia les prophètes. L’accusateur de nos frères est la Loge Noire.
Maintenant les saints du Seigneur sortiront victorieux. Ils ont vaincu Satan.
« Et ils l’ont vaincu grâce au sang de l’Agneau et à la parole de son témoignage ; et ils n’ont pas aimé leur vie même jusqu’à la mort (Apoc. 12 : 11).
« C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux et vous qui y habitez. Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, étant en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps » (Apoc. 12 : 12). Le Satan rempli de colère apportera la guerre entre l’Est et l’Ouest. Le Satan rempli de colère, sachant qu’il dispose de peu de temps, précipitera la guerre atomique. Ce siècle sera celui des guerres à mort et des épouvantables cataclysmes.
« Et quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre (et dans l’abîme), il persécuta la femme qui avait enfanté le fils mâle (Apoc. 12 : 13).
« Et deux ailes de grand aigle furent données à la femme afin qu’elle s’envola dans le désert, en son lieu où elle est nourrie un temps, et des temps et la moitié d’un temps » (Apoc. 12 : 14).
Pour ces temps de la fin, les femmes Nirvaniques se retirent dans le désert de leur vie-même fuyant le serpent tentateur. Beaucoup se font moniales pour quelques temps ; la majorité sont employée de maison de famille. Ainsi gagnent-elles le pain de chaque jour. Ainsi servent-elles avec humilité. Elles ont les ailes de l’aigle de l’Esprit et se réfugient dans le désert. Réellement ces vierges mères souffrent l’indicible. Pour elle, la vie du monde est un désert. Elles se plaignent du temps perdu. Elles ne trouvent dans ce terrible désert, pas un homme qui veuille se christifier.
Là, elles se maintiennent dans le désert pour un temps et des temps et la moitié d’un temps. Choses du travail et de la profession. Temps : la routine du métier. Les temps : les changements de maison, de bureau, de travail. La moitié d’un temps : quand sonne l’heure, quand apparaît enfin dans le désert de la vie, l’homme qu’elles attendent.
« Et le serpent lança de sa bouche de l’eau comme un fleuve après la femme, afin de la faire emporter par le fleuve. Et la terre vint en aide à la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche » (Apoc. 12 : 15-16).
Le serpent tentateur de l’Éden tente la femme vêtue de soleil et essaie de la faire tomber sexuellement, mais ces Vierges Mères transmutent leurs énergies créatrices et volent, haut dans les ailes de l’Esprit.
La terre philosophique, c’est-à-dire l’organisme physique, avale le fleuve, le transmutant en lumière et feu. Ce fleuve est le dissolvant Universel de l’Alchimie : le lapis philosophorum, l’or pur ou summa materia. Il est également appelé menstruum universalis. C’est l’essence que le Dragon répand de sa bouche et que nous devons transmuter pour voler sur les ailes de l’Esprit, tels des aigles de lumière.
C’est ainsi que l’Uranie Vénus se défend du serpent tentateur qui fit pécher l’Ève-Vénus.
Il y a différentes sortes de femmes, voyons :
Première : Ève-Vénus. La femme animale, instinctive, brutale.
Deuxième : Vénus-Ève. La femme très humaine qui aime quand elle rencontre un homme passionné sexuellement et qui sache l’aimer.
Troisième : Vénus-Uranie. La femme très humaine, consciente et pleine d’un profond sentiment spirituel et humain à la fois.
Quatrième : Uranie-Vénus. Mère du Fils de l’Homme, les vierges du Nirvana, femme vêtue de soleil, la lune à ses pieds. Cette femme est couronnée de douze étoiles qui symbolisent les sept Églises et les cinq sens, c’est-à-dire les douze facultés.
Seule la femme peut établir la justice sur la face de la terre, parce qu’elle a le pouvoir d’éveiller le feu flamboyant de l’homme. La clef est dans l’Arcane A.Z.F.
C’est elle qui remet l’épée à l’homme.
Elle est Uranie-Vénus avec l’épée en main.
Elle demeure devant la balance cosmique dans l’arcane huit.
Elle est la mère du Fils de l’homme. Elle veut écraser la tête du serpent tentateur pour le dominer et l’élever par le canal médullaire.
Malheureusement, comme dit Goethe : « Loi de l’homme triste et grave, enquête, s’agite, lutte. Ce dont il a le plus besoin, est ce qu’il sait le moins ».
L’homme a besoin de l’Arcane A.Z.F. et il ne le sait pas. C’est ce dont il a le plus besoin et qu’il connaît le moins.
Nous, les frères du Temple, l’enseignons maintenant, mais les habitants de la terre le détestent.
Le Dragon tente l’Uranie-Vénus et s’en va, dérouté.
« Et le dragon fut irrité contre la femme et s’en alla faire la guerre contre le résidu de sa semence, ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus Christ » (Apoc. 12 : 17).
Chapitre XXIV – Les Deux Bêtes
(Apoc. 13 : 1-18) « Et je me tins sur le sable de la mer, et je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphèmes » (V.1).
Cette bête à sept têtes est l’humanité fornicatrice. Les dix cornes sont la roue du destin. La bête monte de l’abîme et tombe dans l’abîme. Les dix diadèmes sur les sept têtes signifient que la bête règne en souveraine pendant l’âge de fer ou Kali-Yuga. Mais quand la roue du destin tournera sur son axe, elle fera fouler la bête dans le précipice.
« Et la bête que je vis était semblable à un léopard et ses pieds comme ceux d’un ours, et sa bouche comme la bouche d’un lion ; et le dragon lui donna sa puissance et son trône, et un grand pouvoir (V.2).
« Et je vis l’une de ces bêtes comme frappée à mort, mais sa plaie mortelle avait été guérie ; et la terre toute entière était en admiration devant la bête » (V.3).
Quand les frères examinent cette tête de la bête blessée et guérie, ils voient un nouveau symbole. Ils voient un homme semblable à un gorille plein d’intelligence maligne. L’homme gorille, épouvantable et terrible, porte au devant de lui quatre bêtes, lui étant la cinquième. Les quatre vont au devant de lui, enchaînées. Nous comprenons par ce symbole que la bête blessée est l’homme pervers de la cinquième race, l’homme actuel. Cette race maligne se lance dans la guerre fratricide et barbare, et après avoir été mortellement blessée, elle est guérie et toute la terre s’émerveille derrière la bête. Réellement, les corps internes sont également blessés dans la bataille. Cependant ils sont soignés avec l’aide des maîtres de la médecine.
« Et ils adorèrent le dragon (le Satan) parce qu’il avait donné le pouvoir à la bête, et ils rendirent hommage à la bête, disant : Qui est semblable à la bête et qui peut la combattre ? » (V.4). Tout le monde se croit civilisé et adore la grande bête. Tous adorent le MOI pluralisé, le Moi-même, le Satan que nous portons en nous. Les gens vivent dans le mal. Tous aiment la bête et se vautrent dans la boue.
« Et il lui fut donné une bouche qui proférait de grandes choses et des blasphèmes ; et le pouvoir d’agir quarante-deux mois lui fut donné » (V.5). La bête a sa prééminence pendant tout le Kali-Yuga et règne en souveraine. Elle est la grande Prostituée dont le règne est terminé.
« Et il ouvrit sa bouche en blasphème contre Dieu pour blasphémer son nom (avec l’athéisme) et son tabernacle (fornication) et ceux qui habitent dans le ciel (les saints) » (V.6).
« Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre (beaucoup d’initiés tombèrent). Et il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, peuple, langue et nation » (V.7). L’Humanité entière capitula devant la grande bête qui monte de l’abîme et qui est en train de tomber dans l’abîme.
« Et tous ceux qui habitent la terre l’adorèrent, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de la vie de l’Agneau immolé » (V.8).
Dans le Coran, le Livre de la Vie est appelé Aliin et contient la conduite des justes et des anges.
Le livre des perdus est appelé chez les Mahométans : Syyin. Les bonnes œuvres et les mauvaises sont pesées dans la balance de la justice Cosmique.
Ceux qui ne sont pas inscrits dans le livre de la vie s’enfoncent déjà dans l’abîme effrayant. La foi gnostique est la seule qui puisse sauver les perdus. L’Agneau mourut au début du monde quand nous avons forniqué. Maintenant nous devons ressusciter l’Agneau à l’intérieur de nous-mêmes avec l’Arcane A.Z.F. C’est la Magie Sexuelle.
« Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende » (V.9). « Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un tue avec son couteau, il faut qu’il soit tué par le couteau. C’est ici la patience et la foi des saints » (V.10).
Loi est Loi. Ce qui se fait se paye. Les saints connaissent la loi, c’est pourquoi ils sont patients. En vérité, en vérité, je vous dis que les temps de la fin sont arrivés. Celui qui mène en captivité, va en captivité. Celui qui tue par le fer meurt par le fer. Nous ne pourrons être sauvés qu’en entrant dans l’Arche de la Science. Nous sommes sortis de l’Éden par la porte du Sexe. Par cette seule porte nous pouvons entrer dans l’Éden. l’Éden est le sexe même.
Personne ne peut entrer dans l’Éden par de fausses portes. Loi est Loi. Par où nous sommes sortis, nous devons entrer. Voilà la Loi.
L’Opus Magnum est la science de la transmutation sexuelle. Il faut faire retourner l’énergie du Troisième Logos vers l’intérieur et vers le haut. Ainsi nous convertissons-nous en Dieux. Dans le Grand Œuvre de l’alchimiste on a besoin d’eau et d’huile, moitié d’eau, moitié d’huile. Ceux qui déprécient l’eau échouent dans le Grand Œuvre. Nous ne pouvons nous illuminer qu’avec notre propre huile spirituelle quand nous avons l’eau pure de vie (semen accumulé).
« Que sont les deux branches des oliviers qui, à côté des deux conduits d’or, déversent l’or d’elles-mêmes ? « Ce sont les deux fils de l’huile qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre » (Voir Zachary 4 : 12-14).
Ce sont les deux témoins qui en synthèse naissent du lac. Ils sortent des vésicules séminales. Par l’intérieur de ces deux oliviers coule l’énergie sexuelle transmutée, l’huile d’or pur. Ceux qui affirment qu’il y a beaucoup de chemins pour arriver à Dieu et que le sexe n’est que l’un d’eux, déprécient réellement l’eau pure de vie et en conséquence, ils échouent et s’enfoncent dans l’abîme.
En vérité, en vérité, je vous dis que : De toute l’éternité, on a connu uniquement et absolument une seule porte étroite, un seul chemin étroit et difficile qui conduit à la Lumière. Cette porte et ce chemin sont le Sexe.
« Luttez pour entrer par la porte étroite (le Sexe) car beaucoup je vous le dis chercheront à entrer et ne le pourront pas » (Luc 13 : 24). Étroite est la porte, exigu est le chemin qui conduit à la lumière, et bien peu sont ceux qui la trouvent. Notre Adorable Sauveur Jésus-Christ n’a jamais dit qu’il y a beaucoup de chemins ; lui nous parle seulement et sans détours d’une seule porte et d’un seul chemin (le sexe) (voir Jean 10 : 7-9 et 14).
Nous, les frères du temple, vous invitons chers lecteurs, à étudier les Quatre Évangiles. Là, vous pourrez vérifier par vous-mêmes qu’il n’y a qu’une seule porte et qu’un seul chemin, étroit et difficile.
Les prédicateurs qui affirment l’existence de beaucoup de chemins pour arriver à Dieu, ignorent que dans le Grand-Œuvre, nous avons besoin d’une moitié d’huile et d’une moitié d’eau.
« Et je vis une autre bête montant de la terre ; et elle avait deux cornes semblables à un Agneau ; et elle parlait comme un dragon » (V.11). « Et elle exerce tout le pouvoir de la première bête devant elle, et fait que la terre et ceux qui y habitent rendent hommage à la première bête dont la plaie mortelle avait été guérie » (V.12).
« Et elle fait de grands miracles jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes » (V.13). « Et elle séduit ceux qui habitent sur la terre à cause des miracles qu’il lui fut donné de faire devant la bête, disant à ceux qui habitent sur terre, de faire une image à la bête qui a la plaie du couteau et qui a repris vie » (V.14).
Cette bête qui a deux cornes semblables à celles d’un bélier parle de plus comme un dragon. C’est la science matérialiste des habitants de la terre. Réellement la grande bête est double parce qu’elle a un esprit qui parle de grandeurs. La science matérialiste joue avec ce qu’elle ne connaît pas et boite dans les ténèbres.
La science matérialiste leurre les habitants de la terre par les signes qu’il lui a été donné de faire en présence de la bête. Fusées téléguidées, fusées cosmiques, radios-télés, avions ultra-modernes, bombes à hydrogène qui font pleuvoir du feu depuis le ciel sur les cités sans défense, bombes atomiques, sous-marins atomiques, rayons mortels, etc.
Toutes ces inventions sont les signes avec lesquels la bête à deux cornes leurre les habitants de la terre. Alors les hommes trompés, adorent la grande bête et ils disent : Il n’y a personne comme la bête. Qui peut être supérieur à la bête ?
« Et il lui fut donné de donner la respiration à l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât même, et elle fit en sorte que tous ceux qui ne rendaient pas hommage à l’image de la bête, fussent mis à mort » (V.15). Les hommes de la science matérialiste enveniment les multitudes de leurs théories. Alors l’image de la bête parle. Les saints qui n’adorent pas la bête sont tués, poursuivis, mis en prison, haïs. La bête à deux cornes est terrible.
« Et elle fait qu’à tous, petits et grand, riches et pauvres, libres et esclaves, on leur donne une marque sur leur main droite ou sur leur front » (V.16). « Et que personne ne peut acheter ou vendre, sinon celui qui a la marque, le nom de la bête, ou le nombre de son nom » (V.17).
« Ici est la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme ; et son nombre est six cents soixante six » (V.18).
La marque de la bête sont les deux cornes au front. Des millions et des millions d’êtres humains ont la marque de la bête au front et aux mains. La presque totalité de la population humaine a déjà la marque de la bête sur le front et les mains. Toutes ces âmes se perdirent et depuis 1950, elles sont en train d’entrer dans l’abîme. L’évolution humaine a échoué totalement.
Réellement le monde est déjà tellement perdu que dans le monde du commerce, personne ne peut vendre ni acheter s’il n’a la marque de la bête au front et aux mains. C’est ce qu’est devenu le monde des négoces.
Le nombre de la grande bête est 666. C’est le nombre de l’homme parce qu’il se décompose kabbalistiquement ainsi : 6 + 6 + 6 = 18. Additionnant ensuite ce résultat, nous obtenons 1 + 8 = 9. Neuf est le sexe. Neuf est l’homme parce que l’homme est fils du sexe.
Au total dans 666 sont contenus les arcanes 18 et 9. L’arcane 18 est l’abîme, les ténèbres. Les tentations sexuelles contre lesquelles l’initié doit lutter.
L’arcane 9 est la Neuvième Sphère, l’Initiation.
Les Dieux jugèrent la Grande Prostituée dont le nombre est 666.
La sentence des Dieux fut : à l’Abîme, à l’Abîme, à l’Abîme !
Chapitre XXV – L’Agneau à Sion
« Et je vis : Voici l’Agneau se tenant sur la montagne de Sion, et avec lui, cent quarante quatre milliers ayant son nom et le nom de leur Père écrits sur leur front » (Apoc. 14 : 1). La colline de Sion, ce sont les mondes supérieurs.
Le nombre cent quarante quatre mille, de ceux qui ont le nom de leur Père écrit sur leur front, est une quantité symbolique et kabbalistique : 144 000 se décompose ainsi : 1 + 4 + 4 = 9. Ce nombre neuf est la Neuvième Sphère, le sexe.
Nous pouvons être sains et saufs et recevoir le nom du Père au front, seulement avec le Grand Arcane. Le peuple de Sion est le peuple d’Israël (spirituel de Dieu). Ce peuple est formé par tous ceux qui pratiquent la Magie Sexuelle (peuple de Chasteté).
« Et j’entendis une voix venant du ciel comme une voix de grandes eaux (les eaux séminales) et comme une voix d’un grand tonnerre ; et la voix que j’entendis était comme des joueurs de harpe, jouant de leur harpe » (Apoc. 14 : 2).
« Et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux (de l’Alchimie) et les anciens. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, sinon les cent quarante quatre mille qui ont été achetés de la terre (avec grand sacrifice) » (Apoc. 14 : 3).
« Ce sont ceux qui ne sont point souillés avec les femmes car ils sont vierges (ce sont ceux qui apprirent à réfréner la bête pour ne pas éjaculer le semen). Ce sont ceux qui suivent l’Agneau où qu’il soit ; ceux-ci ont été achetés d’entre les hommes, des prémices à Dieu et à l’Agneau » (Apoc. 14 : 4).
« Et il n’a pas été trouvé de mensonge dans leur bouche ; ils sont irréprochables devant le trone de Dieu » (Apoc. 14 : 5).
« Et je vis un autre Ange volant par le milieu du ciel, ayant l’évangile éternel pour l’annoncer à ceux qui sont établis sur la terre et à toute nation, tribu, langue et peuple, disant à haute voix : Craignez Dieu et donnez-lui la gloire car l’heure de son jugement est venue ; et rendez hommage à celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les fontaines d’eaux » (Apoc. 14 : 6-7).
« Et un autre, un second Ange suivit, disant : Elle est tombée Babylone, cette grande ville (Babylone la grande, la mère de toutes les fornications et abominations de la terre : (Paris, Rome, Londres, Berlin, États-Unis, etc., la présente civilisation), parce qu’elle a abreuvé toutes les mations du vin de la fureur de sa fornication » (Apoc. 14 : 8).
