Les Vaisseaux Cosmiques · Livre
Chapitre 1 – Vaisseaux Cosmiques
Nous avons parlé des disques volants pour la première fois en 1950. Nous avons alors révélé que les disques en question étaient en fait des vaisseaux cosmiques manipulés par des habitants d’autres planètes. En ce temps-là, la plupart des gens se moquaient de nos déclarations. Aujourd’hui, les événements nous ont donné raison.
Aux États-Unis, Il existe un département qui s’occupe exclusivement de l’investigation scientifique sur ces vaisseaux cosmiques. Ces vaisseaux ont parfois des accidents, les États-Unis détiennent des débris de plusieurs d’entre eux qui se sont écrasés ou qui ont violemment explosé en plein vol.
Nous ne cherchons pas à démontrer dans ce livre l’authenticité des vaisseaux interplanétaires, car celle-ci ne fait plus l’ombre d’un doute. Nous voulons tout simplement ajouter quelques commentaires à l’humanité en 1950, dans la première édition du Mariage Parfait.
Les vaisseaux cosmiques ont leur histoire et leurs traditions. Ils furent créés par des Anges, des Archanges et des Séraphins en chair et en os. De nombreuses traditions mentionnent Saint-Venon et son système de navigation cosmique; Saint-Venon est un ange en chair et en os. Il naquit sur la planète Soort, où il étudia toute sa vie la « Loi de la Chute ».
Voici donc, cher lecteur, la formule de Saint-Venon lui-même sur cette Loi cosmique :
« Toutes les choses de ce monde tombent vers le fond. Le fond de n’importe quel Univers, c’est sa stabilité la plus proche. Cette stabilité représente le lieu ou le point vers lequel convergent toutes les lignes de forces provenant de toutes les directions. Le centre de chaque soleil ou de toute planète de notre Univers est un point de stabilité vers lequel convergent les forces provenant de toutes les directions d’un espace circonvoisin donné. Ces points sont la source d’équilibre qui permet à toutes les Sphères célestes de maintenir leur position dans l’espace ».
Saint-Venon, lorsqu’il énonça son principe, ajouta que les choses qui tombaient n’importe où dans l’espace avaient tendance à chuter vers un soleil ou une planète appartenant à la portion d’espace relative à leur centre. Chaque planète ou soleil d’une sphère déterminée représente sa stabilité de fond.
Après de longues recherches, Saint-Venon utilisa cette particularité cosmique en l’appliquant au système de déplacement des vaisseaux cosmiques. Les vaisseaux de Saint-Venon se basaient sur la « Loi de la Chute ». L’atmosphère des planètes représentait le seul grave problème, car elle empêchait la chute droite des objets dans l’espace. Lorsqu’il eut résolu ce problème, Saint-Venon construisit de merveilleux vaisseaux. Nous éviterons de fatiguer le lecteur avec de longues explications techniques sur le mécanisme complexe de ces engins. Les travaux de Saint-Venon furent approuvés par une commission d’inspection dirigée par l’Archange ADOSSIA.
Les vaisseaux de Saint-Venon, mus par la force magnétique des mondes, se déplaçaient à de grandes vitesses. Il fallait cependant faire très attention lors de l’approche d’une planète ou d’un soleil. Il fallait faire de difficiles manœuvres pour éviter les catastrophes. Seul un petit nombre d’hommes-anges pouvaient piloter ces vaisseaux.
Le système de Saint-Venon, malgré ses difficultés, représenta une véritable révolution technique en son temps. Il remplaça tous les autres systèmes.
Après de nombreuses années d’activité cosmique, le système fut remplacé par celui de l’Archange Hariton. Ce dernier est un homme authentique en chair et en os. Les travaux fantastiques du Seigneur Hariton furent soumis à l’inspection du grand sage Adossia, Archange dans la hiérarchie.
