Notions Fondamentales d’Endocrinologie et Criminologie · Livre
NOTIONS FONDAMENTALES D’ENDOCRINOLOGIE ET CRIMINOLOGIE
SAMAËL AUN WEOR
PREMIÈRE PARTIE : ENDOCRINOLOGIE
Chapitre 1 – La Glande Pinéale
La glande pinéale (ou épiphyse) est située dans la partie postérieure du cerveau. Cette petite glande n’a guère plus de cinq millimètres de diamètre. Elle est entourée d’un fin tissu sablonneux très important. La glande pinéale est une petite masse de tissu rouge-gris. Cette glandule est en relation étroite avec les organes sexuels. La glande pinéale sécrète certaines hormones qui règlent toute la croissance, l’évolution et le développement des organes sexuels. La science officielle soutient qu’après que ces hormones ont atteint leur objectif, qui est le développement total des organes sexuels, la glande pinéale dégénère alors en un tissu fibreux qui n’est plus capable de sécréter d’hormones.
Descartes affirmait que cette glande est le siège de l’Âme. Les orientaux assurent pour leur part que cette glande est un troisième œil atrophié. Lorsque la science médicale du monde occidental découvrit que cette glande n’était qu’une petite masse de tissu rouge-gris située dans la partie postérieure du cerveau, elle rejeta alors l’affirmation de Descartes et des orientaux. Il aurait mieux valu étudier tous les concepts d’une manière éclectique et didactique sans s’enfermer dans des dogmes scientifiques.
Les yogis de l’Inde affirment que la glande pinéale est la fenêtre de Brahma, l’œil de diamant, l’œil de la polyvoyance qui, grâce à un entraînement spécial, nous confère la perception de l’au-delà (ou de l’Ultra).
La science occidentale devrait étudier tous ces concepts du Yoga oriental. La science occidentale n’est pas toute la science. Il est indispensable d’étudier aussi la science orientale. Nous avons besoin d’une culture intégrale, totale.
Le microscope nous a permis de percevoir objectivement l’infiniment petit. Le télescope nous a permis de voir l’infiniment grand. Si la glande pinéale nous permet de voir l’au-delà de toutes choses, nous devrions étudier le Yoga oriental et développer cette merveilleuse glande. Les yogis de l’Inde ont des pratiques grâce auxquelles on peut intensifier le fonctionnement, accroître l’activité habituelle de la glande pinéale. Nous percevons alors l’au-delà.
Nier les affirmations du Yoga oriental n’est pas scientifique. Il faut étudier et analyser.
Les savants orientaux disent que la puissance de la glande pinéale dépend de la puissance sexuelle : nous comprenons maintenant les bases scientifiques de la « chasteté ».
Il est indéniable que les grands voyants de la Bible ont été de grands « pinéalistes ». La chasteté scientifique combinée avec certaines pratiques leur a permis de voir l’au-delà de la nature.
Les gnostiques disent que dans la glande pinéale il y a l’atome de l’Esprit Saint.
Les orientaux affirment que dans la glande pinéale se trouve le Lotus aux mille pétales. Il s’agit, indubitablement, de la « Couronne des Saints ».
Les hommes de génie ont leur glande pinéale très développée. Et l’on a découvert que chez les crétins la glande pinéale se trouve atrophiée.
Les grands phénomènes de fascination de masse, si communs en Inde, ne sont possibles que lorsque le Fakir véritable a une glande pinéale très vigoureuse. La biologie doit se résoudre à investiguer sur toutes ces choses.
Les sécrétions des glandes endocrines sont absorbées directement dans le courant sanguin. Le sang apporte les sécrétions des glandes endocrines aux autres organes et glandes qui alors se voient incitées à un plus grand effort, à un travail plus intense. Le mot hormone, ne l’oublions pas, vient d’un mot grec qui signifie : « exciter ». En fait, les hormones ont le pouvoir d’exciter ou stimuler tout l’organisme, de l’obliger à travailler.
Les sécrétions des glandes endocrines influent aussi sur le mental. Nous comprenons à présent pourquoi les hindous s’efforcent de contrôler leur mental : car nous pouvons au moyen du mental agir sur nos fonctions hormonales. Il y a en Inde des Sages qui sont demeurés enterrés pendant plusieurs mois sans mourir. La biologie ne peut demeurer indifférente à cela ; il faut que les biologistes fassent des recherches sur toutes ces merveilles de l’Asie.
Emmanuel Kant admet l’existence d’un « nisus formativus » pour notre corps physique. Les Sages orientaux croient que ce nisus formativus se trouve dans un corps fluidique qui serait en contact avec le système nerveux orthosympathique (ou grand sympathique). Ce corps fluidique est sans aucun doute le corps astral des médecins médiévaux. À l’intérieur du corps astral se trouvent le mental humain et tous les principes purement animiques.
Les sens de ce corps astral semblent jaillir comme des fleurs de lotus du fond même des glandes endocrines. Le Lotus aux mille pétales, mentionné par les yogis de l’Inde, est un sens animique du corps astral.
Le développement spécial de la glande pinéale nous permet de percevoir le corps astral et ses sens animiques qui, telles des fleurs de lotus, émanent des glandes endocrines elles-mêmes.
La science médicale joue avec la mécanique des phénomènes mais ne connaît rien du « fond vital ». Le développement adéquat de la glande pinéale nous permet de percevoir ce fond vital.
Chapitre 2 – La Glande Pituitaire
La glande pituitaire (ou hypophyse) est très petite. La biologie affirme que cette glande n’est pas plus grosse qu’un pois et appendue à l’hypothalamus, reposant de façon harmonieuse sur l’os sphénoïde.
Dans cette glandule nous rencontrons une merveilleuse trinité ; en fait, la loi du triangle régit toute la Création. La glande pituitaire, donc, est composée de trois parties : deux lobes et une partie médiane. Voilà le « triangle », la loi du trois, une loi admirable à la base de toute création !
Sans le lobe frontal ou lobe antérieur de la glande pituitaire, les biologistes croient que la vie serait absolument impossible. Le lobe frontal de cette glande est chargé d’inspecter le volume de la structure de la communauté cellulaire. Or nous devons savoir que ce travail d’inspection implique aussi une régulation et un contrôle. Nous comprenons ainsi en quoi la vie est impossible sans le lobe antérieur de la glande pituitaire.
L’hyperfonctionnement du lobe antérieur de la pituitaire produit des êtres humains géants. Lorsque le fonctionnement du lobe frontal est insuffisant, nous avons alors des nains. Ainsi donc, nous voyons plus précisément pourquoi la vie serait impossible sans le lobe frontal de la glande pituitaire, étant donné qu’elle règle la dimension de la structure cellulaire.
Certaines formes d’idiotie et de cécité sont dues également à des anomalies du lobe frontal de la pituitaire.
La fonction du lobe postérieur de la glande pituitaire est de tonifier harmonieusement les muscles involontaires de l’organisme. La sécrétion de la pituitaire agit aussi sur l’excrétion de l’eau par les reins.
Les médecins se servent également d’une hormone sécrétée par la partie postérieure de la pituitaire pour faciliter les accouchements difficiles.
La maîtresse Helena Petrovna Blavatsky écrit que la glande pituitaire est le page et le porte-flambeau de la glande pinéale. Le docteur Krumm-Heller (Maître Huiracocha), professeur de médecine à l’Université de Berlin, disait qu’entre les glandes pinéale et pituitaire il existe un canalicule ou capillaire très subtil qui disparaît très rapidement après la mort. Ainsi donc, ces deux glandes se trouvent connectées par ce fin canal. La réalité de l’électrobiologie et des forces bio-électromagnétiques ne faisant aujourd’hui aucun doute, pourquoi alors ne pas accepter la possibilité d’un échange bio-électromagnétique entre les glandes pituitaire et pinéale ? L’heure est venue d’analyser toutes les possibilités des domaines sensoriel et psychosomatique, sans fanatisme, sans préjugé et sans dogmatisme.
Les yogis de l’Inde disent que de la glande pituitaire naît la fleur de lotus à deux pétales. Les scientifiques occidentaux, au lieu de rire devant de telles affirmations, devraient les étudier profondément ; rire de ce que nous ignorons n’est pas du tout scientifique. Cette fleur de lotus se trouve située dans le corps astral exactement entre les deux sourcils.
Les Sages de l’Hindoustan donnent à ces fleurs de lotus le nom de chakras. Les yogis affirment que le chakra de la pituitaire nous rend clairvoyants. Dans la terre sacrée des Védas il existe beaucoup de pratiques secrètes pour développer la clairvoyance. Les hindous disent que le chakra frontal possède huit pouvoirs majeurs et trente-six mineurs.
Le clairvoyant peut percevoir l’au-delà de la nature. Le clairvoyant peut voir le corps astral dans lequel se trouvent tous les principes animiques et spirituels de l’homme. Le clairvoyant perçoit la quatrième dimension.
L’énergétisme glandulaire ne doit pas être méprisé par le biologiste. L’échange bio-électromagnétique des glandes pituitaire et pinéale nous rend clairvoyants.
Il semble exister une certaine relation entre l’atome de cuivre et la glande pituitaire. Plusieurs Sages ont utilisé le cuivre pour développer la clairvoyance. Ainsi Nostradamus restait des heures entières à regarder fixement l’eau contenue dans un récipient de cuivre massif. Ce savant médecin fit des prophéties qui se sont accomplies très exactement à travers le temps. Les astrologues affirment que la glande pituitaire est influencée par Vénus et que le cuivre relève aussi du rayon de Vénus. Nous pouvons ainsi comprendre l’étroite relation qui existe entre le cuivre et la glande pituitaire.
Lorsque les prêtres catholiques venus d’Espagne, au moment de la conquête, arrivèrent devant un groupe de prêtres aztèques, il se produisit une chose intéressante. La tradition raconte que les prêtres catholiques se mirent à catéchiser les Indiens, leur parlant des Anges, des Archanges, etc. Après cela, les sacerdotes indiens invitèrent les prêtres catholiques à manger. On dit que ceux-ci consommèrent entre autres aliments un cactus très savoureux. Ce cactus éveilla momentanément la clairvoyance des prêtres espagnols : ils virent alors les Anges, les Archanges… Leur stupéfaction fut terrible ; les prêtres catholiques ne savaient plus que faire. Et les Indiens leur dirent en souriant : « Ces Anges et Archanges dont vous nous avez parlé, nous les connaissons depuis longtemps ! »
La tradition rapporte que les prêtres catholiques firent tuer les prêtres aztèques, les accusant d’être des sorciers ou des envoûteurs.
Nul doute que ce cactus qu’ils ont absorbé a le pouvoir d’éveiller instantanément la clairvoyance de celui qui le consomme. Ce cactus est appelé « peyotl ». On ne peut pas obtenir dans l’état de Mexico le cactus utilisable pour la clairvoyance. Celui qui veut en avoir doit se rendre dans la région de Chihuahua ou de San Luis Potosi. Il faut le mâcher et n’utiliser que le peyotl mûr et frais ; lorsqu’il est séché, il n’est pas utile.
La biologie ne doit pas sous-estimer le peyotl, ni soutenir de façon dogmatique et intransigeante que les perceptions clairvoyantes ne sont que des hallucinations. Si les premiers savants qui ont pu voir les microbes à l’aide du microscope avaient affirmé que ces microbes n’existaient pas et que ce qu’ils voyaient à travers la lentille n’était qu’hallucinations, aujourd’hui encore nous ignorerions l’existence des microbes. Nous devons être moins dogmatiques ; nous devons devenir plus studieux, plus éclectiques, plus didactiques.
La glande pituitaire sécrète sept sortes d’hormones. La valeur de la glande pituitaire dans le domaine de l’obstétrique est incalculable.
L’insigne docteur Jorge Adoum, remarquable écrivain gnostique et Grand Maître des Mystères Majeurs de la Loge Blanche, dit que dans la glande pituitaire se trouve l’atome du Christ cosmique, tandis que l’atome du Père se trouve dans le champ magnétique de la racine du nez.
La biologie doit analyser et étudier les concepts de tous les savants et sages. La biologie est maintenant dégagée de l’horrible matérialisme du dix-huitième siècle et elle commence actuellement à étudier toutes les potentialités physiques, animiques et spirituelles des glandes à sécrétion interne.
Chapitre 3 – La Glande Thyroïde
La glande thyroïde est d’un beau rouge foncé. Cette glande a deux lobes bien connus des endocrinologues. Le biologiste apprécie les proportions harmonieuses de ces deux beaux lobes réunis judicieusement par un isthme (nous avons là encore un triangle parfait).
Les deux lobes de la thyroïde se trouvent situés exactement de chaque côté de la pomme d’Adam.
La glande thyroïde est exposée principalement à deux maladies : l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie. La première est caractérisée par une sécrétion hormonale excessive et la seconde par une sécrétion insuffisante. On peut remédier à l’hyperthyroïdie par la chirurgie. La chirurgie ne peut absolument pas remédier à l’hypothyroïdie. On ne peut guérir l’hypothyroïdie qu’en administrant au patient de la thyroxine (élément essentiel de l’hormone sécrétée par la thyroïde). En fait la thyroxine est un composé iodé très important en médecine. La thyroxine se trouve en relation étroite avec tout le métabolisme du corps physique de l’être humain. Lorsque le patient souffre d’hyper-thyroïdie, l’excès de thyroxine accélère et intensifie la combustion des aliments. La surproduction de thyroxine a également pour conséquence un accroissement du rythme normal de la respiration et du cœur.
Dans l’hypothyroïdie le métabolisme devient plus lent. Si un enfant est atteint d’hypothyroïdie, tout le développement du corps et du cerveau de l’enfant accuse un terrible retard. Lorsque l’hypothyroïdie frappe un adulte, son activité mentale devient ralentie, ses ongles et ses cheveux croissent de façon anormalement lente, tout effort physique le fatigue horriblement, sa peau devient sèche, squameuse et un peu grasse.
L’iode biologique produit par la thyroïde désinfecte tout l’organisme. Sans l’iode biologique notre organisme humain ne pourrait pas vivre. Les médecins rose-croix affirment que la glande thyroïde est influencée par Vénus et que les glandes parathyroïdes sont influencées par Mars. Le célèbre médecin Arnold Krumm-Heller, professeur de médecine à l’Université de Berlin, soutient qu’entre Vénus et Mars il y a une lutte terrible qui se répète entre la thyroïde et les parathyroïdes.
Un jour, un vieux paysan qui ne savait ni lire ni écrire nous certifia avoir guéri de la maladie du goitre grâce à l’application sur son cou d’une plaquette de plomb ; cet homme nous raconta que dans une petite plaque quadrangulaire de plomb, il a pratiqué deux petits trous pour y passer un fil ou une corde. À l’aide de cette corde, il a attaché la plaque de plomb contre sa gorge, la fixant à la base du goitre. Le paysan nous précisa qu’il a porté cette plaquette sur son cou durant trois mois et qu’il fut ainsi complètement guéri. Il nous raconta que des membres de sa famille se sont également guéris au moyen de cette même plaquette de plomb.
La métallothérapie est encore pratiquement à l’état embryonnaire. Les immenses possibilités de la métallothérapie sont pourtant incontestables.
Nous avons connu des paysans sud-américains qui utilisaient du sel et de la salive prélevée à jeun comme seul et unique remède contre le goitre. Ils mélangeaient ces deux ingrédients en lune décroissante, puis ils appliquaient leur remède ; c’est ainsi, disaient-ils, qu’ils guérissaient de cette affreuse maladie. La biologie doit se mettre à étudier en profondeur toutes ces méthodes thérapeutiques des paysans car nous sommes persuadés que beaucoup de ces formules de nos grand-mères ont sauvé en plusieurs occasions la vie d’hommes illustres.
Les yogis de l’Inde affirment que le chakra laryngien a sa racine dans la glande thyroïde. Sivananda, le grand médecin hindou, assure que ce chakra a seize pétales de lotus. Les scientifiques occidentaux se moquent de ce qu’ils ne connaissent pas ; il vaudrait mieux étudier ce que nous ne connaissons pas. Les savants orientaux admettent la réalité d’une « hyper-ouïe » capable d’enregistrer les ondes de l’au-delà. Cette ouïe ultrasensible est appelée clairaudience.
Le chakra laryngien est le centre de la clairaudience. L’hypothyroïdie engourdit le mental des adultes, ce qui démontre l’intime relation de la glande thyroïde avec le mental. Les Sages de l’Inde disent qu’en développant le chakra laryngien on acquiert le « synthétisme conceptuel ». Si la thyroïde et le mental se trouvent aussi étroitement inter-reliés, pourquoi ne pas admettre la thèse orientale du lien entre le chakra de la thyroïde et le synthétisme conceptuel ?
La physique admet aujourd’hui l’existence de l’Éther. Les hindous disent que l’Éther n’est que la condensation du tattva Akasha. Plus exactement, les grands yogis asiatiques affirment que la matière est une condensation de l’Éther et que l’Éther, à son tour, est une condensation du tattva Akasha dans lequel se trouve, en dernière analyse, la racine fondamentale de la matière. Les hindous considèrent que l’Akasha est le son primordial et que son instrument chez l’homme est le larynx créateur.
Le médecin Sivananda assure que le développement du chakra thyroïdien nous permet de contrôler l’Akasha et de vivre même pendant les nuits profondes du grand Pralaya.
Éminent endocrinologue et yogi hindou, Sivananda certifie qu’en éveillant le chakra de la glande thyroïde nous acquérons la clairaudience. Si un yogi s’absorbe tous les jours en méditation avec l’intention d’entendre à distance les paroles d’un ami, alors, au moment où il s’assoupira il pourra entendre ce que dit son ami. La méditation intérieure nous permet d’éveiller la clairaudience.
Les sécrétions des glandes endocrines sont en relation intime avec toute l’organisation et le contrôle du système nerveux autonome et des muscles dits involontaires.
Les sécrétions glandulaires gouvernent avec une suprême sagesse physiologico-cosmique tout le merveilleux métabolisme de notre organisme physique. Les sécrétions endocrines contrôlent la croissance et le développement de toute la grande communauté cellulaire.
Les sécrétions des glandes endocrines régissent aussi totalement les caractéristiques de la sexualité.
La glande thyroïde possède une radiation aurique vraiment merveilleuse.
Chapitre 4 – Les Glandes Parathyroïdes
Les glandes parathyroïdes ne peuvent pas être enlevées car il est dûment prouvé que l’ablation de ces glandes entraîne de terribles convulsions et une mort inévitable.
Les deux paires de glandes parathyroïdes régularisent normalement avec une admirable précision le taux de calcium circulant dans le sang et absorbé par les cellules.
Les sécrétions des quatre merveilleuses glandes parathyroïdes ont donc la responsabilité de tout ce travail de contrôle quant au calcium des cellules et du sang. Cette tâche délicate n’est accomplie que par les sécrétions endocriniennes des parathyroïdes.
Ce sont en réalité de très petites glandes situées sur la partie postérieure des deux lobes de la thyroïde. En observant attentivement le corps thyroïdien, on peut apercevoir sur chacun des lobes une paire de petites masses de la grosseur d’une fève ou d’un grain de café.
L’Astrologie affirme que ces glandules sont régies par Mars.
La science officielle voit les glandes d’un point de vue purement matérialiste. La science des savants gnostiques, quant à elle, va plus loin.
Dans chaque atome il y a un trio de matière, d’énergie et de conscience. Toute cellule, en définitive, est un trio de matière, énergie et conscience.
Chaque glande à sécrétion interne est un véritable laboratoire microcosmique. L’interrelation des glandes endocrines, le savant échange de produits biochimiques, la perfection infinie avec laquelle travaillent les glandes, tout cela nous démontre à satiété l’existence d’une certaine coordination intelligente dont il faut chercher la racine dans la Conscience cosmique. Partout où il y a de la vie, il y a aussi de la conscience. La conscience est inhérente à la vie comme l’humidité est inhérente à l’eau.
Dans la Russie soviétique vivent plus de quinze millions de musulmans, ce qui démontre de toute évidence l’échec du matérialisme dialectique de Karl Marx.
Toute machine est organisée selon des lois. Toute machine a un gouvernail, un levier qui permet de la manœuvrer, et un pilote ou un technicien qui la contrôle et la dirige. Pourquoi notre organisme humain devrait-il être une exception ? Le corps humain est une machine parfaite fabriquée dans les ateliers de la nature par la conscience cosmique. Cette machine a son gouvernail ou son levier qui permet de la contrôler et de la manœuvrer : ce gouvernail est le système nerveux orthosympathique. Le pilote qui contrôle cette machine, c’est l’Intime (l’Esprit). Ainsi donc, l’Intime enveloppé de son corps astral contrôle, au moyen du levier qu’est le système nerveux sympathique, tout l’organisme et toutes les sécrétions hormonales.
Chapitre 5 – La Glande Thymus
Il a été démontré que lorsque l’être humain atteint la maturité sexuelle, sa glande thymus s’atrophie.
La glande thymus est située à la base du cou, derrière le sternum. Cette glande a une structure de forme irrégulière.
Le thymus est en relation intime avec les glandes mammaires. Nous comprenons ainsi pourquoi le lait de la mère s’avère tout à faire irremplaçable.
La glande thymus régularise la vitalité de l’enfant.
Les astrologues disent que cette glande est influencée par la Lune. Les Sages gnostiques veulent conserver leur glande thymus et ne pas la laisser s’atrophier. Lorsque cette glande est active, l’organisme ne vieillit pas. Les savants médecins de l’Antiquité disaient que la voyelle « A » prononcée correctement, possède le pouvoir de faire vibrer la glande thymus.
Les vieux médecins de l’Antiquité utilisaient notamment ce puissant mantra tellement vulgarisé par les gens, le mantra ABRACADABRA, afin, disaient-ils, de garder active la glande thymus durant toute la vie. Dans les temples païens, ils prononçaient cette parole magique quarante-neuf fois, de la façon suivante :
ABRACADABRA
ABRACADABR
ABRACADAB
ABRACADA
ABRACAD
ABRACA
ABRAC
ABRA
ABR
AB
A
Ils prononçaient cette formule en prolongeant le son de la voyelle « A ».
Certains médecins commencent à soigner avec des sons musicaux ; il est bon de savoir que la voix du médecin et chacune de ses paroles est source de vie ou de mort pour ses patients.
La science endocrinologique doit étudier l’étroite relation qui existe entre la musique et les glandes endocrines. Mieux vaux investiguer, analyser et comprendre, que rire de ce que nous ne connaissons pas.
Lorsque l’enfant a faim, la mère doit lui donner le sein. Ces livres de maternité qui enseignent à nourrir les enfants à heures fixes, en les laissant souffrir de la faim pendant des heures, sont un crime contre la santé publique.
Que l’être humain veuille corriger la nature est manifestement absurde. Quand le bébé a faim, il pleure, et c’est un crime contre-nature de lui refuser la nourriture qu’il réclame.
Chapitre 6 – Le Cœur
Le cœur est en réalité une double pompe. Un côté du cœur pompe le sang dans un sens tandis que l’autre pompe le sang dans l’autre sens, selon deux directions opposées, mais qui se complètent et s’harmonisent merveilleusement. Il est intéressant de noter que les deux torrents opposés de sang pompés par le cœur ne se heurtent, ni ne se mêlent, mais s’aident mutuellement à avancer l’un et l’autre.
Le cœur est véritablement le soleil de notre organisme. Le cœur est la plus grande merveille de la Création. Il y a pourtant des personnes éminemment cultivées et éduquées qui ne connaissent pas la physiologie du cœur.
Il est admirable de contempler le passage du sang dans ce puissant fleuve de l’aorte. Cette artère est réellement un fleuve au débit abondant et harmonieux. Nous sommes remplis d’admiration et de béatitude mystique en voyant ce grand fleuve palpitant de vie se ramifier en rivières plus petites -en artères plus ténues -et finalement en ruisseaux qui portent la vie partout, pour nourrir et donner vie à des millions de créatures microscopiques (cellules, bactéries, etc.). Toutes ces créatures sont constituées d’un trio de matière, énergie et conscience. Tous ces êtres de l’infiniment petit nous adorent, nous, comme leur Dieu. Les ruisseaux sanguins les plus fins sont les vaisseaux capillaires. Dans la trame de ces réseaux de capillaires nous retrouvons les cellules des divers tissus et organes.
Ainsi donc, les cellules vivent grâce aux torrents de sang pompés par le cœur. Les cellules sont composées de molécules et celles-ci d’atomes. Tout atome est un véritable univers en miniature. Tout atome est un trio de matière, énergie et conscience. Les intelligences atomiques sont gouvernées par l’atome Noûs qui réside dans le ventricule gauche du cœur.
Les atomes aspirants du cœur obéissent aux ordres de l’atome Noûs et les transmettent aux atomes ingénieurs qui régissent l’activité de chaque organe. Les ouvriers atomiques de chaque organe obéissent aux ordres des atomes ingénieurs et travaillent conformément à ces ordres. L’atome Noûs du cœur quant à lui, travaille sous la direction de l’atome architecte, et ce dernier sous les ordres de l’Intime.
Il existe aussi une multitude d’atomes indolents qui sont ceux qui causent les maladies. Le cœur est un muscle creux de la grosseur du poing. Il a un peu la forme d’une poire.
Le cœur se contracte et se dilate, se resserre et se relâche sans cesse. C’est le flux et le reflux du grand océan de la Vie. Toute vie a sa systole et sa diastole. Il y a partout pulsation incessante, il y a dans toutes choses un rythme, un pouls, tant dans l’infiniment petit que dans l’infiniment grand. « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », proclame la Table d’Émeraude d’Hermès Trismégiste ; c’est la loi de la grande Vie.
Il y a, dans le cœur, deux polarités : positive et négative. Comme s’il y avait deux cœurs pompant continuellement le sang dans deux directions opposées. Les deux compartiments du cœur ont chacun deux chambres, une en haut et l’autre en bas. Les deux chambres supérieures sont les oreillettes, les chambres inférieures sont les ventricules. La doctrine secrète reconnaît l’existence de sept chambres secrètes dans le cœur et de sept cavités secrètes dans le cerveau.
Il y a donc le ventricule droit et l’oreillette droite, le ventricule gauche et l’oreillette gauche ; les chambres supérieures, à droite et à gauche, sont les oreillettes, alors que les chambres inférieures, à droite et à gauche, sont les ventricules.
En méditant sur le Lotus du cœur, nous apprenons à maîtriser le tattva Vayu, ce qui nous donne pouvoir sur les vents et les ouragans. Les Hindous disent que la fleur de lotus du cœur a douze merveilleux pétales. Tout le secret intime du fonctionnement du cœur, tout son fond vital doit être cherché dans la fleur de lotus à douze pétales dont la tige subtile a sa racine dans le Temple-Cœur.
La veine cave apporte au cœur le sang chargé de déchets organiques. L’oreillette droite reçoit tout ce torrent impur et l’envoie judicieusement au ventricule droit, juste en dessous. L’instant suivant, le ventricule droit pompe le sang chargé de lymphe et de déchets à travers sa valvule pour le faire passer au poumon via l’artère pulmonaire.
L’intelligence cosmique n’a rien négligé. Il est intéressant pour le Sage de contempler tout ce fonctionnement.
La grande artère pulmonaire se divise en deux artères plus petites, une pour chaque poumon. À l’intérieur des poumons les artères pulmonaires se ramifient à leur tour, jusqu’à devenir de minuscules vaisseaux capillaires. Chaque goutte de sang doit inévitablement passer par les vaisseaux capillaires des poumons, où elle rejette l’anhydride carbonique et absorbe en retour l’oxygène de l’air aspiré par les poumons.
Le sang enrichi d’oxygène pénètre intelligemment dans des petites veines, puis dans des veines plus grosses. Les deux grosses veines pulmonaires apportent enfin le sang riche chargé d’oxygène à l’oreillette gauche du cœur. Le sang a échangé son anhydride carbonique pour de l’oxygène. La vie s’est renouvelée. De l’oreillette gauche, le sang passe au ventricule gauche, puis à l’aorte d’où il se déverse enfin sous l’impulsion rythmique du cœur, dans toutes les artères et vaisseaux sanguins. Nous pouvons voir dans tout ce travail, la relation intime qui existe entre Vayu -le principe de l’air -et le cœur. Ils ne sont donc pas dans l’erreur, les yogis de l’Inde, lorsqu’ils associent Vayu avec le cœur. Ceci nous démontre la profonde connaissance cosmico-physiologique que possèdent les orientaux sur l’organe du cœur. Pourquoi les occidentaux ne veulent-il pas étudier le Yoga oriental ? Pourquoi les occidentaux rient-ils de ce qu’ils ne connaissent pas ? Il vaudrait mieux étudier Sivananda, le grand yogi ; l’œuvre intitulée Kundalini Yoga du Sage hindou Sivananda est un flambeau de la Sagesse orientale.
Ceux qui veulent apprendre à mettre leur corps physique en état de djinn (jinas), c’est-à-dire à introduire leur corps physique dans la quatrième dimension, doivent développer le Lotus du cœur. Un yogi avec son corps physique en état de djinn peut voler dans les airs, marcher sur les eaux comme l’a fait Jésus-Christ sur la mer de Galilée, ou passer à travers le feu sans se brûler, comme le font actuellement beaucoup de yogis en Inde. Un yogi avec son corps physique en état de djinn peut traverser les rochers de part en part comme le faisaient les disciples du Bouddha.
Le Lotus du cœur se développe par la méditation et la prière. Les médecins occidentaux disent que le cœur produit deux sons, l’un grave et sourd, l’autre sonore et aigu : LUB-DUP. Les physiologistes affirment que le premier son est produit immédiatement après la contraction des ventricules et que le second est dû à la fermeture des valvules qui séparent les ventricules de l’aorte et de l’artère pulmonaire. Les médecins hindous vont plus loin parce qu’ils ont des sens plus fins. Les yogis de l’Inde disent qu’il y a dans le cœur dix sons mystiques.