« Et un autre, un troisième Ange suivit ceux-là, disant à haute voix : Si quelqu’un rend hommage à la bête et à son image, qu’il reçoive une marque sur son front ou sur sa main. Lui aussi boira du vin de la fureur de Dieu versé sans mélange dans la coupe de sa colère ; et il sera tourmenté devant le feu, le soufre, les saints, les anges et l’Agneau » (Apoc. 14 : 9-10).
Tous ceux qui adorent la bête des passions et son image (l’intellectualisme sans spiritualité) brûleront dans l’abîme, dans le feu et le soufre de leurs propres désirs.
Il est préférable de payer tout le karma ici même, dans le plan physique, et jamais dans les mondes internes. La Némésis, le Karma, pour très grave qu’il soit dans le plan physique est très doux si nous le comparons au Karma du Plan Astral et à l’abîme.
« Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont aucun repos, ni jour, ni nuit, ceux qui rendent hommage à la bête et à son image, et quiconque prend la marque de son nom » (Apoc. 14 : 11).
L’intellect mis entièrement au pur service de l’Esprit est un instrument extrêmement précieux pour le Grand Œuvre du Père. Un mystique sans intellect échoue par manque de culture. L’intellect mis au service de la bête est satanique. De l’intellectualisme sans spiritualité viennent les coquins. Les coquins sont exactement l’image de la bête.
Les ténébreux dans l’abîme se tourmentent les uns les autres de leurs haines, leurs intrigues, calomnies, colères, envies, luxure, etc. Et la fumée de leur tourment monte à jamais. Les saints savent cela, c’est pourquoi ils sont patients.
« Voilà la patience des saints, ce sont ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apoc. 14 : 12).
« Et j’entendis une voix du ciel qui me disait : Bienheureux les morts qui meurent désormais dans le Seigneur. Oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs labeurs car leurs œuvres suivent » (Apoc. 14 : 13).
Quand l’homme meurt quelque chose continue ; ce quelque chose est la pensée. Tous les désirs, toutes les pensées du désir continuent, et ceci est démontré. La somme totale de toutes les valeurs mentales continuent. La somme totale de toutes ces valeurs du désir constituent le Moi, le moi-même, l’Ego, l’individualité. Le moi pluralisé se réincarne pour satisfaire ses désirs.
Bienheureux ceux qui meurent dans le Seigneur. Ils entreront dans le Nirvana pour toujours. Celui qui décapite et dissout le moi, meurent en vie, meurt dans le Seigneur. Là où est le moi ne peut être la vérité. Le Seigneur est vérité. Le Seigneur Bouddha nous enseigna une essence, une loi et une fin.
L’essence est l’Ens Seminis. La loi est l’arcane A.Z.F. La fin est le Nirvana. Le Bouddha parla ainsi :
« Si tu comprends, Ô Kasyapa, que tous les êtres sont d’une même essence (l’Ens Seminis) et qu’il n’y a plus qu’une seule et unique vérité (le Christ), alors vis en accord avec cette compréhension et tu atteindras le Nirvana ».
« Le Tathagata apporte de l’allégresse au monde entier comme le nuage qui verse ses eaux (le semen) sur les justes et les pécheurs (tous l’ont). Il a les mêmes sentiments de compassion pour le grand que pour le petit, pour le sage que pour l’ignorant, pour le vertueux que pour le pécheur ».
« Le vaste nuage imprégné d’eau la répand en pluie sur prairies et buissons, montagnes et vallées, vergers et cultures. Et tous boivent l’eau (semen) de pluie qui est une même essence, et arbres, plantes et herbes croissent, fleurissent et fructifient chacun selon son espèce et sa nature. Enracinées dans le même sol, toutes les plantes d’un champ de verger reçoivent la même eau (semen) qui les vivifie toutes ».
« Le Tathagata connaît, Ô Kasyapa, la loi dont la vertu est la connaissance et dont la fin est la paix du Nirvana » (la loi de l’arcane A.Z.F.)
« Il est le même pour tous, mais il ne se manifeste pas de la même manière à tous, mais à chacun suivant ses besoins. On ne donne pas à tous dès le début la plénitude de la connaissance, mais on tient compte de la prédisposition de chacun ».
Anciennement l’arcane était remise secrètement seulement aux initiés. Le Bouddha enseigna cette Clé à ses disciples bien préparés.
Celui qui veut mourir dans le Seigneur doit laver ses pieds dans l’eau du renoncement. Le Seigneur Bouddha enseigna la chasteté comme fondement de base de l’Initiation.
Bouddha demanda à ses disciples : « Dites-moi, ô disciples, quand un disciple cesse de l’être ? » Et Sariputra répondit : « Le bon disciple ne doit pas briser la chasteté. Celui qui la brise n’est pas le disciple de Sakya Muni ». Ceci est extrait de l’Évangile du Seigneur Bouddha, transcrit dans des Pitakas ou Écritures sacrées du bouddhisme. Voyez le texte du yogi Kharishnanda.
Le Maître Huiracocha remit la Clé Suprême de la chasteté en latin, voyons : « Inmisio membri virilis in vagina feminae sine ejeculatio Seminis ».
Celui qui veut mourir dans le Seigneur, doit pratiquer les dix commandements de la Nouvelle Ère :
Les Dix Commandements de la Nouvelle Ère
1- Tu aimeras ton Dieu interne et ton prochain comme toi-même.
2- Tu étudieras la Doctrine Secrète du Sauveur du Monde.
3- Tu ne vitupéreras jamais contre le prochain, ni ne prononceras des paroles immodestes ou vaines.
4- Tu devras te sacrifier par amour de l’humanité et aimer tes pires ennemis.
5- Tu dois obéir à la volonté du Père, dans les cieux comme sur la terre.
6- Tu ne commettras ni fornication, ni adultère en pensée, parole ou œuvre.
7- Tu lutteras contre le monde, le démon et la chair.
8- Tu devras être infiniment patient et miséricordieux.
9- Tu pratiqueras l’arcane A.Z.F. avec ta femme.
10- Tu laveras tes pieds dans les eaux du renoncement.
Avec ces dix commandements vous mourrez dans le Seigneur.
« Et je vis : Voici une nuée blanche et sur la nuée quelqu’un assis, semblable au Fils de l’Homme, ayant sur sa tête une couronne d’or et dans sa main une faucille tranchante » (Apoc. 14 : 14).
« Et un autre Ange sortit du temple, criant à haute voix à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille et moissonne car l’heure de moissonner est venue, parce que la moisson de la terre est mûre » (Apoc. 14 : 15). L’heure est arrivée.
« Et celui qui était assis sur la nuée mit sa faucille sur la terre, et la terre fut moissonnée » (Apoc. 14 : 16). L’heure du faucheur est arrivée.
« Et un autre Ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant lui aussi une faucille tranchante. Et un autre Ange ayant pouvoir sur le feu, sortit de l’autel et en jetant un grand cri, il cria à celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante et vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses raisins ont mûri » (Apoc. 14 : 17-18).
Le pouvoir du feu est dans le sexe. Du sexe sortent anges et diables, dieux et bêtes. L’homme est le prêtre, la femme est l’autel.
Dans le sexe on sème, dans le sexe on récolte. Si la récolte est bonne, c’est une récolte de Dieu. Quand la récolte est mauvaise, elle se perd dans l’abîme. Le sage kabbaliste nord-américain Manly H. Hall, cité par le grand Maître de la Loge Blanche, Dr Francisco A. Propato, dit ce qui suit dans un livre sur l’anatomie occulte de l’homme : « Ceux qui sont incapables de lever le feu de la moelle épinière à travers le canal Sushumna, seront jetés à un royaume latéral, semblable à celui des simiens (singes) actuels ».
« Et l’Ange mit sa faucille sur la terre, et vendangea la vigne de la terre, et jeta les grappes dans la grande cuve du courroux de Dieu ». Ce verset 19 du chapitre 14 de l’Apocalypse est déterminant.
L’Ange jeta tout le raisin de la récolte dans le grand pressoir de la colère de Dieu. La Grande Loge Blanche sait que l’évolution humaine sur la terre est perdue. L’évolution humaine a échoué totalement et l’humanité s’est enfoncée dans l’abîme.
« Et la cuve fut foulée hors de la ville ; et de la cuve il sortit du sang jusqu’aux mors des chevaux sur un espace de mille six cent stades » (Apoc. 14 : 20).
Cette quantité kabbalistique se décompose ainsi : 1 + 6 = 7.
La race humaine expiera toutes ses méchancetés avec suprême douleur. Les trois êtres ineffables de ce chapitre 14 de l’Apocalypse correspondent aux trois aspects de l’Humanité : Monde, Famille et Homme. Les trois Anges du Très-Haut châtient le peuple, la famille et l’homme.
Loi est loi et la loi s’accomplit. Les trois obéissent au Fils de l’Homme.
Le Seigneur de tout pouvoir est assis sur un nuage de gloire.
Le Seigneur de toute perfection a sur sa tête une couronne d’or et une faux aiguisée dans sa main.
Chapitre XXVI – Les Sept Anges et les Sept Coupes
« Et je vis dans le ciel un autre signe grand et merveilleux : sept anges ayant sept plaies, les dernières ; car en elles, le courroux de Dieu est consommé » (Apoc. 15 : 1).
Les sept Anges sont Gabriel, Raphaël, Uriel, Michaël, Samaël, Zachariel, Orifiel. Des sept, le cinquième est celui qui a le plus souffert. Tous les sept accomplissent des ordres supérieurs et agissent en accord avec la Loi. Après la catastrophe de l’Atlantide, le Bodhisattva du cinquième tomba ; et après avoir beaucoup souffert, il se leva de la boue de la terre et revint à son Dieu.
Il y a dans la cathédrale de l’âme plus de joie pour un pécheur qui se repent, que pour mille justes qui n’ont pas besoin de repentir.
Le cinquième des sept reçut l’élixir de jouvence, là-bas en Lémurie, il y a dix huit millions d’années. Le cinquième des sept conserva ce corps Lémure pendant tout le temps de l’Atlantide et fut un des sages guides spirituels qui dirigèrent les destinées de millions d’êtres humains du Continent submergé. Après la submersion de l’Atlantide, ce Maître tomba amoureux d’une femme et ensuite d’une autre. Alors il tomba, perdit son corps merveilleux et resta soumis à la terrible Roue des Réincarnations et du Karma.
Eliphas Levi commit l’erreur de commenter un document apocryphe du livre d’Enoch, et jugea faussement les vingt Égrégores de la Montagne du Serment, les condamnant dogmatiquement et les qualifiant de démons.
Quelque chose d’impur se mêle aux enseignements d’Eliphas Levi. Rudolph Steiner assure qu’Eliphas Levi fut réincarné deux fois en tant que prêtre d’une tribu mexicaine. Cette tribu après avoir culminé en splendeurs de sagesse et de gloire, entra finalement en décadence et en sorcellerie. Alors cette âme qui plus tard fut Eliphas Levi, se nourrit de cette connaissance impure. Nous ne pouvons expliquer autrement les grandes erreurs dans lesquelles tomba l’Abbé Constant (Eliphas Levi). Précisons que nous ne voulons pas dire qu’Eliphas Levi est un mage noir. Ce que nous affirmons est que dans ses œuvres, malgré leur sceau de grandeur, se mêlent beaucoup de connaissances impures. C’est tout.
Azazel est un Égrégore qui rendit de grands services à l’humanité.
Azazel fut le roi Salomon. Le Bodhisattva d’Azazel est tombé actuellement, mais il est logique que dans un futur proche, ce Bodhisattva se lèvera de la boue de la terre.
Raphaël, bien qu’il ne figure pas parmi les vingt Égrégores de la Montagne du Serment, est tombé en ce moment et lutte pour se lever. Raphaël est également un Égrégore. Tous les anges de la famille, nation, tribu, etc., sont des Égrégores.
Nous rencontrons dans le Glossaire Théosophique de H.P. Blavatsky, p.184, ce qui suit :
Égrégore (du grec Egrégori). Eliphas Levi les appelle : « les principes des âmes qui sont les esprits d’énergie et d’action ». N’importe quoi pouvant ou non signifier quelque chose, les occultistes orientaux décrivent les Égrégores comme des êtres dont les corps et l’essence sont un tissu de ce qu’on appelle Lumière Astrale. Ce sont les ombres (ou Bodhisattvas) des esprits planétaires supérieurs dont les corps sont de l’essence de la Lumière Divine Supérieure. Dans le Livre d’Enoch, on a donné ce nom aux anges qui épousèrent les filles de Seth et eurent pour enfants les Géants.
Les noms et les symboles des sept anges de L’Éternel ont également sept significations ; ceci a confondu nombre d’étudiants ésotéristes.
« Et je vis comme une mer de verre mêlée de feu, et ceux qui avaient remporté la victoire sur la bête, et sur son image, et sur son sceau, et sur le nombre de son nom, se tenant debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu » (Apoc. 15 : 2).
Le verre liquide, flexible, malléable, est le semen Christonique. Réellement le semen est l’habitacle du feu. Le semen est le vitriol des vieux alchimistes médiévaux.
Ceux qui ont obtenu la victoire sur la bête se promènent heureux sur la mer de verre, disant la parole perdue ; parlant dans le langage extrêmement pur de la Divine langue.
Le larynx est la Lyre d’Orphée. Il faut apprendre à jouer de la Lyre d’Orphée. Il faut incarner le Verbe. Quand le Verbe se fait chair en nous, nous jouons alors de la Lyre d’Orphée et passons victorieux sur la mer de verre.
Ceux-là sont les victorieux qui ont obtenu la victoire sur la bête, sur l’image et le nombre de son nom.
« Et ils chantent le cantique de Moïse, esclave de Dieu et le cantique de l’Agneau disant : Grandes et merveilleuses sont tes œuvres, Seigneur Dieu Tout-Puissant ; justes et véritables sont tes voies, ô roi des saints ! Qui ne te craindrait, Seigneur, et qui ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint ; car toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi, parce que tes faits justes ont été manifestés » (Apoc. 15 : 3-4).
« Et après ces choses, je vis : Le temple du Tabernacle du Témoignage dans le ciel fut ouvert. Et les sept anges qui avaient sept plaies sortirent du temple, vêtus d’un lin pur et éclatant, et ceints sur leurs poitrines de ceintures d’or » (Apoc. 15 : 5-6).
« Et l’un des quatre animaux donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines du courroux de Dieu qui vit aux siècles des siècles » (Apoc. 15 : 7).
« Et le temple fut rempli de la fumée qui procédait de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu’à ce que les sept plaies des sept anges furent consommées » (Apoc. 15 : 8).
Chapitre XXVII – Les Sept Coupes sont renversées
« Et j’entendis une grande voix venant du temple, disant aux sept anges : Allez et versez sur la terre les Sept Coupes du courroux de Dieu » (Apoc. 16 : 1).
« Et le premier (Gabriel) s’en alla et versa sa coupe sur la terre, et un ulcère mauvais et malin vint sur les hommes qui avaient la marque de la bête et sur ceux qui rendaient hommage à son image » (Apoc. 16 : 2).
La démoralisation sociale avec tous ses vices, fornications et adultères scandaleux, est un fléau mauvais et nuisible.
Tous les êtres humains qui ont le signe de la bête et qui adorent l’image de la bête ont péché contre la Déesse-Lune. Les crimes commis contre la Déesse-Lune sont plus amers que la mort. Chacun recueille les fruits de ses mauvaises œuvres. Celui qui sème des éclairs récolte la tempête. Femmes abandonnées, hommes ridiculisés par leur épouse adultère, viols, rapts, liqueurs, etc., tout ceci est un fléau mauvais et nuisible, et c’est le résultat des crimes contre la Déesse-Lune.
Gabriel est le Régent de la lune. Il n’y a pour ces temps de la fin que dégénérescence sociale, crimes contre nature, cancers incurables, mères abandonnées avec leurs enfants, horribles adultères, divorces par milliers, maladies épouvantables, uxoricides, etc. Toute cette méchanceté sociale, toutes ces larmes, tous ces orphelins, sont le résultat de nos mauvaises œuvres. Gabriel, le régent de la lune administre la loi et châtie.
L’heure actuelle est grave et déterminante. Nous ne serons sauvés qu’en entrant sur l’octuple sentier enseigné par le Bouddha. Cet octuple sentier est totalement sexuel.
Le numéro huit représente le signe de l’Infini. Le numéro huit symbolise les deux serpents enroulés dans la moelle épinière, les deux témoins, le caducée de mercure, le saint huit. Le chemin est l’Épine Dorsale. Le sentier intermédiaire est l’épine dorsale. C’est là le sentier du fil du rasoir.
Le grand Maître Francisco A. Propato a dit que dans le signe de l’Infini sont symbolisés le cerveau, le cœur et le sexe du génie de la terre.
La lutte est terrible. Cerveau contre sexe. Sexe contre cerveau. Cœur contre cœur.
Hilariux IX dit : « Le feu du Phlégéton et l’eau de l’Achéron s’entrecroisent dans la Neuvième Sphère formant le signe de l’Infini ».
Les huit étapes de l’octuple sentier dans la Neuvième Sphère sont les suivantes :
1) Compréhension créatrice.
2) Intentions justes.
3) Mot juste.
4) Sacrifice absolu.
5) Conduite droite.
6) Chasteté absolue.
7) Bataille constante contre les Mages noirs.
8) Suprême patience dans toutes les épreuves et les douleurs.
Les deux témoins enroulés dans la moelle épinière forment le saint huit. Dans l’Ordre Sacré du Tibet on enseigne le signe de l’infini à l’étudiant.
Le nombre du Logos est 888. Si nous multiplions 8 par 3 nous obtenons les 24 voyelles de la Grande Lyre Zodiacale, qui résonnent en tous ceux qui incarnèrent le Christ Cosmique. Ainsi donc, l’octuple sentier enseigné par le Bouddha est absolument sexuel. Le Bouddha cependant parla à mots couverts, parce qu’il était alors absolument interdit aux Initiés de divulguer le Grand Arcane. L’octuple sentier est le canal de la moelle épinière.