La fabrication des vaisseaux cosmiques modernes se base sur les travaux d’Hariton. Le principe de cette technique est le « mouvement continu ». Des millions de vaisseaux cosmiques, aussi nombreux que les grains de sable des océans, voyagent à travers l’espace infini. Les vaisseaux interstellaires sont gigantesques. Ils abritent une flottille de petits vaisseaux qui à leur tour explorent les planètes des systèmes solaires. Cela fait penser par analogie aux grands paquebots transatlantiques et à leurs chaloupes de sauvetage.
Lorsqu’une humanité arrive à maturité, elle reçoit le droit de posséder des vaisseaux cosmiques. En principe, les êtres supérieurs aident les êtres inférieurs lorsqu’une humanité atteint un certain degré d’évolution, elle reçoit la visite d’autres humanités de l’espace, qui lui enseignent le procédé de fabrication et l’initient aux voyages cosmiques. À l’époque de 1’Atlantide, les vaisseaux atterrissaient aux « aéroports » de la ville de SAMLIOS. Leurs équipages rendaient visite aux rois dirigeants et vivaient dans leur palais. Lorsque l’humanité se corrompit moralement, les habitants du Cosmos cessèrent de nous rendre visite.
Notre époque passe par une crise d’effondrement des valeurs spirituelles, et nous serons une fois de plus aidés par nos frères des autres mondes. Nous avons besoin d’aide, car nous sommes un échec et un grand cataclysme approche. L’humanité terrestre est arrivée à un point culminant de corruption et elle a un urgent besoin d’aide.
De nombreux habitants de la Terre ont été invités à faire des voyages sur d’autres planètes. Deux hommes de la république du Mexique furent emmenés sur Vénus. L’un d’eux vit actuellement à Jalisco, et l’autre à Mexico. Nous parlerons de ce dernier au chapitre suivant. Nous savons aussi qu’une personne du Brésil fut emmenée sur la planète Mars. Il n’y a pas de doute que prochainement, nous pourrons tous visiter les autres planètes de l’espace.
Nous sommes à la veille d’un grand cataclysme cosmique, et nous serons avertis avant la catastrophe. Les humanités fraternelles de l’espace essaieront de nous sauver. Elles pénètreront officiellement dans nos villes principales pour nous avertir du danger. Mais si nous continuons à faire exploser des bombes atomiques, si les guerres continuent et si nous ne mettons pas un terme aux vices de tous genres, la grande catastrophe sera inévitable.
Il est utile de savoir qu’un petit groupe de Lamas tibétains possède déjà plusieurs vaisseaux cosmiques, bien gardés dans un souterrain des Himalayas. Des habitants d’autres planètes se promènent dans les rues de nos villes et passent inaperçus. Ils étudient nos langues, nos coutumes et nos mœurs dans le but de nous aider. Nous serons aidés à grande échelle. Nous avons besoin d’aide, car l’humanité actuelle représente un échec total. De nos jours, de nombreux vaisseaux atterrissent dans la jungle du Brésil et au sud de l’Argentine dans ces aéroports secrets. Certains membres de leurs équipages restent parmi nous.
Ceux qui croient que nos visiteurs cosmiques viennent avec l’intention de nous envahir et de nous détruire commettent une grave erreur. Les frères de l’espace ne connaissent pas la perversité. Il est évident qu’ils possèdent des armes qui peuvent paralyser un homme. Ils sont bien armés et bien protégés et pratiquement invulnérables. S’ils avaient l’intention de dominer le monde, ils le feraient en quelques secondes. Ils pourraient même détruire notre planète en la faisant voler en éclats. Mais ils ne feront jamais cela, car ils ne sont pas destructeurs. Ils respectent profondément la vie et tout le contraire du terrien pervers. Nos frères visiteurs ne cherchent qu’à nous aider, et chacun de nous doit se préparer à les recevoir.
Des Habitants de Mars, de Vénus et de Mercure vivent dans nos grandes villes et nous étudient en secret. De nombreux auteurs s’imaginent que les habitants de l’espace ont une forme grotesque. Les traits généraux et les caractéristiques des hommes du cosmos sont semblables à ceux de l’être humain, pour ne pas dire plus beaux et plus parfaits.