Les Dix Sons du Cœur
Le premier son est comme la voix du Fils de l’Homme. Le deuxième son est appelé CHINBINI. Le troisième est le son de la grande cloche cosmique. Le quatrième est le grondement interne de la Terre. Le cinquième est le son délicieux du luth, et le sixième celui de la cymbale des Dieux. Le septième est le son de la flûte enchantée. Le huitième évoque celui du grand tambour. Le neuvième est comme celui d’un double tambour et le dixième son est celui des sept tonnerres qui, dans l’Apocalypse, accompagnent les paroles de l’Éternel. Si les deux sons entendus par les médecins occidentaux sont avérés, pourquoi les dix sons des orientaux ne le seraient-ils pas ? Si les deux sons des médecins occidentaux sont démontrés, les dix sons des orientaux ne pourraient-ils pas aussi être démontrés ? C’est une simple question de méthodes de démonstration. Les occidentaux ont leurs méthodes scientifiques de démonstration ; les orientaux ont aussi leurs procédés scientifiques de démonstration. Ainsi, l’oriental se recueille mentalement et médite sur les dix sons mystiques. L’esprit de l’oriental s’absorbe dans les dix sons mystiques et alors, le nisus formativus -le corps astral des médecins médiévaux, dans lequel se trouvent tous les principes animiques et spirituels de l’homme -sort du corps physique, extasié au milieu des dix sons mystiques du cœur. C’est le Samadhi des yogis hindous. Le yogi se transporte ainsi jusqu’aux mondes les plus éloignés de l’Infini.
Le médecin occidental, au lieu de railler et critiquer des choses qu’il n’a pas étudiées ni expérimentées, devrait plutôt étudier le Yoga.
Les Hindous disent qu’il y a dans le chakra du cœur un espace hexagonal de la couleur ineffable du jais. C’est là que résonnent les dix sons mystiques. L’occidental se moque de tout cela. Si les médecins occidentaux développaient leur clairvoyance, ils cesseraient de se moquer, car ils verraient ! Les médecins peuvent « photographier » les battements du cœur : les pulsations du cœur sont photographiées par l’appareil appelé électrocardiographe. Il est étonnant de voir les quatre chambres synchroniser parfaitement leurs battements comme s’il n’y en avait que deux. Ce qui rend cela possible, c’est le faisceau de HIS : ce faisceau de fibres nerveuses cellulaires appelé aussi nœud auriculo-ventriculaire, synchronise de façon merveilleuse et automatique les deux oreillettes en un seul battement ou contraction, faible, et les deux ventricules en une seule contraction, une seule pulsation, plus forte.
Si l’électrocardiographe est capable de photographier les battements du cœur, songeons à tout ce que pourra voir celui qui développe la clairvoyance ! Un monde nouveau s’ouvre devant le clairvoyant. Un monde infini, un monde plein d’une imprévisible variété.
Dans le cœur siège le Christ interne de tout homme qui vient au monde, notre Être réel.
Chapitre 7 – La Glande Pancréatique
Le pancréas ne s’avère que partiellement une glande endocrine à sécrétion interne sans conduit. Le pancréas est en effet un organe double composé de cellules qui sécrètent des sucs digestifs et, parmi elles, de nids cellulaires, les îlots de Langerhans qui n’ont aucune fonction digestive et dont la sécrétion passe directement dans le courant sanguin. Les cellules digestives pour leur part sont reliées à un système de petits conduits qui déversent dans le duodénum les enzymes pancréatiques en même temps que tous les sucs digestifs de l’organisme par l’intermédiaire du fameux conduit de Wirsung.
Le grand Sage et médecin allemand qu’est le docteur Arnold Krumm-Heller disait dans son Cours zodiacal que la constellation de la Vierge influe sur le ventre et spécialement sur les îlots de Langerhans.
L’insuline est extrêmement importante car elle commande tout le métabolisme des hydrates de carbone. L’insuline est sécrétée par ces îlots du pancréas.
Lorsque les îlots de Langerhans ne travaillent pas correctement alors survient le diabète. Car la tâche principale du pancréas, c’est la transformation des sucres : quand les îlots ne sécrètent pas assez d’insuline, l’organisme ne peut plus utiliser les sucres et ceux-ci passent directement dans le sang et sont excrétés dans l’urine : c’est le diabète.
Les traitements à base d’insuline permettent à la science médicale de contrôler le diabète. Cependant, ce traitement ne guérit pas le diabète. Nous avons toutefois connu plusieurs diabétiques qui ont réussi à guérir grâce au fameux thé antidiabétique.
Voici la recette de cette tisane :
Feuilles d’avocatier, 30 gr.
Feuilles d’eucalyptus, 30 gr.
Feuilles de noyer, 30 gr.
Faire bouillir le tout pendant quelques minutes dans un litre d’eau. Prendre trois verres par jour, un avant chaque repas, pour une durée de six mois consécutifs. Le traitement avec de l’insuline ne s’oppose pas à cette tisane inoffensive.
Les Hindous disent qu’en haut du nombril se trouve le Lotus aux dix pétales. Ce chakra situé dans la région du nombril contrôle le foie, l’estomac, le pancréas, etc. Les yogis affirment que la couleur de ce chakra est comme celle des nuages chargés d’éclairs étincelants et de feu vif.
Les yogis de l’Inde qui ont réussi à développer ce chakra de l’ombilic peuvent rester dans le feu sans être brûlés. Les Sages de l’Inde disent que dans ce chakra du nombril scintille l’éclatant tattva Tejas (l’Éther igné).
Les biologistes occidentaux certifient que c’est impossible. Les savants occidentaux devraient voyager en Inde pour investiguer sur cela. Nombre d’occidentaux sceptiques qui ont voyagé en Inde furent stupéfaits de voir ces yogis demeurer dans le feu sans être brûlés.
Les yogis hindous développent ce chakra du nombril par la concentration et la méditation. Ils se concentrent pendant des heures sur la région du nombril. Lorsque les hypnotiseurs occidentaux voyagent à travers les terres de l’Inde, du Pakistan, de la Grande Tartarie, de la Mongolie, de la Chine, du Tibet, et qu’ils voient tous ces ascètes orientaux concentrés mentalement sur leur nombril, ils supposent que c’est pour s’auto-hypnotiser. La réalité est différente : la réalité c’est que tous ces mystiques se concentrent et méditent des heures entières sur le chakra de la région du nombril afin de le développer.
Chapitre 8 – Le Foie
Le foie est la plus grosse glande de l’organisme. Il est situé en haut de la partie droite de la cavité abdominale juste sous le diaphragme. Le foie a une couleur rouge-brun ; il pèse environ quatre livres (1,8 kg) et mesure approximativement neuf pouces de long, sept de large et quatre pouces (23 x 18 x 10 cm) d’épaisseur dans sa partie la plus grosse.
Le foie est appelé par les médecins l’organe des cinq (à cause de ses cinq lobes). Les kabbalistes savent que cinq est le nombre de Geburah -la Rigueur, la Loi -. Certains mystiques disent que nous avons le Christ crucifié dans le foie. Nul doute que le foie soit le siège des appétits et désirs : de ce point de vue, il n’est certes pas abusif d’affirmer que nous avons le Christ crucifié dans le foie !
Le foie, donc, possède cinq lobes, cinq groupes de conduits harmonieux, cinq merveilleux canaux sanguins et cinq fonctions fondamentales.
Ce chiffre cinq du foie est le nombre de la Loi, de la Némésis, qui pèse sur toutes ces actions issues du désir, lequel est la source de tout mal.
Sur le foie de bronze découvert dans les ruines de Placenza, sont gravées des inscriptions représentant les douze signes du Zodiaque. On dit que les anciens astrologues faisaient des prédictions en consultant le foie d’un animal. Ils examinaient le foie, et à partir de leurs observations ils émettaient des pronostics.
Tout le Zodiaque du microcosme-homme a ses lois propres et ses signes inscrits dans le foie.
Sous la double enveloppe qui entoure le foie se trouvent une multitude de lobules (de la grosseur d’une tête d’épingle), distincts les uns des autres et fonctionnant chacun à la manière d’un organe autonome. Les lobules du foie confèrent à cet organe son unité de structure et l’unité des fonctions hépatiques. En effet, lorsque le biologiste étudie la glande hépatique, il peut constater qu’un lobule du foie est comme un foie en miniature. C’est vraiment quelque chose de merveilleux ! Celui qui connaît parfaitement un lobule du foie connaît à toutes fins pratiques tout le foie. Le lobule du foie est une masse de cellules unies par un tissu conjonctif. Chaque lobule est de structure hexagonale (il comporte six côtés) et possède son propre système de vaisseaux minuscules, ses propres cellules sécrétrices et ses propres conduits. Chaque lobe du foie est formé d’un grand nombre de ces minuscules lobules hépatiques et le foie lui-même est constitué de cinq lobes. Nous avons là, je le répète, une manifestation de la loi du cinq.
Les cellules du foie sécrètent la bile, indispensable à la digestion des matières grasses. Le foie produit aussi le glucose, si nécessaire aux tissus. Ce travail de transformation du sucre en glucose est une admirable œuvre d’alchimie : il y a une sécrétion interne du foie qui régit et contrôle la transmutation alchimique du glucose en glycogène et du glycogène en sucre sanguin.
Le foie contrôle les calories de l’organisme.
Le foie produit dans son laboratoire alchimique des substances qui favorisent ou empêchent la coagulation sanguine. Ainsi, il fabrique le fibrinogène et la prothrombine, substances protéiques indispensables à la formation du caillot sanguin lors d’une blessure. D’autre part, le foie fabrique un anticoagulant, l’héparine, qui empêche la coagulation dans les vaisseaux sanguins.
Ces cinq fonctions du foie sont toutes fondamentales pour la vie de l’organisme.
Le foie est chargé de filtrer et détruire, dans son laboratoire alchimique, toutes les cellules vieillies et usées en formant un résidu qui est facilement éliminé.
L’artère hépatique fournit au foie tout le sang dont il a besoin. Le tissu conjonctif qui enveloppe le foie pénètre à l’intérieur de l’organe lui-même et le sépare en cinq compartiments distincts. Chaque lobule du foie est comme une île entourée d’une multitude de vaisseaux sanguins.
Le sang veineux arrive au foie par la veine porte. Cette veine se ramifie à l’intérieur du foie en d’innombrables vaisseaux. Chaque lobule du foie a sa propre veine. Chaque cellule des lobules du foie est enveloppée d’un réseau de minuscules vaisseaux sanguins.
Il y a aussi des veinules intralobulaires. Chaque cellule d’un lobule du foie reçoit le sang veineux provenant de l’estomac, de la rate, du pancréas et des intestins, au moyen de la fameuse veine porte qui, tel un fleuve très pur de vie, apporte au foie les substances nutritives (provenant des viscères digestifs). Les îlots isolés des cellules hépatiques reçoivent leur aliment sanguin des veinules intralobulaires. Rien ne reste sans vie dans le foie, tout reçoit vie. Chaque cellule du foie reçoit nourriture et vie. Chaque cellule du foie est un véritable laboratoire alchimique chargé de transmuter savamment les nutriments qu’elle reçoit en substances d’une importance capitale pour toutes les cellules de l’organisme. Tout le sang transformé sort par les veinules intralobulaires et passe dans un vaisseau appelé veine centrale ou sus-hépatique.
Les veines centrales se jettent toutes dans ce grand fleuve au débit abondant, connu sous le nom de veine cave. Les cellules hépatiques qui vivent dans le foie comme de petits ouvriers conscients et intelligents doivent transformer un grand nombre de substances en bile pour aider à la digestion. La bile est stockée dans la vésicule biliaire jusqu’à ce qu’on en ait besoin. Elle se déverse alors dans la section duodénale de l’intestin grêle.
Les Sages de l’Inde voient par clairvoyance sortir de la glande hépatique une splendide fleur de lotus, le chakra hépatique.
Chapitre 9 – Les Glandes Surrénales
Les deux capsules surrénales se composent de deux parties, l’une extérieure, ou corticale, et l’autre centrale, ou médullaire. La médullosurrénale produit l’adrénaline. Cette hormone est d’une extrême importance dans l’organisme humain : elle sert à maintenir le tonus, la contractilité des parois des vaisseaux sanguins. La corticosurrénale quant à elle, est en relation intime avec le développement des glandes sexuelles. L’influence très marquée de la corticosurrénale sur le sexe ne fait plus aucun doute ; le cortex des surrénales influe sur le développement des glandes sexuelles et sur toutes les caractéristiques de la sexualité.
Le fameux médecin Paracelse écrit, en parlant des reins :
« La nature et l’exaltation de Vénus se trouvent dans les reins suivant le degré et la prédestination qui correspondent à la planète ou aux entrailles. Or puisque l’opération que réalise Vénus est orientée vers les fruits de la terre qui doivent être engendrés, il en résulte que la puissance des reins se concentre dans le fruit humain (il se réfère indubitablement aux organes sexuels) sans lequel Vénus ne parviendra jamais à concevoir le corps ».
« Il est naturel que les reins effectuent cette fonction qu’aucun autre organe, en vérité, ne pourrait mieux accomplir. Ainsi, lorsque Vénus par exemple reçoit de la grande Entité la puissance de la conception, les reins tirent leur force du sentiment (sensus) et de la volonté de l’homme ».
Ce que Paracelse affirme ici, les médecins psychanalystes peuvent le prouver. La psychanalyse de Freud a amené une véritable innovation dans le domaine de la médecine. Les médecins qui, à cette époque, refusaient d’accepter la psychanalyse étaient des gens attardés et rétrogrades.
Les yogis voient dans les reins deux chakras, un sur chaque rein. Les Sages hindous affirment que dans ces deux chakras sont indiquées la chasteté ou la fornication de l’homme.
Rappelons-nous cette phrase de l’Apocalypse de saint Jean : « Je suis celui qui scrute les reins et les cœurs, et je donnerai à chacun selon ses œuvres » (Apoc. II, 23).
Les grands clairvoyants donc, voient deux fleurs de lotus, une sur chaque rein. Ils disent que lorsque l’être humain est fornicateur, ces fleurs sont rouge sang, et que lorsqu’il est chaste, elles sont blanches.
Les glandes surrénales sont situées sur le sommet des reins. Ces glandes ont l’apparence de véritables petites pyramides jaunes et évasées. Chacune des deux capsules surrénales comporte une partie corticale et une partie médullaire qui diffèrent entre elles par leur structure et leurs fonctions.
L’hormone de la corticosurrénale contrôle le sodium et le potassium du sang et des cellules.
La psychanalyse a démontré que dans les moments de peur, de douleur, de colère, etc., la médullosurrénale sécrète une plus grande quantité d’adrénaline, laquelle prépare toutes les cellules de l’organisme humain à affronter toute espèce de situation d’urgence.
Le chien est un animal doté, comme on le sait, d’un odorat très fin. Si quelqu’un a peur de lui, il perçoit l’odeur de l’adrénaline sécrétée par les capsules surrénales de celui qui ressent la peur et il essaie alors de mordre la personne. Grâce à son odorat, le chien sait qui a peur de lui.
L’excès d’adrénaline interfère de manière néfaste avec le processus de la digestion. C’est ainsi qu’une émotion forte peut causer une indigestion.
Chapitre 10 – La Rate
La rate est un organe d’une importance capitale dans l’organisme humain. Lorsque nous glissons dans le sommeil, l’Âme enveloppée de son corps astral quitte le corps physique et déambule dans le monde de la quatrième dimension (S.A.W. a volontairement simplifié les choses : en effet, dans plusieurs autres ouvrages il enseigne que le corps astral appartient à la cinquième dimension, alors que c’est le corps éthérique ou vital qui relève de la quatrième dimension, NdT).
Mais pendant ce voyage de l’Âme, il reste quelque chose dans le corps physique, c’est-à-dire le double éthérique. Ce double, c’est le Linga Sarira des Sages hindous. Le médecin Paracelse appelait ce double éthérique la Mumie.
La Mumie est un deuxième organisme fait de matière éthérique ; c’est le siège vital, le fond vital, absolument inconnu de la médecine occidentale, mais que les médecins orientaux connaissent très bien.
La Mumie de Paracelse est une condensation thermo-électromagnétique. Ce corps vital a son chakra fondamental dans la rate. La fleur de lotus de la rate attire, absorbe et concentre les courants vitaux du Soleil. Nous voyons alors dans la rate les globules blancs se transmuter en globules rouges.
L’énergie vitale recueillie par le chakra splénique (c’est-à-dire de la rate) passe au plexus solaire, puis est diffusée à travers tous les canaux nerveux du système orthosympathique, remplissant de vie tout l’organisme de l’être humain.
La glande thyroïde collabore à ce travail avec son iode biologique en désinfectant tous les canaux du système nerveux orthosympathique.
Lorsque l’Âme enveloppée de son corps astral rentre dans le corps physique, celui-ci se trouve alors régénéré. Si l’être conscient ne sortait pas du corps, il gênerait avec ses émotions et ses pensées le travail de reconstruction de l’organisme humain.
Durant le jour, beaucoup de déchets organiques s’accumulent dans les vaisseaux du système nerveux sympathique, et ces déchets empêchent la circulation du fluide vital ; puis vient le sommeil, et grâce au processus du sommeil l’organisme se reconstruit.
Un médium en état de transe peut, par la rate, projeter sa Mumie. Cette Mumie est alors utilisée par certaines entités désincarnées qui s’introduisent en elle, puis se condensent ou se matérialisent physiquement. C’est ainsi qu’ont pu se rendre visibles et tangibles certaines personnes qui vivent dans le monde d’outre-tombe. Ceci n’est pas une élucubration fantaisiste : on a pris des photographies de ces personnes d’outre-tombe. Les plaques photographiques ne peuvent mentir, les faits sont les faits.
Le docteur Luis Zea Uribe, médecin éminent et professeur de médecine à la Faculté nationale de Bogota était athée, matérialiste et incrédule à cent pour cent. Lorsque ce savant a vu, touché, palpé ces fantômes matérialisés dans un laboratoire de Naples, il s’est transformé radicalement et est devenu spiritualiste à cent pour cent.
Là-bas à Naples, on étudiait et examinait dans un laboratoire scientifique les matérialisations qu’effectuait la fameuse médium Eusapia Paladino. Les hommes de science d’abord incrédules qui participaient a ces expériences virent alors ces matérialisations, les entendirent, les photographièrent, les palpèrent, et ils crurent.
Chapitre 11 – Le Fond Vital
Les scientifiques qui mettent en doute l’existence de l’Éther n’ont aucune base scientifique pour le faire. En réalité ils jouent avec les mots, avec les termes. Dire que l’Éther c’est la radioactivité ou le champ magnétique, etc., n’enlève ni n’ajoute quoi que ce soit à la réalité de l’Éther. En tout cas, leurs doutes, leurs analyses et leurs controverses terminologiques ne sont d’aucune utilité pour étudier et connaître ce qu’on appelle l’Éther. La plupart du temps, nous les hommes, nous nous battons uniquement pour des questions de termes, d’appellations, alors qu’au fond les faits sont les faits.
Les savants russes ont découvert grâce à leurs puissants télescopes des mondes à l’état protoplasmique. Ces mondes protoplasmiques ont surgi de l’Éther. Nous pourrions, par simple induction logique, les désigner sous le vocable de mondes éthériques. Peut-être que ce terme ne plaît pas à certains scientifiques, mais le terme importe peu : l’important, ce sont les réalités.
Tout monde ou planète, avant d’être protoplasmique, existe à l’état éthérique. Le grand scientifique hindou Rama Prasa dit : « Tout sort de l’Éther, tout retourne à l’Éther ».
Si le protoplasme sort de l’Éther, nous devrons accepter que l’Éther soit le fond vital de tout ce qui existe.
Les Mystiques orientaux considèrent que le corps éthérique de l’homme comporte quatre sortes d’éthers. Les scientifiques de l’Occident refusent de l’admettre, bien sûr, mais lorsqu’enfin ils se mettront à étudier l’Éther (peu importe le nom qu’ils lui donneront), ils n’auront pas d’autre choix que d’accepter, au terme de leurs analyses et expériences, l’existence des quatre éthers dont parle l’Orient.
Ainsi donc, le corps éthérique de l’homme est composé de quatre éthers : 1° l’Éther chimique, 2° l’Éther de Vie, 3° l’Éther lumineux et 4° l’Éther réflecteur.
Chacun de ces quatre éthers a ses fonctions particulières, en relation intime avec toute l’économie organique.
L’Éther chimique est en rapport avec tous les processus d’assimilation et d’élimination organique. L’Éther de Vie est lié aux processus de la reproduction de la race. L’Éther lumineux est en relation avec tous les processus de perception sensorielle. L’Éther réflecteur se trouve en relation intime avec les facultés de la mémoire, de l’imagination, de la volonté, etc.
Le corps vital contrôle tout le système nerveux vasomoteur ; il est le siège de la vie. Un atome éthérique pénètre à l’intérieur de chaque atome physique et le fait vibrer. Si nous retirons définitivement à une personne son corps vital, la mort de cette personne est inéluctable. C’est le comble de l’absurde de présumer, ne serait-ce qu’un instant, qu’un organisme chimico-physique puisse vivre sans corps vital. Les athées matérialistes russes eux-mêmes, après avoir étudié profondément la matière, commencent à être plus prudents lorsqu’il s’agit de formuler des concepts sur le fond vital de la matière vivante. En explorant l’organisme humain, l’homme de science se rapproche du corps éthérique.
Il y arrivera inévitablement, et bientôt il pourra le condenser en un ectoplasme pour l’étudier en laboratoire.
Toutes les fonctions de notre organisme, toutes les activités des calories, de la reproduction, de la combustion, du métabolisme, etc., ont leur base dans le fond vital.
Lorsque le corps vital s’affaiblit, le corps physique devient malade.
Chapitre 12 – Tattvas et Hormones
Étude des Tattvas internes de l’homme
Élément | Tattva | Couleur | Régent | Man-tra | Aliment | Planète | Partie du Corps | Élémental |
Éther | Akasha | Noir | Sudashiva | HA | A.Z.F. | Saturne | Fontanelle à la racine du nez | Pointes (Pungtas) |
Air | Vayu | Bleu | Ishvara | YA | Vin de raisin | Mercure | Racine du nez au cœur | Sylphes et Sylphides |
Feu | Tejas | Rouge | Rudra | RA | Viande rouge | Mars | Cœur à l’anus | Salamandres |
Eau | Apas | Blanc | Narayana | VA | Poisson | Vénus / Lune | Anus aux genoux | Ondines et Néréides |
Terre | Prithvi | Jaune | Brahma | LA | Céréales | Soleil | Genoux aux pieds | Gnomes |
Il y a l’Éther à l’état igné (Tejas) ; il y a l’Éther à l’état gazeux ou fluidique, en tant que principe de l’air (Vayu) ; il y a l’Éther à l’état aqueux en tant que principe de l’eau (Apas) ; et il y a l’Éther à l’état pétrifié en tant que principe minéral (Prithvi).
Ce sont les tattvas des Hindous. Lorsque ces tattvas se cristallisent ou se condensent, nous obtenons alors les éléments physiques : le feu, l’air, l’eau et la terre.
Notre corps éthérique est formé de tattvas. Les tattvas et les chakras sont en relation intime : les tattvas entrent par les chakras et passent ensuite dans les glandes à sécrétion interne. À l’intérieur des glandes, les tattvas intensifient le travail de ces minuscules laboratoires endocriniens en se transformant en hormones.
Les tattvas entrent dans l’organisme mais ils n’en ressortent pas.
Les tattvas se transforment aussi en gènes et chromosomes qui se transformeront plus tard en spermatozoïdes.
Tout sort de l’Éther, tout retourne à l’Éther.
L’Éther est la condensation d’une substance appelée Akasha. Cette substance est la première radiation de la racine Mulaprakriti -la matière primordiale indifférenciée que les alchimistes nommaient l’Ens Seminis (l’entité du Semen).
Akasha est la radiation ignée de la matière primordiale. Akasha est renfermé dans le Semen. Les alchimistes disent que l’Eau est l’habitacle du Feu. Akasha est la Kundalini des hindous.
La matière primordiale est représentée par les eaux des Genèses de toutes les religions. Le protoplasme de toute nébuleuse a d’abord été éthérique. Si nous allons plus loin, nous devons accepter que derrière tout effet existe une cause. L’Éther lui-même doit donc avoir une cause. Nous avons appris des yogis hindous que derrière l’Éther il y a l’Akasha. Les Sages orientaux disent que l’Akasha est une mer de feu. Ce Feu supra-astral est renfermé dans l’Ens Seminis (la Mulaprakriti des Sages de l’Inde). L’Ens Seminis est formé des atomes-semence de toute matière connue. Akasha est le son primordial. Akasha est le Feu supra-astral. Le son se condense par la médiation d’Akasha. Le Serpent de la Kundalini est feu et il est son. Personne ne pourrait incarner le Verbe sans élever le Serpent sacré. Sans Akasha il est impossible de concrétiser et cristalliser le son.
Les Vayu Prana sont des ondes sonores de l’Akasha. Ces ondes sonores se condensent dans les tattvas de l’Éther. Les tattvas se cristallisent dans les quatre éléments de la nature : feu, air, eau et terre. En conclusion, le monde chimico-physique s’avère une matérialisation du son. Le monde chimico-physique est issu de la condensation du son. Nous n’acceptons pas un Dieu anthropomorphe et dogmatique mais nous admettons scientifiquement le son comme la causa causorum de l’Univers.
Il doit aussi exister une cause pour les sons précosmiques. Les grands Sages orientaux nous parlent du Logos solaire. Le docteur Krumm-Heller dit que « le Logos rêve ». Le Logos est indéniablement une Unité multiple parfaite. Le Logos est l’Armée de la Parole. Le Logos est le Verbe. « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par lui, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière resplendit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas reconnue » (Jean, I, 1-5).
LE LOGOS N’EST PAS UN INDIVIDU. LE LOGOS EST UNE ARMÉE D’ÊTRES INEFFABLES.
Chapitre 13 – La Prostate
Cette glande très importante est toute petite. L’homme et tous les mammifères mâles ont une prostate. Un examen attentif nous fait voir que cette glande merveilleuse est située juste à la sortie de la vessie.
La science officielle ne connaît pas encore parfaitement tout le fonctionnement de la prostate.
La prostate secrète un liquide blanchâtre et visqueux.
Les savants de la médecine savent que chez la femme l’urètre ne mesure que 35 millimètres environ et qu’il est très dilatable.
Chez l’homme, on constate que l’urètre a une longueur de 20 à 27 centimètres.
Les médecins-magiciens de la Grèce, de l’Égypte, de Samothrace, de Troie, de l’Inde, etc., ont toujours accordé une grande importance à la prostate. Le Swami Sivananda, grand médecin yogi de l’Inde, dit que le Lotus de la prostate a six pétales.
Dans l’au-delà de la nature, dans la quatrième dimension, un grand nombre d’êtres vivent en corps astral. Les Sages asiatiques disent que ce chakra prostatique leur confère la conscience de tous ces êtres de l’Astral. Les grands Sages de l’Inde se concentrent chaque jour sur le chakra prostatique. Ils visualisent ce chakra tournant de gauche à droite comme une roue magnétique. En effectuant cette pratique, vocalisez la lettre M, la bouche fermée, en imitant un peu le mugissement du taureau, mais sans modulation de la voix, c’est-à-dire sur le même ton continu. C’est un son ondulatoire et prolongé. Cette pratique, si on l’effectue tous les jours durant plusieurs années, éveillera le chakra prostatique (ou utérin, chez la femme).
Lorsqu’il entre en activité, le chakra prostatique nous confère le pouvoir de sortir de notre corps physique avec notre corps astral. Nous pouvons alors nous mouvoir avec ce corps astral indépendamment de la matière physique. Avec son corps astral, l’être humain peut se transporter vers d’autres planètes. À l’aide du corps astral, l’homme peut étudier directement les grands mystères de la Vie et de la Mort. Le chakra prostatique nous confère donc le pouvoir du dédoublement de la « personnalité ». Le peyotl est un cactus mexicain qui a la propriété de produire le dédoublement de la personnalité humaine. Grâce au peyotl, tout être humain peut sortir consciemment en corps astral.
Cette cactacée n’a pas d’épines, elle a des fleurs roses ou blanc-roses, et des fruits rose pâle. Les anciens Mexicains, les Aztèques, vénéraient le peyotl comme une plante sacrée. L’épiderme de cette cactacée est très lisse, couvert de poils longs et blanchâtres, et le bouton, la partie qui émerge du sol, comporte de cinq à douze sections bien séparées par des lignes harmonieuses.
Le nom scientifique du peyotl est anhalonium williamsil. Le peyotl qui sert au dédoublement de la personnalité humaine ne se trouve pas dans la région de la capitale mexicaine, ni dans tout l’état de Mexico. Celui qui veut dénicher l’authentique peyotl devra le chercher aux environs de Chihuahua, chez les indiens Tarahumaras, ou à San Luis Potosi, c’est-à-dire dans le nord du Mexique. La plante doit être mastiquée. Elle doit être mûre et fraîche, car si elle est séchée elle ne sert plus. En mâchant ce cactus, le disciple doit se concentrer sur son propre Intime, c’est-à-dire son propre Être interne. Il doit adopter à ce moment-là une attitude mystique. Rappelons-nous que notre Être interne est Dieu même. Après avoir mâché le peyotl, nous devons nous assoupir concentrés sur notre Dieu intérieur. Le résultat précis sera le dédoublement. Nous sortirons alors en corps astral. Ainsi pourrons-nous voir, entendre et toucher les choses de l’au-delà de la nature.
Les visions du peyotl ne sont pas des hallucinations comme le croient les ignorants. L’intellectuel n’acceptera jamais des concepts sans bases scientifiques. L’intellectuel sait qu’il existe une quatrième dimension : tout homme cultivé le sait. La science a bien démontré que la perception de nos cinq sens est très limitée ; en dessous du rouge, il y a toute la gamme de l’infrarouge et au-dessus du violet, toute la gamme de l’ultraviolet, et cela, la science ne l’ignore pas. En réalité, personne ne perçoit l’objet en soi, mais seulement l’image de l’objet. La perte d’élasticité du cristallin empêche, comme on le sait, l’image de se former correctement sur la rétine. C’est ce qu’on appelle une mauvaise focalisation. La presbytie nous empêche de voir clairement l’image d’un objet rapproché et la myopie nous empêche de distinguer clairement l’image d’un objet éloigné. Il y a aussi le daltonisme ; c’est l’inflammation de la rétine qui cause le daltonisme, la confusion des couleurs.
Bref, l’œil humain ne perçoit que des images sensibles, c’est tout. Il existe aussi des images suprasensibles dans l’au-delà et des sens conditionnés pour recevoir ces images. Avec le peyotl ces sens entrent en activité et nous percevons les images de l’au-delà. Si ces images de l’au-delà étaient des hallucinations comme le prétendent les gens ignorants, les images sensibles qui se forment sur la rétine seraient aussi des hallucinations ! Il nous faut sortir du matérialisme du XVIIIe siècle. Il nous faut être plus analytique, moins dogmatique et plus didactique.