Le Caducée de Mercure a la forme d’un huit. Ce caducée est le signe de l’infini. Ce caducée est l’épine dorsale avec les deux cordons sympathiques Ida et Pingala. Les huit étapes de l’octuple sentier sont dans la Moelle Épinière.
Nous sommes dans les temps de la fin et si nous voulons sortir de cette vallée des amertumes, nous devons entrer dans cet octuple sentier.
Il y a quatre grandes vérités qui ont le pouvoir d’annihiler le prince de ce monde :
- La première vérité : se rendre absolument conscient de la douleur et de l’amertume.
- La deuxième vérité est que la douleur est fille de la fornication, et que quiconque répand le semen est fornicateur.
- La troisième vérité est que nous avons un moi à décapiter et à dissoudre pour incarner le Verbe.
- La quatrième vérité est que nous ne pouvons décapiter et dissoudre le prince de ce monde que dans l’arcane A.Z.F.
Celui qui a décapité le Moi peut incarner l’Agneau immolé. Il nous faut en ces temps de la fin incarner le Verbe pour être sauvés du Grand Cataclysme. Il est urgent de comprendre les Quatre Vérités.
Celui qui parcourt l’octuple sentier se convertit en un Dragon des Quatre Vérités.
Tout dragon des Quatre Vérités est un Bouddha. Écoutez-moi, ô Bouddhas ! Vous avez besoin d’incarner le Christ. Les Bouddhas ne peuvent incarner le Christ s’ils ne renoncent pas au Nirvana par amour pour l’humanité, et ne travaillent pas intensément dans la forge incendiée de Vulcain (le sexe). À celui qui sait la parole donne pouvoir, personne ne la prononça, personne ne la prononcera, sinon celui qui l’a déjà incarnée. Il faut l’incarner !
« Et le second ange (Raphaël) versa sa coupe sur la mer, et elle devint du sang comme un corps mort, et tout ce qui avait vie dans la mer mourut » (Apoc. 16 : 3).
Quand nous tous, les frères, avons enquêté sur ce deuxième Ange dont le nom est Raphaël, et sur ce terrible verset, nous vîmes l’époque actuelle dans toute son horreur.
Cette mer, ce sont les peuples, les multitudes et les langues. Chacun entre dans la barque de sa vie. Tous dans l’Arcane de l’amertume et quand l’ange répand sa coupe dans la mer, les eaux se convertissent en sang.
Tous les peuples de la terre se sont ensanglantés. Des rivières de sang coulent par les montagnes de douleur. Partout dictatures et persécutions. Sur toute la surface de la terre, révolutions et mort. Les uns contre tous, tous contre tous. Partout des coups d’états, partout des gestapos épouvantables, des polices terribles, pleurs et suprême douleur.
Les peuples de la terre sont en train de payer la Némésis, le Karma de leurs propres erreurs. Tous les peuples de la terre ont été appelés devant le tribunal divin. Ceci est la loi. Ceci est le karma.
Les eaux de la vie se convertirent en sang et ceci ne trouve pas de remède. Il est inutile d’envoyer plus de Prophètes sur la terre. L’humanité hait mortellement les prophètes. Personne ne peut sauver cela. Personne ne peut l’arranger. L’évolution humaine est un échec total. Les eaux se sont converties en sang et on n’entend de toutes parts que des cris de suprême douleur.
« Et le troisième ange (Uriel) versa sa coupe sur les fleuves et sur les fontaines des eaux ; et ils devinrent du sang » (Apoc. 16 : 4). Alors la constellation du cancer abattra son fléau (le cancer) sur tous les fornicateurs de la terre.
« Et j’entendis l’Ange des eaux disant : tu es juste, toi qui es et qui étais, le Saint, parce que tu as ainsi jugé ces choses. Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes et tu leur as donné du sang à boire, ils en sont dignes » (Apoc. 16 : 5-6). Et une multitude de maladies s’abattra sur les fleuves humains et sur les fontaines sexuelles de l’organisme humain. La radioactivité produira des maladies inconnues que la science ne pourra pas guérir.
« Et j’entendis un autre de l’autel disant : Oui, Seigneur Dieu Tout-Puissant, véritables et justes sont tes jugements » (Apoc. 16 : 7).
« Et le quatrième ange (Michaël) versa sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu, et les hommes furent brûlés par une grande chaleur. Et ils blasphémèrent le nom de Dieu qui a pouvoir sur ces plaies, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire » (Apoc. 16 : 8-9).
Le quatrième Ange Michaël n’a pas de corps physique pour ces temps de la fin.
Le soleil est le symbole du Christ Cosmique. Christ est amour. L’antithèse de l’amour est la haine. Sachez peuples, multitudes et langues, que la haine se convertit en feu qui brûle. Il y aura des guerres atomiques horribles et l’humanité sera brûlée d’un feu vif. Les grandes villes deviendront cendres, et pourtant, les hommes blasphémeront contre le nom de Dieu qui a puissance sur ces fléaux et ne se repentiront pas pour lui rendre gloire.
Écoutez, Ô peuples, sachez que le monstre le plus terrible qui existe sur la terre est la haine. Qui pourrait sauver cela à présent ? La haine déchaînera toutes les guerres et il n’y aura aucun remède. C’est un échec, sauve qui peut !
« Et le cinquième ange (Samaël) versa sa coupe sur le trône de la bête, et son royaume devint ténébreux, et de douleur, ils se mordaient la langue. Et ils blasphémèrent le Dieu du ciel à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ne se repentirent pas de leurs œuvres » (Apoc. 16 : 10-11).
Le cinquième des sept est celui qui a le plus souffert et il fut un maître tombé ; cependant il ne l’est plus. Le cinquième des sept est levé maintenant. Le cinquième des sept répandit sa coupe sur le fauteuil de la bête, et son règne se fit ténébreux. Des millions d’êtres humains ont déjà la marque de la bête au front et aux mains. Des millions d’âmes humaines se sont déjà séparées totalement de l’Intime.
La vie urbaine de toutes les cités et villages du monde s’est maintenant transplantée dans l’Abîme. Les êtres humains, dans ces régions submergées de l’abîme, continuent à vivre les systèmes mêmes de la vie urbaine et ils achètent et ils vendent « marchandises d’or et d’argent et pierres précieuses, perles, lin fin, écarlate soie et grain, tout vase d’ivoire et tout vase de bois précieux, de cuivre, de fer et de marbre » (Apoc. 18 : 12).
Les ténébreux dans l’abîme vivent la vie urbaine à laquelle ils sont habitués. L’abîme est plus matériel que le monde physique, et les êtres humains s’y tourmentent beaucoup plus les uns les autres que dans le monde physique. Le royaume de l’abîme est devenu maintenant plus ténébreux que jamais, et la presque totalité de l’humanité y est déjà entrée.
Le cinquième des sept avec ses légions collabore au plan du Logos, et les ténébreux se submergent dans l’abîme.
Des millions de femmes et d’hommes distingués vivant actuellement dans le monde, n’ont plus l’Intime, et bien qu’ils soient encore réincarnés, ce sont des démons pervers.
La terre est un monde qui a échoué. Il sera détruit ! Personne ne peut plus le sauver ! Le cinquième des sept surveille les ténébreux. Nombreux sont ceux qui ont calomnié le cinquième des sept parce qu’il est un vigilant.
Les ténébreux pour leurs douleurs et leurs fléaux blasphémèrent contre le Dieu du ciel, et ne se repentirent pas de leurs œuvres.
Quand le Moi psychologique parvient à contrôler absolument les quatre corps de péché (physique, éthérique, astral et mental), alors l’INTIME se retire et l’homme se convertit en démon. Des millions de personnes vivant dans le monde sont déjà des démons terriblement pervers. Le règne de la bête est plus ténébreux maintenant que jamais.
Il y a dans l’homme un rayon divin. Ce rayon veut revenir à son étoile qui toujours lui a souri. L’étoile qui guide notre intérieur est un atome super divin de l’espace abstrait absolu. Le nom kabbalistique de cet atome est l’Aïn Soph sacré. Sachez que l’Aïn Soph est secrètement relié au lotus aux mille pétales. L’étoile qui guide notre intérieur (l’Aïn Soph) envoya son rayon au monde pour le rendre conscient de son propre bonheur. Le bonheur sans conscience de son propre bonheur n’est pas le bonheur ; le rayon eut une conscience minérale, végétale et animale.
Quand le rayon (l’Esprit) s’incarna pour la première fois dans le corps humain sauvage et primitif, il s’éveilla en tant qu’homme et eut l’autoconscience de son propre bonheur. Le rayon aurait pu alors retourner à l’étoile qui guide son intérieur. Malheureusement, le désir au sein profond du tourbillon de l’épaisse forêt fit naître le Moi. Les forces instinctives de la nature attrapèrent le mental innocent de l’homme. Et surgit le mirage trompeur du désir. Le moi alors continua à se réincarner pour satisfaire ses désirs. Ainsi nous nous trouvâmes soumis à la loi de l’évolution et du karma.
Les expériences et la douleur compliquèrent le Moi. L’évolution est un processus de complication de l’énergie. Le Moi pluralisé se fortifia et se compliqua avec les expériences. Il est maintenant bien tard. Des millions de personnes se convertirent en monstrueux démons. Seule une terrible révolution peut nous sauver de l’abîme. Quand l’homme dissout le Moi, il y a révolution totale. L’homme peut cesser de souffrir quand il est capable de dissoudre le Moi. La douleur est le résultat de nos mauvaises œuvres. La douleur est à Satan car c’est lui qui fait les œuvres du mal. L’Espace Abstrait Absolu, l’Esprit Universel de Vie, est félicité absolue, suprême paix et abondance.
Ceux qui font de la douleur une mystique, sont les masochistes. Satan fut et est le créateur de la douleur. La douleur corrompt l’homme parce que la douleur est satanique. Personne ne peut se libérer avec la douleur. Il nous faut être alchimistes. Avec l’Alchimie le Moi se dissout. La racine du Moi est le désir. Le désir se transmute avec l’Alchimie. Si tu veux annihiler le désir, il faut le transmuter. Le désir sexuel se transmute en volonté et la volonté est feu. Le désir d’accumulation (convoitise) se transmute en altruisme. La colère (le désir frustré) se transmute en douceur. L’envie (désir frustré) se transmute en la joie pour le bien d’autrui. Les mots du désir se transmutent en Verbe de Sagesse, etc.
Analysez tous les défauts humains et vous verrez qu’ils ont leur assise dans le désir. Transmutez le désir avec l’Alchimie et le désir s’annihilera. Celui qui annihile le désir dissout le Moi. Celui qui dissout le Moi se sauve de l’abîme, et retourne à son étoile intérieure qui toujours lui a souri. Nous pouvons dissoudre le Moi seulement avec la sainte Alchimie. La base fondamentale de l’Alchimie est l’arcane A.Z.F. Les anges et les archanges, les séraphins et les puissances, les trônes, etc., sont le résultat exact de terribles révolutions intérieures.
Nous sommes déjà passés par l’involution (la descente de l’Esprit à la matière). Nous avons déjà horriblement souffert dans l’évolution (processus de complication de l’énergie). Il est urgent maintenant d’opérer une révolution totale (la dissolution du moi). Sur l’unique base de révolutions internes, nous reviendrons peu à peu à l’atome super divin en passant par les états angéliques, archangéliques, séraphiques, logoïques, etc., jusqu’à ce que finalement le rayon se fonde en son étoile (L’Aïn Soph) qui resplendit de bonheur. L’abîme est terriblement douloureux. L’horrible antithèse de l’Aïn Soph est l’abîme.
Le cinquième des sept a répandu sa coupe sur la chaise de la bête, et son règne est devenu maintenant plus ténébreux que jamais. Pauvres habitants de la terre !
« Et le sixième ange (Zachariel) versa sa coupe sur le grand fleuve Euphrate, et son eau a tari afin que la voie des rois qui viennent de l’Orient fût préparée » (Apoc. 16 : 12). L’Euphrate est un des fleuves de l’Éden. Le premier est la terre élémentale des sages (le Tattwa Pritvi). Le deuxième est l’eau élémentale (le Tattwa Apas). Le troisième est l’air élémental (le Tattwa Vayu). Le quatrième est le feu élémental des sages (le Tattwa Tejas).
Dans le feu se résument tous les éléments. Tout sort du feu et revient au feu. Le feu créateur de l’Esprit Saint est le fleuve Euphrate.
Zachariel répand sa coupe sur le fleuve Euphrate, alors il se sèche. Les anglo-saxons et les français sont en train de perdre le pouvoir de créer. L’Euphrate se sèche et les femmes deviennent stériles. En Angleterre et en France, les statistiques enregistrent un plus grand nombre de morts que de naissances. Des milliers d’âmes rentrent chaque jour à l’abîme. On ne donne plus de corps à ces âmes. Le résultat est une quantité mineure de naissances pour une quantité majeure de décès. Le Fleuve Euphrate se sèche pour préparer le chemin aux rois sacrés de l’Orient Interne.
« Et je vis sortir de la bouche du dragon et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète (la science matérialiste) trois esprits immondes comme des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons faisant des miracles qui s’en vont vers les rois de la terre habitée toute entière, pour les rassembler pour le combat de ce grand Jour de Dieu le Tout-Puissant » (Apoc. 16 : 13-14).
Ces trois esprits immondes à la forme de grenouilles constituent le Moi psychologique de tout être humain. Ce sont Coré, Dathan et Abiram. Ce sont les trois traîtres. Ce sont les trois rebelles que nous portons en nous. Le premier est rebelle à la nature. Le deuxième est rebelle à la divine science. Le troisième est rebelle à la vérité.
Le premier est le démon du désir. Le deuxième est le démon du mental. Le troisième est le démon de la mauvaise volonté. Le premier est dans le corps astral, le deuxième dans le corps mental, le troisième est dans le corps de la volonté (corps causal).
Les trois sont le dragon noir à trois têtes. Ce sont Sebal, Hortelut et Stokin, les trois traîtres d’Hiram Abiff. Ce sont trois esprits immondes, ce sont le Moi, l’Ego, le Moi-même. Ces trois immondes esprits font des signaux : bombes H, avions-fusées, merveilles mécaniques, pour leurrer les gens et les rassembler pour la bataille. Ces trois immondes esprits inventent la théorie matérialiste, le matérialisme dialectique, le matérialisme historique, etc.
Ces trois immondes esprits sont érudits en matière de science matérialiste et se rient de tout ce qui a une saveur spirituelle. Ces trois démons font merveille en chimie, physique, médecine, et leurrent les gens par des miracles et des faux prodiges.
« Voici que je viens comme un voleur. Bienheureux celui qui veille et qui garde ses vêtements (sacrés, sans les perdre) afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voit pas sa honte » (Apoc. 16 : 15).
« Et ils les assemblèrent au lieu appelé en hébreu : Armageddon » (Apoc. 16 : 16). Armageddon est la guerre atomique. Les hommes utiliseront bientôt de petites armes de poche avec des projectiles atomiques pour blesser et désintégrer dans l’espace, les bombes atomiques et les fusées chargées d’explosifs nucléaires. Toute l’atmosphère se chargera de particules radioactives mortelles. Des millions de disques volants conduits par d’autres humanités planétaires nous surveillent. Le jour du terrible cataclysme approche et les humanités des autres planètes nous observent.
« Et le septième ange (Orifiel) versa sa coupe dans l’air et il sortit du temple du ciel une grande voix procédant du trône, et qui disait : Cela est fait » (Apoc. 16 :17). L’Ange de Saturne jette sa faux mortelle sur la face de la terre et tout est consommé.
Un monde s’approche de la terre et quand il la heurtera, tout se sera consommé. Cette collision des mondes sera grandement épouvantable.
« Et il y eut des éclairs, des voix et des tonnerres ; et il y eut un grand tremblement de terre, un tremblement de terre tel, si grand, qu’il n’y en a jamais eu de semblable depuis que les hommes sont sur la terre » (Apoc. 16 : 18).
Maintenant on va connaître les hommes ! Maintenant on va savoir qui est qui. Et les ignorants cultivés mordront la poussière. Et les pédants autoritaires de quelques écoles de coquins avaleront la boue. Et les faux prophètes exhiberont leur honte dans l’abîme de ceux qui ont échoué.
Que tremble la terre ! Que hurle le loup de la Loi !
Maintenant, oui, maintenant, on connaîtra les hommes et on en verra beaucoup pleurer comme des prostituées ! Ce temps des considérations est achevé.
Ceux qui assassinèrent les prophètes se retrouveront nus, et ceux qui furent applaudis par la grande prostituée boiront une bile bien amère. Les barbares donnèrent à boire du miel et de la ciguë aux saints. La Loi maintenant les fouettera avec des scorpions. Que vienne la catastrophe ! Maintenant, oui ! Maintenant on saura qui est qui ! Maintenant on connaîtra les hommes !
« Et la grande ville fut divisée en trois parties ; et les villes et les nations tombèrent ; et la grande Babylone vint en mémoire devant Dieu pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. Et toute île s’enfuit et les montagnes ne furent pas trouvées (la terre les avala) » (Apoc. 16 : 19-20).
C’est ce que mérite la grande Prostituée ! Les saints ont déjà dit ce qu’ils avaient à dire. Maintenant que vienne la Tragédie !
L’heure de la Grande Catastrophe est arrivée !
Que vienne la Loi ! Que rugisse l’ouragan ! Que tremble la terre !
Le temps d’attendre est passé. Maintenant la tragédie !
C’est ainsi que parle l’Avatar du Verseau : Franchement, avec sincérité ! Les justes cette fois ne paieront pas pour les pécheurs. Ceci est arrivé une fois, c’est du temps passé.