Nous connaissons personnellement quelqu’un de Mexico qui fit un voyage aller-retour à Vénus. Nous eûmes un jour le grand plaisir de lui rendre visite, nous fûmes cordialement reçus par sa famille. Cette personne n’est ni occultiste, ni spiritiste, et ne cherche pas à se faire passer pour un sage. C’est un homme simple, humble et bon, et l’aventure extraordinaire qu’il a vécue ne l’a pas rendu orgueilleux.
Voici donc le résumé de cette aventure, dont nous allons tâcher d’extraire la synthèse.
Chapitre 2 – Un Mexicain sur la Planète Vénus
Au mois d’août 1953, Salvador Villanueva Medina fut transporté sur la planète Vénus.
L’événement se produisit de manière totalement inattendue. Il conduisait une voiture de location le long de la route de Laredo en territoire mexicain, accompagné par un couple d’américains. Après environ 480 km de route, la voiture tomba soudain en panne. Le couple américain partit à la recherche d’une dépanneuse au village le plus proche. Salvador resta seul à la voiture et s’allongea dessous pour essayer de la réparer. C’est alors qu’il entendit des pas sur le gravillon, et une voix parlant parfaitement l’espagnol lui adressa poliment la parole.
Salvador se leva pour se trouver face à un être de petite stature aux vêtements étranges. Son corps était blanc, d’une grande beauté et d’une perfection extraordinaire dans son ensemble. Notre ami fut particulièrement impressionné par son uniforme et son ceinturon extraordinaire.
Ils échangèrent très peu de paroles et, après avoir salué Salvador, l’étrange personnage au casque métallique et aux cheveux longs disparut dans la montagne.
Salvador s’installa dans la voiture pour dormir en attendant le retour de ses amis. Soudain, des coups sourds sur le pare-brise le réveillèrent. À sa grande surprise, l’étrange personnage était revenu, mais cette fois accompagné d’un de ses semblables. Salvador les invita à s’asseoir sur la banquette arrière de la voiture. Il fut surpris par une secousse électrique qui le paralysa au moment où il allongeait le bras pour fermer les portes arrière.
La discussion dans la voiture fut à la fois étonnante et fantastique. Les deux êtres mystérieux expliquèrent à Salvador qu’ils venaient de la planète Vénus. Au début, il n’en crut pas un mot, pensant qu’ils essayaient de se moquer de lui. Il argumenta même que d’après lui, seule la Terre abritait la vie, du moins selon l’opinion des savants de la Terre.
« Qu’est-ce qui peut bien vous faire croire une chose pareille? dirent-ils, la déficience de vos appareils de calcul ? Ne croyez-vous pas qu’il soit un peu prétentieux de se croire les seuls êtres à peupler l’Univers infini ? »
Ces dernières paroles parurent étranges à Salvador. Il y avait aussi ces yeux brillants, ces visages blancs, ces voix étranges, ces casques et ces ceinturons… Tout cela le laissait perplexe.
Il serait trop long de reproduire ici le dialogue qui s’établit entre notre ami et les vénusiens. Ils parlèrent des coutumes et de la vie sur Vénus, en donnant de nombreuses descriptions de leurs villes, etc. Le voile du doute se leva peu à peu chez Salvador lorsqu’ils expliquèrent qu’ils étaient capables de reproduire artificiellement leur climat et qu’ils pouvaient rendre n’importe quel monde habitable en le transformant grâce à leur haute technologie scientifique.
Lorsque l’aube se leva, les vénusiens invitèrent Salvador à les accompagner dans un voyage sur Vénus. Il accepta volontiers, non sans une certaine angoisse, et après un long parcours dans la montagne, ils arrivèrent devant un vaisseau à l’allure majestueuse. Le vaisseau avait la forme d’une sphère et reposait sur trois pieds métalliques. Le tout donnait l’impression d’une énorme forteresse. Salvador fut invité à pénétrer dans le vaisseau par une sorte d’écoutille, et une fois les portes fermées, le voyage commença.