La matière est de l’énergie condensée. L’énergie se condense en plusieurs états différents. Il existe des masses dont le degré de vibration énergétique est si élevé, si rapide, qu’elles échappent par le fait même à la perception de nos cinq sens. Et il y a des masses dont le degré de vibration est si lent qu’elles se trouvent en dessous des limites de notre perception sensorielle.
Au-dessus et en-dessous des limites de la perception sensorielle externe, il existe donc des masses physiques que l’être humain ne parvient pas normalement à percevoir. Ce n’est qu’avec les pouvoirs de notre corps astral que nous pouvons percevoir d’autres dimensions de l’Univers et de la Vie.
Le peyotl a le pouvoir de mettre en activité, bien que d’une manière momentanée, ces merveilleuses facultés qui nous permettent d’investiguer dans la quatrième dimension de la nature.
Beaucoup de gens disent qu’ils ne croient pas. Ici, il n’est pas question de croire ou de ne pas croire ; dans ces questions scientifiques, ce dont on a besoin c’est d’analyse logique, d’investigation scientifique libre de tout fanatisme et de tout préjugé, ce qu’il faut c’est l’expérimentation.
Il nous faut explorer profondément tous les recoins de l’être humain. Nous ne devons pas nous enfermer dans un dogmatisme scientifique intransigeant. Nous devons être plus libéraux, plus ouverts dans l’analyse. Le matérialisme a échoué dans la Russie soviétique elle-même, comme le démontre notamment le fait qu’il y ait en plein cœur de la Russie quinze millions de musulmans.
Les perceptions de l’au-delà sont aussi naturelles que les perceptions des cinq sens ordinaires ; elles ne sont pas la manifestation d’un délire hallucinatoire comme le croient les ignorants. Il ne s’agit pas de suggestions convulsives et pathologiques, ni de divagations émanant de fanatiques ignares qui se seraient autosuggestionnés. Il nous faut plus d’étude et moins d’orgueil. Les perceptions de l’au-delà existent et elles doivent être étudiées !
Les Indigènes qui dans la République d’Haïti pratiquent le Vaudou, peuvent être critiqués pour leurs pratiques de magie noire et leur manque de culture intellectuelle, mais nous ne disposons réellement d’aucune espèce de base scientifique pour apprécier avec toute la précision logique nécessaire leurs perceptions suprasensibles. Nous ne nions pas que chez nombre de psychiques il se produise des paroxysmes psychiques accompagnés de convulsions, de même qu’une exaltation pithiatique dans toutes ses manifestations délirantes. Les crises pythonisiaques, la crise dite du Loa, qui caractérise l’état de transe des haïtiens, la crise extatique-convulsive durant laquelle surviennent des perceptions suprasensibles, sont au fond absolument inconnues de la psychologie et de la psychiatrie clinique elle-même.
Si nous laissons de côté notre orgueil intellectuel, nous arrivons à la conclusion que nous pouvons analyser les phénomènes sensibles, les états physiques objectifs de l’organisme humain, mais la science officielle ne possède pas encore d’autorité scientifique pour juger exactement des perceptions de l’au-delà.
Le fanatisme est certes le pire ennemi de la raison et de la logique. L’universitaire peut aussi tomber dans le fanatisme. Lorsque nous nous moquons des voyants et des crises extatique-convulsives, lorsque nous croyons que toutes les visions qui surviennent pendant ces crises sont des hallucinations, de la folie, etc., nous tombons alors par pur orgueil dans le fanatisme, nous devenons des fanatiques ignorants, conditionnés par les théories que nous avons apprises et par les principes intellectuels qui ont modelé notre intellect d’universitaires.
Si nous croyons les autres ignorants, eux aussi pourraient nous qualifier d’ignorants, nous qui nous pensons cultivés. Nous ne sommes pas les maîtres du savoir.
Devant la manifestation convulsive et pathologique, l’intellectuel devient bien souvent un fanatique intolérant.
Les Noirs d’Haïti, au cours des séances de Vaudou, perçoivent par clairvoyance des réalités surprenantes qui relèvent de l’au-delà de la nature. Pour discuter d’une chose, il est indispensable de la connaître. L’opinion d’un critique n’a aucune valeur si elle n’est pas faite en pleine connaissance de cause.
L’universitaire observe les individus dans leurs crises pythonisiaques, mais il ne sait rien de ce que voient ces gens dans leurs transes parce qu’il n’est pas passé par ces fameuses crises. La seule chose qu’il peut faire dans ce cas-là, c’est d’émettre des opinions sans fondement, car il n’a pas pleine connaissance de cause.
Le chakra prostatique confère à tout être humain le pouvoir de sortir en corps astral de fa9on consciente et positive. Il importe donc de développer ce chakra.
Répétons-le, il ne s’agit pas ici de croire ou de ne pas croire, l’important c’est d’étudier, d’analyser, d’expérimenter.
Lorsque l’intellectuel dit : Je ne crois pas a cela, il démontre qu’il est un superstitieux. L’homme cultivé, studieux et analytique dira plutôt : Je vais étudier, je vais expérimenter, je vais analyser…
Chapitre 14 – Les Testicules et les Ovaires
Les sécrétions internes des testicules et des ovaires sont déterminantes pour la vie de l’être humain sur la Terre. Les différences fondamentales entre hommes et femmes sont dues aux sécrétions des testicules et des ovaires.
Il n’est besoin pour la reproduction de l’espèce humaine que d’un seul spermatozoïde et d’un ovule, c’est tout. Nous ne voyons pas, scientifiquement parlant, pour quelle raison l’homme devrait perdre cent millions de spermatozoïdes quand en réalité un seul est nécessaire !
L’œuf (l’ovule) est une grosse cellule ronde dont le noyau est composé d’une substance grasse, le protoplasme, qui a l’aspect du jaune d’œuf.
Le spermatozoïde est de forme différente : long et mince, il a un corps pointu de forme ovale où se trouve le noyau fondamental, prolongé par une longue queue comme celle d’un poisson.
Le mouvement de l’œuf féminin dans les eaux de la vie est lent, il attend patiemment que le spermatozoïde de l’homme vienne à sa rencontre. Le spermatozoïde se propulsant à l’aide de sa queue de poisson dans les eaux du Chaos sexuel, nage très loin en quête de l’œuf qu’il espère.
Les biologistes ne connaissent pas avec une totale exactitude scientifique quelle est la causa causorum qui unit le spermatozoïde à l’ovule. C’est une énigme pour la science. On lance des hypothèses, comme pour tout, des opinions plus ou moins scientifiques : on croit entre autres que le protoplasme de l’œuf exerce une grande attraction chimique sur celui du sperme, etc. Ce ne sont que des hypothèses, rien d’autre que des hypothèses ! À supposer même que cette hypothèse soit fondée, cela ne résoudrait pas du tout l’énigme. Car nous ne pourrions logiquement admettre qu’une réaction chimique puisse se faire seule, sans un principe directeur conscient. Du protoplasme de l’œuf nous passerions à l’énergétisme de l’œuf. La logique nous invite à admettre que c’est l’énergie de l’œuf qui exerce un champ magnétique d’attraction. La logique nous invite aussi à accepter que l’électricité est la force dynamique poussant le spermatozoïde vers l’œuf. En dernière analyse, l’atome est une source d’énergie. Les forces électromagnétiques de tout protoplasme sont une formidable réalité. Tout irradie. Nous admettons la mécanique des phénomènes, mais il nous faut une explication nouménale des lois qui règlent cette mécanique.
La Conscience cosmique constitue, en définitive, l’intelligence primordiale qui établit l’union du spermatozoïde et de l’ovule. Nous ne pourrions admettre un phénomène intelligent sans une cause elle aussi intelligente. Les faits sont les faits et nous devons nous incliner devant les faits.
Les gnostiques parlent du Troisième Logos. La science se doit de savoir que le Troisième Logos n’est pas un individu. Le Troisième Logos des gnostiques est l’intelligence primordiale de la nature.
L’énergie créatrice du Troisième Logos est l’intelligence primordiale de la nature qui unit le spermatozoïde à l’ovule.
L’énergie créatrice du Troisième Logos se bipolarise en positive et négative. Le spermatozoïde représente les forces positives du Troisième Logos ; l’ovule incarne les forces négatives du Troisième Logos. Les deux pôles de l’énergie s’unissent pour créer. La Loi est la Loi.
Lorsque le spermatozoïde pénètre dans l’œuf, il passe par la décapitation de Jean-Baptiste.
Les matérialistes darwinistes font état de la ressemblance des animaux -y compris l’être humain -tout au long de leur phase embryonnaire, afin de prouver que les êtres supérieurs et plus complexes ont surgi, par évolution et transformation des espèces, des êtres inférieurs et plus simples.
Nous, gnostiques, considérons que la ressemblance des animaux, l’homme inclus, durant leur phase embryonnaire, démontre de façon éclatante deux choses : 1° l’unité de la vie et, 2° l’existence d’une semence originelle. La semence de tout ce qui existe dort dans le Chaos en tant que semence originelle dans les atomes séminaux de la grande Vie universelle.
L’énergie créatrice du Troisième Logos rend fécondes les eaux de la Vie (le Semen universel), et alors surgissent les germes de toute existence.
Chaque espèce a un prototype universel dans le Chaos originel. Dans le fameux blastoderme, il existe trois couches de cellules totalement différentes, la couche interne, la médiane et l’externe. Une fois que le spermatozoïde s’est uni à l’ovule, la cellule se multiplie par division cellulaire et crée cette communauté cellulaire appelée blastoderme. L’état gélatineux du spermatozoïde et de l’ovule démontrent qu’au commencement de l’Univers la vie était subtile, fluidique, gélatineuse ; ce n’est que plus tard qu’elle devint grossière, dure. Rappelons-nous la Grande Tortue vénérée par les indiens Mayas : elle est d’abord subtile, gélatineuse, puis apparaît sa dure carapace remplie de constellations et de mondes. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas… Il est heureux, à cet égard, que les hommes de science russes aient pu découvrir des mondes à l’état protoplasmique.
Une fois réunis, le spermatozoïde et l’ovule doivent passer par un processus d’évolution et de développement avant d’être convertis en un nouveau véhicule de l’Âme humaine. Les causes internes de la maturation de l’ovule-spermatozoïde sont tout à fait inconnues de la biologie.
Les causes intimes de la maturation d’un univers à l’état protoplasmique sont une énigme pour l’astronomie et l’astrophysique. Ce serait extraordinaire si les hommes de science pouvaient résoudre l’énigme des chromosomes : pourquoi l’œuf a-t-il seulement quarante-huit chromosomes ? Et pourquoi le spermatozoïde a-t-il lui aussi quarante-huit chromosomes ? Énigme !
Pour quel motif secret le spermatozoïde et l’ovule perdent-ils durant leur maturation exactement la même quantité mathématique de vingt-quatre chromosomes chacun ? Qui donc est celui qui a pris la peine de faire un calcul mathématique aussi précis ?
Pourquoi lorsqu’ils s’unissent pour former une cellule unique, le spermatozoïde et l’ovule ensemble sont-ils composés après leur maturation de la même quantité originelle de quarante-huit chromosomes ?
Il y a là deux opérations mathématiques : soustraction et addition. Le capital de base est quarante-huit. Or, pourrait-il y avoir des opérations mathématiques sans une intelligence mathématique ? Tout ceci démontre, par simple déduction logique, la réalité de l’intelligence primordiale de la nature, que nous appelons, nous gnostiques, le Troisième Logos.
Une fois que l’ovule a été fécondé par le spermatozoïde, il descend lentement vers l’utérus où il se fixe ; la période de gestation de l’embryon humain est de neuf mois. La cellule formée de l’ovule et du spermatozoïde a d’abord deux noyaux : celui du spermatozoïde et celui de l’ovule. Ces deux noyaux s’unissent sagement ; le protoplasme des deux noyaux se mêle. À l’intérieur de la cellule ovule-spermatozoïde il existe une sphère d’attraction. La grande sphère d’attraction aussi se bipolarise en obéissant à l’intelligence primordiale. Chacune des deux polarités de cette sphère d’attraction tire sur le noyau et l’étire, transformant la boule en un fuseau. Au centre du fuseau nucléaire s’agitent les chromosomes et les gènes. Les gènes se trouvent à l’intérieur même des chromosomes. Les gènes transmettent l’hérédité du père et de la mère.
Cependant, ce n’est pas tout ce que l’être humain reçoit qui est héréditaire. De grands assassins sont nés dans des familles vertueuses et de grands génies dans des familles médiocres…
Si un clairvoyant examine le spermatozoïde mûr qui se dirige vers l’ovule, il pourra voir sur la tête du spermatozoïde un atome extrêmement important, l’atome-semence. Cet atome est un trio de matière, énergie et conscience. De cet atome sort un fil très fin qui est lié à une certaine somme de valeurs énergétiques de la nature. Ces valeurs constituent l’Être, l’Âme.
Nous sommes des points dans l’espace qui consentent à servir de véhicules à une somme déterminée de valeurs de la nature. La mort est une « soustraction de fractions ». Une fois la soustraction effectuée, il reste les valeurs.
Les valeurs de la nature sont électromagnétiques. Les valeurs remplacent le corps physique lorsqu’il est mort par un nouveau corps. C’est la loi de la réincarnation. La Loi est la Loi et la Loi s’accomplit. Les processus biologiques qui président à l’avènement du nouveau corps sont suivis de près par la biologie.
À l’intérieur des atomes physiques de l’ovule-spermatozoïde, il y a de l’énergie. Cette énergie est organisée. Cette organisation énergétique correspond à la Mumie. Dans chaque atome de la Mumie se trouve un atome du corps astral. Dans le corps astral se trouvent les valeurs de conscience de la nature (nous connaissons très bien la constitution septuple de l’homme, telle que professée par la Théosophie, mais nous synthétisons volontairement notre propos).
Notre intention n’est pas d’énoncer des dogmes. Nous analysons simplement des faits concrets : nous savons ainsi que la science a déjà réussi à matérialiser le corps astral dans quelques laboratoires… Les faits sont les faits, et devant les faits nous devons nous incliner !
Les vertus et les défauts de chaque homme dépendent de la qualité des valeurs qui se réincarnent en lui. À l’époque de la domination maure, en Espagne, il y avait un santon (ascète, dévot musulman) maure qui étudiait le Coran. Ce santon s’était rendu en Espagne durant l’occupation des Maures. Il lisait le Coran et étudiait la Bible. Le résultat fut qu’il ne put digérer toutes ces connaissances et il devint très sceptique. Cet homme mourut rempli de doutes. Les valeurs de cet homme se réincarnèrent dans un homme du nom de Voltaire…
N’importe quel homme peut développer la clairvoyance et voir les valeurs de conscience évoluer à travers le temps et l’espace.
Le grand physiologue d’origine française Brown-Séquard, cité par le docteur Krumm-Heller, a inventé une méthode de guérison qui fut qualifiée par plusieurs d’immorale. Cette méthode exposée par Krumm-Heller consiste à exciter l’appareil sexuel sans aller jusqu’à répandre le Semen. Alors le Semen se cérébralise et le cerveau se séminise. Le Semen est assimilé dans l’organisme et le système nerveux se nourrit et se fortifie entièrement. Cette méthode ne serait pas un obstacle à la reproduction de l’espèce. Un spermatozoïde peut s’échapper de l’organisme sans qu’il y ait besoin de répandre les cent millions de spermatozoïdes qui sont perdus dans une seule éjaculation séminale.
La méthode de Brown-Séquard est connue aux États-Unis sous le nom de Karezza (qui provient d’un mot italien signifiant caresse). Il s’agit de l’Arcane A.Z.F.
Le docteur Krumm-Heller affirme qu’à l’aide de cette méthode on peut guérir l’impuissance.
À la page 174 de son roman initiatique Rose-Croix, le docteur Krumm-Heller écrit ceci : « Les études de la Rose-Croix nous enseignent que le Semen est l’astral liquide de l’homme, la vie, et qu’il renferme le pouvoir, mais un pouvoir tellement immense que si nous savons le manier nous pouvons tout obtenir. Voilà pourquoi il est si important de connaître les secrets rose-croix car nous possédons une arme puissante contre les adversités du destin ». Et l’auteur ajoute : « Le Mage rose-croix ressent la même excitation nerveuse, en opérant, qu’un autre être rempli de désir. Si les hommes savaient ce qu’ils pourraient faire dans ce moment de stimulation nerveuse, il est certain qu’ils feraient tout, sauf suivre la femme… » (Rose-Croix, p. 172).
Les Sages aztèques du Mexique ancien savaient très bien ce qui peut être fait en cet instant de « stimulation nerveuse ». Hommes et femmes, dans les cours pavées des temples aztèques, demeuraient nus à s’aimer et s’unir sexuellement pendant des mois entiers. Ces couples savaient se retirer avant le spasme pour éviter l’éjaculation du Semen. Ces couples ne laissaient pas le merveilleux Semen s’échapper de leur organisme. C’est là la fameuse méthode « Karezza », la technique du physiologue français Brown-Séquard. Par cette méthode, nous obtenons l’éveil de la Kundalini. Les médecins ne pourront évidemment jamais rencontrer la Kundalini sous leur bistouri, mais s’ils pratiquent les exercices gnostiques-rose-croix, ils deviendront clairvoyants. Tout médecin clairvoyant peut voir la Kundalini.
La Kundalini est le serpent Quetzalcoatl des Aztèques, le Feu de l’Esprit Saint, le Serpent igné de nos pouvoirs magiques.
Les yogis clairvoyants aperçoivent une fleur de lotus avec quatre merveilleux pétales, située exactement entre les organes sexuels et l’anus. C’est l’Église d’Éphèse ou chakra Muladhara. La Kundalini est enroulée à l’intérieur de ce chakra. Elle a la forme du Serpent sacré, elle est un Feu solaire, spirituel, qui ne peut être vu qu’à l’aide de la clairvoyance ; elle ne peut être découverte par le bistouri car elle n’est pas matérielle.
La Kundalini est de l’Akasha concentré. L’Akasha est la cause de l’Éther et l’agent du son. Seuls peuvent incarner le Verbe ceux qui réussissent à élever le Serpent akashique par le canalis centralis de la moelle épinière.
La Kundalini se développe, évolue et progresse dans l’aura du Logos solaire.
Le chakra des organes sexuels est le siège du tattva Prithvi (l’Éther à l’état pétrifié). Celui qui sait manier le tattva Prithvi peut contrôler les tremblements de terre.
Il y a dans la colonne vertébrale sept centres magnétiques. Ces sept centres de la moelle épinière sont connectés avec les sept plexus importants du système nerveux orthosympathique. Dans ces sept centres se trouvent tous les pouvoirs tattviques. L’Akasha flamboyant ouvre ces sept centres tattviques de la moelle épinière. Nous devenons alors maîtres des tattvas.
Le premier centre magnétique de la moelle épinière est le siège du tattva Prithvi et du pouvoir du sexe. Le deuxième centre correspond au chakra prostatique (ou utérin), c’est l’Église du tattva Apas (l’eau), l’Éther liquide. Le troisième centre est situé à la hauteur du nombril et il est en relation avec le plexus solaire ; c’est l’Église du tattva Tehas, l’Éther igné, le Feu universel. Le quatrième centre de l’épine dorsale correspond au chakra du cœur, c’est le siège sacré du tattva Vayu, l’Éther gazeux. Voilà les quatre centres tattviques inférieurs du Temple humain.
Le cou et la tête représentent la tour du Temple. Dans la tour il y a trois centres tattviques supérieurs. Le cinquième centre est celui du larynx ; c’est l’Église du Verbe. Sans l’Akasha, le son n’existerait pas. La Kundalini se fait créatrice par la Parole.
Le sixième centre magnétique est en relation avec le chakra frontal qui est le centre de la clairvoyance. Quand la Kundalini ouvre ce centre, l’être humain devient clairvoyant et il peut voir l’au-delà. Le septième centre tattvique est le chakra aux mille pétales situé dans la glande pinéale. Lorsque la Kundalini ouvre ce chakra, nous recevons la polyvoyance, l’omniscience, etc.
La méthode de Brown-Séquard nous permet de recevoir tous ces pouvoirs, à condition de ne jamais éjaculer le Semen. La méthode de Brown-Séquard est, je le répète, l’Arcane A.Z.F.
Le savant kabbaliste nord-américain Manly P. Hall, cité par le docteur Francisco A. Propato, écrit dans son livre sur l’anatomie occulte : « Ceux qui seront incapables d’élever le feu de la moelle épinière le long du canal Sushumna seront confinés à un règne latéral, semblable à celui des singes actuels » (le canal Sushumna court à l’intérieur et tout le long du canal médullaire).
L’Arcane A.Z.F. ne doit être pratiqué qu’entre l’époux et l’épouse dans le cadre d’un foyer légitimement constitué. Ceux qui pratiquent l’Arcane A.Z.F. avec d’autres femmes commettent le grave délit d’adultère. Une personne adultère n’obtiendra jamais l’éveil de la Kundalini et les pouvoirs tattviques. L’Initié ou l’Initiée gnostique qui commet l’adultère perd ses pouvoirs.
Dieu est l’Intime. Dieu est l’Être interne de tout homme qui vient au monde. Dieu est un hermaphrodite divin, mâle-femelle, il n’a pas besoin d’épouse pour allumer ses feux, mais l’homme n’est pas Dieu. L’homme ne peut allumer ses feux sans la femme (ni la femme sans l’homme). L’homme a besoin d’une épouse pour allumer ses feux parce que l’homme n’est pas Dieu.
L’être humain doit se départir de l’orgueil qui le fait se prendre pour Dieu, car il n’est rien de plus qu’un misérable vermisseau qui rampe dans le limon de la Terre.
La grande yogini H.P. Blavatsky, après être devenue veuve du comte Blavatsky, dut se remarier avec le colonel Olcott pour éveiller la Kundalini et obtenir les pouvoirs tattviques.
Dans l’Ordre sacré du Tibet on enseigne au disciple l’Arcane A.Z.F.
Dans les Mystères de l’Égypte, on enseignait l’Arcane A.Z.F. à tous les Initiés, et ceux qui divulguaient le Grand Arcane étaient condamnés à la peine de mort, on les conduisait au fond d’une cour, et là contre un mur, on leur tranchait la tête, on leur arrachait le cœur, et leurs cendres étaient jetées aux quatre vents.
Dans les vastes cours des temples aztèques, comme nous l’avons dit plus haut, hommes et femmes restaient nus à pratiquer l’Arcane A.Z.F. pendant des mois. Celui qui avait le malheur d’éjaculer l’entité du Semen, était condamné à mort pour avoir profané le temple, et alors on le décapitait.
Les Initiés des écoles de Mystères de tous les temps ont obtenu l’Initiation grâce au Grand Arcane. Jamais, absolument jamais, il n’y eut quelqu’un dans aucune école de Mystères qui ait obtenu l’Initiation sans l’Arcane A.Z.F., sans le Grand Arcane.
Un jour, après une causerie que nous avions donnée, un disciple qui était célibataire nous demanda s’il était possible de pratiquer avec une femme du monde astral. Nous lui avons répondu que la Kundalini ne peut être éveillée qu’avec une femme en chair et en os. Un autre frère célibataire voulait pratiquer avec des femmes imaginaires. Ceci est extrêmement grave ! Lorsque le mental crée une « effigie mentale », cette effigie reçoit de la conscience et devient un démon tentateur du plan mental qui nous vide sexuellement pendant notre sommeil par des pollutions nocturnes.
Il est très difficile pour un étudiant de désintégrer ces effigies mentales. L’étudiant devient habituellement victime de sa propre invention. Il vaut bien mieux trouver une épouse qui coopère réellement dans le Grand-Œuvre.
Ceux qui n’ont pas d’épouse doivent sublimer leurs énergies créatrices par les sports en plein air ou en faisant de grandes marches ou des excursions, en pratiquant la natation, en écoutant de la bonne musique, en contemplant les grandes œuvres d’art -sculpture, peinture, etc. Les célibataires sublimeront ainsi leurs énergies sexuelles en les amenant jusqu’au cœur. Là, dans ce centre de la vie, ces forces créatrices se mêlent aux ondes lumineuses du Christ interne pour être emportées avec elles aux régions ineffables de la Grande Lumière.
Nous pouvons réussir à sublimer nos énergies sexuelles par le sens esthétique, par la charité et par l’amour. Toutefois, et au nom de la vérité, nous devons affirmer que si vous voulez l’Initiation, si vous aspirez à l’éveil de la Kundalini et aux pouvoirs tattviques, il vous faut trouver une femme (et la femme trouver un homme), parce que l’Initié sans femme (ou la femme sans homme) est comme un jardin sans eau.
Beaucoup d’étudiants mystiques croient qu’ils sont chastes parce qu’ils n’ont pas de femme. Cependant -et pour comble de malheur -ils ont des pollutions nocturnes. Ils perdent misérablement, de cette manière, leur Semen christonique, dans lequel se trouve la genèse de la Grande Vie.
Dans toute semence, végétale, animale ou humaine, se trouve latent le Feu sacré du Logos solaire (le Christ). C’est de là que provient le pouvoir de se reproduire. L’homme doit veiller à son Semen ; la semence c’est comme de l’or potable. Par l’Arcane A.Z.F., nous extrayons héroïquement de la semence le Feu sacré de la Kundalini.
Les pollutions nocturnes sont guéries radicalement par l’Arcane A.Z.F. Ce n’est qu’avec le Grand Arcane que disparaissent pour toujours les pollutions nocturnes.
Nous sommes nés d’un homme et d’une femme. Nous ne sommes pas les enfants d’une abstraction, d’une théorie. Le Verbe, le Fils de l’Homme est fils d’un homme et d’une femme, fils d’une immaculée conception. Il nous faut élever le Fils de l’Homme à l’intérieur de nous-mêmes, et nous avons besoin pour cela de la femme (et la femme de l’homme).
DEUXIÈME PARTIE : CRIMINOLOGIE
Chapitre 15 – Les Perceptions Clairvoyantes
Il y a cinq types fondamentaux de perceptions clairvoyantes : 1° la clairvoyance consciente ; 2° la clairvoyance inconsciente ; 3° la clairvoyance infraconsciente ; 4° la clairvoyance subconsciente ; 5° la clairvoyance supraconsciente.
Ces cinq sortes de perceptions clairvoyantes produisent différentes formes de réaction mentale.
La psychiatrie juridique distingue plusieurs classes biotypologiques d’individus. Chaque personnalité réagit aux perceptions clairvoyantes selon le diagnostic personnalité-logique et psychopathologique particulier qui lui correspond.
Il y a le paranoïde normal, le paranoïaque malade, le schizophrène avec des réactions violentes, instantanées et terribles. Il existe aussi le neurasthénique à double personnalité maladive, l’oligophrène, l’assassin vulgaire, l’épileptoïde, le schizoïde hypersensible ou hyperesthésique avec une base génotypique épileptoïde, etc.
Au cours d’une réaction situationnelle, chaque clairvoyant parle et agit, conditionné par le genre de personnalité et de psychopathologie qui le caractérise comme être humain.
Pour le développement de la clairvoyance, il est nécessaire de posséder une culture intellectuelle. Pour le développement des pouvoirs occultes, chakras, disques ou roues magnétiques du corps astral, il faut une discipline intellectuelle.
Un clairvoyant sans culture et sans discipline intellectuelle d’aucune sorte dégénère souvent en vulgaire délinquant. Un clairvoyant sans culture intellectuelle peut tomber dans les délits suivants : calomnie et injures privées ou publiques, diffamation, insultes et menaces, uxoricide, homicide, suicide, parricide, matricide, fratricide, inceste, rapt, agression, séduction sexuelle par la force, actes de violence, vol, infanticide et autres manifestations de délinquance répertoriées par la psychiatrie et la psychologie.
Le rôle pathogène de la crainte superstitieuse induite par des perceptions clairvoyantes infraconscientes, inconscientes ou subconscientes doit être considéré sérieusement, car elles peuvent conduire à la calomnie, à l’injure publique et, en général, à tout genre de délits communs, voire même à l’assassinat. Les perceptions clairvoyantes de l’infraconscient, de l’inconscient ou du subconscient produisent des réactions situationnelles différentes, selon la catégorie biotypologique du clairvoyant.
Les clairvoyants neurasthénique, schizophréniques, oligophréniques, épileptoïdes et schizoïdes du genre hypersensible, tombent dans des états de consternation psychopathique, de suggestion compulsive et pathologique, de délire superstitieux de persécution, etc., qui les conduisent à l’abîme de la délinquance.
Avant de nous consacrer au développement des pouvoirs occultes, nous devons nous étudier nous-mêmes et faire un diagnostic personnalité-logique et psychopathologique de notre propre personnalité.
Après avoir découvert notre propre Moi psycho-biotypologique, nous devons nous réformer au moyen de la culture intellectuelle. Nous avons besoin d’une psychothérapie pédagogique pour nous réformer.
Les quatre Évangiles du Christ Jésus sont réellement la meilleure psychothérapie pédagogique. Il faut étudier et pratiquer entièrement tous les enseignements contenus dans les quatre Évangiles de Jésus-Christ. C’est seulement après que nous nous serons réformés moralement que nous pourrons nous consacrer au développement des chakras, disques ou roues magnétiques du corps astral.
Il est indispensable d’étudier les meilleurs auteurs de la Théosophie, du Rosicrucisme, de la psychologie, du Yoga, etc.
Chapitre 16 – Clairvoyance Positive et Négative
L’initié rose-croix Max Heindel exposant la conception rosicrucienne du Cosmos, soutient que lorsque les chakras du corps astral tournent de gauche à droite, il s’agit d’une clairvoyance positive. Et Max Heindel assure que lorsque les chakras tournent de droite à gauche, la clairvoyance s’avère négative.
Les clairvoyants émérites sont positifs. Les médiums voyants du spiritisme (appelé aussi médiumnisme) sont négatifs. Le clairvoyant positif peut manier à volonté sa faculté. Le clairvoyant négatif voit sans le vouloir et il est toujours trompé par les « ténébreux ».