Les justes seront secrètement sauvés avant la Grande Catastrophe. Rappelez-vous Lot arraché à la cité maudite ; Élie enlevé au ciel dans un char de feu. Les justes, avant le grand cataclysme, seront sortis de la grande Babylone.
Nombre de disques volants viendront jusqu’à la terre. D’autres humanités planétaires nous surveillent ; elles savent quelle heure terrible nous vivons.
Les justes, quelques temps avant l’éclat final (le grand cataclysme) seront secrètement aidés. Comme Élie, ils seront transportés dans un char de feu. Ils vivront sur une autre planète. Et les montagnes s’envoleront dans les airs en lambeaux, en poussière. Et la terre vomira du feu et de l’eau. La terre se convertira en une masse de feu et d’eau.
Le signal ? Le Jour ? L’heure ? Quand il y aura des astronefs capables d’arriver à d’autres planètes. Quand les hommes se prépareront à conquérir et à dominer par la force d’autres humanités planétaires. Quand ils voudront répéter sur d’autres planètes leurs sanglantes et historiques conquêtes.
Vivez alertes et vigilants.
Chaque pas que l’homme fait dans la conquête de l’espace, l’approche de plus en plus du Grand Cataclysme.
Il y aura, avant la grande Catastrophe, d’épouvantables guerres atomiques bien terribles.
« Et une grande grêle du poids d’un talent descend du ciel sur les hommes, et les hommes blasphémèrent Dieu à cause de la plaie de la grêle, car la plaie en est fort grande » (Apoc. 16 : 21).
Chapitre XXVIII – La Prostituée et la Bête
« Et l’un des sept anges qui avait les sept coupes vint et me parla en disant : Viens ici, je te donnerai la sentence de la grande Prostituée (l’humanité) qui est assise sur plusieurs eaux. Avec laquelle les rois de la terre ont commis la fornication ; et ceux qui habitent sur la terre ont été enivrés du vin de sa fornication » (Apoc. 17 : 1-2).
« Et il m’emporta en esprit dans un désert, et je vis une femme assise sur une bête écarlate (la grande bête dont le numéro est 666), pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes » (Apoc. 17 : 3). Les sept têtes de la bête sont les sept péchés capitaux, et les dix cornes signifient que la bête monte de l’abîme et roulera à l’abîme.
« Et la femme (la grande prostituée) était vêtue de pourpre et d’écarlate (c’est ainsi qu’on la symbolise dans les mondes internes), parée d’or, de pierres précieuses et de perles, ayant dans sa main une coupe d’or pleine d’abominations et des impuretés de sa fornication » (Apoc. 17 : 4).
« Et il y avait sur son front un nom écrit : Mystère, Babylone la Grande, la mère des fornications et des abominations de la terre » (Apoc. 17 : 5).
« Et je vis la femme enivrée du sang des saints, et du sang des martyrs de Jésus ; et en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement » (Apoc. 17 : 6).
« Et l’Ange me dit : Pourquoi es-tu étonné ? Je te dirai moi, le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes » (Apoc. 17 : 7).
« La bête que tu as vue était et n’est pas, et va monter de l’abîme et aller à la perdition ; et ceux qui habitent sur la terre dont les noms ne sont pas écrits dès la fondation du monde au livre de la vie s’étonneront en voyant la bête, qu’elle était et qu’elle n’est pas bien qu’elle soit » (Apoc. 17 : 8).
« Ici est l’entendement qui a de la sagesse : les sept têtes sont sept montagnes où la femme est assise » (Apoc. 17 : 9).
Les sept péchés capitaux : colère, convoitise, luxure, envie, orgueil, paresse et gourmandise, sont en relation avec les sept sous-plans, ou régions ténébreuses de l’abîme ; ce sont les sept collines sur lesquelles s’assoit la grande Prostituée.
« Et ils sont aussi sept rois (les sept rois de l’Éden), cinq sont tombés, l’un est, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il faut qu’il demeure peu de temps » (Apoc. 17 : 10).
Les cinq principes inférieurs sont tombés : Âme, Mental, Corps Astral, Corps Éthérique et Physique. L’homme est tombé. Le sixième principe (Âme-conscience) ou BOUDDHI ne tombe jamais et gouvernera la sixième race.
Quand le règne du septième principe viendra, il durera peu de temps. Il y aura alors une race divine : la septième. Le septième principe est l’Intime.
« Et la bête qui était et qui n’est pas, est elle aussi, un huitième. Elle est du nombre des sept et s’en va à la perdition » (Apoc. 17 : 11).
La bête qui était et qui n’est pas est aussi le huitième, c’est l’ombre des Sept Séphiroth, c’est l’Abîme.
« Et les dix cornes que tu as vues sont dix rois qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais reçoivent pouvoir comme rois une heure avec la bête » (Apoc. 17 : 12).
Les dix cornes de la roue tragique monteront et descendront, tourneront avec la roue de la compensation, monteront de l’abîme, s’imposeront et commanderont, tels les dix rois pour rouler à l’abîme, quand la roue de la Némésis complètera son tour fatal.
« Celles-ci (les dix cornes) ont une seule et même pensée, et elles donnent leur puissance et leur pouvoir à la bête » (Apoc. 17 : 13).
« Celles-ci, combattront contre l’Agneau et l’Agneau les vaincra car il est Seigneur des Seigneurs et Roi des rois, avec ceux qui sont avec lui, appelés, élus et fidèles » (Apoc. 17 : 14).
« Et il me dit : les eaux que tu as vues où la prostituée est assise, sont des peuples, des foules, des nations et des langues » (Apoc. 17 : 15).
« Et les dix cornes que tu as vues et la bête, haïront la prostituée et la rendront déserte et nue, et mangeront sa chair et la brûleront au feu » (Apoc. 17 : 16). Quand la roue tragique de la compensation donnera son tour fatal, la prostituée se retrouvera désolée et nue, et les dix cornes tragiques mangeront leurs chairs et la brûleront du feu de la fornication dans les ténèbres de l’abîme.
« Car Dieu a mis dans leur cœur d’exécuter sa pensée et d’exécuter une seule et même pensée, et de donner leur royaume à la bête jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies » (Apoc. 17 : 17).
« Et la femme que tu as vue est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » (Apoc. 17 : 18).
La grande Cité tragique est Babylone la Grande, la mère de toutes les fornications et abominations de la terre, la perverse civilisation moderne.
Pauvres ceux qui n’écoutent pas la parole écrite dans ce livre !
Pauvres habitants de la terre ! Pauvres, pauvres ceux qui trahissent l’œuvre de mon Père !
Chapitre XXIX – Babylone est tombée
« Après ces choses, je vis un autre Ange descendant du ciel ayant un grand pouvoir, et la terre fut illuminée de sa gloire » (Apoc. 18 : 1).
« Et il cria d’une voix forte en disant : Elle est tombée, Babylone la grande (la civilisation perverse de cette race) et elle est devenue la demeure des démons et le repaire de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable » (Apoc. 18 : 2). Oiseaux de crimes, vautours de la guerre, oiseaux de rapine et de haine, etc.
« Car toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa fornication, et les rois de la terre (les puissances du monde) ont commis la fornication avec elle, et les marchands de la terre sont devenus riches par la puissance de son luxe » (Apoc. 18 : 3).
« Et j’entendis une autre voix venant du ciel disant : Sortez du milieu d’elle, mon peuple (gens d’initiés aux mystères christiques), afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas de ses plaies » (Apoc. 18 : 4).
Les justes seront secrètement arrachés de cette grande Cité, et ils seront emportés dans des navires interplanétaires avant la grande Catastrophe.
Les pervers habitants de la terre périront « car ses péchés se sont amoncelés jusqu’au ciel et Dieu s’est souvenu de ses iniquités » (Apoc. 18 : 5).
Les justes vivront sur une autre planète tandis que la terre passera par une grande transformation géologique. Ils retourneront plus tard à ce monde pour former la sixième race. Babylone la grande se convertira en cendres et en sang.
« Donnez-lui comme elle vous a donné et doublez-lui le double selon ses œuvres ; dans la coupe qu’elle a mixtionné, versez-lui le double. Autant elle s’est glorifiée et a été dans les délices, autant donnez-lui du tourment et du deuil. Parce qu’elle dit dans son cœur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve et je ne verrai point le deuil » (Apoc. 18 : 6-7).
« C’est pourquoi en un seul jour viendront ses plaies, mort et deuil et famine, et elle sera brûlée au feu, car le Seigneur Dieu qui l’a jugée est puissant » (Apoc. 18 : 8). La grande Prostituée recueille le fruit de ses mauvaises œuvres. Celui qui sème des éclairs recueille les tempêtes. C’est la loi. La Grande Prostituée recueillera le fruit de ses méchancetés.
La Grande Prostituée sera brûlée du feu de la guerre atomique et du feu cosmique, lequel avec le choc planétaire, convertira le monde en masse de feu et en vapeur d’eau.
Tout ceci s’accomplira dans la Nouvelle Ère du Verseau. Vous verrez avant la Catastrophe finale des choses épouvantables. Le Vatican sera détruit. Les grandes cités du monde réduites en cendres, sang et ruines, les monnaies ne vaudront plus rien et les êtres humains se tueront pour un morceau de pain. * La grande Babylone se convertira en poussière.
« Et les rois de la terre qui ont commis la fornication et qui ont vécu dans les délices avec elle, pleureront et se lamenteront sur elle (les puissants de l’or et de l’argent, les seigneurs du pétrole et les vautours de la guerre) quand ils verront la fumée de son embrasement, se tenant loin (essayant de fuir le désastre), par crainte de son tourment, et disant : Hélas, Hélas, la grande ville de Babylone, la ville forte (la civilisation moderne), car en une seule heure son jugement est venu » (Apoc. 18 : 9-10).
« Et les marchands de la terre pleurent et mènent le deuil sur elle, parce que personne n’achète plus leurs marchandises, marchandises d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, de lin fin, de pourpre, de soie, d’écarlate, tout bois de thuya, tout article d’ivoire, tout article en bois très précieux, en airain, en fer, en marbre, de la cannelle, des parfums, de l’onguent, de l’encens, du vin, de l’huile, de la fine farine, du froment, du bétail, des brebis, des chevaux, des chariots, des esclaves et des âmes d’hommes » (Apoc. 18 : 11-13). Les négociants de la terre font même commerce de l’âme des hommes.
« Et les fruits du désir de ton âme se sont éloignés de toi, et toutes les choses délicates et éclatantes ont péri pour toi, et on ne les trouvera plus jamais » (Apoc. 18 : 14). La guerre atomique en finira avec tout.
Tandis que la catastrophe finale arrive « les marchands de ces choses qui se sont enrichis par elles, se tiendront loin à cause de la crainte (ils fuiront les cités) de son tourment, pleurant et menant le deuil, en disant : Hélas, hélas, la grande ville (la civilisation moderne) qui était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles ! » (Apoc. 18 : 15-16).
« Car en une seule heure, tant de richesses ont été changées en désolation. Et tout pilote et quiconque navigue vers quelque lieu et les matelots, et ceux qui sont occupés sur la mer se tenaient loin. Et voyant la fumée de son embrasement, ils s’écrièrent en disant : Quelle cité était semblable à la grande cité ? » (Apoc. 18 : 17-18).
« Et ils jetèrent de la poussière sur leurs têtes, pleurant et menant le deuil, ils s’écrièrent disant : hélas, hélas ! La grande ville dans laquelle par son opulence, tous ceux qui avaient des navires sur la mer étaient devenus riches ! Car en une seule heure (l’heure du Karma et du châtiment), elle a été désolée ! » (Apoc. 18 : 19).
« Ô ciel, réjouis-toi sur elle, et vous les saints, les apôtres et les prophètes ! Car Dieu a jugé votre cause en tirant vengeance d’elle » (Apoc. 18 : 20).
rayon de la justice cosmique tombera sur cette civilisation perverse de serpents, et il n’y aura aucun remède.
« Et un Ange puissant leva une pierre, comme une grande pierre meulière (la Pierre Philosophale), et la jeta dans la mer (semen christonique), disant (la grande prophétie est scellée) : Ainsi sera jetée avec violence Babylone (la civilisation moderne), et elle ne sera plus trouvée » (Apoc. 18 : 21).
« Et la voix des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de hautbois, et de ceux qui sonnent de la trompette, ne sera plus ouïe en toi. Aucun artisan d’aucun art ne se trouvera plus en toi. Et le bruit de la meule ne sera plus en toi » (Apoc. 18 : 22).
« Et la lumière de la lampe ne luira plus en toi, et la voix de l’époux et de l’épouse ne sera plus ouïe en toi, car tes marchands étaient les grands de la terre (les grands seigneurs des négoces), car par ta magie toutes les nations ont été égarées » (Apoc. 18 : 23).
Ensorcellement est le veau d’or, ensorcellement est l’idolâtrie, ensorcellement est le matérialisme dialectique. Ensorcellement est l’exploitation des âmes, ensorcellement est la Magie Noire, sorcellerie, etc.
Pour tout cela Babylone la Grande sera détruite, la mère de toutes les fornications et abominations de la terre.
« Et en elle a été trouvé le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été immolés sur la terre » (Apoc. 18 : 24).
Chapitre XXX – Le Bouddha Maitreya
« Après ces choses j’entendis comme une grande voix d’une foule nombreuse dans le ciel disant : Alléluia ! Le salut et la gloire et la puissance à notre Dieu ! » (Apoc. 19 : 1).
« Car ses jugements sont véritables et justes, car il a jugé la grande prostituée (l’humanité) qui corrompait la terre par sa fornication, et il a vengé le sang de ses esclaves (les initiés), le réclamant de sa main » (Apoc. 19 : 2).
« Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! Et sa fumée monte aux siècles des siècles » (Apoc. 19 : 3).
« Et les vingt-quatre anciens (du Zodiaque) et les quatre animaux (de l’Alchimie sexuelle) tombèrent sur leurs faces et rendirent hommage à Dieu (la Vérité) qui était assis sur le trône (interne) disant : Amen ! Alléluia ! » (Apoc. 19 : 4).
« Et une voix sortit du trône (que nous avons dans les profondeurs de l’être) disant : Louez notre Dieu, vous tous ses esclaves et vous qui le craignez, petits et grands » (Apoc. 19 : 5).
« Et j’entendis comme une voix d’une foule nombreuse, et comme une voix de grandes eaux (les eaux séminales) et comme une voix de forts tonnerres (la voix des Dieux) disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu, le Tout-Puissant, est entré dans son règne (que nous portons en nous) » (Apoc. 19 : 6).
« Réjouissons-nous, tressaillons de joie et donnons lui la gloire car les Noces de l’Agneau sont venues ; et sa femme (l’Âme) s’est préparée » (Apoc. 19 : 7).
« Et il lui a été donné d’être vêtue de fin lin (la tunique de Maître) éclatant et pur car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » (Apoc. 19 : 8).
« Et il me dit : Écris : Bienheureux ceux qui sont conviés au banquet des noces de l’Agneau. Et il me dit : Ce sont ici les véritables paroles de Dieu » (Apoc. 19 : 9).
« Et je tombai devant ses pieds pour lui rendre hommage. Et il me dit : Garde-toi de le faire, je suis ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus ; rends hommage à Dieu (qui est ton Dieu interne) car l’Esprit de prophétie est le témoignage de Jésus » (Apoc. 19 : 10).
« Et je vis le ciel ouvert : Voici un cheval blanc et celui qui est assis dessus (le cinquième des sept) est appelé Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice » (Apoc. 19 : 11). Celui qui écrit ce livre rend témoignage de cette prophétie parce qu’il est le serviteur Bodhisattva du cinquième des Sept.
Le Fils dit la parole du Père et rend témoignage du Père. Le Père est un avec le Fils et le Fils est un avec le Père.
Le Fils ne se sent pas digne de délacer les sandales du Père. Seul le Père est parfait.
Le Père se réjouit dans le Fils et le Fils se réjouit dans le Père.
Le Bouddha Maitreya Samaël est le Kalki Avatar de la Nouvelle Ère, le cavalier du cheval blanc. Son fils cependant, le pauvre serviteur qui écrit le Message du Verseau, ne se sent réellement même pas digne du mérite de baiser les pieds sacrés du Père.
Le Bouddha Maitreya resplendit de gloire et son fils s’agenouille.
« Et ses yeux sont une flamme de feu, et sur sa tête, il y a plusieurs diadèmes ; et il porte un nom écrit que nul ne connaît sinon lui seul (parce qu’il est écrit en caractère de la langue de Lumière). Et il est vêtu d’un habit teint dans le sang (pendant la bataille contre la Loge Noire dans les mondes suprasensibles), et son nom s’appelle le Verbe de Dieu » (Apoc. 19 : 12-13). L’Avatar de la Nouvelle Ère est un Verbe.
« Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs (la chevalerie du Nirvana), vêtues de fin lin blanc et pur (parce qu’ils sont Maîtres) » (Apoc. 14).
« Et une épée acérée à deux tranchants (la parole) sort de sa bouche afin qu’il en frappe les nations (pour blesser les démons ; aux gens séparés de leur Dieu Interne),et lui (le Verbe) les fera paître avec une verge de fer (dans l’abîme), et lui foulera la cuve de vin de la fureur de la colère de Dieu le Tout-Puissant » (Apoc. 19 : 15). Les ténébreux ont lutté contre le Verbe, mais le Verbe foule le pressoir du vin de la fureur et les jette à l’abîme.
« Et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit (avec des caractères sacrés sur une ceinture) : Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apoc. 19 : 16).
Le pouvoir du Roi n’est pas au front. Le pouvoir du Roi est dans le sexe. Le sceptre des rois sacrés, les deux colonnes du Temple et la croix du Rédempteur, sont fait du bois de l’arbre du bien et du mal. C’est l’arbre de la connaissance (le sexe). Quand l’homme et la femme s’unissent sexuellement, quelque chose se crée. En recevant le feu sacré de l’Esprit Saint, nous nous convertissons en rois et en seigneurs de la nature.