Ce que notre ami vit sur Vénus est grandiose. La civilisation vénusienne est fantastique. Elle a atteint son apogée. L’argent n’existe pas. Chaque habitant travaille deux heures par jour et reçoit en échange absolument tout ce dont il a besoin pour vivre : transport, alimentation, vêtements, vacances, études, etc. Tout appartient à tout le monde. Lorsque quelqu’un a besoin d’une voiture, il la prend, l’utilise et la remet ensuite à son lieu de stationnement. Si quelqu’un a faim, il peut manger gratuitement dans des établissements prévus à cet effet. Celui qui travaille a droit à tout ce qui lui est nécessaire. S’il a besoin d’un vêtement, car celui qui travaille a la droit de s’habiller, etc.
Les véhicules se meuvent grâce à l’énergie solaire. Les toits des maisons et des immeubles sont transformés en jardins. Les aliments principaux sont le poisson et les fruits.
Il n’y a pas de gouvernement sur Vénus. Les frontières n’existent pas. La planète entière forme une seule patrie dirigée par un conseil de sages et de savants. Lorsque je lui demandais des détails sur la religion de Vénus, Salvador me répondit qu’elle n’existait pas. Chaque habitant se comporte dans la rue comme s’il se trouvait dans un temple. Chacun considère que le temple se trouve en lui-même.
Dans les villes, les trottoirs sont roulants, afin de limiter les efforts des piétons. Les lignes centrales des rues sont aménagées en réceptacles d’énergie solaire, qui sert à la propulsion des véhicules.
La famille vénusienne forme une seule grande famille où tout appartient à tout le monde. Les enfants naissent dans des salles de maternité spéciales et sont élevés dans des foyers collectifs. Lorsqu’un enfant naît, il reçoit une marque sur un pied. Cette marque indique son origine et ses facultés. Une fois son éducation au foyer collectif terminée, l’enfant majeur reçoit le poste qui lui correspond dans la société. Dans de pareilles conditions, la famille individuelle n’existe pas.
Tout le monde représente une famille unique. La famine, les guerres et les classes sociales n’existent pas. Seuls la sagesse et l’amour règnent sur Vénus.
Salvador vécut plusieurs jours sur Vénus. Il fit la connaissance de deux frères jumeaux, résidents français et vétérans de la deuxième guerre mondiale. Quand ils furent emmenés sur Vénus, ils supplièrent ses habitants de leur permettre de rester. Là-bas, ils vivent parfaitement heureux.
Salvador fut ramené sur Terre avec la mission de communiquer à ses semblables l’existence de la vie sur Vénus. Les laboratoires Philips se rendirent sur les lieux où notre ami avait localisé le vaisseau cosmique, afin de faire certaines analyses. Ils découvrirent des désordres atomiques et moléculaires étranges. Georges Adamski, qui avait également eu des contacts avec Salvador et donna une conférence au Théâtre des Insurges, à Mexico. Un grand savant d’Angleterre, après une longue enquête sur le cas, arriva aux mêmes conclusions que celles de la maison Philips.
Nous vivons des temps difficiles. Nous serons aidés en temps voulu par des habitants d’autres planètes.
Nous devons apprendre à communiquer télépathiquement avec eux. Le grand Maître Jésus dit : « Demande et il te sera donné, frappe et l’on t’ouvrira ». Si nous savons demander, nous pourrons tous un jour visiter d’autres planètes. Les Gnostiques doivent développer la télépathie. Ils doivent se retirer souvent dans la nature, la montagne ou le désert. Ils doivent se submerger dans la méditation sincère et profonde et demander à être transporté sur d’autres planètes. Dans la paix d’une montagne ou d’une plage solitaire, n’importe qui peut avoir la même chance que celle de Salvador Villanueva Medina.