Le meurtre de « Mama Coleta » qui eut lieu le 6 février 1944 dans le domaine de San Francisco, quartier de Rodrigo, près de Cimentes, sur l’île de Cuba, est un exemple concret de ce qu’est la clairvoyance négative et le médiumnisme spirite (ou spiritualiste, comme on dit au Mexique).
La masure de Mama Coleta fut indubitablement la scène de manifestations médiumniques propres au spiritisme ; il y eut en outre clairvoyance négative, inceste et crime.
La médium Francisca avec sa personnalité psychopathique et nerveuse fut en fait victime des entités ténébreuses qui pullulent dans le plan astral. Effrayée, elle contamina par sa peur sa sœur Candida. Les deux sœurs se réfugièrent dans le lit de leur frère Candido et tombèrent toutes deux dans le délit de l’inceste. Il y eut donc un double inceste.
Candido avait eu un temps une concubine, et en voyant l’état de nervosité de sa sœur voyante, il se défia de la femme avec qui il avait vécu, supposant qu’elle avait jeté un maléfice sur la maison. L’alarme atteignit son maximum lorsque son jeune frère d’âge mineur lui apporta une poupée que lui avait donnée en cadeau, disait-il, l’ex-concubine.
Vient alors la seconde partie du drame qui culmina dans le meurtre de Mama Coleta. Candido consulta une dévote qui effectua quelques rites pour purifier la médium voyante, malgré l’opposition de Mama Coleta (la mère des jeunes filles), et qui finit par déclarer coupable de son malheur l’âme d’un sorcier du nom de Barrueta.
Puis la dévote conféra à la médium voyante le pouvoir d’éloigner les maléfices. Cette médium voyait réellement, par sa clairvoyance négative, les entités ténébreuses. Elle les voyait contre sa volonté. Elle voyait des démons partout. Elle ne pouvait pas contrôler son sixième sens.
Lorsque Mama Coleta découvrit l’inceste, la voyante négative se défendit en disant qu’elle n’avait pas de relation charnelle avec son frère, mais plutôt avec l’âme du sorcier Barrueta qui s’introduisait dans le corps de celui-ci. En somme, selon elle, elle ne commettait pas le crime de l’inceste.
La nuit de la tragédie fut terrible ; la médium semblait comme folle. Elle lança la nourriture qu’on lui présentait, la croyant empoisonnée ; elle brisait les meubles de la maison, lançait dehors le linge de sa famille, délirait, criait, dansait et voyait le sorcier Barrueta. Toute la famille s’agenouilla face au mur et les bras ouverts en croix. Tout le monde fut bientôt envahi par la suggestion collective, et les frères de la médium frappèrent tous leur père, soi-disant parce que le sorcier Barrueta s’était introduit en lui. Ils frappèrent ensuite horriblement Mama Coleta et la tuèrent, parce que la voyante avait vu les démons s’introduire dans le corps de la pauvre vieille.
La dernière victime de la clairvoyance négative de la médium fut un de ses frères : la voyante vit son frère se transformer en le sorcier Barrueta et elle le frappa alors à la tête avec une grosse pierre, lui fracturant les os du crâne et faisant gicler des morceaux de la masse encéphalique. La dernière chose que fit la voyante fut d’enfourcher un cheval et de galoper dans la rue, nue, armée d’un bâton et lançant des cris pour éloigner les démons. Quelques instants plus tard la police l’arrêta et tout se termina en prison.
Voilà un cas concret de ce qu’est la clairvoyance négative. La voyante était atteinte de déficience mentale accompagnée d’amnésie transitoire et de visions clairvoyantes totalement négatives, de caractère médiumnique.
Les voyants de ce genre sont en général des oligophréniques qui manifestent la même crédulité qu’un être faible et irréfléchi. Ces voyants négatifs sombrent dans la suggestion compulsive. En proie à la suggestion compulsive ou pathologique, ces voyants négatifs plongent dans l’horrible abîme de la délinquance.
Ces clairvoyants voient réellement des formes qui existent dans l’infraconscient de la grande nature.
Aucun scientifique véritable ne pourrait accepter comme infaillibles les visions d’un clairvoyant négatif. Seule la clairvoyance vraiment positive est infaillible. Pour développer la clairvoyance positive, il faut une puissante discipline intellectuelle. Ceux qui veulent développer la clairvoyance positive doivent pratiquer les exercices ésotériques et étudier les meilleurs auteurs de la Théosophie, du Rosicrucisme, du Yoga, de la psychologie, etc.
Le pire ennemi, c’est l’ignorance. Nous recommandons à nos lecteurs la grande œuvre de la maîtresse Helena Petrovna Blavatsky intitulée La Doctrine Secrète. Nous recommandons aussi le Kundalini Yoga de Sivananda, les œuvres du docteur Arnold Krumm-Heller, les œuvres du docteur Jorge Adoum et de Rudolf Steiner…
Ce n’est qu’avec une vaste culture intellectuelle et une grande discipline ésotérique que nous pouvons obtenir la clairvoyance positive. Seules les personnes hautement cultivées et soumises à la plus rigoureuse discipline intellectuelle peuvent développer une clairvoyance vraiment positive. L’intellection illuminée est le résultat de la clairvoyance positive.
Chapitre 17 – La Conscience
Seuls ceux qui ont réussi à s’éveiller dans les mondes supérieurs possèdent la clairvoyance consciente.
Au cours des heures de sommeil normal, tous les êtres humains vivent dans les mondes suprasensibles enveloppés de leur corps astral.
L’humanité vit durant le sommeil normal et après la mort dans les régions suprasensibles de la grande Mère Nature. Malheureusement, les gens déambulent dans l’au-delà avec la conscience endormie.
Seules les Âmes qui vivent éveillées dans les mondes suprasensibles possèdent la clairvoyance positive. En réalité, ceux qui sont dotés d’une conscience continue que leur corps physique soit réveillé ou endormi, ceux-là sont toujours en état de veille ; ce sont des clairvoyants positifs car ils possèdent une conscience continue.
Toute véritable investigation Endotérique et Ésotérique part de cet état de vigilance parfaite. Il faut que le rêveur s’éveille dans les mondes internes avant de pouvoir devenir un investigateur compétent dans les mondes supérieurs.
Les médiums du spiritisme ne sont d’aucun secours pour investiguer dans les mondes supérieurs parce qu’ils ont disloqué leur corps mental. Les médiums sont mentalement déséquilibrés et toute investigation qu’ils tentent de faire dans les mondes supérieurs s’avère un échec. Les états psychopathiques des médiums, la suggestion compulsive et pathologique à laquelle ils sont prédisposés, le comportement épileptoïde pendant leur transe et l’obsession psychique font de ces gens des individus fantaisistes, anormaux et mentalement déséquilibrés.
Le corps astral se détache toutes les nuits du corps physique pendant le sommeil pour déambuler dans les mondes suprasensibles.
Pour investiguer dans les mondes supérieurs, il faut une pensée logique et un jugement exact.
Toute vision vraiment positive doit être totalement corroborée par les faits concrets du monde physique. « La vérité ne s’éloigne pas de la nature humaine. Si ce que nous considérons comme vérité s’écarte de la nature humaine, alors ce ne peut être la vérité ».
Le clairvoyant, s’il n’est pas un saint, doit au moins être un parfait « gentilhomme ». Nous avons connu le cas d’un clairvoyant paranoïaque qui calomnia une vertueuse mère de famille en l’accusant publiquement et la qualifiant de femme adultère, de sorcière, etc. Cette pauvre mère innocente et vertueuse fut écorchée publiquement par le clairvoyant paranoïaque.
Nous avons aussi connu le cas d’un clairvoyant neurasthénique qui calomnia et menaça de mort un honorable et vertueux citoyen, en le taxant de sorcier et en lui attribuant des pouvoirs diaboliques.
Nous avons connu encore un clairvoyant schizophrénique qui se mit tout à coup en colère contre un honnête citoyen, en l’accusant d’être en train de lui voler sa femme ; il l’avait vu faire, disait-il, grâce à sa clairvoyance. Si ce clairvoyant avait été un neurasthénique, il aurait pu assassiner l’homme. S’il avait été un paranoïaque, il aurait étudié et planifié un meurtre parfait. S’il avait été un oligophrénique, il aurait tué à coups de couteau ou de fusil l’honnête homme qui, jamais de sa vie, n’avait songé ravir au clairvoyant sa femme. Si le clairvoyant avait fait traduire l’homme devant les tribunaux, les juges l’auraient déclaré non coupable. Pour condamner quelqu’un, il faut constater le corps du délit et prouver la culpabilité de l’accusé.
La plupart des clairvoyants pourraient être poursuivis pour calomnie, pour diffamation, atteinte à l’honneur, injures et menaces.
Un autre aspect dont il faut tenir compte, c’est la justification du corps du délit. Si l’on ne justifie le corps du délit par aucune des formes établies par les codes de procédures pénales, l’accusé est innocent. « Ne fais pas à un autre ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». La vérité ne s’écarte pas de la nature humaine. Si ce que nous considérons comme la vérité s’éloigne de la nature humaine, alors ce n’est pas la vérité.
Le Christ a dit : « Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés. Car du jugement dont vous jugez, vous serez jugés, et avec la mesure dont vous mesurez, l’on vous mesurera » (Matthieu VII, 1-2).
Le clairvoyant doit être rigoureusement analytique, hautement intellectuel et strictement scientifique.
Le pire ennemi du clairvoyant c’est l’ignorance.
Le clairvoyant doit apprendre à voir sans qu’intervienne le Je, le Moi. À voir sans juger !
Chapitre 18 – Le Moi Psycho-Biotypologique
Le mental est embouteillé dans le Moi. Toute réaction situationnelle du mental est le résultat du Moi psycho-biotypologique.
Toute perception passe des sens au mental. Le Moi traduit toutes les informations recueillies par le mental dans son propre langage de préjugés, désirs, craintes, souvenirs, préconceptions, méchanceté, fanatisme, haine, envie, jalousie, passions, etc.
Le clairvoyant a toujours un mauvais secrétaire dont il doit se libérer. Ce secrétaire est le Je, le Moi, l’Égo.
Le Moi du clairvoyant capte toutes les représentations suprasensibles qui parviennent au mental et les interprète selon ses préjugés, ses haines, sa méfiance, sa perversité, ses passions, ses souvenirs, son orgueil, sa présomption, son envie, etc. Les réactions subséquentes du clairvoyant s’avèrent le résultat de son propre Moi psycho-biotypologique.
Le clairvoyant paranoïaque est orgueilleux, il aime être isolé de la masse, il fréquente seulement quelques rares personnes, il est très intelligent, rusé, méfiant, il se sent infaillible, il se croit lui-même un grand Maître, il pense qu’il peut dominer le monde, il n’admet les raisons de personne, lui seul est savant, grand et puissant. Les clairvoyants de ce type, lorsqu’ils réagissent avec haine, malice, défiance, etc., peuvent aller jusqu’à planifier froidement un assassinat intellectuel.
Le clairvoyant neurasthénique a une double personnalité ; n’est-il pas plus tôt en train de prier et de prêcher des choses ineffables qu’on le voit l’instant d’après insulter des gens ou parler de fusillades, de combats, de guerre, de violence, etc. Les clairvoyants de cette sorte, devant une représentation désagréable, réagissent en calomniant, insultant, frappant, tuant… Lorsqu’une de leurs personnalités se sent inhibée ou humiliée, elle demande pardon et parle avec dévotion, pour se niveler, se rabaisser. Une fois leur but atteint, l’autre personnalité réagit alors avec orgueil, colère, prétention, violence, trahison…
Une analyse profonde nous a conduit à la conclusion que Judas Iscariote était un neurasthénique. Judas avait une double personnalité : ne suit-il pas le Maître qu’il est aussitôt après contre le Maître, il donne un baiser le Maître, puis il le livre, il se repent et enfin se suicide. Voilà le type neurasthénique.
Chez le Christ, le Je, le Moi, n’existe pas. Ainsi, il ne réagit pas devant les calomnies, les affronts, les railleries, les menaces, le fouet, etc. Le Christ étonne par sa terrible sérénité. Le Christ crucifié a dit seulement ceci : « Mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». En le Christ il n’y a pas de Moi, c’est pour cela qu’il ne réagit pas et qu’il ne juge personne. Le Christ est un clairvoyant parfait qui sait voir avec compréhension, sans juger, sans interpréter, parce qu’il n’a pas de Moi. Le Christ est un clairvoyant qui voit, comprend et sait. Le Christ est l’Esprit universel de Vie incarné en Jésus de Nazareth.
Le clairvoyant doit apprendre à contempler les représentations internes sans l’intervention du Moi. Voir sans juger, sans traduire, sans a priori, sans fanatisme, sans passion… Le clairvoyant doit être hautement compréhensif.
Un clairvoyant schizophrénique avec ses réactions violentes instantanées et terribles, peut tomber dans les pires délits lorsqu’il réagit face à une représentation désagréable.
Un clairvoyant schizoïde hypersensible est habituellement triste, mélancolique, concentré sur lui-même, introspectif ; il a des idées sombres, il se lasse de tout travail intellectuel, etc. Le clairvoyant schizoïde, s’il n’est pas rigoureusement analytique, peut réagir devant une représentation désagréable en tuant d’autres gens pour ensuite se suicider.
Le clairvoyant masochiste aime se fouetter lui-même en présence de représentations mystiques, ou s’infliger de terribles pénitences jusqu’à en mourir même.
La clairvoyance exige une pensée logique et un jugement précis. Pour être un clairvoyant chevronné, il faut avoir un équilibre mental parfait. Un clairvoyant atteint de quelque traumatisme psychique peut subir de sérieuses perturbations mentales et créer inconsciemment dans le monde mental des images fatales. Lorsque le clairvoyant mentalement perturbé contemple ses propres créations suprasensibles, il peut recevoir un choc nerveux et émotif, ou un jaillissement vertigineux, un accès imprévisible et violent d’émotion qui le conduira tout droit vers l’abîme du délit. Le traumatisme psychique est le résultat d’une grande douleur morale, ou d’un moment de frayeur intense, ou de la perte d’un être cher, etc.
Le clairvoyant sadomasochiste a atteint un tel niveau de perversion sexuelle qu’il devient facilement un assassin mystico-érotique. Le clairvoyant sadomasochiste aime les douces cruautés et sombre parfois dans les cultes phalliques les plus sanglants. Les messes noires du Moyen Âge avec des femmes nues allongées sur l’autel et le meurtre d’enfants innocents sont des exemples saisissants de ce genre de clairvoyance ténébreuse et fatale.
Les sacrifices humains de tous les temps et de toutes les religions sont le résultat de la clairvoyance sadomasochiste. La coutume barbare d’assassiner des gens sur l’autel lors du rituel liturgique est un exemple éloquent de ce qu’est la clairvoyance de type sadomasochiste.
Au XVe siècle, on célébrait des messes noires avec sacrifices humains dans nombre de châteaux médiévaux. Le Maréchal Gilles de Retz, à Tiffauges, en France, avait dans son château une Église où le Prêtre célébrait des messes noires. Gilles de Retz fut accusé d’avoir assassiné deux cents enfants au cours de ses messes noires. Catherine de Médicis également, dit-on, faisait célébrer des messes noires avec des sacrifices d’enfants innocents.
Le sabbat avec ses messes noires et sa sorcellerie rivalisait avec les prêtres du « Saint-Office », de l’Inquisition catholique, dans le meurtre d’innocents enfants. Voilà ce qu’est la clairvoyance sadomasochiste criminelle et terriblement perverse.
C’est seulement par la décapitation et la dissolution du Moi psycho-biotypologique que nous portons en nous, que nous pourrons être des clairvoyants parfaits.
Chapitre 19 -Le Mental Humain
Le cerveau comporte cinq parties fondamentales : 1° l’encéphale ; 2° le cervelet ; 3° le cerveau moyen ; 4° la moelle oblongue ou cerveau moyen oblong ; et 5° le Pont de Varole ou pont.
Ceux qui prétendent que l’encéphale gouverne l’intelligence, la mémoire, la volonté, etc., ne connaissent sûrement pas l’existence du corps mental. Ces personnes doivent étudier les six volumes de La Doctrine Secrète dont l’auteur est Helena Petrovna Blavatsky.
Le cerveau est fait pour élaborer la pensée mais il n’est pas la pensée. Le cerveau est un instrument du mental mais il n’est pas le mental. Nous devons distinguer le cerveau du mental. Il nous faut étudier l’étroite relation entre le cerveau et le mental.
Dans les chapitres précédents nous avons parlé du corps astral. Nous avons dit alors qu’à l’intérieur de l’astral il y a le mental ainsi que les principes animiques et spirituels de l’homme. Le mental est un corps subtil merveilleux dont l’ultraphysiologie et l’ultra-pathologie sont en relation intime avec le système nerveux cérébro-spinal et le cerveau.
La pensée est une fonction du corps mental. L’homme peut penser sans le cerveau physique, de façon indépendante de la matière cérébrale. Ceci a déjà été démontré dans les laboratoires scientifiques où l’on a réussi à matérialiser des entités désincarnées.
Nous parlons ici de faits concrets déjà démontrés ; si le lecteur n’a rien lu au sujet des matérialisations de Katie King effectuées par la médium Florence Cook dans le laboratoire de William Crookes, ce n’est pas notre faute. La réalité concrète, c’est que le véhicule astral de la défunte Katie King s’est matérialisé durant trois années consécutives dans un laboratoire scientifique. Alors les savants virent, entendirent et palpèrent… Cette entité s’est soumise à des expériences de toutes sortes.
Il n’y eut là aucune fraude car les scientifiques ont tout contrôlé rigoureusement afin d’éviter la plus infime possibilité de fraude. Après ces trois ans d’expérimentations, Katie King s’est dématérialisée lentement en présence d’appareils photographiques, et elle a même laissé aux hommes de science une boucle de cheveux comme preuve ultime de la réalité de sa matérialisation. Ce dont nous sommes en train de parler s’appuie donc sur des faits démontrés.
L’encéphale est gouverné par le mental, mais le mental n’est pas régi par l’encéphale. L’encéphale est l’instrument des émotions et de la conscience, mais il ne produit pas les émotions, ni la conscience. Ce qui est logique ne peut être réfuté par l’ignorance. La logique est la logique. Ceux qui affirment que le cerveau produit la pensée, l’émotion et la conscience sont des ignorants, parce qu’ils n’ont pas étudié le corps mental. Rien ne peut être réfuté sur la base de l’ignorance. Il faut que les ignorants étudient.
Les douze paires de nerfs crâniens nous démontrent le principe hermétique qui déclare : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». S’il existe en haut un Zodiaque avec douze constellations, il y a ici-bas le zodiaque-homme avec ses douze paires de nerfs crâniens. Chaque paire de nerfs contrôle une certaine région du corps. Les douze paires de nerfs du zodiaque-homme sont sous le contrôle des douze constellations du Zodiaque céleste.
Ces nerfs sont :
1° l’olfactif.
2° l’optique.
3° l’oculomoteur commun.
4° le pathétique ou trochléaire.
5° le trijumeau.
6° l’abducteur ou oculaire externe.
7° le facial.
8° l’auditif ou acoustique.
9° le glosso-pharyngien.
10° le pneumogastrique ou nerf vague.
11° le spinal.
12° l’hypoglosse.
Ces douze paires de nerfs informent le mental de tout ce qui se passe dans le zodiaque humain. Le « bureau » qui recueille ces informations est le cerveau, et le mental est l’administrateur du bureau.
Les informations provenant du monde extérieur sont captées par les organes des sens, les organes de perception externe. Ces informations sont acheminées au bureau cérébral où l’administrateur les étudie et les analyse. Malheureusement, cet administrateur a toujours un mauvais secrétaire qui le trahit. Ce mauvais fonctionnaire c’est le Je, le Moi, l’Égo.
Nous allons par exemple à un cinéma où l’on projette un film érotique. Toutes les perceptions qui nous viennent du film sont recueillies par l’administrateur dans son cabinet cérébral. L’administrateur étudie le film, le contemple et se divertit. Le secrétaire, à la dérobée, en grand secret, vole les images érotiques et les reproduit pour son compte dans le plan mental de la grande nature. Ces images deviennent alors des « effigies » vivantes du monde mental. Plus tard, au cours du sommeil nocturne, le mental embouteillé dans le Moi va se trouver à forniquer avec ces effigies mentales, ce qui provoquera une pollution nocturne.
Ainsi, le dormeur fornique avec les images mentales qu’il a lui-même créées. Le dormeur voit ces images de façon clairvoyante. C’est là, évidemment, de la clairvoyance inconsciente.
Prenons un autre exemple : un individu est jaloux et s’imagine que son ami essaie de lui voler sa femme. Le Moi va élaborer en secret les scènes imaginées par l’individu ; suivent les rêves nocturnes où celui-ci voit un drame horrible : sa femme commettant l’adultère avec son ami, etc. Voilà encore de la clairvoyance inconsciente. Si le clairvoyant est une personne oligophrénique, il pourra assassiner vilement son ami. S’il est un neurasthénique, il pourra aussi l’insulter, le calomnier -avant de l’assassiner. S’il est paranoïaque, il planifiera intellectuellement un meurtre techniquement parfait. S’il est schizophrène, il rompra violemment l’amitié. Si c’est un sadomasochiste, il pourra assassiner sa femme de la façon la plus horrible. Si c’est un schizoïde très cultivé avec une base génotypique épileptoïde, il peut avoir reçu un choc émotionnel très intense qui le poussera à commettre le délit de l’homicide, après quoi il tombera dans un état de collapsus psychique global.
La plupart des clairvoyants sombrent dans l’abîme de la délinquance par manque de culture et de discipline intellectuelle. Supposons qu’un clairvoyant se défie d’un ami, croyant qu’il est un magicien noir. Le Moi du clairvoyant élabore dans son inconscient les images les plus terribles, qui apparaîtront ensuite dans ses rêves : c’est de la clairvoyance inconsciente. La personne peut alors subir une réaction situationnelle intolérable qui la conduira à la calomnie, à l’injure publique, à la diffamation, au meurtre…
Toutes les perceptions clairvoyantes passent par le cervelet. Franchissant ensuite le Pont de Varole, elles arrivent au cerveau. Lorsqu’elles parviennent au cerveau, les perceptions inconscientes deviennent conscientes.
Le pont de Varole relie le cerveau moyen à la moelle et aux deux fameux hémisphères cérébraux.
À une époque très ancienne, le cerveau n’était constitué que de la moelle oblongue qui contrôlait parfaitement toutes les cellules de l’organisme humain.
La moelle comporte sept centres qui contrôlent l’éternuement, la toux, la succion et la mastication, la déglutition, le vomissement, le fonctionnement des glandes salivaires et gastriques et la fermeture des paupières.
Une partie du cerveau moyen unit les deux hémisphères cérébraux au cervelet et au pont de Varole par lesquels passent les perceptions clairvoyantes. Tous les centres qui contrôlent l’organisme humain se trouvent dans les diverses régions fonctionnelles du cerveau. Souvent, une perception clairvoyante se grave dans une petite zone cérébrale d’une manière fixe. C’est comme une image gravée sur une plaque photographique. Le mental perçoit alors à tout instant cette image provenant de la clairvoyance inconsciente. Les médecins résolvent ce problème en extirpant la zone où l’image est gravée.
Un cas concret de clairvoyance inconsciente et d’homicide est celui de l’assassinat du grand politicien colombien Jorge Eliecer Gaitan. Les investigations des autorités ont démontré que l’assassin était un membre actif de l’école Amorc de San José (en Californie). Il semblerait en outre qu’il fut expulsé de cette école parce qu’on le considérait déséquilibré mental. Cet individu était un clairvoyant inconscient. Il alluma un jour deux cierges devant l’autel, selon le rituel rose-croix Amorc, et dans le miroir il vit alors deux images. Celle de Simon Bolivar et celle de Francisco de Paula Santander. Il se croyait lui-même la réincarnation de Bolivar et il pensait que Jorge Eliecer Gaitan était la réincarnation de Santander, l’ennemi de Bolivar.
L’assassin se dit à lui-même : « Santander m’a tué dans ma réincarnation passée, mais à présent je vais me venger et c’est moi qui le tuerai ». Le 9 avril, le jour où l’affaire s’est déroulée, il tua traîtreusement Jorge Eliecer Gaitan alors que le politicien sortait du palais du gouvernement de Bogota. Les experts en balistique considèrent que le meurtrier avait dû beaucoup s’entraîner au tir à blanc avant l’homicide. Les trois balles dans le dos ont été tirées avec justesse, avec précision.
Ce qui suivit fut épouvantable. Le monde entier en fut sidéré. Les foules échauffées se lancèrent à la bataille contre le gouvernement, et si ce n’avait été de l’astuce d’un politicien libéral très rusé, le peuple aurait pris d’assaut le palais de la présidence…
Ceci est un exemple concret d’homicide lié à la clairvoyance inconsciente.
Il n’y a aucun doute que la vision dans le miroir a été le ressort secret du crime. Le reste a été fait par les politiciens ennemis de Gaitan. Peut-être même ont-ils financé le crime, acheté l’assassin, etc. Mais le ressort secret reste la clairvoyance inconsciente ; le mental déséquilibré de l’assassin a cru aux images qui étaient projetées dans le miroir, c’est tout.
La clairvoyance inconsciente est la cause secrète de la majorité des homicides.
La psychiatrie juridique doit élargir davantage son champ de recherche. Les perceptions de la clairvoyance inconsciente restent souvent gravées dans les tréfonds inconscients du mental humain, où elles se font tentation secrète qui induit au délit. Au fond de tout être humain il y a des facteurs inconscients qui peuvent le conduire à l’homicide. Les ressorts secrets des crimes sont généralement inconscients.
Beaucoup de saints avaient leur inconscient rempli de passion charnelle, de sadisme, de larcins, de violence, de meurtre, de jalousie, de haine, de ressentiments, etc. En prenant conscience de cela, ces saints ont souffert horriblement. Ils tombaient durant leur sommeil dans les plus épouvantables crimes. Ces saints étaient dans leur inconscient de grands pécheurs. Et lorsqu’ils s’éveillaient, ils comprenaient leur épouvantable misère morale et se livraient à de terribles pénitences, portant la haire et le cilice.
Ceux qui réussissent à rendre leur conscience consciente d’un défaut moral pourront désintégrer totalement ce défaut. Quand un homme désintègre tous ses défauts, alors le Moi se dissout. Lorsque le Moi est dissous, la Vérité nous advient. Nous sommes alors des clairvoyants parfaits.
La Vérité naît de la compréhension créatrice. La Vérité est atemporelle, éternelle, divine. Le Moi ne peut connaître la Vérité parce que le Moi est un agglomérat de souvenirs ; le Moi appartient au temps. Le Moi naît dans le temps et meurt dans le temps. La mort est une soustraction de fractions. Une fois l’opération arithmétique terminée, seules restent les valeurs qui, plus tard, se réincarneront. Ces valeurs constituent le Je, le Moi, l’Égo réincarnant.
Le Moi est une illusion, et tout crime, tout délit, tout vice, est le résultat fatal de la manifestation du Moi, de l’Égo. L’origine de la douleur, c’est le Moi. Lorsque nous annihilons le désir, le Moi se dissout ; là où est le Moi, la Vérité n’y est pas, parce que la Vérité et le Moi sont incompatibles.
Le Moi est une erreur transitoire de la « Roue du Samsara » (la Roue des réincarnations et du karma). Le Moi est l’hérésie de la séparativité.
Le Moi est l’origine de l’égoïsme, de la haine, de la fornication, de l’adultère, de l’envie, de la colère, etc. Le Moi est la soif de plaisirs et la source de l’orgueil et de la vanité. Pour incarner la Vérité, il faut dissoudre le Moi. Pour atteindre la Paix intérieure, il est nécessaire de dissoudre le Je, le Moi. Pour parvenir à la clairvoyance parfaite et la suprême illumination, il est indispensable de dissoudre le Moi.
La Vérité est le Christ interne de tout homme.
Le Moi est le Satan que nous portons à l’intérieur de nous.
Là où est le Moi, il ne peut y avoir la Vérité.
Ceux qui divisent le Moi en deux Moi opposés, l’un supérieur et l’autre inférieur, marchent sur le sentier de l’erreur. Ceux qui affirment l’existence d’un Moi divin, divinisent Satan.
L’Esprit individuel n’existe pas. Seul existe l’Esprit universel de Vie.
L’étincelle immortelle de tout homme est l’Être, est l’Esprit universel éternel et plein de suprême félicité.
Chapitre 20 – L’Infraconscient
La clairvoyance infraconsciente est connue vulgairement sous la dénomination de cauchemar.
Il existe l’ivresse du sommeil et l’état crépusculaire hypnoïde. L’ivresse du sommeil a toujours une assez longue durée, alors que l’état crépusculaire hypnoïde est plus bref. Dans l’ivresse du sommeil intervient notamment le cortex cérébral, non comme cause, mais comme véhicule de ce que l’on nomme la conscience onirique, dont les actes réflexes constituent différentes variantes du somnambulisme. Dans l’état crépusculaire hypnoïde il y a une action intense du mésencéphale, non comme cause, mais comme effet de certains court-circuit des courants psychiques infraconscients ; cet état engendre des effets psychiques et des actes automatiques souvent criminels.
Dans l’ivresse du sommeil, il y a amnésie lacunaire subséquente qui peut se présenter selon divers degrés et nuances. Dans l’état crépusculaire hypnoïde il n’y a pas de sensation d’amnésie à cause de l’intensité de l’action automatique qui s’ensuit. Le facteur commun à ces deux phénomènes d’origine psychique est l’inhibition de la conscience normale par le processus naturel du sommeil.
Voyons maintenant un cas de clairvoyance infraconsciente cité par Swartzer : « Une femme, à Pest, rêva qu’elle était poursuivie par un chien et qu’elle tentait de l’éloigner à coups de pierres ; réveillée par ce cauchemar, elle saisit sa petite fille qui dormait à côté d’elle, et la lança comme une pierre contre le mur, pour faire peur au chien furieux ».
Abordons un autre cas de clairvoyance infraconsciente, cité cette fois par Kraft-Ebing : « Un garde entend au milieu de la nuit sortir d’une maison le cri : « Sauvez mes enfants ! » Il entre et trouve une mère en vêtements de nuit, dans un état d’excitation et de perturbation extrêmes. Toute la chambre était dans le plus grand désordre. Deux enfants étaient blottis dans un coin. La femme criait sans cesse : « Où est mon petit garçon ? L’avez-vous vu ? Je dois l’avoir lancé par la fenêtre… » La malheureuse avait projeté son fils dans la rue à travers les carreaux, sans ouvrir la fenêtre. Elle avait rêvé que ses enfants lui criaient que la maison était en flammes et, dans la confusion mentale du réveil, elle avait lancé son fils par la fenêtre pour le protéger des flammes ».