Le Kundalini est le feu de l’Esprit Saint, le Kundalini se déroule, évolue, et progresse à l’intérieur de l’aura du Maha Choan. Le Maha Choan est l’Esprit Saint, le troisième Logos que nous trouvons dans la forge incendiée de Vulcain. Cette forge est le sexe. Le Kundalini ne s’éveille seulement qu’avec la Magie Sexuelle (l’arcane A.Z.F.).
Le grand sage allemand Krumm-Heller dit dans la huitième leçon du cours zodiacal, la chose suivante : « Au lieu du coït qui aboutit à l’orgasme, on doit se prodiguer mutuellement de douces caresses, des phrases amoureuses et de délicats attouchements en maintenant constamment l’esprit à part de la sexualité animale, soutenant constamment la spiritualité la plus pure, comme si l’acte était une véritable cérémonie religieuse ».
« L’homme cependant peut et doit introduire le pénis, et le maintenir dans le sexe féminin, afin qu’aux deux survienne une sensation divine qui peut durer des heures entières, le retirant au moment où s’approche le spasme, pour éviter l’éjaculation du semen, on aura de cette manière chaque fois plus envie de se caresser ». On ne doit répandre le semen, ni dans la vulve, ni hors d’elle, ni sur les cotés, ni à aucun endroit.
Le docteur Krumm-Heller poursuit : « Ceci peut se répéter autant de fois qu’on le veut sans que survienne jamais la fatigue, car tout au contraire, c’est la Clef Magique pour être journellement rajeuni, en maintenant le corps sain et en prolongeant la vie ; cette magnétisation est une source constante de santé ».
« Sachons que dans le magnétisme ordinaire, le magnétiseur communique des fluides au sujet, et si le premier a ses forces développées, il peut guérir le deuxième. La transmission du fluide magnétique se fait d’ordinaire par les mains et les yeux ; cependant il est nécessaire de dire qu’il n’y a pas de conducteur plus puissant, mille fois plus puissant, mille fois supérieur aux autres, que le membre viril et la vulve comme organe de réception ».
« Si beaucoup de personnes pratiquent cela, la force et le succès se répandront autour d’eux, pour tous ceux qui se mettent en contact commercial ou social avec eux ; mais dans l’acte de magnétisation divine et sublime auquel nous nous référons, les deux, homme et femme, se magnétisent réciproquement, l’un étant pour l’autre comme un instrument de musique, lequel, quand on en joue, lance des sons prodigieux de douces et mystérieuses harmonies. Les cordes de cet instrument sont distribuées dans tout le corps, les lèvres et les doigts étant ses pulsateurs principaux, à condition que préside à cet acte la pureté la plus absolue, qui est celle qui nous rend Mage en cet instant suprême ».
Il y a dans ces paragraphes du Maître Huiracocha, la clef pour éveiller le Kundalini. C’est l’arcane A.Z.F. C’est le Grand Arcane.
Quand le grand poète français Cazotte écrivit son fameux livre intitulé « Le Diable Amoureux », il fut visité par un homme enveloppé dans une cape. Ce mystérieux personnage était le Maître Zanoni. Le mystérieux visiteur fit ensuite quelques secrètes salutations que Cazotte ne comprit pas. Cazotte n’était pas Initié mais Zanoni l’initia.
Le style dans lequel fut écrit « Le Diable Amoureux » est proche de l’Arcane A.Z.F.
Zanoni communiqua le Grand Arcane au poète français de bouche à oreille. Nous-nous rappelons encore les terribles prophéties de mort au cours du fameux banquet de Cazotte.
Quelques Initiés voulurent révéler le Grand Arcane et d’autres s’y opposèrent. Cazotte exalté par la sagesse prédit aux uns l’exil, aux autres l’échafaud, le suicide, les poignards, le venin, et finalement prédit sa propre mort sur l’échafaud. Toutes les prophéties de Cazotte s’accomplirent avec une étonnante exactitude.
Un autre personnage merveilleux est le puissant et énigmatique Comte Cagliostro. Cet homme à l’âge indéchiffrable est un vrai Maître qui a l’élixir de longévité. Personne ne peut avoir cet élixir s’il n’a pas travaillé avec l’Arcane A.Z.F.
Cagliostro avala la terre dans la sépulture et s’en échappa parce qu’il avait reçu l’élixir de longévité. Cagliostro pratiqua la Magie Sexuelle intensément. Cagliostro fut disciple du Comte de Saint Germain.
Cagliostro fut alchimiste. Il transmutait le plomb en or et fabriquait de vrais diamants. On connut ce Maître dans différents endroits du monde. Parfois il usait d’un certain nom dans tel pays, puis d’un autre dans tel autre. On le connut sous le nom de Tis-chio, Milissa, Belmonte, D’anna, Phénix, Pellegrini, Balsamo, Mesmer, Harut et Cagliostro, selon ce que raconte le fameux procès du « Collier de la Reine », titre d’une œuvre d’Alexandre Dumas. Ragon commet le crime de calomnier le Grand Copte. Eliphas Levi calomnie lui aussi le Comte de Cagliostro en l’accusant d’être un Mage Noire. Le Grand Copte vécut en Allemagne avec le fameux Schrader, et en Angleterre avec l’insigne théosophe Georges Coston.
Cagliostro grâce à sa science de la Pierre Philosophale sauva la vie du Cardinal Archevêque de Rohan.
La baronne d’Oberkirch dit du Grand Copte ce qui suit : « Il n’était pas absolument beau mais jamais je ne vis semblable physionomie. Son regard plus que profond était surnaturel », « Je ne savais plus définir l’expression de ses yeux, ils étaient à la fois glace et feu, influençant de manière irrésistible, attirant et déjà rejetant. »
Il eut à Strasbourg beaucoup de disciples alchimistes. Cagliostro fut jugé par l’Inquisition, enfermé à la Bastille et ensuite dans la forteresse de Leone.
L’Inquisition le condamna à mort mais l’énigmatique et puissant Comte de Cagliostro disparut mystérieusement de la prison.
La mort ne peut rien contre Cagliostro. Cagliostro vit encore avec son même corps physique, car quand un maître a avalé la terre dans le sépulcre, il est le Seigneur des vivants et des morts.
Personne ne peut parvenir à ces hauteurs Initiatiques sans la pratique secrète de la Magie Sexuelle. Celui qui rejette le Grand Arcane est un véritable sot.
Ce que les grands initiés antiques souffrirent fut lourd, et nombreux furent ceux qui périrent dans les épreuves secrètes quand ils aspiraient au secret suprême du Grand Arcane. Nous remettons aujourd’hui publiquement l’Arcane A.Z.F. imprimé dans ce livre. Celui qui rejette ce précieux trésor est un imbécile.
Un autre qui se réalisa dans la Magie sexuelle fut Saint Germain. Le comte de Saint Germain, Maître de Cagliostro, se rajeunissait à volonté et apparaissait ou disparaissait instantanément quand on s’y attendait le moins. Le Comte de Saint Germain se donnait même le luxe de passer pour mort, d’entrer dans la tombe pour s’en échapper ensuite avec son corps en état de Jinas.
Ces maîtres en général, qui avalèrent la terre, accomplissent leur mission dans quelques pays et se donnent ensuite le luxe de passer pour morts afin de clore un chapitre de leur vie immortelle. Suivant les mémoires d’une certaine dame aristocrate contemporaine de Louis XV, et jusqu’en 1723, Saint Germain lui apparut en pleine jeunesse de nombreuses années après être mort, pour lui prédire la Révolution Française et la mort tragique de Louis XVI. Saint Germain alors désigna les très mauvais ministres français et défia leurs colères, se rendant invisible et insaisissable à volonté.
Saint Germain fut le musicien rival de Paganini (Paganini est un mage noir).
Saint Germain a le don des langues. Il parle correctement toutes les langues du monde. Ce Grand Maître fut conseiller des Rois et des Savants. Il lisait les lettres fermées, apparaissait et disparaissait comme la foudre. Il transmutait le plomb en or et fabriquait des diamants en vivifiant le charbon. On croyait qu’il était né à Jérusalem et qu’il était âgé de plus de deux ou trois mille ans. Nous savons que le comte de Saint Germain vit encore avec son même corps physique. Ce Grand Maître travailla avec l’arcane A.Z.F., c’est-à-dire qu’il pratiqua intensément la Magie sexuelle. C’est à ceci que son pouvoir est dû, il reçut l’élixir de longévité pour cette raison. Saint Germain travaille avec le rayon de la politique mondiale. Il est dommage que Marie-Antoinette n’ait pas écouté les conseils de Saint Germain.
Cagliostro fut le meilleur disciple de Saint Germain. Cagliostro vécut à l’époque de Jésus-Christ ; il fut ami de Cléopâtre en Égypte ; il travailla pour Catherine de Médicis ; il fut le Comte Phénix, etc. Cagliostro, le disciple d’Altotas, vit encore avec son corps physique sans que la mort ait pu couper le fil de sa précieuse existence.
Saint Germain se trouva en Europe avant la deuxième guerre mondiale et retourna ensuite à son sanctuaire au Tibet. Le Roi n’est pas au front mais bien dans le sexe.
Toutes les disciplines de yoga, toute la Kriya, culminent dans le suprême secret du Grand Arcane. Quand un yogi y est préparé, il reçoit l’arcane A.Z.F. de bouche à oreille. L’Ordre Sacré du Tibet a l’obligation de communiquer l’arcane A.Z.F. de bouche à oreille.
Cet ordre est composé de 201 membres. Le plan majeur compte 72 Brahmanes. La méditation suprême et l’absolue adoration nous emportent à l’extase (Samadhi). Tout Maître du Samadhi (extase) est un illuminé.
Nous devons savoir cependant que l’illumination est une chose et la réalisation une autre chose distincte de la première. Un Maître du Samadhi (extase) peut au cours de ses états de suprême adoration, sortir le mental du moi où il est normalement embouteillé, et vivre vraiment la Vérité. Ceci ne signifie cependant pas incarner la Vérité. Le mental après l’extase revient s’embouteiller dans le moi pluralisé, et le mystique continue la même vie tragique et douloureuse. Uniquement en incarnant la Vérité, il y a révolution totale dans l’homme. Celui qui veut incarner la Vérité doit édifier le temple sur la pierre vive. Cette pierre vive est le sexe.
Le temple de la sagesse a sept colonnes : ce sont les sept degrés de pouvoir du feu. Ce sont sept serpents : deux groupes de trois, avec le sublime couronnement de la septième langue de feu qui nous unit à l’Un, à la Loi, au Père.
Le premier serpent appartient au corps physique. Le deuxième au corps vital, le troisième à l’astral, le quatrième au mental, le cinquième au corps de la volonté, le sixième au corps bouddhique, et le septième à l’Intime. Ce sont les sept échelles de la connaissance. Les sept serpents ne se lèvent pas tous ensemble. Le magistère du feu est très difficile et on y avance par degrés.
Il faut d’abord lever le premier serpent, ensuite le deuxième ; plus tard le troisième, etc. Le yogi qui ne pratique pas l’arcane A.Z.F. est un jardin sans eau. Pratiquez le yoga, mais travaillez avec le Grand Arcane dans le magistère du feu.
Si toi, cher lecteur, tu supposes qu’il y a un autre chemin pour le développement, l’évolution et le progrès de Kundalini, Samaël Aun Weor, le Bouddha Maitreya de la Nouvelle Ère du Verseau, te jure solennellement que tu te trompes absolument. On n’a jamais connu dans aucune école de mystères de cette terre, ou des autres planètes de l’infini, un autre chemin opposé ou distinct du sexe.
Si tu es déjà âgé, si tu ne peux plus avoir de contact sexuel ; si tu es déjà vieux, si tu es malade, si tu comprends que ton véhicule physique ne te sert plus pour travailler avec l’Arcane A.Z.F., alors entraîne-toi dans l’astral.
Prépare-toi, mon fils, avec la concentration, la méditation et l’adoration. Sois chaste en pensée, parole et œuvre. Comprends tes erreurs. Annihile non seulement le désir, mais même jusqu’à l’ombre du désir. Prépare-toi mon fils, avec la compréhension créatrice, et remets ton travail avec l’Arcane A.Z.F. pour la future réincarnation.
Tu es âgée ? Tu es âgé ? Tu es invalide ? Alors ne te décourage pas, mon enfant aimé. Ne t’emplis pas d’affliction. Tu pourras dans la future réincarnation travailler avec l’Arcane A.Z.F., et tu te convertiras en un Dieu.
Cependant si tu es plein de jeunesse, si tu n’es pas impotent, si tu es un mâle complet, et que tu rejettes le Grand Arcane pour continuer à forniquer, dissimulé dans les spéculations du mental, pauvre de toi ! Pauvre ! Pauvre ! Il vaudrait mieux que tu ne sois jamais né, parce que maintenant, tu rouleras à l’abîme inévitablement.
Le sophisme selon lequel il y a beaucoup de chemins qui mènent à Dieu est faux, d’une fausseté totale. Notre Adorable Sauveur Jésus ne nous montra qu’un seul chemin étroit et une porte étroite, et dit :
« Faites en sorte d’entrer par la porte étroite (le sexe) parce que je vous dis que beaucoup essaieront d’entrer, et ne le pourront pas. Après que le Père de famille se sera levé et aura fermé la porte, et que vous commencerez à être dehors et à appeler à la porte en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Il vous répondra en disant : Je ne sais pas d’où vous êtes. Alors, vous commencerez à dire : Devant toi nous avons mangé et bu, et tu as enseigné sur nos places ; et il vous dira : Je vous dis que je ne sais pas d’où vous êtes, écartez-vous de moi, ouvriers d’iniquité. Il y aura pleurs et grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous en serez exclus ».
Ceux qui supposent pouvoir incarner le Verbe sans l’Arcane A.Z.F. sont des ignorants. L’Akasha est l’Agent du Son. Le Kundalini est Akashique. Sans l’Akasha, le Verbe ne peut s’incarner parce que l’Akasha est l’Agent du Son. Il faut pour incarner le Verbe, lever le serpent akashique. Le Kundalini (Feu akashique) se fait créateur avec la parole. Le Kundalini est le véhicule du Verbe Créateur. L’Énergie créatrice du Maha Choan est sexuelle et parle dans le Larynx Créateur. Personne sans l’Arcane A.Z.F. ne peut incarner le Verbe.
Le cinquième des sept, le Verbe du Verseau, vous dit : « Le roi n’est pas au front, il est dans le sexe. »
Dans le fond de toutes les écoles de mystères, il y a le Grand Arcane. Si tu rejettes le Grand Arcane, pauvre toi ! Pauvre, pauvre toi ! Si ton mental est plein de théories et que tu jettes ce livre, en disant : Un livre de plus, comme j’en ai déjà tant lu, pauvre, pauvre, pauvre toi ! Pour avoir rejeté la parole ; tu auras insulté le Verbe, tu auras signé ta propre sentence de mort, et tu rouleras à l’abîme. Cher lecteur nous ne sommes pas en train de menacer, nous avertissons.
La vie a initié son retour à la grande Lumière. Le jugement final a déjà eu lieu et les temps de la fin sont arrivés. Ceux qui ne sont pas capables de lever leur serpent par le canal médullaire ne pourront monter avec la vie, qui retourne à l’Absolu, et s’enfonceront dans l’abîme. Ils se convertiront en démons.
« Et je vis un ange se tenant dans le soleil, et il cria à haute voix, disant à tous les oiseaux qui volent par le milieu du ciel : Venez, assemblez-vous au grand souper du Grand Dieu. afin que vous mangiez la chair des rois, et la chair des chefs, et la chair des puissants, et la chair des chevaux et de ceux qui sont assis dessus, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands » (Apoc. 19 : 17-18).
La guerre atomique et la Grande Catastrophe qui approche en finira avec tous, petits et grands.
« Et je vis la bête et les rois de la terre et leurs armées rassemblés pour livrer combat à celui qui était assis sur le cheval et à son armée » (Apoc. 19 : 19).
Les légions ténébreuses commencèrent à entrer dans l’Avitchi (abîme) après le jugement final fait en 1950. Alors commencèrent les grandes batailles dans les mondes astral et mental. Et la bête et les ténébreux de la Grande Loge Noire se regroupèrent pour faire la guerre contre celui qui était assis sur le cheval (le Verbe) et contre son armée.
Le Bodhisattva qui écrit ce livre rend témoignage de ces batailles, que la Loge Noire a lancé contre celui qui est son Père qui est en secret.
Le jugement final était urgent, ainsi que l’entrée des ténébreux à l’abîme. Ces batailles dans les mondes internes se répercuteront dans le monde physique par des guerres atomiques et d’épouvantables catastrophes.
« Et la bête fut prise (dans l’abîme) et avec elle, le faux prophète (l’intellectualisme matérialiste) qui était avec elle, qui avait fait devant elle les miracles par lesquels il avait séduit ceux qui recevaient la marque de la bête (avec ses miracles et ses faux prodiges, telles que la bombe à hydrogène, atomique, surprenantes inventions, et finalement sa tour de Babel), avec laquelle il avait trompé ceux qui prirent le signe de la bête (les cornes) et ceux qui rendaient hommage à son image (la science matérialiste). Ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang de feu embrasé par le soufre » (Apoc. 19 : 20). Ce lac de feu ardent en soufre, est le feu de la passion et du désastre, l’abîme, l’Avitchi, la huitième sphère submergée, les enfers atomiques de la Nature.
« Et le reste fut tué par l’épée de celui qui était assis sur le cheval, laquelle sortait de sa bouche, et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apoc. 19 : 21).