La télépathie est le système de communication des hommes-anges. Le mouvement gnostique chrétien universel possède des moyens fantastiques pour développer cette faculté. Celui qui désire visiter d’autres mondes doit s’abstenir de boire et de fumer; il ne doit avoir aucun vice. Notre missionnaire international Jacques Amortegui, lors de sa retraite au Grand Sanctuaire suprême de Colombie, reçut la visite d’un vaisseau interplanétaire.
Les ondes de la pensée humaine voyagent en quelques secondes jusqu’à Vénus, et si nous sommes dignes de recevoir une réponse, celle-ci ne se fait point attendre. N’importe qui peut avoir un jour la joie de voir atterrir un vaisseau dans un coin solitaire et de faire un voyage aller et retour vers une autre planète. Les Martiens, les Mercuriens et les Vénusiens sont des hommes authentiques en chair et en os, des hommes avec des âmes d’anges : des Hommes-Anges.
Chapitre 3 – Le Moi Pluralisé
Il existe deux sortes d’énergie : l’une est libre dans son mouvement, et l’autre stagnante. Le Moi est un nœud qu’il s’agit de défaire. Le Je est une énergie stagnante.
L’Esprit universel de vie est une énergie libre dans son mouvement, l’Esprit n’a rien à voir avec le Moi. L’Âme n’est pas le Moi, et le corps physique non plus. Le Moi, en fait, c’est le fameux Satan dont nous parle la Bible. Le Moi est l’Ahriman des perses. Le Moi n’est qu’une poignée de souvenirs, de désirs, de passions, d’appétits et de craintes.
Le Moi supérieur n’existe pas. Notre Être véritable est au-delà de toute forme de Moi. Notre Être véritable n’est rien d’autre que l’Être. L’Être est Âme-Esprit; le Moi ne l’est pas.
Le Moi est multiple; entendez par là que c’est une légion de démons. L’eau est formée de gouttes, une flamme d’étincelles, et le Moi d’une légion d’entités. Chaque désir est personnifié par un Moi. Les sept péchés capitaux son sept Moi différents. Toutes les méchancetés, toutes les passions et tous les vices sont personnifiés par de petits moi qui à leur tour forment l’Égo réincarnant.
Le Moi se réincarne pour satisfaire ses passions et ses désirs, et pour payer son karma. Le Moi est la source de toutes les douleurs et de toutes les souffrances. Ce qui reste en nous lorsque le Moi est pulvérisé, c’est l’Âme. L’attribut de l’âme est le bonheur. L’âme est bonheur.
En vérité, la recherche du bonheur est absurde. Lorsque le Moi est mort, le bonheur vient tout seul. Il ne peut pas y avoir de vrai bonheur tant que le Moi subsiste. La vie nous offre des moments de joie et de plaisir, mais le vrai bonheur ne vient qu’après la dissolution du Moi (Égo). Lorsque le Moi a été complètement désintégré, la réincarnation sur d’autres planètes plus évoluées devient alors possible. L’on peut alors travailler sur l’Autoréalisation Intime. La dissolution du Moi apporte la vraie liberté.
Les Vénusiens possèdent le vrai bonheur, car leur Moi est dissous depuis longtemps; ils n’ont pas de Moi. N’ayant aucun désir d’accumulation, ils n’ont pas besoin d’argent. Ils ne connaissent ni la convoitise, ni l’envie. Ils se contentent du pain quotidien. Une telle conscience appartient à ceux qui ont anéanti le Moi. La police et les autorités judiciaires n’existent pas, car il n’y a pas de violence sur Vénus. C’est le Moi qui est violent. Vénus n’a pas de gouvernement. Chaque citoyen se gouverne lui-même.
La famille individuelle n’existe pas sur Vénus. Tous les Vénusiens forment une seule grande famille. C’est le Moi qui dit « ma famille », « ma maison », « mes propriétés », « ma luxure », « mes ressentiments », « mes passions », « mes désirs », « mes souvenirs », etc. Le Moi se perpétue de génération en génération; le Moi de la race, de la nation, de ma classe sociale, de mon argent, ma famille, mon héritage, etc.