À la page 203 du livre des docteurs Diaz Padron et E.C. Henriquez, nous avons rencontré un autre cas de clairvoyance infraconsciente : « Un homme qui se trouvait seul dans son appartement rêvait que des bandits assaillaient sa maison. Des coups très forts retentirent sur la porte qui donnait sur l’escalier. Le locataire se leva, prit son revolver, ouvrit la porte et tira, sans regarder ni viser. Le coup de feu blessa un garçon qui apportait un télégramme urgent. C’était à une heure avancée de la nuit. Le criminel se rendit compte, en voyant tomber le jeune messager, qu’il avait blessé un innocent. C’est alors seulement qu’il se réveilla tout à fait ».
Ces cauchemars et mauvais rêves sont des phénomènes de clairvoyance infraconsciente qui peut susciter de fausses appréciations de la réalité, dont le résultat est parfois le crime.
Quand un clairvoyant est un neurasthénique occultiste ou ésotériste, il peut se transformer en un assassin avec préméditation et fourberie.
Un étudiant occultiste de type neurasthénique rêvait à un citoyen de sa ville et il voyait par sa clairvoyance infraconsciente que l’individu le tourmentait au moyen de la sorcellerie et de la magie noire. Quelques jours plus tard, le neurasthénique insulta et menaça de mort le pauvre citoyen qui était évidemment perplexe et tout abasourdi. Ce type de vision infraconsciente suivie de calomnies et de perfidie préméditée est courant chez certains étudiants occultistes, spirites, etc.
La fausse appréciation mentale du clairvoyant infraconscient, ésotériste ou spirite, est due au fanatisme et à l’ignorance.
Les troubles mentaux des ignorants fanatiques sont causés par la crainte superstitieuse, la suggestion, de même que les bas instincts agressifs du Moi psycho-biotypologique.
L’infraconscience existe chez tout être humain. L’infraconscience existe également dans la nature. Dans l’infraconscience de la nature sont déposés les souvenirs ténébreux de toute l’histoire de la Terre et de ses races. Dans l’infraconscience de la nature vivent les monstres antédiluviens. Ces spectres du passé peuvent réapparaître dans les fantasmes des cauchemars.
La clairvoyance infraconsciente ne perçoit que les souvenirs caverneux du passé et les créations ténébreuses des bas-fonds infraconscients de l’homme et des bêtes.
Dans l’infraconscience de la nature il n’y a que la fatalité.
Tout homme a un double, un opposé, qui vit dans l’infraconscience de la nature. Face au Bouddha, il y son frère et ennemi Devadatta, le roi des Enfers. Face à Anaël, l’Ange de l’Amour, se trouve Lilith, le contraire de l’Amour.
Un clairvoyant infraconscient peut voir le double de quelqu’un et en déduire ensuite des appréciations erronées dont le résultat peut être la calomnie, voire l’homicide…
L’infraconscient est un résidu ténébreux d’un passé lointain.
Le sadomasochiste est un pervers sexuel qui peut assassiner une femme par pur plaisir sexuel. La perversion sexuelle est infraconsciente. Les valeurs infraconscientes du Moi psychologique constituent les bas-fonds animaux les plus sombres de l’être humain.
La perversion sexuelle de type sadomasochiste, tyrannique, obsessive-impulsive, est la manifestation concrète des valeurs infraconscientes. Les valeurs de cette sorte affleurent dans le mental, précipitant l’être humain dans les délits de l’homosexualité et de la corruption de mineurs, dans la stupeur, l’abus sexuel, la violence, etc.
Le pervers sexuel peut devenir parfois un mystique niais, un bigot. Nous avons connu le cas d’un pervers sexuel mystique qui donnait des pièces de monnaie à des fillettes de six ou sept ans pour, disait-il, qu’elles s’achètent des sucreries. C’est ainsi qu’il les « cultivait » pendant qu’elles grandissaient. Puis il les séduisait sexuellement et enfin les mariait avec d’autres hommes pour s’éviter des conflits et des problèmes. Ce satyre était pourtant un mystique spiritiste. Il souriait toujours, plein de douceur, et il était un hiérarque d’une société spiritualiste.
La perversion sexuelle de l’infraconscient conduit quelquefois les satyres dans le monde de la psychonévrose compulsive qui les conduit aux crimes les plus horribles qui aient été consignés dans les annales de la Police.
La perversion sexuelle infraconsciente a deux pôles bien définis : le cerveau et le sexe. Les voleurs sont « positifs », les prostituées sont « négatives » ; c’est là un exemple des deux pôles de l’infraconscience humaine. Observez l’étroite affinité psychique existant entre les prostituées et les voleurs…
Ces deux pôles de l’infraconscient humain sont éternellement en lutte à l’intérieur de chaque individu. Dans l’exemple précédent du satyre spirite, nous voyons clairement cette lutte intérieure de l’infraconscient. Le cerveau du satyre cultive les fillettes avec des pièces de monnaie pour leurs sucreries, en attendant qu’elles grandissent un peu, puis le sexe en prend possession, consomme le délit de séduction. Le cerveau du satyre projette, planifie, et finit par marier les jeunes filles afin d’éluder tout conflit. Voilà une manifestation de la lutte entre le cerveau et le sexe.
Il arrive que l’infraconscient trahisse une épouse vertueuse et la conduise à l’adultère. Dans les bordels vivent des prostituées qui ont été auparavant des épouses parfaites. Lorsque la perversion sexuelle d’une prostituée se polarise dans son cerveau épuisé par le plaisir, elle peut commettre alors des crimes terribles qui la conduisent en prison. Lorsqu’elles vont en prison, ces malheureuses se sentent victimes de l’injustice humaine, elles se considèrent innocentes. En réalité, ces pauvres femmes sont victimes d’une énergie qu’elles ignorent. Ces malheureuses, personne ne les a soignées, aucun psychiatre ne leur a enseigné l’usage et le maniement de l’énergie sexuelle. Elles ne connaissent pas les grands mystères du Sexe. Elles sont victimes d’une société qui les méprise et les humilie d’une manière déplorable après les avoir perverties.
La société corrompt ces malheureuses filles de la misère pour les enfermer ensuite dans d’horribles panoptiques et dans des prisons où l’on ne fait que les pervertir encore davantage.
L’infraconscient ne peut être enfermé dans une prison.
Le délinquant n’est pas réformé par la prison. Le système pénitencier s’est avéré un échec complet. En prison, les délinquants accroissent leur haine et leur rancœur contre la société.
Le problème sexuel dans les prisons, l’homosexualité et les répugnants vices contre-nature de toute espèce, démontrent à satiété que l’infraconscient ne peut être enfermé dans une prison.
Le plus grand péché est l’ignorance. On ne peut obtenir la réforme des délinquants que par une judicieuse psychothérapie pédagogique. Le traitement correctif pédagogique convertira les prisons en véritables écoles réformatrices. Il ne devrait pas y avoir de prisons, mais seulement des écoles réformatrices, des fermes agricoles, des ateliers industriels, etc., où les délinquants pourraient être soignés à l’aide d’une psychothérapie pédagogique.
Les condamnés doivent être traités avec infiniment d’amour et de miséricorde.
Chapitre 21 – Le Subconscient
En analysant la psychogénèse de l’acte criminel commis par un individu déterminé, nous devons tenir compte des facteurs subconscients, lesquels se réduisent à trois, appelés génotype, phénotype et paratype (hérédité, éducation et circonstances). La conduite sociale appropriée de l’individu provient du parfait équilibre de ces trois facteurs.
Lorsqu’il y a déséquilibre de ces trois facteurs, le résultat est alors le crime. Ces trois facteurs peuvent être positifs ou négatifs. Ils sont positifs lorsqu’ils se traduisent dans une pensée droite, une action droite, et une manière correcte de sentir. Ils sont négatifs quand ils se traduisent en pensées criminelles, en sentiments criminels et en agissements criminels.
Étudions à présent ces trois facteurs séparément.
L’Hérédité
L’hérédité est le véhicule du karma, de la Némésis ou loi du destin. Il ne s’agit pas ici de croire ou ne pas croire, ce qu’il faut, c’est analyser et explorer en profondeur les tréfonds du mental.
C’est le propre des gens ignorants de porter la question sur le plan du « je crois » ou « je ne crois pas ». Nous sommes, quant à nous, mathématiques dans l’investigation scientifique et exigeants dans l’analyse et l’expression.
La mort est une soustraction. Une fois l’opération arithmétique terminée, seules restent les valeurs, lesquelles continuent. Ces valeurs constituent le Moi psychologique, le Je, le Moi-même, l’Égo, qui se réincarne pour satisfaire ses désirs frustrés et pour continuer avec une autre personnalité.
Le Moi est une masse de souvenirs, passions, désirs, haines, violence, luxure, convoitise, etc. Ces « valeurs énergétiques » qui constituent le Moi sont antérieures à la cellule séminale primitive. Si nous examinons tous les états intra-atomiques et interatomiques de la cellule séminale originelle, nous ne rencontrerons que de l’électricité et du magnétisme.
Nous ne sommes nullement en train d’élaborer des dogmes. Faisons la preuve, apportons la cellule séminale à un laboratoire de physique atomique : si nous fractionnons l’atome de la cellule séminale primitive, nous libérerons de l’énergie car, selon la physique atomique, chaque atome est un champ d’énergie.
Si un clairvoyant scientifique analysait ensuite cette énergie libérée par l’atome de la cellule originelle, il rencontrerait alors l’Égo réincarnant (c’est-à-dire les valeurs).
L’existence commence dans la cellule élaborée dans les testicules et la prostate de l’homme, cellule qui sera décapitée en pénétrant dans l’ovule maternel.
Les facteurs de l’hérédité sont dans les gènes. Le mot « gène » provient de la même racine grecque qui a donné les mots genèse, générer, genre, etc.
Ces gènes se trouvent à l’intérieur de corpuscules en forme de bâtonnets appelés chromosomes. L’hérédité paternelle et maternelle réside dans les gènes.
L’hérédité est le véhicule de la cruelle Némésis de la vie. L’hérédité est le résultat du karma (la loi d’action et conséquence -la Némésis). « Avec la mesure dont vous vous servez pour mesurer, vous serez vous-mêmes mesurés ». Telle action, telle conséquence : c’est la Loi !
Nous transportons dans notre hérédité le résultat de nos mauvaises actions. Pour parler de façon axiomatique nous dirions : les mauvaises actions sont la causa causorum de l’hérédité. Cet axiome ne peut être compris que lorsque nous comprenons la loi de la réincarnation et de la Némésis (ou karma).
Les valeurs d’un homme qui fut un artiste pourront se réincarner dans une famille d’artistes qui lui procurera l’hérédité qui lui correspond.
Une somme de valeurs mystiques reprendra chair parmi des gens pieux.
Les valeurs d’un libertin pourront se réincarner dans une famille libertine, et celles d’un assassin parmi des assassins et des voleurs. Toutefois, le cas s’est souvent présenté de saints dans une famille de bandits et vice versa : c’est la loi du destin ajustant les comptes.
Nous portons dans notre subconscient toute cette hérédité. Les facteurs de l’hérédité nous trahissent souvent…
L’Éducation
Analysons à présent le facteur éducation. Ce second facteur du subconscient est d’une extrême importance. L’éducation commence dans le foyer familial. L’enfant apprend plus par l’exemple que par les préceptes. Dans les foyers modernes, l’enfant assiste notamment à l’adultère de ses parents ; il est témoin direct de la colère, de la convoitise et de la luxure de ceux qui lui ont donné la vie. Il voit aussi avec étonnement le revolver ou le fusil du père, et les journaux qui affichent en première page des histoires d’assassins et de voleurs.
L’enfant écoute la télévision et il va au cinéma, où il se repaît du spectacle de détectives, de coups de feu, de bandits de grand chemin et de voleurs de banques. Quand arrive son anniversaire ou la nuit de Noël, l’enfant reçoit en cadeau des canons, des revolvers, des pistolets jouets, afin qu’il joue aux bandits ou au voleur de grand chemin.
Tout cela est emmagasiné peu à peu dans le subconscient de l’enfant. Ses propres parents l’empoisonnent peu à peu, lui infusant le venin fatal de la délinquance.
Le temps passe, l’enfant grandit et les idées de crime déposées dans son subconscient se développent, évoluent et progressent, bien que la partie vitale consciente ignore tout ce qui se passe dans les profondes régions du subconscient. Puis un jour, le fruit est mûr et la récolte c’est le délit. Tout ce que l’on sème dans le subconscient affleure dans le mental, avec le temps. La réaction situationnelle d’un meurtrier qui jamais n’a voulu tuer est le résultat fatal de tout ce qu’il a appris lorsqu’il était enfant.
Le nouveau gangster, le nouveau voleur de banques, le bandit qui était auparavant un honnête citoyen, sont le résultat d’une éducation fausse.
Les romans pornographiques et les films érotiques engendrent la prostitution, le harcèlement, l’abus sexuel et le viol. Les artistes de cinéma et les écrivains pornographiques sont en train d’empoisonner le subconscient des enfants et des adultes.
L’heure est venue de lutter contre la corruption morale des « prostitués de l’intelligence ». L’enfant apprend à l’école des histoires sanglantes qui se gravent dans son subconscient, il apprend l’astuce, la malice, la méfiance, etc. Tout cela se grave dans son subconscient avec, comme résultat fatal, le crime.
Les Circonstances
Nous allons étudier à présent le troisième facteur : les circonstances. Certaines circonstances critiques irritent le subconscient, provoquant des réactions criminelles ; des circonstances objectives se combinent dans le subconscient avec des circonstances semblables, pour susciter le délit.
Les images objectives et subjectives se combinent donc pour donner naissance au crime. Un homme sans travail, par exemple, affamé et misérable, se rappelle avoir vu dans son enfance son père dans la même crise financière. Le souvenir de son père assaillant une personne dans la rue pour la voler lui traverse alors l’esprit. Il se rappelle la bonne nourriture qu’on servait chez lui après l’agression, etc. La circonstance critique dans laquelle se trouve l’homme sans travail et la circonstance subjective du souvenir se combinent pour provoquer le crime…
Les trois facteurs : génotype, phénotype et paratype, constituent la psychogénèse de tout acte criminel.
Seule une culture intégrale permet d’extirper le délit jusqu’à ses racines les plus profondes. Ce n’est que par une culture intégrale que nous pouvons vivre d’une manière vraiment exaltante. Et c’est en présentant des exemples dignes que nous pouvons en finir avec la délinquance sociale.
Le clairvoyant subconscient perçoit l’histoire de la race humaine à travers les siècles. Dans le subconscient vivent les souvenirs de toutes nos réincarnations passées. Il est souvent arrivé qu’un clairvoyant subconscient, en voyant un souvenir, soit tombé dans le crime. Il peut se produire le cas, par exemple, où un clairvoyant voit sa vertueuse et fidèle épouse en train de commettre l’adultère. Le clairvoyant est sûr de sa vision, il sait que le mot « hallucination » a été inventé par les ignorants pour masquer leur propre ignorance. Il sait que la vision existe. Si ce clairvoyant est un homme inculte, sans discipline intellectuelle d’aucune espèce, il réagira selon son Moi psycho-biotypologique.
Un neurasthénique assassinera vilement sa femme après l’avoir abreuvée de calomnies et d’injures. Un paranoïaque projettera intellectuellement un crime très intelligent. Un épileptoïde réagira instantanément par une éruption explosive de colère brutale qui, après avoir fait éclater la superstructure phénotypique de contrôle personnel créée par les habitudes sociales et l’éducation, pourra conduire l’homme au meurtre de sa vertueuse et fidèle épouse. Un oligophrénique, qui est capable de commettre un crime répugnant et horrible, assassinerait de cette manière sa fidèle épouse. Un schizophrène l’abandonnerait aussitôt. Un sadomasochiste l’assassinerait au cours de l’acte sexuel, ou après… C’est le danger de la clairvoyance subconsciente. Le clairvoyant ne doute pas de sa vision ; il sait que ce n’est pas une hallucination.
Si le clairvoyant subconscient n’étudie pas la psychiatrie, la Théosophie, la psychologie, le Rosicrucisme, etc., il peut tomber dans les crimes les plus horrifiants. La fidèle épouse de notre exemple peut avoir commis l’adultère dans une incarnation passée, et le clairvoyant sans discipline ni culture intellectuelle ignore ce que sont le passé et le subconscient. Le résultat de son ignorance et de son manque de culture, c’est la calomnie publique, le crime, etc.
Dans nombre d’écoles spiritualistes, les clairvoyants écorchent vif leur prochain, calomnient des innocents, les accusent de sorcellerie, d’envoûtement, de magie noire, d’adultère, de vol, d’escroquerie, etc. Personne ne leur échappe, ils calomnient tout le monde. Il est curieux de voir ces ignorants remplis d’orgueil, se présumant sages, prophétiser des infamies, tourmenter leur prochain et accuser les honnêtes citoyens, parce que dans le passé lointain de leurs existences antérieures, ils les ont vus commettre des erreurs qu’aujourd’hui ils seraient bien incapables de commettre. Le Code pénal vaut aussi pour les voyants calomniateurs.
Nous entendons constamment ces clairvoyants lancer des phrases comme celles-ci : « Un tel est un magicien noir et il est en train de faire un travail négatif sur moi… » « Madame une telle commet l’adultère avec tel monsieur », bien que l’épouse calomniée soit peut-être une sainte. Ces voyants ignorants ne respectent rien.
Toutefois, nous ne pouvons pas incriminer la clairvoyance. Le sixième sens est en fait aussi naturel et normal que la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût ou le toucher.
Le coupable de ces erreurs, ce n’est pas la clairvoyance. La cause de toutes ces erreurs réside dans le manque de culture intellectuelle et de respect du prochain.
Dans le subconscient subsistent les souvenirs de toutes les erreurs que nous avons commises lors de nos anciennes incarnations. Le clairvoyant sans culture voit toutes ces erreurs du passé et alors il confond les époques et calomnie des personnes justes et honnêtes. Le clairvoyant cultivé, le clairvoyant intellectuel qui a étudié la psychologie, la Théologie, le Rosicrucisme, etc., ne tombe pas dans de telles erreurs parce qu’il a une discipline intellectuelle. Le clairvoyant cultivé, éduqué, respectueux et discipliné intellectuellement jouit d’une intellection illuminée et sait lire dans le subconscient de la nature de façon tout à fait consciente. Il est capable d’étudier rétrospectivement toute l’histoire de la Terre et de ses races. C’est un Illuminé clairvoyant.
Chapitre 22 – La Supraconscience
Le genre de clairvoyance le plus élevé qui soit dans l’Univers, c’est la Conscience. Tous les Avatars ou Messagers des mondes supérieurs ont été des clairvoyants supraconscients. Hermès Trismégiste, Rama Krishna, Bouddha, Jésus-Christ, étaient des êtres supraconscients, des messagers des mondes supérieurs, des initiateurs de nouvelles ères dans l’évolution historique.
Imagination, Inspiration et Intuition sont les trois chemins obligatoires et successifs de l’Initiation. Nous allons examiner séparément chacun de ces trois échelons.
Commençons par :
L’Imagination
Pour le Sage, imaginer c’est voir. L’Imagination est la translucidité de l’Âme.
L’important est d’apprendre à concentrer sa pensée sur une seule chose. Celui qui apprend à penser à une seule chose peut accomplir merveilles et prodiges. Le disciple qui veut parvenir à la Connaissance Imaginative doit savoir méditer profondément.
Voici le meilleur exercice pour atteindre la Connaissance imaginative : assis devant une plante, nous nous concentrons sur elle jusqu’à oublier tout ce qui n’est pas cette plante. Puis, fermant les yeux, nous nous assoupissons en gardant dans notre imagination la forme, l’aspect de la plante, sa structure, son parfum et sa couleur.
L’étudiant doit susciter le sommeil pendant cette pratique ; tout en glissant dans le sommeil, il méditera profondément sur la constitution interne du végétal. Il imaginera les cellules vivantes de la plante. La cellule végétale possède un protoplasme, une membrane et un noyau. Le protoplasme est une substance visqueuse, élastique et transparente très semblable au blanc d’œuf (une matière albuminoïde). Le disciple assoupi doit méditer sur les quatre éléments fondamentaux du protoplasme de la cellule végétale ; ces quatre éléments sont : le carbone, l’hydrogène, l’oxygène et l’azote (ou nitrogène).
La membrane est une substance merveilleuse et incolore qui s’avère totalement insoluble dans l’eau. Cette substance est la fameuse cellulose.
Toujours bien concentré, le disciple imaginera le noyau de la cellule comme un infime corpuscule où palpite la grande vie universelle. À l’intérieur du noyau, il y a le filament nucléaire, le liquide nucléaire et les nucléoles, le tout entouré de la membrane nucléaire. Les nucléoles sont des corpuscules infinitésimaux pleins d’éclat et de beauté, produits résiduels des réactions incessantes de l’organisme végétal.
Le disciple bien concentré doit imaginer avec toute la précision logique requise, toutes les substances minérales et les combinaisons organiques qui s’effectuent harmonieusement dans le protoplasme cellulaire de la plante. Pensez aux granules d’amidon et à la prodigieuse chlorophylle sans laquelle il serait impossible à la plante d’effectuer des synthèses organiques parfaites. La chlorophylle se présente sous une forme granulée, avec un pigment d’une belle couleur jaune (xanthophylle) et elle est fixée dans des corpuscules appelés chloroplastes. Sous les rayons solaires, la chlorophylle se colore de ce vert si précieux du végétal. La plante entière est une communauté cellulaire d’une perfection incalculable. L’étudiant méditera sur la perfection de la plante et sur tous ses savants processus organiques, dans un état de béatitude mystique et de ravissement devant tant de beauté.
Le mystique ne peut que s’extasier en observant tous les phénomènes de nutrition, d’échange et de reproduction de chaque cellule végétale.
Contemplons le calice d’une fleur : nous y voyons ses organes sexuels. Ici se trouvent les étamines avec leur pollen -l’élément reproducteur masculin. Là il y a le pistil ou gynécée, le très précieux organe féminin, avec son ovaire, son style et son stigmate.
L’ovaire est un sac rempli d’ovules. Les étamines (l’organe mâle) peuvent occuper différentes positions par rapport au pistil : insertion en dessous de l’ovaire, autour de l’ovaire ou au-dessus de l’ovaire.
La fécondation s’effectue par la fusion des gamètes féminins et des gamètes masculins. Le pollen, gamète masculin, après être sorti de l’anthère, parvient au stigmate de la fleur et finit par atteindre l’ovaire où l’ovule, gamète féminin, l’attend anxieusement.
La graine est le sublime ovule qui, après avoir été fécondé, se transforme et grossit, puis tombe en terre, donnant naissance à une nouvelle plante. Que l’étudiant remonte maintenant à l’époque où la plante sur laquelle il est en train de méditer n’était encore qu’une petite tige délicate sortant à peine de terre. Qu’il l’imagine croissant lentement jusqu’à la voir, à l’aide de l’imagination, produisant des branches, des feuilles et des fleurs. Qu’il se rappelle aussi que tout ce qui naît doit mourir : il imaginera ainsi le processus de la mort de la plante ; ses fleurs se fanent, ses feuilles sèchent et le vent les emporte, et il ne reste à la fin que quelques branches sèches.
Ce processus de la naissance et de la mort est admirable. Lorsqu’on médite sur tout ce processus de la naissance et de la mort d’une plante, quand on médite sur cette merveilleuse vie du végétal, si la concentration est parfaite et si le sommeil est devenu profond, alors les chakras du corps astral tournent, vibrent et se développent.
La méditation doit être correcte. Le mental sera bien concentré. Il faut que la pensée soit logique et la conception exacte, afin que les sens internes se développent de façon absolument parfaite.
Toute incohérence, tout manque de logique et d’équilibre mental obstrue et endommage l’évolution et le progrès des chakras, disques ou fleurs de lotus du corps astral. L’étudiant doit faire preuve de beaucoup de patience parce que la moindre réaction d’impatience le conduira à l’échec. Nous avons besoin de patience, de volonté, de ténacité et d’une foi absolument consciente. Un beau jour, au milieu des songes surgira pendant la méditation un tableau lointain, un paysage de la grande nature, un visage, etc. C’est le signe que nous progressons…
L’étudiant s’élève ainsi lentement à la Connaissance imaginative. Il déchire peu à peu le voile d’Isis.
Un jour, la plante sur laquelle il médite disparaît et il voit, à la place du végétal, un bel enfant. Cet enfant est l’Élémental de la plante, l’Âme végétale.
Plus tard, sa conscience s’éveillera pendant son sommeil et alors il pourra dire : « Je suis en corps astral ».
C’est ainsi que sa conscience s’éveille peu à peu. Tout en cheminant sur cette voie, le disciple acquiert, à un moment donné, la « Conscience continue ». Lorsque l’étudiant jouit d’une conscience permanente, il ne rêve plus, il ne peut plus rêver, parce que sa conscience est éveillée. Alors, tandis que son corps est en train de dormir, il se meut consciemment dans les mondes supérieurs.
La méditation exacte éveille les sens internes et produit une transformation totale des corps internes. Celui qui éveille sa conscience est arrivé à la Connaissance imaginative. Il se promène dans le monde des images symboliques.
Ces symboles qu’il voyait avant lorsqu’il rêvait, il les voit maintenant sans rêver ; avant il les voyait avec la conscience endormie, à présent il se déplace parmi eux avec la conscience de l’état de veille, pendant que son corps physique se trouve profondément endormi. En parvenant à la Connaissance imaginative, l’étudiant voit les symboles mais ne les comprend pas. Il comprend que la nature tout entière est une écriture vivante qu’il ne connaît pas. Il lui faut s’élever à la Connaissance inspirée pour pouvoir interpréter les symboles sacrés de la grande nature.
L’Inspiration
Nous allons étudier à présent l’Inspiration. La Connaissance inspirée nous confère le pouvoir d’interpréter les symboles de la grande nature. L’interprétation des symboles est très délicate. Beaucoup de clairvoyants, nous l’avons vu, sont devenus des meurtriers ou sont tombés dans le délit de la calomnie publique pour n’avoir pas su interpréter correctement ces symboles.
Les symboles doivent être analysés froidement, sans superstition, sans malice ni défiance, ni orgueil, ni vanité, sans fanatisme ni préjugé, sans préconceptions, sans haine ni envie, ni convoitise, ni jalousie, etc. Tous ces défauts relèvent du Je, du Moi, de l’Égo réincarnant.
Lorsque le Moi intervient, traduisant, interprétant les symboles, il altère alors la signification de l’écriture secrète et le clairvoyant risque de tomber dans le délit, ce qui peut le conduire en prison.
L’interprétation doit être rigoureusement analytique, hautement scientifique et essentiellement mystique. Il faut apprendre à voir et à interpréter sans l’intervention du Je, en l’absence du Moi.
Beaucoup de mystiques trouvent étrange que nous, les frères du mouvement gnostique international, parlions de la divine clairvoyance avec le Code pénal à la main. Ceux qui pensent ainsi considèrent la spiritualité comme une chose qui n’a aucune relation avec la vie quotidienne. Ces personnes marchent mal sur la Voie, elles sont dans l’erreur, elles ignorent que dans les mondes supérieurs chaque Âme est le résultat exact de la vie quotidienne que nous menons tous dans cette « vallée de larmes ».
Si nos paroles, nos pensées et nos actes ne sont pas corrects, ne sont pas justes, alors le résultat apparaît dans les mondes internes et la Loi tombe sur nous.
La Loi est la Loi. L’ignorance de la Loi ne dispense personne de l’accomplir. Le pire péché est l’ignorance. Enseigner à celui qui ne sait pas est une œuvre miséricordieuse. Sur les épaules du clairvoyant pèse toute la formidable responsabilité de la Loi.
Il faut savoir interpréter les symboles de la grande nature en l’absence absolue du Moi. Nous devons cependant intensifier l’autocritique, car lorsque le Moi du clairvoyant pense qu’il sait beaucoup de choses, il se sent alors lui-même infaillible, omniscient, savant, et le clairvoyant va même jusqu’à s’imaginer qu’il voit et interprète en l’absence du Moi. Les clairvoyants de ce genre fortifient tellement le Moi qu’ils finissent par devenir des démons terriblement pervers. Quand un clairvoyant de cette sorte voit son propre Dieu interne, il traduit sa vision selon son critérium ténébreux et s’exclame : « Je vais très bien ».
Il faut savoir interpréter en nous basant sur la loi des analogies philosophiques, sur la loi des correspondances et de la Kabbale numérique. Nous recommandons incidemment le livre : La Kabbale mystique, de Dion Fortune. C’est un livre merveilleux ; étudiez-le !
Celui qui a de la haine, du ressentiment, de la jalousie, de l’envie, de l’orgueil, etc., ne réussira pas à s’élever au second échelon, appelé la Connaissance inspirée.
Lorsque nous nous élevons à la Connaissance inspirée, nous saisissons et comprenons qu’il n’existe pas de relation accidentelle des objets entre eux. En réalité, tous les phénomènes de la nature et tous les objets se trouvent intimement et organiquement reliés, dépendant intérieurement les uns des autres et se conditionnant mutuellement. Aucun phénomène de la nature ne peut être compris intégralement si nous le considérons isolément.
Tout est en mouvement incessant, tout change, rien n’est immobile.
En tout objet existe une lutte interne. L’objet est positif et négatif à la fois. Le quantitatif se transforme en qualitatif. L’évolution est un processus de complication de l’énergie.
La Connaissance inspirée nous permet de connaître l’interrelation entre tout ce qui est, ce qui a été et ce qui sera.
La matière n’est autre que de l’énergie condensée. Les infinies modifications de l’énergie sont absolument inconnues tant du matérialisme historique que du matérialisme dialectique.
L’énergie est égale à la masse multipliée par la vitesse de la lumière au carré (E = mc2). Nous, les gnostiques, nous nous dissocions de la lutte antithétique qui perdure entre la métaphysique et le matérialisme dialectique. Ce sont les deux pôles de l’ignorance, les deux antithèses de l’erreur. Nous empruntons un tout autre chemin. Nous sommes gnostiques et nous considérons la vie comme un tout intégral.