Quand quelqu’un ayant un corps entre à l’abîme, l’Antakarana se rompt entre le quatrième et le cinquième principe humain. Ces quaternaires séparés de la triade spirituelle sont des démons.
Quand une personne est très perverse, l’Esprit l’abandonne.
Ces personnes sans Esprit sont des démons. Quand l’Esprit sort du corps définitivement, ces personnes passent par la mort, bien qu’elles continuent à vivre. L’Esprit alors figure dans le registre des désincarnés.
Il existe actuellement beaucoup de personnes qui n’ont plus d’Esprit (l’Intime). Toute personne qui perd l’Intime se convertit en démon. Tout démon appartient à l’abîme. Tous ceux qui luttent contre le Verbe meurent par la terrible épée qu’il tient dans sa bouche. Toutes ces tragédies, toutes ces catastrophes, toutes ces prophéties, tous ces cataclysmes, ont une base très solide. Cette base est le retour à la vie, à l’Absolu.
Ceux qui ne sont pas capables de lever le serpent sur la verge ne peuvent pas retourner à l’Absolu, car le retour est interne et se fonde sur chaque pas du serpent. Le serpent doit monter les 33 degrés de la moelle épinière.
Nous devons retourner en montant par les sept échelles de la connaissance. Nous devons retourner par chacun des sept degrés de pouvoir du feu. Nous ne pouvons pas retourner avec des théories, parce qu’aucun de nous n’est enfant d’une théorie. Chacun d’entre nous est enfant d’un homme et d’une femme.
La question est sexuelle parce que nous existons par le sexe. Ceux qui commettent l’erreur de rejeter l’Arcane A.Z.F. s’enfonceront dans l’abîme inévitablement. Ceux qui ne voudraient pas s’y enfoncer doivent commencer à monter la septuple échelle du feu ardent.
Rappelez-vous que l’abîme est plein de gens remplis de bonnes intentions.
Rappelez-vous que l’abîme est rempli de gens qui se sentent parfaits et saints. Beaucoup de fornicateurs mystiques entreront à l’abîme.
Ceux qui disent : Je ne pratiquerai pas l’Arcane A.Z.F., je suis ma religion, mon école est meilleure, mon système est supérieur, il y a d’autres chemins, etc., s’enfonceront dans l’abîme parce qu’en fuyant la porte de l’Éden (le sexe), ils rencontreront la porte de l’abîme.
Nous sommes sortis de l’Éden par la porte étroite du sexe. Et nous ne pouvons retourner à l’Éden seulement que par cette porte. L’Éden est le sexe même.
Le retour de la vie à l’Absolu signifie la chute de la grande Babylone, la catastrophe et le désastre final.
Nous, les frères du temple, avions déjà remis, autrefois, l’Arcane A.Z.F. à l’humanité de l’antique Terre-Lune. Ceux qui acceptèrent alors le Grand Arcane s’élevèrent à cet état angélique. Nous fîmes à cette époque de l’antique Terre-Lune les mêmes avertissements. Notre travail fut réalisé quand l’humanité lunaire eut atteint l’âge où actuellement se trouve l’humanité terrestre. La vie alors commence son retour à l’Absolu, et nous, les frères, accomplissons toujours le devoir d’avertir et d’enseigner. Ceux qui autrefois dans l’antique Terre-Lune rejetèrent le Grand Arcane, se convertirent en démons lunaires terriblement pervers. Ces démons sublunaires demeurent maintenant dans l’abîme.
Quelques être humains de la cinquième Race racine de la Lune acceptèrent le Grand Arcane bien tard et actuellement, ils se lèvent jusqu’à l’état angélique. À ce groupe de retardataires, on donna une nouvelle demeure. Ce groupe vit actuellement sur une autre planète.
Les frères Max Heindel et Rudolf Steiner commirent l’erreur de supposer que la lune est un fragment de terre projeté dans l’espace. Nous qui avons travaillé autrefois avec l’humanité, savons que la lune fut une terre de l’espace, plus antique que notre planète terre.
La lune est la mère de la terre parce que la vie qui évolue sur notre planète terre fut autrefois incarnée dans la lune.
En d’autres temps, quand la vie commença son retour à l’Absolu, là-bas dans l’antique Terre-Lune, elle vécut également sa terrible Apocalypse. Maintenant quand la grande vie aura absolument abandonné la terre, cette dernière se convertira en une nouvelle lune.
Les sphères sublunaires constituent l’abîme.
Nommer la Vierge dans ces régions ténébreuses équivaut à provoquer la colère des démons.
Les ténébreux haïssent la Vierge et attaquent furieusement quiconque s’aventure à la nommer dans ces régions.
La Vierge Mère du monde est la Kundalini.
Les ténébreux haïssent la Grand-mère qui, convertie en serpent de feu, monte par le canal médullaire.
Quand le serpent descend depuis le coccyx, il se convertit en la queue de Satan. Le serpent descendant est l’horrible serpent tentateur de l’Éden.
Le serpent chez les anges monte victorieusement par le canal médullaire. Le serpent chez les démons est la queue de Satan.
Chapitre XXXI – Le Millénaire et le Jugement
« Et je vis un ange descendant du ciel (le cinquième des sept) ayant la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main » (Apoc. 20 : 1).
« Il saisit le dragon, le vieux serpent (Yahvé) qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans » (Apoc. 20 : 2).
En l’année 1950, le génie du mal dont le nom est Yahvé entra dans l’abîme. Yahvé paye un terrible karma. Yahvé est un Ange tombé, terriblement pervers. Yahvé est ce démon qui tenta Jésus dans le désert et qui, en le tentant, lui disait ITABABO. Yahvé est le Chef suprême de la Loge Noire. Yahvé est l’auteur secret de la crucifixion de notre Adorable Sauveur. Yahvé est le pôle antithétique de Jésus. Les soldats Romains qui crucifièrent l’Adorable constituent la garde d’honneur de Yahvé. Yahvé est maintenant crucifié dans l’abîme. C’est son Karma ; la croix du diable est inversée.
Yahvé est crucifié la tête en bas, pieds en haut. Le peuple Juif adore Yahvé et suit Yahvé.
Le cinquième des sept « le jeta dans l’abîme, et l’enferma, il mit un sceau sur lui, afin qu’il ne trompe plus les nations jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après cela il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » Apoc. 20 : 3).
Yahvé et ses légions demeureront dans l’abîme un âge entier. Il est ensuite nécessaire qu’il soit détaché un peu plus de temps.
Il faut donner aux perdus une dernière occasion de se repentir.
« Et il sortira pour égarer les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, pour les assembler pour le combat, eux dont le nombre est comme le sable de mer » (Apoc. 20 : 8).
« Et ils montèrent sur la largeur de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité bien-aimée ; et du feu descendit du ciel de la part de Dieu et les dévora » (Apoc. 20 : 9).
Pauvres, pauvres ! De ces malheureux, qui ne savent pas profiter de la dernière occasion, très brève qu’on donnera aux perdus. Ceux-là s’enfonceront éternellement dans l’abîme.
« Et le diable qui les avait égarés fut jeté dans l’étang de feu et de soufre où sont la bête et le faux-prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit aux siècles des siècles » (Apoc. 20 : 10).
« Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; des livres furent ouverts (du Karma) et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres » (Apoc. 20 : 12).
Chaque être humain a son propre livre. Les œuvres de chaque être humain sont écrites dans son livre en caractères sacrés.
« Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l’Hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés chacun selon leurs œuvres » (Apoc. 20 : 13).
« Et la mort et l’Hadès furent jetés dans l’étang de feu : ceci est la seconde mort » (Apoc. 20 : 14).
« Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu » (Apoc. 20 : 15).
La vie a commencé son retour à la Grande Lumière. Les temps de la fin sont arrivés. Des millions d’êtres humains aussi nombreux que les grains de sable de la mer, ont déjà les cornes au front et la fatale marque dans les mains. Yahvé fut attaché dans l’abîme et les multitudes l’adorent.
« Et je vis des trônes et ils s’assirent sur eux et il leur fut donné de faire jugement ; et je vis les âmes des égorgés pour le témoignage de Jésus et pour la Parole de Dieu, et qui n’avaient pas adoré la bête, ni son image, et qui ne reçurent pas le signe à leurs fronts, ni sur leurs mains et vécurent et régnèrent avec le Christ mille ans (un grand âge) » (Apoc. 20 : 4).
Depuis les temps antiques, tous ceux qui acceptèrent l’arcane A.Z.F. se transformèrent en rois et prêtres de la nature. Ils gouverneront maintenant sous les ordres du Christ dans la Nouvelle Ère.
Ceci est la première résurrection ; et les rois se réincarneront, les rois divins, pour gouverner.
« Bienheureux et saint, celui qui a part dans la première résurrection. La seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux ; avant, ils seront prêtres de Dieu et du Christ et régneront avec lui, mille ans (un âge) » (Apoc. 20 : 6).
La seconde mort est épouvantable et grandement terrible. Dans l’abîme les ténébreux se désintègrent lentement jusqu’à mourir. C’est cela la seconde mort.
Ceux qui acceptent l’arcane A.Z.F. se sauveront de l’abîme et de la seconde mort. Ils se convertiront en dieux et pourront chanter : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
Troisième Partie
LA NOUVELLE JÉRUSALEM
« SICUT SUPERIUS SICUT QUOT INFERIUS »
Chapitre XXXII – La Nouvelle Jérusalem
« Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre (la terre du futur après la Grande Catastrophe) car le premier ciel et la première terre (l’actuelle) s’en étaient allés, et la mer n’est plus » (Apoc. 21 : 1).
« Et je vis la Sainte Cité, la Nouvelle Jérusalem (la terre de la future Sixième Race), descendant du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse ornée pour son mari (le Christ) » (Apoc. 21 : 2).
« Et j’entendis une grande voix venant du ciel disant : Voici l’habitation de Dieu et avec les hommes, il habitera et ils seront son peuple, et Dieu lui-même (Interne) sera avec eux leur Dieu » (Apoc. 21 : 3).
« Dieu essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées » (Apoc. 21 : 4).
« Et celui qui était assis sur le trône (le Dieu Interne) dit : Voici je fais toutes choses nouvelles. Il me dit : écris parce que ces paroles sont fidèles et véritables » (Apoc. 21 : 5).
« Et il me dit c’est fait. Je suis l’Alpha et l’Omega, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je lui donnerai de la source de vie gratuitement » (Apoc. 21 : 6). Réellement, il est l’Alpha et l’Omega, le début et la fin de toutes choses.
L’homme a le corps, l’âme, l’Intime. Par delà l’Intime, tout homme a trois profondeurs. La première est à l’origine de la vie ; la deuxième à l’origine de la parole ; la troisième à l’origine de la force sexuelle.
Ces trois profondeurs divines de chaque homme constituent le resplendissant Dragon de Sagesse. Chaque homme a son Dragon de Sagesse. Il est le Dieu Interne. Et il est l’Alpha et l’Omega. Le début et la fin. Il est le Christ Interne que l’homme a besoin d’incarner en lui.
« À celui qui a soif, il donnera, gratuitement, de la fontaine de l’eau de la vie. Heureux celui qui saura boire des eaux pures de la vie, parce qu’il n’aura plus jamais soif » (Jean 4 : 14). La clef est dans l’arcane A.Z.F.
Le feu (I=Ignis) doit féconder l’eau (A=Aqua) afin que naisse l’Esprit (O=Origo ; Principe Esprit).
Le grand Maître Huiracocha a largement parlé du I.A.O. dans son « Logos, Mantra, Magie », et dans sa nouvelle « Rose-Croix ». Ce mantra se vocalise lettre par lettre en séparant chaque lettre, et en prolongeant le son de chaque lettre, à l’instant précis de la connexion avec l’épouse (la prêtresse). Ainsi le serpent sacré s’éveille-t-il.
Celui qui vaincra (la passion sexuelle) possèdera toutes choses et je serai son Dieu (je m’incarnerai en lui) et il sera mon fils (parce qu’il s’est christifié). Mais les ténébreux (peureux, lâches, incrédules), les abominables et les homicides, les fornicateurs et les sorciers, les idolâtres et tous les menteurs, leur partie sera le lac ardent de feu de soufre qui est la seconde mort » (Apoc. 21 : 7-8).
Le lac ardent de feu et soufre est le lac de la passion charnelle. Ce lac, ce sont les bas-fonds animaux de l’homme, et sa région atomique est l’abîme. Là, les ténébreux se désintègrent lentement jusqu’à mourir. C’est cela, la seconde mort.
« Et l’un des sept anges qui avaient eu les coupes des sept dernières plaies, vint et me parla, disant : Viens ici, je te montrerai l’épouse de l’Agneau » (Apoc. 21 : 9).
L’être humain peut voyager en corps astral vers n’importe quel endroit du monde ou de l’enfer. La clef pour sortir consciemment en corps astral est la suivante : Couché sur le dos dans son lit, le disciple vocalisera en s’endormant les syllabes LA RA. L’étudiant vocalisera ces deux syllabes séparément, sans les unir, ainsi :
LA… RA…
La vocalisation de ces deux syllabes sacrées se fait mentalement.
Ces deux syllabes ont le pouvoir de faire vibrer intensément l’énergie sexuelle. Le disciple en vocalisant s’endormira tranquillement dans son lit. Quand l’étudiant vocalise ces deux syllabes, il fait vibrer les énergies sexuelles, les énergies créatrices du Troisième Logos.
Ces sortes d’énergies lorsqu’elles vibrent intensément produisent un son très doux et paisible, quelque chose de semblable au chant du grillon. L’étudiant doit apprendre à conduire ce son. C’est la voix subtile qui nous confère le pouvoir de sortir consciemment en corps astral. L’étudiant au moment où il entend le son mystique doit se lever de son lit et se diriger à n’importe quel endroit du monde. Il n’est pas question de se lever mentalement. Il faut traduire ce que nous enseignons en faits.
Le disciple en se levant se détache du corps physique et il peut alors entrer dans les mondes supérieurs pour étudier les grands mystères de la vie et de la mort. Quiconque veut apprendre à chanter les deux syllabes sacrées, écoutera la Flûte Enchantée de Mozart. Cette œuvre fut une initiation que Mozart reçut en Égypte.
Le prophète fut sorti de son corps en esprit et emporté pour voir la Jérusalem Céleste. « Et il m’emporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la Sainte Cité Jérusalem descendant du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu, son luminaire était semblable à une pierre très précieuse, comme une pierre de jaspe cristallin » (Apoc. 21 : 10-11).
Cette pierre très précieuse, comme une pierre de jaspe, sont les organes sexuels des christifiés. La pierre resplendit comme du cristal. Rappelons-nous le cristal, verre liquide, flexible, malléable. Ce verre est le semen christonique, Vitriol (Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Ocultum Lapidem : Visite l’intérieur de la terre où en la rectifiant, tu trouveras la Pierre Philosophale). Cette pierre occulte est la Pierre Philosophale. Il faut chercher à l’intérieur de notre terre philosophique, où en la rectifiant, nous trouverons cette pierre très précieuse comme une pierre de jaspe, resplendissante comme du cristal.
Inmisio membri virilis in vaginam sine ejaculatio Seminis.
Le sage Huiracocha dit : « Essayez-le. La position décrite peut durer une heure, et on sentira une sensation d’ineffable bien-être. Poitrine contre poitrine, les deux plexus solaires en contact immédiat, tous les centres astraux superposés permettent un échange de courant pour établir une juste androgynéité ».
Tout initié lève sa propre Jérusalem sur la pierre vive. Cette pierre est le sexe. Il existe la Jérusalem de l’homme, la Jérusalem d’en haut et la Jérusalem d’en bas. « Sicut que superius Sicut quod inferius ».
Les mondes supérieurs sont la Jérusalem d’en haut. La terre de la future sixième race est la Jérusalem d’en bas. L’homme avec tous ses véhicules christifiés est la Jérusalem humaine. La Nouvelle Jérusalem resplendit de gloire.
« Elle avait une grande et haute muraille avec douze portes (les douze portes zodiacales dans l’univers et dans l’homme) et aux portes, douze anges (zodiacaux), et des noms écrits qui sont ceux des douze tribus d’Israël » (Apoc. 21 : 12). Les douze types fondamentaux en lesquels se divise l’humanité, en accord avec l’influence des douze signes zodiacaux.
« Comme il en est en haut, il en est en bas ». L’homme a douze facultés gouvernées par douze anges atomiques. Il existe dans l’espace étoilé et dans l’homme douze signes zodiacaux. Il est nécessaire de transmuter l’énergie sexuelle et de la faire passer par les douze portes zodiacales de l’organisme humain.
Le prophète continua à parler des douze portes zodiacales comme suit : « À l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes et à l’occident trois portes » (Apoc. 21 : 13).
« Et la muraille de la cité avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’Agneau » (Apoc. 21 : 14). Les douze signes du zodiaque et les douze sphères énergétiques qui se pénètrent et s’interpénètrent sans se confondre.
Dans les douze plans, l’humanité solaire se réalise totalement. L’Arcane douze est le fondement de la Jérusalem Céleste. L’Arcane douze est le symbole de l’alchimie sexuelle. L’Arcane douze dans le tarot apparaît de cette manière : « Symbole, un homme pendu par un pied et dont les mains sont attachées dans le dos, de telle sorte que son corps forme un triangle. La potence a la forme du TAU hébreu. Les deux arbres qui la soutiennent ont chacun six branches coupées. » Ceci est le sacrifice et l’œuvre réalisé. Ceci s’appelle Alchimie Sexuelle.
Il existe dans le monde des millions de livres de yoga, occultisme, théosophie, rose-croix, etc. Il y a aussi des milliards d’écoles, quelques-unes d’entre elle aux traditions antiques et très vénérables.