Le Moi est subconscient. Lorsque le Moi est annihilé, le subconscient devient conscient. Nous devons anéantir le Moi afin de transformer le subconscient en conscient. Lorsque le subconscient devient conscient, le problème du dédoublement est résolu. Le dédoublement devient une réalité et durant le sommeil, nous vivons tout à fait consciemment dans les « Mondes Internes » (le monde astral). L’humanité est à 97% subconsciente, et à 3% consciente. Nous devons devenir conscients à cent pour cent. Les Vénusiens sont à cent pour cent conscients.
Les exigences de l’anéantissement du Moi sont la compréhension créatrice du Moi et l’auto-dissection du Moi à l’aide du bistouri de l’autocritique. Mieux vaut se critiquer soi-même que de critiquer les autres. La vie pratique de tous les jours est le miroir dans lequel nous pouvons nous observer tels que nous sommes. Lorsque nous sommes attentifs à nous-mêmes en présence des autres, nos défauts affleurent et nous pouvons nous observer. Nous devons être alertes comme la sentinelle en temps de guerre. Nos défauts surgissent de manière étonnante lors du contact avec nos voisins, amis, enfants, épouse, etc. L’auto-observation quotidienne de soi nous permet de nous découvrir.
Une fois mis en évidence ou découvert, le défaut doit être analysé intellectuellement; mais ce n’est pas tout, car l’intellect n’est qu’une petite fraction de l’Esprit. Il s’agit d’aller au plus profond de nous-même afin de trouver la gâchette, le ressort secret de chaque défaut. Seule la méditation permet d’explorer réellement le subconscient. Lorsqu’il y a compréhension absolue d’un défaut, le Moi énergétique qui le personnifie se désintègre. C’est, ainsi que l’on meurt d’instant en instant.
Nous avons besoin de la mort mystique, nous avons besoin de la mort du Moi. Il ne faut pas oublier que chacun de nous abrite une légion de Moi, une légion de démons qui forment l’Égo.
Le corps des désirs est la demeure du Moi; chacun de nous possède le sien. Le Moi exploite l’énergie de l’Essence, la matière première, la substance de l’Âme. Le moi dépense la précieuse essence animique sous la forme d’explosions atomiques de colère, d’envie, de luxure, d’orgueil, de paresse, de gourmandise, etc.
À la mort du Moi, l’Essence s’accumule et permet à l’âme de croître. La mort du Moi est absolument nécessaire, indispensable. L’âme est la seule chose qui doit vivre en nous. Lorsque le Moi meurt, le Karma prend fin et nous sommes libres.
Toutes les contradictions sont dues à la multiplicité du Moi. « Je vais lire le journal », dit le moi du centre intellectuel. « Moi, je ne veux pas lire, je veux monter à vélo », dit à son tour le centre du mouvement. « J’aime cette femme, je la veux », dit le centre émotif. « Non ! Moi, ce que je veux, c’est de l’argent », dit le centre mental. « Peu importe tout cela, moi, ce qui m’intéresse, c’est de manger », dit le moi de la digestion; Manger énormément, acquiesce le Moi de la gourmandise.
C’est ainsi que nous n’avons pas d’individualité; nous ne sommes pas individualisés, nous ne sommes qu’une légion de diablotins.
Lorsque le Moi se dissout, ce qui reste en nous, c’est l’individualité, ou, pour mieux dire, l’Âme individuelle. Les Vénusiens sont de véritables Individus sacrés. Ils n’ont pas de Moi. Les Vénusiens sont de vrais hommes parfaits. Par contre, le Terrien en est encore au stade de l’animal intellectuel qui ne possède pas encore l’individualité.
Certains jurent fidélité à la Gnose devant l’Autel. Plus tard, ils se joignent à une autre école et deviennent ennemis de la Gnose. Sans l’individualité, l’être humain ne peut pas avoir de continuité dans ses intentions. Il est une légion d’entités, et chacune d’elles a son propre jugement, ses propres idées et opinions.