L’objet est un point dans l’espace qui sert de véhicule à une somme déterminée de valeurs. La Connaissance inspirée nous permet d’étudier l’intime relation existant entre toutes les formes et valeurs de la grande nature.
Le matérialisme dialectique ne connaît pas les valeurs, il se contente d’étudier l’objet. La métaphysique ne connaît pas davantage les valeurs et elle ne connaît pas non plus l’objet.
Nous, gnostiques, nous nous distancions des deux antithèses de l’ignorance et nous étudions l’homme et la nature d’une manière intégrale.
La vie tout entière est énergie déterminée et déterminante. La vie est sujet et objet à la fois.
Le disciple qui veut parvenir à la Connaissance inspirée doit se concentrer profondément sur la musique. La Flûte enchantée de Mozart nous rappelle l’initiation égyptienne. Les neuf Symphonies de Beethoven et plusieurs autres grandes compositions classiques nous élèvent aux mondes supérieurs.
Le disciple, profondément concentré sur la musique, devra s’absorber en elle comme l’abeille dans le miel, produit de tout son labeur.
Lorsque le disciple a atteint la Connaissance inspirée, il doit alors se préparer pour la Connaissance intuitive.
L’Intuition
Le monde des intuitions est le monde des mathématiques. L’étudiant qui veut s’élever au monde de l’Intuition doit être mathématicien ou, du moins, avoir certaines notions d’arithmétique. Les formules mathématiques confèrent la Connaissance intuitive.
L’étudiant doit se concentrer sur une formule mathématique et méditer profondément sur elle. Puis il videra son mental et le « mettra en blanc » ; il attendra alors que son Être interne lui enseigne le concept renfermé dans la formule mathématique. Par exemple, avant que Kepler ait énoncé publiquement son fameux principe, à savoir que « les carrés des temps des révolutions planétaires autour du soleil sont proportionnels aux cubes de leurs distances au soleil », la formule existait déjà, elle était contenue dans le système solaire, même si les savants ne la connaissaient pas.
L’étudiant peut se concentrer mentalement sur cette formule, vider son mental, s’assoupir avec le mental en blanc et attendre que son propre Être interne lui révèle tous les secrets merveilleux que renferme la formule de Kepler.
La formule de Newton concernant la gravitation universelle peut également servir pour nous exercer dans l’Intuition. Voici cette formule : « Les corps s’attirent entre eux de façon directement proportionnelle à leur masse et inversement proportionnelle au carré de leur distance ».
Si l’étudiant pratique avec ténacité et avec une suprême patience, son propre Être interne l’enseignera et l’instruira dans l’œuvre. Il étudiera alors aux pieds du Maître, il s’élèvera à la Connaissance intuitive.
Imagination, Inspiration, Intuition sont les trois chemins obligatoires de l’Initiation. Celui qui a gravi les trois échelles de la Connaissance directe est parvenu à la Supraconscience.
Dans le monde de l’Intuition nous ne rencontrons que l’Omniscience. Le monde de l’Intuition est le monde de l’Être, est le monde de l’Intime. Le Moi, le Je, l’Égo ne peut pas pénétrer dans ce monde.
Le monde de l’Intuition est l’Esprit universel de Vie.
Le monde de la Connaissance Imaginative est un monde d’images symboliques. L’Inspiration nous confère le pouvoir d’interpréter les symboles.
Dans le monde de l’Intuition nous voyons le grand Théâtre cosmique et nous sommes les spectateurs. Nous assistons au grand drame de la vie. Dans ce monde, tout le drame qui est représenté sur la scène cosmique se réduit à d’implacables opérations mathématiques. C’est là l’Amphithéâtre de la Science cosmique.
À partir de cette région des mathématiques, nous voyons qu’il existe des masses physiques au-dessus et en dessous des limites de la perception sensorielle externe. Ces masses sont invisibles : seule la clairvoyance permet de les percevoir.
La matière est de l’énergie condensée. Quand la vibration est très lente, la masse est en dessous des limites de la perception sensorielle extérieure. Quand le mouvement vibratoire est très rapide, la masse est au-dessus des limites de la perception sensorielle extérieure. Avec le télescope nous ne pouvons voir que les masses dont le degré de vibration se trouve à l’intérieur des limites de la perception sensorielle externe. Au-dessus et en dessous des limites de perception sensorielle, il existe des mondes, des systèmes solaires et des constellations peuplés de toutes sortes d’êtres vivants.
Ce qu’on appelle matière est de l’énergie qui s’est condensée en une infinité de masses. Ce que peuvent percevoir les sens de la perception externe, c’est très peu.
Le matérialisme dialectique et la métaphysique s’avèrent aujourd’hui tout à fait révolus et dépassés.
Nous, les frères du mouvement gnostique, nous empruntons un chemin différent.
Il est urgent que les hommes de science étudient le Traité de Science occulte du docteur Rudolf Steiner, grand médecin hongrois né en 1861, ami et disciple de Nietzsche et de Ernst Haeckel, et fondateur de la Société anthroposophique.
Il est indispensable que ces amoureux de la science étudient également en profondeur toute la prodigieuse Sagesse orientale qui se déverse comme un fleuve d’or dans les pages immortelles de la Doctrine secrète. Cette œuvre qui comporte six volumes est un monument de la Sagesse traditionnelle. La grande maîtresse Helena Petrovna Blavatsky est le génial auteur de ce très précieux trésor de l’antique Sagesse.
Ceux qui parviennent à la Supraconscience deviennent de véritables clairvoyants illuminés. Aucun authentique clairvoyant ne se glorifie de ses facultés. Aucun clairvoyant légitime ne dit qu’il est clairvoyant. Lorsqu’un véritable clairvoyant voit quelque chose d’important, il donne son opinion en s’appuyant sur toute sa culture et en faisant preuve d’un suprême respect du prochain. Il ne dit jamais : « Je vois… », mais plutôt : « Nous avons eu l’idée, nous estimons… », ou encore : « Nous avons appris… » C’est ainsi que tous ceux qui ont atteint les cimes ineffables de la Supraconscience se distinguent par leur noblesse, leur humilité, leur modestie.
Il existe un puissant mouvement culturel et intellectuel international connu sous le nom d’A.G.L.A. (Action Gnostique Libératrice d’ Amérique). Étudiez les postulats de l’A.G.L.A.
Lisez le Kundalini Yoga de Sivananda. Méditez sur la grande fraternité universelle préconisée par le Maître Luxemil (Francisco A. Propato). Examinez attentivement les trésors gnostiques.
Ceux qui atteignent les hauteurs de la Supraconscience pénètrent dans l’Amphithéâtre de la Science cosmique.
Le triple chemin de la Science, de la Philosophie et de la Mystique cosmique révolutionnaire nous conduit aux régions ineffables de la Grande Lumière.
La Gnose (ou Gnosis) est supérieurement scientifique, hautement philosophique et transcendentalement mystique.
Chapitre 23 – Le Cas Krishnamurti
À l’époque où Annie Besant occupait la présidence de la Société théosophique, il y eut un conflit à l’intérieur de cette digne organisation dont la fondatrice fut la grande Initiée Helena Petrovna Blavatsky.
La cause de ce conflit fut le problème que présenta le « cas Krishnamurti ».
Madame Besant ouvrit le bal quand elle lança aux quatre vents que le jeune indien était la réincarnation vivante de Jésus-Christ. Leadbeater, le grand clairvoyant, et nombre d’autres théosophes éminents étaient entièrement d’accord avec Madame Besant et ils juraient que le jeune garçon originaire de l’Inde était Jésus-Christ nouvellement réincarné.
Rappelons encore qu’à ce moment-là eut lieu la fondation de cet Ordre appelé l’Etoile d’Orient dont l’unique but était de recevoir le Messie. Cet Ordre fut dissous plus tard par Krishnamurti lui-même.
Il y eut à cette époque une division au sein de la Société théosophique : certains assuraient que Krishnamurti était le Messie et d’autres n’acceptant pas cette opinion se retirèrent de la Société théosophique. Parmi ceux qui se retirèrent figure le docteur Rudolf Steiner, puissant clairvoyant illuminé, éminent intellectuel et fondateur de la Société anthroposophique. L’œuvre de Steiner est grandiose. Ses œuvres sont des puits de profonde sagesse.
Le groupe espagnol Marco-Aurelio se dissocia également de la Société théosophique.
La scission qui se produisit au sein de cette célèbre Société théosophique fut un véritable désastre.
Le philosophe indien Krishnamurti (1895-1986), était le Boddhisattva (l’Âme incarnée) d’un Maître des Mystères Majeurs.
Il nous faut examiner de plus près le cas Krishnamurti.
Tandis que certains sont convaincus que Krishnamurti est la réincarnation de Jésus-Christ, d’autres affirment que c’est un ignorant, que tout ce qu’il sait faire, c’est conduire une automobile, jouer au tennis, etc. Bref, qu’en est-il exactement ? Où est la vérité, à la fin ?
Le plus curieux, le plus étrange, c’est que les plus grands clairvoyants de la Société théosophique se sont divisés en deux camps opposés. Des questions tout à fait logiques surgissent : pourquoi les clairvoyants se sont-ils divisés ? Si les clairvoyants ont vu l’Être interne du jeune Indien, pourquoi donc n’ont-ils pu se mettre d’accord ? Se pourrait-il que certains clairvoyants voient d’une manière et d’autres de façon différente ? Est-il possible que les clairvoyants se contredisent les uns les autres ? Si les clairvoyants ont vu l’Être interne de Joseph Krishnamurti, pour quelle raison n’ont-ils pas pu s’aligner sur une même opinion ?
Avec la vue physique, mille personnes en voyant un objet, diront : c’est une table, ou une chaise, ou une pierre, etc. Ou en voyant une personne, tout le monde dit : c’est un homme, ou c’est une femme, ou c’est un enfant… Que se passe-t-il alors avec la clairvoyance ? Pour quelle raison les clairvoyants ne purent-ils pas se mettre d’accord dans le cas concret du jeune indien ? Il est indéniable que Krishnamurti fut un véritable casse-tête pour la Société théosophique.
Le plus grave, c’est de voir les clairvoyants se battre entre eux. C’est quelque chose qui confond l’esprit de ceux qui commencent dans ces études.
Krishnamurti lui-même a sombré dans le pessimisme et il demeura sceptique pendant plusieurs années, mais il finit quand même par entreprendre sa mission.
Nous, les frères ésotériques gnostiques, nous nous sommes proposés d’investiguer dans les mondes supérieurs sur le cas Krishnamurti. Après de patients travaux nous sommes arrivés aux conclusions suivantes : 1° Tout homme est un trio composé d’un corps, d’une Âme et d’un Esprit ; 2° Quand l’Esprit vainc la matière, il en résulte un Bouddha ; 3° Quand l’Âme se purifie et se sanctifie, on appelle cette Âme incarnée un Boddhisattva ; 4° L’Esprit de Krishnamurti est un Bouddha ; 5° L’Âme de Krishnamurti est un Boddhisattva.
Il existe en Asie beaucoup de Bouddhas qui n’ont pas encore incarné le Christ.
À l’intérieur de chaque homme il y a un Rayon qui l’unit à l’Absolu. Ce Rayon est notre resplendissant « Dragon de Sagesse », le Christ interne, la Couronne Séphirotique.
Les Bouddhas qui n’ont pas incarné leur Christ interne ne se sont pas encore christifiés.
Le Bouddha de l’Indien Krishnamurti a déjà incarné son resplendissant Dragon de Sagesse, son Rayon particulier, son propre Christ interne.
Lorsque Madame Besant, Leadbeater et d’autres voyants ont étudié le cas Krishnamurti, ils furent éblouis par la lumière éclatante de ce Bouddha christifié, et comme ils ne connaissaient pas l’Ésotérisme christique, ils crurent dur comme fer que Krishnamurti était la réincarnation de Jésus-Christ.
L’erreur ne fut pas dans la clairvoyance, l’erreur fut dans le manque de culture intellectuelle. Ils ne connaissaient que le Septénaire théosophique. Ils ne connaissaient que le corps, l’Âme et l’Esprit, et ils ignoraient qu’au-delà… tout homme a un Rayon (le Christ Interne) qui l’unit à l’Absolu.
Ils virent le Dieu interne de Krishnamurti et ils crurent qu’il était Jésus de Nazareth : ce fut leur erreur. Le plus grave, c’est le tort qu’ils ont causé au jeune Indien. Quand on dit à un Boddhisattva qu’il est un Maître, il se perd, il se fait du mal, il en fait un complexe.
Le jeune Indien a vu les instructeurs se battre à cause de lui et le résultat fut un traumatisme psychologique pour sa personnalité humaine. Krishnamurti souffre donc d’un traumatisme psychologique.
Il n’y a aucun doute que les hiérarques de la Théosophie lui ont fait un grand tort. Ils auraient dû laisser le jeune homme en paix. Il se serait développé librement en Inde et son œuvre aurait été vraiment merveilleuse. Le grand Bouddha de Krishnamurti n’a pas pu donner tout son message parce que le Boddhisattva a subi un traumatisme psychologique.
En examinant la doctrine de Krishnamurti, nous constatons que le meilleur de cette doctrine est bouddhiste. Il ne connaît malheureusement pas l’Ésotérisme christique. Le jeune Indien a bu à la source de l’évangile bouddhique. Dommage qu’il n’ait pas étudié l’Ésotérisme chrétien.
Plus tard il a mélangé la philosophie bouddhique avec la philosophie officielle du monde occidental. La doctrine de Krishnamurti est le résultat de ce mélange. La doctrine de Krishnamurti est inspirée du Bouddhisme.
La doctrine du Verseau sera le résultat du mélange de l’Ésotérisme bouddhique avec l’Ésotérisme chrétien. La doctrine de Krishnamurti est un « Bouddhisme libre », mais la source vive de cette doctrine, c’est le merveilleux évangile du Seigneur Bouddha.
Nous ne sommes pas du tout contre Krishnamurti, nous déplorons uniquement que le Bouddha interne de ce philosophe hindou n’ait pu donner tout son message, c’est tout.
Quand un clairvoyant découvre que l’Intime (l’Esprit) d’une personne est un Maître, la meilleure chose à faire est de se taire, pour ne pas nuire à cette personne. Lorsque quelqu’un vient à apprendre que son Être interne est un Maître, il se remplit d’orgueil et de présomption (heureusement, Krishnamurti a su rester humble).
Il existe aussi des Boddhisattvas tombés ; ceux-ci sont pires que les démons !
On ne doit dire à personne qu’il est un Maître. Le clairvoyant doit être prudent. Le clairvoyant doit savoir se taire.
L’Esprit d’un homme peut avoir atteint le degré de Maître dans une ancienne réincarnation. Le Boddhisattva (l’Âme du Maître) peut avoir tombé plus tard et vivre aujourd’hui sur le sentier du mal…
Le Maître ne tombe pas. Ce qui tombe, c’est le Boddhisattva (l’Âme du Maître).
Le clairvoyant doit être prudent et, avant d’annoncer à une personne qu’elle est un Maître, il doit attendre patiemment plusieurs années pour voir comment se comporte dans la vie l’homme de chair et d’os, le Boddhisattva terrestre. Le Maître peut être très grand dans l’au-delà, mais l’homme de chair et d’os, ici-bas, peut être dangereux. De toute façon, vous le reconnaîtrez à ses fruits.
Madame Blavatsky disait que le mystère de la double personnalité est l’un des plus grands mystères de l’Occultisme.
Toutes les luttes et erreurs de la Société théosophique sont la cause du traumatisme de Krishnamurti. Le cas Krishnamurti est extrêmement important.
Le docteur Steiner connaissait les Mystères christiques et c’est pour cette raison qu’il ne s’est pas laissé confondre. Steiner était gnostique. Steiner n’a pas accepté que Krishnamurti fût la réincarnation de Jésus-Christ. Plusieurs ont suivi Steiner et plusieurs autres Madame Besant. Le clairvoyant Steiner avait une vaste culture intellectuelle, c’est pour cette raison qu’il n’est pas tombé dans cette erreur, c’était un véritable rose-croix gnostique.
Chapitre 24 – Le Suggestionné, le Client, le Succube
Il se présente régulièrement devant les tribunaux des cas de sorcellerie. Les autorités se moquent de ces cas et les jugent, concrètement, comme des délits communs en excluant totalement les histoires de sorciers, d’ensorceleurs, de jeteurs de maléfices -ou quelque soit le nom qu’on veuille bien leur donner.
Les sorciers, magiciens noirs, etc., savent bien que les autorités ne croient pas à leur science ténébreuse. Lorsque le suggestionné, le client ou le sorcier doivent répondre devant les autorités, ils préfèrent alors exposer concrètement la partie extérieure du délit, car ils savent par expérience que les autorités ne croient pas à la sorcellerie, aux sortilèges, etc. Les sorciers considèrent les autorités comme des gens qui, même s’ils savent beaucoup de choses, n’en sont pas moins en ce qui concerne les choses de la sorcellerie ou les envoûtements, absolument ignorants. C’est la conception que se font les sorciers « honnêtes », ceux qui croient sincèrement en leur religion et au pouvoir, à l’efficacité de leurs rites.
Il existe aussi de faux sorciers qui vivent uniquement d’escroquerie, exploitant la crédulité d’autrui ; ce sont des escrocs, tout simplement. Nous allons étudier ici les sorciers honnêtes.
Il est indéniable que le suggestionneur, le jeteur de sorts, l’incube, etc., sont des gens ignorants. L’ignorance est indubitablement la mère de tous les crimes, mais ce problème ne peut certes être résolu par des traitements correctifs pédagogiques basés sur la culture strictement officielle, ni non plus par la privation de la liberté ou les travaux forcés.
Le sorcier continue à être un sorcier en prison ou au bagne, qu’on le mette en contact ou non avec la culture officielle. Le sorcier se dit : « Ces gens savent sans doute beaucoup de choses, mais ils ne connaissent pas ma science et ma science est supérieure ».
Bref, les méthodes officielles d’instruction, de correction et de châtiment, ne sont d’aucune utilité pour réformer les sorciers. Ce n’est qu’avec la culture spirituelle supérieure qu’on peut réformer ce type d’ignorance. Les cas de ce genre pourraient être traités à l’aide de traitements correctifs pédagogiques basés sur la Théosophie, le Rosicrucisme, le Yoga, etc. Il devrait y avoir des professionnels de ces disciplines et des centres de réforme spéciaux pour traiter ces cas.
Il y a de la sorcellerie derrière trente pour cent des délits communs. Mais les délinquants se taisent parce qu’ils savent que les juges sont sceptiques et totalement ignorants en matière de sorcellerie. Effectivement, les juges ont une culture intellectuelle officielle, mais ils ne connaissent pas la science des sorciers. Les juges ne pourront éliminer leur scepticisme et se rapprocher de l’Âme du peuple qu’en étudiant la Gnose, la Théosophie, le Rosicrucisme, le Yoga, etc.
La psychiatrie judiciaire pourra à l’aide de ces études se développer considérablement et être mieux en mesure d’explorer en profondeur la causa causorum de tout délit. La responsabilité criminelle devant les tribunaux a des racines très profondes, si profondes que la psychanalyse freudienne elle-même ne les soupçonne pas.
Il faut laisser de côté la paresse mentale et les préjugés provenant du désir de se conformer aux opinions admises par la majorité, pour étudier la Théosophie, le Rosicrucisme, le Gnosticisme…
La Sagesse occulte est le tréfonds de toute science.
Le grand médecin allemand Arnold Krumm-Heller raconte dans son roman Rose-Croix, le cas d’un sorcier qui, au moyen d’un morceau de vêtement usé dérobé à sa victime, la « travaillait » par des maléfices. La victime était une pauvre femme. La malheureuse devint folle ou, pour être plus précis, le sorcier la rendit folle. Lorsque le docteur Krumm-Heller se présenta devant les autorités pour dénoncer le responsable, on se moqua de lui. Par cet exemple, nous voyons clairement qu’à cause du scepticisme des autorités, les criminels de la sorcellerie peuvent commettre les crimes les plus horribles sans que la justice humaine les atteigne ; ils sont protégés par le scepticisme des juges ! Le scepticisme des juges n’est donc pas pour leur déplaire. Cela fait leur affaire que les juges soient sceptiques, car pensez à ce qu’il leur en coûterait si les juges connaissaient la sorcellerie.
Un scientifique russe a inventé un cerveau électronique capable d’enregistrer la force mentale d’un homme. Lorsqu’on donne un ordre à l’appareil électronique, celui-ci capte les irradiations mentales et, grâce à un mécanisme complexe, met en mouvement différents instruments. C’est ainsi qu’on a pu démontrer la réalité de la force de la pensée. Avant cela, les hommes de science riaient quand on leur parlait de la force mentale ; aujourd’hui on commence à l’utiliser, en Russie, pour mettre en mouvement des machines et presser sur des boutons automatiques.
Nous ne nions pas que le suggestionné et le suggestionneur, le client et le succube soient du type oligophrénique -des ignorants fanatiques qui, lorsqu’ils sont en proie à un état délirant commettent des crimes horribles -, mais la réalité c’est que ces gens manient la force mentale, force dont l’existence est à présent démontrée par l’appareil du scientifique russe. Les ondes mentales voyagent à travers l’espace et, d’ici peu, les hommes de science inventeront des antennes capables de capter ces ondes, ainsi que des appareils fonctionnant sur le même principe que la radio, capables de rendre sonores ces ondes. Alors personne ne pourra plus cacher ses pensées.
Mais, je le répète, il y a déjà des appareils capables de mesurer la force mentale. Les scientifiques la mesurent en termes de microvolts.
L’heure est venue, donc, où les juges doivent cesser de se moquer et commencer à étudier.
Victor Hugo disait : « Celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas est sur la voie de l’idiotie ».
Voyons le cas de l’hypnotisme : jusqu’à il y a relativement peu de temps, l’hypnotisme avait une odeur de sorcellerie et de magie noire, de pratiques ténébreuses entre minuit et le chant du coq, au milieu des têtes de morts et des sifflets de police…
Aujourd’hui, l’hypnotisme est accepté officiellement par la science médicale et utilisé pour la guérison des malades. Dans certaines cliniques, il y a des appareils scientifiques pour hypnotiser.
Il existe aussi des sorciers qui se servent de l’hypnotisme pour leurs actes criminels et cela est déjà prévu dans le Code pénal de plusieurs pays. Un sujet peut être suggestionné par le sorcier au cours du sommeil hypnotique. Le sorcier donne l’ordre, par exemple, de commettre tel crime ; il suggestionne ainsi le sujet passif qui, plus tard, sans savoir comment ni pourquoi, va accomplir l’ordre que lui a donné le sorcier. C’est ainsi qu’ont été commis des crimes horribles.
Les sorciers ont coutume également de faire usage de divers « Embos » qu’ils déposent à la porte de leurs victimes. Lorsque ces « Embos » tombent entre les mains des autorités, cela provoque le proverbial rire sceptique des juges. Le peuple connaît bien le scepticisme des juges, et à présent les accusés préfèrent cacher ces fameux « Embos » qui peuvent être des poudres spéciales, des aiguilles, du maïs grillé, des plumes, des poupées, des morceaux de vêtement avec du sang menstruel, etc. Par la force de sa pensée et par son imagination exaltée, le sorcier projette des ondes cérébrales dont il imprègne les « Embos », lesquels sont capables de faire du mal et même de tuer les victimes détestées.
Beaucoup de ces victimes de la sorcellerie et des « Embos » tombent dans le délire de persécution, elles se sentent menacées par les forces surnaturelles du sorcier, et si elles sont hystériques et impulsives, elles peuvent alors commettre un homicide hystérique -dans un violent accès d’hystérie. Les criminels de ce genre (lesquels sont, au fond, des victimes) souffrent souvent d’attaques hystérique-épileptiques.
Huxley, le grand scientifique matérialiste, a admis que l’Éther (ou l’au-delà) est peuplé de toutes sortes d’êtres vivants.
Les matérialistes dialectiques rejettent l’Éther et disent qu’il n’existe que des énergies électromagnétiques. C’est un autre nom que l’on donne à l’Éther, voilà tout.
Dans une seule goutte d’eau il y a, comme les microscopes nous le montrent, des millions de microbes ; la moindre goutte d’eau semble donc aux scientifiques un infini. Dans le monde de l’au-delà (ou de l’Ultra) vivent aussi des bêtes féroces et des monstres que l’homme ne peut percevoir, parce qu’ils appartiennent à d’autres niveaux des diverses modifications de la matière. La métaphysique ne connaît rien de tout cela, pas plus que le matérialisme dialectique. Le clairvoyant peut percevoir ces êtres et ces formes de vie, même si les matérialistes rient bien de toutes ces choses.
L’ultra micromètre peut enregistrer jusqu’à la dix millionième partie d’un millimètre. Un médecin anglais a inventé une lentille grâce à laquelle on peut voir l’aura -l’irradiation du corps astral. Il y aura bientôt des lentilles qui permettront de voir la quatrième dimension. À ce moment-là, la métaphysique scolastique et le matérialisme dialectique deviendront ridicules face au verdict solennel de la conscience publique. Car, à l’aide de ces lentilles, nous pourrons voir les monstres et les larves qui obsèdent l’esprit des délinquants.
Si les juges continuent à se moquer de tout cela, ils devront rire aussi des microbes et renoncer au microscope et aux vaccins.
La logique nous invite à penser que s’il existe des microbes physiques qui s’attaquent au corps physique, il doit exister également des microbes mentaux qui s’attaquent au mental -larves, incubes, succubes, basilics, dragons, etc. D’ici peu, ces microbes mentaux seront visibles pour tout le monde. Hier on a inventé le microscope pour voir les microbes physiques, demain on inventera l’ultramicroscope pour voir les microbes du monde de l’Ultra (ou de l’au-delà).
S’il existe des épidémies qui touchent le corps physique, il existe également des épidémies morales, de grandes vagues de suicide, de vol, de violence, etc., comme on peut le constater dans les villes. Dans les deux cas, des microbes sont l’agent de la propagation épidémique. La logique est la logique.
Les possédés de Jatibonico, où toute une famille a souffert des plus divers et étranges troubles mentaux, et l’affaire du meurtre de Marna Coleta dont nous avons parlé au chapitre 16, sont des cas concrets d’obsession psychique, d’épidémie morale, de contamination mentale.
L’agent actif de ces épidémies, ce sont ces êtres vivants, ces entités d’outre-monde, spectres, larves, incubes, démons, etc. Les appellations de cette sorte suscitent de la résistance chez le sceptique matérialiste ; ne nous battons pas pour une question de terminologie, baptisons ces entités du nom de « microbes ultrasensibles » et tout le monde sera satisfait. Il arrive souvent que les hommes se battent uniquement pour une question de termes. Mettons-nous d’accord sur les termes, puis analysons…
Au fond, les matérialistes sceptiques souffrent d’un traumatisme. La cause de ce traumatisme, c’est le dogmatisme catholique romain. Ils se sont sentis trompés par la secte romaine et il en a résulté un traumatisme psychologique. Ils sont les ennemis de Hegel. Tout ce qui aujourd’hui sent la spiritualité leur semble inconsciemment relever du chauvinisme catholique romain, et c’est en cela, précisément, que réside leur traumatisme psychologique.
Pour que vous puissiez nous écouter en l’absence du Moi traumatisé et malade, nous vous informons que nous ne sommes pas catholiques ni, du reste, matérialistes. Nous sommes gnostiques : le mot Gnose (du grec Gnosis) signifie Connaissance, Sagesse.
Étudions donc les microbes ultrasensibles.
La malheureuse voyante ou médium évoquée au chapitre 16 était obsédée mentalement par le sorcier Barrueta. Le terme vous dérange ? Vous avez peur de croire aux sorciers ? Craignez alors les microbes. Pourquoi n’appellerions-nous pas les sorciers des microbes et ces derniers des sorciers ? Simple question de termes, n’est-ce pas ? Alors pourquoi se battre ? Pour des mots ?
Analysons sans préconception. La médium et toute la famille de l’affaire Marna Coleta étaient obsédés par des larves, spectres, sorciers, etc., bref, par ces microbes ultrasensibles qui deviendront bientôt visibles lorsque l’optique atteindra le monde de l’Ultra.
Le corps du lépreux est rendu malade par le bacille de Hansen, et le tuberculeux a ses poumons attaqués par le bacille de Koch. Nous devons donc analyser et réfléchir : les microbes ultrasensibles peuvent obséder le mental et conduire l’homme au crime. Ainsi, il y a deux genres d’épidémies, deux types de maladies : les physiques et les psychiques.
Au fond, tout se réduit à l’atome. L’atome est un trio de matière, d’énergie et de conscience. Nous devons investiguer sur la manière dont se comportent les intelligences de l’atome. À l’époque de Pasteur, on n’admettait pas non plus l’existence des bacilles et l’on se moquait du savant parce qu’il désinfectait les instruments de chirurgie. Qu’y a-t-il donc d’étrange à ce qu’aujourd’hui l’on rie de nous, gnostiques, parce que nous acceptons l’existence des microbes ultrasensibles ?
Ainsi va la vie ! Lorsque la science optique aura progressé, les savants eux-mêmes deviendront nos meilleurs défenseurs. Il en a toujours été ainsi dans le cours de l’histoire.
Les fameux « Embos » des sorciers sont des substances contagieuses, vénéneuses. Ces substances sont véritablement porteuses de microbes ultrasensibles qui peuvent affecter sensiblement l’organisme des victimes et les conduire à la folie et à la mort. Si la science médicale de ce siècle ignore encore tout cela, elle le reconnaîtra tôt ou tard. Les « Embos » des sorciers sont des substances porteuses de bacilles, des substances extrêmement dangereuses.
La causa causorum du cas de Marna Coleta fut une épidémie psychique. Les prisons sont remplies de délinquants mentalement malades. Les microbes ultrasensibles rendent le mental malade et conduisent l’homme au délit.
Des millions de délinquants se sentent innocents et il n’existe pas encore de prophylaxie mentale, ni de cliniques de santé mentale. On parle beaucoup de culture physique, mais il manque d’instituts de culture psychique. On admet que les courants d’air puissent être porteurs de bacilles infectieux, mais on ignore que les courants mentaux sont également transmetteurs de microbes ultrasensibles capables de faire du mal, de rendre malade et de tuer.