Un étudiant pourra se soumettre aux disciplines les plus rigoureuses, pratiquer la Kriya, et visiter des milliers d’écoles, de centres, de loges ; acquérir des titres, des degrés, et recevoir de ses instructeurs de beaux noms bien sonores ; mais si l’étudiant ne pratique pas la Magie Sexuelle, il ne cessera d’être pour ces gens, très vénérable, cultivé et même érudit.
Cependant, là haut dans les mondes supérieurs, il sera toujours un amateur d’études spirituelles, un disciple ignorant, une pauvre ombre mystique, un profane, ou dans le pire des cas, un sujet dangereux. Il faut travailler avec l’or et l’argent. Il faut travailler avec la lune et le soleil pour édifier la Jérusalem Céleste à l’intérieur de chaque homme. L’or et l’argent, le soleil et la lune, sont les forces sexuelles de l’homme et de la femme.
La femme alchimiste ne doit pas non plus arriver à l’orgasme physiologique. Ainsi elle transmute ses énergies sexuelles et éveille le serpent. Le degré le plus élevé qu’atteigne la femme en ces études est le degré de Vierge.
L’alchimie sexuelle est l’art hermétique. L’art hermétique est hautement scientifique, hautement philosophique et hautement mystique. Dans l’arcane douze se trouvent enfermées toute la science et la philosophie du Grand Œuvre. Dans le semen christonique se cache le feu secret vivant et philosophal. La mystique de l’alchimie sexuelle est celle de tous les vieux initiés. La philosophie de l’alchimie sexuelle a ses principes dans l’école des Esséniens, dans l’école d’Alexandrie, dans les enseignements de Pythagore, dans les Mystères d’Égypte, de Troie, de Rome, de Carthage, d’Eleusis, dans la sagesse des Aztèques et des Mayas, etc.
La science de l’alchimie sexuelle et ses procédés sont à étudier dans les livres de Paracelse, de Nicolas Flamel, Raymond Lulle. Nous rencontrons également ces procédés cachés dans le voile de tous les symboles, dans les figures hiératiques des vieux hiéroglyphes de nombreux temples antiques, dans les mythes Grecs, Égyptiens, etc.
Toi qui cherches l’Initiation ! Toi qui lis tant !
Toi qui vis papillonnant d’écoles en écoles, toujours en quête, toujours aspirant, toujours soupirant, dis-moi sincèrement : as-tu déjà éveillé le Kundalini ? As-tu déjà ouvert les sept Églises de ta moelle épinière ? As-tu déjà incarné l’Agneau ?
Toi qui cherches, dis-moi : Domines-tu les tremblements de terre ? Marches-tu sur les eaux ? Contrôles-tu les ouragans ? Calmes-tu les tempêtes ? Parles-tu dans la langue d’or ?
Vois-tu dans les mondes supérieurs et es-tu capable d’étudier toute l’histoire de la terre et de ses races, dans les Archives Scellées de la Nature ?
Réponds-moi, frère lecteur. Sois sincère avec toi-même. Mets la main sur ton cœur et réponds-moi avec sincérité : T’es-tu réalisé ? Es-tu sûr de te convertir en un Dieu avec tes théories ? Qu’as-tu obtenu ? À quoi t’ont mené toutes tes théories ?
Le pauvre serviteur qui écrit ce livre est un initié dans les Mystères lémures, égyptiens, tibétains, etc. Et jamais il n’a connu, dans l’histoire des siècles, de maître authentique qui ait pu se Christifier sans pratiquer la Magie Sexuelle.
Si tu as l’espoir de te libérer, de te réaliser, de te christifier sans pratiquer la Magie Sexuelle, tu es digne de pitié, tu mérites la compassion, tu es un imbécile. Il faut transformer le plomb de la personnalité en l’or très pur de l’esprit.
Le sel (matière) et le soufre (feu), sont des éléments urgents pour préparer le mercure philosophique (semen). Ce mercure il faut le transmuter et le sublimer jusqu’au cœur. Dans le cœur, il y a le Christ. Dans le cœur se mélangent les forces qui viennent d’en haut avec celles qui montent d’en bas. Celles d’en bas doivent se mêler à celles d’en haut pour que ce qui est en haut monte au monde supérieur de la Grande Lumière.
C’est ainsi que nous parvenons au lien de la croix avec le triangle. La croix homme doit se lier avec le triangle esprit, au moyen de l’or potable (feu Sacré du sexe). Ce sont les douze fondements de la Jérusalem Céleste.
L’homme qui se forme dans le ventre maternel est le résultat de l’acte sexuel, il n’est le résultat d’aucune théorie, ni d’aucune École. L’homme est enfant d’un mâle et d’une femelle. Il y eut des baisers, de l’amour, un homme, une femme, il y eut aussi un coït pour t’engendrer et une mère pour accoucher de toi.
Pourquoi oublies-tu cela ? De quelle théorie t’engendrèrent-ils ? Pourquoi veux-tu naître maintenant en tant que Maître du Grand Jour dans les mondes de la lumière en excluant le phallus et l’utérus ? Le naturel est le naturel, cher lecteur. Ne commets pas l’erreur de vouloir naître avec des théories. Personne ne peut naître par les jambes, ou manger avec les genoux, chaque chose à sa place. Chaque chose avec ce qui s’y rapporte.
Ce qui est naturel est naturel. La naissance du Fils de l’Homme est sexuelle à cent pour cent. Et si malgré tout ce que nous te disons tu as encore un espoir d’obtenir l’initiation avec le fameux système soufflet, à base exclusive d’exercices respiratoires, le temps et les années te prouveront que tu te trompes, et tu rouleras inévitablement à l’abîme.
Le système soufflet, les asanas, les kriyas, etc., sont magnifiques, merveilleux, nous ne saurions les sous-estimer. Ce sont d’utiles co-assistants pour l’éveil des chakras et le nettoyage des canaux nerveux, etc. Mais si le yogi ne pratique pas la Magie Sexuelle, il s’enfoncera dans l’abîme bien qu’étant fanatique du système soufflet.
« Et celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, pour mesurer la cité et ses portes et sa muraille » (Apoc. 21 : 15).
La canne d’or est l’épine dorsale de l’homme. Les feux dorsaux de la moelle épinière montent le long du canal médullaire. Le développement, l’ascension et l’évolution du Kundalini sont extrêmement difficiles. À chacune des trente trois vertèbres épinières correspond une des trente trois chambres sacrées du Temple. Les feux dorsaux sont contrôlés par le feu du cœur. Le Kundalini monte très lentement à base de Magie Sexuelle et de sanctification. Chaque vertèbre a ses vertus et ses épreuves. Il est impossible de parvenir à l’ascension de la moindre vertèbre sans la permission des feux cardiaques. Les mérites du cœur contrôlent l’ascension de la Kundalini.
Le guru qui n’a pas reçu la canne n’est pas un vrai Guru. Tout initié qui lève le serpent sur la verge reçoit la canne. La ville et les portes et son mur doivent être mesurés avec la canne. La Jérusalem de tout homme doit être mesurée avec la canne. Le maître qui n’a pas encore éveillé le Kundalini est un faux prophète.
Il y a trois vestibules : 1) Le vestibule de l’ignorance. 2) Le vestibule de l’étude. 3) Le vestibule de la Sagesse.
Dans le premier vestibule vivent les multitudes humaines. Dans le deuxième vivent ceux qui se trouvent dans toutes les théories, écoles, loges, ordres, etc. Le troisième vestibule est celui de la sagesse. Dans celui-ci nous rencontrons le Maître, le Dieu Interne qui nous conduit à la grande Lumière.
Quand nous sommes dans le second vestibule, nous étudions l’astrologie, le yoga, la théosophie, etc.
Nous sommes alors en train de chercher : nous visitons les écoles, papillonnons de fleur en fleur. Chaque fleur est une secte, une théorie, une école, une loge, etc. Et il y a ainsi des gens qui passent beaucoup de réincarnations à chercher la curiosité par-ci, une lecture par-là.
Quand l’étudiant fatigué de soupirer veut finalement savoir, il entre par la porte étroite et difficile. Cette porte est le sexe. C’est à ce moment que nous sommes réellement dans la troisième salle, la Salle de la Sagesse. Dans cette Salle, nous rencontrons le Dieu Interne et le Guru nous conduit à la Grande Réalité. Il nous faut édifier la Jérusalem Céleste sur la pierre vive.
« Et la cité est bâtie en carré et sa longueur est aussi grande que sa largeur. Et il mesura la cité avec le roseau jusqu’à douze mille stades : sa longueur et sa largeur et sa hauteur sont égales » (Apoc. 21 : 16).
Nous sommes arrivés à la quadrature du cercle et au mouvement perpétuel. La cité est située et est disposée en carré. Ceci nous rappelle le Saint et Mystérieux Tétragrammaton, le Saint Quatre.
Si nous explorons profondément l’intérieur de notre être divin, nous rencontrerons trois profondeurs. Ces trois profondeurs émanent du point mathématique. Il est urgent de savoir que ce point est un atome super divin de l’Espace Abstrait Absolu. Le nom kabbalistique de cet atome est l’Aïn Soph.
Les trois profondeurs Christiques que nous portons en nous émanent de l’Aïn Soph. C’est le ternaire du point mathématique. 3 + 1 = 4. Trois plus un égalent quatre. C’est là le Saint Tétragrammaton.
Le Dragon de Sagesse (le Christ Interne) émana de l’Aïn Soph. La cité est disposée en carré parce qu’elle est le temple parfait de l’Agneau. Et il mesura la cité avec la canne, douze mille stades. Le nombre 12 000 se décompose kabbalistiquement ainsi : 12 000 = 1 + 2 = 3. Voilà le ternaire, l’Agneau qui émana d’un atome super divin.
L’Adorable resplendit dans les véhicules internes de celui qui est christifié. Ceci est Amour.
Il est impossible d’édifier la Nouvelle Jérusalem sans le Saint Quatre.
Le nom de l’Éternel a quatre lettres hébraïques : IOD, HÉ, VAU, HÉ.
Ce sont les quatre vents. Peu sont ceux qui savent prononcer ce nom comme il se doit. Celui qui veut édifier la Nouvelle Jérusalem doit éveiller le feu sacré de la Kundalini. Le serpent de Pentecôte est INRI, l’Azoe. Le soleil est son père, la lune sa Mère, le vent la porta en son ventre, et la terre philosophique fut sa nourrice.
L’alchimiste qui veut édifier la Nouvelle Jérusalem doit travailler dans son laboratoire avec le soufre (feu), l’azote (air), le mercure (eau) et la terre.
Le Grand Œuvre est symbolisé par le Lion (feu), l’Aigle (air), l’Homme (eau) et le Taureau (terre).
Ces quatre éléments forment la Croix de l’Initiation. Sachez que la Croix de l’Initiation se reçoit dans le Temple Cœur.
Nous devons travailler avec les élémentaux du feu, de l’air, de l’eau et de la terre, dans la Montagne Sacrée. Cette montagne sacrée, que ce soit l’Himalaya, les Alpes ou la Cordillère des Andes, symbolise la moelle épinière avec ces trente trois vertèbres. Dans la Montagne Sacrée nous devons être alchimistes. De cette manière seulement nous pouvons recevoir l’Initiation dans le Temple Cœur. Il nous faut transmuter le plomb en or pour édifier la Nouvelle Jérusalem.
Les salamandres allument le feu et fécondent les ondines de l’eau pour que naisse la vie.
Les gnomes ou pygmées qui habitent dans la Grande Cordillère, transmutent le plomb en or. Les sylphes joyeux et joueurs animent le feu afin que le Grand Œuvre se réalise.
Le récipient doit être hermétiquement fermé pour empêcher à tout prix que la matière première ne se renverse. C’est ainsi que le plomb de la personnalité se transmute en l’or vif de l’Esprit. Le récipient doit être animé par le feu des salamandres. « Cuis et recuis, et recuis encore, et ne te fatigue pas de cuire ».
Les sylphes de l’air animeront les flammes de la pensée. Les gnomes transmuteront le plomb de ces passions en l’or de l’Esprit, et les ondines, parfois passionnelles, bougeront heureuses dans la matière première ou sperme Universel.
Les créatures du feu, de l’air, de l’eau et de la terre ne peuvent manquer dans le Grand Œuvre. Sans les créatures des quatre éléments, on ne peut transmuter le plomb en or.
Les gnomes ne pourraient transmuter le plomb en or, sans eau et sans ondines. L’eau et les ondines doivent être fécondées et chauffées par le feu embrasant des salamandres. Ainsi seulement il est possible d’évaporer les eaux et de transmuter le plomb de la personnalité en l’or très pur de l’Esprit. Sans l’action mystique des sylphes, l’alchimiste se décourage et le grand Œuvre échoue. Ces créatures des quatre éléments sont à l’intérieur même de nous, ici et maintenant. Tout Maître de transmutations métalliques édifie la Jérusalem Céleste.
« Et la cité est bâtie en carré et sa longueur est aussi grande que sa largueur ». Sans le Saint Quatre, il est impossible d’édifier la Nouvelle Jérusalem.
IOD est l’homme, HÉ la femme, VAU le phallus, HÉ la vulve.
Avec le Saint Nom de l’Éternel on écrit des choses ineffables. Et les animaux vont et viennent. Les quatre lettres sacrées se meuvent et se combinent dans toute la Création.
« Et il mesura sa muraille, 144 coudées, mesure d’homme, c’est-à-dire d’ange » (Apoc. 21 : 17). 144 = 1 + 4 + 4 = 9. C’est la Neuvième Sphère (le Sexe).
Il faut descendre dans la Neuvième Sphère (le sexe) et travailler avec le feu et l’eau, origine des mondes, bêtes, hommes et dieux. Toute initiation authentique blanche commence par là.
À la Neuvième Sphère sont descendus tous ceux qui l’incarnèrent : Hermès, Jésus, Krishna, Rama, etc. À la Neuvième Sphère sont également descendus : Bouddha, Dante, Pythagore, etc. Hilariux IX dit que la descente à la Neuvième Sphère était dans les Mystères antiques l’épreuve maxima pour la Suprême dignité de l’Hiérophante.
Le neuf est mesure d’homme, laquelle est d’ange. Neuf mois, nous demeurons dans le ventre maternel. Le Fils de l’Homme ne peut naître que dans la Neuvième Sphère. On n’a jamais connu d’Ange qui ne soit pas né dans la Neuvième Sphère.
Celui qui veut couper la tête de la méduse (le Je) doit descendre à la Neuvième Sphère.
Celui qui veut incarner le Christ doit descendre à la Neuvième Sphère. Celui qui veut dissoudre le Moi doit descendre à la Neuvième Sphère. La Neuvième Sphère est le Sanctum Regnum de l’Omnipotence Divine du Troisième Logos. Dans la Neuvième Sphère nous trouvons la Forge Incandescente du Vulcain.
Tout pigeon qui travaille dans le Grand Œuvre, doit s’appuyer sur son bâton, s’éclairer de sa propre lanterne et s’envelopper dans son manteau sacré. Tout pigeon doit être prudent. Si vous voulez incarner le Christ, soyez âpres, comme le citron. Fuyez la luxure et l’alcool. Tuez jusqu’aux racines du désir les plus intimes.
« Et sa muraille était bâtie de jaspe, et la cité était d’or pur semblable à du verre pur » (Apoc. 21 : 18).
Nous ne pouvons lever le mur de la Nouvelle Jérusalem qu’avec la Pierre Philosophale (le sexe). Mais la cité (les véhicules internes de l’homme) était d’or pur semblable à du verre propre. Les lions d’or ornent le trône des rois divins. L’or symbolise le feu sexuel du Kundalini.
L’or potable (feu de pentecôte) est semblable au verre liquide et flexible, malléable. Ce verre est le semen christonique. Les feux dorsaux sont les feux de pentecôte. Les feux du cœur sont christiques et au front scintillent terriblement les Rayons du Père.
« Les fondements de la muraille de la cité étaient ornés de toutes pierres précieuses : Le premier fondement était de Jaspe (la Pierre Philosophale), le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d’émeraude, le cinquième de sardonique, le sixième de cornaline, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième de jacinthe, le douzième d’améthyste » (Apoc. 21 : 19-20). Chacune de ces pierres représente des vertus déterminées. Toutes ces pierres sacrées ornent l’épée de justice.
Il existe Neuf Initiations des Mystères Mineurs et sept grands portails de Mystères Majeurs. C’est l’Intime qui reçoit toutes les initiations. Le testament de la sagesse dit : « Avant que vienne la fausse aurore, ceux qui survécurent à l’ouragan et à la tourmente louèrent l’Intime, et les Hérauts de l’Aurore leur apparurent ».
Le moi ne reçoit pas d’initiation. La personnalité humaine ne reçoit rien. Le moi de beaucoup d’initiés cependant s’emplit d’orgueil, disant : Je suis un Maître, j’ai tant d’initiations. Le moi se croit initié et se réjouit en se réincarnant soi-disant pour se perfectionner, dit-il. Le Moi ne se perfectionne jamais. Le Moi se réincarne pour satisfaire ses désirs. C’est tout.
Les expériences de chaque réincarnation compliquent le Moi et le rendent chaque fois plus pervers. L’évolution est un processus de complication de la vie. Tandis que nous dissolvons le Moi, nous recevons les pierres précieuses. L’intime dans les mondes supérieurs reçoit ces pierres sacrées. Anneaux, chaînes, bijoux ineffables, ornés de pierres sacrées, etc.
N’importe quelle mauvaise action suffit à faire perdre certaines pierres sacrées, ce qui signifie perte de degrés. Un initié qui obligeait sa femme à réaliser l’acte sexuel quand elle était malade fut sur le point de perdre un saphir de son épée. L’initié heureusement sut obéir quand il en eut été averti par la Loge Blanche.
Le Moi est mémoire, botte de souvenirs, poussière des siècles. Tandis que nous le dissolvons, nous recevons degrés et pierres très précieuses. Les Dix Séphiroth, quand le Dragon de Sagesse a dissous le Moi, resplendissent comme des pierres précieuses dans son ineffable corps de gloire.