L’être humain est un être non-réalisé. Il ne possède pas encore l’Être. L’authentique individualité ne vient qu’avec l’Être.
Chapitre 4 – Lettre Ouverte
Monsieur le président des États-Unis d’Amérique,
Monsieur le Premier Ministre de l’Union Soviétique,
Veuillez nous pardonner de ne point mentionner vos noms respectifs. Nous ne savons pas en quelle année vous recevrez ce message; les temps changent et nous ignorons si, à la réception de cette lettre, vous serez toujours à vos postes de premiers magistrats dans vos pays.
Le but de cette lettre est de vous informer que la conquête de l’espace a été atteinte en Amérique Latine.
Nous savons que pareille information vous fera sourire de scepticisme, et que vous la trouverez peut-être même insolente.
Il est de notre devoir de vous avertir de ne plus gaspiller inutilement votre argent dans la fabrication de fusées spatiales. Cet argent doit être utilisé à de meilleures fins. Les fusées spatiales ne servent à rien et représentent un échec.
Il existe un endroit secret en Amérique du Sud, au cœur de la forêt, où une société scientifique travaille avec la collaboration de huit savants venus des quatre régions du globe. Cette société, poursuivant les travaux du grand savant G. Marconi, a réussi à maîtriser la puissante énergie solaire. Elle construit actuellement, sous la direction de savants martiens, de merveilleux vaisseaux interplanétaires avec lesquels elle étudie tous vos territoires. Elle a aussi réalisé de nombreux voyages sur Mars et sur la Lune. Inutile de vous dire que grâce à l’appui des Martiens, cette société dispose de ressources économiques inépuisables.
Nous connaissons très bien votre orgueil et votre scepticisme, et nous savons que vous jetterez avec dédain cette lettre au panier. Toutefois, vous aurez dans peu de temps des preuves concrètes sur nos affirmations. Le combustible liquide que vous utilisez dans vos fusées ne servira jamais à la navigation interplanétaire. Les vaisseaux fabriqués par les Martiens et les savants de cette société sont propulsés par l’énergie solaire.
Les membres de cette société sont profondément religieux. L’un d’entre eux est prêtre; sa religion importe peu dans cette lettre. Nous sommes convaincus que sans religion, la conquête de l’espace devient impossible. Tous les habitants du cosmos sont religieux. Ils savent très bien que le Divin palpite dans chaque atome de l’infini.
La société en question possède un gigantesque laboratoire souterrain au cœur de la forêt, équipé de tout ce qui est nécessaire à la recherche scientifique. Leur premier contact avec les Martiens fut établi le 16 décembre 1955, à dix-sept heures. Cinq machines martiennes volèrent à cette heure-là au-dessus de la jungle, et l’une d’elles se posa. Quatre personnes martiennes sortirent du vaisseau, l’une d’elles étant le chef martien de l’expédition. Le contact se maintient depuis lors, et les VAISSEAUX COSMIQUES DE MARS atterrissent régulièrement dans cette région.
Les 98 savants mènent une vie communautaire avec les Martiens et étudient la navigation interplanétaire. Ils ont reçu des mains du Chef Martien, le Révérend Monsieur Tage, une plaque en OR massif avec l’inscription suivante:
« LOGA (MARS) FRÈRE UNIVERSEL DE L’ESPACE IMMENSE REND HOMMAGE ET AMITIÉ À DOGUE (LA TERRE) AVEC LE DÉSIR ARDENT DE S’UNIR À TOUS LES ÊTRES QUI VIVENT AVEC UN SEUL ESPRIT, DANS L’ESPRIT INFINI POUR LA GLOIRE ET LA PAIX ÉTERNELLES ».
Nous félicitons le chef martien pour son discours de trois paroles: « SUNDI, DOGUE, LOGA », qui signifient : DIEU, TERRE, MARS ». Avec ce discours et la plaque d’or, l’alliance entre Martiens et Terriens a été scellée. Nous faisons également parvenir nos félicitations à Monsieur Martinelli pour l’anneau symbolique dont il fit cadeau à Monsieur Tage.