Le cas de Mama Coleta est celui d’une infection mentale transmise par les courants mentaux d’un sorcier. Les victimes ont fini en prison ou sont mortes lors de l’éclatement du drame, mais l’assassin secret est demeuré impuni, il n’a pas été touché, il s’en est sauvé en se dissimulant derrière le scepticisme des juges.
Les cas d’obsession psychique doivent être étudiés par la psychiatrie judiciaire. Les prisons sont pleines de malades mentaux. Le médecin a le devoir de se pencher sérieusement sur le cas de ces malheureux. Des milliers de délinquants sont innocents. La psychiatrie judiciaire doit s’ouvrir davantage.
Pour toute maladie il y a un antidote spécifique. Les sorciers ne peuvent être réformés par une culture extérieure. Aucun malade ne peut être guéri avec un remède incompatible, inadéquat. Nous ne pourrions pas soigner le typhus avec des remèdes pour la rougeole. Chaque maladie nécessite son antidote particulier. L’antidote, dans le cas présent, c’est la Sagesse occulte, la Gnose, le Yoga, la Théosophie, le Rosicrucisme, etc.
Il va de soi que lorsque l’on veut condamner un délinquant, on doit présenter le corps du délit. Il faut aussi justifier le corps du délit conformément à toutes les formes légales établies par les codes de procédure pénale. On ne peut condamner un homme pour le délit de magie noire si l’on ne connaît pas le corps du délit. On ne pourra pas non plus le condamner si le corps du délit (dans l’éventualité où il est connu) n’a pas été dûment justifié conformément aux formes établies par les codes de procédure pénale.
Lorsqu’on accuse un citoyen du délit de magie noire, lorsqu’on signale un citoyen comme magicien noir, on doit présenter le corps du délit, lequel doit avoir été dûment justifié, conformément aux procédures pénales.
Lorsqu’on accuse un citoyen, lorsqu’on le signale comme magicien noir sans le corps du délit, sans antécédent criminel, ni plus ni moins sans preuve judiciaire, l’accusateur commet alors le délit de calomnie et de diffamation de l’honneur.
Les gens qui se consacrent à ces études d’Occultisme -théosophes, rosicruciens, gnostiques et yogis -tombent fréquemment dans les délits de calomnie, d’injure publique, de diffamation de l’honneur, etc. Ces frères doivent surveiller davantage leur langue parce qu’ils tombent souvent dans ce genre de délit. Dire que tel frère ou telle sœur est un magicien noir est un délit de calomnie et d’injure, ainsi qu’une diffamation de l’honneur. Les frères spirituels doivent apprendre à réfréner leur langue.
« Vous les reconnaîtrez à leurs fruits ». On connaît chaque personne à ses œuvres. Un citoyen sans antécédent criminel ne peut être un magicien noir, pas plus qu’un homme ou une femme qui accomplit son devoir de père ou de mère, qui paie ses dettes et qui n’a tué, volé ou injurié personne…
Les sceptiques du matérialisme rient de toutes ces choses. Laissant de côté le fanatisme de la secte matérialiste, nous, gnostiques, affirmons ce qui suit : celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas n’est pas loin d’être idiot. Lorsqu’un homme de science se moque du Yoga asiatique ou du Bouddhisme ésotérique, il est sur la voie de l’idiotie.
La science pratique de l’Occident nous a permis d’accomplir un grand progrès technique. Il faut à présent révolutionner la branche de la psychiatrie judiciaire.
La science pratique expérimentée et démontrée de l’Occident met la matière physique à notre service. La science pratique expérimentée et démontrée du Yoga oriental permet l’éveil de nos sens de perception interne grâce auxquels nous pouvons voir, entendre, toucher et palper la quatrième dimension. Lorsqu’un homme ouvre, développe ses sens de perception, il reçoit de nouvelles informations scientifiques qui augmentent son trésor de Sagesse. La Science ésotérique est la base fondamentale de la nature.
Quand la science occidentale et la science orientale s’uniront parfaitement, l’homme disposera alors d’une véritable culture intérieure, totale, libre de tout sectarisme fanatique.
De nos jours, la science de la criminologie se trouve paralysée par les superstitions de la secte fanatique matérialiste.
Chapitre 25 – Les Aliénés
Il est impossible de connaître la cause fondamentale de tout déséquilibre mental sans la psychiatrie enrichie par la Théosophie, le Rosicrucisme, le Yoga et le haut Ésotérisme gnostique. Ainsi élargie, la psychiatrie pourra découvrir et soigner les aliénés.
Nous avons connu le cas d’une jeune fille qui est tombée dans un état de folie furieuse. Cette jeune fille fut internée pendant six mois dans une maison de santé. Elle y fut soumise aux traitements médicaux classiques, avec les fameux chocs électriques, la diète, etc. Tout cela aboutit à un échec complet.
Cette jeune fille se tordait comme un serpent, la bouche écumante, et prononçait des paroles incohérentes… Nous, les étudiants de la psychiatrie élargie, nous nous sommes proposé d’étudier ce cas en profondeur. Nous avons relevé tout d’abord le symptôme du délire. Elle avait réellement des idées « anormales » : il s’agissait d’un délire psychopathique particulier, d’un délire de persécution ; elle se croyait recherchée par la police et condamnée à mort. Elle se pensait aussi accusée de vol, etc.
En explorant le psychisme de la malade, nous avons décelé une grande angoisse pendant le délire. Sa physionomie revêtait parfois l’expression de la colère et à d’autres moments était empreinte de terreur ou de mélancolie.
Dans les antécédents de son évolution sociale, il semble que son enfance, son adolescence, de même que sa jeunesse se sont déroulés normalement, à la maison et à l’école, sans que rien de singulier ne soit survenu.
Elle ne présentait aucun signe de lésion ou de blessure. Sa personnalité psychopathique était de type totalement schizoïde ; elle était introvertie d’une manière anormale. Les grands Sages et les grands savants sont introvertis, mais non schizoïdes ; ce sont des introvertis normaux. La schizoïdie de la patiente appartenait à la forme hypersensible et hyperémotive.
Le type de personnalité schizoïde décrit par les psychiatres est d’exploration difficile pour la psychanalyse. La vie intérieure de ces sujets est un mystère permanent. Le type schizoïde est hermétique, contradictoire, quelquefois très sensible, charitable et tendre, et d’autres fois cruel, indifférent et très froid.
La malade manifestait aussi une certaine auto-agressivité, avec un complexe suicidaire. La constitution schizoïde, la tendance dépressive et le complexe suicidaire, avec délire de persécution et angoisse, tout cela conduisait à un diagnostic très complexe. Devant ce cas, la science médicale finit par capituler, les savants, avec toute leur science, avaient échoué.
Nous, les étudiants de la psychiatrie élargie, nous n’avons pas voulu nous tenir pour battus et nous nous sommes résolus à étudier le cas. Nous avons investigué sur les antécédents héréditaires et n’avons trouvé chez les ancêtres aucun « fou » ni -encore moins -aucun dément schizoïde. L’étude sur le cerveau et l’analyse clinique générale ne présentaient aucune singularité, aucune anomalie significative.
Le problème était très épineux. Tout était énigmatique. La famille de la malade dut la retirer de la clinique. La science avait échoué avec ce cas.
Le plus étrange dans le comportement de la malade, c’est que pendant ses crises de délire où elle se sentait condamnée à mort, elle essayait de se libérer de liens imaginaires. Elle se croyait attachée avec des cordes, elle saisissait avec ses mains ces cordes imaginaires et luttait pour s’en délivrer afin d’échapper à la mort.
La science matérialiste ne fut pas capable de guérir ce cas ; la malade est devenue une énigme pour les médecins.
Les investigations scientifiques des savants, les études matérialistes, l’examen rigoureux des divers phénomènes chimiques, physiques, biochimiques, physiologiques, etc., sont incomplets parce que les savants n’ont pas étudié la Gnose, ils ne connaissent pas le Kundalini Yoga de Sivananda, ils ne savent rien du Jnana Yoga de Vivekananda, ils n’ont pas étudié les Lois subtiles de la Nature du grand savant hindou Rama Prasad. Ils n’ont pas travaillé avec les pouvoirs tattviques, ils ne connaissent pas l’Anthropogénèse, ni la Cosmogénèse Ésotérique et Endotérique, ils ne savent rien de l’anatomie occulte, ni de la loi du karma… Bref, la science matérialiste est incomplète, inconsistante, elle est un édifice sans fondations. Il suffit d’une petite poussée pour la réduire en miettes !
Le plus grave, ce n’est pas la science matérialiste, mais le fanatisme sectaire des partisans du matérialisme dialectique.
Ces fanatiques n’acceptent rien qui ne vienne de leurs pontifes et prêtres matérialistes -les fripouilles de la science. Ces fanatiques sectaires ne veulent reconnaître aucune autre méthode d’investigation et de vérification scientifique que celles de leurs pontifes autoritaires. Ils croient posséder le dernier mot du savoir ; ils croient que personne n’en sait davantage qu’eux. En somme, l’Orient géographique et culturel -le Tibet, la grande Tartarie, la Chine, le Siam, la Mongolie, etc. -n’existent pas pour eux, parce qu’ils se considèrent comme le centre de l’Univers. Personne n’a plus de savoir qu’eux, ce qui vient des autres ne vaut rien, l’unique chose valable est ce qui provient d’eux, ils se pensent savants, puissants, omnipotents…
Le plus ridicule, avec ces sectaires du matérialisme dialectique, c’est qu’ils ne veulent pas voir plus loin que le bout de leur nez ; avec le soupçon d’intelligence qu’ils possèdent, ils veulent imposer des limites à la vie. Ils ressemblent aux gens du Moyen Âge qui croyaient qu’au-delà du cap Finisterre (= « fin de la terre ») il n’y avait plus de terre. Quand Christophe Colomb leur parla de l’aventure qu’il projetait, ils le crurent fou, et si la Reine Isabelle la Catholique ne l’avait pas aidé dans sa téméraire entreprise, jamais les Espagnols n’auraient découvert l’Amérique -d’autres les auraient devancés.
Le sectaire matérialiste qui ne voit pas plus loin que ses procédés dogmatiques est semblable à la chenille qui croit que la feuille sur laquelle elle vit est la seule et unique feuille au monde. Elle ignore qu’au-dessus et en dessous il y a beaucoup d’autres feuilles dans l’arbre où elle vit ; de même, au-dessus et en dessous des limites de la perception sensorielle externe, il existe des mondes que le matérialiste sectaire ne connaît pas. Le pire, c’est que ces sectaires non seulement ignorent, mais en outre ils ignorent qu’ils ignorent : ils sont doublement ignorants !
Nous n’allons pas, nous gnostiques, jusqu’à affirmer que l’investigation scientifique matérialiste ne sert à rien, ce que nous condamnons, c’est le fanatisme de la secte matérialiste.
Il est indéniable que l’investigation scientifique sur les phénomènes de la matière est utile à l’homme, mais la science matérialiste n’est pas toute la science, et les méthodes rigoureuses d’investigation et de vérification scientifique du monde occidental et des savants matérialistes ne sont pas non plus les seules. À chaque domaine, son instrument et ses méthodes : nous ne pouvons étudier l’astronomie avec un microscope, ni étudier les microbes au moyen du télescope.
Les savants gnostiques rose-croix connaissent les techniques d’investigation de l’Orient et de l’Occident.
Les mondes de la quatrième dimension et du corps astral de l’homme existent, et sont une formidable réalité, tout comme le monde physique matériel existe et est aussi une formidable réalité. Nous pouvons investiguer dans les mondes de l’Ultra et du corps astral à l’aide des techniques et méthodes des yogis hindous, alors que nous étudions le monde physique avec les méthodes d’investigation occidentale. Les deux méthodes se complètent harmonieusement et nous donneront dans le futur une nouvelle culture et une nouvelle civilisation hautement mystique et extraordinairement technique et scientifique.
L’homme du futur mettra la matière à son service et la machine existera pour servir la collectivité ; l’homme ne sera plus victime de la machine. La science médicale, l’astronomie, la technique, l’aviation, l’industrie, etc., libéreront l’esprit de la servitude du travail matériel.
L’homme du futur jouira de l’intellection illuminée. Il jouira du pouvoir de la clairvoyance et il accomplira de gigantesques progrès scientifiques et techniques. Il sera hautement spirituel et merveilleusement intellectuel.
Le sectarisme fanatique des partisans du matérialisme dialectique est conservateur, retardataire, antirévolutionnaire.
Le nombre d’aliénés augmente de jour en jour et les médecins ne peuvent les soigner car ils ne connaissent pas le corps mental. Si les savants matérialistes étudiaient le Yoga oriental, ils pourraient alors connaître le corps mental.
Si les savants matérialistes étaient gnostiques, ils étudieraient l’ultraphysiologie, l’ultra pathologie et la symptomatologie des maladies du corps mental. Ils guériraient alors des milliers de fous actuellement incurables.
Nous nous sommes donc proposés, nous, les investigateurs de la psychiatrie élargie, d’enquêter sur la réincarnation passée de la jeune aliénée qui avait été déclarée inguérissable par les matérialistes. Le résultat de ces recherches nous a enfin donné la clef : les valeurs qui se sont réincarnées dans cette jeune femme avaient été celles d’un bandit de grand chemin. Ce brigand avait été pourchassé par la police et fusillé à l’époque de Don Porfirio Diaz. Le bandit fut attaché à un arbre, puis fusillé. Nous tenions dès lors la clef de la maladie. Nous avons pu alors comprendre le pourquoi des liens imaginaires et du délire de persécution. L’angoisse, l’obsession de la mort de la jeune aliénée n’était plus pour nous une énigme. Tout le problème était résolu. Les impressions ressenties au moment de sa mort étaient restées gravées dans le subconscient de l’Égo réincarnant. Les valeurs du bandit fusillé s’étaient déposées dans le subconscient de la jeune femme et celle-ci revivait ces souvenirs dans sa conscience de veille avec toute la terrible angoisse déclenchée par cet horrible drame. Le résultat fut la folie, que les savants matérialistes furent incapables de soigner.
La commotion fut si terrible pour la jeune femme qu’elle disloqua son corps mental. À travers les déchirures du corps mental pénétrèrent un grand nombre d’atomes malins qui infectèrent le cerveau, amenant la patiente à faire des choses absurdes.
Bien que nos méthodes dérangent les savants matérialistes, il est indéniable que nous avons dû avoir recours à la Thaumaturgie pour soigner la malade. Après six mois de traitement avec la Médecine occulte, la malade reprit ses esprits : elle était complètement guérie !
Ce fut une grande victoire pour la Thaumaturgie et la psychiatrie élargie.
Les hôpitaux psychiatriques sont remplis de fous furieux ou passifs. La maladie de ces aliénés provient généralement du corps mental. Le corps mental a ses maladies et sa symptomatologie. Il faut étudier le corps mental et ses maladies.
Le Troisième Logos (l’Esprit Saint) avait refermé les plaies du corps mental de la jeune fille qui fut ainsi guérie radicalement.
Les prisons regorgent de criminels aliénés. Beaucoup de délinquants normaux ont eu des troubles passagers et ont commis un délit pendant ce moment de terrible surexcitation.
Les fièvres paludéennes produisent parfois du délire furieux qui peut aboutir ultimement au crime. Les prétendues hallucinations qu’engendrent les états fébriles sont d’authentiques perceptions de l’au-delà. On observe communément du délire chez les personnes atteintes de scarlatine, de variole, de malaria, de fièvre jaune, etc.
N’importe quelle altération, n’importe quel trouble mental transitoire, n’importe quelle perturbation des fonctions psychiques, de même que les répercussions biologiques des délires infectieux, peuvent conduire au délit. Les impressions sensorielles subjectives durant la somnolence ou l’assoupissement, ou au cours des processus pathologiques, ne sont pas une illusion. Ces impressions sont de véritables perceptions ultrasensibles qui renferment la clef de la maladie.
La psychiatrie doit étudier ces perceptions pour trouver la clef qui permettra de guérir le malade.
Au cours d’une réaction situationnelle avec trouble mental transitoire, on peut commettre un vol, un homicide, etc. L’anthropométrie ne peut nous donner d’explication sur les causes profondes d’une réaction situationnelle avec trouble mental transitoire et sur les causes du délit qui en résulte. Les caractères somatoscopiques et somatométriques ne peuvent, ni les uns ni les autres, fournir avec une entière exactitude logique les clefs les plus secrètes d’une réaction situationnelle avec trouble mental transitoire et délit.
Chez des citoyens normaux qui ne comptent pas d’antécédents judiciaires, on rencontre souvent des caractères somatoscopiques et somatométriques de voleurs et d’assassins.
Ce n’est qu’en fouillant minutieusement dans les tréfonds du mental que nous pouvons découvrir les origines secrètes d’une réaction émotionnelle avec dérangement mental transitoire et délit. Des facteurs secrets de l’infraconscient, du subconscient et de l’inconscient peuvent être la cause de ces troubles mentaux transitoires et de ce type de réactions situationnelles qui conduisent l’homme ou la femme au délit.
Les microbes ultrasensibles envahissent le mental et peuvent produire ces réactions situationnelles avec perturbation mentale transitoire et délit commun.
Nos affirmations sembleront absurdes aux matérialistes. Quand donc nos assertions ne leur ont-elles pas paru absurdes ? Ne seraient-ce pas les mêmes qui se sont moqués de Pasteur et des microbes ? Qu’y a-t-il alors d’étrange à ce qu’ils se moquent aujourd’hui de nos microbes ultrasensibles et hypersensibles ? Ces microbes sont déjà classifiés : ce sont les incubes, succubes, basilics, dragons, élémentaires, larves, entités tantriques, etc.
Si vous voulez les voir et les analyser, commencez par vous procurer une lentille spéciale. Cette lentille, c’est la clairvoyance. Les « pressentiments » de la clairvoyance vous dérangent-ils ? On voit bien que vous êtes fanatisés ! Au fond, vous avez un traumatisme psychologique. Tout ce qui sent la spiritualité provoque une résistance dans votre mental, car vous souffrez d’un traumatisme psychologique. Vous êtes de véritable psychopathes, des gens malades.
Avec une culture intégrale profonde, spirituelle, sociale et scientifique à la fois, nous pourrions changer radicalement la situation actuelle du monde. L’A.G.L.A. (Action Gnostique Libératrice d’Amérique), avec ses trois puissants mouvements (le Mouvement gnostique international, l’Action libératrice d’Amérique du Sud et le Sivananda Aryavarta Ashram), est le puissant levier culturel intégral avec lequel nous pourrons révolutionner le monde et apporter un changement total.
Le Mouvement gnostique international nous offre la Sagesse ésotérique christique. L’Action libératrice d’Amérique du Sud nous offre une puissante culture intellectuelle socialiste et révolutionnaire. Le Sivananda Aryavarta Ashram nous enseigne le Yoga de façon rigoureusement analytique et hautement scientifique.
Notre Sagesse ésotérique résiste aux plus rigoureuses analyses inductives et déductives. De nos jours, le problème des aliénés est extrêmement grave et ce n’est qu’au moyen d’une psychiatrie élargie que nous pourrons le résoudre.
Il faut avant tout libérer notre mental des idées conservatrices du matérialisme et nous consacrer à fond aux études de l’A.G.L.A.
Chapitre 26 – Révolution Partielle et Révolution Totale
La révolution partielle n’a rien à voir avec la Révolution intégrale.
L’ordre des facteurs n’altère pas le produit. Ainsi, l’ordre des facteurs économiques et politiques peut être modifié sans que le « produit vital » subisse le moindre changement : la vie continue, avec toutes ses souffrances. La révolution partielle modifie l’ordre des facteurs mais n’altère pas le produit vital. Les êtres humains n’en continuent pas moins à se tourmenter mutuellement.
Nous n’aimons pas la révolution partielle, ce que nous voulons, c’est la Révolution totale. Ce n’est qu’en dissolvant le Je, le Moi, l’Égo, que nous obtiendrons la Révolution totale.
Le Moi sabote et altère l’ordre révolutionnaire. Le Moi sème le conflit, la discorde dans les rangs révolutionnaires. Le Moi veut percer, s’élever, se distinguer et manifester partout sa présence. Le Moi exploite, le Moi vole, le Moi trompe, le Moi calomnie, le Moi intrigue et rend troubles les eaux de la Révolution. Le Moi fomente conflits et problèmes dans l’Éducation publique, dans la question agraire, dans les transactions commerciales, au Ministère public, etc.
Lorsque nous dissolvons le Moi, la Vérité nous advient. Lorsque nous dissolvons le Moi, nous cessons de penser en termes égoïstes, nous acquérons une conscience collective. Lorsque nous dissolvons le Moi, nous ne disons plus « je » ; nous utilisons dès lors le pronom « nous ». Nous accomplissons la Révolution totale. Chacun de nous est alors un gouvernement parfait. Qui voudrait désormais gouverner ? Voilà ce qu’est la Révolution totale, intégrale, absolue.
Lorsque nous dissolvons le Moi les gouvernements disparaissent car ils deviennent inutiles.
Le Moi est à l’origine du crime et de la douleur. C’est le Moi qui a créé la douleur.
L’Esprit universel de Vie n’a pas créé la douleur. Le Moi est l’auteur de la douleur. Le Moi est Satan, et Satan a créé la douleur.
Si le Divin n’a pas créé la douleur, si c’est Satan qui a engendré la douleur, alors la douleur ne sert à rien, elle est absurde et stupide.
Ceux qui affirment que nous parvenons à la perfection au moyen de la douleur divinisent Satan (le Moi). Quiconque aime la douleur est masochiste et satanique.
Seul l’Arcane A.Z.F. nous permet de décapiter le Moi.
Seule une profonde compréhension créatrice nous permet de dissoudre le Moi.
Tout homme s’est forgé une certaine opinion sur la Vérité. Toute religion ou toute école a son opinion sur la Vérité.
Les hommes cherchent la Vérité.
Nous, les gnostiques, nous disons : connaissez la Vérité et la Vérité vous rendra libres. Il se produira alors une Révolution totale.
Cependant, nous vous avertissons que nul ne peut rechercher ce qu’il ne connaît pas.
La Vérité, c’est l’inconnu d’instant en instant. La Vérité vient à nous sans que nous la cherchions.
La Vérité vient à nous lorsque le Moi est mort.
La douleur ne peut nous conduire à la Vérité parce que la douleur relève de Satan. Seul l’Arcane A.Z.F. et la profonde compréhension créatrice nous conduisent à la Vérité.
Tout désir engendre des idées qui se convertissent en projets. Tout projet, donc, est désir. Les projets nous conduisent au délit. Les projets sont de véritables monstres qui dévorent autrui et finalement engloutissent leur progéniteur. C’est ainsi que nous devenons victimes de nos propres inventions.
Le désir est à l’origine du délit.
Le désir est à l’origine de la douleur.
Lorsque le désir est satisfait, le délinquant jouit. Lorsque le désir est frustré, le délinquant souffre.
Tout être humain est un délinquant, même s’il n’est pas en prison.
Si nous comprenons le processus du désir, le Moi peut être dissous. Lorsque le Moi est dissous, le facteur originaire du délit est éliminé. Quand le Moi est dissous, il y a alors une Révolution totale.
Transmutez le désir en volonté. Ainsi en finirez-vous avec le désir.
Le désir sexuel transmuté en volonté est le Feu flamboyant qui s’élève triomphalement le long de la moelle épinière.
Tout désir peut être transmuté en Lumière et en Feu.
Transmutez le désir en Lumière et le Moi s’éteindra comme un feu follet, comme une flamme diabolique qui expire. Alors surviendra en vous la Révolution totale.
Le désir s’éteint lorsque nous le transmutons. Et ce n’est qu’à partir d’une compréhension créatrice que nous pouvons transmuter tout désir.
Le désir est la substance fondamentale de tout délit. Les trois délits les plus graves sont la colère, la convoitise et la luxure. La colère est le résultat violent du désir frustré. La convoitise est le désir d’accumuler. La luxure est un désir sexuel.
La colère peut être transmutée en douceur, la convoitise en charité et la luxure en amour.
Lorsque l’homme ne respecte pas la vie d’autrui, c’est qu’il surestime beaucoup trop son propre désir, et alors il tue. Lorsque l’homme vole, c’est parce qu’il désire accumuler, ou qu’il désire ce qu’il n’a pas. L’impureté du mental est le « chien » du désir.
Le mensonge est le désir de fausser la vérité. La calomnie et la médisance résultent d’un désir frustré ou de la surestimation de son propre désir ; lorsque quelqu’un se sent frustré dans ses propres désirs, il murmure contre son prochain. Lorsque quelqu’un surestime son propre Moi psychologique, il médit alors de son prochain.
Celui qui prête un faux serment et celui qui blasphème contre le Divin surestiment leurs propres désirs.
Les conversations oiseuses sont filles du désir.
Celui qui envie convoite ce qu’il n’a pas. Celui qui convoite envie son prochain. Lorsque quelqu’un convoite, c’est qu’il désire. Lorsque quelqu’un envie, c’est qu’il désire ce qu’il n’a pas et soupire après le bien d’autrui.
La malice est du désir accumulé. La haine et la rancune sont du désir frustré.
L’ignorance est la mère du désir.
Le désir de tuer peut être transmuté en la science de guérir et de donner la vie. Le désir de voler peut être transmuté en altruisme et en charité. L’impureté mentale peut être transmutée en chasteté.
Le désir de mentir est transmuté en paroles de vérité. Le désir de médire et de calomnier est transmuté en paroles de sagesse et d’amour.
Le désir de parjurer et de blasphémer est transmuté en une suprême vénération et adoration du Divin.
Le désir de plaire par des conversations oiseuses est transmuté en silence sublime et en paroles de sagesse.
Le désir frustré de l’envie est transmuté en joie profonde à l’égard du bien d’autrui. Le désir d’accumuler, caractéristique de la convoitise, est transmuté en la joie de donner tout, jusqu’à sa propre vie, par amour pour l’humanité souffrante.
La pourriture de la malice est transmutée en l’innocence de l’enfant. La colère, la rancune et la haine sont diverses formes du désir qu’il faut transmuter en suprême douceur, en pardon infini et en suprême amour.
Nous devons transmuter les pensées, paroles et œuvres du désir en sagesse et en amour. C’est ainsi que nous annihilons le Moi.
Lorsque nous annihilons le Moi, alors nous advient l’Intemporel, l’Éternel, la Vérité, le Christ interne. La seule façon de dissoudre le Moi, c’est d’annihiler le désir. La seule manière d’annihiler le désir, c’est de le transmuter. « Quand une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure annule la loi inférieure. »
L’Alchimie est la science des transmutations. La base fondamentale de l’Alchimie est l’Arcane A.Z.F.
Le mental, le cœur et le sexe constituent le triangle parfait de la sainte Alchimie. La lutte est épouvantable : cerveau contre sexe, sexe contre cerveau et, ce qui est plus grave et plus terrible, c’est la lutte cœur contre cœur, tu le sais !
Beaucoup blasphèment contre la vie divine, contre Dieu, accusant le Divin inconnu d’être responsable de toutes leurs souffrances et misères. Mais la grande vie divine n’a rien à voir avec les erreurs du Moi.
Supposons qu’un homme ou une femme désirent quelque chose ; ils font alors des projets et élaborent des plans pour obtenir ce qu’ils désirent. Tout va bien tant que les choses restent à l’état de projets, mais en les mettant à exécution des problèmes peuvent surgir… Quand nos projets n’échouent pas, nous disons : Dieu est bon avec moi, il m’a accordé ce que je désirais. Mais s’ils échouent, le désir est alors frustré et le dévot se sent trahi ; il rejettera la faute sur Dieu, il blasphème contre l’Éternel, et s’il est un occultiste, un théosophe, etc., il rejette la faute sur les Seigneurs du karma ou il blasphémera contre eux.
Voilà l’humanité ! Les gens ne veulent pas se rendre compte que le Divin est félicité absolue et qu’il n’a rien à voir avec la douleur. Le Moi crée sa propre douleur. Le Moi est Satan.
Ceux qui développent une mystique de la douleur sont des masochistes.
Lorsque nous dissolvons le Moi, la douleur se termine. Lorsque nous dissolvons le Moi, nous opérons une Révolution totale. Nous ne pouvons annihiler le Moi qu’au moyen d’opérations alchimiques.
Les transmutations incessantes de l’Alchimie s’effectuent en des opérations arithmétiques exactes.
Beaucoup d’étudiants masochistes en Occultisme, en Théosophie, etc., considèrent la misère, la douleur, voire même la maladie, comme une source inépuisable de lumière et de sagesse. Ces pauvres gens adorent le Moi, ces gens sont sataniques.
Dieu, ou Cela qu’est Dieu, ou le Divin, est félicité, paix et abondance.
La misère et la douleur relèvent de Satan.
Beaucoup d’autres aussi espèrent qu’ils parviendront un jour à la perfection au moyen de l’évolution et du temps. Ces derniers sont pires encore que les premiers, car ils veulent perpétuer leur Satan à travers les siècles. Ils sont pires parce qu’ils veulent perfectionner Satan (le Moi).
Satan se réjouit de se réincarner pour satisfaire ses désirs. Satan se réjouit d’accumuler des expériences ; les expériences de la vie compliquent et renforcent le Moi.
En passant par l’adolescence, la jeunesse et la maturité, l’enfant innocent et beau acquiert des expériences qui le rendent compliqué et le transforment enfin en un vieillard rusé, malicieux, méfiant…
L’homme innocent d’il y a dix-huit millions d’années est à présent l’homme des cabarets et de la bombe atomique, l’homme du capital et du crime.
Voilà donc l’évolution du Moi : un processus de complication et de renforcement de l’Égo, la projection de l’erreur à travers les siècles. Quand le Moi est dissous, l’évolution se termine. C’est cela, la Révolution totale.
L’Absolu ne se connaît pas lui-même. Mais l’Absolu veut se connaître : chaque atome supradivin doit s’autoconnaitre pour avoir conscience de sa propre félicité. Une félicité inconsciente n’est pas la félicité.
En dernière analyse, l’homme n’est autre qu’un atome supra divin de l’Espace abstrait absolu. Cet atome est connu des kabbalistes sous le nom d’Aïn Soph. Il faut savoir que l’Aïn Soph envoie son Esprit dans le monde de la matière dans le but d’acquérir, pour ainsi dire, l’autoconscience de sa propre félicité.