Nous devons d’abord décapiter le Moi avec l’épée dans la forge incendiée de Vulcain. Ensuite nous commençons à mourir lentement. Le Moi se dissout à base d’Alchimie et de rigoureuse compréhension. Ceci est la révolution totale.
« Et les douze portes étaient douze perles, chacune de ces portes était d’une seule perle, et la place de la cité était d’or pur comme du verre transparent » (Apoc. 21 : 21).
La perle est lunaire. Le sexe est lunaire. Les douze perles symbolisent le feu sexuel de Pentecôte resplendissant dans les douze facultés de l’homme. La place de la Jérusalem céleste est d’or pur comme du verre transparent. La Jérusalem humaine a douze portes. Douze véhicules.
Les frères théosophes ont étudié le Septénaire de l’Homme. Tout Christifié a douze corps, douze véhicules qui le connectent à la Grande Réalité. Il y a douze sphères énergétiques où vit et se développe une humanité solaire. Ainsi donc, la Jérusalem Céleste a douze portes et chaque porte est une perle, une région ou monde.
Il existe également un Ceinturon Zodiacal avec douze constellations. La Nouvelle Jérusalem, la terre de la future sixième race est en gestation dans la Matrice Zodiacale. Toute évolution commence dans le Lion et termine en Lion.
La Place de la Cité est d’or pur (feu sacré) comme le verre, flexible, malléable, il est aussi appelé semen christonique. Le feu de Pentecôte se lève de ce verre liquide. La totalité des douze corps d’un christifié resplendissent glorieusement dans le feu et la lumière de l’espace infini. Ce sont les douze perles. C’est la Jérusalem Céleste.
Chaque habitant de la Nouvelle Jérusalem sera par soi-même une vraie Jérusalem Céleste.
« Et je ne vis pas de temple en elle, car le Seigneur Dieu le Tout-Puissant (l’être Interne) et l’Agneau en sont le temple » (Apoc. 21 : 22).
Ce verset ne signifie pas que les temples cosmiques d’instruction interne cesseront d’exister. Dans la Nouvelle Jérusalem, la question est plus profonde. Les sept religions actuelles et les cinq mille sectes n’auront plus de raison d’être parce que l’Agneau aura été incarné dans chaque homme. Ce sera l’âge du Christ.
« Et la cité n’avait pas besoin du soleil (physique), ni de la lune (physique) pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe » (Apoc. 21 : 23).
« Et les nations marcheront par sa lumière, et les rois de la terre (les Initiés) lui apporteront leur gloire » (Apoc. 21 : 24).
« Et ses portes ne seront plus fermées de jour : car là, il n’y aura pas de nuit » (Apoc. 21 : 25).
« Et on lui apportera la gloire et l’honneur des nations » (Apoc. 21 : 26).
« Et il n’y entrera aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination et un mensonge : mais seulement ceux qui sont écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau » (Apoc. 21 : 27).
Chapitre XXXIII – Le Fleuve d’Eau de Vie
Il est nécessaire que les étudiants du Grand Mouvement Gnostique Mondial A.G.L.A. reçoivent l’Initiation.
Imagination, inspiration, intuition, sont les trois chemins obligatoires de l’Initiation.
La pensée, le sentiment et la volonté doivent se libérer totalement du corps physique.
Il est indispensable d’apprendre à sortir consciemment en corps astral.
1) L’étudiant gnostique s’élèvera dans la connaissance imaginative.
2) Il acquerra la connaissance inspirée.
3) Il parviendra à la connaissance intuitive.
L’étudiant pendant quelques temps s’entraînera avec l’imagination, puis avec l’inspiration, et plus tard, avec l’intuition.
Pratiques
1. Connaissance Imaginative
Les syllabes MA, MA, PA, PA, BA, BA, sont les premières que nous articulons dans l’enfance. Vous pourrez commencer l’initiation avec ces syllabes. Chantez-les en ayant une attitude innocente, infantile. Vous pourrez, dans la Flûte Enchantée de Mozart, apprendre l’intonation de ces syllabes sacrées. Mozart les mit dans son œuvre merveilleuse.
Endormez-vous dans une pose infantile en vous rappelant les premières années de votre enfance et chantez mentalement les syllabes sacrées.
La première syllabe PA du mot papa se vocalise à voix haute, et en baissant le ton pour la deuxième syllabe PA. On articulera ensuite la syllabe PA un grand nombre de fois. On fera de même avec la syllabe MA.
Endormez-vous en méditant sur votre enfance. Revivez avec votre imagination toute votre enfance. Articulez mentalement les syllabes sacrées.
Sachez que tout enfant est clairvoyant jusqu’à l’âge de quatre ans. Les atomes innocents de la clairvoyance se submergent ensuite dans le subconscient. Si vous désirez reconquérir la clairvoyance, méditez sur l’enfance et endormez-vous profondément en articulant les premières syllabes de l’enfant : Ma, Ma, Pa, Pa, Ba, Ba.
La méditation et les syllabes sacrées réveilleront les atomes infantiles de la clairvoyance. Vous vous élèverez alors jusqu’à la connaissance imaginative. Vous apprendrez à penser en images vivantes. La race actuelle ne pense qu’en concepts d’idées. Les idées sont le résultat du désir.
Quelqu’un pense à conquérir une femme et c’est alors qu’une idée l’assaille, etc. Les idées appartiennent au Moi. Tu apprendras à penser avec des images vivantes. La méditation infantile et les syllabes sacrées réveillent les atomes infantiles pour une nouvelle activité.
La connaissance imaginative vous confère le pouvoir de voyager consciemment et positivement en corps éthérique. Quand l’étudiant est parvenu à la connaissance imaginative, il peut alors commencer les exercices pour la connaissance inspirée.
2. Connaissance Inspirée
Nous avons donné de nombreuses clés pour sortir consciemment en corps astral, et des milliers d’étudiants ont appris à sortir en astral.
Néanmoins, nous avons vu dans la pratique que ces personnes ne pouvaient avoir leur mental tranquille, pas même un instant, qu’elles sont habituées à papillonner d’école en école, de loge en loge, toujours inquiètes, toujours préoccupées, elles ne parviennent pas à sortir consciemment en corps astral.
La Clé pour sortir consciemment en astral est de vider le mental.
Allongé sur son lit, l’étudiant priera son Dieu Interne qu’il le sorte du corps. Ensuite après la prière, l’étudiant devra vider le mental. Pour cette pratique, il est inutile de penser.
Comprenant l’inutilité de penser pendant cette pratique, le mental restera calme et silencieux.
Il nous faut comprendre avant tout que le processus de penser est un obstacle pour sortir en astral consciemment.
En comprenant l’inutilité de penser, l’étudiant ne pensera absolument à rien. Quand nous comprenons l’inutilité de penser pendant cette pratique, alors le mental reste naturellement tranquille et silencieux.
Il nous faut faire la distinction entre un mental tranquille et un mental tranquillisé, de même il faut distinguer un mental qui est en silence d’un mental rendu silencieux par la force.
Quand le mental est tranquillisé et rendu silencieux violemment, il y a lutte secrète, et en conséquence, il n’est ni tranquille, ni en silence.
Quand nous avons compris l’inutilité de penser pendant ces pratiques, alors le mental reste silencieux et tranquille par lui-même.
L’étudiant ensuite s’endort tranquillement. Si l’étudiant parvient à dormir sans penser, avec le mental tranquille et silencieux, il s’éveille consciemment hors du corps physique et s’élève à la connaissance inspirée.
Il est indispensable que le dormeur s’éveille. Il est urgent d’éveiller la conscience. Tous les êtres humains voyagent en corps astral pendant les heures du sommeil, mais malheureusement ils vivent dans le plan astral avec la conscience endormie. Il marche en rêvant.
Le dormeur, quand il s’éveille de ses rêves, s’élève à la connaissance inspirée. Les Maîtres de la Loge Blanche ne rêvent pas. Ils vivent à toute heure avec la conscience éveillée et en état de veille bien que leur corps physique soit endormi dans leur lit.
3. Connaissance Inspirée
La troisième phase de la connaissance est la connaissance intuitive. Il faut pour atteindre les cimes ineffables de la connaissance intuitive, baiser le fouet du bourreau et la main de celui qui nous frappe.
Nous devons aimer et adorer toute l’humanité, nous sacrifier pour elle et être toujours disposés à donner jusqu’à la dernière goutte de notre sang par amour de cette pauvre humanité dolente.
Tout initié, lorsqu’il se meut en astral consciemment peut provoquer l’extase par l’amour. L’initié alors s’échappe de son corps astral et s’élève au monde des anges, des archanges, des séraphins, puissances, vertus, trônes, etc.
C’est alors que nous nous élevons à la connaissance intuitive.
Celui qui atteint les ineffables cimes de l’intuition peut contempler la future Jérusalem Céleste.
Ceux qui montent les trois échelles de l’imagination, de l’inspiration et le l’intuition, peuvent voir la Jérusalem antique (la terre antique) et la Jérusalem future (la future terre qui surgit après la Grande Catastrophe).
« Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés, et la mer n’est plus » (Apoc. 21 : 1).
Les habitants de la terre future seront des citoyens éveillés dans les mondes supérieurs. N’habiteront dans la future Jérusalem que la félicité, la paix et l’amour.
« Et il me montra un fleuve d’eau vive éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’Agneau » (Apoc. 22 : 1).
Ce fleuve d’Eau de vie éternelle est le semen Christonique. Ceux qui aspirent à monter les trois paliers de l’imagination, inspiration, intuition, doivent laver leurs fautes dans l’eau pure de vie.
On ne fait sans chasteté, aucun progrès dans ces études.
« Au milieu de la place et du fleuve, deçà et delà, était l’arbre de vie (avec ses dix Séphiroths) portant douze fruits (les douze facultés), rendant son fruit chaque mois ; et les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations » (Apoc. 22 : 2). Personne ne fera alors mauvais usage de ses pouvoirs.
Quiconque a gravi les trois échelons de l’imagination, inspiration, intuition, se meut consciemment dans ses véhicules internes et visite les mondes supérieurs. Les Dix Séphiroth constituent les dix grandes vagues atomiques de la Grande Vie Universelle.
L’initié sait se mouvoir consciemment dans les dix grandes vagues de la vie.
Il existe un Séphiroth secret, c’est l’Aïn Soph (le monde de l’Espace Abstrait Absolu). L’antithèse fatale de l’Aïn Soph est l’Abîme.
L’initié qui fait mauvais usage de ses facultés se convertit en Mage Noir et tombe dans l’abîme.
Les fleurs et les fruits de l’arbre de vie dans la Nouvelle Jérusalem serviront à la Santé des Nations.
« Il n’y aura plus de malédiction et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses esclaves le serviront » (Apoc. 22 : 3).
« Et ils verront sa face, et son nom sera sur leur front » (Apoc. 22 : 4).
Quiconque a reçu au front le nom de l’Éternel s’est sauvé de l’abîme et de la mort seconde.
Aucun incrédule ou sceptique, aucun homme sans foi, ne peut entrer dans la Nouvelle Jérusalem. Il est meilleur que ceux qui doutent se préparent à entrer à l’Abîme. Ceux qui éjaculent le semen, les sorciers, les assassins, les menteurs, sont gens de l’abîme. Ses gens ne peuvent recevoir le nom de Dieu au front.
Ne vivront dans la Nouvelle Jérusalem que des gens pleins de foi, d’amour, de chasteté, de charité, etc.
« Et il n’y aura plus de nuit ni besoin d’une lampe et de la lumière du soleil (physique) car le Seigneur Dieu (Interne) fera briller sa lumière sur eux ; et ils règneront aux siècles des siècles » (Apoc. 22 : 5).
« Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur Dieu des saints prophètes a envoyé son ange pour montrer à ses esclaves les choses qui doivent arriver bientôt. Et voici, je viens bientôt » (Apoc. 22 : 6).
Celui qui a gravi les échelons de l’imagination, inspiration, intuition, est éveillé dans les mondes supérieurs. Tout initié quand il est hors du corps physique peut demander à son Maître de lui montrer la future Jérusalem, ainsi que les choses qui doivent être faites promptement. Ce qu’il faut pour cela, est laisser la paresse et faire les pratiques de l’imagination, inspiration, intuition, qui nous mènent jusqu’à l’Initiation.
« Et voici je viens promptement. Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre » (Apoc. 22 : 7).
Ceci est le Message du Verseau. Ceci est le livre de la Nouvelle Ère.
Ceci est la Doctrine Secrète du Sauveur du Monde.
Le Voyant de l’Apocalypse (qui soit dit en passant est désincarné maintenant), poursuit en disant textuellement ce qui suit : « Et c’est moi, Jean qui ai entendu et vu ces choses ; et après que j’eus entendu et vu, je tombai à terre pour rendre hommage devant les pieds de l’ange qui me montrait ces choses » (Apoc. 22 : 8).
« Et il me dit : Garde-toi de le faire, je suis ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre ; rends hommage à Dieu » (Apoc. 22 : 9).
L’Ange ne voulut pas se laisser adorer. Pourtant des milliers de disciples se complaisent à se faire adorer par les gens, ce sont ceux qui disent : « je suis un grand voyant, rien ne peut se cacher de moi ; je n’ignore rien ; je suis un grand initié ; je suis un Maître, je sais tout, etc. »
Satan jouit en se faisant ses propres louanges. Le moi psychologique est Satan, il est celui qui dit être la réincarnation d’un grand Maître ou d’un grand homme.
Le Bodhisattva vraiment humble, jamais ne se loue lui-même. Le Bodhisattva humble dit : « Je suis un misérable ver de la boue de la terre, je suis un homme quelconque. Ma personne ne vaut rien, l’œuvre est tout ».
Le Bodhisattva est l’Âme humaine d’un Maître. Le Maître est le Dieu Interne.
Le Temple de la Voie Lactée est merveilleux… Une grande pierre ferme l’entrée au profane. Nous trouvons à l’intérieur de ce Temple des milliers de Bodhisattvas de la Voie Lactée. Ils semblent d’humbles paysans analphabètes. Le Dieu Interne de chacun d’eux gouverne cependant des constellations et des mondes.
Quand nous nous jetons aux pieds de ces hommes humbles pour les adorer, ils disent : Je ne suis personne, je ne sais rien, je ne vaux rien.
« Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères les prophètes ».
L’homme en soi est une ombre pécheresse. Seul le Voyant du voyant, le Père qui est en secret, est parfait.
« Et il me dit : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre parce que le temps est proche » (Apoc. 22 : 10).
À cette époque de Jean, on pouvait encore dire : « Que celui qui est injuste commette encore l’injustice ; que celui qui est souillé se souille encore ; que celui qui est juste pratique encore la justice ; que celui qui est Saint soit sanctifié encore » (Apoc. 22 : 11).
Maintenant on ne peut plus le dire parce que les temps de la fin sont arrivés.
C’est là l’instant en lequel nous devons nous définir en tant qu’aigles ou reptiles, anges ou démons.
« Voici je viens bientôt et ma récompense est en moi, pour rendre à chacun selon son œuvre » (Apoc. 22 : 12).
« Je suis (l’Agneau) l’Alpha et l’Omega, le commencement et la fin, le premier et l’ultime » (Apoc. 22 : 13).
L’Agneau est l’Alpha et l’Omega, commencement et fin, le premier et l’ultime.
Le Bien-Aimé entre dans l’âme pour récompenser chacun selon son œuvre.
« Bienheureux ceux qui gardent les commandements pour que leur puissance soit dans l’arbre de vie (les dix Séphiroths), et qu’ils entrent par les portes (du sexe) dans la Cité (la Nouvelle Jérusalem) » (Apoc. 22 : 14).
« Dehors sont les chiens (les faux prophètes, ceux qui fondèrent de mauvaises écoles pour exploiter les âmes, les fornicateurs, etc.) et les magiciens et les fornicateurs et les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et fait le mensonge » (Apoc. 22 : 15).
« Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées ». Et Jésus qui reçut l’Initiation Vénuste s’exclame en disant « Je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante, et du matin » (Apoc. 22 : 16).
Christ est l’étoile de l’aurore. Le Christ entre dans l’âme quand il reçoit l’Initiation Vénuste.
« Et l’Esprit (le Christ) et l’Épouse (l’âme) disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; et que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie » (Apoc. 22 : 17).
Vous n’arriverez à l’Initiation Vénuste qu’en buvant de l’eau de la vie. Celui qui boira de cette eau pure de vie n’aura plus jamais soif.
Nous voulons dire : celui qui travaille avec l’Arcane A.Z.F. lèvera le Fils de l’homme en lui-même, et alors n’aura plus jamais soif.
« Je rends témoignage à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre » (Apoc. 22 : 18).
« Et que si quelqu’un ôte quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu ôtera sa part du Livre de la Vie et de la Sainte Cité et des choses qui sont écrites dans ce Livre » (Apoc. 22 : 19).
Quiconque veut reproduire ce livre peut le faire en toute liberté. Tous ceux qui ont de la fausse pudeur enlèveront à ce livre les secrets de l’Arcane A.Z.F. Pauvres eux ! Dieu leur enlèvera leur part du Livre de la Vie et de la Sainte Cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre.
Vous pourrez reproduire ce livre afin que le Message du Verseau arrive à tous les peuples de la terre, mais pauvres, pauvres, pauvres ceux qui ajoutent ou retirent des mots du livre de cette prophétie ; parce qu’en vérité, en vérité, je vous le dis, Dieu enverra sur eux les fléaux décrits dans ce livre.
« Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui je viens bientôt. Amen, qu’il en soit ainsi. Viens, Seigneur Jésus ! » (Apoc. 22 : 20).
« Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec vous tous. Amen » (Apoc. 22 : 21).