L’événement cosmique le plus important depuis la venue de Jésus Christ sur la Terre se produisit le 12 octobre 1956, à midi précise. Monsieur Narciso Genovese, l’un des savants, nous conte qu’à cette heure-là, la première expédition sur Mars, l’expédition Colomb, prit son départ vers cette planète. C’est à lui que nous devons toutes les explications qui suivent, et nous lui transmettons par la présente toutes nos félicitations, au cas où il en prendrait connaissance.
L’équipe de savants avait construit trois vaisseaux grâce à l’aide martienne. L’expédition fut appelée « Colomb » et les trois vaisseaux « Loga », « Dogue », « Cundi » (Mars, Terre, Alliance). L’image du Christ fut placée à l’intérieur des vaisseaux. Le voyage fut un succès complet. L’expédition fut formée par les trois vaisseaux terrestres suivis d’une escorte de six vaisseaux martiens. La Lune fut la première étape de repos. Il fut démontré que la belle Sélène était un monde mort. Dix autres vaisseaux martiens se joignirent ensuite à l’expédition.
Tous les habitants de la ville de Tanio, capitale de la planète Mars, s’étaient réunis à l’Aéroport pour accueillir les habitants de la Terre. Le séjour dura cinq jours, lesquels furent consacrés à l’étude et à l’observation. Les savants apprirent une quantité de choses qui font aujourd’hui l’objet d’études approfondies au cœur de cette jungle d’Amérique du Sud.
Les 98 savants ont le profond désir de partager leurs connaissances avec l’humanité. Ils veulent que cette dernière puisse jouir également de la navigation interplanétaire. Malheureusement, les expériences nucléaires de la Russie et des États-Unis rendent cette tâche difficile. Les conflits et, en particulier, la troisième guerre mondiale qui se fait de plus en plus imminente, représentent l’obstacle principal à l’échange culturel avec Mars et aux voyages interplanétaires.
Les fusées sont maintenant inutiles. Les contacts avec Mars a été établi. Pour participer aux voyages cosmiques, nous devons dissoudre le Moi (l’ego). Tant que le Moi existera, il n’y aura pas de paix, et les voyages interplanétaires seront impossibles. Ce n’est pas de fusées cosmiques que nous avons besoin aujourd’hui ! Nous devons étudier à fond le Moi et sa mort totale. Ce n’est qu’alors que les voyages vers Mars seront possibles.
Mars ne peut se permettre d’accueillir des assassins, des voyous, des ivrognes, des matérialistes, des marxistes ennemis de l’éternel, des prostituées, etc. La paix règne sur Mars. Les gouvernements, les armées et la police n’existent pas. La délinquance non plus, et si par hasard quelqu’un naissait délinquant, il serait immédiatement soigné comme un malade dans un sanatorium isolé.
Réfléchissez bien, messieurs, sur tout ce que cela signifie. Méditez un instant sur un monde complètement dépourvu d’egos. Imaginez les armées de la Terre envahissant Mars; compénétrez-vous de l’horreur que cela représenterait.
L’auteur de cette lettre vous supplie, au nom de la vérité, de mettre un terme aux explosions nucléaires, de mettre fin à la guerre froide et de débuter une ère nouvelle de religion universelle.
Je demande à l’Union Soviétique en particulier de suspendre la diffusion publique et privée de la dialectique matérialiste et d’intensifier la propagande en faveur de la religion. Sachez, messieurs, que tous les habitants du cosmos rendent un culte à la divinité, et que sans la religion, la conquête du cosmos est impossible.
Au nom des habitants de la Terre, je vous en conjure, cessez vos guerres et vos explosions atomiques, ainsi que votre haine du divin !
SIGNÉ À MEXICO, LE 29 AVRIL DE L’AN 3 DU VERSEAU, PAR LE PRÉSIDENT FONDATEUR DU MOUVEMENT GNOSTIQUE.
SAMAËL AUN WEOR.