Lorsque l’Esprit, après avoir franchi les états de conscience minéral, végétal et animal, parvient à l’état humain, il peut retourner à l’Aïn Soph et fusionner avec l’Aïn Soph.
L’Aïn Soph devient alors conscient de sa propre félicité.
Hélas ! L’homme se laisse confondre par la matière et par les voix fatales du désir. Alors naît le Moi. Le pire désastre, c’est la perpétuation du Moi. En se réincarnant, le Satan se complique. En se réincarnant, le Satan subit les conséquences de ses propres erreurs, c’est-à-dire le karma.
Le Satan naît dans le temps et meurt dans le temps. Satan est le temps. Vouloir perfectionner Satan est une absurdité. Vouloir nous libérer avec le temps, c’est adorer Satan.
Cela qu’est Dieu, le Divin, la Vérité, est intemporel.
En recyclant la grande douleur de Satan, l’homme fonde des écoles mystiques. L’homme convertit la douleur en une Mystique. C’est là du masochisme !
Nous avons forgé à partir d’une erreur la théorie compliquée de l’évolution. L’homme a fait une erreur lorsqu’il a mangé la pomme, le fruit défendu : c’est alors qu’est né le Moi (la pomme d’Adam et Eve, c’est le sexe). Depuis lors, l’erreur ne cesse de se réincarner. C’est ainsi que se perpétue la douleur.
Ce n’est que par d’incessantes transmutations que nous dissolvons le Moi. Quand le Moi est dissous, l’évolution se termine. C’est ce que nous appelons la Révolution totale. La révolution économique et politique est une révolution partielle. Nous avons besoin d’une Révolution totale.
Après la mort absolue du Moi, l’Esprit de l’homme retourne à son Etoile intérieure qui lui a toujours souri. Cette Etoile est l’Atome supra divin de l’Espace abstrait absolu.
L’Esprit de l’homme est le Rayon de cette Etoile intérieure. Ce Rayon fut capturé par l’horrible dragon du désir. Lorsque le Rayon se libère de l’horrible bête du désir, il retourne à son Etoile intérieure. L’Etoile devient alors consciente de sa propre félicité.
Le Rayon retourne à son Etoile en gravissant la symbolique échelle de Jacob. Au cours de son retour, le Rayon acquiert une conscience angélique, puis archangélique, puis séraphique, etc. Les hiérarchies divines sont le résultat de formidables révolutions intérieures.
La révolution partielle ne nous affranchit pas de la douleur ; c’est la douleur sous une autre forme. Il nous faut la Révolution totale. La Révolution totale est suprême Félicité.
Chapitre 27 – La Criminologie Intellectuelle
La criminologie intellectuelle est si profonde et complexe que nous aurions besoin de milliers de volumes pour faire le tour de la question. Nous allons donc nous contenter d’aborder quelques points seulement.
La criminalité intellectuelle se trouve partout : dans les livres, les revues, les journaux, les courses de taureaux, le cinéma, la publicité, etc.
Dans de nombreux pays les revues pornographiques circulent librement, prostituant le mental des jeunes gens et des hommes d’âge mûr. Lorsqu’une représentation pornographique parvient au mental, l’inconscient capte cette représentation et forge avec elle des concepts. Le contenu des concepts élaborés par l’inconscient est le résultat exact de la qualité de la représentation.
Le Moi capte la représentation dans les tréfonds inconscients du mental et élabore avec elle ses concepts. Dans le monde du Mental cosmique, ces concepts sont traduits en images semi-conscientes : ce sont les effigies du monde mental.
Dans le plan du Mental cosmique, le Moi fornique et commet l’adultère avec ces images. Voilà ce qu’est la prostitution du mental. Les pollutions nocturnes sont le résultat morbide de la prostitution mentale.
Il y a aussi les journaux et revues des ratés de l’amour. Dans ces revues, les femmes s’annoncent, sollicitent un mari, grand ou petit, gros ou maigre, avec de l’argent, etc. Beaucoup de jeunes filles suivent cet exemple ultramoderne. C’est de la prostitution mentale ! Et le résultat est extrêmement grave. L’échange épistolaire commence ; on aime déjà celui qu’on ne connaît même pas, on forge des projets, et le jour où l’homme et la femme se rencontrent, c’est l’échec inévitable.
Des femmes qui n’ont jamais été des prostituées, des jeunes filles dignes et honnêtes se laissent tromper par le modernisme et tombent dans le délit de prostitution mentale.
Si un clairvoyant étudie dans le plan mental les annonces amoureuses de tous ces magazines, il pourra voir les maisons de prostitution. Chacune de ces annonces correspond dans le monde mental à l’horrible alcôve d’un bordel mental.
Le clairvoyant est stupéfait lorsqu’il voit ces bordels du plan mental. Dans chaque chambre de ces antres horribles, il y a une prostituée étendue. Les hommes entrent et sortent de ces alcôves. Chaque annonce du journal ou de la revue correspond à l’une de ces chambres. La femme qui a mis l’annonce est étendue dans son alcôve. Voilà ce qu’est la prostitution du plan mental.
Le véritable amour n’a rien à voir avec ces bordels du plan mental.
Des milliers de jeunes filles et de femmes distinguées sont en train de se pervertir avec ce genre de magazines.
Le véritable amour commence toujours par une étincelle de sympathie. Il se substantialise avec la force de l’affection et se synthétise en une suprême et infinie adoration.
Le véritable amour est naturel, sans artifice, comme celui des oiseaux, comme celui des poissons de l’immense océan, comme celui de l’homme sauvage au fond de l’impénétrable forêt.
Un autre délit intellectuel très grave est celui de la tauromachie. Les premiers symptômes de délire apparaissent au moment où les « gringas », dans le comble de l’émotion, lancent leurs vêtements et mêmes leurs petites culottes au toréador.
C’est un spectacle ridicule que celui de ces femmes jetant dans l’arène souliers et objets vestimentaires de toute sorte. Ces femmes semblent être devenues folles.
L’émotion violente peut causer des troubles mentaux transitoires. L’émotion violente est une expression du Moi instinctif. Les émotions violentes engendrent un traumatisme psychique momentané, dont le résultat se manifeste souvent sous forme d’actes antisociaux et hautement criminels.
La sensation violente suscitée par la corrida produit dans les tréfonds du mental des réflexes internes criminels. Les réflexes mentaux criminels évoluent dans le terrain psychobiologique de l’infraconscient humain.
La cause secrète du sadisme criminel réside dans les réflexes internes criminels qui évoluent dans le domaine de l’infraconscient.
Il existe trois degrés d’émotions : légère, forte et « sidérante ». L’émotion légère ne conduit pas à l’altération totale du mental. L’émotion forte met en jeu l’imagination sensuelle, en inhibant l’analyse intellectuelle ; nous assistons alors à des manifestations hystérique-émotives, comme celles des messes noires du Moyen Âge. Les phénomènes hystérique-émotifs des corridas ressemblent à ceux des messes noires de l’époque médiévale : il y a dans les deux cas des cris sans contrôle, les femmes lancent leurs vêtements, l’analyse intellectuelle disparaît, etc. Le troisième degré d’émotion annule tout raisonnement et la victime tombe dans un état de coma, de stupeur, de sidération émotionnelle.
On voit souvent dans les courses de taureaux des personnes très sensibles tomber sans connaissance. Dans les messes noires, beaucoup de femmes avec une évolution de type épileptoïde, des femmes hyperémotives, tombaient par terre inconscientes, secouées de convulsions épileptiques ; tous les assistants étaient satisfaits, considérant alors ces femmes comme possédées par le diable.
Nous croyons quant à nous que ces personnes sont des médiums facilement envahies et obsédées par des « microbes hypersensibles » (larves astrales, incubes, élémentaires et toutes sortes d’entités inférieures de l’Astral).
Les troubles mentaux d’origine traumatique sont le résultat fatal de violentes émotions.
Les courses de taureaux sont originaires de la Rome païenne. Ces spectacles barbares se sont plus tard implantés en Espagne puis ont malheureusement été transplantés en Amérique latine.
Les sociétés protectrices des animaux devraient lutter contre les spectacles sanglants de cette sorte.
La religion catholique romaine porte l’entière responsabilité de ce genre de spectacles. La secte catholique romaine est l’auteur intellectuel de ce spectacle criminel, puisque c’est elle qui a nié aux animaux le droit légitime d’avoir une Âme immortelle.
Le toréador croit que l’animal n’a pas d’Âme ; c’est pourquoi il peut enfoncer les cruelles banderilles dans la chair affligée de son innocente victime sans jamais ressentir de charité ni de miséricorde.
Le toréador est le bourreau d’êtres innocents. Le toréador est pire que le sanguinaire tigre du Bengale parce qu’il ne tue pas pour assouvir sa faim, ni même par l’instinct sauvage qui pousse à assurer sa propre défense. Le toréador tue d’innocents animaux pour divertir les foules avides et assoiffées de sang et de plaisir. Le toréador est semblable au gladiateur romain qui après avoir transpercé le cœur de sa victime, s’exclamait : « Salut, César ! »
Notons que le mot « animal » vient du latin anima ; il suffit d’enlever la lettre « l » du mot « animal » pour obtenir le mot anima, qui veut dire Âme. L’animal est une anima. L’anima de l’animal est l’Élémental innocent et beau.
Tout atome est un trio de matière, énergie et conscience. La conscience de tout atome est un Élémental intelligent, toujours.
Si les matérialistes ne sont pas capables de voir ces Élémentaux, c’est parce qu’ils ne connaissent pas encore les méthodes scientifiques qui permettent de les voir.
Nous avons quant à nous des méthodes spéciales pour voir ces créatures.
L’atome est en fait un véritable système planétaire infiniment petit. Ces systèmes planétaires des atomes sont composés de ternaires ultra-atomiques qui tournent autour de leur centre de gravitation : car l’atome, avec ses rayons alpha, bêta et gamma, est aussi un trio de matière, énergie et conscience.
Le monisme matérialiste de Haeckel affirme que la force et la matière sont une seule et même chose. Le matérialiste Haeckel assure que la conscience se trouve latente dans tout ce qui existe et que nous devons la chercher dans nos cellules cérébrales.
Nous, nous allons plus loin parce que nous connaissons l’anatomie occulte et le corps astral.
La Conscience cosmique se reflète dans tout le panorama de l’Univers. Nous savons que la Conscience cosmique œuvre sur la force, et que celle-ci agit sur la matière.
La coordination de tout phénomène biologique, physiologique, atomique, etc., est intelligente. Toute intelligence directionnelle est consciente. Nous ne pouvons admettre l’existence de phénomènes biochimiques dénués de coordination consciente.
Vous pouvez être sûrs que le matérialiste fanatique, conservateur et retardataire rejettera dogmatiquement ces affirmations. Les fanatiques du matérialisme dialectique, avec leur traumatisme psychologique, sont tout à fait réactionnaires.
L’organisme animal est en définitive une synthèse de matière, énergie et conscience. La conscience animale est l’Élémental intelligent.
Le minéral, le végétal, l’animal et l’homme ont une Âme. Toutes ces Âmes forment la Conscience cosmique, l’Anima Mundi de Platon. La Grande Conscience est coessentielle avec l’Espace abstrait absolu. Que l’on appelle cette Grande Conscience Dieu, Allah, Parabrahman ou comme on voudra, peu importe. L’important est de comprendre la réalité de la Grande Conscience.
Les paroles humaines, les mots, sont une fumée qui obscurcit le ciel étoile de l’Esprit. L’important, c’est la Grande Réalité.
Le toréador qui assassine la malheureuse bête commet un crime horrible contre la grande Fraternité universelle.
Tous les êtres sont Un dans l’Esprit universel de Vie.
Le chasseur qui assassine ses petits frères (les animaux) commet aussi le crime lâche de fratricide.
Le boxeur qui frappe son frère pour divertir les foules est lui aussi un fratricide.
Les champions de lutte libre, les boxeurs, les toréadors, les chasseurs rusés et pervers, ceux qui expérimentent sur les animaux dans les laboratoires, etc., sont des assassins.
L’auteur intellectuel de ces crimes, c’est la religion catholique.
Chapitre 28 – La Psychose Belliciste
La presse, la radio, la télévision, ont créé un état de psychose belliciste.
L’A.G.L.A. (Action Gnostique Libératrice d’Amérique), avec ses trois mouvements, lutte contre la nécro-névrose belliciste.
La psychose belliciste évolue dans l’infraconscient humain et finit par se convertir en violence, haine et guerre. La psychose belliciste engendre des maladies : un soldat est devenu aveugle en plein champ de bataille pendant la Seconde Guerre mondiale ; la cause de sa cécité était l’auto-culpabilité. L’homme vit arriver une grenade à main et, se jetant par terre, il fut protégé par une grosse pierre. S’il avait averti ses compagnons, ils ne seraient pas morts : l’homme se sentit donc responsable, et la culpabilité le rendit aveugle. Lorsque les médecins l’examinèrent, ils ne trouvèrent aucune lésion dans ses yeux. Le psychiatre qui l’a hypnotisé a pu le guérir parce qu’il a découvert la cause. Le psychiatre a ordonné à l’homme de voir et il a vu. Naturellement, le psychiatre a dû fournir à l’homme des raisons convaincantes pour lui faire oublier son auto-culpabilité.
Le monde latin doit promouvoir l’avènement d’une civilisation et d’une culture intégrale.
L’A.G.L.A. veut réunir toutes les écoles philosophiques et spirituelles, toutes les religions et sectes, afin que toutes ensemble forment une table ronde pour étudier les problèmes économiques et sociaux de l’humanité.
L’A.G.L.A. travaille pour qu’un jour chaque citoyen soit réellement libre et juste.
L’A.G.L.A. est un mouvement révolutionnaire universel qui lutte pour l’avènement de la nouvelle ère du Verseau.
Le travail culturel et spirituel doit remplacer la propagande belliciste.
L’A.G.L.A. réalise partout dans le monde un gigantesque labeur culturel et spirituel.
La propagande belliciste est destructive et préjudiciable. L’homme doit résoudre tous ses problèmes sans les guerres et sans la propagande belliciste.
Chapitre 29 – La Paranoïa
Le paranoïaque est apparemment normal. La folie raisonnante et tout à fait lucide est appelée paranoïa.
Les grands hommes sont toujours exposés à être assassinés par des paranoïaques. Beaucoup de présidents et d’hommes d’état ont été tués par des paranoïaques.
Le paranoïaque est communément un délirant avec des idées fausses.
Nous avons connu le cas d’un dirigeant rose-croix paranoïaque. Cet homme essayait de monopoliser la science rose-croix. C’était un paranoïaque souffrant du délire des grandeurs. Il se considérait lui-même comme l’unique détenteur de la Vérité. La méfiance et l’orgueil de ce paranoïaque rose-croix étaient terribles.
La Vérité, c’est l’inconnu d’instant en instant. Pourtant, le paranoïaque rose-croix était convaincu d’être le maître absolu de la Vérité. Il croyait qu’il connaissait la Vérité.
Beaucoup d’occultistes, théosophes et rosicruciens deviennent paranoïaques. Tout mystique paranoïaque se considère comme la Vérité incarnée.
La Vérité ne peut être reconnue par le Moi car le Moi n’a pas étudié la Vérité. Nous ne pouvons reconnaître que ce que nous connaissons, et non ce que nous ne connaissons pas.
Le Moi ne connaît pas la Vérité. Le Moi naît dans le temps et meurt dans le temps. Le Moi, c’est le temps lui-même.
La Vérité ne relève pas du Moi parce que la Vérité n’appartient pas au temps. La Vérité est intemporelle, éternelle.
Le paranoïaque dans son délire croit qu’il détient la Vérité.
L’homme peut se casser la tête à chercher la Vérité mais il ne la trouvera pas. Le paranoïaque est persuadé qu’il possède la Vérité. En réalité, il ne peut qu’émettre des opinions sur la Vérité.
Il y a des idiots qui disent que Dieu existe, et d’autres qui disent que Dieu ou la Vérité n’existent pas. Ceux qui disent que la Vérité existe et ceux qui en nient l’existence sont également idiots. Affirmer ou nier l’existence de la Vérité, c’est émettre une opinion. Toute opinion est une projection mentale du Moi, de l’Égo. Le mental est embouteillé dans le Moi.
Toute affirmation ou négation de la Vérité n’ajoute, ni n’enlève un seul atome à l’Infini.
Ceux qui cherchent la Vérité sont des imbéciles parce que personne ne peut chercher ce qu’il ne connaît pas.
Le paranoïaque occultiste, théosophe, etc., croit qu’il peut rencontrer et reconnaître la Vérité. Une personne ne peut reconnaître une autre personne qu’elle n’a jamais connue. Personne ne peut reconnaître la Vérité parce que personne ne l’a connue.
Ne parlons pas de la Vérité. Parlons plutôt d’Alchimie.
C’est seulement en transmutant le désir en sagesse et en amour que meurt le Moi. Et c’est seulement lorsque le Moi meurt que la Vérité vient à nous.
Les occultistes doivent prendre garde de tomber dans la paranoïa. Le délire des paranoïaques est dangereux. Hitler était un paranoïaque ; Don Quichotte, le héros de Cervantès, est un exemple vivant de ce qu’est un paranoïaque.
Les idées délirantes des paranoïaques ne résistent pas à l’analyse logique. Beaucoup de paranoïaques passent pour être des inventeurs ; d’autres se prennent pour de grands commerçants, d’insignes réformateurs, d’extraordinaires prophètes, etc. Mais lorsque nous analysons leurs idées délirantes, nous voyons qu’elles ne résistent pas à l’analyse. Lorsqu’on leur montre leurs erreurs, ils ressentent une suprême douleur puis ils réagissent contre la personne qui leur a démontré leur erreur en l’accusant d’être injuste, envieuse…
Le paranoïaque rose-croix dont nous venons de parler a demandé pardon à l’un de ses critiques et a pleuré amèrement. Mais lorsqu’on exigea de lui une rétractation publique, il réagit alors en accusant son critique. Ainsi sont les paranoïaques.
Les occultistes, théosophes et rose-croix doivent étudier la Science sacrée sans perdre leur équilibre mental. Malheureusement, beaucoup d’étudiants ésotéristes deviennent paranoïaques. Ils croient être très souvent la réincarnation de Jésus-Christ, de Bouddha, de Mahomet, de Marie-Antoinette, de Napoléon, etc. Ils se convertissent ainsi en Don Quichottes, en véritables paranoïaques.
C’est le danger des études ésotériques.
Beaucoup d’ésotéristes sont possédés par le délire des grandeurs, ils se prennent pour de grands personnages. Ils deviennent pleins de malice et de méfiance et ils pensent que tout le monde leur jette des mauvais sorts, ils calomnient les autres en les accusant d’être des magiciens noirs…
C’est ainsi qu’est le paranoïaque théosophe, occultiste, etc.
Le paranoïaque qui n’a pas étudié les doctrines des Maîtres pense qu’il descend de Napoléon ou de quelque comte ou génie fameux. Il s’imagine qu’il est un surhomme, il se prend pour un grand négociant…
Il y a eu à Mexico le cas d’un paranoïaque qui a assassiné plusieurs femmes. Lorsqu’il fut incarcéré, on découvrit qu’il avait également assassiné sa fiancée (la fille d’un avocat). Ce paranoïaque enterrait ses victimes dans son jardin. Dans le pénitencier, il affirmait qu’il ne lui manquait qu’une seule autre victime pour découvrir le secret grâce auquel l’être humain pourrait se moquer de la mort et ne plus jamais mourir.
Ainsi sont les paranoïaques. Des gens très intelligents et dangereux.
Selon le critère clinique, il y a beaucoup de paranoïaques qui vivent normalement et ne sont pas dangereux. Cependant, il existe parmi eux des psychopathes terriblement dangereux.
D’ordinaire, le paranoïaque est essentiellement malicieux et méfiant. Les paranoïaques sont tellement rusés qu’ils réussissent à tromper même les psychiatres.
La constellation paranoïaque comporte divers degrés. La psychose paranoïaque la plus dangereuse socialement est celle qui prive de la raison certains de ces sujets. Ayant perdu la tête, ils commettent alors les crimes les plus horribles.
Chapitre 30 – La Psychothérapie Pédagogique
Les auteurs des crimes peuvent être divisés en deux classes. La première est composée de ceux qui en induisent d’autres à la délinquance au moyen de l’hypnotisme, du spiritisme, de l’intimidation, de la coercition, de la sorcellerie, de la contrainte psychologique, etc. Ce sont les auteurs médiats.
La deuxième classe est constituée des auteurs immédiats, de ceux qui commettent le délit concret, qui sont impliqués eux-mêmes dans les situations et qui ont des réactions situationnelles criminelles.
Nous, les partisans de la psychiatrie enrichie par les études théosophiques et rosicruciennes, nous croyons que la criminologie est une science très profonde.
Adler, Jung et Freud ont fourni à la psychiatrie l’A.B.C. de la criminologie scientifique.
Le Droit pénal n’est pas de la criminologie. Le Droit pénal est seulement une convention entre les hommes pour se protéger mutuellement dans la vie sociale. Mais le Droit pénal ne couvre pas tous les délits et ne tient aucun compte des causes du délit.
Les satyres, par exemple, sont des criminels même s’ils ne sont pas en prison. Les endocrinopathies peuvent conduire au délit, mais le Droit pénal n’en fait absolument aucune mention.
L’érotisme accompagné de douleur est en relation avec l’instinct de pouvoir et l’instinct sexuel. Le masochiste est celui qui ne peut jouir qu’en ressentant de la douleur ; le sadique inflige de la douleur à son partenaire sexuel afin de ressentir du plaisir. Ces formes de perversion sexuelle constituent ce que nous appelons l’algolagnie.
L’instinct de pouvoir et l’instinct sexuel sont en relation avec le diencéphale et les noyaux de matière grise du cerveau qui contrôlent leurs manifestations.
La colère, origine de tant d’effusions de sang, correspond à l’instinct de pouvoir. L’amour est en relation avec les glandes sexuelles. Combien de fois les deux, amour et colère, ne se sont-ils pas unis, mêlés et conditionnés mutuellement jusqu’à aboutir au crime ! L’amour et la colère, l’instinct sexuel et l’instinct de pouvoir ont leurs hauts et leurs bas dans le biorythme de nos glandes à sécrétion interne (nous recommandons le livre Biorythme, du docteur Krumm-Heller).
L’amour et la colère ont leurs translations mutuelles et les plus capricieuses combinaisons psychiques.
Les traumatismes et les impressions nerveuses intenses perturbent souvent les fonctions du système nerveux cérébrospinal, de même que le fonctionnement du système nerveux sympathique (ou orthosympathique) et des glandes à sécrétion interne.
La personnalité psychopathique sexuelle, par exemple, a des origines très complexes. La déviation de l’instinct sexuel et de l’instinct de pouvoir engendre des personnalités psychopathiques, schizoïdes et compulsives d’une infinie variété.
Les sadomasochistes sont le meilleur exemple de ce que signifie la déviation des instincts sexuel et de pouvoir. Les sadomasochistes commettent les crimes les plus sanglants et d’une incroyable monstruosité.
Le fétichisme, avec ses messes noires et ses pratiques de sorcellerie, fait partie de cette constellation criminelle.
On s’étonne dès lors de voir rire les juges devant la sorcellerie, ses « Embos » et son fétichisme. Un jour, s’est présenté devant le Ministère public un sujet malade qui venait porter plainte contre sa maîtresse qui, prétendait-il, l’envoûtait. Il exhibait comme corps du délit (c’est-à-dire la preuve ou la pièce à conviction), une petite poupée transpercée d’épingles. Les autorités, comme de juste, se sont moquées du plaignant et pour s’en débarrasser et en finir avec cette cause, ils promirent sans grande conviction de citer la femme à comparaître.
Dès que l’homme eût quitté le bureau du Ministère public, un employé retira en riant les épingles de la figurine, puis jeta l’embo dans un bassin d’eau. Le jour suivant, l’homme se présenta à nouveau devant les autorités, rayonnant de joie et de santé. L’homme remercia les autorités, croyant fermement qu’elles l’avaient guéri, car il se sentait totalement sain.
Qu’est-ce que cela signifie ? Que dit le Droit pénal à ce sujet ? Le Droit pénal ne tient aucun compte de ces choses. C’est à la science de la criminologie que revient d’étudier le côté scientifique du fétichisme et de la sorcellerie.
Il est impossible de rire devant des faits démontrés. Rire des « Embos » en cette ère de radioactivité et au moment où nous étudions la physique atomique, s’avère réellement inconcevable et absurde. Le cas que nous venons de relater pourrait relever de la psychobiologie.
L’employé qui a enlevé les épingles de l’embo et qui a ensuite jeté cet embo dans le réservoir d’eau fut, sans le vouloir, le médecin de ce malade.
L’imagination de l’amante exaltée blessait l’homme à l’aide des épingles de la figurine. Entre l’embo et le malade existait une relation psychobiologique, énergétique, subtile et aussi réelle que les ondes radio ou les émanations du radium et du cobalt.
L’employé qui a retiré les épingles et jeté dans l’eau la poupée, a détruit l’instrument de torture et ainsi guéri le malade.
Pour pouvoir étudier la psychobiologie en profondeur et en connaître les fondements, il est nécessaire d’éveiller la clairvoyance.
Il nous faut transcender la loi barbare du Talion et étudier la criminologie à la lumière de la psychiatrie élargie.
Nous devons étudier attentivement le Moi héréditaire, le Moi inconscient, le Moi infraconscient, le Moi subconscient, le Moi épileptoïde, le Moi phénotypique, etc. Il faut explorer profondément le Moi dans les tréfonds les plus secrets du mental puis instituer une psychothérapie transcendantale pour soigner les malheureux délinquants.
La loi du Talion ne réforme personne. La douleur est inutile. On a besoin de la psychothérapie.
Il faut étudier les syndromes des maladies psychiques. Les diagnostics criminologiques doivent se fonder sur la psychiatrie élargie. Les altérations mentales doivent être analysées sur les bases de la Théosophie.
Il est indispensable de connaître le corps mental. Il faut absolument élargir la psychiatrie judiciaire. Nous devons étudier de façon didactique la psychobiologie et la psychopathologie.
Le précieux travail de Lombroso et de Marro dans ce domaine reste incomplet sans la Théosophie. Les études d’anthropologie criminelle poursuivies par Vervaeck, appliquées au système pénitencier, s’avèrent incomplètes lorsqu’à l’étude de la psychiatrie ne s’ajoute pas celle de la Sagesse théosophique.
Il faut faire l’analyse psychosomatique du délinquant. Nous devons donc connaître sa psychophysiologie, étudier ses glandes endocrines et analyser les fonctions purement psychiques de ses glandes endocrines. L’endocrinologie et la criminologie se trouvent ainsi en corrélation très étroite.
Il faut ensuite étudier les systèmes nerveux cérébro-spinal et neuro-végétatif.
Après avoir effectué toutes ces études sur le délinquant, nous explorerons en profondeur le Moi, l’Égo, dans les tréfonds les plus intimes de son mental.
Le diagnostic et le pronostic sur la personnalité du délinquant seront exacts dans la mesure où nous connaîtrons la Théosophie et la philosophie rosicrucienne. Toute science est incomplète tant que l’on ne connaît pas la Sagesse occulte, c’est-à-dire la Gnose.
Le diagnostic et le pronostic sur le délinquant doivent être exacts, car dans le cas contraire nous continuerions d’appliquer le loi du Talion.
Les pénitenciers doivent être convertis en cliniques psychiatriques, hôpitaux, universités, écoles, ateliers, fermes agricoles, etc.
Il faut que la psychothérapie soit polyvalente. Chaque délinquant requiert des professeurs spécialisés. Le traitement correctif pédagogique, la psychothérapie pédagogique, doit être sous la responsabilité de psychiatres qui auront vraiment étudié la Théosophie, le Rosicrucisme, l’Hermétisme, le Yoga, c’est-à-dire qui seront gnostiques.
Les psychiatres matérialistes ne réussissent pas à réformer les délinquants, leur effort se solde par un échec total.
Le matérialisme a manifestement échoué en Russie soviétique comme le démontre notamment le fait, rappelons-le, qu’il y ait quinze millions de musulmans qui vivent en plein cœur de la Russie.
À toutes fins pratiques, il ne reste que quelques fanatiques du matérialisme bâtard, lesquels vivent encore à cette heure même en plein dix-huitième siècle !
La bonne musique, les conférences, le cinéma éducatif et hautement spirituel, les baignades, les promenades en plein air, la vie sexuelle saine, etc., peuvent réformer et guérir les délinquants.
La loi du Talion a échoué totalement. Ce dont nous avons besoin à présent est d’une psychothérapie pédagogique corrective.
Conclusion
L’endocrinologie est une science qui se trouve encore à l’état embryonnaire.
La criminologie est paralysée par la science matérialiste.
Les pouvoirs de la clairvoyance, de la clairaudience, de l’intuition, de la télépathie, de l’omniscience, etc., se trouvent à l’état latent dans les glandes endocrines.
Le mauvais usage des pouvoirs psychiques est criminel. L’ignorance est la cause du mauvais usage des pouvoirs psychiques.
La psychiatrie enrichie par les matières théosophiques et rosicruciennes sortira la criminologie de l’état de stagnation, de paralysie où elle se trouve.
Le Droit pénal doit être réformé pour s’ajuster à la criminologie scientifique.
La psychobiologie sans la Théosophie est comme un jardin sans eau.
Tout étudiant en Ésotérisme doit avoir de la discipline et une culture intellectuelle. L’occultiste sans discipline ni culture intellectuelle devient un délinquant.
Le juste usage des pouvoirs est une bénédiction pour tout le monde. L’usage inapproprié des pouvoirs est une malédiction pour tout le monde.
L’ignorant qui veut développer et utiliser les pouvoirs psychiques latents dans les glandes à sécrétion interne ressemble à l’enfant qui veut jouer avec de la dynamite. L’ésotériste sans culture intellectuelle devient un délinquant.
Ce livre est un code d’éthique scientifique pour tous les gnostiques rose-croix, yogis, occultistes, théosophes, etc.
L’ésotériste qui étudie et accepte ce livre deviendra un véritable Maître de la Loge Blanche. L’occultiste qui accepte ce livre comme code d’éthique scientifique ne tombera pas dans l’abîme de la délinquance.
Avec ce livre, nous ouvrons un nouveau champ d’investigation à la psychiatrie et à la criminologie.